26 juin, 2013

Les terroristes syriens ont leur radio en France !!!

IRIB- Une chaine de TV hollandaise a fait état du lancement d'une station de radion en france qui appartient "aux opposants anti Assad".
c'est uen station de radio fianncée par le Danemark à hauteur de 614 000 dollars. la station qui devra survivre grâce aux fonds hollandais, et français prétend être "indépendante et projeter la réalité du terrain" . cetteradio diffuse ses émissions depuis un immeuble " occulté" et à quatre étages . trente journalistes travaillent pour cette radio et lui envoient leur reportage qui consiste à " présenter les exploits de l'ASL" . le personnel travaille en secret et sous l'anonymat.

Le nouveau souverain du Qatar annonce son gouvernement


Le nouvel émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, doit annoncer son premier gouvernement qui verra le départ de l’influent Premier ministre Hamad ben Jassem Al-Thani, acteur clé dans la diplomatie dynamique du petit émirat sur la scène internationale.
Devenu mardi à 33 ans le plus jeune souverain du Golfe, cheikh Tamim devrait définir dans un discours à 18H00 locales (15H00 GMT) les grandes lignes de sa politique, qui s’inscrit dans la continuité de celle de son père qui a abdiqué en sa faveur.
Selon des sources concordantes, le Premier ministre sortant, qui détient aussi le portefeuille des Affaires étrangères et joue un rôle central dans le soutien aux soulèvements arabes notamment en Syrie, sera remplacé par le ministre d’Etat aux Affaires intérieures, Abdallah ben Nasser ben Khalifa Al-Thani.
En poste depuis 2005, cheikh Abdallah, membre de la famille régnante et diplômé en 1984 de l’académie militaire britannique Durham, est considéré comme proche du nouvel émir.
Des changements sont attendus aux ministères de l’Intérieur, des Finances et du Commerce notamment, selon ces sources. L’adjoint de cheikh Hamad ben Jassem, Khaled al-Attiyah, devrait être nommé aux Affaires étrangères.
En revanche, le ministre de l’Energie du richissime Etat gazier, Mohamed al-Sada, devrait être reconduit.
Cheikh Tamim, qui continuait de recevoir dans son palais à Doha les Qatariotes venus lui prêter allégeance, a succédé à son père, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, qui a abdiqué à 61 ans.
Ce dernier, qui a expliqué vouloir “confier les responsabilités à la nouvelle génération”, a légué à son fils l’un des pays les plus riches au monde, devenu un acteur incontournable dans les crises régionales.
Cette abdication est rare dans l’histoire récente du monde arabe où les souverains vieillissants se maintiennent au pouvoir.
Elle ne devrait néanmoins pas avoir d’incidence sur la politique générale du Qatar, un proche allié des Etats-Unis mais qui soutient également les islamistes parvenus au pouvoir à la faveur du Printemps arabe.
“Il n’y aura pas de changement de fond dans la politique étrangère du Qatar, cheikh Tamim étant le produit de la politique de son père depuis son accession au pouvoir en 1995”, a indiqué à l’AFP l’analyste Ibrahim Charqieh.
Le départ annoncé du Premier ministre Hamad ben Jassem, connu pour sa franchise parfois vexante à la tête de la diplomatie qu’il dirige depuis 1992 (Bien: 1992), “se traduira certainement par un changement de style mais pas de fond”, a estimé M. Charqieh, directeur adjoint de Brookings Doha Center.
“Le Qatar a créé des ponts avec les forces émergentes dans la région, celles des mouvements islamistes, dont les Frères musulmans, qui ont fait leur percée dans les pays du Printemps arabe”, a-t-il expliqué.
Cette ligne “ne va pas changer sous le règne de cheikh Tamim”, prédit-il, alors que son père était critiqué en Tunisie et en Egypte pour son soutien aux islamistes.
A l‘étranger, le président américain Barack Obama a félicité le jeune émir et son père, affirmant que les Etats-Unis aspiraient à “renforcer la coopération” avec le Qatar qui abrite une importante base américaine.
Et l’Iran, le principal allié du régime syrien dans la région, a exprimé l’espoir que le nouvel émir réexamine la position de son pays qui soutient la rébellion, sur ce conflit.
Après l‘émir du Koweït, le roi de Jordanie Abdallah II, le deuxième vice-Premier ministre saoudien, le prince Mogren Ben Abdel Aziz, et les princes héritiers de Bahreïn et d’Abou Dhabi sont venus à Doha pour féliciter le nouvel émir.
Outre la formation du gouvernement, la question de la désignation d’un nouveau prince héritier reste aussi à trancher. Selon la Constitution, cette fonction revient au fils de l‘émir. Or le fils aîné du nouveau souverain n’est âgé que d’environ cinq ans.
Sur le plan économique, la transition n’aura aucun impact immédiat sur la note souveraine du petit Etat gazier, selon Standard and Poor’s.
Petit pays d’environ 2 millions d’habitants, dont quelque 250.000 autochtones, le Qatar, qui contrôle les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, s’est imposé aussi sur l‘échiquier mondial par ses investissements en Occident.
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Aprés le Qatar .. l’ Arabie Saoudite?


Selon une source diplomatique saoudienne, citée par le site internet elNashra  " le roi Abdallah II de l'Arabie-saoudite a dû écourter son séjour au Maroc parce qu'un coup d'Etat se préparait contre lui dans son royaume ".
La source a précisé que "grâce à l'intervention de Washington dans les affaires internes de la monarchie saoudienne,  la situation est revenue à la normale en attendant de préparer le terrain à l'instauration d' une nouvelle phase dans la région arabe, basée sur la reconstruction de nouveaux équilibres permettant plus d'objectivité dans la gestion des crises, d'où la nécessité de savoir définir les dernières tendances politiques pour pouvoir  déterminer les formes de régime".
La source a ajouté que " l'atmosphère à l'intérieur  de la famille royale est tendue, voire conflictuelle, et ce en raison de l'opposition de deux courants  : le premier fondé sur  le  sectarisme  à travers un certain militantisme et une individualité  dans l'administration du monde islamique, et le deuxième se résume en la  recherche d'un bon voisinage régional et la coexistence avec un nouveau système arabe provoqué par le printemps arabe, même si le changement dans certains pays n' a pas été à la hauteur des espoirs des peuples , mais constitue plutôt une promesse d'un début acceptable ".
Rappelons, que la chaîne satellitaire iranienne anglophone avait rapporté il y a quelques jours, que les autorités saoudiennes avaient pris une décision d'assigner à résidence le député et ancien ministre de la Défense le prince Khaled ben Sultan Al Saoud.
Citant le site saoudien Miraat alJazira, la chaîne en question a précisé que "cette décision a été prise après  la découverte par les services de renseignement et de sécurité saoudien d'un mouvement inhabituel au sein des forces armées terrestres impliquant des dizaines d'officiers proches du ministre faisant partie des forces armées de l'artillerie, du corps des signaux et de celui Transports".
Selon le site: "L'enquête  a révélé l'implication des officiers des forces de défense aérienne au sein du réseau associée au ministre  de la Défense Khaled bin Sultan, et que le monarque saoudien a été immédiatement mis au courant alors qu'il se trouvait au Maroc,  le poussant à retourner brusquement au pays   et imposer la  résidence surveillée au prince Khaled bin Sultan  et l'interdiction au prince Mohammed bin Fahd de retourner en  Arabie saoudite jusqu'à nouvel ordre".
En ce qui concerne le Qatar, la source diplomatique saoudienne  a estimé que  le transfert de pouvoir dans ce pays affectera certainement   la politique étrangère du Qatar, surtout que depuis un certain temps elle est devenue un problème en soi  que ce soit dans les relations avec les voisins ou avec l'administration américaine elle-même.
" Et c'est ce qui a émergé il y a quelques jours  où il ne fait plus aucun doute que  Washington ne veut pas renverser le régime syrien, mais exercer la pression sur lui pour le pousser à participer à la conférence  de Genève 2, sans conditions prédéfinies , alors que le Qatar s'acharne à financer  l'pposition syrienne et lui fournir des armes, au point de menacer les intérêts stratégiques des Etats-Unis, et aussi  ses relations avec l'Arabie saoudite, qui a pense sérieusement à s'assurer un chemin de retour dans la crise syrienne" conclut la source.

Cela dit, selon le quotidien britannique le Financial Times ,  "les dirigeants du Golfe appréhendent le processus de changement au Qatar et qualifie ce transfert de pouvoir de désagrément et non de modèle à suivre, accusant le  Qatar de chercher toujours à paraître comme un Etat différent des autres, n'ayant pas peur de prendre des risques".
Le quotidien écrit:  "qu'il soit malade ou veuille tout juste  apparaître avant-gardiste, le prince Hamad ben Khalifa Al Thani a vexé et contrarié ses voisins par son retrait du pouvoir", soulignant qu"'il est de coutume  dans le golfe que  les dirigeants âgés poursuivent leur règne   même s'ils ne sont plus  en condition  de  gouverner, provoquant ainsi des conflits et les luttes intestines au sein de leurs familles, tandis que Cheikh Hamad a voulu éviter cette situation de conflit et de violence, après le renversement de son père en 1995, il a tenu à assurer une  transition du pouvoir en douceur, un processus qu'il peut surveiller et protéger ".

