05 juillet, 2013

Bac: 21,18 de moyenne pour une lycéenne de Calais

LILLE, 05 juil 2013 (AFP) - Une lycéenne du lycée Coubertin de Calais (Pas-de-Calais) a obtenu 21,18 de moyenne sur 20 au baccalauréat, a-t-on appris vendredi auprès de son établissement et de l'étudiante.
Il s'agit d'un record pour l'académie de Lille, a indiqué l'institution.
La jeune fille de 18 ans, qui passait un bac S option physique, a eu 20 "partout" sauf en histoire où elle a obtenu 19, et en EPS, sa note la plus faible, où elle a eu 14. Sa moyenne a été dynamisée par trois options supplémentaires: chinois, latin et anglais européen.
Excellente élève depuis la maternelle selon sa mère, la performance académique n'a pas surpris ni sa famille ni son lycée.
"C'est une élève très curieuse, quelqu'un qui n'est pas seulement scolaire, elle ne cherche pas simplement à réussir son baccalauréat, qui n'est qu'une étape. Elle considère que le lycée est fait pour apprendre à poser des questions et se construire soi-même", a rapporté à l'AFP Henri Waroczyk, le proviseur du lycée Coubertin.
La jeune fille, "d'une grande sagesse et d'une grande humilité", selon le chef d'établissement, est inscrite à la rentrée prochaine au lycée Louis le Grand à Paris pour suivre des études de physique.
Visiblement intimidée par sa soudaine notoriété, la jeune fille indique vouloir "travailler dans les nanotechnologies".
"J'étais un peu surprise, on ne s'attend pas à avoir une note comme ça", avoue-t-elle. Outre les études, elle se passionne pour la photographie et aime se retrouver avec des amis. Quant aux langues, en bonne place dans son parcours académique, cette fille d'un professeur d'anglais et d'une infirmière en retraite y voit "un moyen de voyager".
Il y a quelques semaines, elle avait obtenu la meilleure note de l'année au Cambridge IGCSE, examen international prisé chez les adolescents, a indiqué sa mère.
Par ailleurs à Amiens, un garçon de 17 ans du lycée privé Saint-Riquier a obtenu 20,71 de moyenne, également avec un bac S, option SVT, a-t-on appris auprès de l'établissement. Il a pu compter sur ses options facultatives, l'italien et le latin.
Cette année en Polynésie où les résultats sont tombés dès juin, une élève avait obtenu 20,447 de moyenne.
En 2012, 67 élèves avaient obtenu plus de 20 de moyenne au baccalauréat et 2 avaient atteint 21,02.

tempsreel.nouvelobs.com

Espionnage: l’UE menace Washington avant l’ouverture des négociations


. © Gianluigi Guercia L’Union européenne va engager lundi prochain à Washington de difficiles négociations avec les Etats-Unis sur leurs méthodes de renseignement avec un vrai moyen de pression: la menace de suspendre les accords leur donnant accès aux données sur les virements bancaires et à celles des voyageurs.
“Enfin l’UE durcit le ton”, a confié vendredi à l’AFP un diplomate européen. La menace a été formulée d’une manière très explicite dans une lettre adressée par la commissaire européenne en charge des questions de sécurité Cécilia Malmström à la ministre de l’Intérieur américaine Janet Napolitano dont l’AFP a obtenu copie.
Les deux accords concernés, la fourniture des données PNR (donnée des passagers des avions) et l’accès aux informations bancaires du réseau SWIFT stockées aux Pays-Bas, sont considérés comme cruciaux par les Etats-Unis pour la lutte contre le terrorisme et son financement.
“Mme Malmstrom a fait comprendre aux Américains qu’il était vital pour les Européens d’obtenir une transparence totale sur leurs actions à cause du scandale provoqué par les allégation d’espionnage des institutions européennes” a expliqué à l’AFP un membre de ses services.
Si celà n‘était pas le cas, “je serais obligée de réexaminer si les conditions sont toujours réunies pour la mise en oeuvre” des accords SWIFT et PNR, souligne la Commissaire dans sa lettre.
Le Parlement européen a obtenu que les Américains soient obligés de demander l’autorisation d’accéder aux données du réseau SWIFT et a limité leur utilisation, tout comme pour les données des voyageurs. Les Etats-Unis ont accepté ces conditions négociées de haute lutte par Cécilia Malmstrom, car ils ont un besoin vital de ces informations.
Trois réunions vont donc se tenir lundi prochain à Washington: la première consacrera le lancement des négociations pour un vaste accord commercial transatlantique. La seconde, en parallèle, sera consacrée à une mise à plat sur Prism, le programme américain de surveillance d’internet, et sur les activités de surveillance des moyens de communication de la NSA (Agence nationale de sécurité). La troisième sera consacrée aux deux accords PNR et SWIFT.
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Egypte: trois morts dans les tirs entre armée et pro-Morsi au Caire


