02 juillet, 2013

Brésil: le gouvernement remet une demande de référendum


. © Khaled Desouki Le gouvernement brésilien a remis mardi au Parlement une demande de référendum de la présidente Dilma Rousseff, en vue d’une réforme politique en réponse aux manifestations qui ont notamment dénoncé la corruption et les mauvaises pratiques politiques.
La proposition de référendum de la présidente de la République a été remise au président du Sénat et du Parlement, Renan Calheiros, par le ministre de la Justice, José Eduardo Cardozo, et le vice-président Michel Temer, a affirmé l’agence officielle Senado.
“Calheiros a annoncé qu’il agirait pour faire en sorte que les éventuels changements résultant du référendum soient applicables dès (octobre) 2014”, date des prochaines élections générales, selon l’agence Senado, tout en prévenant que cela dépendrait de la volonté des sénateurs.
Le message de Mme Rousseff sollicitant le référendum est composé de cinq thèmes en vue d’une réforme politique, selon M. Cardozo: le financement des campagnes électorales; le mode de scrutin pour l‘élection des parlementaires; le maintien ou non des suppléants des sénateurs; des règles sur les coalitions de partis; des règles sur le vote secret, qui pourrait arriver à son terme.
“Ce que fait l’exécutif est une simple suggestion”, a dit le vice-président aux journalistes. “C’est le Parlement qui mènera (le processus) du début à la fin”.
Les manifestations de rues initiées il y a trois semaines dans le pays réclamaient des services publics de meilleure qualité (transports, santé, éducation), et protestaient contre la corruption la classe politique en général.
Mme Rousseff a proposé la semaine dernière un pacte national avec les gouverneurs des Etats fédérés et les maires pour améliorer les services publics et garantir l‘équilibre budgétaire, ainsi que la convocation d’un référendum pour impulser une réforme politique, qui selon l’institut de sondages Datafolha est approuvée par 68% de la population.
C’est au Parlement que revient le droit de convoquer ou non le référendum et la réforme politique sur lequel il porte. Au Parlement, la présidente détient une majorité souvent indisciplinée.
Mme Rousseff souhaite que le référendum et la réforme politique soient instaurés avant octobre prochain, c’est-à-dire un an avant les élections d’octobre 2014, comme l’exige la loi.
L’opposition a d’ores et déjà rejeté cette idée de référendum et de nombreux hommes politiques réclament du temps pour que les nouvelles règles ne s’appliquent qu‘à partir des élections suivantes.
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Espionnage: réunion des ambassadeurs de l'UE jeudi

BRUXELLES - Les ambassadeurs des pays de l'Union européenne se réuniront jeudi pour un échange d'informations sur les allégations d'espionnage des Américains contre l'UE, mais ils ne seront pas en mesure d'arrêter une position commune comme le réclame la France, ont confié à l'AFP plusieurs sources européennes et diplomatiques.

De son côté, la Commission européenne a estimé que cette affaire ne devait pas retarder le début des négociations pour un accord de libre-échange transatlantique qui doivent commencer la semaine prochaine à Washington.

La réunion des ambassadeurs jeudi permettra au secrétaire général exécutif du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), Pierre Vimont, de faire un compte rendu de son entretien lundi avec l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'UE, William Kennard, a expliqué une source européenne.

Mais arrêter une position commune, on n'en est pas là, a confié une source diplomatique, laissant entendre que l'UE était divisée sur l'attitude à adopter.

Le président français, François Hollande, presse pour une position coordonnée commune de l'Europe par rapport aux exigences que nous avons à formuler et aux explications que nous avons à demander aux Etats-Unis.

Mais le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, prône la retenue. Il faut avoir toutes les informations avant de lancer des accusations, a-t-il recommandé mardi devant le Parlement européen.

Si les faits s'avèrent exacts, alors il faudra agir, et j'utiliserai alors d'autres mots, a-t-il assuré.

Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, a expliqué que si ces accusations sont avérées, une consultation au niveau des ministres de l'UE sera nécessaire. Dans un tel cas de figure, le gouvernement allemand réclame l'adoption d'une réaction européenne à l'unanimité.

Nombre d'Etats membres sont sur cette ligne attentiste, et certains sont convaincus que les Etats-Unis vont dissiper les préoccupations de leurs alliés européens.

Le gouvernement italien s'est ainsi déclaré confiant dans le fait que toutes les assurances nécessaires seront données dans l'esprit de collaboration et d'amitié qui caractérise le rapport entre nos deux pays.

La réunion jeudi sera surtout l'occasion de faire sortir du bois certains Etats, notamment la Grande-Bretagne, très silencieuse jusqu'à présent, a commenté une source européenne sous couvert de l'anonymat.

De leur côté, les Etats-Unis cherchent à savoir ce que les Européens savent exactement pour calibrer leur réponse, a expliqué une source européenne. Dans ce genre d'affaire, la règle du jeu, c'est pas vu pas pris, a ironisé un diplomate.

Il faut être un peu naïf pour s'étonner de ce que les Etats-Unis interceptent les conversations des diplomates de pays alliés, a souligné un autre diplomate en estimant que les Américains ne sont pas les seuls. Ni les Britanniques, ni les Français n'ont envie d'un grand déballage public, a-t-il ajouté.

Le président américain Barack Obama a promis de fournir à ses alliés toutes les informations qu'ils réclament, et le secrétaire d'Etat John Kerry s'est engagé à chercher à découvrir exactement de quoi il s'agit. C'est l'élément de langage donné pour l'instant aux ambassadeurs américains, a confié à l'AFP un représentant européen.

Au-delà des condamnations et des demandes d'explication, certains Européens veulent utiliser les négociations commerciales pour faire pression sur Washington.

On ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous les domaines qu'une fois obtenues ces garanties, a affirmé lundi M. Hollande.

On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s'il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens, avait menacé dimanche la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding.

Mais la Commission, qui a la responsabilité de négocier les accords commerciaux au nom des 28, a décidé de ne pas jouer cette carte, en estimant que le début des négociations commerciales entre l'UE et les Etats-Unis ne devrait pas être affecté.

Mais l'UE dira clairement que pour qu'une négociation aussi complète et ambitieuse réussisse, il faut la confiance, la transparence et la clarté entre les partenaires, a déclaré Pia Ahrenkilde Hansen, porte-parole de la Commission.

La réunion de jeudi sera consacrée également à la mise en place du groupe d'experts UE/USA décidé en juin après les premières révélations sur Prism, le programme américain de surveillance d'internet.


(©AFP /

Sénégal: Hissène Habré inculpé de crimes et incarcéré


L’ex-président tchadien Hissène Habré a été inculpé mardi à Dakar de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et tortures par des juges du tribunal spécial créé à Dakar pour le juger et sera incarcéré, a appris l’AFP de sources concordantes.
Hissène Habré a été “inculpé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et tortures et a été placé sous mandat de dépôt”, a affirmé à l’AFP un responsable du tribunal spécial, une information confirmée par des avocats de M. Habré.
Un de ses avocats, Me El Hadji Diouf, a cité le terme de génocide parmi les chefs d’inculpation retenus contre M. Habré. IL “sera incarcéré dans une prison à Dakar à partir d’aujourd’hui”, selon Me François Serres, un autre de ses avocats, qui n’a pas donné de précision sur le lieu de la détention.
L’ex-dirigeant tchadien a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par des juges sénégalais de la chambre d’instruction des chambres africaines extraordinaires, le tribunal spécial créé pour le juger.
Le procureur général de cette juridiction, Mbacké Fall, avait déclaré lundi à la presse avoir découvert contre M. Habré “des indices graves et concordants de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et de tortures” pendant ses huit ans de règne (1982-1990) et avoir demandé sa mise en détention préventive.
M. Habré, qui vit au Sénégal depuis sa chute du pouvoir en 1990, avait été arrêté à son domicile de Dakar et placé en garde à vue dimanche.
Une “commission d’enquête sur les crimes et détournements” commis pendant les années Habré, créée par le gouvernement tchadien après sa chute, a estimé à plus de 40.000, dont 4.000 identifiées, le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées au cours de ses huit ans de présidence.
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Irak: au moins 20 morts dans des explosions à Bagdad


