19 juillet, 2013

Il laisse sa fille jouer sur son iPad et se retrouve avec une facture de 4 500 euros


Lily laisse une facture de 4 500 euros à son père après avoir acheté des contenus additionnels pour ses jeux vidéos.

Lily laisse une facture de 4 500 euros à son père après avoir acheté des contenus additionnels pour ses jeux vidéos. | (AFP/MANDEL NGAN)


Lily a laissé une note salée de près de 4 500 euros à son père. Pendant cinq mois, l'enfant de 8 ans a joué à un jeu vidéo sur l'iPad de son père Lee et elle a acheté des contenus additionnels sans discernement, rapportent ce jeudi des médias britanniques.

 Si le montant de la facture est énorme, Lee, le titulaire de la carte bancaire associée à la tablette, ne s'est rendu compte des folies de sa fille que lorsque sa banque a bloqué son compte.

Ce cas n'est pas isolé. Une étude en Angleterre estime à environ 35 millions d'euros par an, le montant des achats non autorisés sur les tablettes ou les smartphones. Le régulateur anglais des services payants par téléphone avance même le chiffre de 300% d'augmentation en un an.

Sam Vesty, un joueur de anglais s'est ainsi vu facturer 3 700 euros par le jeu Tiny Monsters. Il s'est rendu compte que ses deux fils avaient acheté 54 «montagnes de nourriture» à 80 euros pièce en trois heures. Il s'agit là encore de contenus additionnels qui ne sont pas obligatoires pour profiter du jeu.

Ces déconvenues pour les parents proviennent d'un modèle économique propre aux jeux vidéo sur tablette ou smartphone. C'est le «Freemium». Il s'agit de jeux initialement gratuits où la plupart des contenus sont payants. Il peut s'agir de nouveaux objets ou de nouvelles tenues pour les personnages qui n'ont que peu d'intérêt ludique. Il peut s'agir aussi de virtuelle et dans ce cas, la tentation est plus grande parce que cela accélère considérablement l'avancée du jeu.

Si les enfants font exploser la facture de leurs parents, c'est parce que ces applications les ciblent directement. Des fenêtres apparaissent régulièrement pour les enjoindre à acheter plus de gemmes magiques ou plus de donuts, selon le jeu. En plus, la transaction commerciale est complètement abstraite. Les enfants n'ont pas toujours l'impression d'acheter un bien virtuel avec de l'argent qui lui est bien réel et qui provient directement du compte bancaire parental. Théoriquement tout achat doit être validé par la saisie d'un code mais certains parents ne prennent pas la peine de garder celui-ci secret.

Même si et les autres gestionnaires de boutiques d'application en ligne ont tendance à rembourser les sommes dépensées involontairement, de nombreux parents décident de les attaquer. Ils considèrent en effet que les achats internes aux applications devraient être mieux sécurisés.
LeParisien.fr

Les faux diplômes, un marché juteux

Les faux diplômes, un marché juteux
Les fausses certifications sont pléthore sur internet: pour éviter de tomber dans les filets d’escrocs, MCE vous propose un bref panorama des structures dont c’est le fond de commerce et qui ont été identifiés comme illégitimes
Tous les 6 mois on a droit à une nouvelle affaire de faux diplômes en France et pourtant le pays n’est pas dernier en matière de lutte contre ce type de fraudes. Simple faiblesse humaine ou arnaque avérée, il y a souvent autant de motifs de se placer sur ce créneau qu’il existe de diplômes falsifiés.
Raison de plus de concentrer ses efforts sur le phénomène: c’est la tâche qui est dévolue aux équipes de l’Iredu-CNRS mais aussi de l’Inra-Enesad. Ainsi une de leurs études datant de 2006 parle d’ « un chiffre d’affaires annuel estimé à plus de 20 millions de dollars » sur le business de faux diplômes dans les pays anglo-saxons, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, et la Chine, rapporte Le Figaro.

122 euros le diplôme de Master

Un site francophone comme France163.com présent sur un serveur chinois, proposait il y a encore peu différents titres de Licence et de Master pour 1 000 yuans/pièce soit 122 euros payables par CB. Mais selon le type de diplôme recherché et la spécialité dont il atteste, les tarifs peuvent s’envoler, jusqu’à plusieurs milliers de dollars le titre.
Et l’arrivée galopante des MOOCs ne risque pas d’assouplir tout cela: pensez ainsi qu’en 2004 les pouvoirs publics britanniques ont fermé pas moins de 14 fausses facs, soit-disant positionnées sur le créneau des enseignements à distance, sur leur territoire, qui délivraient des titres dans l’aide à la personne ou la responsabilité de réseaux informatiques.

Les Etats-Unis n’échappent pas à la règle

Conséquence directe d’un supérieur international privé à deux vitesses, les étudiants originaires des pays du tiers-monde et émergents deviennent une clientèle précieuse pour les faussaires, qui n’hésitent plus à refourguer leurs produits à ces clients venus d’Irak, du Nigeria ou encore de Colombie.
A l’image des ces 1 500 étudiants indiens inscrits à la Tri-Valley University, un établissement fictif de la Silicon Valley ayant fait l’objet d’une descente de fédéraux au mois de janvier 2011 et qui se contentait de conventionner ses élèves qui occupaient des emplois relevant d’un bas niveau de qualifications dans de nombreux autres états!
Vu l’ampleur du phénomène et l’importance des diplômes de nos jours sur le marché de l’emploi, les nations doivent faire preuve de la plus grande vigilance à l’égard de ce vaste business causant de multiples préjudices.
T. C.
Source : Le Figaro

LA VÉRITÉ SUR LA SYRIE. Alep: Lettre d’Alep No 12 (17 juillet 2013) du Dr. Nabil Antaki