. © Gianluigi Guercia Au moins trois manifestants favorables au président islamiste déchu Mohamed Morsi ont été tués et plusieurs autres blessés dans des échanges de tirs avec des soldats vendredi au Caire, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les tirs ont eu lieu aux abords d’un bâtiment de la Garde républicaine, une unité militaire chargée de protéger la présidence égyptienne. Deux corps sans vie ont été recouverts d’un drap blanc, et un troisième gisait, la tête fracassée par une balle.
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Afghanistan: douze policiers tués dans un attentat suicide


. © Gianluigi Guercia Les talibans ont perpétré vendredi un attentat suicide contre un poste de police dans le sud de l’Afghanistan qui a coûté la vie à douze policiers, les insurgés annonçant dans le même temps la poursuite de leurs attaques pendant le ramadan.
A Tirin Kot, capitale de la province d’Oruzgan (sud), “un kamikaze, qui portait une veste explosive, s’est fait exploser alors que les policiers prenaient leur déjeuner” , a déclaré à l’AFP Abdullah Hemat, porte-parole du gouverneur de la province.
Cet attentat suicide a fait “douze morts et cinq blessés”, a ajouté le porte-parole.
Un responsable de la police et un civil ont également été tués vendredi par un kamikaze qui s’est fait exploser à Spin Boldak, dans le sud afghan, après avoir traversé la frontière pakistanaise, a indiqué à l’AFP Javed Faisal, porte-parole de la province de Kandahar (sud), un bastion taliban.
De nombreux talibans afghans ont trouvé refuge au Pakistan après la chute de leur régime en 2001 et Kaboul accuse régulièrement son voisin oriental de soutenir la rébellion pour défendre ses intérêts stratégiques dans la région, ce qu’Islamabad a toujours nié.
Les insurgés, qui ont revendiqué la première attaque, ont annoncé vendredi dans un communiqué ne pas avoir l’intention de renoncer à la violence au cours du ramadan.
“Nous continuerons notre jihad et nos attaques contre l’ennemi pendant le mois saint” du ramadan, qui commencera mardi, a déclaré dans un communiqué un porte-parole des rebelles, Zabihullah Mujahid.
Si elle n’est pas surprenante — les talibans n’ayant pas pour habitude de cesser les attentats pendant le ramadan — cette annonce intervient dans un contexte d’intensification des attaques rebelles observée ces dernières semaines, en dépit des espoirs nés de l’ouverture au Qatar d’un bureau taliban destiné à favoriser de futures négociations de paix.
Mardi matin à Kaboul, les insurgés ont lancé un assaut suicide contre une société de transport étrangère travaillant avec la force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf), tuant neuf personnes, dont un Britannique, un Roumain et quatre Népalais.
Selon le ministère de l’Intérieur afghan, “299 policiers ont été tués et 618 blessés” le mois dernier dans les violences qui opposent depuis près de 12 ans les insurgés au gouvernement afghan et à l’Isaf, emmenée par les Etats-Unis.
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Israel cherche 5 milliards de dollars pour acheter des armes

