28 juin, 2013

Valérie Trierweiler n’a pas l’intention d’épouser François Hollande

On est ensemble parce qu'on s'aime

FRANCE Bac 2013 : Retrouvez tous les résultats gratuitement en direct sur MCE

Bac 2013 : Retrouvez tous les résultats gratuitement en direct sur MCE
Retrouvez dès le 5 juillet tous les résultats du Bac 2013, section par section, académie par académie sur MCE
Voilà, c’est le moment des résultats du Bac 2013 et votre entourage, ainsi que vous-même, êtes sûrement stressés. Vos parents sont angoissés, mais malgré tout, vous avez essayé de potasser au mieux les différents sujets qui sont tombés aux examens, sans vous énerver, bref vous avez surement donné le meilleur de vous-même pour enfin décrocher ce fameux bac en cette année 2012.
Pas d’inquiétude à avoir, tous les résultats du bac 2013 seront connus le 5 juillet 2013 et ils seront consultables gratuitement sur MCE.
A l’occasion du bac 2013, Ma Chaîne Etudiante lance un grand jeu concours et vous fait gagner un séjour pour deux en France métropolitaine.
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Spectaculaire incendie à la mairie de La Rochelle

La Rochelle (Charente-Maritime), ce vendredi 15h30. Il ne reste plus qu'une charpente calcinée et noircie par les flammes après l'incendie qui s'est déclaré sous la toiture de la salle des fêtes, dans les murs de l'hôtel de ville.

La Rochelle (Charente-Maritime), ce vendredi 15h30. Il ne reste plus qu'une charpente calcinée et noircie par les flammes après l'incendie qui s'est déclaré sous la toiture de la salle des fêtes, dans les murs de l'hôtel de ville. | (Twitter.)

  

Un spectaculaire a ravagé la salle des fêtes abritée dans les murs de l' de ville de La Rochelle (Charente-Maritime). Le feu s'est déclaré aux environs de 14 heures au niveau du toit.

Le feu aurait pris sous la toiture de la salle des fêtes, selon les informations du quotidien régional Sud-Ouest.
D'après les premières constatations, c'est un problème électrique qui serait à l'origine du sinistre.

D'importants effectifs de sapeurs-pompiers ont été déployés sur place. Une cinquantaine de pompiers avec cinq véhicules et trois grandes échelles, ont été mobilisés pour combattre ce feu qui, après une heure et demie de lutte, était «en d'extinction», peu après 15 h 30.

Aucun blessé parmi les employés

Le maire (PS) Maxime Bono est sur place et ne cache pas son émotion face aux dégâts causés à ce superbe bâtiment classé monument historique. Selon l'élu, la salle des fêtes a été détruite. «C'est ce que je redoutais le plus. C'est pour ça que nous avons mis en place un système d'alarme», a-t-il déclaré à Sud-Ouest.

 – (Twitter.)La Rochelle (Charente-Maritime). C'est cette salle des fêtes qui vient de partir en fumée. (Twitter. @GillesKLEIN.)

Aucun membre du personnel communal en poste à la mairie n'est porté disparu.

L'Hôtel de ville de La Rochelle, situé dans le centre-ville, a été construit pour l'essentiel entre le XVe et le XVIe siècle et mêle les styles Renaissance et Gothique flamboyant. Classé monument historique dès 1861, il a fait l'objet de maintes restaurations. Il est considéré comme l'un des plus beaux hôtels de ville de France. Le bâtiment était depuis peu l'objet de nouveaux travaux de restauration.

leparisien.fr

La Croatie s'est dotée d'un ministère pour la distribution des fonds de l'UE



Le 1er juillet prochain, la Croatie deviendra le 28ème pays à rejoindre l’Union Européenne, et cela fera la joie des grandes marques allemandes telles que Lidl, Miele, Adidas ou Volkswagen, rappelle Der Spiegel. Les droits de douane de 20% qui frappent leurs produits seront supprimés, et elles gagneront une compétitivité nouvelle en une nuit sur le marché croate de 4,4 millions de consommateurs.  
Mais peut-on vraiment s’en réjouir ?
Dans un article de fin 2011, intitulé : Croatie, la prochaine Grèce, le Washington Times avait pressenti que l’adhésion de la Croatie à l’UE, qu’il estimait motivée par la volonté de la classe politique de Zagreb de s’emparer des subsides européennes, ne serait pas forcément une bonne chose pour le pays, qui risque d’y perdre son agriculture et sa pêche. En outre, il avait prédit que la Croatie, profondément en crise, nécessiterait de constants plans de sauvetage, à l’image de la Grèce, et qu’elle coûterait une fortune aux contribuables européens et américains.
En Croatie, le taux de chômage s’établit autour de 20%, et même 40% pour celui des jeunes de moins de 25 ans. Le principal produit d'exportation du pays sont les travailleurs hautement qualifiés qui en partent pour trouver du travail ailleurs. L’intégration européenne provoquera sans aucun doute la disparition de bon nombre d’entreprises croates qui ne parviendront jamais à s’aligner sur la compétitivité des autres pays européens, en raison notamment du niveau élevé des salaires.
D’un autre côté, le pays est incapable d’exploiter son potentiel. La corruption est largement répandue, et la classe politique défend ses avantages. Un tiers des actifs travaillent pour le secteur public. De nombreuses terres ne sont pas cultivées, en raison des pots de vin. La dette du pays se développe rapidement, et deux agences de cotations ont déjà dégradé les obligations croates au statut de pacotille.
Depuis 2007, l’UE a déjà versé 998 millions d’euros à la Croatie à titre d’aide de pré-adhésion. Cette année, l’UE mettra de côté 655 millions d’euros, soit environ 1,5% du PIB croate, pour la Croatie. Entre 2014 et 2020, Zagreb devrait recevoir 13,7 milliards d’euros pour les mesures d’ajustement. Pragmatique, le pays a déjà créé un ministère distinct, dirigé par le vice-Premier ministre, pour organiser la distribution des fonds de l’UE.
Le pays veut d'abord les utiliser pour rénover le réseau ferroviaire. Dans cinq ans, l'UE contribuera également au financement de plusieurs nouveaux centres de traitement des eaux usées. Les Croates rêvent également que l’UE finance un pont au dessus de l’Adriatique pour relier la portion de territoire sur laquelle se trouve Dubrovnik au reste du pays. « Les experts de Bruxelles réfléchissent même sérieusement à la construction d’un tunnel. Après tout, parfois, il faut savoir se faire plaisir », conclut le journal.

express.be

Le peuple est-il en train de se réveiller? Une ville de la banlieue de Barcelone veut cesser de rembourser les prêts du gouvernement


- Géant -Quique Garcia 
Le conseil municipal de Badalona, une ville de la banlieue de Barcelone (Catalogne) de plus de 200.000 habitants, a voté une résolution pour rejeter une partie de ses dettes de 31 millions d'euros à l’égard du gouvernement espagnol qu’il juge illégitime, rapporte le journal El Publico. Cette décision n’a pas vraiment de conséquences juridiques, étant donné que le gouvernement local est toujours tenu de payer ses dettes, mais elle est considérée comme un signal politique fort.
Les prêts en question proviennent d’un plan de paiement des contractants établi en 2012 par le gouvernement espagnol, qui avait pour but de régler des arriérés dus par les gouvernements local et régional à des entreprises privées. Les prêts ont été consentis par l’institution de crédit publique ICO et distribués par le réseau de banques commerciales (dans ce cas d’espèces, Caixabanc, Catalunya Banc, Bankia, Banco Sabadell, CAM, Banco Santander, Banesto, Banco Popular, Bankinter, Caja España, Cajamar et BBVA).
Le conseil municipal a estimé que ces prêts étaient illégitimes, parce que ces banques ont emprunté l'argent au taux de 1% auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) puis elles ont prêté ce qui n’était finalement que de l’argent du gouvernement au taux de 5,54% alors que «l'argent aurait pu aller directement d'un établissement public (la BCE ) à un autre (l’État)».
« Nous devons faire cesser cette escroquerie légale et changer le mécanisme de financement des organismes publics. Nous avons également besoin de nommer des auditeurs pour que les gens sachent quelle partie de la dette est illégitime, et que nous puissions refuser de payer. Ce système de financement est pervers, injuste, et il facilite la dictature financière », a-t-il conclu.

express.be

C'est impossible de gagner le Tour de France sans se doper

LE MONDE SPORT ET FORME
Lance Armstrong, en août 2009 à Dublin.

A la veille du départ de la 100e édition, samedi 29 juin, l'Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur déchu et honni de la Grande Boucle, a accordé un entretien exclusif au "Monde". Morceaux choisis.