Voici une lettre d’Alep du Docteur Nabil Antaki qui fut l’un des premiers à nous alerter de ce qui se passait dans son pays. Il aurait pu quitter. Il ne l’a pas fait. Il est resté. Depuis, avec le groupe des "Maristes" il s’est mis au service des plus démunis. Une fois encore, il témoigne.
Édité par Byblos
Lettre d’Alep No 12 (17 juillet 2013)
Où en est-on 2 ans et demi après le début des événements en Syrie et un an exactement après le début de la guerre à Alep ? se demandent nos amis de l’étranger. Au niveau national, rien n’a changé, les 2 parties continuent à s’affronter sans vainqueur ni vaincu avec comme bilan 100.000 tués, un million de réfugiés dans les pays voisins, 2-3 millions de déplacés internes, des centaines de milliers d’émigrés, une économie en ruine, un confessionnalisme et un extrémisme florissants et aucune lueur d’espoir d’un règlement du conflit.
A la suite de la reprise de Qoussair (petite ville du centre de la Syrie) par l’armée syrienne et la défaite des rebelles là, les leaders du monde occidental ont déclaré que la chute de Qoussair montre que l’équilibre des forces a penché du côté gouvernemental et qu’il leur faudra armer les rebelles pour rétablir l’équilibre!!! Très beau programme : on ne cherche pas à vaincre, on ne se résigne pas à la défaite, on veut rétablir l’équilibre pour que les deux parties continuent à se battre encore… jusqu’au dernier syrien ?
A Alep, la situation militaire est au statu quo ; la dernière bataille a eu lieu il y a 100 jours avec la prise du quartier de Cheikh Maksoud (Djabal Al Sayde) par les rebelles. Depuis, il n’y a pas de combats mais des bombardements de part et d’autre. Par contre, la situation humanitaire est catastrophique avec 2 faits importants :
1- Le blocus d’Alep* dure depuis maintenant 15 jours ; blocus des personnes, nul ne peut sortir de la ville pour aller ailleurs, dans d’autres villes syriennes ou voyager à l’étranger. Blocus des marchandises, rien ne peut entrer à Alep. Il n’y a plus de légumes, de fruits, de lait, du fromage, de la viande, poulet ou poisson, pas d’essence, pas de fuel, pas de gaz (pour la cuisine) et très peu de pain. Il reste uniquement des denrées non périssables chez les épiciers comme le riz, le bourghol, les lentilles, les boîtes de conserves… mais à des prix astronomiques inabordables pour la majorité. Il faut dire qu’un dollar se changeait à 50 livres syriennes avant les 1 événements, à 180 L.S. il y a un mois et il est à 300 L.S. aujourd’hui. La cuisine de la société caritative Al Ihssan qui fournissait quotidiennement des repas à 35000 déplacés a fermé faute de gaz et celle de JRS, qui fournit 15000 rations quotidiennes fermera bientôt. 50000 déplacés seront privés de nourriture. Sans essence, les voitures ne roulent plus, la marche forcée est devenu le sport des Alépins; ce serait bon pour la santé si la température moyenne n’était de 40 degrés !
Les habitants ont attendu en vain les protestations de l’opinion occidentale (si prompte à protester pour le moindre délit) et les pressions de ses dirigeants (machiavéliques) sur les rebelles pour lever le blocus. Il ne s’agit plus d’un problème militaire ou politique, mais d’une cause humanitaire. Affamer une population de 2 millions de personnes équivaut logiquement à un crime contre l’humanité pour ceux qui croient à la paix et la justice. Se taire, c’est accepter la règle des politiciens occidentaux de 2 poids, 2 mesures.
2- Les tirs de mortier : Tous les jours, des obus de mortier tombent sur les quartiers habités surtout par les chrétiens. Tirés par les rebelles, de fabrication artisanale, ils font quand même quelques tués et des dizaines de blessés souvent graves. La semaine dernière, un jeune de 14 ans, scout à la troupe des Frères Maristes est mort d’un éclat d’obus dans la tête alors qu’il était chez lui, une fille de 8 ans a aussi reçu un éclat dans le cerveau, une jeune de 30 ans, coiffeuse, a eu une main arrachée et a dû être amputée, un homme de 70 ans a été blessé à la colonne vertébrale alors qu’il sortait de la messe, quelques exemples parmi tant d’autres drames. Dans ce contexte de violence, de privation, de désolation, de souffrances et de désespoir, nous continuons, nous les Maristes Bleus, à travers notre présence, notre résistance, notre accompagnement, notre aide et notre solidarité à être, pour les gens, une petite lueur d’espoir dans les ténèbres qui nous entourent. Tiens, vous êtes encore là, vous n’avez pas quitté comme les autres ? Et nous poursuivons notre action avec les déplacés, les démunis et les blessés.
Je voudrai d’abord vous présenter un projet déjà entrepris dont nous ne vous avions jamais fait part. C’est le projet «Blessés de Guerre». Il s’agit de soigner (gratuitement) les civils atteints par des blessures de guerre (balles, éclats d’obus…) et qui n’ont pas les moyens de se faire soigner dans les hôpitaux privés. Ces gens sont emmenés habituellement dans les hôpitaux publics (il n’en reste que 2, les autres ayant été détruits ou hors d’usage) qui manquent cruellement de médecins, d’infirmières et de matériel médical. Les soins y sont de qualité médiocre et la mortalité élevée.
Nous transférons ces blessés à l’hôpital Saint Louis (le meilleur d’Alep) où ils sont opérés et soignés avec les meilleures chances de survie. Les médecins et chirurgiens de l’hôpital (les plus compétents de la ville) offrent leurs services gratuitement et les Sœurs de St Joseph de l’Apparition, propriétaires de l’établissement depuis sa fondation en 1925, outre leur amour et des soins de nursing de qualité, offrent une réduction substantielle pour les frais d’hospitalisation. Les civils démunis soignés dans d’autres hôpitaux sont aussi pris en charge par le projet.
Nous avons pu ainsi sauver jusqu’à présent 18 civils blessés de guerre. Ce projet avait été initié par des Maristes Bleus il y a plusieurs mois et financé par une organisation internationale qui a décidé d’arrêter le financement il y a 2 mois. Nous, les Maristes Bleus, l’avons pris en charge entièrement avec la collaboration des médecins de l’hôpital et les Sœurs. Comme avant, les déplacés ont toujours toute leur place chez nous, les Maristes Bleus. 23 familles chrétiennes déplacées (notre capacité d’accueil maximale) de Djabal Al Sayde logent chez les Frères ; ils sont pris en charge complètement : nourriture, logement, vêtements, soins médicaux, accompagnement psychologique etc. Les autres familles du Djabal viennent souvent chez nous demander une aide, un conseil, des médicaments, des habits ou pour rendre visite.
Les familles musulmanes ex-déplacées des écoles de Cheikh Maksoud viennent tous les lundis recevoir un panier alimentaire. Nous accueillons toujours 20 jeunes filles musulmanes universitaires (auparavant, nous avions des jeunes filles venues présenter le Baccalauréat) qui habitent les zones occupées par les rebelles et qui sont en ville pour passer leurs examens. Nous poursuivons notre projet « le Panier de la Montagne » qui en est à son 12ème mois. Un panier alimentaire mensuel suffisant pour nourrir une famille pendant un mois est distribué à 300 familles parmi les plus pauvres d’Alep.
Les différents projets de notre association « l’Oreille de Dieu » continuent. 70 familles du quartier Midane que nous accompagnions bien avant les événements reçoivent toujours une aide alimentaire mensuelle et des soins médicaux gratuits. «Apprendre à grandir» pour les petits de 4 à 7 ans, avec ses 8 monitrices, continue à rendre heureux une 40aine d’enfants. « Skills School » pour les adolescents (tes) fait le bonheur de 30 garçons et filles. Et Finalement, « Tawassol » est destiné à 2 groupes de 6 adultes chacun pour leur apprendre l’informatique, une langue étrangère et la pédagogie.
Nos locaux sont pleins de vie : les déplacés qui y logent, les déplacés en visite, les demandeurs d’aide, les enfants de « apprendre à grandir », les jeunes de « Skills School », les adultes de « Tawassol », parfois les scouts de la troupe Champagnat et les malades qui viennent consulter au point médical ouvert tous les après- midi ; avec en arrière-fond le bruit du canon qui tonne et des balles qui sifflent. Sans oublier le camion-citerne qui se met au milieu de la cour pour remplir tous les jours nos réservoirs d’eau et notre camionnette qui rentre plusieurs fois par jour pleine de denrées et de marchandises (celles qu’on trouve) achetées ou reçues. Le soir, vers 21 heures, quand le calme revient, nous nous réunissons pour évaluer notre journée, prendre les décisions, répondre au courrier et partager. Et avec vous, je voudrai partager quelques beaux gestes de solidarité que nous avons vécus récemment.
Y.S., un jeune de 19 ans est transféré, dans un état critique, à l’hôpital St Louis, atteint par une balle qui lui a perforé le poumon, la trachée et le cou. Mis, sous ventilation assistée, aux soins intensifs, il a été opéré d’urgence par le plus grand chirurgien thoracique d’Alep (qui fait partie de l’équipe du projet « Blessés de Guerre » et qui ne touchera donc pas d’honoraires). Son état s’est amélioré mais restait critique. Ce soir-là, le chirurgien et le médecin réanimateur ont refusé de rentrer chez eux et ont passé la nuit à l’hôpital pour être présent si la situation du jeune malade se détériorait la nuit.
G.Z., déplacé de Djabal Al Saydé, sans travail, et qui loge avec sa famille de 5 personnes chez nous à la communauté a reçu un don de 4000 LS de son église. Cette somme est à peine suffisante pour les petites dépenses quotidiennes de la famille. Il a voulu nous en donner 1000 LS pour participer à l’achat de pain qui a atteint des prix vertigineux à cause du blocus.
Voilà où nous en sommes. Nous essayons de résister malgré tout ; Résister après exactement un an, 365 jours de guerre. Résister au pessimisme, à la fatigue, au découragement et à l’extrémisme. Comme disait notre grand Ami Jean Debruynne**, « Résister, c’est ne jamais renoncer à guetter le soleil par l’ouverture d’une bouche d’égout » ou encore « Résister, c’est être assez têtu pour voir se lever le jour derrière les barbelés ».
Nabil Antaki Pour les Maristes Bleus Alep le 17/7/2013
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* Au moment de l’envoi de cette lettre, il semble que le blocus s’est un peu allégé ou est un peu contourné.
** Jean Debruynne était prêtre de la Mission de France. Poète et auteur, il avait accompagné de nombreux mouvements dont Les Scouts et Guides de France, Partage et Rencontre etc.

Selena Gomez prête à prendre son indépendance

Vidéo : Selena Gomez prête à prendre son indépendance
Photo
ci-dessus
Selena Gomez. (Photo d'archives)
Selena Gomez a accordé une interview à la chaîne américaine E! dans laquelle elle parle de son avenir. Elle se dit prête à quitter le cocon familial pour s’installer dans sa propre maison, et souhaite fonder une grande famille.