Une série d’explosions à quelques minutes d’intervalle a fait au moins 20 morts et des dizaines de blessés mardi à Bagdad, ont annoncé des sources médicales et au sein des services de sécurité.
Ces explosions, toutes des voitures piégées, se sont produites vers 18H00 (15H00 GMT) dans les quartiers sunnites et chiites de Doura, Chabab, Choola et Kamaliyah, selon ces sources.
Ces attentats n’ont pas été revendiqués, mais des groupes sunnites liés à Al-Qaïda mènent régulièrement des attaques coordonnées de ce type contre les chiites, qu’ils considèrent comme des apostats.
L’Irak connaît depuis le début de l’année un regain de violences, sur fond de manifestations de la minorité sunnite et d’impasse politique qui pourrait se prolonger jusqu’aux élections législatives prévues en 2014, selon des experts.
Lundi soir, des attaques visant des chiites avaient fait au moins 45 morts dans la province instable de Diyala, au nord de Bagdad.
Selon un décompte de l’ONU, les violences ont fait plus de 2.500 morts ces trois derniers mois en Irak. Un décompte de l’AFP s’appuyant sur des sources officielles a fait état de 1.527 morts pendant cette période, deux fois plus que lors des trois premiers mois de l’année.
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EN DIRECT « L’Egypte ne permettra aucun retour en arrière », a déclaré le président Morsi après de multiples défections dans son gouvernement. Mohamed El Baradei est l’ancien directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Le président égyptien, Mohamed Morsi, a rejeté l’ultimatum de l’armée - AFP
Le président égyptien, Mohamed Morsi, a rejeté l’ultimatum de l’armée - AFP

VIDEO : Egypte : lâché, Morsi s’accroche

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17h43 L’armée envisagerait de suspendre la constitution

L’armée égyptienne prévoit de suspendre la constitution et de dissoudre le parlement dominé par les islamistes si le président Mohamed Morsi et l’opposition libérale ne parviennent pas à un accord de partage du pouvoir avant l’expiration de son ultimatum mercredi, a-t-on appris mardi de sources militaires.
Selon ces sources, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) n’a toujours pas finalisé les détails de sa « feuille de route », qui devrait être soumise aux forces politiques. Il envisage de confier la direction du pays à un « conseil intérimaire » jusqu’à la rédaction d’une nouvelle constitution et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, ont ajouté les sources.
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17h13 Les Frères musulmans appellent à résister à un coup d’Etat

Un responsable des Frères musulmans égyptiens, le puissant mouvement islamiste dont est issu le président Mohamed Morsi, a appelé mardi à empêcher un coup d’Etat après l’ultimatum fixé par l’armée, au besoin par le « martyre ». « Chercher le martyre pour empêcher un coup d’Etat est ce que nous pouvons offrir aux précédents martyrs de la révolution », a déclaré dans un communiqué Mohamed al-Beltagui, un dirigeant des Frères musulmans.
Le Parti pour la liberté et la justice, aile politique des Frères musulmans, ont comparé la situation actuelle à la prise de pouvoir par le colonel Nasser en 1952. « Les Egyptiens sont parfaitement conscients du fait que certains tentent de replonger le pays dans l’histoire et dans la dictature » a déclaré à Reuters le porte-parole du PLJ, Mourad Ali.
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16h35 L’opposition égyptienne choisit El Baradei pour la représenter

L’opposition égyptienne a annoncé mardi qu’elle désignait Mohammed El Baradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pour la représenter et préparer une transition politique.
Le « Front du 30 juin », qui rassemble les plus importants partis et mouvements hostiles au président islamiste Mohamed Morsi, a déclaré dans un communiqué que M. El Baradei serait sa « voix » et était chargé de « préparer un scénario » en vue de mettre en oeuvre une « transition politique ».
Mohammed El Baradei, prix Nobel de la paix en 2005 pour son travail au sein de l’AIEA, était revenu en Egypte en 2010 pour s’opposer au régime de M. Moubarak. Il avait ensuite activement soutenu le soulèvement contre M. Moubarak en janvier-février 2011, puis s’était positionné comme une des figures de proue de la mouvance laïque et libérale, qui réclame aujourd’hui le départ de M. Morsi et l’organisation d’une présidentielle anticipée.
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16h12 : Ban Ki-moon inquiet face aux agressions sexuelles

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé les Egyptiens « à accorder plus d’attention aux manifestantes puisque nous avons vu de nombreux cas d’agressions sexuelles au cours des manifestations ». « Jusqu’à présent, je pense que la situation a été gérée de manière plutôt pacifique, mais malheureusement il y a eu des victimes, en particulier les femmes qui ont été blessées ou tuées », a-t-il poursuivi. Le président américain Barack Obama a lui aussi exprimé ses craintes sur le sujet soulignant « qu’on ne peut pas parler de manifestation pacifique quand il y a des agressions contre des femmes ». En mars, Washington avait condamné l’augmentation des viols et des violences sexuelles commises en Egypte, critiquant les responsables locaux qui assurent que la responsabilité en incombe aux femmes.
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15h08 Au Caire, l’armée est prête à intervenir en cas de violences

L’armée est prête à se déployer dans les rues du Caire et des autres villes égyptiennes si cela s’avère nécessaire pour empêcher des affrontements entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi, d’après des sources militaires. Une force d’action rapide est prête à intervenir depuis vendredi pour prévenir toute attaque contre les manifestants, ont-elles précisé à Reuters.
Les sources ont indiqué qu’elles étaient conscientes du fait qu’il existait dans les deux camps des éléments dangereux, islamistes radicaux d’un côté et anciens membres de l’appareil sécuritaire du président déchu Hosni Moubarak de l’autre. Des hélicoptères d’attaque Apache ont survolé le centre du Caire mardi après-midi, tournant en cercle au-dessus de la place Tahrir où sont réunis des milliers de manifestants qui demandent la démission de Mohamed Morsi.
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13h45 Démission des porte-parole de la présidence et du gouvernement

Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi et le porte-parole du gouvernement ont démissionné mardi, dans la foulée de la démission de plusieurs ministres, a-t-on appris de sources officielles.
Le porte-parole de la présidence Ehab Fahmi --détaché du ministère des Affaires étrangères-- a décidé de quitter son poste, a indiqué un responsable de ce ministère à l’AFP. Le porte-parole du gouvernement, Alaa al-Hadidi, a de son côté affirmé à l’agence officielle Mena qu’il avait remis sa démission au Premier ministre Hicham Qandil.
Le ministre égyptien de la Justice a en revanche démenti mardi une démission collective du gouvernement Morsi, dont l’opposition réclame le départ. C’était une information qui avait été présentée par la chaîne Al Arabiya. « Le gouvernement n’a pas présenté sa démission et ce qui a été dit à ce sujet n’est pas la vérité », a dit Ahmed Souleimane en sortant d’un conseil des ministres présidé par le Premier ministre Hicham Kandil.
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«  Seul le peuple égyptien peut décider du sort du pays et c’est ce qu’il a fait lors du référendum constitutionnel de décembre », dit le Parti pour la liberté et la justice, aile politique des Frères musulmans, dans un communiqué diffusé mardi. Le mouvement invite par ailleurs les Egyptiens à « se rassembler pour défendre l’ordre constitutionnel et pour exprimer leur refus de tout coup d’Etat ».
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11h58 L’opposition n’est pas favorable à un « coup d’Etat militaire »

L’opposition égyptienne a affirmé mardi qu’elle ne soutiendrait aucun « coup d’Etat militaire », soulignant que l’ultimatum lancé par l’armée au président islamiste Mohamed Morsi pour « satisfaire les revendications du peuple » ne signifiait pas que les militaires voulaient jouer un rôle politique.
«  Nous ne soutenons aucun coup d’Etat militaire », affirme dans un communiqué le Front du salut national (FSN, principale coalition de l’opposition), ajoutant « faire confiance à la déclaration de l’armée (affirmant que les militaires) ne veulent pas s’investir en politique ».
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11h48 L’Onu plaide pour un « dialogue national sérieux »

Le Haut Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme a invité mardi les autorités égyptiennes à prendre en compte les demandes de la population et à entamer « un dialogue national sérieux » pour désamorcer la crise. « Rien ne doit affecter le processus démocratique », a déclaré Rupert Colville, porte-parole de l’organisation, qui a également souligné le rôle crucial de l’armée.
Au lendemain de rassemblements monstres pour le départ du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, l’armée égyptienne lui a implicitement lancé un ultimatum en donnant 48 heures aux partis politiques pour s’entendre sur un partage du pouvoir.