"C'est impossible de gagner le Tour de France sans se doper. Car le Tour est une épreuve d'endurance, où l'oxygène est déterminant."
"C'est bien d'effacer mon nom du palmarès, mais le Tour a bien eu lieu entre 1999 et 2005, n'est-ce pas ? Il doit donc y avoir un vainqueur. Qui est-il ? Personne ne s'est manifesté pour réclamer mes maillots."
  • Le rapport de l'Usada
"Tout ça, ce ne sont que des conneries. On a vu que l'affaire Puerto était cent fois plus sophistiquée. Notre système était très simple, très conservateur, et pas maléfique. L'histoire montrera que tout ça n'est qu'une simple posture de l'Usada [l'agence américaine antidopage] pour faire du buzz."
"La 'décision motivée' de l'Usada a parfaitement réussi à détruire la vie d'un homme, mais n'a pas du tout bénéficié au cyclisme."
  • L'Union cycliste internationale
"Pat McQuaid [président de l'UCI] peut dire et penser ce qu'il veut, il n'a aucun crédit en matière de lutte contre le dopage. Les choses ne pourront tout simplement pas changer si McQuaid reste au pouvoir."
"L'UCI refuse la mise en place d'une commission 'Vérité et réconciliation' parce que le témoignage que le monde voudrait entendre ferait plonger McQuaid, Verbruggen [son prédécesseur] et toute l'institution."
"Ah, Jaja, avec tout le respect que je lui dois, il est en train de mentir. Il aurait mieux fait d'éviter de parler de Ferrari et de Citroën [devant la commission sénatoriale sur le dopage] car il sait très bien que Michele [Ferrari] était le médecin de la ONCE au milieu des années 1990."
"J'apprécie vraiment Sarko en tant qu'homme. Quand je dis cela, ça n'a rien d'une déclaration politique, c'est seulement une opinion personnelle. Il a toujours été cool avec moi."
  • La culture du dopage dans le cyclisme
"Je n'ai pas inventé le dopage, désolé Travis [Tygart, le directeur de l'Usada]. Et il ne s'est pas non plus arrêté avec moi. J'ai simplement participé à ce système."
"Je n'ai jamais eu peur des contrôles antidopage. Notre système était assez basique et sans risque. J'avais beaucoup plus peur de la douane et de la police."
  • Les remords
"Je ne parviendrai jamais à réparer tout ça, mais je passerai ma vie à essayer. J'ai été trop dur avec les gens. Se battre sur son vélo, c'est parfait. Se battre en dehors, ça ne l'est pas. Je n'ai pas pu, je n'ai pas su séparer les deux."
  • L'affaire Puerto
"Je suis sûr que certains grands clubs de football ont eu de l'influence sur ce jugement. En tout cas, c'est encore le cyclisme qui a été tenu pour le seul responsable."
L'intégralité de l'entretien avec Lance Arsmtrong est à lire dans le cahier Sport & Forme du "Monde" daté du 29 juin, et dans l'édition abonnés du Monde.fr, en cliquant ici.

Dette publique: nouveau record pour la France à 1870 milliards d'euros

Le HuffPost avec AFP
ÉCONOMIE - La dette publique de la France a augmenté de 36,5 milliards d'euros entre le 4e trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013, s'établissant à 1.870,3 milliards fin mars, soit 91,7% du produit intérieur brut, a annoncé vendredi l'Insee. La dette brute française au sens des critères européens de Maastricht est donc en hausse de 1,5 point par rapport à la fin 2012, a précisé l'Institut national des statistiques et des études économiques. Aujourd'hui, l'endettement représente plus de 28.600 euros par Français.
La contribution de l'Etat à la dette augmente de 37,3 milliards d'euros au premier trimestre 2013, dont 30,4 milliards de dette négociable à long terme. La contribution des administrations de sécurité sociale progresse, elle, de 2,4 milliards, sous l'effet de la hausse de l'endettement de l'Acoss, la caisse nationale du réseau des Urssaf (+4,3 milliards d'euros), et de l'Unedic (+1 milliard). A l'inverse, la caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et La Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) se désendettent respectivement de 1,9 et 1,1 milliard.
La dette ne devrait pas baisser avant 2015
Dans le même temps, la dette des administrations publiques locales diminue de 3,3 milliards d'euros (remboursement de 5,5 milliards de prêt à long terme et contraction de 2,1 milliards de prêts à court terme). La contribution des organismes divers d'administration centrale à la dette est stable.
A noter que la dette publique nette augmente moins que la dette de Maastricht, brute, en progression de 21,9 milliards par rapport à fin 2012. L'écart avec les 36,5 milliards de la dette brute traduit principalement une forte augmentation de la trésorerie de l'Etat (+13,8 milliards), explique l'Insee.
Parmi les autres évolutions notables observées par l'Insee, l'Etat accorde 1,2 milliard de prêts aux pays de la zone euro dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le gouvernement s'attend à une dette publique de 93,6% du PIB en 2013, puis de 94,6% en 2014 avant une décrue à partir de 2015 (92,9%).

Rana Plaza: Dacca choqué par les sanctions commerciales américaines


Le Bangladesh a dénoncé vendredi les suppressions “choquantes” des droits commerciaux décidées par les États-Unis en raison des dangereuses conditions de travail des ouvriers, Dacca assurant avoir pris des mesures pour renforcer la sécurité depuis l’effondrement d’un immeuble en avril qui a tué plus d’un millier d’ouvriers du textile.
Le président américain, Barack Obama, a estimé qu’au regard de l‘échec de Dacca à protéger les droits fondamentaux de ses ouvriers, le Bangladesh perdait ses privilèges inscrits dans un mécanisme d‘échanges commerciaux impliquant les pays en développement.
Même si ces droits ne concernent pas le secteur textile, la décision américaine est un sérieux revers pour le Bangladesh qui tente de persuader les groupes étrangers que la sécurité industrielle a été renforcée et de convaincre les grandes marques occidentales d’habillement de continuer de s’approvisionner auprès des 4.500 usines textiles du pays.
Cette mesure annoncée par les USA implique que de nombreuses sociétés important des biens produits au Bangladesh devront payer des droits de douane pour les faire acheminer aux États-Unis par exemple.
Les autorités au Bangladesh ont assuré avoir mis en place une série de réformes depuis l’effondrement le 24 avril du Rana Plaza, un immeuble qui abritait des ateliers de confection travaillant notamment pour des marques occidentales. L’accident a fait 1.229 morts, le pire bilan dans l’histoire industrielle du pays.
“Rien ne peut être plus choquant pour les ouvriers du Bangladesh que la décision de suspendre le +GSP+” (Generalized System of Preferences), un mécanisme offrant certains avantages commerciaux à quelque 127 pays en développement, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces sanctions tombent “au moment où le Bangladesh a pris des mesures concrètes et visibles pour améliorer la sécurité des usines et protéger les droits des ouvriers”, a-t-il ajouté.
“Même si le Bangladesh respecte le choix décisionnel de ses partenaires commerciaux, le pays s’inquiète que cette sévère mesure entraîne de nouveaux obstacles à notre commerce bilatéral, par ailleurs florissant”, a poursuivi le ministère des Affaires étrangères.
Le président Obama a annoncé jeudi avoir décidé “qu’il est approprié de suspendre le Bangladesh du programme +GSP+ pour les pays en développement car il n’a pas pris ou ne prend pas de mesures pour faire appliquer les droits internationaux des travailleurs dans son propre pays”.
Les tragédies récentes dans le secteur du textile “ont permis de mettre au jour les importantes atteintes aux droits des ouvriers et les normes de sécurités des usines au Bangladesh”, a affirmé le représentant américain au commerce extérieur Michael Froman. Outre le drame du Rana Plaza, plusieurs incendies récents ont coûté la vie à des centaines d’ouvriers.
Le Bangladesh a contre-attaqué en dressant une liste des mesures prises depuis le 24 avril, citant notamment des changements dans les lois du travail et un accord avec l’Organisation internationale du travail.
Gowher Rizvi, conseiller en politique étrangère auprès du Premier ministre, Mme Sheikh Hasina, a dit son espoir de faire changer d’avis les États-Unis d’ici la fin de l’année.
“Nous sommes très confiants dans le fait que les États-Unis auront révisé d’ici six mois notre statut de GSP”, a-t-il assuré.
Mais pour des militants des droits du travail au Bangladesh, les mesures prises par le gouvernement en matière de sécurité restent largement insuffisantes.
“Le gouvernement a eu tout le temps d’améliorer la sécurité au travail avant que les États-Unis suppriment leurs droits. Une série d’accidents ne l’a même pas tiré du sommeil. Ce n’est qu’après le Rana Plaza qu’il a pris quelques mesures, mais de nombreuses d’entre elles sont cosmétiques”, estime Kalpona Akter, responsable du Centre pour la solidarité des travailleurs.
“Certaines clauses des lois sur le travail amendées sont anti-ouvriers”, a-t-elle jugé.
Lors d’un débat sur un amendement des lois du travail, des représentants syndicaux ont unanimement rejeté les changements proposés en jugeant qu’ils ne garantissaient pas les droits des plus de trois millions d’ouvriers du secteur textile.
Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde, fournissant notamment des marques telles que Walmart, Carrefour ou encore H&M. Pilier de l‘économie, le secteur représentait l’an dernier 80% des exportations s‘élevant à 25 milliards de dollars.
Sous la pression d’organisations syndicales internationales, des marques occidentales ont signé un nouveau protocole sur la sécurité dans les usines, impliquant des inspections d’experts indépendants et le droit des ouvriers à refuser de travailler.
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Processus de paix: Kerry fait la navette entre Abbas et Netanyahu