«Je pense qu’il est temps» lance Selena Gomez au journaliste Ryan Seacrest dans une interview accordée à la chaîne E! à propos de son projet de quitter le domicile familial. Dans un court extrait – l’intégralité de l’interview sera diffusée le 21 juillet – elle explique que, si elle adore être avec sa famille et savoir qu’ils seront toujours présents, il est temps pour elle d’avoir sa propre maison.
Le journaliste lui demande également comment elle voit sa vie dans dix ans et si elle voit des enfants dans son futur. «Je suis latine, donc… (rires) Je ne sais pas, mais quand le temps viendra, je prendrais ma décision, mais bien évidemment, j’envisage d’avoir une grande famille» confie-t-elle.
Reste à savoir qui sera l'heureux élu. Justin Bieber avec qui elle serait de nouveau en couple ?

Un homme ivre arrache puis avale le téton de sa compagne

Un homme ivre arrache puis avale le téton de sa compagne
Lors d’un jeu sexuel qui a mal tourné, un homme ivre a arraché, puis avalé le téton de sa compagne. Les faits se sont déroulés dans l’Aisne mardi soir
L’homme de 34 ans a été mis en examen pour violence ayant entraîné une mutilation.

Une nuit qui tourne au cauchemar

Au cours d’un rapport sexuel dimanche soir, l’homme qui avait consommé de l’alcool a mordu le sein de sa compagne et lui a arraché le téton qu’il a avalé, explique le parquet de Laon (Aisne). Le mis en examen a cru bon de mordre le téton de sa compagne, mais dans son élan, et avec l’alcool, l’homme en question s’est un peu trop emporté, au point d’arracher puis d’avaler une partie du corps de sa compagne.
La femme quadragénaire a immédiatement été hospitalisée, et subira une opération de chirurgie reconstructrice afin de réparer son sein abimé. L’agresseur présumé a été placé en mandat de dépôt à l’issue de sa mise en examen, puis a été incarcéré à la prison de Laon.

Selma Mihoubi

mcetv.fr

DSK entre au conseil de surveillance du Fonds russe d'investissements directs

DSK entre au conseil de surveillance du Fonds russe d'investissements directs
L'ex-président du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn est entré au conseil de surveillance du Fonds russe d'investissements directs (RFPI), a annoncé vendredi RFPI dans un communiqué.
La banque de développement d'État russe Vneshekonombank (VEB), qui possède 100% de la société de gestion de RFPI, a recommandé la candidature de M.Strauss-Kahn.
Le 12 juillet dernier, M.Strauss-Kahn est entré au conseil de surveillance de la Banque russe de développement des régions (VBRR) contrôlé par le groupe pétrolier public Rosneft. M.Strauss-Kahn y figurera en tant que représentant de la firme de conseil Parnasse.

fr.ria.ru

Pictured: The horrific moment a woman smashes her head clean through the car windshield in China … and she survives

  • The crash happened earlier this week in southern China's Guanxi province
  • The woman, who wasn't wearing a seat belt, smashed through the window
  • Firefighters had to enlarge the hole around her neck to free her
  • Both the woman and the car's driver are said to be recovering in hospital
A Chinese woman miraculously survived a car crash which saw her head smash through the windscreen and become wedged in the hole.
The unnamed woman was a passenger in the car when it hit the back of a truck in southern China's Guanxi province.
The force caused the woman, who wasn't wearing a seat belt at the time, to fly forward into the windscreen.
Rescue effort: Firefighters work to cut the woman free after the car she was traveling in crashed into the back of a lorry in China
Rescue effort: Firefighters work to cut the woman free after the car she was traveling in crashed into the back of a lorry in China

Horrific: The woman wasn't wearing a seat belt when the car crashed in southern China
Horrific: The woman wasn't wearing a seat belt when the car crashed in southern China
Her head broke the glass and she became wedged in the hole.
When fire crews arrived on the scene, they had to remove the car's unconscious driver from the car before they could painstakingly begin freeing the woman.
 
Firefighters were then able to slowly enlarge the hole in the windscreen around her neck so that it was big enough for the injured woman's head to be safely freed.
Bloodied and dazed, the woman was stretchered away by waiting paramedics and taken to a nearby hospital.
Stuck: Rescuers had to cut the woman's male companion, who was driving the car, free from the vehicle before they could help her
Stuck: Rescuers had to cut the woman's male companion, who was driving the car, free from the vehicle before they could help her

Free: The woman is stretchered off to hospital having finally been freed from the wreckage of the car
Free: The woman is stretchered off to hospital having finally been freed from the wreckage of the car
Miraculously, both the woman and her male companion are said to be making a full recovery in hospital.
The occupants of two vehicles had a lucky escape earlier this month when a 71-year-old driver fell asleep at the wheel in Taiwan and flipped his car through another motorist's windscreen.
Kang and his family were travelling down a city road when the pensioner fell asleep at the wheel of his silver Daewoo.
His car entered the opposite lane, the one which Kang and his family were driving on, and hit a tree front-end on.
It then span 180 degrees through the air and the rear of the small hatchback went flying into their windshield.
Kang and his family only suffered minor injuries while the driver of the Daewoo also made it out alive.

En Jordanie, le camp de Zaatari devient une véritable ville



Le camp de Zaatari, en Jordanie, où vivent plus de 100.000 réfugiés syriens. REUTERS/Mandel Ngan/Pool
Le camp de Zaatari, en Jordanie, où vivent plus de 100.000 réfugiés syriens. REUTERS/Mandel Ngan/Pool
Reportage Le camp compte aujourd'hui quelque 115.000 réfugiés syriens.

Vu d'en haut, ce sont des rangées de tentes et de préfabriqués à perte de vue dans le désert jordanien. Ouvert il y a un an pour accueillir des Syriens ayant fui la guerre, Zaatari, où vivent quelque 115.000 réfugiés dans des conditions très difficiles, est un camp qui ressemble de plus en plus à une véritable ville.

Au fil des mois, le camp temporaire, devenu la cinquième plus importante ville de Jordanie par sa population, s'est structuré. Les tentes cèdent la place à des sortes de préfabriqués en plastique et aluminium, actuellement au nombre de 16.500.

Lors d'une visite au camp jeudi du secrétaire d'Etat américain John Kerry, son administrateur, Kilian Kleinschmidt, du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a noté que vu le peu de chances de voir le conflit prendre fin rapidement, les habitants -qui entendent régulièrement la nuit le son des canons de l'autre côté de la frontière- se résignent de plus en plus à un séjour prolongé. Nombre d'entre eux viennent de la province frontalière de Deraa,
Les seuils des "maisons" ont été cimentés pour se protéger de la boue, certaines familles ont même mis de petites fontaines devant leur domicile, histoire de se sentir chez eux, explique M. Kleinschmidt.
Les réfugiés, jamais à court d'idées, se sont même connectés au réseau d'électricité du camp, laissant une facture mensuelle de près de 500.000 dollars. Le gros de l'électricité volée alimente quelque 3.000 magasins et 580 restaurants et étals de nourriture qui ont poussé comme des champignons sur quelques rues bitumées.
"Les gens de Deraa sont des commerçants. Ils ont ça dans le sang", indique M. Kleinschmidt.
Les réfugiés peuvent ainsi siroter un thé, acheter des chaussures, ou marchander un climatiseur pour équiper leurs maisons, dont nombre sont munies d'antennes satellitaires. Dix taxis aux prix élevés sillonnent par ailleurs la ville.
Certains sont parvenus à emmener de l'argent avec eux lors de leur fuite. D'autres fonds proviennent de leur famille travaillant dans le Golfe ou en Occident.


Une ville temporaire
Le camp comprend trois hôpitaux, deux écoles, un important centre de distribution de nourriture et d'autres seulement pour le pain. Il est aussi doté de cinq terrains de football et d'aires de jeux avec des toboggans et balançoires.
"C'est important d'occuper 60.000 enfants", souligne M. Kleinschmidt, déplorant cependant que sur les 30.000 en âge d'être scolarisés, seuls 5.000 suivent des cours. Entre 12 à 15 bébés naissent en moyenne chaque jour dans le camp, 70% de sa population étant des femmes ou des enfants.
"Je ne gère pas un camp, je gère une ville temporaire", confie M. Kleinschmidt. Selon le HCR, le fonctionnement du camp coûte 1 million de dollars par jour.

