06 juillet, 2013

Wimbledon, «un rêve qui devient réalité» pour Marion Bartoli

Wimbledon (Royaume-Uni), samedi 6 juillet. Incroyable Marion Bartoli ! La Française conclu la partie et remporte Wimbledon sur un dernier ace. Elle s’adjuge le premier Grand Chelem de sa carrière.

Wimbledon (Royaume-Uni), samedi 6 juillet. Incroyable Marion Bartoli ! La Française conclu la partie et remporte Wimbledon sur un dernier ace. Elle s’adjuge le premier Grand Chelem de sa carrière.

  

C'est un rêve de petite fille qui devient réalité. a remporté le tournoi de ce samedi face à l'Allemande Sabine Lisicki  (6-1, 6-4). Elle devient ainsi la première Française à s'imposer en Grand Chelem depuis en 2006.
Petite fille j'avais rêvé de ce tournoi. Sabine, crois-moi, tu seras ici à nouveau en finale. Je m'entraîne au service depuis tellement longtemps...Et j'arrive à sortir cet ace au moment le plus important!» s'exclame la championne qui remercie tout particulièrement son père qui l'a entraîné durant 20 ans. «C'est un rêve qui devient réalité. Depuis que j'ai 6 ans c'était mon rêve de remporter ce tournoi. J'espère être là l'année prochaine» conclut-elle émue et aux anges.

16h39. Sabine Lisicki félicite Marion Bartoli pour sa victoire : «Elle a fait un match incroyable. Elle mérite ce titre. J'aurai voulu faire mieux», déclare-t-elle en larmes.

16h32. 6-1, 6-4. Incroyable Marion Bartoli ! La Française conclu la partie et remporte Wimbledon sur un dernier ace. Elle s’adjuge le premier Grand Chelem de sa carrière.

16h29. 6-1, 5-4. Plus offensive, Lisicki renverse le fil du match, et ne laisse plus rien passer. Sans trembler, elle remporte son service.

16h26. 6-1, 5-3. Lisicki revient dans la partie après une balle de débreak. Bartoli, moins précise, commet une sixième double faute au service dans cette partie.

16h21.
6-1, 5-2. Lisicki s'accroche et revient à 2-5. En face, Bartoli qui s’est procurée 3 balles de match, ne parvient pas à conclure la partie.

16h16. 6-1, 5-1. Jeu blanc pour la Française. Bartoli n’est plus qu’à un jeu du titre. Elle empoche sans aucun souci son engagement.

16h13.
6-1, 4-1 : Toujours aussi déterminée, Bartoli breake une nouvelle fois Lisicki. L’Allemande est totalement déstabilisée. Au bord des larmes, elle enchaîne des balles approximatives. La Française, bien plus constante, en profite et ne laisse pas respirer son adversaire. Elle emporte ce quatrième jeu de la seconde manche. La victoire est à sa portée.

16h05. 6-1, 3-1 : Bartoli continue de dominer Lisicki. Malgré une nouvelle double-faute, sa 4e du match, la Française mène l’échange.

15h59. 6-1, 2-1 : Bartoli prend l’avantage dans ce set en breakant Lisicki ! Sur la lancée de son jeu de service arraché, la Française maintient la pression sur son adversaire.

15h57. 6-1, 1-1 : Après un jeu de près de 10 minutes, Bartoli remporte son premier jeu de service dans cette seconde manche,après avoir concédé 4 balles de break, toutes sauvées.

15h46.
6-1, 0-1 : Lisicki débute bien mieux la deuxième manche qu’elle n’avait terminé la première. Plus souriante, elle parvient à déborder Bartoli sur son service et mène 1-0 le deuxième set.

15h42. 6-1 : La première manche est remportée par Bartoli ! Beaucoup plus à l’aise que son adversaire, la Française a gagné six jeux consécutifs.

15h38.
5-1 pour la Française qui ne lâche rien. Après avoir mené 40-15, Lisicki finit par céder pour la troisième fois consécutive son engagement. L’Allemande se montre fébrile et peu sereine. La Française a l’occasion de conclure le set sur son service.

15h30.4-1 : Jeu blanc pour Bartoli sur son service. Elle tient mieux l’échange et gagne son quatrième jeu consécutif dans cette finale.

15h27.
3-1 pour la Française. Bartoli creuse l’écart et prend pour la deuxième fois du match le service de son adversaire. Lisicki a du mal à se libérer et la Française, plus agressive et adroite en retour, en profite.

15h22. 2-1 pour Bartoli. La Française gagne le jeu sur un ace. Elle tient pour la première fois du match son service. Les deux joueuses sont tendues.

15h18. 1-1 Bartoli répond du tac au tac à Lisicki et débreak. L’Allemande commet elle aussi une double-faute sur une balle de débreak.

15h15. Marion Bartoli concède le break dès le premier jeu. La Française a buté sur la défense de Lisicki et commis deux double fautes, signe de nervosité. Elle va devoir réagir rapidement.(0-1)

15h10. Le match démarre : Marion Bartoli au service pour le premier jeu.

15 heures. Le soleil est au rendez-vous. La Française Marion Bartoli et l'Allemande Sabine Lisicki sont entrées sur le court et s'échauffent.


LeParisien.fr

Sida: un remède miracle mis au point?

Sida: un remède miracle mis au point?
REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Deux cas de patients de Boston auparavant atteints syndrome d'immunodéficience acquise (Sida) ont été présentés de l'édition 2013 de la conférence de l'International Aids Society (IAS) à Kuala Lumpur (Malaisie), mercredi 3 juillet. Jusqu'à maintenant, ils ne présente plus aucune trace du virus dans leur organisme. Cette «guérison» n'est pas un miracle, mais l'effet d'une greffe de moelle osseuse.
Si le mécanisme à l'origine de cette guérison reste encore à explorer et expliquer en détails, les scientifiques sont unanimes: c'est bien la greffe de moelle osseuse qui a sauvé du VIH deux patients atteints d'un cancer du sang. Après la greffe respectivement il y a deux et cinq ans, le virus s'est éclipsé de leur organisme et n'est pas réapparu après l'arrêt de la prise de leurs antirétroviraux il y a 15 et 7 semaines. Après plus de 30 ans de séropositivité, le virus est «indétectable» dans l'organisme de ces deux hommes.
«Cela n'indique pas encore que ces hommes sont guéris», a tempéré le Dr Timothy Henrich à Kuala Lumpur. «Le virus peut revenir dans une semaine, ou six mois. Seul le temps le dira», a t-il encore expliqué. Il reste donc à espérer qu'il ne réapparaisse pas du tout. Un autre cas de patient en rémission suite à une greffe de moelle, Timothy Brown, dit «le patient de Berlin», avait déjà suscité l'espoir il y a quelques temps. Voilà deux ans qu'il n'a plus besoin de traitement.

newsring.fr

Le monde célèbre la Journée internationale du baiser

Поцелуй Огюст Роден

Le 6 juillet est la Journée mondiale du baiser. Auparavant, cette fête est apparue dans les Îles britanniques comme une Journée nationale du baiser, mais avec le développement de l'Internet, elle a acquis le statut mondial.

Cette journée insolite a été inventée au 19ème siècle par les dentistes britanniques. Ils ont trouvé un lien entre des baisers fréquents et l'hygiène buccale.
La fête a été approuvée par les Nations Unies il y a une vingtaine d'années.

french.ruvr.ru

Egypte: un prêtre copte abattu par balles à El Arich

Situation en Egypte

Des inconnus ont abattu par balles un prêtre copte orthodoxe à El Arich, dans le nord du Sinaï, a annoncé samedi l'agence Reuters, citant une source au sein des forces de l'ordre égyptiennes.
Le prêtre Mina Aboud Sharween a été agressé samedi matin dans la rue. Selon les informations préliminaires, le meurtre a été perpétré par des islamistes.
Depuis quelques jours, El Arich est le théâtre d'affrontements violents entre l'armée et les partisans du président déchu Mohamed Morsi.
Dans la nuit de vendredi à samedi, des hélicoptères militaires égyptiens ont tiré des roquettes sur deux cibles dans les environs de cette ville. Il y a tout lieu de penser que cette frappe a été entreprise en réponse à l'attaque effectuée vendredi au lance-grenade par un groupe d'inconnus contre des postes de contrôle militaires dans la région de l'aéroport d'El-Arich.

Malaise dans l’armée française

Une dizaine d’officiers ont publié sur Francetv info, un communiqué anonyme. Selon eux, des changements évidents sont à opérer au sein de l’armée française pour plus d’efficacité et de modernité.

Entrainement d'une patrouille française - NICOLAS JOSE/SIPA
Entrainement d'une patrouille française - NICOLAS JOSE/SIPA
Les jeunes militaires du mouvement Marc Bloch mettent le doigt sur la baisse de régime au sein de l’armée française. Issus de différents corps d’armée, la réclamations sont les mêmes : l’armée perdrait en crédibilité, son efficacité serait remise en cause. 