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10h42 La justice réintègre le procureur général démis par Morsi

La justice égyptienne a ordonné mardi la réintégration du procureur général limogé par le président Mohamed Morsi, infligeant un revers au chef d’Etat islamiste contesté par des manifestations monstres.
«  La cour d’appel rend une décision définitive de réintégration d’Abdel Méguid Mahmoud (au poste de) procureur général », a indiqué l’agence officielle Mena. Le limogeage en novembre de ce procureur nommé du temps du président Hosni Moubarak avait provoqué une levée de boucliers chez les magistrats, qui avaient dénoncé une ingérence de l’exécutif dans les affaires de la justice.
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9h34 L’Iran demande à l’armée de respecter le « vote des électeurs »

L’Iran a appelé l’armée égyptienne à respecter « le vote des électeurs » après l’ultimatum des militaires lancé à Mohamed Morsi à la suite de manifestations de masse contre le président islamiste, a rapporté mardi l’agence officielle Irna.
« Mohamed Morsi a été élu par le vote des électeurs (...) Dans ces conditions, on attend des forces armées égyptiennes, qui ont un passé glorieux notamment dans la révolution égyptienne, de jouer son rôle pour soutenir le dialogue national en tenant compte du vote des électeurs exprimé dans les urnes », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. Il a également mis en garde contre « une division du peuple égyptien ».
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8h43 Des opposants toujours mobilisés

Les opposants toujours mobilisés place Tahrir au Caire ont explosé de joie après cette déclaration qui pousse, selon eux, le président vers la sortie comme ils le réclament. « Morsi n’est plus notre président, Sissi avec nous », ont scandé les manifestants, en référence au général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’armée et ministre de la Défense, dont le portait est apparu à l’écran durant la lecture de la déclaration militaire.
Après l’annonce de l’armée, des dizaines de milliers de manifestants enthousiastes ont défilé dans les rues du Caire, d’Alexandrie et d’autres grandes villes du pays. « L’armée s’est rangée au côté du peuple », a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l’origine de manifestations monstres dimanche. Quatre membres du gouvernement ont quant à eux présenté leur démission, accroissant l’isolement de M. Morsi. Les Frères musulmans, la formation d’où vient M. Morsi, se sont contentés de déclarer qu’ils « étudiaient » la déclaration militaire.
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8h00 Appels à la « retenue » par Obama

Le président américain Barack Obama a invité « toutes les parties à faire preuve de retenue », tandis que l’ONU a appelé au dialogue, en soulignant que l’issue de cette nouvelle crise aurait un « impact important » sur l’évolution des autres pays de la région.
Dimanche, la foule avait déferlé dans la capitale et dans de nombreuses autres villes aux cris de « Le peuple veut la chute du régime », le slogan déjà scandé début 2011 contre le pouvoir autoritaire de M. Moubarak.
Au moins 16 personnes ont été tuées dans tout le pays en marge des manifestations, dont huit dans des affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire, selon le ministère de la Santé. Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, la semaine dernière.
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1h55 Morsi rejette l’ultimatum

La présidence a en effet rejeté mardi matin l’ultimatum de l’armée qui donnait 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les « demandes du peuple » faute de quoi elle imposerait une feuille de route. L’ultimatum lancé par les militaires est intervenu au lendemain de manifestations - d’une ampleur sans précédent - à travers le pays pour réclamer le départ du président islamiste. Affirmant que « l’Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière, quelles que soient les circonstances », M. Morsi s’est posé en garant de la « réconciliation nationale » et de la « paix sociale », alors que l’armée avait déclaré la semaine dernière qu’elle ne laisserait pas le pays « plonger dans un tunnel sombre de conflit et de troubles ».
Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire a indiqué que « si les revendications du peuple n’étaient pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en oeuvre ».
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a remis sa démission mardi matin. La décision de Mohammed Kamel Mar suit d’un jour à peine celle de quatre de ses collègues - dont le ministre du Tourisme.

lesechos.fr

L’ex-homme fort du Qatar écarté de la QIA, le fonds souverain de l’émirat

Hamad ben JassemL'ex-homme fort du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani (BIEN Al-Thani), a été écarté de la Qatar Investment Authority, dont il était vice-président, selon la composition du nouveau conseil d'administration du fonds souverain de ce riche émirat, publiée mardi par l'agence officielle QNA.
Cheikh Hamad Ben Jassem a déjà perdu son poste de Premier ministre dans le gouvernement formé le 26 juin par le nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, au lendemain de son accession au trône après l'abdication de son père en sa faveur.
L'émir a décidé par décret de restructurer le conseil d'administration de la QIA, qu'il préside lui-même et dont il a confié la vice-présidence à son demi-frère, le prince Abdallah Ben Hamad Al-Thani, chef du cabinet émirien.
Le ministre des Finances, Ali Chérif al-Imadi, et celui de l'Economie et du Commerce, cheikh Ahmed Ben Jassem Ben Mohamed Al-Thani, figurent parmi les quatre membres du nouveau conseil d'administration de la QIA, selon le décret publié par QNA.
Par un autre décret, Ahmed Mohamed Ahmed al-Sayed a été nommé président exécutif de la QIA, dont il était l'un des membres de l'ancien conseil d'administration.
La QIA, dont les avoirs sont estimés entre 150 et 200 millions de dollars, est l'un des fonds souverains les plus sollicités dans le monde.

Source: almanar.com.lb

Mali: premier tour de la présidentielle maintenu le 28 juillet


Le premier tour de la présidentielle au Mali aura bien lieu comme prévu le 28 juillet en dépit de doutes exprimés à Bamako sur la possibilité de tenir cette date, a affirmé mardi le ministre malien de l’Intérieur.
“L‘élection présidentielle aura lieu le 28 juillet, le gouvernement malien n’a jamais fixé deux dates. Le ministère de l’Administration territoriale n’a jamais eu de doutes”, a déclaré le colonel Moussa Sinko Coulibaly, à l’issue d’une rencontre à Bamako avec des diplomates et des partenaires financiers du Mali.
Il a affirmé que son ministère était “en réalité la seule structure” chargée d’organiser les élections au Mali. “Nous avons fixé la date, elle est maintenue”, a dit le colonel Coulibaly, ajoutant: “Si on devait reporter les élections d’un ou deux mois, ça n’améliorerait pas les choses, au contraire”.
Il a précisé que la distribution des cartes d‘électeurs avait commencé, et qu’il y avait “un engouement” des Maliens pour ce scrutin.
La semaine dernière, Mamadou Diamountani, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), autre structure chargée d’organiser les élections, avait affirmé qu’il serait “extrêmement difficile d’organiser le premier tour de l‘élection” à la date prévue.
“D’ici le 28 juillet, nous avons encore beaucoup de défis à relever”, avait-il déclaré, citant en particulier le retard pris dans “la production” des cartes d‘électeurs destinées à près de 7 millions de personnes.
sd-stb/mrb/jlb
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Pékin :" les terroristes de Xinjiang entrainés en Syrie" !!


IRIB- le gouvernement chinois vient de le confirmer : " les fauteurs de troubles de Xinjiang sont entrainés en Syrie et ils ont déjà combattu l'armée d'Assad" .
selon Globale Time, organie du parti communiste au pouvoir, " l'une des personnes arrêtées au cours des heurts qui ont opposé les manifestants aux policiers vient de passer aux aveux . il reconnait avoir reçu une formation à l'étranger" ! " cette personne a fait des études à Istanbul en Turquie et a été entrainée à Alep en Syrie et a participé activement aux attaques terroristes commises à Xinjiang" les attaques dont le journal parle ont fait 30 morts des côtés des manifestants et policiers. selon les sources chinoises, " les fauteurs de trouble font partie du front "Turkestan oriental" et leur objectif est clairement sessecionniste.  selon Globale Times, "quelques cent personnes , toutes des musulmans chinois sont déjà partis en Syrie pour recevoir une formation avant de regagner la Chine " le journal souligne que 80% des terroristes actifs en Syrie viennent de 29 pays du monde dont la Turquie, la Libye, le Liban et le Yémen" " les aveux des personnes arrêtées à Xinjiang montrent à quel point les syriesn détestent les terroristes étrangers " le journal reconnait que la présence des des chinois takfiris à Xinjiang tire la sonette d'alarme pour les autorités chinoises.