almanar.com.lb

Des plans occidentaux et israéliens sur la Syrie voués à l’échec


De toutes les guerres, l’histoire retient que ce sont toujours les causes justes qui ont fini par triompher. Des peuples qui ont subi l’opprobre, la déconsidération et l’avilissement et cela depuis la nuit des temps. Si la victoire est donné à une cause injuste, il restera que la victoire, quelle qu’elle soit la durée, n’est donnée que momentanément en attendant que la cause juste se raffermit et reprend le chemin de la victoire.
Toutes les guerres en ont été ainsi, et que c’est grâce à la cause juste que les peuples aujourd’hui sont ce qu’ils sont, des pays souverains, évoluant de concert avec les autres nations et ayant pour principal souci la paix et le développement.
Or que se passe-t-il en Syrie ?
Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les pétromonarchies arabes sont en train d’attiser le feu en Syrie. Quant à leurs peuples, malgré le matraquage médiatique permanent ou la soi-disant démocratie à exporter (comme si la démocratie s’exporte), ils ne sont pas dupes, ils n’ont rien à « tirer » d’une guerre civile en Syrie ou ailleurs. Les problèmes économiques et sociaux leur suffisent. De plus, voir un peuple en l’occurrence aujourd’hui le peuple syrien, disloqué, martyrisé, les révulse. Et ces peuples européens savent que ce sont leurs gouvernements qui poussent aux meurtres. A doter, à financer les rebelles islamistes venus de toutes les régions du monde pour une vague cause de libération.
Pourquoi l’Occident pousse-t-il aujourd’hui à la guerre ? Pourquoi n’ont-ils pas sauvé le peuple syrien du régime alaouite minoritaire, et par-dessus chiite, il représente 13% alors que les sunnites représentent 83%, les décennies passées ? Le président Bachar El Assad a même été invité, encensé en Europe ? Aujourd’hui, il est traité de sanguinaire. Pourquoi ce changement brusque avec le printemps arabe ? Evidemment, les enjeux d’aujourd’hui ne sont pas les enjeux d’hier, la conjoncture d’aujourd’hui est certainement critique pour l’Occident.
1. La « triomphe de la cause juste sur la cause injuste » dans la guerre

 Depuis la nuit des temps, depuis l’avènement de l’homme sur terre, la Cause de l’homme a été de tout temps balancée et contrebalancée par deux idées, le bien et le mal, deux faces d’une même médaille. L’une ne peut exister sans l’autre. Pourquoi le mal ? Et la même question se pose, pourquoi la « Cause injuste » ? D’emblée, on peut apporter cette réponse : « N’est-ce pas elle qui, à travers son libre-arbitre, l’homme choisit irrésistiblement voire même instinctivement son contraire, i.e. un « inné » qui participe de son essence à son être, qui prouve à la fois son existence et surtout sa raison d’être dans cette dualité du bien et du mal, de cause juste et injuste. » Les manichéens disent que le bien et le mal habitent chaque homme.
 Si on enlevait le mal, ou par extension la « Cause injuste », la vie ne serait simplement pas la vie. Le sens même de la vie disparaitrait. Les Religions n’auraient plus raison d’exister. Même la mort n’aurait plus de sens. C’est précisément ce mal, la « Cause injuste » à travers la lutte vers le bien, vers la « Cause juste » qui donne sens à l’humanité. Qui lui constitue à travers elle une lutte, un combat jamais arrêté par lequel l’humanité se sent vivre et se garantit l’« essence » même de son existence. Le monde moral, la religiosité humaine dépend avant tout de cette dualité nécessaire, « deux faces d’une même médaille ». Et l’humanité intrinsèquement est cette « médaille », un « milieu entre le bien et le mal », un « milieu entre la cause juste et injuste ». L’homme n’y peut rien, c’est le tribut à payer pour son existence. Et cela se traduit par toutes sortes de maux, et entre autres les guerres.
 Le « libre-arbitre » n’est pas seulement le choix de s’affirmer entre les deux, i.e. de distinguer une cause absolue du bien d’une cause absolue du mal, mais de combattre en lui-même, en-soi, les forces du mal qui l’assaillent, pour échapper à ce mélange explosif du mal et du bien qui est ce par quoi il est, ou tout court sa destinée. Pour comprendre, prenons, par exemple, les guerres qui sont des cas extrêmes du mal, et donc de la cause injuste. La guerre du Vietnam qui a vu la plus grande défaite de l’histoire de la superpuissance mondiale face à un peuple chétif, écrasée par la puissance adverse, mais pourtant très combatif, transportant des pièces de mortier, de canon (que lui fournissent les pays amis) sur son dos, dans la forêt. Un peuple qui ne mangeait pas à sa faim, un courage exemplaire, un sacrifice ultime, disposant moins d’armement, mais convaincu de sa cause, a mis en échec la première armée du monde, et obligé les États-Unis d’évacuer son territoire. C’est un exemple de victoire de la cause juste sur la cause injuste, ou encore les « forces du bien contre les forces du mal ».
  En Afghanistan, la même situation a prévalu. Des musulmans qui ne mangeaient pas à leur faim, aidés eux aussi par des puissances amies, très combatifs parce qu’ils étaient animés par cette foi de vaincre, ont eu raison de la deuxième armée du monde, l’armée rouge de l’URSS. En Algérie, même processus dans la guerre de libération (1954-1962), la «cause juste a prévalu sur la cause injuste».
Dans les années 1990, malgré la dispersion tactique des forces terroristes islamiques et la durée du conflit, les forces armées algériennes épaulées du peuple ont eu raison du terrorisme islamiste. Là encore, la « cause juste a prévalu sur la cause injuste ».
Aucun système politique dans le monde n’est parfait. Ni la corruption, ni autre tare ne peut justifier un terrorisme contre son propre peuple. Il restera toujours la cause juste pour trancher sur la cause injuste.
 La guerre en Irak, encore plus récente, a tranché avec tous les autres guerres, y compris celle du Vietnam. Un peuple sous dictature ; les Américains ont détruit 80% de l’armée irakienne ; l’embargo et des raids anglo-américains périodiques ont duré douze longues années ; le désarmement de tous les moyens balistiques a été opéré par l’UNSCOM (ONU) ; un pays qui n’a ni URSS ni Chine derrière lui comme ce fut pour le Vietnam ou la Corée du Nord. Cet affaiblissement extrême de l’Irak a entraîné une courte guerre (environ un mois), sans réels combats, suivie d’une occupation par les forces américaines et la fin de l’Etat irakien. Un gouvernement irakien nommé par la puissance occupante, l’Irak est revenu 2000 ans en arrière, au temps de Ponce Pilate, de l’empire de Rome.
 Puis le miracle. L’Irak considéré comme mort, l’URSS a cessé d’exister, la Chine reconvertie à l’économie de marché, aucune issue pour le peuple irakien ! Et même les autres régimes arabes qui, apeurés, ont commencé à courber le dos pour se montrer « agréable » à la première puissance du monde, devenue par la rhétorique guerrière, menaçante.
Nombre d’Etats arabes sont allés en Chine quémander une virtuelle protection. Comme si la Chine pouvait la leur fournir. L’« impensable arrive », le peuple irakien, libéré de la peur à la fois de la dictature et de l’agression de l’Amérique, a puisé des forces en lui comme ce qui fut pour les Vietnamiens, les Algériens et les Afghans, pour mener un combat sans merci aux forces américaines, obligeant les hauts responsables américains à se « bunkariser » dans la zone verte. La route qui mène de l’aéroport de Bagdad à la zone verte a été surnommée la « route des RPG-7 ». La Syrie et l’Iran ont certes aidé l’Irak, ce qui entre dans leurs droits légitimes. Les États-Unis n’ont-ils pas utilisé un prétexte d’un incident en mer pour, en déclarant la guerre à l’Allemagne nazie, venir en aide aux puissances européennes alliés. N’ont-ils pas aussi formé, armé et financé Israël (qui a spolié les terres palestiniennes) contre le monde arabe ?
 Précisément ce prodige du peuple irakien, un exemple fort du «triomphe de la cause juste sur la cause injuste », des « forces du bien sur les forces du mal » doit faire penser les grandes puissances. Paradoxalement, ils ne les font pas penser parce que la « cause juste » est un, et les priorités de la « cause injuste » une autre. Comme d’ailleurs, la spoliation des terres par les sionistes s’est transformé en Etat est une cause injuste, ce qui, par son existence, sa réalité, et aujourd’hui avec l’acceptation du fait accompli et la nouvelle politique arabe « la paix contre la terre », va au-delà des « causes justes et des causes injustes ». L’Etat d’Israël est devenu une «Nécessité historique», ce qui veut dire qu’il ne relève plus des peuples mais de l’« Essence ». Et on ne peut demander à l’« Essence » pourquoi le monde est.
2. La Syrie, objet d’une machination occidentale
 
 Pourquoi durant toutes ces guerres, les puissances occidentales font bon ménage avec la cause injuste ? Ce qui veut dire que les Américains comme les Européens, face à des « priorités », prennent la cause injuste pour la cause juste parce que des « priorités » les dictent. Les Américains, en envahissant l’Irak, ont pensé que leur guerre contre l’Irak s’inscrivait comme une cause juste. Ils en ont même appelé à l’Eglise, à Dieu (Bush à l’Eglise). Ils étaient convaincus que leur cause était juste malgré le prétexte fallacieux des « armes de destruction massive » qu’ils ont évoquées pour justifier le déclenchement des hostilités, qu’ils ont ensuite reconnues faux quand la défaite des forces américaines se précisait.
 Précisément, aujourd’hui le même phénomène prévaut. Leur fuite en avant contre la Syrie relève des mêmes considérations que celles qui ont prévalu pour l’Irak. Sauf que cette fois-ci, échaudée par la débâcle américaine en Irak, la puissance américaine rejointe par les puissances européennes et les pétromonarchies arabes préfèrent que le « travail » soit exécuté par des groupes autochtones ou puisés des pays arabes voisins. Cette fuite en avant, cependant, ne concerne pas tous les pays européens, nombre d’entre eux tentent d’éviter d’être entraînés dans la tragédie syrienne.
 Ceci étant, qu’en est-il de cette priorité qui fait passer la « cause injuste » pour une « cause juste » ?
Pour comprendre, il faut se dire que les guerres relèvent de considérations géostratégiques et géoéconomiques graves pour les puissances. Souvent des événements urgents, peu palpables pour un profane, montrent que le primat de la politique défensive pour une cause donnée ne s’exerce pas sur la guerre mais dans la guerre elle-même, à travers le primat de la défense des enjeux hautement stratégiques. Et où la cause juste et la cause injuste s’entremêlent, chaque puissance qui craint pour sa position s’estime lutter pour la «Cause juste».
L’URSS ne s’est-elle pas crue dans la cause juste, en envahissant l’Afghanistan. Et ce sont ces enjeux et les guerres qui ont suivi dans la « fausse cause » qui ont fait reculer ou disparaître un pays ou des pays du jour au lendemain de l’ordre de puissance. L’URSS en cessant brusquement d’exister n’a-t-elle pas laissé une Russie amputée de son empire ? La fin de l’Allemagne nazie n’a-t-elle pas laissée un pays divisé en deux, puis un pays unifié mais dépendant pour sa sécurité des grandes puissances. Ces évolutions sont tout à fait naturelles, chaque puissance a un rôle dans l’histoire. L’URSS a terminé son histoire en 1991 en tant que contrepoids à l’impérialisme américain. L’Allemagne nazie a terminé son histoire en 1945, en disloquant les empires coloniaux pour que renaissent les pays du tiers monde. Mais dans ces évolutions, ni l’Allemagne nazie ni l’URSS n’ont visé ces effets inattendus, ce qui nous fait dire que ces ex-puissances ont été instrumentalisées par l’Histoire. Aujourd’hui la Russie a une nouvelle histoire et il faut dire qu’elle la mène admirablement comme d’ailleurs la Chine, dans cette nouvelle distribution des rôles de puissances.
  Aujourd’hui la tragédie en Syrie s’inscrit, comme au Vietnam, en Irak…, dans une nouvelle machination subversive menée par l’Occident et les pays arabes alliés. Aussi peut-on dire que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