Pourtant, il est expressément indiqué dans ce communiqué « qu’à l’heure où l’armée française au Mali, pour la première fois depuis des décennies, défend à la fois des intérêts économiques de la France, les valeurs universelles de notre Patrie (…), l’armée française est menacée de déclin. »

Et le constat s’alourdit : les régiments tombent les uns après les autres, les effectifs sont réduits, le budget de l’armée française est rogné jusqu’à son maximum. Toutes ces doléances ne sont pourtant pas secrètes. Ce sujet a été soulevé par la cour des Comptes, le Conseil supérieur à la fonction militaire, et même sur certains blogs de militaires et d’anciens militaires, rapporte le communiqué. Pourtant, selon eux, rien ne semble freiner la perte de vitesse de l’armée française.

Pierre Berjot, un ancien militaire lavallois, en Mayenne, se souvient de la visite de Nicolas Sarkozy, en 2008, venu annoncer la dissolution du 42e régiment. Un coup dur pour l’ensemble des militaires et leurs familles. A l’époque, Nicolas Sarkozy avait assurer au maire de la ville, Guillaume Garot, sa volonté de ne pas laisser tomber Laval.
 
L’ancien caporal chef fait référence au livre blanc de la défense et sécurité nationale. Ce document exposant un plan de restructuration de l’armée française n’a visiblement pas fait forte impression auprès des militaires français.

Artillerie - 68 Regiment d'artillerie - NICOLAS JOSE/SIPA
Artillerie - 68 Regiment d'artillerie - NICOLAS JOSE/SIPA
L’objectif du communiqué est de faire entendre le mal-être ambiant qui règne au sein de l’armée.
 
Comme un manque de logique et de cohérence dans le recrutement. Lorsque l’on trouve, au sein d’un régiment, plus d’officiers que nécessaire, et des colonels en mal de commandement, le malaise s’installe.
 
Plus concrètement, alors que les sous officiers se multiplient, pour un nombre de soldats trop faible, les colonels, eux, sont relégués à des postes administratifs « pour les occuper avant leur retraite », selon le communiqué, ce qui représente une dépense superflue.
 
Un système complexe et trop souvent inégal, qui nuit au moral des troupes. Ajoutons à cela l’épisode « Louvois ». Ce logiciel conçu pour réguler le système de paie des militaires français, et qui finalement a privé un grand nombre d’entre eux de leur salaire. Retards de paiement, manque de clarté, problèmes techniques… Un « bug », qui a plongé bien des familles dans l’embarras financier. Lorsque les militaires lisent sur leurs fiches de paie moins 600 euros, moins 1000, et ce, sans raison apparente, les soldats français, tous grades confondus, ont le moral en berne.
 
De même, les lieutenants, au nom de l’armée française, dénoncent dans leur communiqué un problème de réarmement. Trop peu de moyens sont déployés pour équiper les soldats de manière individuelle. De nouveaux treillis, chaussures, et gilets par balles sont plus que nécessaires aux soldats français.
 
En clair, un manque général de matériel, autant à l’échelle individuelle que médicale, voire même un manque de transports (hélicoptères, blindés…)


Paras du 3 regiment de parachutiste d'infanterie de marine de Carcassonne - NICOLAS JOSE/SIPA
Paras du 3 regiment de parachutiste d'infanterie de marine de Carcassonne - NICOLAS JOSE/SIPA
Les jeunes militaires, dans leur communiqué, s’inquiètent de la situation de l’armée française dans sa globalité. Des manques de moyens financiers aux problèmes d’organisation, autant de défaillances qui nuisent au moral de l’ensemble des militaires, et qui tend à leur faire perdre en efficacité.
 
Cinq propositions sont alors modestement proposées. « Nous n’avons pas la prétention de tout savoir ni de tout bouleverser, car c’est au peuple de le décider ». Les jeunes militaires du mouvement Marc Bloch (officier de réserve et universitaire) suggèrent une augmentation du budget de la défense, la création d’une commission parlementaire de révision des primes et indemnités des militaires, le maintien des régiments, et une diminution du nombre d’officiers.
 
Bien que le succès de l’intervention au Mali  ait redoré le blason de l’armée française, les dysfonctionnements perdurent, et les militaires, demeurent toujours inquiets.

Repère : http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-les-essentiels/les-grades
 
m.marianne.net 

Egypte: un militant social accuse Morsi de haute trahison

Ex-président égyptien Mohamed Morsi

L'homme politique libéral et militant social égyptien Mamdouh Hamza a adressé une pétition au Parquet général du pays dans laquelle il a accusé l'ex-président Mohamed Morsi et les dirigeants des Frères musulmans de haute trahison, a annoncé samedi le quotidien Al-Ahram.
M. Hamza a notamment indiqué que les islamistes avaient fourni des armes au mouvement palestinien Hamas. Ils ont en outre contribué à l'octroi de la nationalité égyptienne à des membres de ce mouvement considéré dans les territoires palestiniens comme une branche des Frères musulmans.
M. Hamza a également accusé les supporters de Mohamed Morsi d'avoir préparé des provocations contre les Egyptiens et d'avoir acquis à cet effet des uniformes de la police et de l'armée.
Enfin, M. Hamza a reproché à président égyptien déchu d'avoir préparé une série de lois visant à intimider les journalistes et les simples citoyens.
 
 
fr.ria.ru

Mali: état d’urgence levé à la veille de la campagne présidentielle


L‘état d’urgence en vigueur depuis le 12 janvier au Mali, au lendemain du début de l’intervention armée française contre les jihadistes, a été levé samedi à la veille de l’ouverture de la campagne pour le premier tour de la présidentielle du 28 juillet.
Cette mesure, annoncée par le ministère de la Sécurité, est le signe d’un retour progressif à la normale dans un pays qui vient de connaître la plus grave crise de son histoire récente.
L‘état d’urgence, qui instaurait un couvre-feu, interdisait réunions publiques, rassemblements et manifestations de rue de nature à troubler l’ordre public, avait été décrété le 12 janvier, deux jours après l’offensive surprise lancée vers le Sud par des groupes islamistes armés qui contrôlaient depuis neuf mois le Nord du Mali.
Cette offensive avait immédiatement enclenché l’intervention de l’armée française au Mali, en cours depuis le 11 janvier contre les groupes jihadistes et criminels liés à Al-Qaïda, désormais en grande partie chassés du nord du pays.
Quelque 3.200 soldats français sont toujours présents au Mali, mais leur nombre va progressivement diminuer, pour ne plus atteindre qu’un millier d’hommes à la fin de l’année.
Ils serviront alors de soutien éventuel à la Mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) qui été mise en place le 1er juillet. D’une capacité actuelle de 6.300 soldats ouest-africains et tchadiens, ses effectifs doivent doubler d’ici décembre.
La décision de lever l‘état d’urgence, qui avait été reconduit à deux reprises depuis janvier, intervient à la veille du lancement de la campagne électorale du premier tour de la présidentielle.
Mettre fin à la transition
Assurer la sécurité de ce scrutin, en particulier dans le nord du Mali ou des éléments jihadistes résiduels demeurent présents et pourraient mener un coup d‘éclat à cette occasion, sera le premier grand défi de la Minusma et de l’armée malienne, en pleine recomposition après sa débâcle de 2012,
Cette élection doit mettre un terme à la période de transition qui avait débuté en avril 2012, peu après un coup d’Etat ayant renversé le 22 mars le régime du président élu Amadou Toumani Touré et précipité la chute du nord du Mali aux mains des jihadistes qui y ont commis pendant neuf mois d’innombrables exactions.
Vingt huit candidats, dont une seule femme, se présentent à ce scrutin, parmi lesquels les anciens Premier ministres Ibrahim Boubacar Keita, Cheick Modibo Diarra, Modibo Sidibé et Soumana Sacko, ainsi que Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uémoa).
Un autre candidat, Tiébilé Dramé, ancien ministre et artisan d’un accord entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touareg signé le 18 juin à Ouagadougou, a vivement critiqué la tenue du scrutin si tôt.
Selon lui et plusieurs analystes, dont ceux d’International Crisis Group (ICG), “les conditions ne sont pas du tout réunies” pour cette élection et cette impréparation risque de conduire à un scrutin “bâclé” et “chaotique”.
M. Dramé a annoncé son intention de demander à la Cour constitutionnelle un report de l‘élection, avec peu de chances d‘être entendu tant le président français François Hollande, présenté à Bamako comme le “sauveur” du Mali, a insisté pour qu’elle ait lieu en juillet.
Un obstacle de taille à la tenue de la présidentielle sur l’ensemble du territoire malien a cependant été levé vendredi avec l’entrée de l’armée malienne à Kidal (nord-est) parallèlement au cantonnement des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupaient la ville depuis février.
Le cantonnement des rebelles et l’entrée de quelque 150 soldats maliens à Kidal, où ils ont rejoint des militaires français de l’opération Serval et Africains de la Minusma, est conforme à l’accord de Ouagadougou du 18 juin.
Entre 100 et 200 personnes hostiles à l’arrivée de l’armée malienne à Kidal ont manifesté samedi dans la ville, “une provocation”, selon une source militaire malienne.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