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Selon certaines sources, Israel cherche des garanties bancaires à hauteur de 5 milliards de dollars pour financer l’achat de systèmes avancés d’armement que l’administration US a offert sous la forme d’un lot de 10 milliards de dollars pour ses alliés au Moyen Orient. Ces sytèmes incluent les missiles anti-radiation AGM-88 HARM construits par Raytheon qui peuvent détruire les radars des systèmes de défense anti-aériens, et les ravitailleurs stratosphèriques Boeing KC-135 qui vont permettre d’accroître substantiellement  les distances de frappe des avions de chasse israéliens. Sur le long terme, l’achat de ce lot d’armes américaines sera financé par l’aide miitaire US, qui s’élèvera pour l’année fiscal 2013 à 3,1 milliards de dollars, le montant le plus élevé parmi les alliés des Etats-Unis. Le prêt d’escompte, dont le journal américain Defense News a fait état, serait financé par des banques commerciales américaines pour couvrir la période intermédiaire.
L’hebdomadaire dit que des sources isarélo- américaines attendent une réponse pour cet été. Le ministre de la Défense israélien Moshe Yaalon a mis la pression sur le secrétaire américain de la Défense Chuck Hagel lors de sa visite à Washington à la mi-juin sur précisément ce point, indiquent des sources isréliennes. Cette revalorisation sans précédent de la cooperation israélo-américaine en matière de sécurité vient dans le sillage du passage par Obama le 17 juillet 2012 de l’Acte de Coopération pour une Sécurité Améliorée entre Israél et les Etats-Unis. Il fut soutenu dans une très large mesure par les républicains et les democrats et prolongea le financement américain jusqu’à fin 2014 ainsi que la possibilité de dépôt d’un arsenal d’armes américaines sur le territoire israélien en cas de guerre.
La partie israélienne du lot d’aide militaire, qui compte aussi des systèmes d’armes pour l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, inclut des systèmes de radars avancés  pour les avions F-15I de l’armée de l’air israélienne et jusqu’à huit avions V-22 Osprey à rotors basculants construits par Bell Boeing.
Tous ces systèmes vont grandement améliorer la capacité pour Israel de déclencher des frappes préemptives contre les infrastructures nucléaires de l’Iran. Le missile AGM-88, qui a été utilisé en combat pour la première fois en mars 1986 contre un site libyen de missiles sol-air SA-5 dans le golfe de Sidra, serait une revalorisation substantielle du présent système de missiles anti radiation AGM-78. Les radars avancés pour les 25 F-15I d’Israel et les Osprey, avions qui peuvent atterrir comme un hélicoptère et embarquer deux douzaines de soldats des Forces Spéciales avec leur équipement complet sur de longues distances à des vraies vitesses d’avion, pourraient aussi fournir une plus grande capacité opérationnelle contre l’Iran. Kenneth Pollack, ancien analyste pour la CIA et maintenant au Saban Center pour le Moyen Orient de l’Institut Brookings, observe : “L’Osprey est la plateforme idéale pour envoyer des Forces Spéciales en Iran.”
L’avion avec sa caractéristique unique de rotors basculants donne à Israel la capacité d’insérer au sol des forces spéciales pour : soit attaquer les installations telle que la nouvelle usine d’enrichissement d’uranium profondément enterrée dans la montagne à Fordow qui peut même résister aux plus puissantes bombes américaines anti-bunker destinées aux installations souterraines, soit “peindre” les cibles avec des lasers dans le cadre d’ une offensive aérienne.  Jonathan Schanzer, directeur général de la Fondation de Défense des Démocraties (Foundation for the Defense of Democracies) à Washington, remarque : “Le lot américain est conforme à une liste de souhaits présentée au Pentagone qui incluait un certain nombre d’articles qui n’ont pas été rendus public, on peut supposer que c’était parce qu’ils rentraient dans le cadre d’une attaque contre l’Iran. “.
Les détails du lot d’armements n’ont toujours pas été rendus publics.  On ignore combien d’armes et d’avions seront envoyés à ces trois pays  et quelles sont les dates de livraison. Startfor, le cabinet d’analyse du renseignement,  observe :
“La chronologie des livraisons va dicter quand Israel pourra se servir de ces armes.”
Bien qu’il ne soit pas clair combien Israel va obtenir de ravitailleurs KC-135, on peut envisager que ce soit suffisamment pour soutenir une attaque aérienne impliquant toute l‘armée de l’air, soit les 25 F-15I et 100 F-16I Sufas, toute la force de frappe stratégique, et ses 7 KC-707 et 4 ravitailleurs KC-130H. En l’état actuel des choses, la flotte de ravitailleurs ne serait pas capable de soutenir une force de cette envergure exigeant deux ravitaillements en plein vol le long d’un parcours de 1800 kilomètres aller retour  vers les cibles.
Pierre MILLE