. © Jacquelyn Martin Le secrétaire d’Etat américain John Kerry était engagé vendredi dans des navettes intensives entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour tenter d’arracher une amorce de négociations de paix.
M. Kerry rencontrait vendredi M. Abbas à Amman après s‘être entretenu jusque tard dans la nuit à Jérusalem avec M. Netanyahu. “Nous avons eu une longue et bonne rencontre”, a déclaré à ce sujet le chef de la diplomatie américaine au président palestinien.
Après ce “dîner de travail” à huis clos de près de quatre heures, autour d’un repas d’inspiration japonaise, dans une suite d’un grand hôtel de Jérusalem-Ouest, le secrétaire d’Etat est reparti en voiture vers la capitale jordanienne, où il avait consulté la veille le roi Abdallah II.
Ses conseillers n’ont pas exclu d’autres navettes ces deux prochains jours.
Lors des entretiens avec M. Netanyahu, M. Kerry a “réitéré son engagement ferme et déterminé à œuvrer avec toutes les parties en faveur de deux Etats (israélien et palestinien) vivant côte à côte dans la paix et la sécurité”, a simplement indiqué un responsable américain, en évoquant “une conversation productive, approfondie et exhaustive sur l’importance de faire avancer le processus de paix”.
Avant la rencontre, M. Netanyahu avait réaffirmé l’importance pour Israël de la sécurité dans un accord de paix, tout en étant prêt, selon son entourage, à évacuer des colonies en Cisjordanie.
Le secrétaire d’Etat américain a fait de la paix au Proche-Orient, où il effectue son cinquième voyage depuis sa prise de fonctions en février, une de ses priorités, près de trois ans après l’effondrement des dernières négociations israélo-palestiniennes.
Washington juge crucial de réaliser des progrès d’ici septembre, date de la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, où la direction palestinienne pourrait relancer ses démarches, actuellement suspendues, pour adhérer à des organisations internationales, y compris les instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël.
Responsabilité d’un échec américain
La presse israélienne se faisait l‘écho vendredi du pessimisme ambiant.
Le quotidien Maariv prévoyait ainsi, citant une source proche des discussions, que la visite de M. Kerry pourrait déboucher au mieux sur une promesse de rencontre entre le Premier ministre israélien et le président palestinien, tous deux craignant, en cas de refus, d‘être tenus par les Etats-Unis pour responsables d’un échec de leurs efforts.
Le correspondant diplomatique du quotidien Haaretz soulignait quant à lui que les navettes du secrétaire d’Etat Kerry n’ont abouti jusqu‘à présent qu‘à des résultats négligeables. “Sa diplomatie n’a pour le moment mené à rien, excepté de part et d’autre à une flexibilité limitée et destinée à sauver les apparences, à rassurer Kerry et à éviter d‘être accusé de l‘échec d’une reprise des négociations”, écrit-il.
Dans une interview à Maariv, le ministre du Commerce et de l’Industrie Naftali Bennett, qui dirige le Foyer juif, un parti nationaliste religieux fervent partisan de la colonisation, répète qu’il ne fera “pas partie d’un gouvernement qui instaure l’Etat palestinien”.
Mais, en phase avec la majorité de ses compatriotes, il souligne “ne pas voir cela arriver” lors d’éventuelles négociations et rejette tout geste envers les Palestiniens pour favoriser une reprise des pourparlers, estimant que “les Etats-Unis aussi se rendent compte que geler la construction (dans les colonies, NDLR) ne mènera nulle part”.
Selon un sondage publié vendredi par le quotidien pro-gouvernemental Israël Hayom, 56,9% des Israéliens juifs soutiennent une reprise des pourparlers, mais seuls 30,9% considèrent qu’ils permettront de conclure un accord (contre 55,4% de l’avis opposé). En outre, près de 70 % s’opposent à toute “mesure de rétablissement de confiance” avec les Palestiniens, telles que la libération de prisonniers.
Le président Abbas exige pour reprendre les négociations un gel total de la colonisation et une référence aux lignes d’avant l’occupation israélienne des Territoires palestiniens en juin 1967 comme base de discussions.
Le Premier ministre israélien appelle à des négociations sans “conditions préalables”, en référence à ces revendications qu’il récuse, envisageant seulement des “gestes de bonne volonté”, comme la libération de prisonniers palestiniens ou un gel partiel de la colonisation, selon les médias israéliens.
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Nigeria: 28 morts dans des violences ethniques dans le centre

JOS (© 2013 AFP) - Des hommes armés ont attaqué trois villages du centre du Nigeria, tuant au moins 28 personnes apparemment en représailles à des vols de bétail dans une région en proie aux divisions ethniques, a déclaré vendredi l'armée nigériane.
Nigeria: 28 morts dans des violences ethniques dans le centre
© AFP/Archives. Une maison brûlée dans le village de Kizara, au Nigeria, prise en photo le 18 juin 2013 après l'attaque du village.
"Les villages attaqués sont Karkashi, Bolgang et Magama", a dit un porte-parole militaire régional, le capitaine Salisu Mustapha. "Vingt-huit habitants ont perdu la vie", a-t-il dit à l'AFP.

Madagascar : L’invasion de criquets tourne au cauchemar

ANTANANARIVO (© 2013 Afriquinfos) – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a tiré la sonnette d’alarme mercredi dernier au sujet de l’écrasante invasion de criquet à Madagascar, appelant à un soutien rapide de la communauté internationale.
Madagascar : L’invasion de criquets tourne au cauchemar

Le pays est sous le coup d’un véritable fléau. Une invasion massive et non maîtrisée de criquets ravage plus de la moitié des terres et des pâturages. Cette situation affecte directement la population dans son ensemble, qui risque de subir une grave crise alimentaire de plusieurs années si le phénomène n’est pas endigué très rapidement.
D’après la FAO, plusieurs dizaines de millions de dollars sont nécessaires, mais les fonds récoltés sont encore très insuffisants, c’est pourquoi l’organisation a lancé un appel à l’aide urgent à tous les pays du monde. « Si nous n’agissons pas immédiatement, le fléau pourrait durer des années et coûter des centaines de millions de dollars. Cela pourrait bien être notre dernière fenêtre d’opportunité pour conjurer une crise prolongée » affirme José Graziano da Silva, directeur général de la FAO.
Si les fonds nécessaires ne sont pas débloqués à temps, l’organisation estime qui, d’ici les récoltes de septembre, les deux tiers du pays seront infestés par les essaims d’acridiens.

Maroc/Algérie: la réouverture des frontières renvoyée aux calendes grecques

RABAT (Xinhua) - Rien ne va plus entre les voisins, l'Algérie et le Maroc. Ce dernier vient de dénoncer "vigoureusement" les déclarations émanant de sources officielles algériennes, qui ont assorti la normalisation des relations bilatérales et la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays de plusieurs "conditions", aussi bien "infondées qu'incompréhensibles".
Maroc/Algérie: la réouverture des frontières renvoyée aux calendes grecques
En effet, Morad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères qui effectuait, les 24 et 25 juin, une visite de travail en Russie, a reconnu que les relations entre Rabat et Alger enregistrent une "amélioration évidente" par rapport à l'état dans lequel elles se trouvaient il y a deux ans.
"Mais cela ne signifie pas l'absence de problèmes", a averti M. Medelci. La drogue, entre autres, est le principal point de discorde avec le Maroc, selon le ministre algérien.
Le chef de la diplomatie algérienne avait sous-entendu que son pays "est presque visé" par le Maroc. "Les frontières ne sont pas faites pour être fermées éternellement", a ironisé Morad Medelci. "Au contraire chaque partie doit écouter l'autre partie et nous sortirons avec des mesures et des décisions qui mettront à l'aise les deux pays voisins".
Réagissant à ces propos, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, rendu public jeudi, indique que le Maroc "ne peut que dénoncer, vigoureusement, l'esprit et la lettre de ces déclarations et regretter vivement ces positions anachroniques dans leur démarche et injustifiées dans leur substance".
Rappelant que le porte-parole du ministère algérien des Affaires Etrangères avait développé, à cet égard, trois "conditions" précises suscitant "les réserves les plus fortes et les interrogations légitimes du Maroc", le communiqué note que "le principe même d'introduire une conditionnalité unilatérale dans la normalisation des relations bilatérales est une pratique d'un autre âge (et) dénote une culture politique d'une ère révolue, en total déphasage avec les exigences et les perspectives du 21 siècle".
A ce propos, le communiqué révèle que les deux premières "conditions" algériennes allèguent une soi-disant "campagne de dénigrement menée par des cercles officiels et non officiels marocains contre l'Algérie" et la "coopération effective du Maroc pour arrêter les flux de trafics, notamment de drogues", ajoutant que la troisième condition, qualifiée de "plus grave", confirme que "l'Algérie place la question du Sahara au coeur de la relation bilatérale".
Ce faisant, déplore la même source, "l'Algérie rompt unilatéralement un accord, convenu au plus haut niveau et réitéré à maintes reprises, de découpler la gestion du dossier du Sahara de l'évolution des relations bilatérales".
Le communiqué fait remarquer à ce sujet que, depuis la décision conjointe d'organiser des rencontres ministérielles aux fins d'une normalisation bilatérale, "le Maroc a respecté pleinement l'approche préconisée, protégeant le processus bilatéral et laissant parallèlement et distinctement les deux pays défendre leurs points de vue respectifs sur la question du Sahara".
Ainsi, "le Maroc prend, aujourd'hui, à témoin la communauté internationale face à cet énième reniement par l'Algérie des engagements pris et à ce nouveau revirement par rapport aux approches convenues", explique la même source.
 

