14 juillet, 2013

Times: Les empreintes du front annosra en Egypte


Le quotidien britannique Times a publié un article sur
les partisans du président égyptien déchu Mohammad Morsi en train de faire
exploser leur colère pour l’éviction de ce dernier. Selon le journal, « les
habitants de la ville de cheikh Zoweid au Sinai ont retrouvé le corps du
citoyen copte Majdi Najib décapité, alors que les actes de violence se
multiplient au Sinai depuis la destitution du président égyptien ».
« Les partisans de Morsi, très en colère suite à ce
qu’ils considèrent être le coup d’Etat militaire, ont attaqué des citoyens et
des forces de sécurité, surtout dans la région du Sinai », souligne le
quotidien britannique.
Et d’ajouter : « Les groupes extrémistes ont
profité de l’occasion pour lancer des roquettes sur Israël et menacé les
navires qui traversent le canal de Suez ».
De retour au crime contre le citoyen décapité, des responsables
égyptiens ont indiqué que cette attaque porte les empreintes du front annosra,
groupe radical lié à alQaida et qui combat en Syrie le régime du président
syrien Bachar elAssad.
Le Times a rapporté que « la situation très dangereuse
dans le Sinai a poussé l’armée égyptienne, après accord avec les autorités
israéliennes, à déployer des milliers de soldats avec des hélicoptères et des
avions de combat F-16 pour faire face aux groupes armés présents dans la région ».
Et de poursuivre : « Les chrétiens en Egypte,
notamment au Sinai, sont exposés à un grand danger, les partisans de Morsi les
accusent de soutenir le coup d’Etat de l’armée ».

Un iPhone a tué une Chinoise par le choc électrique

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Une Chinoise âgée de 23 ans est décédée d'un choc électrique au cours d'une conversation téléphonique sur ​​l'iPhone.

Cela a été déclaré par la sœur aînée de victime dans le microblog Weibo chinois (analogue Twitter).
La jeune fille a reçu un choc électrique fatal lorsqu'elle a répondu à un appel sur l'iPhone, qui était en train de se charger.
« J'espère que la société Apple va expliquer comment cela a pu se produire. J'espère que vous n'utliserez pas votre téléphone quand il est connecté au chargeur », a indiqué la sœur de la jeune fille décédée.
Ce dimanche, la société Apple a apporté ses condoléances aux proches de la jeune fille. L'Apple a l'intention de mener une enquête approfondie, et travaillera en étroite collaboration avec la police, note un communiqué.

french.ruvr.ru

Syrie: la bataille fait rage entre rebelles et radicaux




Les combats entre les groupes armés de l’opposition syrienne
se multiplient. Samedi, des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) se sont
affrontés avec des extrémistes d'Al-Qaïda qui tentaient de mettre la main sur
des armes appartenant à l'ASL dans le nord-ouest du pays, selon une ONG
syrienne.
   Ces combats
interviennent alors que la tension monte entre l'ASL, la rébellion dite
modérée, et les deux groupes radicaux affiliés à Al-Qaïda, le Front Al-Nosra et
surtout l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
   Les enlèvements,
meurtres et combats se sont multipliés dernièrement entre ces deux parties.
   Les
affrontements ont éclaté à l'aube près de Ras al-Hosn, dans le nord de la
province d'Idleb, lorsque "des combattants de l'EIIL ont tenté de
s'emparer d'armes stockées dans des dépôts de l'ASL" dans la zone, a affirmé
à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH) proche de l’opposition.
   C'est dans cette
même province frontalière avec la Turquie, par où ont transité nombre d’extrémistes
étrangers rejoignant la révolte, que des dizaines de rebelles de l'ASL ont été
tués il y a quelques jours dans une bataille contre l'EIIL, selon l'OSDH.
   Ces combats
interviennent également deux jours après le meurtre par l'EIIL d'un important
chef rebelle de l'ASL, Kamal Hamami, dans la région de Lattaquié, également
dans le nord-ouest.
   Au début de la
révolte en Syrie, les insurgés syriens qui cherchaient de l'aide face à la
puissance de feu de l'armée régulière avaient accueilli à bras ouverts les extrémistes
étrangers, dotés d'armes sophistiqués et aguerris au combat.
   Mais cet
engouement a laissé progressivement la place au rejet en raison de leur
pratique extrême de l'islam et d'arrestations arbitraires. Hormis l'aspect religieux,
des experts lient également les tensions aux pressions exercées par l'Occident
sur les rebelles "modérés" pour se démarquer des extrémistes.

   Par ailleurs, de
violents combats ont éclaté entre des rebelles et troupes du régime qui tentent
de rouvrir l'autoroute entre la ville côtière de Lattaquié et celle d'Alep.
   "Le régime
veut faire parvenir des approvisionnements de nourriture vers les quartiers
ouest d'Alep qui sont sous son contrôle", précise Abdel Rahmane.
   Ces quartiers,
assiégés par les rebelles connaissent une grave pénurie alimentaire en ce début
du mois de jeûne musulman du ramadan.
   Dans
l'après-midi, des manifestants dans le quartier rebelle de Boustane al-Qasr ont
une nouvelle fois réclamé aux insurgés la levée du siège, en solidarité avec la
population civile de quartiers comme Achrafié ou encore Jamiliyé, selon l'OSDH.