3. Des plans occidentaux contre la Syrie voués à l’échec

 Des enjeux considérables qui ont été développés dans des articles précédents opposent aujourd’hui les grandes puissances. Le processus en cours montre pour les puissances monétaires et les pétromonarchies arabes le danger de voir les politiques monétaires n’influençant plus les cours pétroliers et les matières premières. Un «flottement pur» régirait à la fois les monnaies internationales et les prix du pétrole, des matières premières et des produits de base agricoles, au seul jeu de l’offre et la demande sur les marchés, contrairement au « flottement impur » aujourd’hui des actifs qui subissent en permanence les interventions des Banques centrales des quatre zones (dollar, euro, livre sterling, yen).
Précisément, l’arc chiite avec, en tête de file, l’Iran et ses exportations pétrolières libellées en yuan, en troc ou en monnaie autre que le dollar et l’euro mettent en danger dans un horizon relativement proche les grandes puissances monétaires.
 La crise mondiale et les difficultés auquel fait face l’Occident pour sortir de la crise désignent le régime politique syrien comme le maillon faible à abattre pour ensuite annihiler l’Iran qui fait pièce au système monétaire international dominé par l’Occident. Evidemment les États-Unis, qui ont été sérieusement secoués par l’Irak et par l’Afghanistan, ont compris qu’il n’était plus question d‘envoyer en terre musulmane des troupes. Aussi doivent-ils s’employer à trouver des alliés régionaux susceptibles de fournir les forces notamment sur le terrain. On comprend mieux alors ce déploiement de mercenaires arabes, de djihadistes qui peut-être croient lutter pour la noble cause, mais en fait ne sont qu’instrumentalisés par les grands banquiers du monde, via leurs gouvernements respectifs et leurs services de sécurité.
 Mais les États-Unis, la France, l’Angleterre et Israël peuvent-ils croire qu’ils atteindront leurs buts ? N’oublient-ils pas les leçons de l’Histoire ?
Combien même ils ont entraîné, en mai 2013, les autres pays d’Europe, réticents à leur politique agressive, à lever l’embargo sur les armes pour les rebelles syriens, cette décision ne changera rien au rapport des forces. Pour cause, deux années sont passés, et le conflit armé piétine toujours. Plus encore, malgré qu’une partie de la Syrie soit détruite, les ardeurs à la guerre n’ont pas diminué pour les deux camps. En ce qui concerne l’Irak, la situation n’est guère meilleure. Un premier ministre Nouri El-Malik arc bouté sur la population chiite majoritaire sur le plan démographique se complaît dans cette nouvelle posture et tente de «domestiquer» une minorité sunnite qui a longtemps dirigé l’Irak. Ce qui nous fait dire que l’Irak, après l’occupation américaine, vit lui aussi une nouvelle phase de son Histoire. Les guerres confessionnelles qui se jouent, aujourd’hui, entre les chiites et les sunnites, bien qu’ourdies par les complots extérieurs, n’éludent pas le vrai problème entre les parties, le « partage équitable de la rente pétrolière ».
 Cependant, dans cet arc chiite, la Syrie paraît le pays le plus fragile, vu l’alliance scellée entre l’Occident, Israël, les pétromonarchies et les nouveaux régimes islamistes arabes. Mais l’est-elle réellement ? Dans cette guerre subversive contre la Syrie, les Occidentaux oublient que la minorité alaouite, vilipendée aujourd’hui, et qui a dirigé longtemps la Syrie et la dirige encore, a tenu la dragée haute à Israël et aux puissances occidentales pendant trente ans. Il était le seul pays à tenir au plus fort de la guerre au Liban. Une des guerres civiles les plus meurtrières au monde qui a duré quinze longues années. Israël avec toute sa puissance militaire n’a pas tenu trois ans dans le bourbier libanais (juin 1982- début 1985). Depuis le milieu des années 1970, la Syrie a joué un rôle central dans l’équilibre géostratégique au Moyen-Orient. Elle a servi de contrepoids à la puissance israélienne, sauvant ainsi les autres peuples arabes du diktat américano-israélien. Sans la Syrie, sans sa présence militaire au Liban pendant plus d’un quart de siècle, Israël aurait procédé à une « épuration » du Liban et transféré les Palestiniens en Jordanie. Et probablement annexé d’autres territoires arabes. Le Hezbollah n’aurait pas existé, et un autre plan, à l’instar des accords Sykes-Picot, en 1916, qui a donné naissance aux micro-pétromonarchies pétrolières du Golfe, aurait de nouveau reconfiguré le monde arabe. Or, au lieu de la reconnaissance, la majorité de la ligue des 22 pays arabes se sont ligués contre la Syrie.
 Ceci étant, les États-Unis, l’Angleterre, la France et Israël peuvent-ils penser sérieusement que si trente ans durant ils n’en sont pas venus à bout, ils le seront aujourd’hui ? Deux années de guerre civile face à un pays qui a été depuis la défection de l’Egypte, après 1973, le principal opposant à l’Etat hébreu. De plus, « une agression doublée d’une instrumentalisation d’une partie du peuple contre l’autre partie du peuple, en vue d’éliminer un premier obstacle pour dominer les gisements de pétrole du Moyen-Orient, est par essence une cause injuste ». Par conséquent, les plans américains, européens, israéliens et des pétromonarchies arabes, ne peuvent qu’être voués à l’échec.
L’histoire retient que ce sont toujours les « causes justes » qui ont fini par triompher sur les « causes injustes ». Et la Syrie ne peut faire exception.

Source : Agoravox
Medjdoub Hamed
Chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.
www.sens-du-monde.com

Source: almanar.com.lb

Le premier divorce gay a été prononcé

 
Il fallait s’y attendre. Quelques semaines à peine après l’adoption du « mariage pour tous », le premier divorce gay a été prononcé lundi par le juge aux affaires familiales du Tribunal de grande instance de Nantes. C’est tout un symbole – un des premiers couples gay à se marier – qui se retrouve ainsi malmené par les aléas de la vie.
Entre Jean-Loup de la Guéronnière et Laurent Biot en effet, plus grand-chose n’allait. Passée l’euphorie de la célébration du mariage, de la fête pendant trois jours comme seuls les homosexuels savent la faire, des somptueux cadeaux de leurs amis telle cette fausse sculpture d’athlète grec en imitation albâtre, le train-train quotidien a rapidement rattrapé les tourtereaux. Car le mariage pour tous… est le même pour tous. Qu’on soit homo ou hétéro, la tragique banalité de la vie de couple fini vite par s’imposer, même aux plus amoureux.
« On s’aime toujours, nous confie Jean-Loup. Et on restera toujours très proche. Mais on n’y arrivait plus. A qui le tour de faire la vaisselle ? Qui a laissé traîner ses chaussettes sales ? Lequel a uriné sur le bord des toilettes ? Notre mariage était devenu un véritable enfer. » Et Laurent de regretter : « On aurait dû rester un couple libre et ouvert, sans cette attache du mariage qui finalement ne sert à rien d’autre que d’avoir les mêmes problèmes que les hétéros ! »
Reste maintenant aux jeunes divorcés à annoncer la nouvelle au maire socialiste qui les avait mariés – devenu un ami. « Ca va lui faire un choc, explique Laurent. Il croyait tellement au changement de société que notre union représentait… » Quant au coquet pavillon acheté pour abriter la famille qu’ils comptaient fonder, Jean-Loup et Laurent ont déjà trouvé acquéreur : un couple d’amies lesbiennes fraîchement mariées. « Elles n’arrêtent pas de s’engueuler, et elles espèrent ainsi repartir sur de nouvelles bases. » Ce sera certainement le cas.
http://gerardinfos.com/2013/06/20/le-premier-divorce-gay-a-ete-prononce/

FRANCE Bac 2013 : une lycéenne de Polynésie obtient son diplôme avec plus de 20 de moyenne

Bac 2013 : une lycéenne de Polynésie obtient son diplôme avec plus de 20 de moyenne
Après le benjamin du bac 2013, après son doyen, place au bachelier qui a décroché l’examen avec le plus de points. Il s’agit d’une lycéenne de Polynésie Française
Astrid Montuclard n’a que 17 ans et c’est pourtant la meilleure moyenne de la francophonie en cette édition 2013 du baccalauréat.
A une semaine et demi des résultats finaux, rares sont les bacheliers qui ont cumulé suffisamment d’avance dans leurs points pour être sûrs d’être reçus ! Astrid, si. Et avec une moyenne générale délirante de 20,447/20 pour son année scolaire de terminale, s’il vous plaît.
La jeune fille semble être promise à un avenir brillant: fille de deux médecins qui l’ont toujours poussée à être assidue, elle est scolarisée en terminale S au sein du lycée Paul Gauguin de Papeete et s’apprête à devenir étudiante-athlète du côté de l’Université de l’Iowa.

