16 juillet, 2013

L'Université d'Alep retire à Erdogan son doctorat honoris causa

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Le conseil scientifique de l'Université d'Alep (Syrie) a retiré son doctorat honoris causa au premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan.

Le titre de docteur honoris causa des relations internationales a été décerné au chef de file du Parti pour la justice et le développement, au pouvoir à Ankara, en 2009 alors que la coopération entre la Syrie et la Turquie était au beau fixe.
Selon le recteur de l'Université, Khodr al-Orfali, le doctorat d'Erdogan lui était retiré suite aux demandes pressantes des milieux académiques et estudiantins à cause des complots qu'Erdogan a tramés contre le peuple syrien et en raison des répressions contre les manifestants en Turquie.

14 Juillet : une question de Laurent Delahousse à François Hollande, qui fait polémique !


 
 14 Juillet : une question de Laurent Delahousse à François Hollande  qui fait polémique !


Lors de l'entretien télévisé de François Hollande dimanche 14 juillet, à l'Elysée, le journaliste de France 2 a posé la question suivante (une des dernières) au Président François Hollande :
"En France, il y a environ 5 à 6 millions de musulmans, un tiers de croyants, si un jour un parti islamiste, fondamentaliste se créait en France quelle serait votre réaction?"
La réponse a été : «  Je pense que ça ne correspond pas au principe de laïcité »
Jusque là, la plupart des téléspectateurs n'ont rien vue de critiquable, tant dans la question, que dans la réponse, mais une sénatrice socialiste et un député également socialiste ont "vu un gros problème sur le bien fondé même de la question et le « sens condamnable » qu'elle aurait" !
La sénatrice Bariza Kihari, vice présidente du sénat s'est fendu cet-après midi d'un communiqué public dans lequel elle a estimé que « la tournure de la question légitime l'idéologie rance de l'extrême droite qui s'emploie à attiser la peur, susciter la méfiance, diviser les Français »... Elle condamne aussi « un amalgame de fait entre nos concitoyens de confession musulmane et l'idéologie intégriste que la majorité d'entre eux rejette tant en France que dans le monde »... « en invitant la fachosphère dans ses propos lapidaires ».

Sa critique est même très dure contre le journaliste. « Laurent Delahousse a contrevenu à la mission d'information du service public, tout en démontrant son ignorance des règles déontologiques qui s'imposent à tout journaliste », a-t-elle déclaré.

Pouria Amirshahi. Député PS des Français de l'étranger avait Twitté dimanche « il travaille pour qui Delahousse ? Le FN ou Al Quaïda ? » Il a été contacté par Europe 1 a qui il a dit que cette question était pitoyable pour un 14 juillet, estimant « qu' elle ne fait que nourrir les peurs et les fantasmes (…) que c’est une question digne de la propagande des groupuscules d’extrême-droite. Qu'au mieux, elle était dérisoire, au pire elle était un élément de plus dans la peur ambiante relayée par les théoriciens de l’invasion ».
La Direction du journaliste de France 2, par la voix de Thierry Thuillier, directeur de l’information du groupe France Télévisions, a pour sa part, estimé que « la question était pertinente et qu'elle n'est donc pas un sujet à polémique, le Président-lui-même n'ayant pas été surpris ou étonné !

Il faut bien reconnaître que si cette question pouvait surprendre, parce qu'elle était posée dans le cadre d'un entretien du Président, le 14 juillet, le journaliste était tout-à-fait libre de la poser ! Il ne peux pas y avoir de bonnes et de mauvaises questions ! Les journalsites sont libres de poser les questions qu'ils veulent en France! Comme il est naturel, c'est sur les réponses que chacun peut ensuite réagir comme il l'entend. On peut aussi ne pas apprécier les questions ou souhaiter d'autres questions, mais le journaliste est libre dans son choix, ou du moins on ose l'espérer.

Dans le cas présent, on peut être surpris que cette question soit posée parce que le problème qu'elle soulève n'existe pas en France, alors c'est un peu de la fiction ! Le Président d 'ailleurs a répondu très simplement en rappelant la règle dans notre pays ! Il a dit : « aucune religion n'est contradictoire avec la démocratie. La démocratie, c’est le bien commun, qui n’empêche en aucune façon le fait religieux. En France, cette conciliation, nous l’avons fondé autour du principe de laïcité. C’est pourquoi un parti ne peut pas se réclamer –on a connu les chrétiens-démocrates-, en France, de la religion. (le député a reconnu que sa réponse était « à la hauteur de l'enjeu »)

A l'évidence, l'interprétation faite par la sénatrice et le député PS, va trop loin. Il n'y pas à l'heure actuelle de revendication fortement affirmée « d'un parti Islamiste », ni une campagne virulente des éventuels opposants, fussent-ils fashos ! Pourquoi donc réagir, comme si c'était le cas ?

On ne comprend pas non plus, pourquoi le député PS considère que cette question fait le jeu de l’extrême-droite et accrédite les thèses de l’invasion » ? Cette question – a elle seule – n'affirme pas qu'un parti islamiste pourrait entrer dans le jeu politique français comme le font les partis d'extrême droite ! Ce député a lui-même une partie de la réponse quand il dit « au mieux, elle était dérisoire, au pire elle était un élément de plus dans la peur ambiante relayée par les théoriciens de l’invasion ». Oui, Monsieur le député, c'est une question « dérisoire » et qui n'apporte rien de plus au moulin de ceux qui prônent l'invasion ! Sinon, répétons le, qu'elle ne présente aucun intérêt dans l'entretien télévisé du Chef de l'Etat ! Oui, M. le Député, elle a été posée au détriment d'autres qui n'ont pas été posées et qui auraient mérité de l'être à la place de celle-là ! D'ailleurs la plupart des observateurs, ont fait leur analyse sur les autres questions développées par le Président et ont oublié celle-là, ce qui montre le peu d'intérêt qu'elle suscitait !