   Mardi, des
militants anti-régime avaient pour la première fois manifesté à Boustane
al-Qasr pour réclamer la levée du siège, et un manifestant a été tué par des
tirs.
   "La cherté
des produits de première nécessité à Alep a atteint des niveaux inégalés
comparé aux autres régions de Syrie", alors que la métropole était
autrefois la capitale économique

Source: AFP

Une application pour voir à travers les yeux d'un chien


La vision du chien de la place Vendôme, à Paris, à 8 heures du matin. Son champ de vision est plus vaste que chez l'homme.

La vision du chien de la place Vendôme, à Paris, à 8 heures du matin. Son champ de vision est plus vaste que chez l'homme. | ALLEYESONPARIS




Qui ne s'est jamais demandé comment voit son chien ? Voit-il en noir et blanc, comme le veut la légende ? Un site interactif, All Eyes on Paris, va mettre fin à ces interrogations. Il propose de voir à travers les yeux de cinq animaux différents : le chien mais aussi le faucon, l'abeille, le rat et le chat.
Au travers de simulations 3D dans leurs peaux/poils/plumes, vous pourrez parcourir la place Vendôme, à , de jour comme de nuit.

Apprendre en s'amusant

Co-financée par la région Ile-de- et lancée par Dassault Systèmes, Current Productions et Octarina, la plateforme a été dévoilée dans le cadre du festival du numérique Futur en Seine, qui s'est tenu du 13 au 23 juin, dans la capitale. Ces expériences 3D sociales, appelées Serious Games, permettent d'apprendre pour «un meilleur taux de rétention d'information, comme ici pour comprendre les comportements des animaux», indique le site.

Plusieurs vétérinaires ophtalmologistes ont participé à l'élaboration de ce projet afin de rendre au mieux les particularismes de chaque espèce proposée ; le meilleur moyen de se rendre compte des contraintes de taille, des déformations, des couleurs donc des perceptions variées des animaux qui peuplent nos villes.

Un site, deux utilisations

Plusieurs modes sont disponibles : plutôt destinée aux enfants, l'observation permet de parcourir librement la place Vendôme. Ainsi des points d'interrogations placés à divers endroits permettent d'en apprendre plus sur l'animal incarné. Le mode jeu est, quant à lui, pour les plus grands (8-10 ans et plus) car l'internaute doit savoir gérer des contraintes pour obtenir le meilleur score.

L'application en ligne nécessite toutefois l'installation de 3VIA Player, une extension appartenant à Dassault Systèmes, et une carte graphique suffisamment puissante est recommandée, soit du matériel informatique récent.

LeParisien.fr

Sarkozy : "Un jour, j'irai faire du fric"

L'ex-président continue de naviguer entre business et politique. Son train de vie coûte 2 millions d'euros par an à l'Etat.

Nicolas Sarkozy, au Fort de Brégançon, en 2007. (HADJ / SIPA)
Nicolas Sarkozy, au Fort de Brégançon, en 2007. (HADJ / SIPA)
Nicolas Sarkozy rattrapé par une histoire d'argent. Est-ce vraiment si surprenant ? Sa vie durant, l'ancien chef de l'Etat, fier de ses amis riches mais brocardé pour ses penchants bling-bling, a été tiraillé entre deux amours, deux passions inconciliables dans l'histoire de notre république, la politique et le business, le pouvoir et le "fric".
"Pour l'instant, je fais président, mais un jour j'irai faire du fric", philosophait-il en son palais de l'Elysée au début de l'année 2008. A l'époque, alors que sa cote de popularité dégringolait dans les sondages, il laissait entendre qu'il ne se représenterait pas en 2012. Un seul mandat, et basta ! Il serait temps d'aller "faire du fric"... Il s'imaginait alors "diriger une grande entreprise privée", s'épanouir dans son métier d'avocat ou bien travailler aux côtés de son "ami Martin" Bouygues.

Le "Sarko Tour"

Quatre ans plus tard, la passion politique l'emporta, et Nicolas Sarkozy succomba à l'envie d'aller conquérir un second mandat. En vain. Une fois défait, à peine sorti de l'Elysée, la tentation du "fric" l'a donc repris de plus belle. Elle a d'abord pris la forme d'un tour du monde de conférencier aussi prestigieux que grassement rémunéré. C'est son ami l'ancien président du gouvernement espagnol José María Aznar qui lui avait, le premier, fait l'article. Et l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair avait achevé de le convaincre de l'intérêt du "job".
En douze mois, Nicolas Sarkozy est allé dispenser ses avis et analyses sur la situation préoccupante de l'Union européenne, l'état de la mondialisation ou les perspectives de sortie de crise aux Etats-Unis, en Russie, en Chine, à Singapour, au Brésil, en Libye, au Qatar, au Canada, et enfin en Grande-Bretagne. Et, d'ici à l'automne, le "Sarko tour" est annoncé en Israël et au Mexique.