Un très bon bilan dès la première

Il faut dire qu’entre ses épreuves anticipées de première – qui lui ont par exemple attribué 20 en TPE ou encore 16/20 à oral français – et ses moyennes de terminale qui ont de quoi en faire pâlir plus d’un (20/20 en maths, physique-chimie et en LV2 mandarin, 19 en philo, idem en anglais…).
Et puis cette année a été pour elle l’occasion d’un nouveau carton, avec deux nouveaux 20 dans ses options, à savoir l’histoire-géo et l’allemand. Perfectionniste, la lycéenne trouve pourtant à redire comme du côté de l’EPS ou elle aurait aimé changer son 19 obtenu en badminton en un 20/20.

Une fibre sportive incontestable

Car la composante sportive fait également partie de sa panoplie: elle a été sacrée à plusieurs reprises championne de cross scolaire de Polynésie, a remporté la médaille d’argent des 3 000 Steeple Open lors des Jeux du Pacifique de 2011 à Nouméa, et pratique enfin la course de demi-fond avec passion depuis 5 ans.
Pourtant, quand on la questionne sur son avenir, c’est la profession de pédiatre qui ressort, dans la droite ligne de ses parents. Astrid a pour elle une palette de compétences et vraisemblablement de la détermination à revendre. Croisons également les doigts pour tous les français de Polynésie qui attendent leurs résultats: et qu’ils se rassurent, leur taux de réussite au bac général avant le rattrapage est passé pour leur académie de 63,7% en 2012 à 72,9% à présent, comme nous le rappelle le Nouvel Obs.

[EXCLUSIF] Syrie: comment les amis de François Hollande ont assassiné le moine François Mourad ?

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Nous ne pouvons diffuser la vidéo macabre de la mise à mort cruelle par le Front Al-Nusra, du moine François Mourad, vieux religieux franciscain, accompagné de deux autres syriens qui on t eu le tort d’être chrétiens. La vidéo publié tout à l’heure montre une dizaine de terroristes étrangers entourer les 3 chrétiens, menottées. Ils ont commencé à crier "Allah Akbar" ( Dieu est le plus grand), avant de les assassiner. 
La bande vidéo montre beaucoup d’homme filmer la scène macabre (photo). Le père François Mourad, le moine franciscain de Deir Ghassaniya près de Homs, dont le monastère a été entièrement saccagé et pillé par ce groupe de terroristes. Ils ont tout emporté. Une bande de voleurs et de meurtriers défendus au plus haut sommet de l’Etat. Mais, quand ces gens annoncent qu’ils ont démentelé un réseau terroriste en France, ils s’en donnent à coeur joie mais, ailleurs, ils les financent, arment et les encouragent. Quelle hypocrisie !
Un crime ridicule. Un crime qui ne fait que montrer le vrai visage de ceux que l’Occident arme. Oui, c’est l’Occident qui est responsable de ce qui se passe en Syrie..
Après le visionnement des images de ces crimes, le Père Halim Nujaym, de l’ordre franciscain syrien, a déclaré:
«Je veux que le monde entier sache que, l’Occident soutient ces extrémistes et contribue à la mort des chrétiens".
"A cette allure, il ne restera pas un seul chrétien en Syrie".
Il a bien raison, quand on voit et entend leurs parrains porter des oeillères et être autistes…
Sur le terrain, à Homs, l’armée arabe syrienne a pris le contrôle du champ gazier de al-Shaer.

Espagne: "assaut massif" d'immigrants à Melilla

MADRID (© 2013 AFP) - Des immigrants subsahariens ont lancé mercredi un "assaut massif" contre la frontière grillagée qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, à la pointe nord de l'Afrique, selon les autorités locales, une centaine étant finalement parvenus à entrer, d'après les médias.
Espagne: "assaut massif" d'immigrants à Melilla
© AFP/Archives Pedro Armestre. Des Marocains jettent des pierres contre la frontière grillagée qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, en octobre 2012 à Beni-Enzar

"Il y a eu un assaut massif", a indiqué un porte-parole de la préfecture.
Une centaine de migrants venus d'Afrique noire sont parvenus à entrer en Espagne vers 02H00 GMT, ont précisé les médias espagnols.
Des groupes de migrants venus d'Afrique subsaharienne lancent régulièrement des assauts contre la frontière à Melilla, espérant pénétrer sur le continent européen.
Melilla, peuplée de 80.000 habitants, est la seule frontière terrestre de l'Union européenne avec le continent africain, avec l'autre enclave espagnole de Ceuta, également sur la côte marocaine.
Fin 2012, des associations de défense des droits de l'Homme ont affirmé que 20.000 à 25.000 clandestins originaires d'Afrique sud-saharienne se trouvaient sur le sol marocain.
Le préfet de Melilla, Abdelmalik El Barkani, avait souligné en mai la difficulté pour les autorités espagnoles de répondre à la forte pression migratoire aux portes des enclaves, le flux de l'immigration clandestine venue d'Afrique s'étant déplacé depuis la fin des années 2000, après avoir utilisé la voie maritime vers l'archipel des Canaries, à l'ouest du Maroc.
"Différentes circonstances ces derniers mois et ces dernières années, comme la situation au Sahel et dans les pays arabes, de même que la lutte contre l'immigration à travers l'Atlantique vers l'Espagne ont modifié les flux", avait-il expliqué, faisant de Ceuta et Melilla "les principales voies d'entrée des Subsahariens en Espagne et une des plus importantes voies d'entrée en Europe".

Les Etats-Unis essaient de "rattraper leur retard" face à la forte présence de la Chine en Afrique (interview)

JOHANNESBURG (Xinhua) - La prochaine visite du président américain Barack Obama en Afrique fait partie des efforts de Washington visant à essayer de "rattraper le retard" des Etats-Unis face à la forte présence de la Chine en Afrique, a indiqué un expert.
Les Etats-Unis essaient de "rattraper leur retard" face à la forte présence de la Chine en Afrique (interview)
CC by Barack Obama. Photo extraite du site officiel du président des Etats-Unis.
Le commerce et les investissements sont susceptibles de figurer en haut de l'ordre du jour lors des discussions entre M. Obama avec des dirigeants africains, incluant le Président sud-africain Jacob Zuma, a indiqué Ross Anthony, chercheur au Centre d'études chinoises (CEC) à l'université de Stellenbosch près du Cap.
"Les Etats-Unis vont continuer à pousser l'Afrique vers des réformes de démocratie et de droits de l'homme - ils tenteront également de renforcer la coopération concernant la lutte contre le terrorisme", a déclaré M. Anthony.
M. Obama se rendra vendredi en Afrique du Sud. Sa tournée africaine, qui se déroulera du 26 juin au 3 juillet, sera sa seconde visite en Afrique depuis 2009. En 2012, l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est aussi rendue en Afrique pour faire avancer les intérêts africains de Washington.
M. Anthony a précisé que M. Obama effectuera sa tournée avec plusieurs centaines d'hommes d'affaires et que l'objectif de cette tournée en Afrique est de promouvoir les investissements "compte tenu du fait que les Chinois sont particulièrement en avance sur ce point".
La présence accrue de la Chine en Afrique a donné aux "Africains l'avantage d'être un peu plus exigeants vis-à-vis de ce que les Américains peuvent leur proposer", a souligné M. Anthony.
Ce qui est intéressant au sujet de la visite de M. Obama est que la majorité des reportages parlant de cette visite mentionnent également la Chine, a noté M. Anthony.
"Si un président américain s'est rendu en visite en Afrique il y a 10 ans, je doute que la Chine ait été mentionné dans le même article", a-t-il dit.
"Ce changement suggère à quel point les perceptions de l'engagement de la Chine en Afrique ont changé".
"Bien sûr, il y a une différence entre l'engagement réel de la Chine en Afrique et les perceptions de celui-ci -- mais les perceptions comptent beaucoup. Ainsi, je suis sûr que l'idée d'égaler, voire de contrer l'influence de la Chine, est l'une des intentions de la visite", a-t-il ajouté.
Il a cependant indiqué que Beijing et Washington peuvent coopérer pour promouvoir le développement de l'Afrique en s'engageant davantage dans les institutions multilatérales qui cherchent à favoriser le bien-être des Africains et des pays en voie de développement. 
"Ils peuvent s'engager davantage dans les opérations de maintien de la paix conjointes dans les régions troublées de l'Afrique. La coopération conjointe pour la lutte contre la piraterie dans la Corne de l'Afrique est un autre exemple", a-t-il souligné.

L'UE effectue le premier décaissement de 90 millions d'euros en faveur du Mali

BRUXELLES (Xinhua) - La Commission européenne a annoncé mardi le premier décaissement de 90 millions d'euros en faveur du Mali, dans le cadre d'une assistance à hauteur de 523 millions d'euros qu'elle avait promise lors de la conférence des donateurs "Ensemble pour le renouveau du Mali" le 15 mai à Bruxelles.
L'UE effectue le premier décaissement de 90 millions d'euros en faveur du Mali
CC by Florian K.. Banque centrale européenne (Eurotower) à Frankfort.
Pour le Commissaire européen chargé de la coopération au développement, Andris Piebalgs, ce premier décaissement substantiel "qui a eu lieu à la date prévue initialement, illustre les progrès effectués par le Mali dans la mise en œuvre de la Feuille de route pour la transition démocratique. Ce déboursement contribuera à la restauration de la démocratie et l'Etat de droit sur l'ensemble du territoire et au renforcement des activités de l'Etat malien dans les secteurs dont bénéficie directement la population malienne, comme la santé, l'éducation, la sécurité alimentaire et la création d'emplois".
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a salué à cette occasion la signature d'un accord inter-malien le 18 juin en vue de la tenue des élections le 28 juillet, comme prévue.
La Conférence "Ensemble pour le renouveau du Mali" qui a réuni à Bruxelles 108 délégations, a permis de recueillir 3,28 milliards d'euros de promesses d'aide, provenant de 56 bailleurs bilatéraux et multilatéraux. L'Union européenne (UE) a annoncé une allocation de 1,35 milliard d'euros pour le Mali, dont 523 millions par la Commission européenne.
Le premier décaissement de l'assistance de la Commission européenne concernera à priorité accroître les capacités financières du gouvernement malien pour renforcer la stabilité macroéconomique et ses capacités d'action en faveur du développement, améliorer la gouvernance et notamment la gestion des finances publiques dans ce pays d'Afrique occidentale, y compris le contrôle et la transparence budgétaire, accompagner le gouvernement malien dans la situation de transition et dans la réconciliation nationale, et soutenir les efforts du gouvernement malien pour assurer ses fonctions essentielles sur tout le territoire.