Emirats: prison pour 69 islamistes jugés pour complot


. © Karim Sahib Près de 70 islamistes proches des Frères musulmans ont été condamnés à la prison mardi aux Emirats arabes unis, dans le plus grand procès du genre de l’histoire du pays, qui a suscité des critiques de défenseurs des droits de l’Homme.
Vingt-cinq autres prévenus ont été acquittés par la Cour de sûreté de l’Etat, relevant du tribunal fédéral suprême, dont les jugements sont sans appel.
Selon la télévision d’Abou Dhabi, les peines maximales de 15 ans de prison ont été infligées à huit des dix accusés en fuite.
Dans un enregistrement partiel de l‘énoncé du verdict, diffusé par la même chaîne, le juge Falah al-Hajéri a prononcé 56 condamnations à 10 ans de prison.
L’agence officielle Wam a précisé plus tard que le juge avait également prononcé des peines de 7 ans de prison à l’encontre de cinq accusés.
Le Cour a également ordonné la saisie de sommes d’argent et de biens, dont une ferme et un immeuble, qui servaient selon lui à financer les activités du groupe, accusé en outre d’entretenir des liens avec l’organisation mondiale des Frères musulmans.
L‘énoncé du verdict s’est déroulé en l’absence de la presse étrangère et d’observateurs d’organisations internationales de défense des droits de l’Homme, tenus à l‘écart depuis l’ouverture du procès.
Le 27 juin, trois ONG —Human Rights Watch, Amnesty International et Alkarama— ont affirmé avoir reçu 22 lettres manuscrites qui pourraient avoir été envoyées par certains des 94 islamistes depuis leur prison, faisant état de “mauvais traitements” voire de “torture”.
Des proches des accusés ont affirmé que certains membres des familles des prévenus n’avaient pas été autorisés à assister au verdict.
Les médias officiels ont affirmé que la justice ne faisait qu’appliquer la loi, rejetant d’avance les critiques étrangères.
Le procès des 94 membres ou sympathisants du mouvement Al-Islah, un groupe proche des Frères musulmans, s‘était ouvert le 4 mars.
Arrêtés entre mars et décembre 2012, ces islamistes, dont des avocats, des étudiants et des juges, ont été accusés de “faire partie d’un groupe secret illégal visant à prendre le pouvoir” et “d‘être entrés en contact avec des groupes étrangers pour exécuter leur plan”.
Dans une lettre ouverte au président émirati, cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, publiée début mai sur des sites islamistes, ils ont affirmé avoir été “injustement accusés d’avoir projeté de prendre le pouvoir” aux Émirats. Ils ont assuré qu’ils “font toujours acte d’obéissance au chef de l’État”.
Parmi eux figurent Cheikh Sultan Ben Kayed Al-Qassimi, un cousin du souverain de Ras Al Khaimah, l’un des sept membres de la fédération des Emirats, qui a écopé de 10 ans de prison. Un avocat spécialisé dans les droits de l’Homme, Mohammed al-Roken a écopé de la même peine. Son fils, Rached, a été en revanche acquitté.
Deux autres avocats, Mohammed al-Mansouri et Salem al-Chihi, ont été condamnés à dix ans de prison chacun.
La fédération des Émirats, l’un des pays les plus riches du monde, a été épargnée par la vague de contestation populaire dans le monde arabe. Les autorités de la fédération ne cachent pas leur hostilité aux Frères musulmans, le chef de la police de Dubaï, le genéral Dhahi Khalfane, n’hésitant pas à présenter, dans un célèbre tweet, ses “condoléances au peuple égyptien”, après l‘élection il y a un an du président islamiste, Mohamed Morsi, lui même isssu de la confrérie.
Le général Khalfane avait en outre accusé les Frères musulmans de comploter pour renverser les monarchies arabes du Golfe.
Un autre procès impliquant une trentaines d’islamistes présentés comme des Frères musulmans, dont 13 Egyptiens, est en préparation aux Emirats.
Les 30 islamistes, accusés d’appartenance à une branche illégale du mouvement,ont été déférés le 19 juin devant la justice qui n’a pas encore fixé de date pour leur procès.
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Banque du Vatican: le pape accélère la reprise en main


Après l’instauration d’une commission d’enquête, l’opération “reprise en main” du pape François au sein de la banque du Vatican vient de connaître une nouvelle accélération avec le limogeage de deux dirigeants de longue date de l’IOR.
Officiellement le directeur général Paolo Cipriani et son adjoint Massimo Tulli ont présenté de leur plein gré leur démission “dans l’intérêt du Saint Siège et de l’IOR”, l’Institut pour les oeuvres religieuses, le nom officiel de la “banque des papes”.
Le président de l’IOR, l’Allemand Ernst von Freyberg, nommé par l’ex-pape Benoît XVI juste avant sa démission en février, a assuré dans un communiqué que la banque avait “besoin d’une nouvelle direction pour accélérer le rythme du processus de transformation”.
En réalité, selon les médias italiens, il s’agit bien d’un limogeage des deux plus puissants dirigeants de la banque du pape restés en place après le limogeage à grand fracas en mai 2012 d’Ettore Gotti Tedeschi de la présidence de l’IOR pour des erreurs de gestion.
Selon le Corriere della Sera de mardi, leur mise à l‘écart a été jugée “opportune” car ils figurent en tête des personnes visées par une enquête sur des soupçons de blanchiment d’argent sale lancée en 2010 par le parquet de Rome qui sera “terminée dans les prochains jours” et devrait déboucher sur leur renvoi en justice.
L’enquête avait démarré avec la spectaculaire mise sous séquestre de 23 millions d’euros appartenant à l’IOR après des mouvements suspects entre des comptes de l’Institut en Italie et en Allemagne. Quand l’IOR avait commencé à collaborer, les fonds avaient été débloqués mais les investigations du parquet de Rome visant MM. Cipriani, Tulli et Gotti Tedeschi se sont poursuivies.
Plusieurs médias ont aussi parlé de liens d’amitié entre les deux hommes et Mgr Nunzio Scarano, ex chef de la comptabilité de l’APSA, l’agence qui gère le patrimoine du Vatican, arrêté vendredi dernier à Rome pour avoir rapatrié de Suisse vers ses comptes à l’IOR 20 millions d’euros, “fruits d’une fraude fiscale”.
Pour Carlo Marroni, vaticaniste du journal économique Sole 24 Ore, ces évènements sont “les premiers résultats de la cure imposée par le pape François”. Ce que d’autres vaticanistes qualifient de “révolution” a commencé à la mi-juin par la nomination de Mgr Battista Ricca, homme de confiance du pape, au poste de “prélat” de l’IOR, une sorte de numéro deux qui a droit de regard absolu.
Ensuite la semaine passée, Jorge Bergoglio a institué par un document écrit de sa main une commission formée de quatre religieux et une laïque chargée d’inspecter l’IOR et de proposer une réforme dont les grandes lignes devraient être connues en octobre.
Après l’affaire Scarano, “la réaction a été immédiate, la Curie du pape jésuite a compris qu’il ne s’agit plus de traiter les problèmes financiers comme ceux de la pédophilie en multipliant les transferts et en retournant les accusations”, a estimé Carlo Marroni du Sole 24 Ore.
Pour Marco Politi, vaticaniste du journal de gauche Fatto Quotidiano, l’intention du pape “n’est pas d’abolir l’IOR car le Vatican a besoin d’une banque mais il veut le ramener à son rôle initial d’assistance financière du Vatican”.
“Le pape veut la réformer pour empêcher que s’infiltrent dans l’IOR des personnes qui n’ont rien à voir avec l’Eglise”, a indiqué M. Politi à l’AFP. L’ex-archevêque de Buenos Aires, connu pour sa poigne et son mode de vie spartiate, a récemment relevé avec humour lors d’une messe que “Saint Pierre n’avait pas de compte en banque”, plaidant sans relâche pour une Eglise au service des pauvres.
L’enquête du parquet de Rome dont se sont fait l‘écho les journaux, montre que sur certains des 19.000 comptes, dont sont titulaires des religieux ou des laïcs travaillant au Vatican, ont transité des fonds de provenance douteuse.
Au fil des ans, des scandales retentissants ont entaché la réputation de l’IOR, des criminels et autres mafieux ayant profité de l’anonymat ou de prête-noms plus ou moins consentants pour y blanchir leurs fonds.
Le plus important avait été en 1982 la faillite du Banco Ambrosiano, un scandale bancaire qui mêlait CIA (Agence de renseignement américaine) et loge maçonnique. L’affaire Enimont (1993) de pots-de-vin à des partis politiques italiens a aussi éclaboussé l’IOR.
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Egypte: Morsi rejette l’ultimatum, les défections se multiplient