120.000 dollars pour une conférence à New York

Au risque de flirter avec le confit d'intérêts, l'ancien président est le plus souvent l'invité d'honneur des plus grandes banques de la planète. Ce fut le cas, par exemple, à New York, en octobre dernier, lorsque le groupe brésilien BTG Pactual, principal fonds d'investissement d'Amérique latine, l'avait convié à venir disserter sur l'état du monde. Pour sa prestation, Nicolas Sarkozy serait reparti avec environ 120.000 dollars en poche.
Trois mois plus tard, en janvier, il était de retour à Manhattan, cette fois à l'invitation de Goldman Sachs. Là, devant 400 associés de la banque, il a planché pendant une heure et demie. De retour à Paris, il n'était pas peu fier de glisser à quelques proches qu'il s'était plié à l'exercice en anglais et qu'il avait été "applaudi debout" par son auditoire. Il faut dire que sa capacité à se faire comprendre dans la langue de Shakespeare mérite bien une ovation...

Montréal, Moscou, Las Vegas, Londres…

Le 25 avril, c'est en français qu'il a discouru sur les "nouveaux équilibres de la gouvernance mondiale" et "l'amitié entre la France et le Canada" à Montréal, à l'invitation de la Chambre de Commerce du Montréal métropolitain.
Entre ses séjours outre-Atlantique, Nicolas Sarkozy a trouvé le temps de se payer une escapade à Moscou, où il fut accueilli, en novembre, par l'oligarque Mikhaïl Fridman et par Alfa Bank, un imposant conglomérat financier russe.
Mi-mai, c'est cette fois une société américaine de gestion d'actifs conseillant les fonds souverains, Sky-Bridge Capital, sise à New York, sur Madison Avenue, qui lui déroulait le tapis rouge de l'hôtel Bellagio, à Las Vegas. Si le cabinet de Nicolas Sarkozy se refuse à dévoiler ce que lui a rapporté cette virée dans le Nevada, on peut rappeler que lors des éditions précédentes les participants à ce cycle de conférences annuel empochaient jusqu'à la coquette somme de... 200.000 dollars !
Début juin, à l'hôtel Intercontinental de Londres, l'ancien président a dû se contenter de la moitié pour s'exprimer devant d'autres représentants de l'incontournable banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Quelque 100.000 dollars, c'est désormais le montant moyen de la rémunération attribuée à l'ancien locataire de l'Elysée à chacune de ses prestations. Est-ce parce que cette activité fort lucrative finirait presque par donner le tournis que Nicolas Sarkozy a envisagé de se poser ?

Dragué par l'émir du Qatar

Au début de l'année, il a sérieusement songé à plonger pour de bon dans le business. Et pas n'importe lequel. Dragué par l'émir du Qatar, avec lequel il entretient les meilleures relations, l'ex-chef de l'Etat a été sollicité pour monter un fonds de 500 millions d'euros qui devait investir au Brésil, au Maroc et en Espagne. Trois pays où le carnet d'adresses de Sarkozy aurait fait merveille pour lui faire pleinement jouer un rôle d'apporteur d'affaires.
"Ce n'est pas parce qu'il est ancien président de la République qu'il est voué à devenir trappiste", avait justifié, le 10 mars sur France -Inter, le zélé Claude Guéant qui ne passe pas, lui non plus, pour un moine en matière de business. Tenté de franchir le pas, Nicolas Sarkozy en a été dissuadé par le cercle de ses fidèles : devenir l'homme-sandwich de l'émirat du Qatar comme Schröder est devenu celui de Gazprom, c'était s'interdire tout retour en politique.
Ce n'est pas la première fois qu'il renonce au moment de changer de vie. Déjà en 1995, après l'échec d'Edouard Balladur à la présidentielle, l'élu de Neuilly avait failli basculer dans le monde des affaires, glissant un jour de déprime au banquier Antoine Bernheim, son parrain dans le monde du business : "Si tu crées une banque d'affaires, j'en suis !" Quelque temps plus tard, Bernheim lui proposait une place en or à la banque Lazard et des revenus multipliés par cinq. Tentant. Mais l'appétit politique était encore trop fort.

"Un jour, je serai aussi riche que toi !"

Onze ans plus tard, le 23 octobre 2006, il avait laissé éclater une pointe de jalousie qui résonnait comme un regret. Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy remettait ce jour-là la Légion d'honneur à son ami Stéphane Richard, à l'époque patron de la branche transports de Veolia, aujourd'hui PDG d'Orange et mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans l'affaire Tapie. "Toi, tu as de la chance, tu as une belle maison, tu es riche... Tu as réussi seul contre tous !" Puis, après un soupir gourmand, l'aveu : "Un jour, je serai aussi riche que toi !"
Malgré ses conférences et son activité d'avocat, reprise au lendemain de sa défaite à la présidentielle, il n'en est pas encore là. Mais l'ancien président n'a pas de souci à se faire tant la république sait se montrer bonne fille avec les anciens locataires de l'Elysée. C'est un décret gouvernemental qui date de 1985, signé de Laurent Fabius, alors Premier ministre du président Mitterrand, qui en a fixé les règles généreuses.
Ainsi, au même titre que ses deux collègues retraités, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy perçoit d'abord la retraite de président de la République, qui s'élève à 6.000 euros par mois. Jusqu'à son coup de colère de jeudi dernier, il avait aussi droit aux 12.000 euros d'indemnité pour sa présence au Conseil constitutionnel. En retrait de l'institution, il va tirer un trait sur ces émoluments. Mais, à l'âge légal, il percevra également les retraites de tous ses autres anciens mandats (mairie de Neuilly, conseil général des Hauts-de-Seine, Assemblée nationale), soit un total d'environ 10.000 euros par mois.