BUSINESS. Iran: les sanctions contre l’Iran, un marché de dupes qui profitent aux Américains



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L’arrivée au pouvoir du nouveau président iranien  Hassan Rohani, élu le 15 juin 2013, ne changera pas la donne. Seuls les Etats-Unis sont bénéficiaires des sanctions scélérates infligées à l’Iran, tandis que ses suiveurs, notamment la France, souffrent de ce boycott abscons contre l’Iran, sans toutefois l’avouer. C’est un dossier qu’il ne faut jamais évoquer devant les dirigeants politiques qui répètent à outrance, l’Iran ne doit pas avoir la bombe atomique, comme si, ça représentait réellement un danger. Quel pays oserait utiliser la bombe H aujourd’hui ? Aucun.
Soucieux d’isoler l’Iran, un pays comme la France, par suivisme, jouant le rôle parfait de caniche des Etats-Unis voire d’Israël, se tire une balle dans les pieds. Quatrième partenaire commercial de la République islamique dans les années 2000, la France a chuté en 15ème position depuis la mise en place de sanctions européennes, onusiennes et américaines contre un supposé programme nucléaire iranien à usage militaire. Or, l’Iran a toujours démenti cet aspect et fait partie du Traité de non prolifération (TNP) que certains pays n’ont jamais signé.
C’est sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy que les secteurs dans lesquels l’industrie française excellait ont vu leurs chiffres chuter. François Hollande ne déroge pas à la règle, et poursuit la même dynamique folle. Les Américains font la loi dans le commerce mondial. Ainsi, cet embargo, l’entreprise pétrolière française Total y achetait à bon prix 80 000 barils par jour. Mais, furieux, les Américains ont contraint le 29 mai dernier, la compagnie à verser 400 millions de dollars aux autorités américaines pour mettre fin à des poursuites liées à des accusations de corruption dans le cadre de contrats pétroliers en Iran.

Et pourtant, les Américains qui sont les premiers à avoir imposé des sanctions contre l’Iran par la fameuse loi d’Amato (1996) qui vise les hydrocarbures du pays vendent  des ordinateurs Apple, des iPhones et du Coca-Cola, ce que d’autres ne font pas par peur. C’est en réalité, "on vous assassine en ne permettant pas que vous ayez de l’argent pour l’exportation de votre pétrole mais, le peu d’argent que vous avez encore, il nous revient par l’achat de nos produits. Un vrai marché de dupes.
Peugeot, Danone, Carrefour, Renault etc, tous ont perdu le marché iranien au détriment des Etats-Unis, et de certains pays européens, notamment l’Allemagne. Tout ça, par l’irresponsabilité des dirigeants politique qui ne servent que les intérêts de l’extérieur au détriment de ceux de la France. L’industrie automobile qui périclite en France est justement le fait de sa folie et son mariage ridicule avec les Etats-Unis pour le boycott iranien…Dites-le à ceux qui perdent leur emploi dans l’industrie automobile française que, c’est encore les Etats-Unis et leur diktat…

France : l'arrestation des "takfiris impliqués en Syrie"!


IRIB- La police française vient de l'annoncer : plusieurs salafistes takfiris ont été arrêtés pour le rôle en Syrie.
" il s'agit des extrémistes qui sont impliqués dans les événements syriens et c'est justement pour cetet implication qu'ils sont arrêtés, affirme Reuters citant la police de l'Hexagone. suivant les prevues, affirme l'agence, ces gens sont des takfiris faisant partie du réseau de recrutement et de l'envoie de terroristes pour la Syrie. La semaine dernière, la police espagnole a démantelé un réseau de recrutement de terroristes takfiris qui opéraient en Espagne et qui recrutait des élements pour combattre en Syrie. la France prétend lutter contre le takfirisme tout en plaidant en faveur d'un armement tous azimuts de ces mêmes takfiristes, un paradox qui mettra sans nul doute la sécurité de l'Europe en danger.

Quand Poutine menace de livrer des S400 à Assad!!!


 IRIB- De nombreux analystes se demandent quelle sera dans le sens propre du terme
la riposte de la Russie à la décision des Américains d'armer les "rebelles" d'armements modernes?  une autre question qui vient à l'esprit est la suivante : " Quel est le degrès d'engagement de Moscou et de Washington envers l'entente Lavrov/Kerry sur la tenue d'une conférence de paix, celle appellée Genève II? en d'autres termes, y a t-il un minimum de confiance entre les deux parties pour que l'accord soit en question s'avère vivable? quel est le rôle des S300 dans cette nouvelle équation qui se met en place depuis que Washington a décidé d'armer l'opposition dite " modéré" des missiles anti aériens ? Deux ans après le début du conflit en Syrie, il ne reste l'ombre d'un doute que l'Occident cherche à appliquer le modèle libyen en Syrie , ce contre quoi la Russie résistera avec vigueur. pour de nombreux analystes , c'est justement dans le sens de cette logique de résistance, queles Russes continuent à livrer des armes à Assad, y compris S300. Al Diyar, le journal libanais fait publier un article où il évoque toutes ces questions avec des réponses plus ou moins plausibles.Al Diyar fait de l'attachement de la Russie à maintenir la Syrie dans son giron et de sa défiance envers Washington, la matrice de son analyse. " Dans son voyage d'il y a dix jours à Londres, Poutine a rappelé à Cameron l'indépendance d'action dont jouissait la Russie dans ses prises de décisions et  le fait que Moscou se réserve le droit d'apporter son soutien politique et militaire à Assad". Poutine a également affirmé à son hôte que " la Russie enverra tant qu'elle voudra des armements sophistiqués à la Syrie et que les S300 et même le cas échéant, les S400 , de loin le système anti missile le plus performant qui soit , ne feront pas exception à cette règle. " les scientifiques russes ont pu metter au point des armes queles occidentaux ne peuvent même imaginer tant elle sont performantes . des missiles russes ainsi conçus sont capables de détruire les Patriot américains, ceux -là même qui sont déployés dans différentes régions du Moyen Orient"! selon le journal libanais, " Poutine aurait même dressé l'inventaire des missiles que Moscou s'apprête à livrer ou qu'il a déjà livrés à Damas.. le président a même évoqué l'intention de son pays dedoter l'armée d'Assad de S 400 si les Américains venaient à commettre l'erreur d'armer l'opposition des missiles sophistiqués. les S400 sont des systèmes capables de fonctionner à la fois dans de multiples directions . et ce n'est pas tout. Poutine a affirmé son intention de livrer des canon B24 avec des obus d'une portée de 60 kilomètres au régime syrien et faire ainsi de son artillerie lourde , l'une des plus performantes du monde ". Al Diyar poursuit : " le paroxysme de la méfiance russe envers les occidentaux est désormais atteint et l'attitude de Poutine envers la Grande Bretagne l'illustre à merveille!! Tout au long de son séjour à Londres  Poutine n'a touché même pas à un plat britannique. il avait même emporté de la Russie l'eau qu'il bouvait!! ses repas sortaient droit des entreprises agroalimentaires russes qu'il surveille lui-même. il a ainsi fait comprendre aux britanniques qu'il ne peut leur faire confiance. ce qui n'est pas allé sans ulcérer la partie anglaise. "!! le journal libanais fait aussi part d'autres menaces formulées par Poutine : " il n'a pas hésité à dire très nettement aux occidentaux sa volonté de doter la Syrie d'armes ultra secrètes et ultra pefectionnées russes . toutefois, Moscou serait prêt à donner des garanties de ne pas armer les syriens de ce redoutable arsenal, si Israël ne s'en mêle pas au nom de la lutte contre les takfiris qu'il voudrait écarter une fois Assad renversé" mais quelle a été la réaction de David Cameron à ce flot de menaces? le PM n'a que trop faiblement réagi, aux dires du journal, restant trop évasif sur les questions que Poutine lui posait. mais 24 heures après les déclarations de Poutine, les Etats Unis ont annoncé vouloir armer l'opposition anti Assad. mais Poutine a rétorqué aussitôt en ces termes : " cette décision fera du Moyen Orient un arsenal grandeur nature car des armes inédites y seront acheminées , des armes qui une fois révélées susciteront suprise et crainte"!!" parmi ces armes , il y aura des missiles qui pourront viser un tout petit point repéré sur un ordi ! la Russie pourrait aussi livrer des missiles sol mer d'une portée de 250 km à la Syrie , ce sont des Yakhont 5 dont Poutine évoque pour la première fois l'existance à Londres. ¨poutine n'a pas oublié non plus de rappeler à Cameron l'iran et sa capacité balistique " qu'il ne faut à aucun prix sous estimer car si l'etau continue à se resserer autout de l'Iran, il pourrait être tenté par bombarder des bases US dans le golfe Persique de milliers de missiles"!!

Des astronomes viennent de découvrir trois "super-terres" qui pourraient accueillir la vie.

Trois planètes "habitables" autour d'une même étoile © Maxppp
Ces trois planètes sont situées près de chez nous  (ou presque !) à 22 années-lumières de la terre (207.000 milliards de km), dans la constellation du scorpion. Cette découverte va faire rêver les astronomes.

Les trois exoplanètes sont situées autour de l'étoile Gliese 667C.

Ce nom ne vous dit sûrement rien, mais pour les spécialistes, Gliese 667C est synonyme d'espoir, car ce système solaire a beaucoup de points communs avec le nôtre. L'observatoire européen austral l'a étudié de près et voilà ce qu'il a découvert : d'abord, les trois planètes ont à peu près la même masse que notre terre ; ensuite, elles sont "vraisemblablement rocheuses" ; enfin, elles sont situées dans la zone habitable de l'étoile.