La banque du Vatican a pu faciliter le blanchiment d’argent


Le fonctionnement de la banque du Vatican facilite le blanchiment d’argent, affirment les responsables d’une enquête longue de trois ans sur l’institution bancaire, selon des documents confidentiels cités par deux journaux italiens samedi.
L’Institut pour les oeuvres de religion (IOR, dénomination officielle de la banque) n’a pas procédé à des contrôles suffisants sur ses clients et a autorisé les détenteurs de compte à transférer des sommes importantes pour le compte de tiers, selon la même source.
“Il y a un risque élevé dans le mode de fonctionnement de l’IOR, qui en n’identifiant pas ses clients avec précision, peut être utilisé comme écran pour dissimuler des opérations illégales,” écrivent les enquêteurs dans un document cité par le Corriere della Sera.
Ils mettent également en cause les banques italiennes qui ont accepté des transferts de l’OIR sans avoir vérifié l’origine des fonds, qui ont été reversés par la suite à d’autres banques.
“L’IOR peut facilement devenir un vecteur de blanchiment d’argent d’origine criminelle”, soulignent les enquêteurs.
Ils contredisent aussi les déclarations de l’IOR qui assurent que tous ses clients sont des congrégations religieuses ou le clergé.
“Il y a aussi des personnes privées qui, parce qu’elles bénéficient d’une relation privilégiée avec le Saint-Siège, peuvent effectuer des dépôts d’argent et ouvrir des comptes,” précisent-ils.
L’enquête porte sur des transferts de 23 millions d’euros effectués en septembre 2010 par la banque du Vatican vers l’organisme de crédit italien Credito Artigiano, dont trois millions d’euros ont été reversés à Banca del Fucino et 20 millions à JP Morgan Frankfurt.
Le transfert de ces fonds a été approuvé par Paolo Cipriani, alors directeur général de l’IOR, et par son adjoint, Massimo Tulli, qui ont tous les deux démissionné depuis et contre lesquels les enquêteurs sont déterminés à engager des poursuites.
Selon La Repubblica, les deux hommes sont également accusés d’avoir procédé à une dizaine d’autres transferts vers JP Morgan.
Le pape François a mis en place une commission d’enquête sur la banque et affirme préparer une profonde restructuration de l’institution bancaire, l’une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans le cadre de réformes plus larges de la bureaucratie au Vatican.
Le Vatican a entrepris une réforme de ses finances afin de figurer sur la “liste blanche” des états respectueux des règles des lutte contre le blanchiment d’argent.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Insécurité: Des membres d'une Ong attaqués en pleine assemblée générale par un gang

arme (2)
Dans les conclusions de leur Assemblée générale ( Ag) qu'ils tenaient le mercredi 3 juillet à Yopougon, les membres de l'Ong baptisée « Arc-en-ciel plus » vont y inscrire certainement, un point loin d'être ordinaire. Et pour cause.
A en croire nos sources, ce jour-là, les membres de l'Ong se retrouvent dans les locaux de leur structure située au 2ème étage d'un immeuble, au quartier « Banco 2 ». Ce, dans le cadre comme on l'a dit d'une Ag.
Les points à l'ordre du jour se débattaient, quand soudain, six hommes armés de machettes surgissent dans la salle. Ils neutralisent tout le monde et s'emploient tout de suite à dépouiller leurs victimes.
Ainsi, ces scélérats font main basse sur deux tablettes, un ordinateur-portable, neuf téléphone-portables et la somme de 662 000 F Cfa. Le butin amassé, les quidams s'arrachent aussitôt des lieux. Ils prennent cependant soin d'enfermer, à double tour, tous les membres de l'Ong. Mais là, gros revers pour eux.
C'est que dans la précipitation, ils oublient que l'un d'eux est encore à l'intérieur du local dont ils viennent de verrouiller les portes. Ce dernier qui se voulait vorace, était encore en train d'écumer des coins de la salle. Recherchant d'autres objets à voler. Comprenant qu'il est mal barré, le bandit « emprisonné », se met alors à hurler : « Mais les gars, je suis encore dedans. Ouvrez la porte ! ». Son vœu n'est hélas pas exhaussé.
Aubaine pour les victimes qui se ruent sur lui. Il est passé à tabac avant d'être conduit au commissariat de police du 16ème arrondissement. Ses comparses qui l'ont abandonné à son sort, sont recherchés.

KIKIE Ahou Nazaire 

linfodrome.com

Android : un virus contamine 99% des smartphones

Android : un virus contamine 99% des smartphones
Un nouveau type de virus cible 99% des smartphones afin d’en prendre le contrôle à distance pour en voler des informations privées

Une faille informatique d’un type nouveau rend vulnérable 99% des smartphones du monde équipés d’Android, le système d’exploitation de Google pour appareils mobiles. La plus grande partie des utilisateurs seraient touchés (900 millions d’individus) par un virus qui prolifère afin de subtiliser des informations personnelles à leur insu.
Le pirate informatique est ainsi capable de prendre contrôle du smartphone à distance pour récupérer tout type d’information, de l’adresse au numéro de téléphone, au numéro de carte bancaire le cas échéant.
Le virus pénètre dans le système par le biais des applications (fichiers APK), en les modifiant pour consulter les SMS/MMS, emails, passer ou recevoir des appels, des SMS/MMS, emails etc.
La faille a néanmoins été découverte et dévoilée par un service technique et non par des pirates, et il n’est pour le moment pas sûr qu’elle ait été réellement exploitée à des fins malhonnêtes. Samsung a déjà annoncé un correctif pour le Galaxy S4, et d’autres suivront certainement dans les jours qui viennent.

mcetv.fr

La Russie demandera à la France d'extrader un haut fonctionnaire

La Russie demandera à la France d'extrader un haut fonctionnaire
Le Parquet général russe demandera prochainement à Paris d'extrader Alexeï Kouznetsov, ex-responsable des finances dans le gouvernement de la région de Moscou, interpellé en France et soupçonné d'escroquerie pour 3,5 milliards de roubles (81,7 millions d'euros), a annoncé samedi un communiqué du Parquet.

"Le Parquet général de la Fédération de Russie adressera prochainement aux autorités compétentes françaises une demande d'extradition vers la Russie d'un ancien vice-président du gouvernement de la région de Moscou, le ministre des Finances de la région Alexeï Kouznetsov, afin de traduire ce dernier en justice", lit-on dans le communiqué.

Selon le ministère russe de l'Intérieur, M. Kouznetsov a été interpellé en France à la demande des autorités russes. Au moment de son interpellation, l'intéressé était en possession de plusieurs faux passeports.

Syrie . L'armée saisit une roquette de fabrication israélienne à Qaboun


IRIB-Des unités des forces armées ont tué nombre de terroristes et blessé d'autres dans une série d'opérations exécutées contre leurs regroupements et leurs repaires dans plusieurs gouvernorats.
Dans une déclaration à Sana, une source militaire a affirmé qu'une unité de l'armée a saisi une roquette "LAW" de fabrication israélienne à l'intérieur d'un entrepôt d'armes et de munitions dans la zone de Qaboun à Damas.
20130705-181331.jpg
La source a dit: "Outre la roquette israélienne, des canons de mortier et des engins explosifs ont été trouvés dans l'entrepôt".
De même, nombre de terroristes ont été tués ou blessés, dont Ahmad Ali Bouz et Abdelhamid Idris.
Une source responsable a affirmé à la correspondante de Sana que des unités de l'armée ont détruit des fusils automatiques, des mitrailleuses lourdes et d'importante quantité de munitions dans les fermes avoisinants d'al-Ahmadieh, d'al-Zamanieh et de Deir Salman à al-Ghouta al-Charqieh dans la banlieue de Damas, et abattu nombre de terroristes, dont Abdel-Rahman al-Sen, Mohammad Na'emeh, Ahmad al-Khouli et Abdel-Waheb al-Nabki.
A Beit Sahem, un repaire des terroristes a été détruit alors que nombre de terroristes ont été liquidés, dont Bachir Hassan. De même, une unité de l'armée a tué Nohman al-Jassem, chef d'un groupe terroriste à Erbine alors qu'une autre unité s'est accrochée avec des terroristes à Mleha, tuant nombre d'eux, dont Mamdouh al-Charif.
Dans la localité d'al-Rihan, des unités de l'armée ont fait échouer la tentative des groupes terroristes de faire sauter quatre engins explosifs, et tué nombre de leurs éléments, dont Bilal Mohammad Qatane
A Douma, et précisément aux fermes d'Eleb, une opérations exécutée par une unité de l'armée s'est soldée par la destruction d'un repaire des terroristes avec dedans: armes et munitions.
Dans la banlieue sud de Damas, un tireur embusqué saoudien était parmi les terroristes tués à Diabieh.
Dans le village de Nassirieh, une unité de l'armée a trouvé un atelier de fabrication des engins explosifs et visé des regroupements des terroristes, ce qui a fait des dizaines de tués et de blessés parmi leurs éléments, dont Mohammad Kheir Ahmad Moussa et Hussam Hayyel al-Moussa.
De plus, l'armée a détruit des véhicules des terroristes à Ein Afa à Deir Adas et éliminé tous les éléments d'un groupe terroriste relevant de "Front Nosra" à Adra.