Privilèges

Les avantages octroyés aux anciens présidents ne s'arrêtent pas là. La république a mis à disposition de Nicolas Sarkozy un appartement de 323 mètres carrés et onze pièces, dont l'une classée monument historique et décorée de peintures du XIXe siècle, situé 77, rue de Miromesnil, au coeur du "Triangle d'or" et du cossu 8earrondissement de Paris. Le loyer mensuel de 15.000 euros de ces bureaux, où défile toute la sarkozie, est pris en charge par l'Etat, de même que les salaires de ses sept collaborateurs, parmi lesquels un directeur de cabinet, Michel Gaudin, une conseillère chargée de sa communication, Véronique Waché, une autre qui s'occupe des questions diplomatiques, Consuelo Remmert, la demi-soeur de Carla Bruni, et deux assistantes.
Il bénéficie en outre du service de deux domestiques et de deux fonctionnaires de police payés par la république. Sans compter une voiture de fonction avec deux chauffeurs et la gratuité des transports SNCF et Air France à vie en première classe pour lui et son épouse. Ce dernier privilège vient d'être jugé "crapuleux" par le syndicat SUD Aérien d'Air France, qui s'est indigné d'un voyage de Carla Bruni-Sarkozy à New York, le 23 juin, estimé à 9.000 euros.

"Pingre"

Au total, l'entretien de l'ancien président et de son aréopage revient à près de 2 millions d'euros par an à l'Etat. Et encore Nicolas Sarkozy, que son ancienne épouse, Cécilia, avait traité de "pingre" (1), sait-il se montrer économe. Après avoir commencé son quinquennat sur le yacht de Vincent Bolloré, il l'avait fini dans une villa de Marrakech prêtée par le roi du Maroc. Et il a l'habitude de passer ses vacances chez ses amis fortunés, tel le milliardaire canadien Paul Desmarais, ou dans la somptueuse résidence de sa belle-famille au cap Nègre.
Il faut dire que Sarkozy s'est porté caution solidaire du prêt de 11 millions d'euros que l'UMP doit rembourser au 31 juillet. Une situation qui n'est pas étrangère à la colère teintée d'angoisse qui l'a saisi en apprenant la décision du Conseil constitutionnel.

tempsreel.nouvelobs.com
(1) "Cécilia", par Anna Bitton, Grasset.

Alain Juppé voudrait baptiser le futur pont bordelais « Nelson Mandela » !


Alain Juppé voudrait baptiser le futur pont bordelais « Nelson Mandela » !
14/07/2013  BORDEAUX (NOVOpress/Infos Bordeaux) – C’est tout d’abord Vincent Maurin, chef de file du groupe communiste à la mairie de Bordeaux qui lança l’idée de donner le nom de Nelson Rolihlahla Mandela, au futur stade de Bordeaux (photo).

Pour cet enseignant, « La disparition prochaine de Madiba me rappelle cette lutte fabuleuse que nous avons su gagner par-delà les frontières. Un lutte à portée universelle. Et puis Bordeaux, c’est la ville où nombre de rues portent encore le nom de marchands d’esclaves et de nobles qui se sont enrichis durant tout le 18ème siècle sur le dos des esclaves ».
Reprenant l’idée de son opposant communiste, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a proposé vendredi matin, lors de la séance plénière du conseil de Communauté urbaine, de donner le nom de Nelson Rolihlahla Mandela au futur pont, qui sera réalisé entre 2016 et 2018 dans la partie sud de l’agglomération. Le nom prévu pour le pont était jusqu’à présent Jean-Jacques Bosc, une figure de l’histoire bordelaise ; sans doute trop enraciné pour Alain Juppé.
Si Alain Juppé et Vincent Maurin ont des affinités communes autour de l’ancien président de l’Afrique du Sud, les bordelais, eux, s’interrogent toujours sur le lien qui pourrait les unir au natif de Mvezo !
Crédit photo : DR.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

Hollande : 6 choses à retenir de l'intervention du 14 Juillet

Le chef de l'Etat n'a pas fait d'annonces majeures, mais un point sur les impôts, le chômage, les retraites, la guerre au Mali et le gaz de schiste.

François Hollande, lors de l'interview du 14 Juillet à l'Elysée (PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP)
François Hollande, lors de l'interview du 14 Juillet à l'Elysée (PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP)
Au plus bas dans les sondages, François Hollande a renoué avec le traditionnel entretien du 14 Juillet depuis l'Elysée. Depuis les jardins du Palais présidentiel, le chef de l'Etat a répondu pendant 35 minutes aux questions de Claire Chazal (TF1) et de Laurent Delahousse (France 2). Au programme : pas d'annonces majeures, mais un point sur la situation économique et internationale du pays.