Obama à Dakar : Macky Sall s’affirme et donne des leçons à l’Amérique

Macky Sall et Obama lors de leur conférence de presse conjointe
Macky Sall et Obama lors de leur conférence de presse conjointe
Il aura fait l’objet de toutes les critiques et dénonciations quant à sa gestion des mesures de sécurité imposées par les services secrets américains pour les besoins de la visite d’Obama au Sénégal. Cependant, saisissant l’occasion de cette visite, Macky Sall affiche une stature internationale et une certaine indépendance.
En effet, à l’occasion de leur première conférence de presse conjointe, le président sénégalais répondant à la question d’une journaliste américaine sur la question de l’homosexualité à déclaré que «Le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité. C’est l’option du Sénégal, tout en respectant le droit des homosexuels. Mais nous ne sommes pas disposés à lever cette loi. C’est une question qu’il faut laisser à la société qu’elle réglera en fonction de l’évolution des mentalités».
Il est clair que le président Sall a voulu faire taire ici une bonne fois pour toutes un certain nombre de critiques qui lui attribuent souvent une pseudo volonté de faire évoluer les choses sur cette question, mais également les critiques de tous ceux qui ont soutenu qu’il courbe l’échine face à la première puissance mondiale.
Aussi a-t-il laissé transparaître que le Sénégal sous sa présidence ne sera pas influencé sur certaines questions, fut il par Obama himself qui, il faut le rappeler s’est plusieurs fois dit favorable au mariage homosexuel aux USA.
Bien plus que cette position de principe du président Macky Sall, ce dernier pour soutenir son argumentaire à déclaré que cette question est similaire à celle de l’abolition de la peine de mort et que le Sénégal l’a abolit. On voit dès lors qu’il se permet une pique à l’endroit du président Obama dont le pays est un des champion de la peine de mort.
Il faut dès lors reconnaitre au président Sall une certaine logique qu’il imprime depuis son arrivée au pouvoir : Un homme de principe qui n’accorde pas trop de temps à ses détracteurs et trace sa route.
Youssouf Bâ

Syrie: Moscou réclame une enquête sur le trafic d'armes libyennes

Syrie: Moscou réclame une enquête sur le trafic d'armes libyennes

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit ouvrir une enquête sur les informations faisant état de fournitures illégales d'armes provenant de Libye à l'opposition syrienne, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Si c'est avéré, c'est une violation flagrante de l'embargo total décrété par le Conseil de sécurité aussi bien sur les armes fournies à la Libye que sur celles qui proviennent de cette dernière. Le comité du Conseil de sécurité de l'ONU, chargé de veiller au respect de cet embargo, doit faire attention à ces publications et engager une enquête appropriée", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou.

Selon lui, les médias des Etats-Unis et d'autres pays rapportent que des armes provenant de cette région sont acheminées vers la Syrie et que "des armes libyennes sont rachetées par des pays d'Europe et réexpédiées vers la Syrie via le golfe Persique".

"D'après les médias américains, ces fournitures illégales provenant de Libye sont pratiquées depuis assez longtemps", a ajouté le ministre.

Brésil: la présidente soutenue par sa coalition sur le référendum

. © Mikhail Klimentyev La présidente Dilma Rousseff a reçu jeudi le soutien des partis de sa coalition à son projet de consulter les Brésiliens par référendum sur une importante réforme politique, en réponse au mouvement historique de protestation qui agite le pays depuis deux semaines.
A Fortaleza (nord-est), une manifestation d‘étudiants a dégénéré en heurts avec la police, en marge de la demi-finale de la Coupe des Confédérations Espagne-Italie.
L’Espagne s’est qualifiée aux tirs au buts et disputera dimanche la finale face à la “Seleçao” brésilienne à Rio de Janeiro, où les protestataires se préparent à manifester.
A Brasilia, la présidente Dilma Rousseff s’est réunie avec les dirigeants des partis de sa coalition gouvernementale.
Cette réunion a été marquée par “une grande convergence” sur le principe d’un référendum populaire autour d’une réforme politique portant sur le financement des campagnes électorales, et une révision du mode de scrutin en vigueur (proportionnel), a indiqué le ministre de l’Éducation, Aloizio Mercadante.
Le gouvernement souhaite que cette réforme soit entrée en vigueur dès les élections présidentielle et parlementaires de l’automne 2014.
La présidente de gauche, qui briguera un second mandat en 2014, rencontrera vendredi les partis de l’opposition qui ont déjà dénoncé jeudi une “manœuvre de diversion” dans un communiqué commun.
Ces derniers se disent favorables à une consultation populaire, mais pas sous la forme envisagée par le pouvoir.
Ils souhaitent, en raison de la complexité du chantier, que la réforme politique soit débattue et votée par le Congrès, avant d‘être soumise à l’approbation du peuple, ce qui en droit constitutionnel brésilien correspond à un “référendum”.
Le pouvoir envisage ce qui s’appelle un “plébiscite” en droit brésilien: consulter les Brésiliens sur le principe des grandes orientations de cette réforme qui serait ensuite préparée et votée par les parlementaires.
La voix du peuple
“Le référendum fixera le cap et balisera la réforme politique (...). Mais le Congrès, seul compétent pour modifier la loi électorale ou modifier la Constitution aura le dernier mot”, a expliqué le ministre de l’Éducation, Aloizio Marcadante.
“Maintenant, une fois que le peuple aura voté et donné son orientation, je vois mal un quelconque parti aller à l’encontre de sa volonté”, a-t-il ajouté.
A Fortaleza (nord-est), 5.000 manifestants selon la police, pour la plupart des jeunes, ont marché pacifiquement de l’Université vers le stade. Jusqu‘à ce qu’un groupe de radicaux ne commence à lancer des pierres, des bouteilles et des bâtons sur la police et tente de forcer le périmètre de sécurité en renversant des barrières métalliques, a constaté un journaliste de l’AFP.
D’abord stoïque, la police anti-émeute a procédé à de nombreux tirs de gaz lacrymogènes, tandis que des manifestants pacifiques demandaient aux fauteurs de troubles de cesser les violences. Les autorités ont annoncé 72 arrestations.
“A la Coupe du monde (en 2014 au Brésil), tout le monde portera des masques” plaisantait un vieux Brésilien qui assistait de loin aux échauffourées à la terrasse d’un bar.
D’autres manifestations pour exiger de meilleurs services publics ou dénoncer la classe politique, se sont produites dans le pays, notamment à Brasilia.
Mais elles ont perdu en intensité depuis la journée historique du 20 juin où 1,2 million de personnes avaient envahi les rues aux cris de: “Le géant s’est réveillé!”.
En réponse aux protestataires le Parlement a commencé à voter en toute hâte une série de projets bloqués depuis des années.
Parmi les plus importants, celui qui qualifie la corruption de “crime odieux” au même titre qu’un meurtre, approuvé mercredi soir au Sénat. Une commission de la Chambre des députés a également approuvé la fin du vote secret lors de l’examen de demandes de destitution de parlementaires qui traînait depuis six ans dans un tiroir.
Mercredi, la Cour suprême avait ordonné l’incarcération immédiate d’un député condamné pour malversations, une première depuis 25 ans.
Mais ce dernier était toujours introuvable jeudi soir et la police était à ses trousses…
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La Russie dans l’embarras sur le cas Snowden, bloqué à Moscou