La présidence égyptienne a rejeté mardi un ultimatum lancé par l’armée au président islamiste Mohamed Morsi contesté dans la rue, engageant une épreuve de force avec les militaires alors que les défections se multiplient au sein du gouvernement.
Le ministre des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, a annoncé son départ, rejoignant quatre autres ministres, dont celui du Tourisme, démissionnaires depuis la veille. M. Kamel Amr est le plus important membre du cabinet à se retirer. Les porte-parole de la présidence et du gouvernement ont également démisssionné.
Infligeant un revers supplémentaire au président islamiste, la justice, engagée depuis son élection dans un bras de fer avec M. Morsi, a ordonné la réintégration du procureur général qu’il avait limogé en novembre par décret présidentiel.
L’ultimatum pour que soient “satisfaites les revendications du peuple”, qui vient à échéance mercredi, a été lancé lundi par le commandement militaire au lendemain de manifestations massives à travers tout le pays pour exiger le départ du président issu des Frères musulmans, élu il y a tout juste un an.
Affirmant que “l’Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances”, M. Morsi s’est posé en garant de la “réconciliation nationale” et de la “paix sociale”, alors que l’armée avait déclaré la semaine dernière qu’elle ne laisserait pas le pays “plonger dans un tunnel sombre de conflit et de troubles”.
Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire avait quelques heures plus tôt indiqué que “si les revendications du peuple n‘étaient pas satisfaites durant cette période” de 48 heures, les forces armées “annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en oeuvre”.
Il a ensuite, dans un communiqué, démenti préparer un “coup” assurant que la déclaration de son chef, le général Abdel Fattah al-Sissi, visait “à pousser tous les bords politiques à trouver une issue rapide à la crise actuelle”.
La principale coalition de l’opposition, le Front du salut national, a affirmé sa “confiance” dans l’armée, estimant que ses déclarations prouvaient que les militaires ne voulaient “pas s’investir en politique”.
“Nous ne soutenons aucun coup d’Etat militaire”, a-t-elle insisté.
Les militaires avaient pris les rênes de l’exécutif pour un intérim controversé entre la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 et l’arrivée au pouvoir de M. Morsi, premier président démocratiquement élu du pays, en juin 2012.
“Morsi n’est plus notre président”
La presse célébrait mardi la prise de position de l’armée, al-Watan titrant sur “les 48 dernières heures du régime des Frères” musulmans, dont est issu M. Morsi, tandis que le quotidien indépendant al-Tahrir espérait: “Demain… l’Egypte sans Morsi”.
Les manifestants anti-Morsi rassemblés place Tahrir au Caire avaient scandé dès lundi soir: “Morsi n’est plus notre président, Sissi avec nous”, descendant par dizaines de milliers dans les rues du Caire, d’Alexandrie (nord) et d’autres grandes villes du pays. “L’armée s’est rangée aux côtés du peuple”, a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l’origine de manifestations monstres dimanche.
Le président américain Barack Obama a invité “toutes les parties à faire preuve de retenue”, appelant M. Morsi pour lui faire part de son inquiétude. M. Obama “a souligné que la démocratie ne se limite pas aux élections. Il s’agit aussi de faire en sorte que les voix de tous les Egyptiens soient entendues et représentées par leur gouvernement, y compris les nombreux Egyptiens qui manifestent à travers le pays”, a précisé la Maison-Blanche.
L’ONU de son côté a appelé au dialogue, en soulignant que l’issue de cette nouvelle crise aurait un “impact important” sur l‘évolution des autres pays de la région.
De son côté, l’Iran a appelé l’armée à respecter “le vote des électeurs” et à “soutenir le dialogue national”, reprenant une demande de M. Morsi rejetée par l’opposition qui n’entend pas négocier avec le chef d’Etat.
Dimanche, la foule avait déferlé dans la capitale et dans de nombreuses autres villes aux cris de “Le peuple veut la chute du régime”, le slogan déjà scandé début 2011 contre le pouvoir autoritaire de Hosni Moubarak. Au moins 16 personnes ont été tuées dans tout le pays en marge des manifestations. Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, la semaine dernière.
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Afghanistan: 8 morts dans une attaque des talibans à Kaboul


Les rebelles afghans talibans ont à nouveau attaqué Kaboul mardi matin, tuant au moins huit personnes, dont un Roumain et quatre Népalais, dans un bref assaut suicide contre une société de transport étrangère travaillant avec l’Otan.
L’explosion, suivie d’affrontements avec les forces de sécurité locales, confirme l’intensification des attaques rebelles observée ces dernières semaines, en dépit des espoirs nés de l’ouverture au Qatar d’un bureau taliban destiné à favoriser de futures négociations de paix.
L’attaque intervient alors que la pression s’accroît sur le fragile gouvernement afghan pour négocier avec les talibans, à un an et demi du départ prévu de la grande majorité des troupes de la force de l’Otan (Isaf), qui le soutiennent depuis plus de dix ans.
Un nuage de fumée s‘élevait mardi matin au dessus du quartier attaqué dans la capitale afghane, déjà frappée récemment par des attaques talibanes contre la Cour suprême, l’aéroport, la présidence et un bureau de la CIA.
Le commando taliban a donné l’assaut vers 04h30 locales (00H00 GMT) dans ce quartier proche de la route de Jalalabad, un axe qui traverse l’est de la capitale et où se trouvent notamment des complexes de l’ONU et de l’Isaf.
“Quatre gardes népalais, un garde afghan et deux civils afghans” ont été tués dans l’attaque, a déclaré à l’AFP le chef de la police de Kaboul, Mohammad Ayoub Salangi, précisant que tous les assaillants, soit environ trois personnes, avaient été tués.
Un Roumain travaillant pour une société de sécurité a été tué dans l’attaque et un autre blessé, a de son côté indiqué à l’AFP Adrian Kozjacski, le chef de la mission diplomatique roumaine en Afghanistan.
La police a également indiqué que trois à quatre personnes avaient été blessées.
L’attaque a visé le complexe du groupe Suprême, basé à Dubai et qui ravitaille notamment nombre de bases de l’Isaf en eau, nourriture, essence et autres denrées, et gère également des hangars et logements destinés aux militaires.
Selon les premières informations, un camion rebelle bourré d’explosifs a d’abord explosé devant une entrée du complexe industriel, creusant un énorme cratère. Un face-à-face et des échanges de tirs ont ensuite opposé les gardes et deux à trois kamikazes pendant une quarantaine de minutes, jusqu‘à la mort de ces derniers, a expliqué le chef de la police.
L’attaque a complètement déchiqueté une partie de l’entrée d’un bâtiment, a constaté un photographe de l’AFP, qui a notamment vu un garde chancelant et ensanglanté, un bandage autour de la tête, être évacué des lieux.
L’assaut a été revendiqué par les rebelles talibans, qui ont confirmé dans un communiqué avoir attaqué “une importante base logistique et de ravitaillement étrangère avec un camion rempli d’explosifs qui a fait céder les barrières et permis à des moudjahidines équipés d’armes lourdes et légères d’entrer”.
De nombreuses entreprises étrangères travaillent avec l’Isaf, qui compte quelque 100.000 soldats, aux deux tiers américains, déployés dans le pays.
Les talibans, qui luttent depuis leur chute en 2001 contre le gouvernement de Kaboul et l’Isaf, menée par les Etats-Unis, envoient régulièrement des commandos suicide dans la capitale afghane.
Lundi, un homme qui portait une veste explosive dissimulée sous un uniforme de l’armée a été abattu en pleine ville par les forces de sécurité afghanes, près de bureaux des services secrets (NDS), selon ces derniers.Il y a une semaine, la spectaculaire attaque visant le palais présidentiel de Kaboul et des bureaux de la CIA a coûté la vie à trois gardes afghans.
Les insurgés ont ouvert le 18 juin un bureau politique à Doha, affirmant vouloir trouver un règlement à près de 12 ans de guerre en Afghanistan.
L’installation de cette représentation talibane dans la capitale qatarie n’a toutefois débouché à ce stade sur aucune négociation ou cessez-le-feu concrets, et nourrit des tensions entre Washington et Kaboul, qui craint d‘être marginalisé par d‘éventuelles discussions officielles entre Américains et talibans.
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Russie: explosion d’une fusée portant trois satellites Glonass


Une fusée russe Proton-M transportant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, libérant dans l’atmosphère un nuage de combustible extrêmement toxique.
La fusée Proton, dont le lancement a été retransmis en direct par l’Agence spatiale russe (Roskosmos) et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après son décollage à 02H38 GMT, car “ses moteurs ont cessé de fonctionner”, selon un communiqué de Roskosmos.
La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, selon la même source.
Selon une source à Baïkonour citée par l’agence Interfax, un cratère de 150 à 200 mètres de diamètre s’est formé à l’endroit où est retombée la fusée.
“Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe”, avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n’explose.
“Selon de premières informations, l’accident n’a pas fait ni victime, ni dégâts”, a souligné Roskosmos.
Mais l’accident a provoqué une “fuite de combustible” de la fusée, a indiqué l’Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos).
Le lanceur transportait environ 600 tonnes d’heptyle, d’amyle et de kérosène, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev.
“Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l’heptyle s’est formé au-dessus du territoire du cosmodrome”, a déclaré M. Moussabaïev, cité par l’agence Interfax.
Un “nuage toxique”
Des responsables kazakhes ont indiqué que les fumées pouvaient présenter un danger pour la population locale.
Les habitants de plusieurs villes aux alentours du cosmodrome ont reçu pour instruction de rester chez eux et de ne pas ouvrir leurs fenêtres, a indiqué à l’AFP une porte-parole du ministère kazakh des Situations d’urgence, Kristina Mokhamed.
Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce “nuage toxique”, a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.
Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident.
“Il pleuvait au moment de l’explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s’est pratiquement dissipé”, a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l’agence publique russe Ria Novosti.
Une commission spéciale avec le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, à sa tête a été créée pour enquêter sur la catastrophe.
Le porte-parole du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait été informé de l’accident mais qu’il était trop tôt pour l’heure pour tirer des conclusions.
Le ministre kazakh des Situations d’urgence Vladimir Bojko a déclaré lors d’un conseil des ministres que selon de premières informations, l’accident a été provoqué par la panne d’un moteur du premier étage de la fusée.
La Russie a connu ces dernières années une série d‘échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS).
En décembre 2010, trois satellites Glonass lancés à partir d’une fusée Proton étaient retombés dans l’océan Pacifique après l‘échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur.
Le système Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo.
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Egypte: démission des porte-parole de la présidence et du gouvernement

LE CAIRE - Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi et le porte-parole du gouvernement ont démissionné mardi, dans la foulée de la démission de plusieurs ministres, a-t-on appris de sources officielles.

Le porte-parole de la présidence Ehab Fahmi --détaché du ministère des Affaires étrangères-- a décidé de quitter son poste, a indiqué un responsable de ce ministère à l'AFP.