Maurice pourrait perdre la moitié de ses plages d'ici 2050

PORT-LOUIS (Xinhua) - Maurice pourrait perdre la moitié de ses plages d'ici 2050, selon un rapport rendu public jeudi par le ministre de l'Environnement.
Maurice pourrait perdre la moitié de ses plages d'ici 2050
CC BY RomeoDesign. Plage tropicale, Trou aux Biches.

Cette catastrophe pour l'île touristique du sud-ouest de l' océan Indien serait imputable au changement climatique qui devrait également abaisser les ressources en eau de 13% à cette date.
En présentant ses prévisions qui font partie du Cadre stratégique pour l'adaptation au changement climatique nationales (NCCAPF), le ministre mauricien de l'Environnement et du Développement durable, Deva Virahsawmy, a voulu tirer la sonnette sur une situation qui pose une grave menace pour l'économie de Maurice.
Il a souligné l'urgence d'apporter des mesures correctives pour éviter le pire, affirmant que le gouvernement mauricien viendra bientôt avec un projet de loi sur le changement climatique.
"Maurice veut devenir davantage +proactive+ dans son combat contre ce péril planétaire", a-t-il ajouté.
"Le changement climatique est un défi très important pour l' humanité. Selon la NASA, les taux de dioxyde de carbone ont atteint un pic record de 400 parties par million et la tendance est à la hausse", a déclaré le ministre qui a également inauguré un centre sur le changement climatique à Port-Louis.
Le ministre mauricien a mis l'accent sur la vulnérabilité des Petits États insulaires en développement comme Maurice. "Nos plages sont notre seule ressource naturelle", a rappelé Deva Virahsawmy.
Le NCCAPF établit la politique nationale mauricienne d' adaptation sur 20 ans, propose des stratégies d'adaptation et un plan d'action pour la prochaine décennie et met en place un plan de financement pour les trois années à venir. Il contient également des prévisions sur la façon dont le changement climatique affectera l'infrastructure et différents pans de l' économie, dont le tourisme, la pêche, la santé.
Dans un autre rapport publié en septembre 2012, le ministère mauricien de l'Environnement et du Développement durable avait prévenu que le niveau de la mer à Maurice connaîtra une augmentation se situant entre 18 et 59 cm d'ici 2100.

Guinée : Interdiction de l'exploitation artisanale de l'or et du diamant

CONAKRY (Xinhua) - Dans le souci de réussir la campagne agricole encours dans le pays et préserver ainsi la vie des habitants de plusieurs communautés rurales, le gouvernement a interdit vendredi l'exploitation artisanale de mines dont le diamant et l'or sur l'étendu du territoire national.
Guinée : Interdiction de l'exploitation artisanale de l'or et du diamant
Femme travaillant dans une mine d'or
Selon une décision conjointe signée par le ministre guinéen de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et celui des Mines et de la Géologie, cette sentence entre en vigueur dès l'instant et s'appliquer sur les préfectures où l'exploitation artisanale de l'or et du diamant est récurrente.
Pour y parvenir, les gouverneurs des sept régions administratives, les préfets, les directeurs régionaux des mines et les services préfectoraux de sécurité et de défense, les maires des communes rurales ont été invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour l'application de la présente décision.
A l'approche de chaque saison des pluies, les populations rurales du pays se livrent massivement à l'exploitation artisanale de l'or et du diamant, dont le gain procure des sommes importantes.
Toutefois, la pratique de cette activité minière artisanale cause des préjudices importants sur les activités agricoles (agriculture et élevage) pratiquées par plus de 80% des populations guinéennes.
Cette mesures d'interdiction de toute exploitation artisanale des mines en période agricole a produit des effets positifs dans le secteur agricole assorti d'une augmentation de sa productivité depuis 2011.
Pour le compte de l'année 2013, le gouvernement guinéen a subventionné à hauteur de 50% les engrains agricoles et des matériels agricoles.

Cap-Vert : Chômage et pauvreté, défis "importants" à relever

PRAIA (Xinhua) - Le président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a cité vendredi comme défis "importants" à relever par son pays la lutte contre le chômage, la pauvreté, l'exclusion sociale et les déséquilibres régionaux.
Cap-Vert : Chômage et pauvreté, défis "importants" à relever
CC BY Ji Elle. Marché de Praia

Dans un discours prononcé à l'occasion de la célébration du 38ème anniversaire de l'indépendance du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a souligné la stabilité politique du Cap-Vert qui n'a jamais été le théâtre d'une crise politique ou institutionnelle.
Le chef de l'Etat capverdien a appelé à l'action le pouvoir central et local, la société civile et la population pour faire face aux effets de la crise internationale sur l'économie du Cap- Vert et "pour venir en aide aux familles plus vulnérables".
Il a notamment souligné, comme des aspects négatifs de la situation économique du pays, "la charge fiscal élevée" pour les familles et les entreprises, "le déclin des investissements étrangers", "la réduction des envois de fonds des émigrants" et " l' accès difficile au crédit".
Pour M. Fonseca, il est nécessaire d'éliminer les dépenses " excessives et inutiles" de l'État, d'optimiser l'utilisation des ressources, de stimuler l'investissement de l'entreprenariat national, de créer un milieu d'affaires concurrentiel et capable d'attirer les investissements étrangers.
Comme les aspects positifs, le chef d'État capverdien a salué le dialogue social entre le gouvernement, les employeurs et les syndicats et le consensus entre les partis politiques autour de l'intérêt national.

Fête nationale algérienne : Le roi du Maroc adresse un message de félicitations au président Bouteflika

RABAT Xinhua) - Le roi Mohammed VI du Maroc a adressé un message de félicitations au président algérien Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Algérie.

Dans ce message, le roi a exprimé au président algérien personnellement ses vives félicitations et ses sincères voeux de santé et de bonheur et ses souhaits au peuple algérien frère pour la réalisation de ses aspirations à davantage de progrès et de prospérité.
"Ce glorieux anniversaire, qui a marqué de fierté et de grandeur l'histoire commune des peuples marocain et algérien, demeure un témoin de l'esprit de fraternité et de solidarité ayant empreint leurs épopées glorieuses dans leur lutte pour la liberté et l'indépendance, incarnant ainsi les valeurs communes et les liens historiques séculaires les unissant", souligne le souverain.
Le roi a également promis de déployer tous les efforts de nature à contribuer au raffermissement des liens fraternels entre les deux pays et à explorer les moyens à même de consolider la coopération bilatérale dans différents domaines sur la voie de la réalisation de la complémentarité économique et du développement, au service des intérêts communs des deux peuples frères et ce, afin d'incarner un modèle idéal qui doit présider aux relations de solidarité, de rapprochement et de bon voisinage entre les pays de l'Union maghrébine.
Cette Union, a souligné le souverain, reste un choix stratégique irréversible et un cadre prometteur pour relever les défis auxquels fait face la région.

La police sud-africaine va utiliser la haute technologie pour combattre le crime

JOHANNESBURG (Xinhua) - La police sud-africaine a déclaré vendredi qu'elle va utiliser la technologie moderne pour lutter contre les diverses formes de crime dans le pays.
La police sud-africaine va utiliser la haute technologie pour combattre le crime
CC BY Alchemica. Empreintes digitales sur une arme blanche (reconstitution) : la recherche d'empreintes est l'une des méthodes courantes d'identification des victimes et auteurs d'infractions.
"Les criminels sont de plus en plus rusés et sophistiqués. Maisnous sommes déterminés à rester en avance sur eux dans notre lutte contre la criminalité", a déclaré Khomotso Phahlane, commissaire divisionnaire des services de médecine légale, lors d'une allocution prononcée à la conférence des services médico- légaux de la police sud-africaine (SAPS) qui a pris fin vendredi à Pretoria après trois jours de débats.
"Notre rôle est de renforcer la capacité des enquêtes, afin d' arrêter les délinquants et de les traduire en justice", a-t-il dit.
La SAPS pourra améliorer encore plus sa capacité opérationnelle en utilisant sur les scènes de crime la technologie de pointe des systèmes d'identification balistique automatisés (ABIS) et le système amélioré et automatisé d'identification des empreintes digitales (AFIS).
M. Phahlane a indiqué que l'utilisation de la haute technologie permettra à la police de réduire les retards et d'améliorer l'analyse des pièces à conviction, ce qui devrait conduire à un traitement plus rapide des dossiers.
Le commissaire divisionnaire a aussi déclaré que la police a recruté 1.500 analystes lors de sa campagne de recrutement destinée à donner lui fournir les moyens de gagner la guerre contre le crime.