. © Mikhail Klimentyev Une source russe a affirmé vendredi que Moscou était dans l’embarras sur le cas de l’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, bloqué depuis dimanche dans un aéroport de la capitale russe, son passeport révoqué et dans l’attente d’un asile politique en Equateur.
Une conférence de presse vendredi du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors de laquelle aucune question sur l’affaire Snowden n’a été posée par les journalistes auxquels la parole avait été donnée, a confirmé implicitement que la direction russe ne souhaitait pas s’exprimer sur la question.
“Les Américains ont mis en connaissance de cause Moscou dans l’embarras en n’avertissant pas à temps de l’annulation du passeport” d’Edward Snowden, a déclaré une source proche du dossier citée par l’agence Interfax.
“Si cela avait été su plus tôt, il est possible que Snowden n’aurait jamais décollé pour Moscou, et il n’y aurait pas eu toute cette histoire”, a ajouté la source.
L’ex-consultant de la NSA, auteur de révélations fracassantes sur la surveillance américaine des communications, se trouve depuis dimanche dans la zone de transit de l’aéroport Cheremetievo, où il est arrivé en provenance de Hong Kong.
L’annulation de son passeport n’a été connue que dimanche, alors qu’il avait quitté Hong Kong pour Moscou.
Le consul général des Etats-Unis à Hong Kong, Stephen Young, a accusé Hong Kong vendredi d’avoir agi de “mauvaise foi” en laissant partir Edward Snowden, estimant qu’il faudrait du temps pour réparer les relations bilatérales.
Snowden s‘était réfugié en mai dans le territoire autonome chinois avant de faire des révélations fracassantes sur les écoutes et la surveillance électronique américaine aux Etats-Unis comme à l‘étranger.
Le fugitif américain a fait une demande d’asile politique à l’Equateur, mais ce pays a indiqué que l’examen de cette requête pourrait prendre des mois, et le président Rafael Correa a annoncé jeudi n’avoir pas encore pris de décisions quant à l‘éventuel transfert du fugitif américain en territoire équatorien.
Les Etats-Unis réclament l’arrestation et l’extradition d’Edward Snowden, qui a été inculpé d’espionnage et encourt 30 ans de détention dans son pays.
Le président américain Barack Obama a souligné jeudi qu’il n’avait pas l’intention de “marchander” avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le sort de l’ex-consultant de la NSA, qu’il a qualifié de “pirate informatique”.
“Je ne vais pas envoyer des avions pour attraper un pirate informatique de 29 ans”, a-t-il également déclaré lors d’une visite à Dakar, faisant une petite erreur sur l‘âge de M. Snowden qui a eu 30 ans la semaine dernière.
Edward Snowden avait été enregistré initialement sur un vol Moscou-La Havane lundi, puis le lendemain, mais il n’avait pas pris ces vols de la compagnie russe Aeroflot devant le rapprocher de l’Equateur.
L’agence publique russe Ria Novosti a observé cette semaine que la route aérienne empruntée pour rejoindre Cuba depuis Moscou longeait la côte des Etats-Unis et était à ce moment pris en charge par les aiguilleurs du ciel de New York, qui pourraient exiger qu’il se pose.
Officiellement, le jeune Américain, qui aurait été employé de la CIA jusqu’en 2009 et présenté comme tel par les médias russes, est bloqué à l’aéroport Cheremetievo faute de documents valables pour voyager.
La chaîne de télévision hispanophone Univision, basée aux Etats-Unis, a publié jeudi sur son site Internet la copie d’un document daté du 22 juin présenté comme un sauf-conduit émis au nom de Snowden.
Mais le gouvernement équatorien a démenti avoir délivré un tel document à Snowden.
La presse russe observait toutefois que l’impasse sur le sort de l’Américain semblait davantage d’ordre politique.
“On comprend bien que s’il y avait une décision politique sur son sort, tous ces problèmes de passeport et de transport pourraient être réglés relativement vite”, écrivait le quotidien Vedomosti.
M. Snowden “a le droit de partir où il veut, dans n’importe quelle direction (...). Nous n’avons rien à lui reprocher du point de vue juridique”, avait déclaré mercredi le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.
Or, la diplomatie américaine a clairement averti l’Equateur jeudi d’une détérioration des relations bilatérales si Quito devait accorder l’asile politique à Edward Snowden.
Quito a de son côté haussé le ton en renonçant à un accord douanier avec Washington, qualifié “d’instrument de chantage”.
Mais le président équatorien a dans le même temps souligné que son pays ne pouvait pas instruire la demande d’asile d’une personne ne se trouvant pas sur son territoire.
Vendredi, une dizaine de jeunes Russes étaient postés devant le terminal de l’aéroport Cheremetievo de Moscou, présentant aux journalistes des pancartes appelant la direction du pays à ne pas “livrer Snowden au gendarme du monde”.
L’un d’eux a admis être un membre du mouvement pro-Kremlin “Nachi”.
Par ailleurs, un responsable parlementaire russe a indiqué jeudi qu’Edward Snowden allait être officiellement invité à collaborer à un “groupe de travail” sur la surveillance électronique dont auraient pu faire l’objet des citoyens russes.
Le président russe, Vladimir Poutine, avait affirmé mardi que les services secrets russes ne profitaient pas de la présence d’Edward Snowden pour obtenir des informations sur le renseignement américain.
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Iran: des espoirs et des attentes après l‘élection de Rohani


. © Mikhail Klimentyev Le président iranien élu Hassan Rohani va devoir s’atteler rapidement à l’immense tâche du rétablissement de l‘économie, minée par les sanctions internationales, et du dialogue avec l’extérieur pour répondre aux espoirs des électeurs qui l’ont élu dès le premier tour.
Navid Fathi, un dirigeant d’une société informatique, affirme à que l‘élection de M. Rohani l’a “rempli d‘énergie”.
Désormais, il espère “voir du changement” avec la levée de certaines sanctions imposées par l’ONU, et renforcées par un embargo pétrolier et bancaire de l’Union européenne et des Etats-Unis, pour contraindre Téhéran à suspendre son programme nucléaire controversé.
Les grandes puissances réunies au sein du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) soupçonnent l’Iran, malgré ses dénégations, de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
“Les professionnels doivent pouvoir dialoguer avec le monde, nous avons besoin de matériel, d‘échanges de données et de transactions financières”, explique Navid Fathi.
Même s’il vient du sérail, M. Rohani, qui va prêter serment le 3 août après avoir été élu le 14 juin, incarne “le changement” attendu par les Iraniens, après huit ans de présidence de Mahmoud Ahmadinejad marquée par la confrontation avec les grandes puissances.
Trois jours après son élection, M. Rohani a promis “plus de transparence” dans le dossier nucléaire afin de restaurer la “confiance mutuelle” dans les négociations avec les grandes puissances, dans l’impasse depuis plusieurs mois. Il a toutefois réclamé la reconnaissance des droits nucléaires de l’Iran.
M. Rohani, 64 ans, connaît le dossier pour avoir mené les premières négociations avec les pays européens lorsque le programme d’enrichissement d’uranium de Téhéran avait été révélé au début des années 2000. L’Iran avait alors suspendu son programme et autorisé les inspections internationales sur ses sites nucléaires.
Pendant la campagne, M. Rohani s‘était également abstenu de toute rhétorique ou affrontement verbal avec l’Occident, appelant au contraire à un gouvernement “de l’espoir et de la sagesse”.
Décisions “pratiques” et “raisonnables”
Mais pour le rédacteur en chef d’un quotidien de Téhéran, qui souhaite rester anonyme, la tâche de M. Rohani est d’autant plus dure que les attentes sont fortes.
“Nous avons vu la réaction semi-positive du monde (à l‘élection de M. Rohani) mais il doit y répondre par des décisions pratiques et pas par des sourires”, estime-t-il.
Il espère aussi voir “plus de fond dans les articles comme nous l’avons vu lors des débats télévisés pendant la campagne quand la question du nucléaire a été ouvertement discutée”.
“Une personne saine d’esprit prend des décisions raisonnables qui ont une influence sur nos vies et M. Rohani est sain d’esprit”, souligne le dessinateur de presse Jamal Rahmati.
“J’espère qu’il va améliorer la situation des médias et permettre une plus grande liberté”, ajoute-t-il, alors que la presse est sévèrement encadrée par la censure.
Le candidat Rohani avait notamment plaidé pour la liberté de la presse afin de lutter contre la corruption.
Les Iraniens attendent surtout une amélioration de la situation économique du pays, qui connaît un taux officiel d’inflation de plus de 30%, une poussée du chômage et une chute de la valeur du rial de près des deux tiers.
“Je veux que les prix baissent pour que mes clients arrêtent de râler sur la cherté de la vie”, lance Siamak, qui tient un mini-supermarché dans l’ouest de la capitale.
La remontée du rial, qui a repris 15% face au dollar en une semaine, est considérée comme l’un des premiers signes d’amélioration, même si les changeurs notent un effet d’aubaine.
Et pour parfaire cette semaine d‘élection, les Iraniens sont descendus dans la rue une seconde fois le 18 juin pour fêter la qualification de leur équipe nationale pour la Coupe du monde 2014 de football au Brésil.
“Depuis que je suis là, je n’avais vu qu’une fois les Iraniens fiers comme lors de ces deux journées. C‘était en 2011 quand le réalisateur Asghar Farhadi a remporté l’Oscar du film étranger avec +Une séparation+”, dit un diplomate en poste à Téhéran.
Pour Hossein, un chauffeur de taxi de 55 ans, l’espoir se lit tout simplement sur les visages. “Mes passagers sont plus calmes et plus souriants”, dit-il.
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Certains artistes ne veulent plus être filmés en spectacle