avicennesy.wordpress.com

La Turquie modifie sa législation pour empêcher les coups d'Etat militaires


Le gouvernement turc du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan veut faire passer une loi pour empêcher les coups d’Etat militaire, comme celui qui vient de se produire en Egypte, rapporte le Financial Times. Il envisage de modifier l’article 35 du code militaire. Celui-ci prévoit qu’« Il est du devoir des forces armées de protéger le territoire national et la Constitution proclamée par la République de l’Etat turc ».
L’amendement proposé limiterait les interventions de l’armée à la protection du pays en cas de « menaces et de dangers provenant de l’étranger ». Cette modification devrait être votée par le Parlement avant la fin de cette année.
La rédaction actuelle de l’article 35 a souvent été critiquée, parce qu’elle donne une justification légale à l’armée de s’impliquer dans les affaires politiques du pays. Par le passé, la Turquie a connu 3 coups d'Etat militaires, le 27 mai 1960, le 12 mars 1971 et le 12 septembre 1980. En 1997, l’armée turc a également renversé un gouvernement islamiste. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Erdogan, les généraux ont perdu beaucoup de pouvoir. Le Premier ministre a même déclaré que « L’ère des coups d'Etat militaires est terminée», et plusieurs analystes et commentateurs partagent son opinion.
Ce jeudi, le gouvernement d'Ankara a condamné le coup d'Etat égyptien. Au cours d’une intervention télévisée, le ministre turc des Affaires Etrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré : « Le renversement d’un gouvernement qui est arrivé au pouvoir par des élections démocratiques, au moyen de méthodes qui ne sont pas légales, et, ce qui est pire, dans le cadre d’un coup d’Etat militaire, est inacceptable, quelques en soient les raisons ».
Le gouvernement égyptien du président Morsi considérait le gouvernement islamiste modéré du Premier ministre Erdogan comme une réussite, et les deux pays avaient renforcé leurs liens. Avec la chute du président Morsi, Erdogan perd donc l'un de ses plus importants alliés dans la région.