- Les économies et les impôts

"La reprise elle est là", s'est exclamé François Hollande, à qui l'on demandait si la prévision de contraction de 0,2% de l'économie pour 2013 de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) l'inquiétait"Il y a une production industrielle qui repart", a-t-il argué, affirmant que la France était le pays d'Europe où la production industrielle est le plus rapidement repartie".
 Le chef de l'Etat a rappelé que "la politique, ce n'est pas de la magie, c'est une volonté, une cohérence." Il a dit vouloir "favoriser l'investissement", notamment avec le plan d'investissements d'avenir présenté par le Premier ministre. "Quelle France voulons-nous dessiner pour les 10 ans qui viennent ?", a-t-il interrogé, citant la transition énergétique, les nouvelles technologies, les infrastructures et la recherche.
Interrogé sur le risque de tuer la reprise dans l'oeuf par des hausses de prélèvements fiscaux, il s'est engagé à augmenter les impôts "dans l'idéal, le moins possible". "Oui, nous allons faire, nous avons fait des économies, et je ne ferai des augmentations d'impôts que si elles sont absolument indispensables, dans l'idéal le moins possible", a-t-il déclaré.
En mars, avril et mai, la production industrielle cumulée a augmenté de 1% par rapport aux trois mois précédents et de 0,6% dans le seul secteur manufacturier, c'est-à-dire sans prendre en compte l'énergie et le secteur minier. Sur le seul mois de mai, la production a diminué de 0,4% par rapport au mois précédent, après avoir augmenté de 2,2% en avril. L'industrie française suit une évolution semblable à celle de son homologue allemande, dont la production a reculé de 1% en mai après un bond de 2% en avril.

- Le chômage et les retraites

François Hollande a réaffirmé son "engagement" d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année, ajoutant qu'il "se battait" pour l'emploi, alors que le nombre de demandeurs d'emploi est de 3,26 millions"C'est une volonté, c'est une stratégie, c'est une cohérence", a-t-il poursuivi énumérant les dispositifs mis en place en faveur de l'emploi.
Il y aura "100.000 emplois jeunes d'ici la fin de l'année, et 70.000 contrats de génération au début de l'année prochaine", a indiqué le président, évoquant aussi la formation de chômeurs pour pourvoir, d'ici la fin de l'année, 35.000 emplois qui ne trouvent pas preneurs. Interrogé sur le coût des emplois aidés, François Hollande a déclaré "préférer qu'un jeune ou un moins jeune soit dans l'activité plutôt qu'au chômage". "Le principe, c'est le travail", a-t-il expliqué. Toutefois, a dit le chef de l'Etat, "la création d'emploi viendra des entreprises".
François Hollande a réaffirmé que la réforme des retraites passerait par "un allongement de la durée de cotisation" pour une retraite à taux plein. Le chef de l'Etat a ajouté qu'il veut "définir maintenant les modalités d'une réforme durable" pour les retraites, tout en disant "ne pas prétendre le faire pour toujours". Mais, a-t-il prévenu, il faudra aussi "des mesures immédiates" en raison de "l'ardoise" de 20 milliards d'euros prévue en 2020. Il a rappelé sa méthode, "le dialogue", citant le précédent de l'accord sur la réforme du marché du travail. Le gouvernement a entamé une concertation avec les syndicats et le patronat sur les retraites avant un projet de loi en septembre.
François Hollande a souligné que "la réforme est nécessaire". "C'est notre responsabilité", a-t-il dit en expliquant qu'on ne pouvait pas ne pas "tenir compte" de l'allongement de l'espérance de vie. "Deuxièmement, il y a un déficit de 20 milliards. On ne va pas l'effacer d'un seul coup mais nous devons prévoir des financements et des économies qui permettront de l'effacer. Et il y a la justice à introduire", a-t-il ajouté, évoquant "des métiers plus pénibles que d'autres", des petites retraites ou encore la situation de certaines femmes. Il a confirmé l'allongement progressif de la durée de cotisation, de 41,5 ans pour la génération 1955. "Tout le monde fera un effort, chacun peut le comprendre", a-t-il prévenu. "Ce ne sera pas d'un seul coup [...] Chacun sera appelé à faire un effort selon les ressources dont il peut disposer".