Téléphones cellulaires - Certains artistes ne veulent plus être filmés en spectacle
|Photo Maksim Samasiuk / Fotolia 
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LONDRES - Des forêts de téléphones brandis par des spectateurs pour filmer leur idole, qui bouchent la vue et gâchent le plaisir: la scène est devenue ordinaire dans les salles de concert.
Devant cette tendance grandissante, certains artistes commencent à réagir.
«Les gens qui préfèrent enregistrer un concert plutôt que de le regarder de leurs propres yeux» remettent en cause «l'essence même d'une expérience live», estime Glenn Max, un producteur qui a travaillé avec Massive Attack, John Cale et Patti Smith.
«Les artistes ont clairement l'impression que le public vit de moins en moins la musique en direct et préfère la vivre à travers son téléphone», juge Glenn Max, directeur artistique du projet culturel alternatif londonien Village Underground.
Le chanteur britannique Tim Burgess, du groupe de rock The Charlatans, souligne que des «images tremblotantes filmées à la main ne peuvent pas retranscrire l'émotion d'un concert». Encore moins une vidéo «tournée à un kilomètre de distance par un "réalisateur" entouré de potes qui chantent à pleins poumons», ironise-t-il, interrogé par courriel par l'AFP.
«N'a-t-on pas tous un appareil enregistreur dans nos cerveaux? On peut se repasser les souvenirs et ils produisent un bien meilleur effet que ceux que vous pouvez obtenir d'un téléphone», dit-il.
Glenn Max estime que cette pratique, en plus de gâcher le plaisir de l'audience, dérange ceux qui sont sur scène.
«Cela affecte terriblement l'expérience de l'artiste, à plein de points de vue», dit-il. «Les artistes travaillent dur et font très attention à leur image et à celle de leur travail. Imaginez-vous en train de tout donner sur scène, à une audience qui vous enlève votre dignité!», s'insurge-t-il.
En prévention, le groupe américain Yeah Yeah Yeahs avait en avril dernier placardé des affiches sur les murs du Webster Hall à New York, appelant les fans à ne pas «regarder le concert à travers l'écran de (leur) portable», «par politesse pour la personne derrière» et pour les membres du groupe.

Pas juste la pop et le rock

Les chanteurs Ian Brown (The Stone Roses) et Jarvis Cocker (Pulp) ont eux aussi critiqué la tendance, qui n'est toutefois pas confinée au monde de la pop et du rock.
Récemment, le pianiste polonais Krystian Zimerman a précipitamment quitté la scène d'un festival de piano en Allemagne après avoir aperçu un spectateur en train de le filmer. Il est revenu quelques instants après, pour fustiger le site de vidéos en ligne YouTube et son «énorme action destructrice sur la musique».
D'un autre côté, ces vidéos amateur permettent aux fans qui vivent dans des pays situés hors du parcours habituel des grandes tournées musicales d'avoir un aperçu de l'événement. Elles ont aussi l'avantage de pouvoir toucher des adolescents qui sont trop jeunes ou n'ont pas l'argent pour aller à un concert, souligne Tim Burgess.
L'industrie du disque détient les droits exclusifs d'enregistrer la musique des artistes qu'elle produit, ce qui signifie que les promoteurs doivent faire «ce qu'ils peuvent» pour empêcher l'enregistrement illégal, explique Chris Cooke, expert juridique et cofondateur du site spécialisé Complete Music Update.
Même si ce n'est pas «spécifiquement illégal», les promoteurs pourraient poursuivre en justice les caméramans pirates pour violation de contrat si les billets prévoient dans leurs conditions de vente l'interdiction de filmer le concert, dit-il.
Mais si certains redoutent que ces enregistrements amateur ne nuisent aux DVD de concerts, d'autres essaient de combiner les deux: des labels «caressent l'idée» de créer des sites internet qui rassembleraient ces vidéos de fans avec «une prise de son décente, directement de la console».
Ces vidéos amateurs ne semblent en tous cas pas représenter une grosse menace sur les revenus des concerts, qui ont augmenté dans le monde chaque année depuis 2006, pour atteindre 23,5 milliards $ en 2011, selon des chiffres de GrabStats.com.
Comme Jem Finer, de The Pogues, le souligne auprès de l'AFP, «on ne peut pas vivre l'expérience d'un live sans y être».

Syrie : Washington fournit-il les terroristes en substance chimique?!


IRIB- Selon le prof Choussodovsky, expert des questions internationale qui s'exprimait au cours d'un entretien accordé à la Voix de la Russie, les Etats Unis livrent eux mêmes des substances chimiques aux terroristes en action en Syrie.
" les rapports diffusés dans différents médias, CNN et même les médias israéliens affirment que ces substances sont entre les mains des terroristes , des terroristes qui je le rappelle , seont de l'aveu même des sources américaines en plein entrainement en Turquie et en Jordanie. par ailleurs, l'ONU a blanchi dans son récent rapport les forces gouvernementales syriennes de toute accussation de possession et d'usage du gaz sarin . au fait ce rapport veut dire que cette substance n'est utilisée que par les terroristes d'Al Nosra qui sont militairement soutenus par l'Occident". " ...A mon sens, Obama est un menteur. il a non seulement franchi la ligne rouge mais il est en rapport avec Al Qaida.  le secrétaire d'Etat Kerry s'entretient directement avec les commandants des terroristes . nous disposons des documents qui confirment le transfert d'armes et d'argent US aux rebelles, rebelles qui figurent sur la liste noire du département d'état. le général Idriss , chef de l'ASL, est le principal médiateur entre les américains d'une part et Al qaida et Al Nosra de l'aurtre. Kerry et Obama violent ainsi les lois qu'ils ont eux mêmes rédigées t en ce sens ils sont responsables et coupables. Obama transgresse la loi Patriot . il a lancé une guerre contre les terroristes qu'il soutient par ailleurs!

Syrie/Homs : Al Qarneyn "libéré" ....


IRIB-Les unités de l'armée arabe syrienne ont repris le contrôle de la ville d'Al Qarneyn au centre de la Syrie .
plusieurs ambulances et véhicules immatriculés en Turquie ont été saisis par les soldats syriens.  les soldats ont également découvert des tunnels longs de plusieurs kilomètres par où transitaient les armes et les terroristes. des dizaines de terroristes ont été arrêtés , tués ou blessés au cours de ces affrontements. 

Alep: nombre croissant de terroristes saoudiens et tchéchènes!!


IRIB- "De plus en plus de terroristes tchéchènes et saoudiens entrent en conflit avec l'armée syriens dans la région d'Alep.
jeudi bon nombre d'entre eux , retranchés dans le bâtiment de recherches du ministère de l'agriculture au sud a l'aéropt de Menneg  ont été tués.deux terroristes tchéchène et saoudien du nom de Abou leyth al Maghrebi et Abou jandal al saoudit se trouvent parmi les tués. a Al yarmoun d'Alep de violents combats se poursuivent. Nobol et Al Zahra, deux cités chiitesà rif d'Alep ont été violemment pilonnés par les terroristes.A Homs des soldats ont sécurisé Al Qarneyn. à ketf al raman et à al farlagh de nombreux nosratistes tchéchènes et saoudiens ont été liquidés.

Qatar: dernières évolutions politiques


IRIB- La passation de pouvoir, au Qatar, est à la une des médias de ces derniers jours,..
.. et les milieux politiques et médiatiques prévoient des répercussions, quant à ce transfert. Rappelons que l’Emir du Qatar, Cheikh Hamd Ben Khalifa  Al-e Thani, a remis, officiellement, mercredi dernier, le pouvoir à son fils Cheikh Tamim Ben Hamd  Al-e Thani. "Le Qatar entretient des relations politiques et économiques équilibrées et en expansion avec les pays étrangers", a estimé Cheikh Tamim Ben Hamd  Al-e Thani, lors de son premiers discours, après avoir pris le pouvoir en main, au Qatar, en allusion à certains défis, dans la politique étrangère. Ce qui est certain, c’est que, bien que le changement qui a eu lieu au Qatar puisse être considéré comme un point de départ d’une évolution, sur la scène politique de ce pays, cependant, tenant compte de son vieux contexte politique et l’absence de démocratie, on ne peut, sans aucun doute, considérer ce dernier événement, du moins dans la donne actuelle, comme un pas franchi vers un changement fondamental, sur la scène politique. Notons que le Qatar est une monarchie absolue où l’Etat est formé d’un Emir et d’un gouvernement désigné et d’une assemblée consultative non élue. Dans de telles conditions, on peut, seulement, considérer le processus du transfert du pouvoir, au Qatar, dans le cadre de changements superficiels, sur la scène politique de cet Emirat, du déplacement de pions et de l’entrée de certaines nouvelles figures politiques, sur la scène politique. De l’avis des observateurs politiques, ce qui a eu lieu, au Qatar, est une démarche entreprise, en faveur de la préservation du pouvoir, au sein de la famille des Al-e Thani. On ne voit aucun signe de la création d’instances démocratiques, dans cet Emirat, dans ces changements et évolutions. Aux yeux des observateurs, les positions qu’a prises ce nouvel Emir, et son insistance sur la poursuite des précédentes politiques, en matière de la politique étrangère, interne et des questions d’ordre économique, mettent, clairement, en évidence, ce fait que les évolutions, qui ont eu lieu, au Qatar, n’entraîneront pas de changements fondamentaux. Lors de son premier discours, en tant que nouvel Emir du Qatar, il a précisé, dans ce droit fil, qu’il poursuivrait les politiques de son père qui entretenait de larges relations avec l’Occident, notamment, les Etats-Unis. Rappelons que l’une des plus grandes bases aérienne et d’espionnage américaine, dans le golfe Persique, est déployée au Qatar. Le nouvel Emir a, également, mis l’accent sur son engagement à coopérer avec la Ligue arabe, dans le cadre du Conseil de Coopération du golfe persique. Et ce, alors que certains pays membres de ce conseil, notamment, l’Arabie et le Qatar, sont devenus les exécuteurs des diktats des Etats-Unis et de la Ligue arabe contre la Syrie, ce qui suscité la grande curiosité de l’opinion publique.