Un coup d’Etat en Egypte? Washington ne veut pas se précipiter


La loi américaine ne pourrait être plus claire: toute aide militaire ou économique à un pays dont le gouvernement a été renversé par l’armée doit être annulée. Mais trois jours après la destitution de Mohamed Morsi en Egypte, Washington préférait temporiser, de façon à mieux exercer son influence.
Les acrobaties verbales de Barack Obama et d’autres responsables américains pour éviter le mot tabou de “coup d’Etat” témoignent de leur volonté de ne pas trop affaiblir les généraux égyptiens, tout en les menaçant implicitement au cas où des élections libres n‘étaient pas rapidement organisées.
“Aucun des fonds (...) ne peut servir à financer directement une aide au gouvernement d’un pays où le chef de gouvernement dûment élu est déposé par un coup d’Etat militaire”, énonce un article de la loi budgétaire, régulièrement reconduit depuis 1985.
Une autre clause précise que l’Egypte doit “soutenir la transition vers un gouvernement civil”. Mais depuis 2012, les secrétaires d’Etat Hillary Clinton puis John Kerry ont chacun levé cette condition pour dégeler les crédits, au nom des intérêts de sécurité nationale.
L’aide militaire (1,3 milliard de dollars en 2013) couvrirait près de 80% des achats annuels d‘équipements par l’armée égyptienne. Les crédits 2013 ont déjà été alloués, mais en pratique, les Etats-Unis financent des contrats étalés sur plusieurs années auprès de fabricants américains, surtout de chars et d’avions de chasses.
“Ce n’est pas comme si les Egyptiens recevaient un chèque d’1,3 milliard de dollars”, explique Robert Satloff, directeur du Washington Institute for Near East Policy, à l’AFP. “L’administration peut décider de bloquer les livraisons” dit-il. “Mais elle va attendre de voir comment la situation évolue en Egypte avant de prendre toute décision”.
Un contrat portant sur 20 chasseurs F-16 a été signé en 2010 avec Lockheed Martin, dont quatre ont été livrés en janvier, selon un rapport indépendant du Congrès (12 à la date d’avril, selon Fox News). Depuis 1980, plus de 220 F-16 ont été donnés aux Egyptiens.
Le débat sur l’aide se concentrerait donc sur les livraisons du solde des F-16. Au passage, les annuler aurait des conséquences en termes d’emplois aux Etats-Unis, à un an des élections législatives.
Moyen de pression
Barack Obama s’est dit “profondément inquiet” par la destitution du président Morsi, et a indiqué que son gouvernement allait “examiner les implications légales concernant notre aide au gouvernement égyptien”.
Selon Tamara Cofman Wittes, ancienne responsable du département d’Etat aujourd’hui à la Brookings Institution, cette déclaration a été ciselée pour inciter le gouvernement de transition à donner rapidement des garanties démocratiques.
Ne pas avoir parlé de coup d’Etat “donne du temps aux gouvernements américain et égyptien pour avoir une série de conversations sur les intentions de l’armée, sur la feuille de route et le calendrier”, dit-elle à l’AFP.
Prudents, les responsables démocrates comme républicains du Congrès ont préféré les périphrases au terme de “coup d’Etat”. Le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, a ainsi évoqué vendredi “la décision de l’armée égyptienne de reprendre l’autorité de l’Etat aux mains des Frères musulmans”.
Si quelques élus, comme le démocrate Patrick Leahy, entendent remettre en cause l’aide militaire, le sénateur républicain Bob Corker a estimé qu’il fallait d’abord “avoir en tête nos intérêts vitaux de sécurité nationale”.
Ces intérêts incluent notamment la sécurité du canal de Suez, dit à l’AFP Michael Rubin, expert du Moyen-Orient au centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.
“Le canal de Suez est très important, car tous les bateaux de notre côte Est passent par le canal de Suez pour se rendre dans le Golfe Persique, via la Méditerranée”, rappelle-t-il.
Le calendrier parlementaire américain donnera en outre un peu de marge de manœuvre au Caire: le montant de l’aide américaine pour l’année budgétaire 2014, qui commence le 1er octobre, ne devrait être voté au Congrès qu’après l‘été.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Snowden: Venezuela et Nicaragua disposés à lui accorder l’asile


Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, ont tous deux affirmé vendredi qu’ils étaient disposés à accorder l’asile à l’ex-consultant de l’Agence de la sécurité américaine Edward Snowden, au moment où celui-ci, bloqué depuis 13 jours dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, voyait sa situation s’enliser, le forçant à solliciter six nouveaux pays.
Nicolas Maduro a annoncé vendredi au cours d’une célébration de l’indépendance du Venezuela qu’il accordait “l’asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l’empire le plus puissant du monde, qui s’est déchaînée sur lui”.
“Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d’asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l’asile ici au Nicaragua”, a déclaré pour sa part Daniel Ortega, qui a confirmé avoir reçu une demande de M. Snowden à l’ambassade du Nicaragua à Moscou.
Ces annonces des deux chefs d’Etat interviennent le jour même où WikiLeaks a annoncé sur son compte Twitter qu’Edward Snowden, qui avait précédemment adressé des demandes à 21 Etats, “a demandé l’asile auprès de six autres pays”.
Le site fondé par Julian Assange s’est refusé à divulguer pour le moment le nom des capitales sollicitées, “de crainte d’une tentative d’ingérence de la part des Etats-Unis”.
La situation du réfugié s’enlise, s’accordaient à estimer vendredi les analystes à Moscou.“Le risque de voir Snowden bloqué à Moscou pour un temps indéterminé est de plus en plus grand”, estimait Maria Lipman, de l’antenne moscovite du Centre Carnegie.
Le fugitif américain a fait au début de la semaine des demandes d’asile à 21 pays, mais la France et l’Italie ont fait savoir jeudi qu’elles ne l’accueilleraient pas, emboîtant ainsi le pas à l’Allemagne, au Brésil, à la Norvège, l’Inde, la Pologne, l’Islande, l’Autriche, la Finlande, aux Pays-Bas et à l’Espagne.
De son côté, la diplomatie russe a botté en touche, refusant de commenter davantage une affaire de plus en plus embarrassante.“Nous n’avons plus de commentaires sur ce sujet”, a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch lors de son briefing hebdomadaire.
La veille, le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait répété que Moscou ne pouvait en rien influer sur le sort du jeune homme, qui a du reste renoncé à demander l’asile à la Russie après que le président Vladimir Poutine a exigé de lui qu’il cesse ses révélations qui font “du tort” aux Etats-Unis.
L’informaticien, à l’origine de révélations fracassantes sur un programme américain secret de surveillance des communications mondiales, a été au centre d’un imbroglio diplomatique en début de semaine.
De retour mardi d’une visite à Moscou, le président bolivien Evo Morales, qui s‘était dit prêt à accueillir le jeune homme dans son pays si celui-ci en faisait la demande, a vu son avion contraint de faire une escale de 13 heures à Vienne après que plusieurs pays européens, le soupçonnant de ramener Snowden avec lui, lui eurent refusé le survol de leur espace aérien.
Jeudi, le chef de l’Etat bolivien a accusé Washington d’avoir fait pression sur la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie pour qu’ils interdisent ce survol, et menacé de fermer l’ambassade des Etats-Unis à La Paz.
La Bolivie, soutenue par certains des ses alliés traditionnels (Equateur, Surinam, Argentine, Uruguay et Venezuela), a par ailleurs exigé des excuses publiques et des explications.
Dans une déclaration commune, ces pays membres de l’Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays) ont notamment relevé que “l’offense” subie par Morales en Europe n‘était pas seulement un affront personnel mais constituait une agression pour toute l’Amérique Latine.
Moscou a aussi condamné jeudi l’attitude de la France, de l’Espagne et du Portugal, jugeant qu’elle ne pouvait “guère être considérée comme un acte amical à l‘égard de la Bolivie, ainsi que de la Russie”.Paris avait exprimé ses “regrets” mercredi, affirmant ne pas savoir au moment des faits que le président bolivien était à bord de l’avion.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia Margallo a appelé vendredi à l’apaisement des relations diplomatiques.“La réaction de tous les pays européens, qui ont adopté des mesures, bonnes ou mauvaises, s’est fondée sur l’information que nous avions reçue”, selon laquelle Edward Snowden se trouvait à bord de l’avion, a-t-il plaidé.
En France, cet épisode a suscité de vives critiques de l’opposition, qui a accusé le gouvernement de s‘être plié aux volontés des Etats-Unis.
Parallèlement, l’influent quotidien Le Monde a accusé les services secrets français de mener eux-mêmes une surveillance électronique à grande échelle. L’affaire a aussi suscité des remous dans les relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
La publication le week-end dernier de nouvelles informations sur l’espionnage des communications de l’Union européenne par Washington a provoqué la colère des Européens, France et Allemagne en tête et menacé de retarder des négociations sur un accord de libre échange avec les Etats-Unis.
Finalement, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a annoncé mercredi que ces négociations seraient bien lancées le 8 juillet, mais qu’en parallèle des groupes de travail devraient clarifier l’ampleur de l’espionnage pratiqué par les Américains.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Corée: Nord et Sud ouvrent des discussions délicates sur Kaesong