Israël compte sur l’armée égyptienne pour contrer les islamistes


Israël compte sur l’armée égyptienne pour réprimer les groupes islamistes dans le Sinaï et assurer la stabilité du pays après la destitution de l’islamiste Mohamed Morsi, premier président civil de l’Egypte, selon la classe politique et les médias.
Du côté officiel, la consigne de mutisme donnée aux ministres par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu continuait à être respectée. Mais Tzahi Hanegbi, un député proche de M. Netanyahu, s’est félicité de la destitution de Mohamed Morsi, premier président issu des rangs des Frères Musulmans.
“L’intérêt clair d’Israël, c’est que l’Egypte reste stable, orientée vers l’Occident et les Etats-Unis et ne se laisse pas entraîner par une vague d’extrémisme religieux”, a estimé M. Hanegbi, ancien président la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset (Parlement).
“Durant l’année de pouvoir de Morsi, nous avons constaté des évolutions inquiétantes, c’est pourquoi le retour à une position dominante de l’armée et d’un pouvoir laïc capables d’assurer la stabilité du pays constituent de bonnes nouvelles pour Israël”, a ajouté M. Hanegbi.
Un ancien ambassadeur d’Israël en Egypte, Yitzhak Levanon, a lui aussi insisté sur le rôle positif de l’armée. “Les autorités égyptiennes connaissent la sensibilité d’Israël pour tout ce qui se passe dans le Sinaï, or l’armée égyptienne se sent désormais un peu plus libre d’agir avec fermeté contre les éléments islamistes”, a ajouté l’ex-diplomate.
Le quotidien Yédiot Aharonot affirme pour sa part que la “coopération de sécurité” entre les deux pays s’est renforcée ces derniers jours. Selon le journal, quelques heures seulement après la destitution du président Morsi, un “représentant officiel israélien est arrivé secrètement au Caire pour des rencontres avec des responsables des services de sécurité et de renseignement égyptiens”. Le journal n’a pas donné d’autres précisions.
“Les liens sécuritaires étaient bons durant la période Morsi et devraient être encore meilleurs désormais”, prédit le Yédiot Aharonot.
Le Sinaï, une région aux confins de l’Egypte, de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas, et d’Israël, connaît depuis 2011 une recrudescence d’activité des mouvements islamistes radicaux, jihadistes et salafistes. Les enlèvements et les attaques visant les forces de sécurité égyptiennes se sont multipliés, ainsi que les tirs de roquettes vers le sud d’Israël.
Cette tension s’est traduite vendredi par la mort d’un soldat égyptien, tué lors d’attaques simultanées de militants islamistes qui ont tiré à la roquette et à la mitrailleuse sur des postes de police et militaire au Sinaï, a-t-on indiqué de source médicale égyptienne.
Un poste de police et un bâtiment du renseignement militaire dans la ville frontalière de Rafah, à la limite de la bande de Gaza, ont également été attaqués à la roquette, ont ajouté des sources de sécurité.
Plusieurs islamistes ont publiquement menacé de commettre des violences en représailles à l‘éviction de Mohamed Morsi mercredi.
L’armée israélienne a “autorisé” mardi le déploiement de renforts militaires égyptiens dans le Sinaï.
“L’activité militaire égyptienne dans le Sinaï est coordonnée avec les responsables de sécurité israéliens et autorisée aux plus hauts niveaux en Israël, afin de faire face aux menaces contre la sécurité dans le Sinaï, visant à la fois Israël et l’Egypte”, a expliqué l’armée israélienne dans un communiqué.
L’accord de paix entre Israël et l’Egypte conclu en 1979 prévoit une limitation de la présence militaire égyptienne dans le Sinaï.
Oded Granot, commentateur de la télévision publique, a souligné que l’armée égyptienne “a toutes les chances de rester au centre de l‘échiquier politique”. “Il faudra beaucoup de temps avant qu’un dirigeant égyptien puisse imiter Recep Tayyip Erdogan (le Premier ministre turc d’obédience islamiste) qui a réussi à mettre au pas l’armée turque”, a ajouté le commentateur.
Un autre analyste, Udi Segal, a estimé que l’armée égyptienne, “en position de force”, devrait continuer à mener une politique hostile au Hamas, en bouchant notamment les multiples tunnels entre la bande de Gaza et le territoire égyptien “afin d’empêcher l’infiltration de combattants islamistes palestiniens en Egypte”.
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Bolivie: Morales envisage de fermer l’ambassade des Etats-Unis