Le footballeur argentin Lionel Messi s'engage à combattre le paludisme au Sénégal

DAKAR (Xinhua) - Le footballeur argentin du FC Barcelone, Lionel Messi, s'est engagé jeudi à Saly (80 km ) de Dakar à combattre le paludisme, en offrant 40.000 moustiquaires à son effigie, rapporte la presse locale.
Le footballeur argentin Lionel Messi s'engage à combattre le paludisme au Sénégal
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Selon l'Agence de presse sénégalaise, Lionel Messi, ballon d' or FIFA, veut distribuer un million de moustiquaires au Sénégal.
"Je suis au Sénégal dans le cadre de ma fondation pour appuyer les efforts des autorités dans la lutte contre le paludisme. Cette fondation a pour but, entre autres, d'aider les nécessiteux, notamment dans le cadre de la lutte contre le paludisme qui est présent en Afrique et, particulièrement au Sénégal", a déclaré M. Messi.
A travers ce projet seront distribuées quelques centaines de milliers de moustiquaires dans plusieurs pays africains tels que le Kenya, l'Ouganda, la Côte d'Ivoire et la Guinée.
L'attaquant du Barcelone est arrivé jeudi dans la matinée à Dakar dans le cadre d'une visite organisée par l'Académie Aspire ( Qatar).

Turquie: les manifestations continuent à Ankara, 4 arrestations


La police anti-émeute turque a tiré des gaz lacrymogènes et fait usage de canons à eau tard jeudi dans le centre d’Ankara pour disperser des centaines de manifestants antigouvernementaux, procédant à quatre arrestations, ont indiqué des témoins et les médias.
L’intervention de la police s’est produite dans le quartier résidentiel de Dikmen, théâtre d’accrochages depuis plusieurs semaines entre manifestants et les forces de l’ordre depuis le début, le 31 mai, de la fronde contre le régime islamo-conservateur, au pouvoir depuis 2002.
“Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, ont conspué le gouvernement et n’ont pas voulu se disperser jusqu‘à tard dans la nuit”, a expliqué à l’AFP un manifestant.
Les manifestants ont érigé des barricades sur une artère routière empêchant la circulation et poussant la police à disperser la foule, selon la chaîne d’information NTV qui a fait état de quatre manifestants arrêtés.
Depuis le début manifestations quatre personnes sont mortes -trois manifestants et un policier- et près de 8.000 autres ont été blessées, selon le dernier bilan du syndicat des médecins turcs.
La contestation à Istanbul, coeur de la fronde, s’est nettement apaisée mais les manifestations se poursuivent dans la capitale et la police procède quasi quotidiennement à des interventions dans la nuit.
La répression de la contestation par la police turque a suscité de nombreuses critiques dans le monde et terni l’image du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui l’a ordonnée.
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Irak: 17 morts, la plupart dans des attaques visant des cafés


Dix-sept personnes ont été tuées ces dernières 24 heures en Irak, la plupart dans des attaques ayant visé des cafés, ont indiqué vendredi des responsables médicaux et des services de sécurité.
Les explosions ayant visé des cafés se sont produites jeudi soir dans la ville de Baqouba (centre), à Jbela, au sud de la capitale, et dans un quartier majoritairement sunnite de Bagdad, selon ces sources.
Dans le centre de Baqouba, l’une des villes irakiennes les plus violentes, une voiture piégée a explosé près d’un café et alors que les passants tentaient d’aider les victimes, une deuxième bombe a été actionnée par les assaillants, faisant au total 12 morts et 35 blessés.
Dans le quartier majoritairement sunnite d’Adhamiyah, une explosion a fait quatre morts et 14 blessés.
Et à Jbela, trois personnes ont été blessées dans deux explosions.
Par ailleurs, à Bagdad, un barbier a été tué et neuf personnes blessées dans d’autres attaques.
L’Irak connaît depuis le début de l’année un regain de violences, coïncidant avec une mobilisation sunnite contre le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki, accusé d’accaparer le pouvoir.
En mai, plus d’un millier de personnes avaient été tuées dans des attaques, le mois le plus meurtrier depuis 2008, selon les Nations unies.
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Dictature en Uruguay: les victimes luttent contre la prescription


Quarante ans après l’instauration de la dernière dictature en Uruguay (1973-1985), une quinzaine de personnes seulement ont été jugées pour leur participation à la répression, alors que les défenseurs des victimes du régime militaire luttent pour éviter la prescription de ses crimes.
“La situation actuelle est très difficile”, confie à l’AFP Mirtha Guianze, ex-procureur impliquée dans plusieurs dossiers concernant des violations des droits de l’homme à cette époque, et actuellement membre de l’Institut national des droits de l’homme.
Mme Guianze admet que le situation s’est largement améliorée par rapport aux premières décennies après la dictature, quand les enquêtes étaient ralenties par la “Loi de caducité”, votée en 1986, qui permettait au gouvernement de décider quels cas seraient jugés, c’est-à-dire aucun.
C’est seulement à l’arrivée en 2005 d’un président de gauche, Tabaré Vazquez (2005-2010), que les premiers procès ont eu lieu.
“Aujourd’hui, des militaires et un civil sont poursuivis, et ceci n’aurait pas pu se passer à une autre époque. Il n’y a plus la +Loi de caducité+ mais il y a l’obstacle de la prescription et c’est une question difficile à résoudre”, explique l’ancienne magistrate.
Jusqu‘à présent, tous les responsables condamnés -parmi lesquels les anciens dictateurs Gregorio Alvarez et le défunt Juan Maria Bordaberry- l’ont été pour homicide spécialement aggravé, un crime prescrit depuis le 1er novembre 2011 pour cette période.
Le gouvernement a tenté de contourner la prescription par voie parlementaire trois jours avant cette date, en faisant approuver une loi qualifiant ces faits de “crimes contre l’humanité”, et donc imprescriptibles.
Mais début 2013, après avoir été saisie d’un cas, la Cour suprême de justice (SCJ) a déclaré ce texte inconstitutionnel car contraire au principe de non-rétro-activité établi par la Constitution, la notion de “crime contre l’humanité” n’ayant fait son apparition qu’en 2006 dans la législation uruguayenne.
Depuis, la majorité des militaires actuellement poursuivis ont introduit des recours devant la SCJ.
“La décision de la Cour suprême donne sa position sur les crimes contre l’humanité mais ne dit pas qu’il ne faut pas poursuivre les instructions”, estime Martin Fernandez, de l’Institut d‘études légales et sociales (Ielsur), qui représente des dizaines de victimes.
Mais le problème est que si les instructions se poursuivent et arrivent jusqu‘à la Cour suprême, celle-ci n’acceptera pas de procès pour crimes contre l’humanité, a-t-il ajouté.
“Il est peu probable que la Cour change de position mais nous verrons au moins s’ils laissent se poursuivre les enquêtes”, déclare pour sa part Mme Guianze, pour qui “la solution va être d’en appeler aux organismes internationaux”.
En 2011, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a ordonné à l’Uruguay d’enquêter et de juger les crimes de la dictature, critiquant la décision de la SCJ, un avis partagé par l’ONU, Amnesty International et des juristes internationaux.
“Le temps joue pour nous”, selon l’avocat Federico Alvarez Petraglia, défenseur d’anciennes prisonnières politiques, pour qui pendant que dure l’instruction -qui peut encore prendre deux ou trois ans- la composition de la Cour suprême peut changer.
Par ailleurs, un groupe de 28 anciennes prisonnières a déposé une plainte collective pour faire reconnaître les abus sexuels dont elles ont été victimes de la part de militaires, policiers, médecins ou infirmiers.
A cette époque, “le corps des femmes était utilisé comme butin de guerre”, assure Beatriz Benzano, une ancienne nonne et militante dans la guérilla du Mouvement de libération nationale – Tupamaros(MLN), emprisonnée entre 1972 et 1976.
De l’autre côté, les militaires retraités assurent que s’il y a eu des crimes, ils sont prescrits, et qualifient leurs collègues condamnés de “prisonniers politiques”. Comme l’ex-colonel Guillermo Cedrez, ils dénoncent “l’esprit de vengeance” du pouvoir actuel, composé de nombreux anciens guérilleros, jusqu’au président du pays, Jose Mujica, détenu durant presque 15 ans sous la dictature.
La dernière dictature dans ce petit pays latino-américain a été instaurée le 27 juin 1973, avec la dissolution du Parlement et la suspension des activités politiques à l’instigation d’un Conseil de sécurité nationale civil et militaire.
Selon une Commission pour la paix, on recense 230 disparus, majoritairement en Argentine, membre comme l’Uruguay du Plan Condor, une coordination visant à éliminer les opposants politiques aux dictatures militaires d’Amérique du Sud dans les années 1970 et 80.
Contrairement à ses voisins, notamment l’Argentine et le Chili, on l’on dénombre des milliers de disparus, le régime uruguayen a préféré emprisonner massivement – àet torturer- ses opposants. On estime ainsi qu’il y a eu 6.000 prisonniers politiques, pour environ trois millions d’habitants.
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Italie: un prêtre arrêté dans une enquête sur la banque du Vatican