Il est vrai que les réactions sont nombreuses dans certains médias de la part d'internautes qui approuvent que cette question soit posée, parce qu'ils adhèrent plus ou moins aux thèses ou peur véhiculées par les extrémistes de droite ! Malgré cela, la question pouvait être posée car nous sommes en démocratie. Ce qu'il faut maintenant c'est montrer que l'idée véhiculée par la question n'a pas de fondements dans notre pays et qu'elle tend effectivement à susciter la peur !

La question ne nous plaît pas, mais vous aviez parfaitement le droit de la poser, M. Delahousse !
Sources : Midi Libre, lexpress.fr
(Photo : capture d'image sur le site lexpress.fr) 

come4news.com

Des hamburgers à 240.000 euros bientôt servis à Londres

Des hamburgers à 240.000 euros bientôt servis à Londres
quite peculiar via Flickr
Un burger pas banal sera servi à Londres le mois prochain. Avis aux végétariens, il contiendra le premier steak sans viande. Le projet scientifique, mis en oeuvre par un mystérieux partenaire financier, a coûté pas moins de 210.000 livres britanniques, soit plus de 241.000 euros. Pas donné.
«Viande in vitro»
Pourtant, ce hamburger sera servi sur invitation uniquement lors d’un dîner londonien. L’occasion de papoter sciences et de présenter le travail de l’équipe de Mark Post. Ce professeur de l’Université de Maastricht a créé le premier steak issu, non pas d’une vache, mais de manipulations en laboratoire.
Cette pièce de «viande» est créée grâce à quelques 20.000 bandes de tissus musculaires, conçus à partir de cellules souches de bœuf. Une première version a été expérimentée cette année. Son goût s’est révélé «parfaitement raisonnable», selon le professeur Post. Mais cet essai avait été conçu exclusivement à partir de protéines, alors que la version améliorée du burger contient, elle, du gras ajouté. Une particularité qui devrait le rendre plus savoureux. Selon les chercheurs, ces burgers pourraient même devenir suffisamment bon marché pour être commercialisés à grande échelle dans les années à venir.
Un procédé qui suscite le doute
Les végétariens devraient pouvoir profiter du plat, puisque aucun animal n'ira à l'abattoir pour produire ce type de hamburger. Les expérimentations de Mark Post n’ont pourtant pas convaincu tout le monde. Tom Parker Bowles, star de télévision et auteur de plusieurs livres de cuisine à succès, a notamment déclaré : «Vous pouvez dire que je suis vieux jeu, mais je suis un fervent défenseur des hamburgers au bœuf, qui sont à mon avis la meilleure qualité de burger possible. Avec des vaches qui ont brouté dans les prés. Je suis pour les nouvelles technologies, et pour des solutions pragmatiques et raisonnables en ce qui concerne la crise alimentaire mondiale qui arrive. Mais si ceci représente le tout nouveau système de production alimentaire, ne comptez pas sur moi».

Les paris sur l’accouchement de Kate Middleton ont battu les records

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Les paris, liés à la manière dont l’accouchement de la duchesse Kate Middleton aura lieu et son sexe de son, ont battu des records au Royaume-Uni.

Selon les bookmakers, au 16 juillet, ils ont réussi à récolter plus d'un million de livres sterling sur les paris. Cet événement suscite un intérêt sans précédent, ayant battu les paris sur le nouveau pape ou n’importe quel événement sportif.
Avant la naissance du premier enfant du prince William et son épouse Kate, les bookmakers acceptent les paris sur la date de naissance, le nom du bébé, son sexe et son poids.
La plupart des parieurs estiment que c’est une fille et elle s’appellera Alexandra.

Edinson Cavani au PSG pour 64 millions d'euros : pourquoi l'attaquant coûte si cher

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Edinson Cavani lors de sa présentation au PSG ce mardi.