. © Mohamed el-Shahed Le président bolivien Evo Morales a envisagé jeudi “la fermeture, si nécessaire” de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz après avoir dénoncé la pression exercée selon lui par Washington sur quatre pays européens qui avaient interdit temporairement le survol de leur territoire à son avion soupçonné de transporter l’ancien consultant américain Edward Snowden.
“Nous allons étudier, si cela s’avérait nécessaire, la fermeture de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin d’une ambassade des Etats-Unis”, a affirmé M. Morales à Cochabamba où sont réunis les alliés traditionnels de la Bolivie dans la région pour apporter leur soutien au président bolivien au lendemain d’un retour de Russie émaillé d’incidents.
“Ma main ne tremblerait pas pour fermer l’ambassade des Etats-Unis, nous avons notre dignité, notre souveraineté, sans les Etats-Unis nous nous sentons mieux politiquement, démocratiquement”, a déclaré Morales, qui a expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie en 2008, puis la principale agence antidrogue américaine (DEA) début 2009, au motif qu’ils s’immiscaient dans la vie politique bolivienne.
Un chargé d’affaires occupe actuellement les fonctions d’ambassadeur des Etats-Unis à La Paz.
Autre dossier venu dernièrement compliquer un peu plus les relations entre La Paz et Washington: l’annonce le 1er mai dernier par Evo Morales de l’expulsion du pays de l’agence américaine pour le développement international USAID.
L’USAID se trouve dans ce pays “pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux”, a déclaré M. Morales à cette occasion.
Pour sa part, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a assuré à Cochabamba que la CIA avait ordonné mardi la fermeture de l’espace aérien européen à l’avion du président Morales, affirmant avoir eu au téléphone “un ministre d’un de ces gouvernements européens” qu’il n’a pas identifié.
Selon Maduro, ce mystérieux correspondant “a dit que celui qui avait donné l’ordre aux autorités aéronautiques de son pays et qui a dit que dans cet avion se trouvait le jeune (Edward) Snowden appartenait à la CIA”.
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'La greffe de tête est maintenant possible'

Le docteur italien Sergio Canavero, neurologue et neurochirurgien de l’université de Turin, membre du Turin Advanced Neuromodulation Group, a affirmé dans un nouveau document publié par la revue scientifique américaine Surgical Neurology International que la greffe d’une tête humaine sur le corps d’une autre personne serait désormais possible et ce, sans provoquer de paralysie.
Le journaliste de Quartz, Christopher Mims, explique que des greffes de tête ont déjà été réalisées chez des animaux dans les années 1970. Sergio Canavero a expliqué que la tête du receveur serait d'abord placée en hypothermie. Ensuite, la partie la plus difficile de l'opération est la connexion de la moelle épinière du donneur avec celle du receveur. En effet, si l’on sectionne la moelle épinière, c’est la paralysie assurée. Or, selon Canavero, on peut maintenant aisément réparer une moelle épinière tranchée nt par un instrument chirurgical très pointu si on remet les deux sections en contact dans un mélange (le fusogen) de deux polymères, le polyéthylène glycol (PEG) et le chitosane, explique le blog Passeur de Sciences du journal Le Monde. C’est ce « clean cut » de l’instrument chirurgical qui est la clé de la fusion de la moelle épinière, explique le journaliste de Quartz. Le fusogen permet de fusionner la tête avec le reste du corps et de reconstituer immédiatement les membranes cellulaires endommagées. Par ailleurs, il s’agit d’une question de rapidité car la tête doit être greffée sur le corps du receveur en une heure, le délai pendant lequel un cerveau humain peut être maintenu en hypothermie sans subir de lésions irréversibles.
Canavero s’est inspiré des travaux du chirurgien américain Robert White, spécialiste ayant réussi à transplanter la tête d’un singe sur le corps d’un autre signe en 1970. Pour cette opération, l’animal avait dû subir un arrêt cardiaque total et les organes avaient du être refroidis à une température entre 12 et 15 degrés Celsius. Auparavant, des expériences réalisées sur des cochons d’Inde ainsi que sur des chiens avaient donné des résultats concluants mais une telle expérience n’a jamais été réalisée avec des humains.
Ce type de greffe pourrait être utile pour des patients paraplégiques souffrant de blessures irréversibles (avec une moelle épinière suffisamment intacte pour permettre la transplantation) ainsi que pour des personnes souffrant de dystrophie musculaire. Outre les défis techniques, ce genre d’opération possède des limitations éthiques. Le coût d’une greffe de tête devrait se situer aux alentours des 10 millions d’euros. 