- La guerre au Mali

François Hollande a affirmé qu'"une victoire qui a été remportée" par les forces françaises et africaines au Mali. "C'est une victoire pour l'Afrique, une victoire contre le terrorisme", a-t-il dit, en soulignant "la fierté que nous devons avoir". "La France, avec les Africains qui se sont mobilisés, l'Europe qui nous a soutenus, les Nations-Unies qui nous ont donné le cadre, [...] oui, c'est une victoire", a-t-il déclaré.
"J'ai été salué en Afrique, non pas pour ce que j'avais fait, mais pour ce que j'avais décidé. Ceux qui ont agi, ce sont les soldats français. Nous avons vaincu le terrorisme au Mali, nous ne l'avons pas vaincu partout", a-t-il souligné, estimant que la France devait soutenir les pays qui font appel à elle mais qu'elle ne ferait "pas la guerre partout". La France compte encore 3.200 soldats au Mali, six mois après le début de l'opération Serval.
"Les otages du Mali, nous faisons tout pour les ramener", a également déclaré le président en évoquant le chiffre de "six", "sept" otages. "Nous avons hélas des informations les plus mauvaises sur Philippe Verdon [...] Hélas, tout indique qu'il serait mort il y a déjà plusieurs semaines", a relevé François Hollande.
En ce qui concerne les deux journalistes enlevés en Syrie, le chef de l'Etat a dit que le gouvernement "faisait tout pour savoir d'abord où ils sont, pour connaître exactement les intentions de leurs ravisseurs". Dimanche, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué que les deux Français sont vivants.

- Le gaz de schiste

François Hollande a exclu pendant sa présidence toute exploration du gaz de schiste : "Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste. C'est quoi le gaz de schiste ? C'est un eldorado, là, qu'il suffirait de creuser", a ironisé le chef de l'Etat. 
Une loi de 2011 "interdit l'exploration du gaz de schise sur la méthode de la fracturation hydraulique", qui présente des "risques" pour les nappes phréatiques "selon les techniques d'aujourd'hui", a-t-il souligné. "On en voit un certain nombre de conséquences aux Etats-Unis", a ajouté François Hollande.
Le chef de l'Etat en a profité pour rappeler que "dans le gouvernement, il n'y a pas de statut particulier". Une phrase à l'attention ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui a exprimé récemment une position personnelle et distincte de celle du gouvernement sur le gaz de schiste.

- Nicolas Sarkozy, Delphine Batho et les écolo

François Hollande a affirmé ne pas craindre un retour de Nicolas Sarkozy, estimant que son prédécesseur pouvait "parfaitement être de nouveau candidat" en 2017 mais qu'il n'avait "pas de commentaires" à faire "sur la situation à droite". "J'ai suffisamment de préoccupations pour le service de l'Etat sans regarder vers 2017", a-t-il ajouté.
Concernant le limogeage de Delphine Batho, le chef de l'Etat explique que l'ancienne ministre de l'Ecologie a transgressé "la règle". "J'avais fixé une règle : [...] Si un ministre conteste le budget, il ne pourra pas rester au gouvernement. Delphine Batho [...] s'est exprimée sur le budget en disant qu'il n'était pas bon. Pas seulement le sien, mais d'une manière générale. Alors j'en ai tiré toutes les conclusions avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Cela ne m'a pas fait plaisir, mais c'est la règle", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la prise de distance du parti Europe Ecologie-Les Verts, qui pourrait présenter ses propres listes distinctes aux élections municipales de 2014, François Hollande dit respecter les débats mais défend la nécessité "d'être soudés".

- La déraillement de Brétigny

Enfin, François Hollande a affirmé ne pas privilégier l'hypothèse d'un acte de malveillance pour expliquer le déraillement du train Paris-Limoges vendredi dans la gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui a fait six morts. "On ne doit rien écarter mais ce n'est pas l'hypothèse que, aujourd'hui, je privilégie. Je pense que nous sommes devant une défaillance matérielle", a-t-il déclaré. La SNCF a évoqué comme principale piste pour expliquer cette catastrophe ferroviaire la défaillance d'une pièce d'acier de dix kilogrammes dans le système d'aiguillage.
"Pour ce que je sais d'ores et déjà, c'est une défaillance matérielle: est-ce qu'elle a été provoquée par un défaut d'entretien ou vétusté ? Cela nous obligera à tirer des conclusions", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'était rendu sur les lieux trois heures après l'accident. Il a rappelé que trois enquêtes étaient en cours : une du ministère des Transports, une de la SNCF et de RFF, et une de la justice. "Nous devons faire beaucoup plus pour l'entretien des lignes classiques, des lignes existantes", a dit le président, rappelant qu'il avait "emprunté pendant des années" cette ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse dans des "wagons pas toujours les plus modernes".
"La première conclusion que nous tirerons est de faire que, dans les investissements qui seront importants ces prochaines années, nous mettions la priorité sur les lignes classique, les intercités", a-t-il assuré. Le Premier ministre Jean-marc Ayrault a annoncé "la rénovation d'un certain nombre de ces lignes, en gardant les lignes TGV quand elles sont nécessaires mais pas partout !", a souligné le président.