La Corée du Nord et la Corée du Sud ont ouvert des discussions délicates samedi sur la réouverture de leur site industriel commun de Kaesong, fermé en avril, symbole d’une réconciliation transfrontalière.
Ces négociations se sont heurtées dès le départ à des difficultés, les deux délégations tentant de s’entendre sur l’ordre du jour.
Cette rencontre fait suite à deux mois de vives tensions entre les deux pays et de menaces de la part de Pyonyang, dont l‘économie souffre d’un renforcement des sanctions infligé par les Nations unies après un essai nucléaire en février.
Les négociateurs, réunis dans le village frontalier de Panmunjom, ont dû repousser leur rendez-vous de deux heures en attendant la réparation des lignes téléphoniques vers le Sud, a indiqué le ministère de l’Unification de la Corée du Sud à Séoul.
Les deux Corées affirment vouloir rouvrir la complexe industriel mixte financé par Séoul et situé du côté nord-coréen, mais se renvoient la responsabilité de sa fermeture.
Le complexe de Kaesong, lieu hautement symbolique de la péninsule coréenne, a fait les frais de ces hostilités, mais aucun des deux pays n’a voulu prendre la responsabilité de déclarer le site officiellement fermé, se bornant à reconnaître un arrêt temporaire de son activité .
Les deux pays ont toujours affirmé vouloir rouvrir le site tout en se renvoyant la responsabilité de la suspension de ses activités. La Corée du Nord, invoquant des tensions militaires et l’hostilité du Sud à son endroit, a retiré en avril ses 53.000 employés des 123 usines.
Au cours des négociations, Séoul devrait demander une garantie écrite destinée à empêcher une nouvelle fermeture unilatérale de Kaesong. La requête a peu de chances d’aboutir, car cela signifierait que Pyongyang endosse l’entière responsabilité de la fermeture du site.
“Nous avons clarifié notre position maintes fois pour que Kaesong se développe comme un site aux normes internationales et où le sens commun prévaut”, a déclaré le porte-parole du ministère sud-coréen de l’Unification, Kim Hyung-Suk, en faisant part de sa tristesse de voir le complexe toujours fermé: “J’espère que nous parviendrons a trouver une issue dans un esprit de confiance et de coopération mutuelle”.
“Parmi la multitude de questions à évoquer, celle cruciale de la protection du site des effets de la mousson reste la priorité”, a pour sa part déclaré le chef de la délégation nord-coréenne, Pak Chol-Su, avant le début de la rencontre, selon des informations d’un pool de presse.
Samedi, la délégation du Sud a reproché au Nord d’avoir décidé unilatéralement l’arrêt de l’activité du complexe industriel de Kaesong, et demandé des garanties pour éviter que cela ne se reproduise, a expliqué aux journalistes un représentant officiel du ministère de l’Unification.
Il a également précisé que Séoul demandait à la Corée du Nord de reconnaître sa responsabilité dans les pertes dont ont souffert les entreprises Sud coréennes, conséquence de la fermeture du site pendant près de trois mois.
L’activité des entreprises sud-coréennes présentes à Kaesong avait été brutalement stoppée après le retrait le 8 avril par le régime communiste de tous ses employés.
Le Sud avait retiré peu après ses cadres et contremaîtres.
Ce complexe industriel était né dans le sillage de “la diplomatie du rayon de soleil”, menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis qui restent techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée s’est terminée par un armistice et non par un traité de paix.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte Apparition d'un nouveau groupe salafiste prêt à en découdre

Un nouveau groupe islamiste s'est constitué en Egypte après la destitution du président Mohamed Morsi. Déjà présent dans d'autres pays arabes, Ansar al-Charia menace d'avoir recours à la violence pour imposer la loi coranique dans le pays, rapporte l'organisation Site spécialisée dans la surveillance des activités terroristes en ligne.
Le groupe, qui a pris le nom d'Ansar al-Charia en Egypte, a annoncé vendredi soir dans un communiqué posté sur internet qu'il allait commencer à rassembler des armes et à entraîner ses membres en vue d'imposer la charia.
Ansar al-Charia précise dans son communiqué que le coup d'Etat militaire, la fermeture d'une chaîne de télévision gérée par les Frères musulmans et la mort de manifestants constituaient "une déclaration de guerre contre l'islam en Egypte".
Le groupe accuse les laïcs, les partisans de l'ex-président Hosni Moubarak et les coptes, mais aussi les chefs des forces de sécurité et de l'armée de vouloir transformer l'Egypte "en un monstre laïc".
L'organisation dénonce la démocratie et affirme vouloir lui substituer la loi coranique. Elle se dit prête à acquérir des armes et à entraîner ses partisans pour permettre aux musulmans de "dissuader les agresseurs, préserver la religion et mettre en oeuvre la charia".
L'une des conséquences de la mise à l'écart de M. Morsi est d'assister à une perte d'audience des Frères musulmans, certains de leurs membres jugeant que la participation au jeu démocratique conduit à un échec.


(ats /

Armée russe: le nombre de missiles de croisière multiplié par 30 d'ici 2020 (ministre)

Ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou

La Russie compte multiplier par cinq le nombre de ses missiles de croisière au cours des trois prochaines années, et par 30 d'ici 2020, a annoncé vendredi aux journalistes le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.
"Au cours des trois prochaines années, nous augmenterons le nombre de nos missiles de croisière par cinq, et par 30 d'ici 2020", a déclaré le ministre.

fr.rian.ru

Bac 2013 : L’Algérie crée la mention « a triché »

Bac 2013 : L’Algérie crée la mention « a triché »
Suite à des débordements et des fraudes à l’épreuve de philosophie du Baccalauréat algérien, les autorités ont inventé la mention « a triché »
Si beaucoup de lycéens visent la mention Très Bien, que dire de cette nouvelle mention créée en Algérie pour les candidats soupçonnés d’avoir triché ? En lieu et place de la note, les deux petits mots « a triché » sont inscrits sur la liste des résultats. Une sanction symbolique qui ne signifie pas que les quelques 3000 tricheurs ne seront pas punis plus sévèrement.

Une insurrection étudiante qui bénéficie aux tricheurs

C’est en découvrant les sujets d’examen de philosophie que certains lycéens algériens se sont insurgés. En effet, selon eux les thèmes n’étaient pas au programme. Très vite, le chaos s’est installé dans les salles d’examens, certains candidats ont cassé des chaises, d’autres ont même menacé des surveillants à l’arme blanche. Tout cela a permis aux élèves de tricher en toute impunité.
Estimés à 3000 par les autorités, les tricheurs risquent 1 à 5 ans d’interdiction de passer un examen. Pour le moment l’Office National des Examens et Concours (ONEC) algériens, s’est contenté d’accoler la mention « a triché » à la liste des résultats, mais il pourrait prendre des sanctions bien plus sévères.
Laure Estival

Egypte: Ban Ki-moon met en garde contre une politique de représailles

NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mis en garde vendredi les Egyptiens contre toute politique de représailles dans un contexte marqué dans le pays par des heurts entre opposants et partisans du président Mohamed Morsi, destitué par l'armée.

Le règlement de la crise dans le pays implique qu'il n'y a aucune place pour les représailles ou l'exclusion d'un parti ou d'une communauté, estime Ban, cité par un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq.

Ban suit avec une inquiétude croissante les derniers développement de la crise en cours en Egypte, dont les informations préoccupantes sur les limites apportées à la liberté d'expression et les heurts mortels entre manifestants.

Il y a des informations horribles sur des violences sexuelles, a estimé M. Ban, selon le porte-parole.

Le secrétaire général de l'ONU a appelé les forces de sécurité égyptiennes à protéger les manifestants et à empêcher les violences, et estimé que ces manifestations ne devraient suivre que des voies pacifiques, a poursuivi Farhan Haq.

Ban pense que l'Egypte vit aujourd'hui à un moment crucial et doit revenir pacifiquement à un gouvernement civil et démocratique, a-t-il ajouté.

Les dirigeants politiques égyptiens ont la responsabilité, par leurs mots et leurs actions, de montrer leur attachement à un dialogue pacifique et démocratique, qui prenne en compte tous les électeurs du pays, y compris les femmes, a-t-il encore déclaré.

Toute solution doit respecter la diversité des vues politiques en Egypte. Le secrétaire général note que, pour qu'un tel processus soit couronné de succès, il n'y a aucune place pour les représailles ou l'exclusion d'un parti ou d'une communauté, selon son porte-parole.


(©AFP /

Egypte : des islamistes attaquent le gouvernorat du Nord-Sinaï, hissent leur drapeau

EL-ARISH (Egypte) - Des partisans armés du président islamiste Mohamed Morsi, renversé par l'armée, ont attaqué vendredi soir le siège du gouvernorat du Nord-Sinaï à El-Arich, dans le nord-est de l'Egypte, avant de hisser leur drapeau, a constaté un correspondant de l'AFP.