express.be

La jeunesse de Gao exige la rentrée de l'armée malienne à Kidal au plus vite

BAMAKO (Xinhua) - La Coordination des jeunes de la ville de Gao, un regroupement de plusieurs associations de jeunesse, tient vendredi matin un sit-in devant le contingent sénégalais, siège de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine), pour exiger le retour de l'armée malienne à Kidal avant toute autre troupe africaine dans cette ville, ont rapporté à Xinhua des manifestants.
La jeunesse de Gao exige la rentrée de l'armée malienne à Kidal au plus vite
Selon un manifestant, "hier (jeudi), après une réunion, les responsables de la Misma ont décidé d'envoyer des troupes africaines à Kidal, sans les militaires maliens. C'est pourquoi, nous tenons ce sit-in pour dire qu'aucune troupe non malienne ne doit être à Kidal avant que nos militaires maliens ne soient à Kidal. C'est après nos militaires que les forces alliées y seront".
Un manifestant a affirmé que "nous donnons 48 heures aux autorités maliennes et si nos doléances ne sont pas satisfaites, nous allons bloquer la distribution des cartes NINA (cartes d'électeurs) et il n'y aura pas d'élection".
Ce même manifestant a ajouté : "Déjà, le commerce est fermé, toutes les boutiques sont fermées ici (à Gao) ce matin. La route de l'aéroport est barricadée (..)".
Un manifestant a fait savoir : "Le sous-préfet et le chef de la gendarmerie sont venus nous voir sur décision du gouverneur de la région de Gao, le général Mamadou Adama Diallo afin de lui rapporter nos doléances. Nous sommes ici (lieux du sit-in) présentement (jeudi matin à 9h00) et ce, jusqu'à 18 heures et nous comptons y revenir demain (samedi) pour faire la même la chose, au cas où les autorités ne nous écoutent pas".

L'Union africaine suspend l'Egypte après le renversement de Morsi

Addis Abeba (© 2013 AFP) - Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a suspendu vendredi la participation de l'Egypte à l'organisation panafricaine, après le renversement par l'armée du président égyptien Mohamed Morsi, selon un communiqué officiel.
L'Union africaine suspend l'Egypte après le renversement de Morsi
© AFP Simon Maina. Le président égyptien Mohamed Morsi participe à une réunion de l'Union africaine à l'occasion de ses 50 ans, à Addis Abeba en Ethiopie, le 25 mars 2013
L'UA a pour politique de suspendre tout Etat-membre où se produit un "changement inconstitutionnel de pouvoir". Cette mesure dure généralement jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel.
"Le Conseil a décidé de suspendre la participation de l'Egypte aux activités de l'UA", a déclaré à la presse le secrétaire du Conseil de paix et de sécurité, Admore Kambudzi, lisant un communiqué officiel, à l'issue de plus de trois heures de réunion du CPS.
"Le Conseil réitère la condamnation et le rejet par l'UA de toute prise illégale du pouvoir", a poursuivi M. Kambudzi, "le renversement du président (Morsi) démocratiquement élu n'obéit pas aux dispositions pertinentes de la Constitution égyptienne et correspond donc à la définition du changement inconstitutionnel de pouvoir".
Au début de la réunion, l'ambassadeur égyptien auprès de l'UA, Mohamed Edrees, avait tenté de convaincre le CPS de ne pas suspendre son pays, arguant que l'armée n'avait fait que répondre à l'appel du peuple égyptien et que le renversement de M. Morsi n'était que la suite de la révolution populaire ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir en février 2011.
L'Egypte n'avait alors pas été suspendue de l'UA.
"J'ai défendu le cas de l'Egypte devant le CPS", a expliqué à la presse M. Edrees, sorti environ deux heures avant la décision.
"Depuis le début du printemps arabe, celui-ci pose un défi à (...) l'Union africaine. L'UA, à l'époque (du renversement de M. Moubarak), avait décidé que ce qui s'était passé en Egypte était une révolution populaire et devait donc être traité en conséquence", a-t-il souligné.
Le renversement de M. Morsi est une nouvelle "phase de ce qui s'est passé auparavant et mérite le même traitement", a-t-il argué.