tempsreel.nouvelobs.com/

Italie: un sénateur compare une ministre noire à un orang-outan

Un sénateur du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord a comparé à un orang-outan Cecile Kyenge, première ministre noire de l'histoire italienne, des paroles que le chef du gouvernement italien Enrico Letta a jugées dimanche "inacceptables".
(c) Afp
Un sénateur du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord a comparé à un orang-outan Cecile Kyenge, première ministre noire de l'histoire italienne, des paroles que le chef du gouvernement italien Enrico Letta a jugées dimanche "inacceptables". (c) Afp
Rome (AFP) - Un sénateur du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord a comparé à un orang-outan Cecile Kyenge, première ministre noire de l'histoire italienne, des paroles que le chef du gouvernement italien Enrico Letta a jugées dimanche "inacceptables".
Samedi, lors d'une réunion de son parti à Treviglio (près de Bergame, nord), le sénateur Roberto Calderoli, connu pour ses déclarations polémiques, avait déclaré à propos de la ministre d'origine congolaise: Cecile Kyenge "fait bien d'être ministre mais peut-être devrait-elle le faire dans son pays (...) Je me console quand je surfe sur internet et que je vois les photos du gouvernement. J'aime les animaux (...) mais quand je vois les images de Kyenge, je ne peux m'empêcher de penser à des ressemblances avec un orang-outan, même si je ne dis pas qu'elle en soit un".
Ces déclarations ont circulé comme un traînée de poudre dans les médias et sur les réseaux sociaux, provoquant nombre de réactions indignées.
Samedi matin, dans un communiqué officiel, Enrico Letta s'est fendu en personne d'une réaction: "Les paroles rapportées aujourd'hui par la presse et attribuées au sénateur Calderoli à propos de Cecile Kyenge sont inacceptables et dépassent toutes les limites".
Dans ce communiqué, il fait aussi part de "sa pleine solidarité et de son soutien à Cecile".
Deux député du Parti démocratique (PD, gauche), Khalid Chaouki et Gianni Cuperlo, ont exigé la démission de M. Calderoli, qui est vice-président du Sénat. "Les déclarations adressées à la ministre Kyenge ne sont pas dignes d'un homme qui représente nos institutions", a déclaré M. Cuperlo.
Une sénatrice du PD, Anna Finocchiaro, s'est engagée à "demander des comptes au sénateur Calderoli" lundi au Sénat. "En attendant, j'espère que le vice-président du Sénat trouvera la dignité de s’expliquer et de s'excuser auprès de la ministre".
M. Calderoli est un habitué des provocations: en 2006, il avait dû démissionné du gouvernement Berlusconi après s'être exhibé avec un T-shirt anti-islam sur Mahomet.
Depuis sa nomination, Mme Kyenge a dû affronter plusieurs manifestations d'hostilité de la Ligue du Nord, un parti allié au Peuple de la Liberté de Silvio Berlusconi mais qui se trouve actuellement dans l'opposition.
Dès sa prise de fonction fin avril, Mme Kyenge a été la cible d'agressions verbales et menaces de mort, postées sur des sites racistes et même sur sa page officielle Facebook.
Mme Kyenge y avait réagi ainsi: "On ne peut pas dire" que l'Italie est raciste mais "il y a visiblement un manque de connaissance de l'autre, des phénomènes migratoires, un manque de culture de l'immigration".

tempsreel.nouvelobs.com

François Hollande hué et des sifflets sur les Champs-Élysées

Le président de la République a essuyé de nombreux sifflets avant de rejoindre la tribune présidentielle pour assister au défilé du 14 Juillet.

François Hollande, lors du défilé du 14 juillet 2013.
François Hollande, lors du défilé du 14 juillet 2013. © LIONEL BONAVENTURE / Sipa
Des huées et des sifflets se sont élevés dimanche matin dans la foule massée sur les Champs-Élysées au passage de la voiture conduisant François Hollande à la tribune présidentielle pour assister au défilé du 14 Juillet, ont constaté des journalistes de l'AFP. Au niveau du Grand Palais et de l'avenue Franklin-Roosevelt, un homme a suivi à leur demande les policiers, sans opposer de résistance, selon un des journalistes.
François Hollande a descendu la célèbre avenue debout dans un véhicule de commandement, escorté par les cavaliers de la garde républicaine. Il s'agit de sa deuxième fête nationale depuis son élection. Selon les sondages, sa cote de popularité est à un niveau très bas, plus d'un an après sa victoire à la présidentielle.

lepoint.fr

Les rebelles islamistes en Syrie reçoivent-ils des armes provenant de dépôts de l’OTAN en Europe ?