Les violences des premiers mois, avec des travailleurs humanitaires agressés régulièrement à coups de pierres par des réfugiés furieux de leurs conditions de vie, ont laissé la place à un nouvel état d'esprit, même si les tensions persistent, indique M. Kleinschmidt. "Je vois que cela commence à se tasser. C'est parce que nous avons commencé un nouveau dialogue (...) nous aidons les gens à les sortir de ce sentiment de désespoir total", dit-il.

Selon le gouvernement, les réfugiés syriens sont actuellement 550.000 et leur nombre pourrait augmenter encore dramatiquement, menaçant les faibles ressources en eau et le tissu social du pays. "Nous disons toujours que nous avons hâte de fêter la fermeture du camp et le retour des gens dans leur pays", souligne le ministre des Affaires étrangères, Nasser Jawdeh.

A la question de savoir combien de temps le camp demeurerait encore ouvert, M. Kleinschmidt refuse de se prononcer: "trois jours, 30 ans, qui sait ?".

.lorientlejour.com

USA : Detroit se déclare en faillite

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Les autorités de Detroit ont engagé les démarches pour être considérées en état de faillite face à l'impossibilité de rembourser une dette estimée à 18 milliards de dollars.

La demande de la mise en faillite a été déposée au tribunal suite aux pourparlers entre les créanciers et l'administrateur d'urgence Kevyn Orr nommé par les autorités.
Si la faillite est reconnue, les actifs de la ville serviront à régler les dettes. Précédemment Kevyn Orr a proposé aux créanciers d'accepter le remboursement d'un dixième de la somme totale.

Au Brésil, 1,1 millions de personnes ont été tuées au cours des 30 dernières années


- Ouvrez grand les yeux - Tasso Marcelo
Le rapport, réalisé par le centre d’études de l’Amérique Latine, le Cebela, indique qu’au cours de cette période, il y aurait eu 1.145.208 homicides, soit une hausse de 132%. Cela signifie que l’on compte 11,5 meurtres pour 100.000 habitants. Le taux d’homicide a augmenté particulièrement fortement pour la tranche d’âge de 14 à 25 ans, puisqu’on a enregistré une hausse de 326%. Dans cette tranche d’âge, on compte 53 homicides pour 100.000 personnes.
Rien qu’en 2011, il y a eu 51.198 assassinats sur une population de 194 millions d’habitants, ce qui fait que le Brésil se classe septième pays le plus violent au monde, derrière le Salvador, les Iles Vierges américaines, Trinidad et Tobago, le Venezuela, la Colombie et le Guatemala.
L’étude a également montré que la violence au Brésil n’était plus l’apanage des grandes métropoles telles que Sao Paulo et Rio de Janeiro, mais qu’elle s’était largement répandue sur les 10 dernières années et qu’elle était maintenant généralisée dans la plupart des Etats, y compris dans les campagnes, en particulier au nord. Cette évolution coïncide avec celle du développement de nouveaux centres économiques. Ainsi, dans la ville de Maceio, chef-lieu de l’Etat d’Alagoas, dans le nord du pays, le taux d’homicide est de 111 pour 100.000 habitants, et même de 288 pour 100.000 habitants pour la tranche des jeunes. C’est 10 fois plus que Sao Paulo.
L’étude a également révélé que la plupart des victimes (92%) étaient des hommes, et des Noirs (77% des meurtres dans un pays où 52% de la population est de descendance africaine).
Le rapport souligne qu’on ne peut pas attribuer cette violence à la grande taille du pays, et que parmi les pays les plus peuplés au monde, seul le Mexique, avec 22 meurtres pour 100.000 habitant, se rapproche du Brésil. En chine, par exemple, le taux n’est que d’un homicide pour 100.000 personnes. Aux Etats –Unis, le taux n’est que de 5,3 pour 100.000, en Inde il n’est que de 3,4 pour 100.000 et au Nigeria, il est de 12,2 pour 100.000.
Enfin, il note que contrairement à une croyance populaire, la plupart des crimes ne sont pas le fait de gangs organisés ou du trafic de drogue, mais que ce sont des crimes perpétrés pour des raisons impulsives ou des raisons triviales. 

express.be

Paix sociale au Burkina : Faut-il craindre que les prophéties de Laurent Bado se réalisent ?

L’homme est connu pour son sens de l’humour, sa verve et ses vérités crues. Selon ses propres témoignages, il s’est engagé en politique par orgueil, déçu du rang mondial de son pays. Mais, depuis un certain temps, Laurent Bado – c’est de lui nous parlons- est tapi dans l’ombre, mais ses prédictions qui sonnaient comme un glas, tendent à prendre forme.
Le Pr Laurent BADO
Le Pr Laurent BADO
En août 2009, le Professeur Bado (parlant de l’Afrique) confiait à Abdouylaye Barry d’Africable : « A un moment, la jeunesse ne pourra pas tenir. Elle va se révolter. Mon fils, je vais vous dire une phrase. Peut-être qu’à ma mort, vous allez le constater : Sachez que César a été immolé en plein sénat, sans autres formalités. »
Et « l’intellectuel de haut niveau » d’ajouter que dans les 10 à 15 ans, il n’y aurait pas un seul jeune Africain qui ne chercherait pas à en découdre avec ce César. Deux ans plus tard, l’immolation par le feu d’un jeune tunisien déclenchait le printemps arabe, qui occasionnera la chute de trois présidents maghrébins.
Des mises en garde troublantes
Laurent Bado dit avoir prédit dans son œuvre Ni l’Est, ni l’Ouest, paru en 1981, la révolution burkinabè. Dans une interview que nous lui avons accordée en 2012, il rappelait sa phrase : « Les portes de l’enfer vont s’ouvrir sur le Burkina ». A en croire le Professeur, « Le wéréntété Sa sa sa ! » des armes lors des mutineries et les émeutes de la faim de 2008 n’étaient que « des lucarnes de l’enfer ».
Comme il le soulignait lors de l’émission « On est où là » de RFI, Laurent Bado se fonde sur un argumentaire capital : le fait que la moitié de la population n’avait pas quinze ans et que la pauvreté prenait une envergure inquiétante, dans un contexte où la gouvernance n’est pas des meilleures. « Si rien n’est fait fondamentalement, les jeunes ne laisseront pas une pierre sur une pierre », prévenait Pr Bado.
Bado à l’ombre, ses idées au soleil
Celui qui était au cœur d’une polémique (affaire des 30 millions offerts par le Président Compaoré) et qui avait perdu une partie de sa crédibilité, s’est décidé à s’offrir une retraite politique. A la marche de l’opposition le 29 juin dernier, son parti, le PAREN, était présent. Mais, l’on n’avait pas vu planer l’ombre de Bado.
Les tentatives de certains journalistes de lui arracher des mots ont été vaines. « Moi je suis fait pour mourir bientôt. Je me retire en douce », nous avait confié « l’homme des idées » au téléphone.
Dans sa « comédie politique », qui a grandement contribué à animer la campagne politique en 2005, Bado disait pourtant des vérités. Qu’une grande partie de l’opinion ne le croit pas, le professeur ne s’offusque point : « Ce n’est pas la majorité qui fait la vérité, mais c’est la vérité qui devrait faire la majorité ».  
Avec le fil des événements, il est  à craindre que les prophéties de Bado se réalisent. Il faudrait donc un dialogue inclusif, dénué de tout calcul égoïste, pour pouvoir éviter une sérieuse remise en cause de la paix sociale au Burkina. Chacun y gagnerait, et, en ce moment, le Professeur Bado pourrait couler ses vieux jours avec le soulagement d’avoir été entendu.