FOOTBALL - Le marché des transferts peut parfois sembler curieux dans le monde du football. Pourquoi Edinson Cavani -présenté ce mardi au Parc des Princes-, tout juste recruté par le PSG pour 64 millions d'euros, vaut trois fois plus qu'un Ibrahimovic, enrôlé pour 20 millions d'euros l'année dernière, ou treize fois plus qu'un David Villa -champion du monde et d'Europe en titre avec l'Espagne-, qui vient de signer à l'Atletico Madrid pour 5 millions d'euros?
Pour comprendre les grands écarts de ces sommes dépensées par les clubs en transferts, il y a en fait plusieurs critères qu'il faut prendre en compte. A commencer par le principal: la clause libératoire, qui permet de "casser" le contrat d'un joueur. En Espagne et en Italie, pour les éléments les plus convoités, celle-ci est automatiquement fixée par le club. Si un club concurrent paye sur le montant de cette clause, celui possédant le joueur est obligé de le laisser partir. Ce joueur donnant bien entendu son accord final.
LIRE AUSSI : Cavani, le plus gros transfert de l'histoire de la Ligue 1
La "libération" d'un joueur, ça se paye
Dans le cas de Cavani, l'un des attaquants les plus efficaces d'Europe actuellement (78 buts avec Naples sur les trois dernières saisons), qui est maintenant entré dans les meilleures années de sa carrière, cette clause était logiquement très élevée: 63 millions d'euros. Le PSG a en fait simplement payé le prix de cette clause pour acquérir l'Uruguayen (plus un million d'euros au club de Palerme, par lequel est passé Cavani avant Naples). Pour avoir un élément de comparaison, depuis son dernier renouvellement de contrat, la clause libératoire de Lionel Messi au Barça -rappelle 20 Minutes- est fixée à 250 millions d’euros, quand celle de Cristiano Ronaldo atteint elle... le milliard d'euros!
Face à de tels écarts, il apparaît surtout que ces clauses libératoires restent des données parfaitement subjectives. En effet, pourquoi un Messi, pour la 4e fois Ballon d'Or en janvier, posséderait une valeur marchande trois fois moins élevée que Ronaldo? Ces sommes sont aussi fixées selon l'humeur des présidents de clubs au moment de la signature du contrat, se révélant bien souvent comme un avertissement sans frais à qui lorgnerait sur son joueur favori.
cavani psg
Malgré tout, avec le contexte de la crise économique actuelle, qui touche de plein fouet le football italien, ces 64 millions d'euros versés par le PSG sont accueillis à bras ouverts du côté de Naples.
Mais Cavani vaut-il réellement ce prix? Pour l’agent de joueurs Bruno Satin, interrogé par Le Parisien, "c’est un débat sans fin qui peut vite tourner à la discussion de comptoir. Il faut juste savoir que la clause libératoire à plus de 63 millions d'euros avait été fixée par Naples après une revalorisation salariale du joueur. Si elle avait été de 50 millions, le PSG aurait payé 50 et Cavani ne serait pas moins bon."
Le cap des 30 ans, frein aux folies financières
Mais pourquoi dans ce cas-là, Zlatan Ibrahimovic, star internationale annoncée comme le messie l'année dernière, n'a-t-il lui été recruté "que" pour une somme de 20 millions d'euros lors du mercato estival 2012? Tout simplement car passé 30 ans, la cote d'un joueur chute progressivement, et parfois de façon vertigineuse. Au moment de signer la saison dernière, Zlatan allait sur ses 31 ans. Trois ans plus tôt, en 2009, le Suédois était transféré de l'Inter Milan au Barça pour 50 millions d'euros (plus un joueur dans le deal, Samuel Eto'o, dont la valeur marchande était estimée à 30 millions d'euros à l'époque). Sa clause libératoire était alors fixée à 250 millions d'euros... Les choses évoluent à grande vitesse dans le football, si bien que Zlatan, qui se fait aujourd'hui voler la vedette par Cavani, est plus que jamais annoncé sur le départ.
Autre exemple significatif de la décote d'un joueur: David Villa. L'attaquant espagnol, meilleur buteur de la dernière Coupe du monde, et qui évoluait encore au Barça la saison dernière, vient donc d'être transféré pour la "modique" somme de 5 millions d'euros à l'Atletico Madrid. Le joueur approchant les 32 ans et son rendement n'étant plus le même qu'avant, le FC Barcelone a adopté la stratégie de s'en séparer avant la fin de son contrat, en le "bradant". Le but de la manœuvre? Récupérer un peu d'argent pour ne pas laisser filer le joueur gratuitement quand son contrat arrivera à terme.

huffingtonpost.fr

Hong Kong: déjeuner inédit entre envoyé de Pékin et élus libéraux


Une rencontre inédite entre le représentant de la Chine à Hong Kong et des parlementaires pro-démocratie de l’ancienne colonie britannique, revenue dans le giron de Pékin en 1997, a tourné court mardi.
Plusieurs élus ont apostrophé le représentant de Pékin à Hong Kong Zhang Xiaoming sur les thèmes des droits de l’Homme, de la démocratie et des dissidents chinois, avant de quitter le déjeuner auquel un parlementaire pro-Pékin avait convié Zhang Xiaoming.
Les officiels chinois ont souvent refusé de rencontrer les parlementaires libéraux de Hong Kong qui dénoncent la répression sanglante de Tiananmen en 1989.
Le 1er juillet dernier, jour-anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, des dizaines de milliers de personnes ont défilé pour réclamer l’instauration du suffrage universel direct, comme la Chine s’y était engagée à l’horizon des prochaines élections générales en 2017.
Ils ont également conspué le chef de l’exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, élu par un collège de grands électeurs majoritairement acquis à Pékin et considéré comme une marionnette de la Chine populaire.
Le député d’opposition Chan Wai-yip est l’un de ceux qui ont décidé de boycotter le déjeuner en dénonçant les reculs démocratiques à Hong Kong depuis 1997.
“La main lourde de Pékin sur Hong Kong et la suppression de la démocratie sont inacceptables. Il est temps que cela change”, a-t-il déclaré à la presse après la brève confrontation avec l’officiel chinois.
Pékin s’est engagé à organiser des élections démocratiques en 2017 mais de nombreux militants pro-démocratie craignent des délais et l’influence de la Chine sur le scrutin.
Un autre parlementaire, Leung Kwok-hung, a exigé de Zhang Xiaoming la libération du dissident Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix. “Je demande la libération de Liu Xiaobo et la fin du Parti communiste chinois en tant que parti unique”, a-t-il déclaré.
Le premier parlementaire hongkongais à avoir révélé son homosexualité, Chan Chi-chuen, a pour sa part présenté un livre écrit par un dissident.
Zhang Xiaoming s’est néanmoins dit persuadé qu’il y aurait d’autres rencontres.
“Ce déjeuner n’est qu’un début. Je pense que le dialogue se poursuivra”, a-t-il assuré aux médias.
Selon une enquête annuelle publiée début juillet par l’Université de Hong Kong, seuls 33% des Hongkongais se disent fiers d‘être Chinois, le taux le plus faible depuis 1998.
Hong Kong bénéficie d’un statut de semi-autonomie, en conservant par exemple sa monnaie et son système judiciaire, selon le modèle prôné par les Chinois: “Un pays, deux systèmes”. Les habitants y jouissent d’une liberté d’expression inconnue en Chine populaire.
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Al-Qaïda veut créer un Etat islamique dans le nord de la Syrie

Исламский Джихад Палестина терроризм Аль-Каида

L'organisation terroriste Al-Qaïda a l'intention d'annoncer la création d'un Etat islamique sur les territoires contrôlés par ses combattants dans le nord de la Syrie, communique l'Armée syrienne libre.