Les manifestants armés sont entrés dans le bâtiment qui a été abandonné par les forces de sécurité après des échanges de tirs, a précisé le correspondant, alors que des heurts impliquant des pro-Morsi ont éclaté à travers le pays.

Plus tôt dans la journée, cinq policiers avaient été tués par des hommes armés dans la péninsule, peu après la mort d'un soldat dans cette région instable, frontalière avec Gaza et Israël, selon des sources au sein des services de sécurité.

Des hommes armés circulant à moto ont tiré sur les policiers en faction devant un bâtiment officiel dans la ville de El-Arich, tuant cinq d'entre-eux, avant de prendre la fuite.

Vendredi aux premières heures de la matinée un soldat égyptien a été tué dans des attaques simultanées de militants islamistes qui ont tiré à la roquette et à la mitrailleuse sur des postes de police et militaire de cette région, selon une source médicale.

Deux soldats ont également été blessés dans l'attaque d'un point de contrôle de l'armée à al-Gura, dans le nord de la péninsule.

Un poste de police et un bâtiment des renseignements militaires dans la ville de Rafah, frontalière avec la bande de Gaza, ont par ailleurs été attaqués à la roquette, ont ajouté des sources de sécurité.

Plusieurs islamistes ont publiquement menacé de commettre des violences en représailles au coup militaire mené mercredi soir contre M. Morsi, issu des Frères musulmans et contesté par des manifestations massives. Ces attaques n'ont toutefois pas été revendiquées.

Les autorités égyptiennes ont fermé dans la journée le point de passage de Rafah pour une durée indéterminée, en raison de ces attaques.

La région du Sinaï est en proie à une instabilité croissante depuis la chute début 2011 du président Hosni Moubarak. Majoritairement peuplée de bédouins depuis longtemps en conflit avec le pouvoir central, elle abrite également des islamistes radicaux qui s'en servent comme base pour lancer des attaques contre Israël.


(©AFP /

L'Egypte se déchire autour de son président déchu

Des dizaines de milliers de partisans et d'opposants des Frères musulmans se sont mobilisés vendredi en Egypte après le coup militaire contre le président Mohamed Morsi. Les violences ont fait au moins vingt morts dans le pays, dont huit en marge de manifestations.
Alors que la tension est extrême en Egypte, cinq policiers et un soldat ont été tués dans la péninsule du Sinaï (nord), dans des attaques de militants islamistes qui n'ont pas été revendiquées. Dans la nuit, des islamistes ont attaqué le gouvernorat du Nord-Sinaï et y ont hissé leur drapeau.
Par ailleurs, les heurts entre partisans et opposants de Mohamed Morsi et les soldats ont fait au moins quatorze morts dans le pays.
Au Caire, des affrontements ont éclaté dans la soirée aux abords de la place Tahrir, faisant deux morts. Et selon l'agence de presse Mena, douze personnes ont été tuées et 200 blessées dans des heurts à Alexandrie entre partisans de Morsi d'une part, et ses opposants et les forces de l'ordre d'autre part; même scénario à Assiout (sud), où une personne a été tuée.
"Vendredi du refus"
Au Caire, des tirs étaient entendus et les deux camps se jetaient des pierres sur le pont du 6-Octobre à proximité de la place Tahrir. L'armée égyptienne a envoyé des blindés pour séparer les protestataires.
Devant ses partisans mobilisés pour un "vendredi du refus" du "coup d'Etat militaire" et "l'Etat policier", Mohammed Badie, Guide suprême des Frères musulmans dont est issu M. Morsi, a appelé à rester "dans les rues par millions jusqu'à ce que" le président déchu soit revenu au pouvoir.
Comme huit autres dirigeants, M. Badie est visé par des poursuites engagées par le procureur général dans le cadre d'une enquête pour incitation au meurtre" de manifestants.
Et le président intérimaire Adly Mansour, nommé par l'armée, a dans son premier décret dissous la chambre haute dominée par les islamistes, qui assure l'intégralité du pouvoir législatif, et nommé un nouveau chef des renseignements.
Appel à des manifestations massives
En réponse à ce "vendredi du refus", l'opposition a quant à elle appelé à des manifestations massives, en particulier dimanche, pour "défendre la révolution du 30 juin", allusion à la journée ayant vu les plus importantes manifestations contre le président déchu.


(ats /

Egypte: le numéro 2 des Frères musulmans arrêté


LE CAIRE - Khairat al-Chater, l'adjoint au Guide suprême des Frères musulmans égyptiens a été arrêté tard dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé une source de sécurité à l'AFP, deux jours après un coup militaire contre le président Mohamed Morsi, issu de la puissante confrérie.

Khairat al-Chater et son frère ont été arrêtés sur ordre du parquet, a affirmé à l'AFP un général du ministère de l'Intérieur. Ils se sont rendus sans violence, a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.

Des chaînes de télévision locales ont affirmé que M. Chater avait été arrêté dans une maison du faubourg de Nasr City, dans l'est du Caire.

Les autorités avaient lancé après le coup militaire de mercredi quelque 300 mandats d'arrêt contre des membres des Frères musulmans.


(©AFP /

Volcan au Mexique: 4 compagnies aériennes suspendent leurs vols


Quatre compagnies américaines ont annulé au moins 10 vols à l’arrivée ou au départ de l’aéroport international de Mexico en raison de rejets de cendres par le Popocatepetl, au lendemain d’annulations qui avaient bloqué des centaines de passagers dans l’aérogare, a annoncé une porte-parole du terminal.
United Airlines, Delta Airlines, Alaska Airlines et AirTran ont annulé leurs vols par mesure de précaution.
Jeudi, 60 vols de compagnies américaines avaient déjà été annulés en raison d’une augmentation de l’activité du volcan, laissant 600 passagers en attente d’un vol vendredi matin.
Selon le dernier rapport du Centre national de prévention des catastrophes à 11H00 locales (16HOO GMT), le volcan continuait à émettre une colonne de gaz et de cendres atteignant jusqu‘à 1,5 km de hauteur.
Le Popocatepetl, second sommet du Mexique, culminant à 5.452 mètres, connaît un regain d’activité depuis le mois de mai. Les autorités ont maintenu pendant 27 jours un niveau d’alerte jaune phase 3, qui précède des mesures d‘évacuation de la population, avant de le rabaisser à la phase 2 depuis le 7 juin.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: des dizaines de milliers de manifestants, 14 morts