Michel KONKOBO

burkina24.com

La Russie préoccupée par les activités biologiques du Pentagone à sa frontière

Ministère russe des Affaires étrangères

Moscou est préoccupé par les activités militaires biologiques que les Etats-Unis mènent près de la frontière russe, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous sommes sérieusement préoccupés par les activités biologiques lancées par le ministère américain de la Défense à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère commentant un rapport du Département d'Etat américain sur le respect des accords en matière de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement pour 2012.
Les auteurs du rapport américain "expriment de nouveau des doutes quant au respect par la Russie de la Convention d'interdiction des armes biologiques et à toxines, sans fournir aucune preuve, comme toujours. Or, on aurait pu lever la préoccupation américaine depuis longtemps, si les Etats-Unis n'avaient pas bloqué la création d'un mécanisme de vérification dans le cadre de ladite Convention. Ce mécanisme permettrait également de clarifier de nombreuses questions concernant les Etats-Unis. Plusieurs organisations américaines participent à des activités biologiques d'envergure. Les résultats de ces activités peuvent servir à accomplir des missions interdites par l'article I de la Convention", a ajouté le ministère.
"Qui plus est, aucun document n'atteste que tous les sites américains ou contrôlés par les Etats-Unis, qui participaient à des programmes biologiques militaires, ont été démantelés ou reconvertis, ce qui est requis par l'article II de la Convention", a conclu le ministère.
Ouverte à la signature en avril 1972 à Moscou, la Convention sur l'interdiction des armes biologiques est en vigueur depuis le 26 mars 1975. Les pourparlers sur la création d'un mécanisme de contrôle dans le cadre de la Convention ont commencé en 1995, mais en 2001, les Etats-Unis ont refusé de continuer l'élaboration du protocole en bloquant ainsi un travail de six ans.

fr.ria.ru

Vidéo : un pompier ressuscite un chaton

Vidéo : un pompier ressuscite un chaton
Photo
ci-dessus
Lucky, le chaton miraculé
Cory Kalanick est en voie de devenir un héros du web. Ce pompier de Fresno, en Californie, a non seulement ramené à la vie un chaton mais a également réalisé un petit film, plein de tendresse et d’humour, de ce sauvetage.

Début juillet, ce « pompier végétalien », comme il est indiqué dans le générique de son court-métrage, était appelé pour une intervention dans une maison enfumée. C’est alors qu’il découvre un chaton « laissé pour mort » dans le bâtiment. Cory Kalanick s’empare aussitôt du petit animal, le sort de la maison, et, grâce à un mini masque à oxygène, le ramène à la vie.
De cette belle histoire, Cory a décidé de faire un court-métrage, intitulé « The Rescue » (« le sauvetage »), sous la forme dune bande-annonce de film. Le montage a été réalisé à partir des images de la caméra embarquée sur le casque du pompier.
En plus des images attendrissantes, la vidéo nous gratifie de sous-titres amusants : le court-métrage aurait remporté le « Prix de la Compassion 2013 » et Animal Lovers Magazine aurait décrit ce film comme celui d’un « triomphe de l’esprit de l’homme ».  La fausse bande-annonce nous indique même une citation du chaton « Lucky » : « Un des films les plus sauveteurs de l’année ».

'Le gouvernement a tué un garçon de seize ans. Ne devrait-il pas au moins expliquer pourquoi il l'a fait?'


« J’ai appris que mon petit-fils de seize ans, Abdulrahman, un citoyen américain, a été tué lors d’une attaque d’un drone américain, grâce aux actualités du lendemain de sa mort. Il a été tué par le missile, ainsi que son cousin adolescent et au moins 5 autres civils le 14 Octobre 2011, alors qu’ils dînaient à la terrasse d’un restaurant du Sud Yemen. J’ai visité le site plus tard, dès que j’ai été capable de supporter la douleur de voir où il était assis au cours de ses derniers moments. Des gens des environs m’ont dit que son corps avait été mis en pièces. Ils m’ont montré la tombe où ils ont enterré ses restes. Je m’y suis recueilli, demandant pourquoi mon petit-fils était mort. Presque deux ans plus tard, je n’ai toujours pas de réponse », écrit Nasser al-Awlaki , l'ancien ministre de l'Agriculture au Yémen, dans un article d'opinion dans le New York Times.
« Ce n’est qu’au mois de mai de cette année que l'administration Obama, sans doute pour être plus transparente, a publiquement reconnu ce que le monde savait déjà : qu’elle était responsable de sa mort ». (…)
« Mon petit-fils Abdulrahman a été tué par son propre gouvernement. L’administration Obama doit répondre de ses actions et prendre ses responsabilités. Vendredi, je vais solliciter un tribunal fédéral de Washington pour qu’il demande au gouvernement de le faire.
Abdulrahman était né à Denver. Il avait vécu aux Etats-Unis jusqu’à ses 7 ans, puis il était parti vivre avec moi au Yemen. C’était un adolescent typique, qui regardait The Simpsons, écoutait Snoop Dogg, avait lu Harry Potter et avait une page sur ​​Facebook avec plusieurs amis. Il avait une chevelure ondulée, des lunettes comme moi, et un sourire large et timide.
En 2010, l’administration Obama avait mis le père d’Abdulrahman, mon fils Anwar, sur les listes des « bons à tuer »  de la CIA et du Pentagone, composées de ceux que l’on soupçonnait de terrorisme. Un drone l’a tué le 30 Septembre 2011.
Le gouvernement a réitéré ses accusations de terrorisme à l’encontre d’Anwar, qui était aussi un citoyen américain, mais ne l'a jamais accusé d'aucun délit. Aucune cour n’a jamais examiné les affirmations du gouvernement et aucune preuve démontrant qu’il aurait pu faire du mal n’a jamais été présentée à un tribunal. Il ne méritait pas qu’on le prive de ses droits constitutionnels en tant que citoyen américain, et qu’on le tue ». (…)
« [Abdulrahman] est mort deux semaines après son père.
Un pays qui pense qu'il n'a pas à répondre pour le meurtre des siens n’est pas l'Amérique telle que je l’ai connue. De 1966 à 1977, j'ai réalisé un rêve d'enfant et je suis parti étudier aux États-Unis en tant qu’universitaire à Fulbright, j’y ai obtenu mon doctorat, puis je suis allé travailler en tant que chercheur et professeur assistant dans les universités du Nouveau-Mexique, du Nebraska et du Minnesota. J’ai des souvenirs merveilleux de cette époque. (…) Abdulrahman me disait qu’il voulait faire la même chose que moi et qu’il voulait retourner aux États-Unis pour étudier. Je ne peux plus supporter de repenser à ces conversations, désormais.
Après qu’Anwar avait été mis sur la «liste» du gouvernement, mais avant qu'il soit tué, l’American Civil Liberties Union et le Center for Constitutional Rights m’avaient représenté dans un procès dans lequel nous nous sommes battus contre l'argument du gouvernement selon lequel il pouvait tuer toute personne qu’il estimait être un potentiel ennemi de l’Etat. La cour a rejeté l’affaire, disant que je ne pouvais pas attaquer le gouvernement pour le compte de mon fils, et que le programme de meurtres ciblés du gouvernement était de toute façon en dehors de sa juridiction.
Après les décès d’Abdulrahman et d’Anwar, j’ai entamé un nouveau procès, pour chercher des réponses et définir les responsabilités. Le gouvernement a déclaré une fois de plus que son programme de meurtres ciblés dépassait les compétences des tribunaux. J’ai du mal à croire que cela puisse être légal dans une démocratie constitutionnel basée sur un système d’équilibre des pouvoirs.
Le gouvernement a tué un garçon de seize ans. Ne devrait-il pas au moins expliquer pourquoi il l’a fait? »

Le fait divers du jour : emmurée vivante, ses voisins la prennent pour un fantôme

FAIT DIVERS - En Chine, une femme s'est coincée entre deux murs en voulant prendre un raccourci. S'époumonant pour appeler à l'aide, elle a fait une belle frayeur aux voisins.

Fait divers
Photo : Capture d'écran Youtube/ITN
Metronews a fait le tour de la presse et vous livre le fait divers du jour, lu sur le Daily Mail, cette fois sous la forme d'une fable...

Entre deux points, le chemin le plus court
n'est pas toujours le plus rapide.
Une Chinoise bien intrépide,
eut pu dans cette idée trouver secours.

S'en allant retrouver sa maison, l'impatiente
voulut tester nouvel itinéraire.
Entre deux murs, repérant une artère,
elle s'y engagea, bille en tête, l'imprudente.

Car l'inconsciente, dans sa lancée, n'a pas noté,
qu'au fur et à mesure de ses pas,
la fine allée ne s'élargissait pas.
Si bien qu'après quelques mètres, elle fut piégée.

Bloquée du coupe-gorge, la pressée s'excita mais
elle eut beau tortiller du train,
hurler à gorge déployée,
le tortille l'avait prise comme un rat, point.

Les voisins, alertés par ses hauts cris,
près du mur, prudents, s'approchèrent...
"C'est un fantôme !", ils s'écrièrent.
L'infortunée, au clair de lune, dormit.