Les activistes d'Al-Qaïda projettent d'évincer de ces territoires l'Armée syrienne libre et d'établir leur contrôle des postes de passage sur la frontière entre la Syrie et la Turquie afin de contrôler les armes et les munitions en provenance de Turquie, ainsi que la contrebande du pétrole syrien.
Les opérations d'Al-Qaïda sont attendues aussitôt après la fin du Ramadan, les 8 et 9 août.

french.ruvr.ru

Réfugiés syriens: la pire crise depuis le génocide rwandais


. © JM Lopez Cinq mille personnes meurent chaque mois dans le conflit syrien, qui a provoqué la pire crise en matière de réfugiés depuis le génocide rwandais il y a près de 20 ans, ont indiqué mardi des responsables de l’ONU.
Ces responsables ont appelé le Conseil de sécurité, divisé sur le conflit, à prendre des mesures plus fortes sur cette guerre, qui a fait depuis 26 mois près de 100.000 morts.
“Le nombre extrêmement élevé de morts aujourd’hui – environ 5.000 par mois – montre la totale détérioration de ce conflit”, a affirmé le secrétaire général adjoint de l’ONU Ivan Simonovic devant le Conseil de sécurité.
Environ 6.000 personnes fuient chaque jour le pays, et l’ONU a recensé environ 1,8 million de réfugiés syriens dans les pays voisins, a indiqué le Haut commissaire aux réfugiés de l’ONU, Antonio Guterres.
“Nous n’avons pas vu un afflux de réfugiés grimper à un niveau aussi effrayant depuis le génocide rwandais il y a presque 20 ans” —en 1994—, a déclaré M. Guterres.
“Cette crise dure depuis bien plus longtemps qu’on le craignait, avec des conséquences humanitaires insoutenables”, a-t-il souligné.
La responsable des affaires humanitaires à l’ONU, Valerie Amos, a suggéré à la communauté internationale de mener des opérations transfrontalières pour acheminer l’aide à l’intérieur de la Syrie.
L’ambassadeur de la Syrie à l’ONU Bachar Jaafari a contesté le chiffre des morts, “sourcé de manière non professionnelle” selon lui.
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L'UE va clairement exclure les territoires occupés de la coopération avec Israël

JERUSALEM - Israël déplorait mardi une nouvelle réglementation de l'Union européenne (UE), saluée par les Palestiniens, excluant à partir de 2014 les territoires occupés de la coopération entre l'UE et Israël.

Cette initiative coïncide avec la sixième visite du secrétaire d'Etat américain John Kerry dans la région pour tenter de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens.

L'UE a minimisé la portée de ces lignes directrices adoptées en juin, qui doivent être publiées officiellement cette semaine, en parlant de clarifications ne concernant qu'un très faible nombre de cas.

Ces orientations disposent que tous les accords entre l'Etat d'Israël et l'UE doivent indiquer sans ambiguïté et explicitement qu'ils ne s'appliquent pas aux territoires occupés par Israël en 1967.

Elles sont applicables à tous les prêts et instruments financiers financés par l'Union européenne à partir de 2014, a précisé à Bruxelles la porte-parole du service diplomatique de l'UE, Maja Kocijancic.

Ces lignes directrices établissent une distinction entre Israël et les entités en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, la bande de Gaza et le plateau du Golan, a déclaré David Kriss, un porte-parole de la délégation de l'UE en Israël, en référence aux territoires palestiniens et syrien sous occupation israélienne.

Selon de hauts responsables israéliens cités par le quotidien Haaretz, Israël se retrouvera face à un dilemme: soit signer une clause faisant référence aux lignes de 1967, qu'il récuse, soit renoncer à d'important projets de coopération avec son principal partenaire commercial.

A partir de maintenant, si le gouvernement israélien veut signer des accords avec l'Union européenne ou l'un de ses Etats membres, il devra reconnaître par écrit que les colonies de Cisjordanie ne font pas partie d'Israël, a expliqué un de ces responsables sous le couvert de l'anonymat.

Rejet de la colonisation

Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a affirmé que cette décision n'aurait guère d'effet concret, rappelant que la communauté internationale considérait déjà la Cisjordanie comme un territoire occupé.

Nous avons notre politique concernant la Judée-Samarie (Cisjordanie, NDLR) et nous continuerons à agir en fonction de notre politique et de nos intérêts, a-t-il dit.

Son collègue aux Relations internationales, Youval Steinitz, a également appelé à ne pas exagérer les retombées de cette directive administrative énervante s'appliquant seulement aux futurs accords et pas à ceux déjà signés.

Une majorité de ministres européens des Finances et des Affaires étrangères s'opposent à des sanctions ou un boycottage d'Israël, a assuré M. Steinitz, proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Un représentant des colons, Dani Dayan, a accusé dans un communiqué l'UE de s'aligner sur les exigences les plus extrémistes des Palestiniens, estimant qu'elle abandonnait de facto toute participation dans le processus de paix au Moyen-Orient.

Le président palestinien Mahmoud Abbas réclame pour revenir à la table des négociations un gel total de la colonisation et une référence aux lignes d'avant l'occupation israélienne en juin 1967 comme base de discussions.

Le gouvernement palestinien a salué mardi l'initiative européenne comme une étape très importante pour arrêter la construction de colonies et mettre fin à l'occupation, selon un communiqué officiel.

Hanane Achraoui, une membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), s'est réjouie que l'UE soit passée du stade des déclarations (...) à des mesures concrètes qui auront un impact positif sur les chances de paix.

Yariv Oppenheimer, responsable de la Paix Maintenant, une ONG israélienne anticolonisation, s'est lui aussi félicité de la démarche européenne.