mfak4701«Tant la Fédération de Russie que les pays occidentaux doivent s’abstenir de fournir des armes à l’un des deux camps, parce qu’il y a une guerre civile, ce qui signifie plus de victimes et des risques spécifiques à la stabilité de la Jordanie" – a déclaré le président Traian Basescu dans une conférence de presse à Bucarest après une rencontre avec le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev, le 17 Juin 2013.
D’un autre côté, le gouvernement roumain, dirigé par Victor Ponta, balayait le globe inutilement de Pékin à Moscou, expliquant que l’enjeu de l’offensive diplomatique de la Roumanie était d’attirer un illusoire investissement de 10 milliards d’Euros et de créer 50.000 emplois d’ici la fin de l’année. Le gouvernement roumain est aujourd’hui dans une situation désespérée et j’avais présenté dans un article précédent les plans d’investissement de la Russie et la Chine en Europe, qui excluait la Roumanie.
http://avicennesy.wordpress.com/2013/07/10/lunion-europeenne-demantelee-avec-lapprobation-etats-unis/
Au lieu de commencer par instaurer un climat de compétences, le gouvernement roumain, est empêtré dans une coalition avec des mafieux issus de partis qui ont composé tous les gouvernements précédents subordonnés aux intérêts américains et qui ont confirmé, dans les hautes fonctions, toute leur clientèle, parents et amis. Une cohorte de politiciens américanisés n’ayant pas de formation pour les postes qu’ils occupent, ont été installés par l’ambassade américaine en éliminant de vrais professionnels qui se retrouvent au chômage pour au moins 8-9 ans. Bien que le premier ministre Ponta connaisse la réalité, il ne s’en est guère soucié. Et pour gagner la confiance du Kremlin et Pékin, il doit tout d’abord apprendre à ne pas mentir comme il respire, car Moscou ne croit pas à ses larmes de crocodile ni à son absolution, malgré les preuves, par le procureur au sujet  de son honteux plagiat pour sa thèse de doctorat.
Le Ministre de l’Economie de la Roumanie, M. Varujan Vosganian, avait déjà annoncé le 6 Juin 2013, que l’industrie de la défense à travers ROMARM ( http://www.romarm.ro/en.html ) avait signé un contrat d’exportation de plus de 100.000 AK-47 avec les Etats-Unis, contrat valable jusqu’en 2014. L’exportation est effectuée sous le contrôle du Bureau fédéral américain de l’alcool, du tabac et des armes.
Selon le ministre roumain, le prix offert par les américains était d’environ 30% plus élevé que le prix du marché et le volume des commandes est supérieur à la capacité de production de la manufacture d’armes Cugir. C’est pourquoi les Américains ont demandé à l’entreprise de doubler sa capacité actuelle, mais il n’y a aucun signe que le marché américain soit sur le point de sortir de la récession. D’autant plus que, après le massacre commis le 14 Décembre 2012, avec un fusil d’assaut au collège "Sandy Hook" de la ville de Newtown dans l’État du Connecticut, où 27 personnes ont été tuées, dont 20 étaient des enfants, les autorités américaines ont restreint la commercialisation de ce type d’arme.
La manufacture d’armes Cugir  ( http://www.arms.home.ro/arms/cugir1/pag/7.html  ), qui a eu l’année dernière un chiffre d’affaires de 3 millions de dollars et près de 300 employés, a miraculeusement réussi à augmenter la production sans embauche, parvenant à livrer aux Etats-Unis, dès le premier mois, des dizaines de milliers d’armes d’une valeur de 1 million $. Toute personne lisant cet article se demanderait comment a fait une petite usine d’armement en Roumanie pour tripler sa production du  jour au lendemain, sans faire aucun investissement?
Une explication se trouve dans les années précédentes, lorsque la Roumanie était supposée livrer à la Jordanie de nouvelles armes AK-47, produites dans la même usine cugir. L’Armée jordanienne était déjà équipée d’armes d’assaut américaines modernes, des M16/AR-15 de calibre 5,56 mm ainsi que des T91 et T86 taiwanais du même calibre. Pourquoi avaient-ils besoin des AK-47 roumains de calibre 7,62 mm ? La Roumanie a sorti les vieilles armes du temps de Ceausescu des entrepôts de l’armée, les a repeintes, puis envoyées à Amman. Les jordaniens ont été choqués de recevoir des armes qui ne fonctionnaient pas et en piteux état, en lieu et place des armes neuves qu’ils attendaient. Ces erreurs ont été si nombreuses et si graves que les Jordaniens ne sont pas parvenus à croire que la Roumanie avait pu permettre à ces armes de quitter l’usine dans ces circonstances.
Le Conseil suprême de Défense du pays (CSAT), dirigé par le président Traian Basescu (avec le Premier ministre Victor Ponta, également membre du CSAT et cohabitant fort bien) a par la loi le pouvoir d’approuver toutes les transactions pour les armes de guerre, et par conséquent les armes anciennes et nouvelles comme pour la Jordanie. Après ‘’l’affaire’’ jordanienne, l’usine Cugir aurait dû perdre sa licence d’exportation et la Roumanie sa crédibilité. Il y a des indices et des rumeurs selon lesquelles la Syrie aurait été la destination finale et que les armes aurait dû entrer en possession des rebelles islamistes. Donc, pour les rebelles islamistes armés en Syrie, les Etats-Unis ont besoin de ces armes, peu importe où elles se trouvent et leur origine.
http://avicennesy.wordpress.com/2013/07/12/pourquoi-a-t-on-admis-la-croatie-dans-lunion-europeenne/
En 1989, l’armée roumaine avait une force de 300.000 soldats, qui, en cas de mobilisation, serait complétée par 800.000 paramilitaires de gardes patriotiques et de jeunes, tous armés de AK-47. La Roumanie d’aujourd’hui a une armée de 70.000 soldats seulement employés sur une base contractuelle, l’excédent de plus de 1 million d’AK-47 étant disponibles pour alimenter des guerres civiles prévues par les Etats-Unis. En outre, la Roumanie, membre de l’OTAN et de l’UE, est connu comme l’un des trafiquants d’armes les plus actifs, comme l’a prouvé le Conseil de sécurité des Nations unies.
Docu1
Par Valentin Vasilescu, pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.
Traduction : Avic

avicennesy.wordpress.com