Le lendemain les pompiers, retroussant leurs manches,
abattirent le mur, libérant l'emmurée.
Laquelle méditera cet adage inspiré :
Qui emprunte un boyau fait confiance à ses hanches.

Les autorités américaines ont étouffé les preuves de la présence d'extra-terrestres

« Après mon vol spatial, j’ai été contacté par des descendants des témoins de l’origine de l’affaire Roswell, y compris par la personne qui a fourni les cercueils de la taille d’un enfant à l’Air Force pour contenir les corps des extra-terrestres. Le fils d’un vice-shériff qui patrouillait dans les environs du site était un autre d’entre eux. Il y avait aussi un officier militaire qui était un ami des familles, qui n’était pas impliqué dans cette opération en particulier, mais qui avait partagé un bureau sur ce site. Ils avaient tous l’air crédibles lorsqu’ils avaient raconté que les corps trouvés étaient ceux d’extra-terrestres ». Ces propos, ce sont ceux qu’Edgar Mitchell, qui était devenu en 1971 le sixième des 12 hommes à avoir marché sur la Lune dans le cadre des missions Apollo, a tenus lorsqu’il a été interviewé par James M. Clash, un journaliste de Bloomberg. Après avoir pris sa retraite de la NASA, Mitchell avait fondé l’Institute of Noetic Sciences et plus tard, il avait écrit « The Way of the Explorer », pour témoigner de son expérience dans l’espace. Aujourd’hui, il est âgé de 82 ans, mais il n’est pas gâteux, précise le journaliste.
Lorsque Clash lui demande pourquoi les autorités auraient étouffé l’affaire, il répond : « Au début je pense que cela s’est justifié parce que les dirigeants ont pensé que les gens n’étaient pas capables de faire face à une telle information. Mais nous avons bien dépassé cela maintenant. Franchement, et c’est seulement mon opinion personnelle, souvenez-vous lorsqu’Eisenhower (alors président) avait dit dans son dernier discours : « Méfiez-vous du complexe militaire industriel ». Je soupçonne que c’est ce dont nous sommes en train de parler. Mais ce n’est pas seulement une question militaire. C’est une cabale d’organisations motivées par le profit en premier lieu. Nous avons inventé l’avion au début du 20ème siècle. 20 ans plus tard, nous avions une industrie de l’aviation. Pensez à ce que cela pourrait signifier en terme de voyage dans l’espace avec le contrôle de la technologie et des machines extra-terrestres. Il y a beaucoup d’argent en jeu ».
Pourtant, Mitchell précise bien qu'il n'a jamais vu d'extra-terrestre lui-même: « Je me considère comme étant très informé, bien que je n’en aie jamais vu moi-même personnellement. Je ne passe pas mon temps à en rechercher, je suis quelqu’un de très occupé ». 

Mali : S'estimant maltraité, le Nigeria va retirer des soldats

Bamako (© 2013 AFP) - Le Nigeria va retirer une partie de ses 1.000 soldats stationnés au Mali au sein de la Mission de paix des Nations unies dans le pays (Minusma), a annoncé jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara.
Mali : S'estimant maltraité, le Nigeria va retirer des soldats
© AFP/Archives Eric Feferberg. Un soldat Nigérian en faction le 18 janvier 2013 près de Bamako, au Mali
"J'ai reçu une lettre du président (Goodluck Jonathan). Le Nigéria a besoin d'une partie de ses troupes", a déclaré M. Ouattara, qui s'exprimait à Abuja en qualité de président en exercice de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays).
"Ils (les Nigérians) ne retirent pas tout le monde, une bonne partie restera", a-t-il précisé à la presse, en marge du 43e sommet ordinaire de la Cédéao qui se tient dans la capitale nigériane.
"C'est à cause de la situation intérieure", a justifié M. Ouattara.
Depuis le 15 mai, l'armée nigériane est engagée dans une vaste offensive contre les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, où l'état d'urgence a été décrété dans trois Etats.
Le nombre exact de soldats retirés sur les 1.000 actuellement déployés au Mali n'a pas été arrêté, a affirmé à l'AFP une source militaire nigériane.
"Tous ne seront pas retirés cependant", a-t-elle dit, sans donner de détail.
La même source a expliqué ce retrait par la façon injuste dont le Nigeria est traité au sein de la nouvelle force des Nations Unies au Mali, selon les militaires nigérians.
"Le Nigeria s'estime pauvrement traité (...) depuis que l'ONU a pris en main les opérations".
"C'est un non-Nigérian qui a été nommé commandant en chef de la force, alors que nous nous investissons tellement dans la mission. Nous pensons donc que nous aurons un meilleur usage de nos soldats chez nous plutôt que de les laisser là où ils ne sont pas appréciés à leur juste mesure", a-t-elle expliqué.
Déployée en soutien à l'armée française dans son offensive contre les islamistes dans le nord malien, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) était dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir. La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), opérationnelle depuis le 1er juillet, est coordonnée par un général rwandais.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et premier producteur de pétrole du continent, possède également la plus grande armée d'Afrique de l'Ouest.
La force de l'ONU, créée en avril, doit compter à terme plus de 12.600 hommes dont 11.200 soldats et 1.440 policiers équipés d'hélicoptères de combat et de transport.
Elle est notamment chargée de s'assurer du bon déroulement des élections prévues pour le 28 juillet.
L'armée française est intervenue au Mali dès le 11 janvier pour stopper une avancée prévisible des jihadistes du nord au sud du Mali où se trouve la capitale Bamako.
Au plus fort de son intervention, la France comptait 4.500 soldats. Ils sont actuellement 3.200, l'objectif étant qu'ils ne soient plus qu'un millier fin 2013.

Guerre des chefs et de la drogue dans la Police sénégalaise

DAKAR (© 2013 Afriquinfos) – Un vaste trafic de stupéfiants pourrait bien avoir été découvert au sein de la Police sénégalaise. Il s’agirait de hauts responsables dont l’ex directeur général de la Police. L’image de la Police sénégalaise est enjeu.
Guerre des chefs et de la drogue dans la Police sénégalaise
Le rapport de Cheikh Keïta, ex patron de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants a publié un rapport en juin dernier qui a été repris par le journal Le Quotidien le 16 juillet dernier : un vaste réseau de trafic de stupéfiant existerait au sein de la Police sénégalaise.
Keïta, devenue le directeur général de la Police, vise en particulier dans son rapport l’homme qui était connu comme étant le bourreau des trafiquants de drogue, Abdoulaye Niang l’ex directeur général.
Or le président Macky Sall au courant de l’affaire depuis juin, a étouffé l’affaire le temps de la visite d’Obama pour éviter toutes sortes d’incidences. Mais le chef de l’Etat veut éclaircir l’affaire et sanctionner de façon exemplaire les protagonistes si cela se révèle être vrai.
De plus, le gouvernement préfère ne pas rendre de conclusions hâtives du fait d’une potentielle guerre des chefs au sein de la Police et d’un « duel fratricide » entre les deux hauts responsables.
En effet, Abdoulaye Niang avait demandé le départ du commissaire Cheikh Niang. Pour le ministre de l’Intérieur Pathé Seck il s’agirait donc de simples querelles personnelles entre chefs.
Cependant, ces simples querelles pourraient bien nuire davantage à l’image de la Police. Des journaux ont déjà repris l’affaire en employant les termes « cafards de la Police », « vulgaire mafieux » et « pathétique ».
Alors réelle guerre des chefs ? Quoi qu’il en soit la Police n’en sortira pas indemne.

Plus de rançon pour les terroristes

LOUGH ERNE (© 2013 Afriquinfos) – Les dirigeants du G8 sont unanimes : plus question de payer la moindre rançon aux groupes terroristes en échange de prisonniers. Sage décision ou condamnation des otages ?
Plus de rançon pour les terroristes
Les membres du G8

C’est une décision encore controversée, mais que tous les pays du G8 ont accepté : en refusant en bloc de payer des rançons aux groupes terroristes contre des otages, le but est en réalité double : endiguer le financement des groupes extrémistes, et court-circuiter le système du chantage très utilisé à travers le monde, et notamment en Afrique.
L’idée est simple : si plus personne ne paie de rançon, les terroristes n’auront plus aucun intérêt à prendre des otages. Cette logique ne séduit pourtant pas les familles des personnes actuellement détenues dans divers pays, qui y voient la condamnation à mort de leurs proches. L’assassinat de Philippe Verdon, capturé en mars au Mali, a effectivement de quoi inquiéter.
Le G8 a également appelé tous les pays ainsi que les organisations non gouvernementales et les entreprises à résister au chantage, pour une réponse « robuste, intelligente et basée sur une approche globale ». Médecins Sans Frontières a assuré n’avoir jamais versé de l’argent aux groupes terroristes pour récupérer des otages, mais de nombreuses entreprises, notamment au Nigéria, ont payé des rançons quand certains de leurs membres étaient capturés.