Elles ne sont ni trop près ni trop loin, c'est-à-dire ni trop chaudes ni trop froides.

Elles évoluent exactement dans la zone où l'eau pourrait être présente à l'état liquide. Une forme de vie est donc envisageable. Restons quand même prudents. Ces planètes ont une particularité : apparemment, elles ont toujours la même face orientée vers leur étoile ; une partie est éclairée en permanence, alors qu'une autre partie reste dans l'obscurité. Cela complique le processus de vie.

C'est la première fois que trois planètes de ce type sont repérées dans la zone habitable autour d'une même étoile. Et encore, les astronomes n'ont pas fini d'étudier ce système solaire de Gliese 667C. Ils ont identifié deux autres planètes dans la même région. Ils vont continuer leurs observations.

En ce moment, les spécialistes vont de découverte en découverte.

Il y a quelques mois, les astronomes un identifié deux planètes-océans à 1200 années-lumière de la terre. Ces planètes seraient entièrement recouvertes d'eau. Les nouveaux moyens d'observation permettent des progrès impressionnants. Les téléscopes sont de plus en plus puissants. Attendez-vous à d'autres découvertes dans les prochains mois.

franceinfo.fr

Chine: des émeutes font 27 morts dans la région du Xinjiang


De nouvelles émeutes ont fait 27 morts mercredi matin dans la région chinoise à majorité musulmane du Xinjiang (nord-ouest), a rapporté l’agence Chine nouvelle.
Dix-sept personnes ont été tuées -neuf policiers et vigiles ainsi que huit civils- avant que la police ouvre le feu et tue 10 émeutiers, a rapporté un responsable sous couvert de l’anonymat à l’agence officielle chinoise.
Vers 06H00 mercredi (22H00 GMT mardi), “des émeutiers armés de couteaux ont attaqué les postes de police et le bâtiment du gouvernement local” de la ville de Lukqun, située à environ 250 km au sud-est de la capitale régionale Urumqi et non loin de l’oasis de Turpan, selon Chine Nouvelle.
Les émeutiers ont “poignardé des gens et mis le feu aux véhicules de police”, a ajouté l’agence, citant des responsables régionaux du Parti communiste chinois (PCC).
Trois émeutiers ont été arrêtés sur place et la police était à la poursuite de ceux qui se sont enfuis, a ajouté Chine Nouvelle, sans pouvoir préciser leur nombre.
Ces nouveaux heurts meurtriers interviennent après que des affrontements armés ont fait 21 morts, dont six policiers, à la mi-avril entre des “séparatistes” de la minorité ouïghoure, la population turcophone musulmane du Xinjiang, et des policiers, selon la version officielle chinoise.
Le Xinjiang est régulièrement secoué par des troubles en raison de fortes tensions entre Hans, l’ethnie ultra-majoritaire en Chine, et Ouïghours, invariablement accusés de “terrorisme” ou de “séparatisme” par les autorités.
Les plus graves affrontements entre Hans et Ouïghours se sont produits en juillet 2009 à Urumqi, la capitale de la région, faisant environ 200 morts.
Les autorités ont renforcé le déploiement de forces de sécurité chinoises dans une région déjà très militarisée.
En avril dernier, une unité de l’armée chinoise spécialisée dans la lutte antiterroriste a ainsi conduit des exercices au Xinjiang, selon le Quotidien de l’Armée populaire de Libération.
En 2011, Pékin a affirmé que des affrontements ayant fait 19 morts avaient été provoqués par des “terroristes” séparatistes qui s‘étaient entraînés au Pakistan voisin.
Mais des groupes Ouïghours en exil ont rejeté ces accusations de terrorisme, rendant les inégalités et la répression religieuse responsables des troubles.
“La répression incessante et la provocation expliquent les heurts”, a réagi mercredi après la dernière tuerie le porte-parole en exil du Congrès ouïghour mondial, Dilxat Rexit.
Le Xinjiang a concentré lui seul l’an dernier plus de la moitié des procès pour “atteinte à la sécurité de l’Etat”, alors qu’il n’héberge que moins de 2% de la population chinoise, selon la fondation Duihua (Dialogue), basée aux Etats-Unis.
Cette organisation spécialisée dans l’aspect juridique des droits de l’Homme en Chine considère qu’il existe une “discrimination ethnique” à l’encontre des Ouïghours en Chine.
Selon les chiffres officiels, le Xinjiang compte 46% de Ouïghours et 39% de Hans, le reste de la population appartenant à d’autres minorités comme les Kazakhs, les Kirghizes, les Tadjiks ou encore les Mongols.
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YouTube domine la consommation de culture en ligne

YouTube est surtout utilisé pour écouter - et télécharger - de la musique. (crédits photo: Flickr/CC/Rego Korosi)
YouTube est surtout utilisé pour écouter - et télécharger - de la musique. (crédits photo: Flickr/CC/Rego Korosi)

Chansons, films et même livres audios: on trouve de tout sur YouTube. Dans une étude Opinionway publiée mercredi par la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), la plateforme de vidéos s'affirme comme le moyen privilégié des Français pour consommer des biens culturels. L'analyse portait sur un panel représentatif des consommateurs, interrogés sur leur consommation de films, musique, séries TV, livres et jeux vidéo en ligne pendant une semaine.

YouTube n'est pas seulement utilisé pour écouter de la musique

La supériorité de YouTube est surtout écrasante dans le domaine de la musique. D'après l'étude, le site de Google est le plus utilisé pour écouter des morceaux en streaming. Il est aussi très apprécié pour le visionnage de films en streaming. En revanche, pour les séries TV en streaming, YouTube arrive à la cinquième place: 7% des consommateurs ont déclaré avoir utilisé la plateforme de vidéos afin de regarder leur émission préférée en ligne. Parfois, YouTube est aussi utilisé pour «streamer» des livres ou des bandes-dessinées (dans le cadre, par exemple, de livres audio). 2% des internautes interrogés disent se servir du site dans ce but.
Plus étonnant, YouTube est l'un des sites préférés des Français afin de télécharger des biens culturels. Là encore, c'est la musique qui est la plus touchée par ce phénomène. D'après l'étude publiée par l'Hadopi, un quart des internautes interrogés l'ont utilisé pour télécharger des chansons durant la semaine d'observation. Cela met en lumière l'importance du «ripping». Cette pratique consiste en l'extraction de données - par exemple sur une vidéo YouTube - afin de les convertir dans un format que l'on peut enregistrer sur son ordinateur. Dans le cas de la musique, de nombreux sites proposent aux internautes de «ripper» leurs vidéoclips préférés afin d'en récupérer la bande-son sous forme d'un fichier MP3. Cette pratique se retrouve aussi pour les films et les séries télévisées, mais de manière bien plus marginale.

Des accords avec les professionnels de la culture

YouTube intéresse les internautes, mais aussi les professionnels de la culture, qui sont soucieux de pouvoir monétiser davantage la plateforme. En 2012, YouTube représentait seulement 10,8% des revenus issus du streaming musical. C'est peu au vu de sa grande utilisation. À titre de comparaison, Deezer représentait 65,3% des revenus du streaming en 2012 alors que - selon l'étude de l'Hadopi - 23% des internautes français déclarent l'utiliser pour «streamer» de la musique.
Face à ce constat, l'industrie musicale multiplie les accords afin de faire pression sur YouTube. La Sacem a annoncé en avril la signature d'un contrat de trois ans avec le site américain afin qu‘il continue à rémunérer les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique lors du visionnage de clips intégrant leurs morceaux. Cela concerne les contenus licites comme illicites. L'enjeu: le partage des revenus publicitaires entre Google et les professionnels de la culture.

yrie: plus de 100.000 morts depuis le début de la révolte


Au moins 100.191 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement contre le régime du président Bachar al-Assad qui s’est transformé en une guerre civile après avoir été écrasé dans le sang, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Ce bilan comprend 36.661 civils, 18.072 rebelles et 25.407 membres de forces gouvernementales, a indiqué cette ONG qui se base sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires à travers le pays.
Le nombre de morts a été recensé jusqu’au 24 juin.
Parmi les civils figurent 3.330 femmes et 5.144 enfants de moins de 16 ans.
Le chiffre des rebelles tués comprend 13.539 civils qui ont pris les armes, 2.518 combattants étrangers en majorité des jihadistes et 2.015 déserteurs.
Les troupes du régime sont appuyées par des milices loyalistes, qui ont perdu 17.311 membres, et des combattants du puissant mouvement armé, le Hezbollah chiite libanais, dont 169 ont péri dans la guerre.
L’ONG recense également 2.571 corps non identifiés et affirme que le sort de plus de 10.000 détenus et celui de plusieurs centaines de soldats capturés par les rebelles reste inconnu.
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Russie: aucune discrimination des gays (Poutine)

Russie: aucune discrimination des gays (Poutine)

La Russie ne s'ingère pas dans les questions relatives à la propagande gay à l'étranger et demande aux autres pays de ne pas s'ingérer dans sa législation nationale en la matière, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine, soulignant que les homosexuels ne faisaient l'objet d'aucune discrimination en Russie.

"Il ne s'agit pas de sanctionner l'homosexualité (…) Il s'agit de protéger les enfants contre un certain type d'informations", a indiqué le président russe lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec son homologue finlandais Sauli Niinistö. 

Il commentait ainsi la loi adoptée à la mi-juin par le parlement russe, qui interdit la propagande de l'homosexualité auprès des enfants.

"Dans certains pays, notamment en Europe, y compris en Finlande, on estime que cette propagande ne doit pas être limitée. Bien, ne la limitez pas, nous n'avons pas l'intention de nous ingérer dans vos affaires. Quant à nous, nous la limiterons selon les modalités définies par les députés de la Douma. Nous vous demandons de ne pas vous ingérer dans notre régulation", a déclaré M. Poutine.

Il a souligné que les représentants des minorités sexuelles n'étaient pas discriminés en Russie.

"Ce sont des citoyens à part entière de notre société. Ils ne subissent aucune discrimination", a conclu le chef de l'Etat russe.