Le porte-parole du gouvernement, Alaa al-Hadidi, a de son côté affirmé à l'agence officielle Mena qu'il avait remis sa démission au Premier ministre Hicham Qandil.

Cinq ministres, dont le chef de la diplomatie égyptienne Mohammed Kamel Amr, se sont déjà retirés du gouvernement depuis le début dimanche d'une mobilisation monstre contre le président islamiste.

Ces nouvelles démissions isolent encore un peu plus le chef de l'Etat auquel l'armée a donné lundi soir 48 heures pour satisfaire les revendications du peuple, au lendemain de manifestations massives à travers tout le pays pour exiger le départ du président issu des Frères musulmans, élu il y a tout juste un an.


(©AFP

Le Sénégal exige désormais des visas biométriques

L'aéroport international de Dakar.
L'aéroport international de Dakar.
Source: Wikipédia

Par RFI
Depuis ce lundi 1er juillet, le Sénégal exige un visa biométrique pour les étrangers, une mesure de réciprocité qui ne s'applique donc pas aux ressortissants des pays de la Cedeao (ni du Maroc, ni de la Mauritanie en raison d’accords bilatéraux). Les demandeurs peuvent se faire établir le visa biométrique dans les consulats de 13 pays, ou bien à l’arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor après un enregistrement préalable en ligne. Un enregistrement qui s’avère toutefois compliqué.

Avec notre correspondante à Dakar, Carine Frenk
Depuis cette semaine, le Sénégal demande des visas biométriques pour les étrangers. Ces visas qui coûtent 32 500 francs CFA (50 euros) peuvent être établis dans les consulats de 13 pays, comme la France, la Chine ou les Etats-Unis, ou à l’arrivée à l’aéroport. Mais la démarche s’avère laborieuse.
A l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, dix box sont installés. « On prend les empreintes biométriques et la photo de la personne. Ca devrait aller très vite si les gens ont déjà fait le pré-enrôlement en ligne qui prend 5 minutes », explique une employée.
Le personnel de la Snedaï, la société ivoirienne qui a décroché le marché, est là pour aiguiller les touristes un peu désorientés. « C’est normal que les Sénégalais fassent payer le visa aux étrangers, ce que je ne trouve pas normal c’est que ce n’est pas organisé. Cela fait une heure que j’attends », s’insurge une voyageuse.
Un site web « pas très clair »
Combien va durer l’attente quand il y aura du monde à l’aéroport ? Une, deux, trois heures ? La question reste entière. Et l’enregistrement en ligne ne semble pas être plus simple : « Ce n’était pas très clair et le site web n’est pas très clair ».
Les hôteliers s’inquiètent déjà : les études prévoient une baisse de 30 % des flux touristiques et un manque à gagner de plus de 100 milliards francs CFA (environ 150 millions euros). Youssou Ndour, ministre sénégalais du Tourisme, défend la mesure : « C’est une mesure souveraine et ça nous permet d’avoir un pays beaucoup plus sûr. Avec les investissements prévus et l’ouverture du plan d’urgence pour la relance du tourisme, je crois que nous pourrons relever le défi sur quelques années ».
Pour toute de demande de visa, il faut se rendre sur le site de la Snedaï.

Obama Appears With Bush at Site of Tanzania Terror Blast

Doug Mills/The New York Times
President Obama and former President George W. Bush attended a ceremony in Dar Es Salaam, Tanzania, to mark the memory of those killed by a terrorist bomb 15 years ago.
President Obama, in Tanzania for the last leg of his weeklong Africa trip, stood to the left of his predecessor, George W. Bush, under a tree canopy on the grounds of the American Embassy here. Mr. Bush is in Tanzania with his wife, who is holding a summit for African first ladies.
In 1998, a bomb placed by Al Qaeda ripped through the old United States Embassy, about a mile-and-a-half away, killing 10 Tanzanians and injuring 85 others. The new embassy opened in 2003. On a grassy area in front of the new building, a bronze plaque bears an inscription from President Bill Clinton.
“We must honor the memory of those we mourn by pressing the cause of freedom and justice for which they lived,” Mr. Clinton wrote. “It is the burden of our history and the bright hope of the world’s future.”
The brief, mostly silent ceremony on Tuesday offered Mr. Bush and Mr. Obama a chance to pay their respects. After walking out and taking a short moment of silence, the pair greeted a handful of family members of those who were killed and embassy employees who survived the blast.
Mr. Obama was originally scheduled to preside at the wreath-laying alone. But when Mr. Bush’s trip overlapped, the White House amended the schedule. Mr. Bush arrived inside the embassy compound a few minutes after Mr. Obama. Aides said the two men talked briefly as they waited to begin the ceremony.
The encounter underscored a recurring theme for Mr. Obama throughout his African trip: How to live up to the accomplishments of Mr. Bush, who is well regarded in Africa for devoting billions of dollars to a program to fight AIDS on the continent.
Mr. Obama has repeatedly praised Mr. Bush this week, calling the AIDS program a huge success. But the current president has also sought to demonstrate his own commitment to improving the lives of Africans. He announced plans to boost trade and investment, improve the delivery of electricity and expand Mr. Bush’s AIDS programs to combat other diseases.
After the wreath laying ceremony, Mr. Obama stopped briefly at a power plant here to emphasize his plans to help provide reliable electricity to millions of Africans who are without it. The United States has pledged $7 billion toward helping to convince private companies to build power plants in Africa.

Edward Snowden expands asylum requests to 21 nations, but gets no immediate takers

NSA leaker Edward Snowden is still confined to the transit area of a Moscow airport as he awaits asylum in Ecuador.
NSA leaker Edward Snowden is still confined to the transit area of a Moscow airport as he awaits asylum in Ecuador.
    WASHINGTON National Security Agency leaker Edward Snowden, believed to be in legal limbo in the Moscow airport, expanded his requests for asylum to 21 countries, including China and 13 European nations, according to WikiLeaks, but his options seemed to be narrowing on Tuesday.
    WikiLeaks legal adviser Sarah Harrison delivered the requests for asylum to an official at the Russian consulate at the Moscow airport on Sunday, according to the website. WikiLeaks said some of the requests had already been delivered to the appropriate embassies.

    The WikiLeaks statement said requests were made to China, Cuba, Nicaragua, Venezuela, India and European countries. Snowden had planned earlier to seek asylum in Ecuador and had requested asylum in Russia, according to the anti-secrecy group.
    Early Tuesday, however, the Kremlin said Snowden had repealed his request to stay in Russia because of the terms for protection given by Moscow.
    Russia's President Vladimir Putin said Monday that former National Security Agency contractor Edward Snowden will have to stop leaking U.S. secrets if he wants to get asylum in Russia, but added that Snowden has no plan to quit doing so.
    Poland rejected Snowden's asylum request on Tuesday, and officials in Germany, Norway, Austria and Switzerland said that he could not apply for asylum from abroad. Many European countries require an asylum request to be made on their soil.
    Poland's Foreign Minister Radek Sikorski said Snowden had made a request for asylum in Poland, but the request had faults and was rejected. He did not elaborate.
    Venezuelan President Nicolas Maduro, coincidentally wrapping up a long-planned visit to Moscow, said Tuesday that his government had not yet received an official asylum request from Snowden, but that it would be considered if and when received.
    Venezuelan President Nicolas Maduro in Moscow
    Venezuela's President Nicolas Maduro in Moscow, July 2, 2013.
    / AP
    "He deserves the world's protection. He has not asked us for it yet. When he does we will give our answer," Maduro told the Reuters news agency in Moscow.
    Last week, it looked as if Snowden might get asylum in Ecuador, but after a phone call from Vice President Joe Biden, Ecuador's president seemed to shy away from a commitment.
    "We can't process an asylum request because Snowden isn't on Ecuadorean soil, and when he arrives, if he arrives, we will seek the opinion of the U.S.," President Rafael Correa said on Sunday.
    Snowden, who has been on the run since releasing sensitive NSA documents, is believed to have been in Moscow airport's transit zone since his arrival from Hong Kong on June 23. The U.S. has annulled his passport.
    Meanwhile, WikiLeaks posted a statement Monday evening said to be from Snowden that slammed President Obama for "using citizenship as a weapon."
    "Although I am convicted of nothing, it has unilaterally revoked my passport, leaving me a stateless person," Snowden said in the statement. "Without any judicial order, the administration now seeks to stop me exercising a basic right. A right that belongs to everybody. The right to seek asylum.
    "Their purpose is to frighten, not me, but those who would come after me."
    The expanded requests for asylum came as the Obama administration contends with European allies angry about the release of documents that alleged U.S. eavesdropping on European Union diplomats.
    Mr. Obama, in an African news conference with Tanzanian President Jakaya Kikwete, said the U.S. would provide allies with information about new reports that the NSA had bugged EU offices in Washington, New York and Brussels. But he also suggested such activity by governments would hardly be unusual.
    "We should stipulate that every intelligence service -- not just ours, but every European intelligence service, every Asian intelligence service, wherever there's an intelligence service -- here's one thing that they're going to be doing: They're going to be trying to understand the world better, and what's going on in world capitals around the world," he said. "If that weren't the case, then there'd be no use for an intelligence service."
    The latest issue concerns allegations, published in the German newsweekly Der Spiegel, of U.S. spying on European officials. French President Francois Hollande demanded Monday that the U.S. immediately stop any such eavesdropping and suggested the widening controversy could jeopardize next week's opening of trans-Atlantic trade talks between the United States and Europe.