Les Européens, comme beaucoup d'Israéliens, estiment qu'il n'est plus possible de fermer les yeux sur la poursuite de la colonisation. Le monde a compris le bluff du gouvernement Netanyahu, a-t-il déclaré.


(©AFP /

Quand une ourse polaire rencontre un cameraman de la BBC...


Le réalisateur écossais de documentaires animaliers, Gordon Buchanan, s’est rendu en Norvège, au-delà du cercle Arctique à Svalbard, pour filmer les ours polaires. Il s’est enfermé dans une cage de plexiglas et de métal pour pouvoir les filmer en toute sécurité. Rapidement, une ourse polaire, à la recherche de nourriture pour nourrir ses 2 oursons, s’approche de la cage…
« Le nez de l’ourse est des milliers de fois plus puissant que le mien. Elle collecte des informations avant l’approche, comme elle le ferait si elle chassait un phoque. Mon odeur est la plus forte au point le plus faible : la porte… » 

Un iPad à 2,8 millions d'euros pour le PDG de Gazprom

Izvestia

Gazprom a lancé un appel d'offres pour la création d'une tablette tactile fonctionnant avec le système d’exploitation iOS, destinée au président de Gazprom Alexeï Miller. Cet appareil portable sera le centre opérationnel de sa gestion de l'entreprise, écrit le quotidien Izvestia du 16 juillet 2013.
Gazprom inform, filiale du géant russe, est prête à payer jusqu'à 2,8 millions d'euros pour cette tablette.
Selon les documents relatifs à l'appel d'offres publié sur le site de Gazprom, le "poste de travail mobile et automatisé" du président de l'entreprise assurera "le soutien informatique de la prise de décisions" et augmentera "l'efficacité de travail du groupe Gazprom, indépendamment de l'accès de son président à un poste de travail fixe".
Cette tablette tactile destinée au PDG de Gazprom sera donc probablement une version très avancée de l’iPad - si les concepteurs ne tentent pas d'installer une version piratée du système d'exploitation Apple sur une tablette d'un autre producteur. Elle fonctionnera sur le réseau 3G et sera dotée des technologies GPRS et Wi-Fi. Le cahier des charges ne dit rien sur le volume de mémoire interne de l’appareil.
La tablette devra posséder les mêmes fonctions que l'ordinateur fixe d'Alexeï Miller, connecté à la base de données corporative que les spécialistes de Gazprom ont créée en 2012. Cette dernière analyse les indicateurs-clé concernant la gestion de 25 sites du groupe Gazprom, des secteurs d'affaires, des activités dans le domaine gazier et des processus fonctionnels. Le propriétaire de l'appareil ne sera pas obligé d'insérer lui-même les données car tout sera affiché grâce à des raccourcis clavier.
Le patron de Gazprom pourra consulter plus de 500 indices relatifs à l'organisation, la production et la géographie des sites de Gazprom sur un jour, un trimestre ou un an. Selon le cahier des charges, toutes ces informations doivent être "fiables et comparables aux données de contrôle", "mises à jour" et "importantes pour la gestion au niveau du président". Chaque indice sera rédigé par un département spécial. 
De nombreux indices devront posséder système d’alarme en cas de problème, comme un "feu de signalisation" qui montrera la déviation des performances réelles par rapport au plan initial.
Le cahier des charges stipule également la création d'indicateurs spéciaux en cas d'absence de synthèses explicatives, de données factuelles et de planification pour un indice analysé, ainsi qu’en cas de changement des chiffres en glissement annuel, etc. Ces indicateurs colorés et des bulles d'aide devraient faciliter l'analyse des données pour Alexeï Miller. Le président sera également en mesure de constituer un rapport journalier sur tel ou tel indice, analyser les changements de chiffres, les comparer automatiquement ou faire un pronostic de mise en œuvre des plans stratégiques.
Le cahier des charges précise enfin que le lancement d'un logiciel devra prendre moins de cinq secondes et que le délai de passage d'un écran à un autre ne devra pas dépasser trois secondes. La connexion de la tablette à la base de données pourrait cependant ne pas être très rapide : l'arrivée des informations actualisées devra tout simplement être inférieure à 15 secondes. L'appareil doit également posséder une fiabilité exceptionnelle, c'est-à-dire fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours par semaine et 365 jours par an. En cas de défaillance le temps maximal de remise en service du système ne devra pas dépasser 4 heures.

fr.rian.ru

L'argument de vente décisif des gadgets du futur: leur discrétion

La pollution sonore coûte 30,8 millliards de dollars (environ 23 milliards d'euros) par an à l'Europe. Elle augmente la pression artérielle, réduit la durée de vie des adultes d’une journée chaque année, elle fait chuter la productivité de 66% au bureau, à l’école, elle entrave l'apprentissage et la concentration.
 
Il en résulte non seulement une explosion des ventes de casques audio, mais aussi un engouement inédit pour tout ce qui est silencieux : instruments de musique silencieux, voitures silencieuses, climatiseurs discrets, réveils sans alarme, portes insonorisées, et il existe même une tronçonneuse silencieuse.
Selon des étude américaine, la vie citadine a réellement tendance à rendre les gens fous. On dénombre plus de patients dans les hôpitaux psychiatriques dans les villes qu’à la campagne. Selon les chercheurs, le bruit, et le stress qu’il provoque, pourraient en être responsables. Bizarrement, le bruit affecte davantage les personnes qui souffrent déjà de problèmes d’audition que celles qui n’en souffrent pas. Avec le vieillissement de la population et le développement de l’urbanisation, le marché des appareils silencieux a donc un avenir prometteur.
Au Royaume-Uni, la Noise Abatement Society, un groupe d'activistes qui «combattent les bruit antisociaux », vient de créer un nouveau label, « Quiet Mark » (marque silencieuse). Cette certification est décernée aux produits pour lesquels le son a été une préoccupation importante au moment de leur conception. Le silence est en passe de devenir l’argument de vente numéro 1 des produits d’avenir.