Libye : Un Berbère indépendant élu président

TRIPOLI (Xinhua) - L'Assemblée nationale libyenne a élu mardi Nuri Abusahmain, un député berbère indépendant, son ouveau président, faisant ainsi de lui le leader du pays d'Afrique du Nord, ont rapporté les médias.

M. Abusahmain a été élu par 96 voix contre 80 lors du deuxième tour de l'élection contre son adversaire Al-Sharif al- Wafi, qui est également un indépendant, marquant ainsi la première victoire pour son groupe minoritaire largement marginalisé.
Le Parti conservateur de la Justice et de la Construction et l'Alliance des Forces nationales libérales, deux grands partis rivaux, n'ont pas présenté de candidats au vote, qui a eu lieu après la démission de l'ancien chef le mois dernier.
L'ex-chef de la législature, Mohammed Magarief, a démissionné suite à l'adoption d'une nouvelle loi qui interdit aux anciens hauts responsables ayant servi sous le leader défunt Mouammar Kadhafi d'occuper les postes de haut niveau.
Les Berbères représentent environ 10% de la population libyenne. La plupart d'entre eux vivent dans les régions montagneuses à l'ouest de Tripoli et dans les déserts du sud.

La Libye, centre de transit du terrorisme, selon l'UA

Oran (© 2013 AFP) - La Libye est désormais un "centre important de transit" du terrorisme et cela devient "extrêmement dangereux", a estimé mardi un dirigeant de l'Union africaine en marge d'une réunion sur le Sahel à Oran en Algérie.
La Libye, centre de transit du terrorisme, selon l'UA
© AFP. Les lieux d'un attentat à Tripoli le 11 juin 2013

"J’ai beaucoup de rapports selon lesquels la Libye est devenue un centre important de transit des principaux groupes terroristes d’un pays vers l’autre", a déclaré le directeur du centre de l'UA de lutte contre le terrorisme, Francisco Caetano José Madeira, à quelques journalistes.
"Nous avons des informations selon lesquelles certains terroristes actifs au Mali considèrent la Libye comme un refuge et un lieu de réorganisation", a-t-il ajouté, jugeant que "cela devient extrêmement dangereux".
La situation en Libye a suscité nombre d'interventions au deuxième jour de cette réunion entre experts africains et occidentaux, organisée dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme.
"La question de la Libye est dans tous les esprits", a confirmé le représentant de l'Union européenne pour le Sahel, Michel Reveyrand de Menthon. "C’est l’une des clés pour espérer stabiliser le bloc sahélien".
L’UE a proposé un projet de coopération pour le contrôle des frontières de la Libye, mais selon des sources occidentales, la désorganisation est telle dans ce pays depuis le renversement du régime de Kadhafi fin 2011 que "pour l'instant, c'est très difficile".
"Difficile à cerner"
"Très peu de pays du Sahel ont les moyens pour vraiment protéger leurs frontières", a souligné le responsable de l'UA.
Un moyen de lutter contre la porosité des frontières et la désorganisation serait de développer ces zones, selon une piste de travail envisagée par l'UE.
En attendant, la situation au Mali demeure difficile. Malgré l'accord politique sur la tenue de l'élection présidentielle le 28 juillet et le déploiement de l'armée dans le nord, peu d'indices existent sur le devenir des groupes islamistes qui s'étaient installés dans ce pays.
"On a du mal à savoir exactement ce qu’il s'y passe. La menace est toujours là mais elle est difficile à cerner", notait un diplomate occidental.
Certains, comme Abdou Karim Traoré, un haut diplomate burkinabé, jugent "indispensable" une collaboration avec les puissances occidentales tandis que M. José Madeira a réclamé des drones. Mais pour identifier les groupes terroristes, le travail sur le terrain incombe aux forces de sécurité locales pour "minimiser les dégâts collatéraux", insiste le représentant de l'UA.
Les deux jours de travaux à huis clos de cette réunion sur le Sahel, co-présidée par le Canada et l'Algérie, devaient s'achever mardi soir.

Golfe de Guinée : Création d'un organe contre la piraterie

YAOUNDE (© 2013 AFP) - Les chefs d'Etats d'Afrique centrale et de l'ouest ont annoncé mardi la création d'un organe régional chargé de lutter contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, au dernier jour de leur sommet à Yaoundé.
Golfe de Guinée : Création d'un organe contre la piraterie
© AFP. Les présidents du Gabon, du Togo, du Tchad, du Cameroun, de la RDC, du Burkina Faso, du Bénin et du Nigéria le 24 juin 2013 à Yaoundé
Dans une déclaration commune, les douze présidents présents ont annoncé la création d'un "centre interrégional de coordination" destiné à mettre en oeuvre une stratégie de lutte contre l'insécurité maritime.
Les chefs d'Etats ont également affirmé qu'un accord multilatéral contraignant, "au-dessus des lois nationales", serait signé entre les différents pays dans un délai de trois ans.
Ils ont également approuvé l'idée de la définition d'un mécanisme de financement de la lutte contre la piraterie.
"Cela coûte cher certes, mais pour sécuriser cet espace maritime, il n'y a pas de prix. Nous allons mettre les moyens qu'il faut et en particulier mutualiser les moyens (...) avec l'appui de la communauté internationale ", a assuré le président tchadien Idriss Déby.
Douze chefs d'Etats étaient présents dont le Camerounais Paul Biya, le Nigérian Goodluck Jonathan, le Gabonais Ali Bongo ou encore l'Ivoirien Alassane Ouattara.
Les dirigeants ont notamment plaidé pour le déploiement d'une force navale internationale dans la région, ainsi que pour la mise en place de la "force d'intervention rapide" dont la création avait été décidée par l'Union africaine fin mai.
Selon le bureau maritime international (BMI), le nombre d'actes de piraterie maritime recensés au large des côtes ouest-africaines en 2012 a dépassé pour la première fois celui des attaques dans le golfe d'Aden et dans l'Océan Indien: 966 marins ont été attaqués dans le golfe de Guinée contre 851 marins au large des côtes somaliennes.
Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 dans le golfe de Guinée entre 34 et 101 millions de dollars (25 à 75 millions d'euros).
Les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.

Burkina Fsao Palais de justice : Une enquête sur des juges corrompus ou simple récrimination d’un ministre

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Dramane Yaméogo, doute-t-il de la probité de certains juges ? Il vient d’instruire le Procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou d’ouvrir une « information judiciaire contre X ». Le ministre de la Justice a franchi ce pas à la demande de son collègue des Mines qui n’est pas à l’aise avec une décision de justice dans une affaire d’or. Cette procédure quasi inédite de par la qualité des mis en cause fait des gorges chaudes. Et d’aucuns de se demander si cette mesure relève d’une volonté affichée de réparer le discrédit qui pèse sur la justice depuis belle lurette ou est- ce simplement une manifestation de secours à un collègue qui n’entend pas se soumettre aux décisions de justice.