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    cbsnews.com

    Egypte : Morsi rejette l'ultimatum, démission d'un cinquième ministre


    La présidence égyptienne a rejeté mardi matin l'ultimatum de l'armée donnant 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les «demandes du peuple».

    La présidence égyptienne a rejeté mardi matin l'ultimatum de l'armée donnant 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les «demandes du peuple». | (AFP/ KHALED DESOUKI.)


    L'escalade se poursuit dans la crise politique où se trouve plongée l'Egypte. Mardi matin, la présidence a rejeté l'ultimatum de l'armée donnant 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les «demandes du peuple». Affirmant dans un simple communiqué que «l'Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances», Mohamed Morsi se pose en garant de la «réconciliation nationale» et de la «paix sociale». Une position de plus en plus intenable après la démission mardi du ministre des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, l'un des plus importants membres du , qui fait suite au départ la veille de quatre autres ministres.

    L'aggravation de cette a amené Barack Obama à appeler mardi son homologue égyptien pour lui faire part de son inquiétude. Le président américain, selon un communiqué de la Maison-Blanche, «a souligné que la démocratie ne se limite pas aux élections. Il s'agit aussi de faire en sorte que les voix de tous les Egyptiens soient entendues et représentées par leur gouvernement, y compris les nombreux Egyptiens qui manifestent à travers le pays».

    L'armée au côté du peuple

    La tension dans le pays reste vive après le message lu lundi à la télévision par le commandement militaire avertissant que, «si les revendications du peuple n'étaient pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en oeuvre». Leur ultimatum a suivi des manifestations de masse réclamant le départ du président islamiste. La semaine dernière, l'armée avait déjà déclaré qu'elle ne laisserait pas le pays «plonger dans un tunnel sombre de conflit et de troubles». Les militaires avaient déjà pris les rênes de l'exécutif pour un intérim controversé entre la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de Mohamed Morsi en juin 2012.

    Les opposants toujours mobilisés place Tahrir au Caire ont explosé de joie après l'ultimatum de l'armée qui pousse, selon eux, le président vers la sortie comme ils le réclament. Après l'annonce de l'armée, des dizaines de milliers de manifestants enthousiastes ont défilé dans les rues du Caire, d'Alexandrie et d'autres grandes villes du pays. «L'armée s'est rangée au côté du peuple», a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l'origine de manifestations monstres dimanche.

    LE RECIT HEURE PAR HEURE DES EVENEMENTS DE LUNDI

    24 morts lors des manifestations depuis vendredi

    Dimanche, au moins 16 personnes ont été tuées dans tout le pays en marge des manifestations, dont huit dans des affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire, selon le ministère de la Santé. Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, le vendredi 28 juin. Au Caire, le siège des Frères musulmans, a été en partie incendié dans la nuit dans le quartier du Moqattam, avant d'être occupé et pillé lundi matin.

    Après avoir récolté 22 millions de signatures pour une pétition réclamant le départ du président accusé de dérive autoritaire et de laisser la mainmise aux Frères musulmans sur le pays, Tamarrod a donné à Mohamed Morsi jusqu'à mardi 17 heures pour quitter le pouvoir. En cas de refus, le mouvement a annoncé «une campagne de désobéissance civile totale».

    leparisien.fr

    PRISM: Moscou refuse de livrer Snowden à un pays pratiquant la peine de mor

    Le porte-parole du président russe Dmitri PeskovPRISM: Moscou refuse de livrer Snowden aux pays pratiquant la peine de mort

    Il est impossible que la Russie livre l'ex-employé de la CIA Edward Snowden aux Etats-Unis, pays qui pratique la peine de mort, a déclaré mardi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
    "L'extradition et la livraison de M.Snowden à un tel pays que les Etats-Unis, où la peine de mort est pratiquée, nous semble impossible", a indiqué aux journalistes le responsable.
    "La Russie n'a jamais livré personne, ne le fait pas et ne le fera jamais. Les cas qui ont pu avoir lieu était liés à un échange et non à une remise", a conclu le porte-parole du Kremlin.
    L'ex-employé de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et de la CIA Edward Snowden a divulgué des informations confidentielles sur les opérations de surveillance électronique effectuées par les Etats-Unis à travers le monde, déclenchant un scandale de grande ampleur.
    Trois chefs d'accusation, dont chacun pourrait lui coûter jusqu'à 10 ans de prison, sont retenus contre M.Snowden aux Etats-Unis. Il est notamment accusé de transfert illégal d'informations relevant de la sécurité nationale, de transfert prémédité de renseignements secrets et de détournement de patrimoine public.
    En provenance de Hong Kong, il serait coincé depuis plus d'une semaine à l'aéroport Cheremetievo de Moscou. Son passeport a été annulé par les Etats-Unis qui réclament son extradition.

    fr.ria.ru

    Opération Serval : Relève du détachement air de Gao

    BAMAKO (© 2013 EMA) - Le 27 juin 2013, deux hélicoptères Puma de l’armée de l’Air, issus du détachement RESCO (recherche et sauvetage au combat) basé à Gao, ont embarqué à bord d’un avion Antonov 124 pour rejoindre la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le 28 juin, l’avion Antonov 124 a décollé de l’aéroport de Bamako.
    Opération Serval : Relève du détachement air de Gao
    © EMA. Le 27 juin 2013, deux hélicoptères Puma ont embarqué à bord d’un avion Antonov 124

    Ces deux hélicoptère Puma ont été relevés par deux hélicoptères Puma du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1e RHC) de Phalsbourg. Désormais le dispositif aérien du GAM est composé de huit hélicoptères Puma, trois hélicoptères Tigre, six hélicoptères Gazelle et un avion Pilatus, appartenant tous à l'ALAT.
    Le détachement RESCO était intégré au sein du groupement aéromobile (GAM) de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Gao, sous contrôle opérationnel du centre de conduite des opérations aériennes (Combined Air Operation Center/CAOC) du JFAAC (Joint Force Air Component Command). Depuis le début de l’opération, le détachement a assuré plus de 60 missions EVASAN (évacuation sanitaire). Les hélicoptères Puma ont aussi été engagés lors des opérations de transport logistique, de protection de convoi, de ravitaillement tactique en alerte RESCO. Ainsi les deux hélicoptères totalisent près de 360 heures de vol et plus de 160 missions dont une vingtaine effectuée de nuit.
    Le plot Puma « air » a également été déployé sur des opérations héliportées effectuées par la brigade.
    Arrivés sur le tarmac de Bamako le 24 juin, les deux hélicoptères désengagés ont été déséquipés puis préparés à l’embarquement dans un avion Antonov 124. Dans quelques jours, les deux appareils rejoindront l'escadron d’hélicoptères (EH) 01/067 "Pyrénées" de la base aérienne 120 de Cazaux.
    Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

    Le ministre britannique pour l'Afrique en visite en Côte d'Ivoire

    ABIDJAN (Xinhua) - Le ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne pour l'Afrique, Mark Simmonds, est arrivé lundi à Abidjan pour une visite de trois jours et a été reçu le même jour par le président ivoirien Alassane Ouattara. 
     
    A sa sortie de l'audience, M. Simmonds a indiqué avoir évoqué, avec le président Ouattara, "les voies et moyens de renforcer les relations économiques et politiques entre la Côte d'Ivoire et la Grande-Bretagne".
    Selon le diplomate britannique, M. Ouattara et lui ont souligné "la nécessité d'encourager les entreprises britanniques à investir davantage en Côte d'Ivoire" dans les secteurs clefs tels que l'éducation et les finances.
    "Les questions régionales, notamment la crise malienne, et le développement des infrastructures au niveau de la sous-région ont été également au menu des échanges", a ajouté Mark Simmonds.
    Avant d'être reçu en audience par Alassane Ouattara, il a rencontré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
    Pour concrétiser la volonté de son gouvernement de renforcer ses relations avec la Côte d'Ivoire et d'améliorer les liens économiques entre les deux pays, Mark Simmonds a annoncé la tenue en Grande-Bretagne d'une réunion commerciale à laquelle seront conviées plusieurs personnalités ivoiriennes.
    Il a également annoncé l'arrivée d'une mission d'hommes d'affaires britanniques en Côte d'Ivoire.
    Pour M. Simmonds, ces actions visent à "aider la Côte d'Ivoire dans son développement, notamment dans la création d'emplois".
    Le programme du séjour du ministre britannique pour l'Afrique prévoit une rencontre avec le ministre de l'Industrie, un déjeuner avec le ministre des Affaires étrangères, une visite à l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et à la centrale thermique d'Azito à Abidjan.
    Mark Simmonds doit également se rendre à Tongo, dans le nord du pays, pour visiter une mine d'or avant de quitter Abidjan mercredi.