Un prélat, un membre des services secrets italiens et un intermédiaire financier ont été arrêtés vendredi dans le cadre d’une enquête de la justice italienne sur l’Institut des oeuvres de religion (IOR), la banque du Vatican, ont annoncé les médias.
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les médias italiens, le prélat arrêté, Mgr Nunzio Scarano, n’est pas l‘évêque de Salerne (sud de l’Italie), mais un prêtre appelé “monseigneur”, titre honorifique donné simplement en raison de son ancienneté au Saint-Siège, a précisé à l’AFP Greg Burke, conseiller en communication du Vatican.
La télévision Sky TG-24 indique que les trois hommes sont soupçonnés de fraude et corruption.
Ils ont été arrêtés par la police financière sur ordre du parquet de Rome.
Interrogée par l’AFP, la police financière n’a pas confirmé les informations, renvoyant à une conférence de presse prévue en fin de matinée.
Selon le quotidien La Repubblica, Mgr Scarano est également visé par une enquête du parquet de Salerne pour blanchiment d’argent.
Interrogé par l’AFP, le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a indiqué que le prélat, membre de l’Administration du patrimoine du siège apostolique(APSA), l’organisme qui gère les biens du Saint-Siège, avait été suspendu “depuis environ un mois, quand ses supérieurs ont su qu’il était sous enquête”. Le porte-parole s’est refusé à tout autre commentaire sur cette affaire, “du ressort de la police italienne”.
Selon l’agence Ansa, l’enquête qui a valu l’emprisonnement de ces trois personnes porte sur le rapatriement en Italie de 20 millions d’euros en espèces depuis la Suisse.
Ces 20 millions appartiendraient à des amis de Mgr Scarano et le fonctionnaire du contre-espionnage italien arrêté se serait engagé à faire rentrer l’argent en Italie à bord d’un avion privé, moyennant une récompense de 400.000 euros, selon la même source.
L’arrestation des trois hommes a été opérée dans le cadre d’un volet indépendant d’une vaste enquête lancée par la justice italienne en septembre 2010 qui visait le président de l’IOR Ettore Gotti Tedeschi et le directeur général Paolo Cipriani de l‘époque pour violation de la législation contre le blanchiment d’argent.
Des dizaines de millions d’euros avaient été bloqués dans le cadre de cette enquête qui avait conduit, entre autre, au limogeage de la direction du IOR.
L’ombre du Banco Ambrosiano
Au fil des ans, des scandales retentissants ont entaché la réputation de l’IOR, des milieux criminels ayant profité de l’anonymat ou de prête-noms pour y blanchir leurs fonds.
Le plus important avait été en 1982 la faillite du Banco Ambrosiano, un scandale bancaire qui mêlait CIA et loge maçonnique. L’affaire Enimont (1993) de pots-de-vins à des partis politiques italiens a aussi éclaboussé l’IOR et plus récemment, le tribunal de Rome a détecté des cas de blanchiment d’argent mafieux à travers les arcanes de la banque.
Le Suisse René Brülhart, conseiller de l’Autorité d’information financière (AIF) qui supervise l’IOR, a indiqué que six transactions suspectes avaient été signalées en 2012.
Ces dernières années, le Vatican a renforcé à plusieurs reprises les mécanismes de contrôle du IOR et le dernier en date a été créé il y a deux jours par le pape François sous la forme d’une commission spéciale ne répondant qu‘à lui, pour contrôler les activités du IOR.
Le IOR gère 19.000 comptes appartenant en majorité au clergé catholique, soit environ 7 milliards d’euros, et donc aussi bien ceux de la soeur philippine qui fait ses études à Rome que des évêques et cardinaux ou de certains diplomates, ainsi que les transferts d’argent des congrégations religieuses.
Le nouveau président du IOR, l’Allemand Ernst von Freyberg, nommé quelques jours avant la démission de l’ancien pape Benoît XVI, a entrepris de faire vérifier un par un les comptes du IOR par l’Agence américaine de consultants financiers Promontory.
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Xinjiang: le bilan de l‘émeute s’alourdit, la région sous tension


Les autorités chinoises ont multiplié les mesures de sécurité au Xinjiang, l’immense région à dominante musulmane du nord-ouest du pays, à l’approche de l’anniversaire des sanglantes émeutes de la capitale régionale Urumqi en 2009, tandis que le bilan des affrontements de mercredi à Lukqun s’alourdissait à 35 morts.
Vendredi, l’agence Chine Nouvelle a qualifié de “terroristes” les troubles de mercredi, quand une foule d‘émeutiers armés de couteaux, selon l’agence, a attaqué à l’aube les postes de police et les bâtiments officiels de la petite ville de Lukqiu, distante de quelque 250 km au sud-est d’Urumqi et à environ 3.000 km à l’ouest de Pékin.
Un porte-parole de la diplomatie chinoise, Mme Hua Chunying, a réitéré un peu plus tard qu’au yeux des autorités, il s’agissait bien d’une “violente attaque terroriste”.
L’agence officielle chinoise a révisé à la hausse un précédent bilan de 27 morts, faisant état désormais de 35 tués, dont 11 émeutiers abattus par les policiers et 24 autres personnes, parmi lesquelles deux policiers. Le précédent bilan faisait état de neuf policiers et vigiles parmi les 27 morts.
“Parmi les victimes, 16 faisaient partie du groupe ethnique ouïghour”, a affirmé l’agence, précisant que 21 policiers et civils avaient été blessés et que quatre émeutiers blessés avaient été capturés sur place.
Ce nouveau bilan intervient dans un contexte de tension particulière à l’approche, la semaine prochaine, de l’anniversaire des pires émeutes mettant aux prises en 2009 Chinois de souche et Ouïghours, la population turcophone locale, dans la capitale régionale, Urumqi, qui avaient fait environ 200 morts.
Dans cette ville, le 5 juillet 2009 et les trois jours suivant, des émeutes à caractère ethnique d’une rare violence, accompagnées de scènes de lynchage, avait vu s’affronter la population ouïghoure aux Chinois Han “de souche”, arrivés par millions ces dernières décennies dans la région, suscitant un sentiment de marginalisation des autochtones, le plus souvent musulmans.
“Le gouvernement régional se prépare pour répondre à toute éventualité à l’approche du quatrième anniversaire” des émeutes, a rapporté de son côté vendredi le quotidien officiel Global Times, reconnaissant que “malgré cela, les violences à Lukqun ont été une surprise” dans cette région touristique près de l’oasis de Turpan.
Le quotidien officiel a par ailleurs indiqué que “les assaillants étaient surtout des Ouïghours et visaient principalement des policiers ouïghours. Les victimes Han (de souche chinoise, ndlr) étaient toutes des ouvriers migrants travaillant sur un chantier”.
Le journal fait état de neuf arrestations -Chine Nouvelle n’en mentionne que quatre- et précise qu’il s’agit “pour la plupart de suspects âgés de 18 ou 19 ans, parmi lesquels des habitants de Lukqun”.
Le reporter du Global Times envoyé sur place n’a pas pu se rendre dans la ville de Lukqun, a également rapporté le journal.
Deux reporters de l’AFP ont été brièvement interpellés par la police armée vendredi en début d’après-midi en tentant de se rendre dans la ville, avant d‘être relâchés une heure plus tard et raccompagnés sous escorte à leur hôtel à Turpan. Ils avait déjà été stoppés la veille par des policiers sur une autre route à l’approche de la ville.
De son côté, le service en ouïghour et en anglais de Radio Free Asia, basée aux Etats-Unis, a rapporté jeudi soir un bilan plus lourd encore de 46 morts, dont 11 émeutiers, citant des responsables et des habitants sur place.
Le Congrès mondial ouïghour, une organisation dissidente d’exilés, a estimé que les heurts de mercredi signaient “l‘échec de la politique chinoise envers les Ouïghours” et dénonçait un “blackout de l’information”.
Selon un résident de Turpan interrogé par l’AFP vendredi, ses appels téléphoniques ainsi que les messages SMS envoyés à ses amis à Lukqu ne parvenaient pas à être reçus.
A 36 km au nord d’Urumqi, à la sortie d’autoroute vers Changji, des unités de la police armée accompagnés de nombreux véhicules, étaient postés aux abords de la route, selon un touriste chinois cité par le Global Times qui souligne que “les autorités ont rehaussé les mesures de sécurité dans d’autres parties” du Xinjiang.
Contactés par l’AFP, la police de Turpan et les responsables à la propagande du Xinjiang ont décliné tout commentaire.
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