Liban: deux enfants réfugiés syriens meurent dans un incendie

BEYROUTH - Deux enfants syriens ont péri dans la nuit de jeudi à vendredi par asphyxie après qu'un incendie se fut déclaré dans la maison où leur famille était réfugiée, dans le sud du Liban, a rapporté l'agence nationale.

Ahmad, trois ans, et sa soeur Mona, quatre ans, dont les parents sont des réfugiés à Kafar Roumane, dans le sud du Liban, avaient allumé une bougie en raison d'une coupure d'électricité, un phénomène quotidien au Liban.

Le lit dans lequel ils dormaient a pris feu et ils sont morts par asphyxie alors que leur frère Mahmoud a été transporté à l'hôpital pour brûlures, indique l'agence nationale libanaise (ANI).

Leurs parents, absents de la maison, ont appris la nouvelle par les voisins en rentrant chez eux. Ils se sont rendus à l'hôpital où ils ont eu une crise de nerfs, précise-t-elle.

Cette famille était réfugiée dans une maison appartenant à un Libanais, comme c'est le cas de nombreux Syriens ayant fui la guerre dans leur pays. Les camps de réfugiés pour Syriens n'existent pas au Liban comme en Jordanie ou en Turquie, et de nombreux réfugiés vivent dans des conditions difficiles en raison du manque de ressources.

Par ailleurs, une Libanaise enceinte a été blessée à l'aube à Kawasha, dans le Akkar, une région du nord du Liban, par la chute de deux obus tirés à partir de la Syrie, a affirmé l'ANI.

Plus de 600.000 réfugiés syriens sont enregistrés auprès de l'ONU au Liban depuis le début de la révolte contre le régime en Syrie en 2011.


(©AFP /

Attentat suicide dans une mosquée sunnite en Irak: 20 morts

BAGDAD - Au moins 20 personnes ont été tuées et une quarantaine blessées dans un attentat suicide perpétré vendredi à l'heure de la prière dans une mosquée sunnite près de Bakouba, au nord-est de Bagdad, a-t-on appris de sources sécuritaire et médicale.

L'attentat s'est produit dans la mosquée Abou Bakar Sadir, dans la petite ville de Wajihiyah, dans la province de Diyala.

Le kamikaze a fait exploser sa ceinture d'explosifs au moment où l'imam s'adressait aux fidèles avant le rituel des prières, selon un colonel de police.

Le bilan des morts a été confirmé par un médecin à l'hôpital de Bakouba.

Bakouba et ses environs ont été la cible de multiples attentats ces derniers jours, dont l'un a fait trois morts mercredi parmi des enfants qui se baignaient dans une rivière.

Dans la ville proche de Mouqdadiya, quatre personnes avaient péri et 15 avaient été blessées mardi soir lorsqu'une bombe avait explosé devant une mosquée sunnite à l'issue de la cérémonie des prières.

Ces nouvelles violences portent à plus de 450 le nombre de tués depuis début juillet en Irak, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de rapports des forces de sécurité, confirmés par des sources médicales.

L'Irak connaît depuis le début de l'année un regain de violences qui fait craindre un retour aux sombres années du conflit confessionnel de 2006-2007.


(©AFP /

La Turquie met en garde contre tout fait accompli à sa frontière avec la Syrie

ANKARA - Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a mis en garde vendredi un groupe kurde qui s'est emparé d'une localité syrienne située à la frontière turque contre toute velléité autonomiste et les graves risques que peuvent engendrer leurs actions.

Les risques que peuvent faire naître les faits accomplis sont très graves, a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec Evangélos Vénizélos, ministre des Affaires étrangères et vice-président du gouvernement grec, en visite de travail à Ankara.

Le ministre turc a estimé que toute volonté autonomiste des combattants kurdes du Parti de l'union démocratique (PYD), considéré comme la branche syrienne des rebelles kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui contrôlent désormais Ras Al-Aïn, juste en face de la Turquie, aura pour effet d'envenimer les combats, et d'aggraver la situation intenable en Syrie.

M. Davutoglu a aussi adressé une mise en garde aux différentes factions de l'opposition syrienne (Kurdes, jihadistes, rebelles), exigeant que les combats ne touchent pas le territoire turc. Un Turc de 17 ans a été tué mercredi par une balle perdue dans la localité de Ceylanpinar, poussant l'armée turque à riposter. Jeudi un autre Turc, âgé de 19 ans, a été touché au dos de la même façon dans cette localité située en face de Ras Al-Aïn.

La Turquie continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de sa frontière longue de 800 km avec la Syrie, a-t-il ajouté.

Il a assuré que l'armée riposterait immédiatement à toute violation de sa frontière.

Des F-16 de l'aviation turque ont survolé la zone vendredi, sans franchir la frontière, pour une mission de reconnaissance qui a duré plus de deux heures, a indiqué l'agence Dogan.

La Turquie a rompu avec le régime syrien du président Bachar al-Assad et accueille sur son sol quelque 500.000 réfugiés qui ont fui les combats depuis mars 2011.

Le gouvernement turc a entamé récemment des discussions avec le leader emprisonné du PKK Abdullah Ocalan en vue de mettre fin à l'insurrection autonomiste du PKK qui a fait des milliers de morts depuis 1984.


(©AFP /

Un Boeing 787 de Japan Airlines parti de Boston a fait demi-tour


Un Boeing 787 de Japan Airlines (JAL) parti jeudi de Boston pour Tokyo a fait demi-tour “pour raison de maintenance de l’appareil”, a indiqué la compagnie japonaise sur son site internet.
Japan Airlines est une des plus importantes utilisatrices de Boeing 787 dont tous les exemplaires livrés dans le monde avaient été cloués au sol entre janvier et avril pour de graves problèmes de batteries lithium-ion victimes de surchauffes.
L’avion était parti de Boston à 12H57 locales (16H57 GMT) mais il est revenu à son point de départ où il aurait atterri vers 17H50 (21H50 GMT), selon une estimation inscrite sur le site internet de JAL.
“L’appareil à destination de Tokyo-Narita a décidé de retourner à Boston en raison d’un message concernant une pompe à carburant du moteur droit”, a expliqué plus tard un porte-parole de JAL à Tokyo.
“Il n’y avait pas de caratère d’urgence absolue ni de problème de sécurité, mais par mesure de précaution l’avion a fait demi-tour pour un contrôle”, a-t-il ajouté.
“Cela n’a absolument rien à voir avec les batteries”, a-t-il précisé.
L’avion a, selon lui, atterri en toute sécurité.
Les incidents se multiplient sur les Boeing 787 qui font l’objet d’une attention médiatique toute particulière depuis qu’ils ont repris du service fin avril.
La semaine dernière, un exemplaire exploité par Ethiopian Airlines avait pris feu à l’aéroport d’Heathrow (Grande Bretagne). Il était vide.
Depuis qu’elles ont commencé à faire revoler leurs appareils après près de 4 mois d’interruption, les compagnies nippones Japan Airlines et ANA (la plus grosse utilisatrice de 787) ont connu une bonne dizaine d’avaries qui ont parfois contraint à annuler des vols, sur un total de plus de 1.000 liaisons assurées.
Deux cas graves de surchauffe avaient auparavant été déplorés en janvier, qui avaient non seulement rivé au tarmac tous les 787 mais aussi forcé à suspendre les livraisons de cet appareil de dernière génération et à opérer d’importantes modifications techniques pour éliminer les risques d’incendie.
La cause première de ces problèmes demeure inconnue, mais assure que les solutions déployées, et approuvées par les autorités compétentes, garantissent la sûreté de l’appareil.
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Jordanie: le camp de réfugiés syriens Zaatari devient une ville