Qui fomente la guerre civile en Egypte ?


714632-soldats-egyptiens-pris-position-caireLe massacre de plus de 50 personnes lors d’une manifestation, lundi, en faveur du président égyptien évincé, Morsi, au Caire a beaucoup choqué, à juste titre, tant en Egypte qu’ à l’étranger. Les éléments pro-Morsi en ont porté la responsabilité sur les forces militaires, tandis que les militaires affirmaient qu’ils avaient été attaqués avec des balles réelles. Alors que les accusations étaient lancées de part et d’autre, un nouvel aspect de cette histoire était en train d’émerger- la présence d’une troisième force, à savoir les tireurs d’élite postés sur les toits tirant sur les deux côtés du conflit. Cette révélation soulève de sérieuses questions quant à la véritable nature du conflit en Egypte et les similitudes troublantes entre ces incidents avec d’autres semblables en Syrie, en Thaïlande et ailleurs.
Le massacre du Caire
Alors que des milliers de personnes sont rassemblés près du siège de la Garde Républicaine où beaucoup croient que l’armée égyptienne détient l’ancien président Morsi, des violences ont éclaté, tuant au moins 51 personnes et en blessant des centaines. L’incident sanglant a marqué une transition claire d’un conflit purement politique à une éventuelle guerre civile.
Selon des responsables militaires, des "terroristes" pro-Morsi ont tenté de prendre d’assaut le bâtiment, provoquant ainsi une réaction violente de la part des forces militaires pour se défendre. Le colonel Ahmad Mohammad Ali, un porte-parole de l’armée égyptienne a affirmé que le personnel de police a été attaqué alors qu’il tentait de sécuriser la zone. Il a noté que, «Ils étaient sur ​​le toit des bâtiments … ils ont tantôt tiré, tantôt lancé des objets … ils tiraient à balles réelles et les militaires ont dû se défendre." les commentaires du colonel Ali ont été repris par la plupart des grands médias en Egypte qui sont largement contrôlée par les forces favorables à l’armée et l’ancien régime de Moubarak. Cependant, les Frères musulmans et d’autres forces pro-Morsi brossent un tableau très différent.
Une déclaration sur le site web du parti Liberté et Justice des Frères musulmans accuse naturellement les forces militaires égyptiennes de tuer délibérément ceux qu’il décrit comme «manifestants pacifiques qui rejettent le coup d’Etat militaire et demandent la réintégration de leur président élu Mohamed Morsi." Du point de vue des islamistes, le massacre, ainsi que le coup d’état lui-même, étaient une attaque directe non seulement contre les Frères musulmans, mais contre la démocratie elle-même. En outre, les meurtres semblent avoir créé un précédent, instituant que les éléments islamistes n’ont aucun recours en Égypte autres que la violence.
Malgré les différences entre ces factions opposées, il y a un dénominateur commun entre eux – les deux s’accusent mutuellement d’incitation à la violence qui pourrait conduire à une déstabilisation totale du pays. Toutefois, ici, il est essentiel de noter que la plupart des meurtres de lundi a été le fait de snipers inconnus postés sur les toits, comme le montre cette vidéo.
Bien que les tireurs d’élite semblent être vêtus d’uniformes militaires, leur véritable identité demeure incertaine. Parce qu’il est impossible de vérifier exactement qui étaient les tireurs d’élite, et pour qui ils travaillent, il est essentiel de plutôt examiner leurs possibles motivations ou l’absence de celles-ci.
L’armée a affirmé à plusieurs reprises qu’ils avaient été attaqués et que la réponse était purement défensive. Toutefois, cela ne peut vraiment expliquer la présence de snipers sur les toits, qui n’est pas une simple attitude défensive. A l’inverse, l’accusation portée par les Frères musulmans et leurs partisans selon laquelle les tireurs d’élite ne pouvaient être que de l’armée égyptienne, ne semble pas compatible avec les circonstances politiques, ni les faits sur le terrain.
Tout d’abord, il convient de noter que l’armée n’a rien à gagner et tout à perdre à utiliser une telle tactique. Ayant pris le pouvoir dans ce qui ne peut qu’être considéré comme l’un des plus ‘’populaires coups d’état" (l’expression n’est pas de moi) dans l’histoire moderne, ils avaient déjà la majorité du pays et l’opinion mondiale de leur côté. Il n’y a eu aucune condamnation dans le monde de leurs actions, au contraire, les gouvernements semblaient unanimes pour «regarder vers l’avant» et «appeler à la stabilité", simple langage codé pour le soutien tacite. Ainsi, avec le monde qui regarde l’Egypte, scrutant attentivement chaque mouvement des militaires et de l’opposition laïque, quels intérêts pourraient-ils bien avoir de semer un tel chaos? Naturellement, ils n’ont rien à y gagner. En plus de cela, la notion que les snipers militaires égyptiens tireraient sur leurs camarades est un peu trop tirée par les cheveux, pour dire le moins.
Deuxièmement, les Frères musulmans et leurs partisans ont certainement compris l’impossibilité de combattre l’armée dans les rues. Quelle que soit la nature des armes qu’ils prétendent avoir (bouteilles, pierres, armes légères) ce n’est certainement pas assez pour avoir un impact significatif sur l’armée. L’idée que ces manifestants ont tenté de «prendre d’assaut» le siège de la Garde républicaine semble risible. Bien que la foule soit principalement composée de fervents partisans du président déchu Morsi, c’était toujours des égyptiens ordinaires, et non des militants salafistes ou une formation de ce genre.
