On a l'habitude de calculer le loyer en fonction de la superficie, de l'emplacement ou même de l'équipement d'un logement.
A Osaka, au sud du Japon, une résidence propose d'ajuster le loyer en
fonction du poids de ses locataires, qui sont exclusivement des femmes.
Ces dernières sont donc obligées de passer sur la balance tous les mois. Chaque kilo pris ou perdu représente alors un rehaussement ou un rabais de 1000 yens (7,50€) sur la somme à verser.
«Nous avons remarqué que même des
femmes qui ne sont pas en surpoids viennent ici, le but est alors de
leur faire garder la forme» a indiqué à Associated Press Mari Kataoka, l'administratrice de l'entreprise qui a inventé ce concept.
Vélo d'appartement ou sodas
Les locataires ont le choix : passer des heures dans la salle de gym mise à leur disposition pour économiser quelques centaines de yens par mois, ou grignoter des chips et boire des sodas – qui sont, eux aussi, en libre service dans la résidence. Mari Kataoka dément que ce système soit pervers. «Si de la junk food (nourriture grasse et peu nourrissante) est gratuite au sein du bâtiment, ce n'est pas pour inviter les habitants à grossir, mais pour leur apprendre à «résister à leurs tentations».
Déjà à Dubaï, à plus de 7000 kilomètres de là, la municipalité avait décidé de lutter contre l'obésité en offrant de l'or aux personnes qui perdraient du poids. Mais au Japon, c'est plutôt l'anorexie qui pose problème : selon un rapport du gouvernement, 29% des jeunes femmes sont en sous-poids.
Ces dernières sont donc obligées de passer sur la balance tous les mois. Chaque kilo pris ou perdu représente alors un rehaussement ou un rabais de 1000 yens (7,50€) sur la somme à verser.
Vélo d'appartement ou sodas
Les locataires ont le choix : passer des heures dans la salle de gym mise à leur disposition pour économiser quelques centaines de yens par mois, ou grignoter des chips et boire des sodas – qui sont, eux aussi, en libre service dans la résidence. Mari Kataoka dément que ce système soit pervers. «Si de la junk food (nourriture grasse et peu nourrissante) est gratuite au sein du bâtiment, ce n'est pas pour inviter les habitants à grossir, mais pour leur apprendre à «résister à leurs tentations».
Déjà à Dubaï, à plus de 7000 kilomètres de là, la municipalité avait décidé de lutter contre l'obésité en offrant de l'or aux personnes qui perdraient du poids. Mais au Japon, c'est plutôt l'anorexie qui pose problème : selon un rapport du gouvernement, 29% des jeunes femmes sont en sous-poids.
LeParisien.fr