. © Francisco Leong Vu d’en haut, ce sont des rangées de tentes et de préfabriqués à perte de vue dans le désert jordanien. Zaatari, où vivent plus de 100.000 réfugiés syriens, est un camp qui ressemble de plus en plus à une véritable ville.
Ouvert il y a un an pour accueillir des Syriens ayant fui la guerre, le camp compte aujourd’hui quelque 115.000 occupants, vivant dans des conditions très difficiles.
Au fil des mois, le camp temporaire, devenu la cinquième plus importante ville de Jordanie par sa population, s’est structuré.
Les tentes cèdent la place à des sortes de préfabriqués en plastique et aluminium, actuellement au nombre de 16.500.
Lors d’une visite au camp jeudi du secrétaire d’Etat américain John Kerry, son administrateur, Kilian Kleinschmidt, du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), a noté que vu le peu de chances de voir le conflit prendre fin rapidement, les habitants —qui entendent régulièrement la nuit le son des canons de l’autre côté de la frontière- se résignent de plus en plus à un séjour prolongé.
Nombre d’entre eux viennent de la province frontalière de Deraa, berceau de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en 2011 qui s’est transformée en guerre civile.
Les seuils des “maisons” ont été cimentés pour se protéger de la boue, certaines familles ont même mis de petites fontaines devant leur domicile, histoire de se sentir chez eux, explique M. Kleinschmidt.
Les réfugiés, jamais à court d’idées, se sont même connectés au réseau d‘électricité du camp, laissant une facture mensuelle de près de 500.000 dollars.
Le gros de l‘électricité volée alimente quelque 3.000 magasins et 580 restaurants et étals de nourriture qui ont poussé comme des champignons sur quelques rues bitumées.
“Les gens de Deraa sont des commerçants. Ils ont ça dans le sang”, indique M. Kleinschmidt.
Les réfugiés peuvent ainsi siroter un thé, acheter des chaussures, ou marchander un climatiseur pour équiper leurs maisons, dont nombre sont munies d’antennes satellitaires. Dix taxis aux prix élevés sillonnent par ailleurs la ville.
Certains sont parvenus à emmener de l’argent avec eux lors de leur fuite. D’autres fonds proviennent de leur famille travaillant dans le Golfe ou en Occident.
Le camp comprend trois hôpitaux, deux écoles, un important centre de distribution de nourriture et d’autres seulement pour le pain. Il est aussi doté de cinq terrains de football et d’aires de jeux avec des toboggans et balançoires.
“C’est important d’occuper 60.000 enfants”, souligne M. Kleinschmidt, déplorant cependant que sur les 30.000 en âge d‘être scolarisés, seuls 5.000 suivent des cours.
Entre 12 à 15 bébés naissent en moyenne chaque jour dans le camp, 70% de sa population étant des femmes ou des enfants.
“Je ne gère pas un camp, je gère une ville temporaire”, confie M. Kleinschmidt. Selon le HCR, le fonctionnement du camp coûte 1 million de dollars par jour.
Les violences des premiers mois, avec des travailleurs humanitaires agressés régulièrement à coups de pierres par des réfugiés furieux de leurs conditions de vie, ont laissé la place à un nouvel état d’esprit, même si les tensions persistent, indique M. Kleinschmidt.
“Je vois que cela commence à se tasser. C’est parce que nous avons commencé un nouveau dialogue (...) nous aidons les gens à les sortir de ce sentiment de désespoir total”, dit-il.
Selon le gouvernement, les réfugiés syriens sont actuellement 550.000 et leur nombre pourrait augmenter encore dramatiquement, menaçant les faibles ressources en eau et le tissu social du pays.
“Nous disons toujours que nous avons hâte de fêter la fermeture du camp et le retour des gens dans leur pays”, souligne le ministre des Affaires étrangères, Nasser Jawdeh.
A la question de savoir combien de temps le camp demeurerait encore ouvert, M. Kleinschmidt refuse de se prononcer: “trois jours, 30 ans, qui sait ?”.
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Mali: violences et tension à Kidal à 9 jours de la présidentielle


. © Francisco Leong Des violences entre Touareg et d’autres communautés noires ont fait au moins un mort à Kidal, berceau des Touareg dans le nord-est du Mali, et la tension restait vive vendredi, à neuf jours du premier tour de la présidentielle du 28 juillet.
Les violences ont débuté jeudi soir dans le centre de Kidal à la suite d’une rumeur qui s’est rapidement répandue sur l’arrivée de renforts de l’armée malienne dont la présence depuis le 5 juillet de quelque 150 éléments a déjà provoqué des tensions entre leurs opposants touareg et les autres communautés.
“Il y a eu des coups de feu entre un groupe de Touareg accusés d‘être du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion) ou proches du MNLA, et des populations noires”, a déclaré une source militaire africaine de la force de l’ONU au Mali, la Minusma, selon laquelle “il y a eu au moins un mort”. Ces violences ont été confirmées par l’entourage du gouverneur de la ville.
Peu après, plusieurs personnes, “par peur” de ces violences, “se sont réfugiées au camp militaire de Kidal”, a ajouté cette source africaine à la Minusma.
Jeudi soir, a affirmé cette source, “une rumeur selon laquelle un renfort de l’armée malienne” était arrivé à Kidal avait “vite fait le tour de la ville, certains affirmant avoir entendu des civils scander +Vive l’armée, Vive le Mali+, d’autres répliquant +Vive l’Azawad+ (nom donné au nord malien par les Touareg). Il y a eu des tirs et un civil a été tué”.
Un proche du colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal revenu lundi dans cette ville pour préparer à la hâte la présidentielle, a confirmé “la mort d’un civil après des violences”. “Des boutiques de personnes originaires de Gao (grande métropole du Nord à 300 km au sud de Kidal ont été saccagées” et “des dizaines de civils ont trouvé refuge au camp militaire”. “Actuellement (vendredi matin) un calme précaire règne ici, toutes les boutiques des commerçants sont fermées”, a-t-il ajouté.
Cette tension est même montée d’un cran dans le centre-ville où “un groupe de Touareg armés a mis le feu à une partie du marché de la ville”, tandis qu’un autre groupe de Touareg, non armés, a “saccagé les domiciles privés, les boutiques”, selon la source à la Minusma qui a ajouté: “Les rues sont vides et il y a au moins une quarantaine de blessés civils”.
Interrogé par l’AFP à Bamako, le colonel Diarran (bien Diarran) Koné, du ministère de la Défense, a parlé, à propos des violences de la nuit de jeudi à vendredi, “de quatre morts et de beaucoup de blessés”. Ces chiffres n’ont pas été confirmés par d’autres sources.
“Violation” de l’accord de paix
“Des éléments du MNLA sous la conduite de Moussa Yattara, déserteur de l’armée malienne, ont ciblé les maisons et les populations favorables” à l’unité du Mali, a-t-il accusé, et “il y a eu des morts et beaucoup de blessés parmi les populations concernées qui fuient pour se réfugier auprès du détachement militaire malien”.
Il a appelé “la communauté internationale” à reconnaître “la violation” par le MNLA de l’accord de paix qu’il a signé le 18 juin à Ouagadougou avec le gouvernement malien de transition.
La ville de Kidal était occupée depuis février par les rebelles touareg du MNLA, jusqu‘à leur cantonnement, qui s’est fait en parallèle à l’arrivée le 5 juillet de quelque 150 soldats maliens, conformément à l’accord de Ouagadougou.
Déjà mauvaises avant le début du conflit au Mali, dont tout le Nord a été occupé en 2012 par des jihadistes un temps alliés du MNLA, les relations entre communautés noires majoritaires au Mali et les “peaux rouges” (claires), membres notamment des communautés arabes et touareg, se sont, depuis, considérablement dégradées. Arabes et Touareg sont assimilés aux groupes jihadistes et à la rébellion, considérés comme les responsables des malheurs du pays.
Le premier tour de la présidentielle, censé amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, doit se tenir à Kidal le 28 juillet comme dans le reste du Mali.
Mais ces violences et l’impréparation du scrutin dans la ville font craindre qu’il ne puisse avoir lieu comme prévu.
C’est la raison principale avancée jeudi par un des 28 candidats au scrutin, Tiébilé Dramé, artisan de l’accord de Ouagadougou au nom de Bamako, pour annoncer son retrait de la course.
M. Dramé a vivement critiqué la France qui intervient militairement au Mali depuis janvier contre les groupes jihadistes mais qui a exercé une forte pression sur Bamako pour que le scrutin ait lieu en juillet en sachant qu’il serait imparfait.
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