Il semblerait donc qu’aucun des côtés n’en tire vraiment de bénéfices ou n’ait la capacité de faire ce dont l’accuse la partie adverse. Cela devrait alors soulever la question la plus cruciale de toutes … si les snipers n’appartiennent à aucun des deux camps, alors qui sont-ils exactement ? Il semblerait que la seule conclusion logique serait que les tireurs d’élite étaient de quelque tierce partie encore inconnu dont l’intérêt n’était pas de prendre parti, mais de veiller à ce que les affrontements et les meurtres violents s’installent afin d’attiser les tensions et fomenter la guerre civile. Les observateurs avisés noteront que nous avons déjà vu ce scénario, plus récemment en Syrie.
Les précédents syrien et thaïlandais
Lors du déclenchement de la violence en Syrie en 2011, beaucoup se demandaient comment la situation sur le terrain a dégénéré si rapidement. Il semblerait, selon les rapports des médias occidentaux traditionnels, que les agents des forces de sécurité syriennes étaient tout simplement devenus fous et avaient commencé à tuer des manifestants pacifiques au hasard. Cependant, ce qui est devenu clair en quelques jours, c’est le fait que des snipers inconnus postés sur les toits dans des villes comme Deraa et Hama étaient en effet les principaux coupables. Comme on le voit dans ces vidéos ainsi que dans d’innombrables articles, la présence de tireurs embusqués sur les toits dans toute la Syrie est indéniable. Naturellement, des allégations ont été immédiatement faites pour dire  que les tireurs d’élite étaient tout simplement des forces militaires d’Assad. Or il se fait qu’aucune preuve n’a jamais été produite qui montre que les snipers initiaux étaient bien des soldats gouvernementaux.
Fait intéressant, la mission des observateurs de la Ligue arabe, lui-même ouvertement hostiles au régime Assad, a noté dans son rapport de début 2012 que bon nombre des atrocités, y compris les tirs de snipers, pourrait être, de fait, attribué à des tiers, une force inconnue à l’intérieur du pays. Comme le rapport le note:
La mission a déterminé qu’il y a une entité armée qui n’est pas mentionnée dans le protocole. Ce développement sur le terrain peut sans doute être attribué à l’utilisation excessive de la force par les forces gouvernementales syriennes en réponse aux protestations qui ont eu lieu, avant le déploiement de la mission, demandant la chute du régime. Dans certaines zones, cette entité armée a réagi en attaquant les forces de sécurité syriennes et les citoyens, poussant le gouvernement à répondre à de nouvelles violences.
Le rapport confirme ce que de nombreux témoins ont dit, à savoir qu’une partie de la violence qui a éclaté au début du conflit en Syrie est imputable à cette «troisième force» qui regorge de tireurs d’élite bien entrainés et bien équipés. On pouvait s’y attendre, le rapport tente de tourner la violence de la «troisième force» comme étant purement en réponse à l’armée syrienne, mais ne fournit aucune preuve autre qu’une affirmation générique que «sans doute [la violence] doit être attribuée à l’utilisation excessive de la force par les forces gouvernementales ". Essentiellement donc, il doit être clair qu’il y avait un élément à l’intérieur de la Syrie au cours des premiers stades du conflit qui a utilisé des snipers et d’autres formes de violence et de terreur pour pousser l’opposition et le gouvernement dans une guerre à grande échelle. Il semble que cela ait bien réussi.
La Syrie n’est certainement pas le seul pays qui a connu ce genre de phénomène. En 2010, la violence a éclaté entre le gouvernement de la Thaïlande et les Chemises Rouges, partisans de l’ancien Premier ministre pro-américain Thaksin Shinawatra. Tout comme en Syrie, de mystérieux hommes armés équipés de fusils de précision, des mitrailleuses et des grenades sont apparues dans les rangs des chemises rouges et ont commencé à attaquer les troupes thaïlandaises, tuant un colonel de premier plan et six autres soldats. La tentative « d’investir » une installation militaire par les manifestants était clairement une couverture cyniquement orchestrée pour fomenter le chaos et une possible déstabilisation du pays avec l’intention d’installer le chéri de Washington, Shinawatra. Ici encore, nous voyons que les snipers et les autres, des combattants inconnus armés ont été au centre de l’incident.
Ce qui s’est passé en Thaïlande n’était pas un simple accident. Il a fallu une coordination et une planification, un financement et un soutien matériel. Cela indique que, contrairement au récit fantastique des médias dominants, ce n’était en aucun cas une simple protestation politique et ne doit pas être traitée comme telle. Au contraire, comme en Syrie, nous voyons clairement jusqu’où certains éléments sont prêts à aller pour atteindre leurs objectifs politiques.
Les détails du massacre en Egypte sont encore à venir, donc il est impossible de dire avec certitude ce qui s’est passé. Cependant, à en juger par les expériences antérieures en Syrie et en Thaïlande, on devrait avoir des réserves vis-à-vis de la narration vendue au public. Qui sont exactement ces tireurs d’élite au Caire? Qui a donné l’ordre de tirer sur les manifestants pro-Morsi et les forces militaires? Les réponses à ces questions et d’autres doivent émerger avec le temps. Heureusement, il y a encore une Egypte unie et pacifique.
Eric Draitser est le fondateur de StopImperialism.com . Il est analyste géopolitique indépendante basée à New York. Vous pouvez le joindre à ericdraitser@gmail.com.
Traduction : Avic
Source : http://stopimperialism.org/articles/fomenting-civil-war-in-egypt/