    Bénin : L'opposition s'oppose à toute révision de la Constitution sans concertation préalable

    COTONOU (Xinhua) - Le grand creuset des partis politiques de l'opposition du Bénin, l'Union Fait la Nation (UN), a réaffirmé son opposition à toute révision de la Constitution, sans concertation préalable entre les forces vives de la nation en général et particulièrement, sans un dialogue effectif entre la prétendue "majorité présidentielle" et l'opposition ainsi que les centrales syndicales, les représentants dûment mandatés des entités religieuses, des cercles philosophiques, des Associations de la société civile actives dans les domaines de la gouvernance, indique un communiqué publié ce lundi à Cotonou.

    "Cette concertation devra déterminer de manière consensuelle les problèmes majeurs qu'une révision éventuelle de la constitution permettrait de résoudre", précise le communiqué, qui ajoute que "sans l'observation stricte d'une telle méthodologie qui relève d'une approche consensuelle conforme à celle de la Conférence nationale et des travaux du Haut-Commissaire de la République, représentatif des principales sensibilités du pays en 1990, aucune révision de la Constitution ne saurait être acceptable".
    Introduit pour une première fois en novembre 2009 au parlement pour examen, ce projet de loi portant révision de la Constitution de la République du Bénin n'a pas reçu l'onction de la majorité des Béninois, où les forces politiques de la mouvance présidentielle, de l'opposition et même la société civile ont mené pendant plusieurs mois des débats contradictoires sur l'opportunité ou non de la relecture des textes de cette loi fondamentale.
    En réintroduisant le 7 juin dernier à l'Assemblée nationale pour son examen, l'exécutif béninois a estimé que les raisons qui ont nécessité la démarche de la révision de la loi fondamentale restent toujours d'actualité et visent à asseoir au Bénin l'Etat de droit et une démocratie renforcée sur des bases saines et solides pour un développement économique durable de notre pays.
    Pour l'exécutif béninois, ce projet de loi portant sur la relecture de la loi fondamentale du Bénin respecte les engagements prises par la nation béninoise à la Conférence des Forces vives de la nation de février 1990, en ce qui concerne le mandat présidentiel de cinq ans renouvelable une fois, la limite d'âge de 40 ans au moins et 70 ans au plus pour tout candidat à l'élection présidentielle et enfin le type présidentiel du régime politique.
    Outre ces acquis démocratiques, souligne le gouvernement béninois, ce projet de loi portant révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, comporte trois principales innovations répondant parfaitement aux préoccupations de la classe politique béninoise, notamment la création et la constitutionnalisation de la Cour des comptes, la constitutionnalisation de la Commission électorale nationale autonome et enfin l'imprescriptibilité des crimes économiques dans le cadre de la moralisation de la vie publique.

    Mauritanie : Près de 600 filles mineures domestique victimes de violence en 2013 à Nouakchott

    NOUAKCHOTT (Xinhua) - Quelque 585 filles mineures domestiques victimes de violence ont été identifiées en 2013 dans la ville de Nouakchott, selon un rapport conjoint de l' Association des femmes chefs de famille (AFCF) et Terre des Hommes rendu public lundi.
    Mauritanie : Près de 600 filles mineures domestique victimes de violence en 2013 à Nouakchott
    CC BY Ferdinand Reus. Enfants en Mauritanie
    Selon ce rapport, présenté dans le cadre d' un projet de protection d'enfants au travail mis en œuvre par les deux organisations, 15 filles mineures domestiques victimes de maltraitance et de violences sexuelles bénéficient de formations professionnelles diverses cette même année.
    Ce projet contribue à la lutte contre la domesticité des enfants, en assurant le rétablissement des droits de ces derniers et en leur offrant un environnement protecteur.
    Selon ce rapport, en 2012, 367 filles domestiques ont été inscrites à l'école publique, 194 autres ont pu suivre les cours d'alphabétisation et un total de 561 filles ont bénéficié de l'insertion dans un cursus scolaire la même année.
    La législation mauritanienne interdit le travail des enfants, mais le phénomène existe encore en raison de vieilles habitudes ancrées chez les populations, notamment en milieu rural et pauvre.

    The Voice : Bernard Tapie aurait tenté de manoeuvrer pour faire gagner sa fille

    « T’aurais pas un plan pour faire gagner ma fille ? »

    Alors que sa fille Sophie participait à la deuxième saison de The Voice, son père, Bernard Tapie, aurait essayé de favoriser ses chances de gagner…
    Fraîchement mis en examen pour escroquerie en bande organisée dans le cadre de l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais, Bernard Tapie est désormais accusé de tentative d’arrangement dans une toute autre affaire : il aurait cherché à faire gagner sa fille Sophie qui participait à la deuxième saison de The Voice il y a quelques mois.
    En pleine chronique sur Bernard Tapie, le journaliste Thomas Legrand a révélé dans son Edito politique ce matin sur France Inter que l’ancien président de l’Olympique de Marseille avait tenté de faire jouer ses relations pour donner un coup de pouce à sa progéniture. « En avril dernier, sa fille (Sophie Tapie ndlr) chanteuse concourait dans l’émission The Voice sur TF1, a rappelé Thomas Legrand dans sa chronique. Bernard Tapie n’a pas hésité à téléphoner à des journalistes vedettes susceptibles d’avoir une bonne connaissance des rouages de la télé en quête d’une combine : “Dis donc t’aurais pas un plan pour faire gagner ma fille ?”, a-t-il demandé à un confrère ». Thomas Legrand a expliqué alors que ce dernier, estomaqué par cette demande, ne s’en est toujours pas remis. « Bernard Tapie pense que dans la vie tout peut être obtenu par séduction, menace, ou argent ou les trois à la fois », a conclu le journaliste politique.
    Bien qu’il ait apparemment fait le tour des rédactions, Bernard Tapie n’aurait trouvé aucun soutien dans sa quête. Sa fille Sophie, 25 ans, s’est de toute manière plutôt bien débrouillée toute seule dans cette deuxième saison de The Voice qui a sacré Yoann Fréget.  Sélectionnée au premier tour par Jenifer pour intégrer son équipe, Sophie Tapie a été cependant éliminée dès les premiers directs. Malgré cette sortie prématurée, la chanteuse y croit encore et continue de se démener pour mener à bien sa carrière. Elle a d’ailleurs décroché la première partie de Johnny Hallyday jeudi dernier aux Arènes de Nîmes. Avec ou sans l’aide de son père ?

    voici.fr

    L'émir Tamim reçoit le chef de la coalition de Doha!!


    IRIB- En bon heritier de son père, Tamim n'a même pas attendu une semaine après son intronisatyion pour recevoir ses protégés au sein de la coalition de Doha.
    Selon le journal égyptien Al Youm al Sabaa, Tamim a rencontré le chef du conseil national des opposants syriens, et président par interime de la coalition , George Sabra dans son bureau. Sabra a évidemment présenté ses félicitaions à l'émir fraichement désigné tout en évoquant les plus récentes évolutions du dossier syrien. Avant d'être intronié Emir, le prince Tamim avait fait don de 100 millions de dollars net à la personne de Sabra pour éaider à la cause de la lutte contre "la dictature Assad" . Tamim a affirmé qu'il " comptait poursuivre son soutien aux combats que mènent les Syriens contre le régime assassin d'Assad et que la Syrie figure toujours en tête des priorités du Qatar" Ainsi le nouvel émir balaie d'un revers de main toutes les rumeurs concernant un éventuel changement de cap qatari dans le dossier syrien ...

    Syrie Al Nosra exécute les femmes "jihadiste" atteintes de sida!!!


    IRIB- Après avoir émis la pseudo fatwa dite "Jihad pour le mariage" et le départ des centaines de jeunes filles en Syrie, il fallait s'attendre à une nouvelle atrocité :
    selon les sources locales, le front Al Nosra vient de condamner à mort cinq femmes atteintes de sida  pour éviter " la contagion du virus aux combattants takfiris"!! ces femmes ont été sauvagement exécutés dans la localité de Barzé al Balad à rif de Damas . il en est de m^me pour les combattants takfiris mâles puisque les tribunaux salafistes ont condamné 22 terroristes à la peine capitale pour "avoir attrapé le virus " consécutivement aux fatwas des cheikhs salafistes !! la question est dès lors suivante : qui a diagniostiqué ces terroristes ? les sources soulignent la présence des médecins turcs et français qui en diagnostiquant ces cas et en les dénonçant aux "autorités takfiris" facilitent leur mort !!!