Palais de justice : Une enquête sur des juges corrompus ou simple récrimination d’un ministre ? Par une correspondance en date du 3 avril 2013, le ministre de la Justice, garde des sceaux, a demandé au Procureur général d’ouvrir « une information judiciaire contre X du chef de corruption ». C’est l’action que le ministre a trouvé pour satisfaire à la requête de son collègue en charge des Mines et des Carrières, Salif Kaboré.
Par une lettre datée du 24 décembre 2012, le ministre Kaboré a saisi son collègue de la Justice d’une situation relative au traitement judiciaire d’une saisie d’or opérée par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF). La lettre avait été transmise au cabinet de Mme Salamata Sawadogo qui était à l’époque le ministre de la Justice. Ce courrier a atterri sur sa table au moment où le président Compaoré s’apprêtait à recomposer son gouvernement à l’issue des législatives de décembre 2012. Difficile donc d’apprécier si ce fut faute de temps qu’une suite n’a pas été donnée au dossier à l’époque ou si la garde des sceaux l’avait simplement classé pour défaut de pertinence.
Qu’à cela ne tienne, son successeur, Dramane Yaméogo, a repris le dossier et tient à débusquer ceux qui ont fait perdre la face à son collègue Kaboré et qui veulent faire perdre à l’Etat (?) le privilège de disposer de l’or saisi.
Les faits à l’origine de la plainte
Le 6 mars 2012, Dambina Sékou a été arrêté sur la RN4, route de Pô, aux environs de 2h30 du matin. Il avait en sa possession de l’or d’une quantité de 23,528 kg bien dissimulé dans son véhicule. L’intéressé a été arrêté par les éléments de la Brigade nationale anti-fraude de l’or suite à une dénonciation d’un anonyme. Il a été poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou pour « fraude en matière de commercialisation de l’or, vol et abus de confiance ».
Par jugement N°425, du 16 mai 2012, le Tribunal correctionnel a relaxé le prévenu et a ordonné la restitution de l’or à la société SONA’OR-Sarl qui a revendiqué sa propriété. Le sieur Dambina ayant pu convaincre le tribunal qu’il serait un collecteur et acheteur d’or commis par la SONA’OR, le tribunal a ordonné la restitution de son véhicule ainsi que la restitution de l’or saisi à la SONA’OR.
Suite à un appel formé contre cette décision par l’Etat à travers l’Agent judiciaire du trésor et par le procureur du Faso, la décision des premiers juges a été confirmée dans toutes ses dispositions par arrêt N°116 du 10 août 2012. Cet arrêt fera à son tour, l’objet d’un pourvoi en cassation. Le 18 décembre 2012, la Cour de cassation, statuant en matière de sursis à exécution dans cette affaire libellée « Etat burkinabè représenté par l’AJT contre Dambina Sékou et la Société SONA’OR » a encore débouté l’Etat de sa demande de sursis à l’exécution de l’arrêt N°116 du 10 août 2012 rendu par la Cour d’Appel de Ouagadougou.
L’affaire a fait donc au total trois jugements et toutes les décisions qui en ont résulté sont constantes : L’Etat à travers la BNAF doit restituer l’or à la SONA’OR et le véhicule saisi à son propriétaire.
Mais seul le véhicule a été restitué au sieur Dambina Sékou conformément aux décisions des juges. Pour l’or dont la valeur est estimée à 577 830 717 FCFA, il n’est pas encore question de sa restitution.
L’indifférence face à cette requête inquiète la société et son conseil qui en viennent souvent à se demander si l’or est-il toujours gardé en lieu sûr sous main de justice. Toutes les voies de recours sont épuisées et point d’or. La SONA’OR et son conseil ont introduit un recours en référé contre le Directeur de la BNAF qui est censé détenir ou du moins être le garant de l’or saisi. Il a été condamné à titre personnel le 30 mai 2013 à restituer les 23,528 kg d’or sous astreinte de 2 millions FCFA d’amende par jour de retard.
C’est dans cette ambiance que le ministre de la Justice a pris sur lui de donner suite à la lettre de protestation du ministre des Mines. Ce dernier écrivait à l’époque : « Madame le ministre, la lutte contre la fraude dans le domaine de la commercialisation de l’or doit être l’affaire de tous, si non les efforts de mon seul Département seront vains. La contribution du département de la justice dans cette lutte est déterminante. La présente vise à attirer votre attention et obtenir un meilleur traitement judiciaire des dossiers de fraude d’or afin d’enrayer ce fléau de l’économie burkinabé. »
Cette récrimination n’est pas restée lettre morte car le ministre de la Justice, Dramane Yaméogo, semble être sur la même longueur d’onde que son collègue. « Faisant suite aux préoccupations émises par le ministre des mines, des carrières et de l’énergie, dans sa lettre et me fondant sur les échanges verbaux que j’ai eu avec lui, au sujet de l’affaire suscitée, il ressort un faisceau d’indices graves et concordants du chef de l’infraction de corruption tel que visé à l’article 158 du code pénal. », a-t-il déclaré. Non sans avoir ordonné ceci  :« Aussi, il conviendra d’instruire Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, de procéder à l’ouverture d’une information judiciaire contre X du chef de corruption ».
Dans le jargon judiciaire, l’information judiciaire est une instruction préparatoire et vise à compléter des éléments d’un dossier afin de lui donner de la lisibilité en établissant des faits ou en situant des responsabilités. En optant de mettre en mouvement l’action publique ou des poursuites contre une personne dénommée ou non, le plaignant doit s’assurer de n’avoir pas un dossier vide. Sur la base de cet éclairage, inutile de se demander si le ministre suspecte donc ses juges d’avoir pris des dessous de table, c’est-à-dire des lingots dans cette affaire. Tout porte à le croire car le « X », à l’analyse, ne peut que correspondre à tous ces magistrats qui ont eu à statuer sur l’affaire depuis le jugement du 16 mai 2012 au référé du 30 mai 2013 en passant par l’arrêt du 10 août 2012 et la cassation du 18 décembre 2012.
Le ministère des Mines n’est pas Exempt de soupçons
En demandant à son collègue de la Justice d’ouvrir une information judiciaire sur l’affaire, le premier responsable du ministère des Mines laisse penser que les « intimes convictions » des juges pour motiver leur décision ne sont pas exemptes de considérations liées aux intérêts personnels. De l’argent aurait-il été distribué pour faciliter les décisions des juges ? C’est la question qui sous tend la plainte du ministre Kaboré auprès de son collègue de la Justice. Ses services en sont convaincus. Il reste à apporter les preuves de leurs allégations pour faciliter l’instruction de leur plainte.
Ce qui est évident, on ne peut plus revenir sur la décision rendue. A travers l’Agent judiciaire du trésor, l’Etat a demandé à la BNAF de restituer l’or, mais curieusement cette dernière traine les pas. Alors qu’elle est censée agir pour les seuls intérêts de ce même Etat. L’or aurait-il simplement disparu du circuit ou a-t-il déjà fait l’objet de partage entre les différents acteurs de la saisie et les sommités du ministère des mines ? Des textes prévoient certes un mécanisme de commission sur les prises, mais il faut au moins avoir la sagesse d’attendre le dénouement judiciaire avant d’engager ce partage du butin. Et malheureusement, le silence observé par le ministère des Mines depuis le déclenchement de cette affaire laisse penser que les 23kg d’or n’auraient plus de trace et qu’il faut chercher noise aux juges, histoire peut-être de tourner l’affaire en dérision et de l’éteindre à défaut.
Il est établi que la justice burkinabè souffre de beaucoup de tares et qu’elle a surtout mal à son crédit. Les affaires phares qu’elle a eu à traiter telle David Ouédraogo, du nom du chauffeur de François Compaoré, frère du président Compaoré, du non lieu rendu dans l’affaire Norbert Zongo et le silence qui entoure actuellement le dossier de l’ex DG des Douanes, Ousmane Guiro lui restent en travers de la gorge. Toute chose qui commande des mesures d’assainissement dans cette famille de la justice afin de restaurer son crédit. Et tout acte posé dans ce sens est salutaire car il va permettre d’identifier et de combattre éventuellement les brebis galeuses qui ternissent l’image de la justice et dont les actions contribuent à éloigner chaque jour davantage le justiciable de cette institution. Cette belle ambition est tout un programme, voire un projet de société qui doit exclure toute passion et tout folklore.
En ce sens, l’information judiciaire du ministre Yaméogo pourrait être la bienvenue dans son principe. C’est peut-être le début du déclic, pourvue que cette action quitte le cadre du symbolisme pour être une règle de portée générale. Pour cela, la chancellerie doit pouvoir veiller à la transparence des jugements et des procédures quelles que soient les parties en présence. Il ne faudrait pas se mouvoir seulement quand les intérêts des collègues ministres sont en jeu.
Touwendinda Zongo Mutations N° 23 du 15 juin 2013. Bimensuel burkinabè paraissant le 1er et le 15 du mois
(contact :mutations.bf@gmail.com ;www.mutaionsbf.net)

Etats-Unis: la Cour suprême invalide un monument de la lutte des droits civiques


La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé mardi un monument de la lutte des droits civiques, une loi électorale mise en place pour empêcher toute discrimination raciale dans les Etats au passé ségrégationniste.
Objet de toute l’attention des mouvements de défense des minorités, la loi sur les droits électoraux, née après la grande marche des droits civiques de 1965, a été décrétée surannée par les cinq juges conservateurs de la haute Cour.
Cette décision a déclenché un tonnerre de condamnations chez les organisations des droits de l’homme, les élus démocrates et le président Barack Obama, qui l’avait défendue bec et ongles jusqu’au bout.
“La décision d’aujourd’hui (...) remet en cause des décennies de bonnes pratiques qui permettent de s’assurer que le vote est juste, tout particulièrement dans des régions où la discrimination a été historiquement très présente”, a déclaré le premier président afro-américain des Etats-Unis.
La haute Cour a annulé “une pierre angulaire de notre législation sur les droits civiques”, a renchéri son ministre de la Justice Eric Holder, également afro-américain, parlant de “revers grave pour les droits de vote qui a le potentiel d’affecter négativement des millions d’Américains”.
La plus haute juridiction du pays, à majorité conservatrice, a jugé en partie anticonstitutionnelle cette loi fédérale, vieille de près de 50 ans, qui protégeait les droits de vote des minorités face aux risques de résurgences de discrimination raciale.
Le texte, que le Congrès avait renouvelé pour 25 ans en 2006, soumet, dans sa section 5, neuf Etats, principalement ceux du Sud du pays connus pour leur passé ségrégationniste, à un blanc-seing de Washington pour toute réforme de leur code électoral. C’est ainsi que récemment le Texas a vu tour à tour retoqués, sur des soupçons de discrimination vis-à-vis des minorités, son redécoupage électoral et sa loi exigeant des électeurs qu’ils présente une carte d’identité pour voter.
Mais mardi, dans une décision très marquée politiquement, la haute Cour a estimé que la méthode utilisée pour déterminer la zone où s’applique cette loi —les neuf Etats sélectionnés pour leur propension au racisme et des comtés de sept autres Etats— était surannée.

“Un poignard au coeur de la loi”
“La section 4 de la loi sur les droits électoraux est anticonstitutionnelle à la lumière des circonstances actuelles”, a tranché le président de la Cour, John Roberts, au nom de la majorité, en la soumettant au Congrès pour qu’il la remette au goût du jour et redessine la carte de la discrimination aujourd’hui.
La haute Cour confirme cependant le reste de la loi, en particulier sa section 5, en concluant que “l’exercice inhabituel du pouvoir fédéral” peut être justifié dans des “conditions exceptionnelles”.
Mais “aujourd’hui, le pays n’est plus divisé comme il l‘était en 1965” et “près de 50 ans ont passé, les choses ont énormément changé”, peut-on lire dans la décision.
Ce n’est pas l’avis des quatre juges progressistes qui rappellent que le Congrès, en 2006, avait jugé que “40 ans n‘étaient pas suffisants pour éliminer tous les vestiges de la discrimination, après près de 100 ans de mépris du 15e amendement”.
“La Cour suprême a planté un poignard dans le coeur de la loi sur les droits de vote”, a lancé à l’AFP John Lewis, un Représentant afro-américain de Géorgie.
“Il ne faut pas s’y tromper”, a renchéri le sénateur démocrate Charles Schumer, la haute Cour emprunte “une porte dérobée pour étriper la loi” alors que les républicains détiennent la majorité à la Chambre des représentants.
Après un mutisme remarqué, le camp républicain s’est félicité de cette décision qualifiée d’“énorme progrès pour l‘égalité dans les urnes”, selon le sénateur texan Ted Cruz.
“C’est une claire victoire pour le fédéralisme et les Etats”, s’est réjoui Rick Perry, le gouverneur du Texas. Même son de cloche pour le ministre de la Justice de Caroline du Sud Alan Wilson, qui considère la loi comme “une extraordinaire intrusion dans la souveraineté de certains Etats”.
“Quand vous allez au Tennessee, en Géorgie, en Caroline du Nord, les gens ne sont pas privés du droit de vote à cause de la couleur de peau”, a renchéri le sénateur Jeff Sessions d’Alabama, où se trouve le comté de Shelby qui a porté l’affaire devant la haute Cour.
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