Russie, USA et Turquie en tractations à l’aéroport de Manas

Nezavissimaïa gazeta

Le centre américain de transit situé à l'aéroport kirghiz de Manas sera fermé le 11 juillet 2014 : la délégation de militaires américains et les autorités kirghizes en ont décidé ainsi à la fin de la semaine dernière, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta du 16 juillet 2013.
Moscou devrait compenser la perte de revenus due au retrait américain, notamment par des livraisons de gaz et d'armes russes à Bichkek.
L'ambassade américaine au Kirghizstan a remercié hier le pouvoir kirghiz pour son soutien et son concours aux efforts antiterroristes internationaux en Afghanistan. Les diplomates ont notamment indiqué que les Etats-Unis comptaient poursuivre la coopération avec Bichkek dans le domaine de la sécurité.
Le président du pays Almazbek Atambaev a plusieurs fois promis à Moscou de fermer l'aéroport de Manas aux Etats-Unis pour le transformer en centre de transit de marchandises depuis l'Asie du sud-est vers l'Europe et le Proche-Orient. Ce plan aurait permis à l'aéroport de rester rentable et de compenser le départ des Américains. Les USA paient en effet 60 millions de dollars par an pour leur base militaire et un montant similaire est alloué à des programmes humanitaires dans le pays. Quand la question de l'évacuation de la base américaine est revenue au premier plan, les rentrées d’argent de Manas ont chuté de 30%. Cet indice devrait atteindre 50% d'ici la fin de l'année, ce qui constitue une véritable catastrophe pour le budget kirghiz. Bichkek compte donc sur Moscou pour éviter le pire.   
L'aide militaire russe arrivera finalement en septembre 2013 au lieu de l'année prochaine comme prévu selon le plan initial. Le soutien militaire et technique de Moscou devrait dépasser un milliard de dollars, a indiqué Almazbek Atambaev au cours d'une réunion récente du Conseil kirghiz de défense.
Qui plus est, le premier ministre russe Dmitri Medvedev a signé il y a quelques jours un accord tout aussi important pour le Kirghizstan sur la coopération en matière de transport, de distribution et de commercialisation du gaz naturel sur le territoire du pays : tout le système kirghiz de transport de gaz passera sous le contrôle de Gazprom. La nouvelle structure recevra non seulement le nom de Kyrgyzgaz mais aussi tous les gazoducs, les stations de distribution de gaz, les entrepôts souterrains, les terrains et d'autres actifs de cette entreprise publique. Tout cela ne coûtera à Gazprom qu'un dollar mais le géant russe devra moderniser l’infrastructure gazière du Kirghizstan pour plus de 600 millions de dollars. L'avantage économique négligeable du système kirghiz de transport de gaz laisse penser que ce plan est tout simplement un paiement russe pour l'élimination de la présence militaire des Américains dans cette république. 
Cela dit, nul ne connait pour le moment l'avenir de l'aéroport de Manas. D'après les observateurs, un jeu double est tout à fait probable compte tenu de l'attitude variable de l'ancien pouvoir kirghiz sur cette question. Certains indiquent notamment que la Turquie pourrait remplacer les Etats-Unis à l'aéroport de Manas. "On ne peut dire rien de concret sur une présence éventuelle des Turcs à l'aéroport de Manas mais on n'exclut pas la création d'une organisation avec une participation turque qui détiendrait le "bloc principal", souligne le député kirghiz Ravchan Djeenbekov.       
Alexandre Kniazev, expert de l'Asie centrale et du Moyen-Orient, n'est pas tout à fait du même avis. "La construction des bâtiments de l'ambassade américaine à Bichkek devrait s'achever avant le retrait des troupes. C'est ici que l'on transmettra les équipements de renseignement électronique qui se trouvent actuellement à la base de Manas - et les experts militaires qui assurent leur maintien auront un statut civil et diplomatique", affirme-t-il. L'aéroport abritera selon lui une entreprise conjointe avec la Turquie qui offrirait à l'OTAN et au Pentagone les services nécessaires, y compris dans le domaine du transport. Manas se débarrassera donc du drapeau américain mais le fond de la coopération pourrait rester le même.

Syrie Le djihad sexuel – Jusqu’au bout de l’horreur…


25EME ANNIVERSAIRE DU JIHAD ISLAMIQUELe mufti criminel qui a émis la fatwa du jihad pour le mariage, envoyant ainsi des centaines de jeunes filles "se prostituer" en Syrie ne croyait pas si bien faire !! Parallèlement à l’avancée fulgurante de l’armée arabe syrienne et le sauve-qui-peut dans les rangs d’Al Nosra et de l’ASL, les jeunes filles trompées par la fatwa  présentent un fardeau pour les terroristes qui les tuent sans aucune forme de procès!! Al Nakheel souligne "la terrible situation générée dans la foulée de cette fatwa qui a encouragé des centaines de takfiris à violer les jeunes filles et les femmes syriennes". " le viol est devenu monnaie courante et il a perdu son aspect criminel et répréhensible" le site regrette que la fatwa a même trompé " des femmes occidentales qui se rendent en Syrie pour s’offrir aux terroristes !! " Al Nakheel s’attarde ensuite sur les crimes commis en marge de cette fatwa : " l’ASL et Al Nosra se livrent désormais très facilement au meurtre des femmes et des filles jihadistes pour le mariage … au nord d’Alep, les soldats de l’armée arabe syrienne ont découvert un appartement où gisaient par terre les corps nus de 25 femmes et jeunes filles massacrés par les terroristes qui s’en étaient lassés tout bonnement "!! selon les sources dignes de foi citées par Al Nakheel, " c’est le terroriste Abou Aziz Al Ahmadi qui aurait ordonné ce massacre avant de demander à ce que les corps des filles et des femmes soient éparpillés pour pouvoir par la suite en accuser l’armée syrienne.  certains corps sont enterrés et les syriens découvriront peut être un jour des fosses communes où sont enterrés les pauvres filles abusés, manipulées puis massacrées" Al Nakheel fait une dernière révélation : " certains terroristes auraient demandé à Al Ahmadi la question suivante : pourquoi tuer ces filles qui nous ont rendus service ? et lui de répondre : " nous vous inquiétez pas . on va nous ramener d’autres femmes meilleurs qu’elles et elles viendront du Danemark et de l’Espagne cette fois"!!
IRIB