Des dizaines de milliers de partisans et d’opposants des Frères musulmans se sont mobilisés vendredi en Egypte après le coup militaire contre le président Mohamed Morsi, les violences faisant 14 morts dans le pays, dont huit en marge de manifestations.
Alors que la tension est extrême en Egypte entre pro et anti-Morsi, cinq policiers et un soldat ont été tués dans la péninsule du Sinaï (nord), dans des attaques de militants islamistes qui n’ont pas été revendiquées. Dans la nuit, des islamistes ont attaqué le gouvernorat du Nord-Sinaï et y ont hissé leur drapeau.
Par ailleurs, des heurts antre pro et anti-Morsi ou soldats et pro-Morsi au cours des manifestations des deux camps ont fait huit morts dans le pays.
Au Caire, des affrontements ont éclaté dans la soirée aux abords de la place Tahrir entre pro-Morsi et anti-Morsi, faisant deux morts.
Des tirs étaient entendus et les deux camps se jetaient des pierres sur le pont du 6-Octobre à proximité de la place emblématique de la capitale égyptienne, où s‘étaient rassemblés des milliers d’opposants au président islamiste.
L’armée égyptienne a envoyé des blindés pour séparer les protestataires.
Devant ses partisans mobilisés pour un “vendredi du refus” du “coup d’Etat militaire” et “l’Etat policier”, le Guide suprême des Frères musulmans — dont est issu M. Morsi—, Mohammed Badie, a appelé à rester “dans les rues par millions jusqu‘à ce que” le président déchu soit revenu au pouvoir.
“Nous avons déjà vécu sous un régime militaire et nous ne l’accepterons pas une nouvelle fois”, a-t-il prévenu, faisant référence à l’intérim controversé assuré par l’armée entre la chute de Hosni Moubarak en février 2011 et l‘élection de M. Morsi en juin 2012.
Pendant son discours, des hélicoptères militaires survolaient la foule à basse altitude.
Les nouvelles autorités mises en place par l’armée, après l‘éviction de M. Morsi mercredi, semblaient tout aussi déterminées à mettre en place rapidement de nouveaux rouages dans le pays et mener à bien leur “feuille de route” qui doit aboutir à des élections anticipées.
Le président intérimaire Adly Mansour, nommé par l’armée, a dans son premier décret dissous la chambre haute dominée par les islamistes, qui assure l’intégralité du pouvoir législatif, et nommé un nouveau chef des renseignements.
Mais ces décisions pourraient faire monter encore davantage la tension, déjà alimentée par les accrochages qui ont fait près de 60 morts dans le pays depuis le 26 juin.
Après une vague d’arrestations lancée contre les dirigeants des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, le procureur général a annoncé que des poursuites seraient engagées contre neuf d’entre eux -dont M. Badie- dans le cadre d’une enquête pour incitation au meurtre” de manifestants.
Dans l’après-midi, des milliers de partisans de M. Morsi sont partis d’une mosquée de Nasr City, un faubourg du Caire, scandant “Mohamed Morsi est notre président” et “Traîtres!”, pour se rendre devant la Garde républicaine située non loin du palais présidentiel.
Ils ont ensuite essayé d’accrocher sur les barbelés entourant le bâtiment une photo de l’ex-chef d’Etat, toujours détenu par l’armée, bravant à deux reprises les avertissements des soldats, avant que des tirs n‘éclatent, faisant quatre morts, selon l’agence officielle Mena. Ils ont annoncé qu’ils poursuivraient un sit-in devant le bâtiment jusqu’au rétablissement du président.
Par ailleurs, selon Mena, une personne a été tuée et 120 blessées dans des heurts à Alexandrie entre pro-Morsi d’une part et anti-Morsi et forces de l’ordre d’autre part tandis qu‘à Assiout (sud), une personne a été tuée lors de heurts entre des partisans de l’ex-chef d’Etat et les forces de l’ordre.
En réponse à ce “vendredi du refus”, l’opposition à M. Morsi a appelé pour sa part à des manifestations massives, en particulier dimanche, pour “défendre la révolution du 30 juin”, allusion à la journée ayant vu les plus importantes manifestations contre le président déchu.
Appels à l’unité
Après la destitution de M. Morsi, l’armée a appelé à rejeter la “vengeance” et à oeuvrer en vue de “la réconciliation nationale”, tandis que M. Mansour a exhorté sur la chaîne britannique Channel 4 à l’“unité”.
Embarrassé après la destitution du premier président démocratiquement élu d’Egypte, même s’il était contesté, l’Occident a encore exprimé son inquiétude, Washington demandant au pouvoir de ne pas procéder à des “arrestations arbitraires”.
L’Union africaine a de son côté suspendu l’Egypte, en rejetant “toute prise illégale du pouvoir”, ce que le ministère égyptien des Affaires étrangères a dit regretter “profondément”.
Elu en juin 2012, M. Morsi était accusé de tous les maux —administrations corrompues, dysfonctionnements économiques, tensions confessionnelles— par ses adversaires qui voyaient en lui un apparatchik islamiste inexpérimenté et avide de pouvoir. Il a été évincé par l’armée après des manifestations d’une ampleur inédite réclamant sa chute.
Le coup de l’armée, soutenu par une grande partie de la population, par l’opposition et par de hauts responsables religieux, ouvre la voie à une nouvelle et délicate période de transition dans le plus peuplé des pays arabes.
Pour le représentant de l’opposition Mohamed ElBaradei, l’intervention de l’armée pour faire partir M. Morsi a été une “mesure douloureuse” mais nécessaire pour “éviter une guerre civile”.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Mali: l’armée entre à Kidal trois semaines avant la présidentielle


L’armée malienne est entrée vendredi pour la première fois depuis plus d’un an dans Kidal, ville du nord du Mali occupée par des jihadistes puis des rebelles touareg, devant ainsi permettre que le premier tour de la présidentielle du 28 juillet s’y tienne comme dans le reste du pays.
“Notre armée est arrivée a Kidal. C’est une arrivée pacifique, coordonnée et tout se passe bien. Il y a plus de 150 éléments de l’armée” à Kidal, a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’armée malienne, le lieutenant-colonel Souleymane Maiga.
L’arrivée des soldats maliens, qui ont rejoint à Kidal d’autres soldats africains de la Mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) et des soldats français de l’opération Serval, fait suite à un accord sur le cantonnement dans la ville et sa périphérie des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Ce cantonnement, négocié ces derniers jours à Bamako, est conforme à l’accord du 18 juin signé à Ouagadougou entre le gouvernement de transition malien et la rébellion touareg.
“Le lieu du cantonnement des rebelles est connu, nous attendons qu’ils respectent les accords signés”, a déclaré le lieutenant-colonel Maiga.
L’entrée des soldats maliens à Kidal était attendue depuis des mois, mais les rebelles touareg s’y opposaient, craignant que l’armée malienne ne se rende coupable d’exactions à l’encontre des “peaux rouges” membres des communautés touareg et arabe, souvent assimilés aux groupes jihadistes qui ont occupé le nord du Mali en 2012.
Le MNLA lui-même avait expulsé début juin de la ville des non-touareg accusés d‘être des “agents” de Bamako, ce qui avait aussitôt entraîné un mouvement des troupes maliennes vers Kidal. Elles étaient cependant resté stationnées à une centaine de km au sud, dans a région d’Anefis, alors que débutaient les négociations de Ouagadougou.
Peu après l’offensive lancée mi-janvier 2012 par le MNLA alors allié aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, la ville était tombée aux mains de la rébellion touareg qui en avait ensuite été évincée par les jihadistes.
Le MNLA était revenu en février à Kidal qu’il contrôlait depuis à la faveur de l’intervention de l’armée française, entamée le 11 janvier 2013 pour chasser les islamistes armés du nord malien et qui se poursuit aujourd’hui.
Le MNLA contrôlait et gérait la ville avec l’assentiment des soldats français stationnés à l’aéroport, ce qui avait suscité l’incompréhension à Bamako.
Présidentielle dans tout le pays
L’entrée de l’armée malienne et le cantonnement des rebelles touareg étaient les conditions sine qua non à la tenue du premier tour de la présidentielle du 28 juillet qui doit se tenir sur l’ensemble du territoire malien.
La Cour constitutionnelle du Mali a validé les candidatures de 28 des 36 candidats au premier tour de la présidentielle du 28 juillet, selon une liste officielle publiée vendredi.
Huit candidats, dont une femme, on vu leurs candidatures rejetées pour faute de paiement de caution et/ou parrainage insuffisant, selon la Cour.
Il ne reste plus qu’une seule femme en lice, Haidara Aichata Cissé, député de Bourem, localité située près de Gao, la grande ville du nord du Mali.
Les principaux candidats sont retenus, dont les anciens Premier ministres Ibrahim Boubacar Keita, Cheick Modibo Diarra, Modibo Sidibé et Soumana Sacko.
D’autres poids-lourds de la vie politique malienne seront également présents dans la course: Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uémoa) et Dramane Dembélé, candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), principal parti politique du pays.
Autre candidat, Tiébilé Dramé, artisan de l’accord de Ouagadougou du 18 juin entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touareg, a vivement critiqué la tenue du scrutin si tôt alors que, selon lui, “les conditions ne sont pas du tout réunies” pour sa tenue.
La campagne du premier tour doit débuter dimanche et les premiers des quelque 90 observateurs de l’Union européenne (UE), ont commencé à se déployer au Mali.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: à l’ONU, le Conseil toujours bloqué sur Homs bombardée


Les forces du régime syrien ont intensifié leurs bombardements sur Homs, a déclaré vendredi l’ONU, dont le Conseil de sécurité n’est toujours pas parvenu à adopter une déclaration demandant un accès humanitaire à la ville, faute d’accord de la Russie.
Moscou bloquait toujours vendredi l’adoption de cette déclaration, qui nécessite l’unanimité des 15 membres du Conseil, jugeant qu’il y avait “deux poids, deux mesures” dans le texte proposé par l’Australie et le Luxembourg. Selon la Russie, il devrait aussi être élargi à des villes assiégées par les rebelles syriens.
Quelque 4.000 civils sont pris au piège dans la vieille ville de Homs, dans le centre de la Syrie, un quartier sur lequel les forces de Bachar al-Assad, appuyées par des combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah, ont lancé l’assaut le 28 juin.
“Selon des informations que nous venons de recevoir, le quartier d’al Khaldiya a été la cible d’intenses bombardements depuis les premières heures de la matinée. Ces attaques touchent maintenant l’intégralité de la vieille ville de Homs”, a déclaré vendredi Farhan Haq, un porte-parole de l’ONU.
La commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Navi Pillay est “très inquiète” des conséquences de l’assaut des troupes du régime sur la ville, a ajouté M. Haq.
Le projet de déclaration demande au gouvernement syrien d’autoriser les organisations humanitaires à accéder librement à Homs et de laisser sortir les civils “pris au piège”.
La Russie, fidèle alliée du régime syrien, a souligné avoir proposé un autre texte, demandant un accès immédiat à Homs et aux villes de Nubul et Zahra, des enclaves chiites proches d’Alep.
“Nous regrettons que les propositions que nous avons faites aient été complètement ignorées”, a réagi dans une déclaration transmise à l’AFP un porte-parole russe. “Il y a deux poids, deux mesures dans le texte qui circulait jeudi, et il n’a pas grand chose à voir avec des questions humanitaires”, a-t-il ajouté, évoquant des civils “retenus à Homs par des groupes terroristes qui s’en servent comme boucliers humains”.
Depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, la Russie s’est souvent opposée à des déclarations ou résolutions critiquant son allié syrien, y compris en mettant son veto à des résolutions.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.