22 juin, 2013

Syria 'friends' agree urgent support for rebels

John Kerry: "Syrian people should determine the future of their country"
Foreign ministers of the Friends of Syria group, who are meeting in Qatar, have agreed to provide urgent support to rebels who are fighting President Bashar al-Assad.
Qatar's PM Sheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani said "providing arms may be the only means of achieving peace".
The group also condemned the Syrian government for its use of Iranian and Hezbollah fighters.
More than 90,000 people have died in more than two years of conflict.
The Syrian government says it is fighting foreign-backed "terrorists".
'Balance on the ground' The Friends of Syria group includes the US, Britain, France and Germany as well as Saudi Arabia, Turkey, Egypt and Jordan.

Its joint statement said the members had agreed to "provide urgently all necessary materiel and equipment to the opposition on the ground, each country in its own way in order to enable them to counter brutal attacks by the regime and its allies".
Support would be channelled through the western-backed rebel military command.
It also called on the immediate withdrawal of Lebanese Hezbollah and Iranian fighters from Syria.
The meeting in Qatar's capital, Doha, comes a week after the US announced it would provide Syrian rebels with "direct military aid".
That decision followed what the US said was evidence of small-scale chemical weapon attacks by the government.
The Friends of Syria group was set up in response to moves by Russia and China to block UN resolutions on Syria.
On Saturday, the Qatari PM said that "failure to reach an agreement in the UN Security Council will not stop us moving forward".
He said that moral support for the rebels was not sufficient, adding: "A balance must be achieved on the ground so the regime can accept negotiations."
The group's statement did not mention the specifics of the support that would be provided.
US Secretary of State John Kerry said again that the Syrian government had crossed a line in using chemical weapons
Syrian rebels in Aleppo. 20 June 2013 The rebels say they have begun a new offensive in the northern city Aleppo
But he insisted that the decision to provide military support to the rebels was "not to seek a military solution" but to give the rebels more power in negotiating an end to the conflict.
Mr Kerry said the group was still pushing for a peace conference in Geneva between the two opposing sides in Syria.
But he said Mr Assad had responded to the calls for a conference by bringing in Iranian and Hezbollah fighters to confront the rebels.
"That is a very, very dangerous development,'' he said. "Hezbollah is a proxy for Iran... Hezbollah in addition to that is a terrorist organisation."
UK Foreign Secretary William Hague accepted some in Syria would be disillusioned by the lack of action in the international community.
But he said: "The only worse thing than these meetings happening would be these meetings not happening."
He said again that the UK government had taken no decision to arm the rebels.
New offensive The rebels have suffered a series of military setbacks recently.
But on Friday, they said they had received new weapons that could lead to "changes" in the civil war.
A spokesman for the rebel Free Syrian Army said they had not come from the US.
"We've received quantities of new types of weapons, including some that we asked for and that we believe will change the course of the battle on the ground," FSA spokesman Louay Muqdad told AFP news agency.
On the ground in Syria on Saturday, government forces were reported to have stepped up their attacks on rebel positions north of the capital, Damascus.
The pro-opposition Syrian Observatory for Human Rights reported activists as saying there had been heavy shelling in a number of districts.
But the rebels said they had declared a new offensive of their own in the northern city Aleppo, the last major rebel stronghold.
They are attempting to capture government-held areas in the west of the city, Syria's largest.

bbc.co.uk

Syrie: accord à Doha sur l'envoi urgent d'aide à la rébellion

DOHA - Les principaux pays soutenant l'opposition syrienne ont annoncé samedi à Doha avoir décidé une aide urgente en matériel et en équipements à la rébellion et réclamé le retrait immédiat des combattants du Hezbollah et d'Iran de Syrie.

Dans un communiqué à l'issue de leur réunion, les 11 pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France indiquent que toute aide militaire sera canalisée par le Haut conseil militaire syrien de l'Armée Syrienne Libre (ASL).

Les ministres des onze pays ont convenu, pour changer l'équilibre des forces sur le terrain, de fournir d'urgence tout le matériel et les équipements nécessaires à l'opposition sur le terrain, chaque pays le faisant à sa manière, affirme le communiqué.

Cette aide vise à permettre à la rébellion de faire face aux attaques brutales du régime et à protéger le peuple syrien, poursuit le texte.

Il dénonce l'intervention des milices du Hezbollah et des combattants d'Iran et d'Irak, qui aident le régime à réprimer le peuple syrien, estimant que cette intervention étrangère menace l'unité de la Syrie et pourrait élargir le conflit à travers les frontières.

Le communiqué exige que ces combattants quittent la Syrie immédiatement et appelle le Hezbollah et le gouvernement d'Iran à immédiatement mettre en application ce retrait et à prendre des mesures pour arrêter les tensions confessionnelles.


(©AFP /

Obama veut le départ d’Assad, mais pas maintenant !

Le Washington Post commence d'emblée son article en faisant un constat : " les détracteurs d'Obama ont raison.
M. le président n'a aucun plan pour gagner la guerre en Syrie. Et bien qu'il ait décidé d'armer les opposants d'Assad, Obama cherche toujours une solution diplomatique à la crise.
Cette politique confuse de M Obama suit visiblement plusieurs objectifs: Obama veut renforcer l'opposition modérée sous le commandement du général Idriss. Cette opposition doit être suffisamment forte pour négocier avec le camp d'en face pendant la période de transition.
Le second objectif d'Obama consiste à faire face au Hezbollah et à certains groupes pro iraniens actif en Syrie.
Et le troisième objectif de cette stratégie mi-figue mi-raisin vise à couper l'aide militaire et financière des pays arabes aux rebelles antis Assad dangereux (ndlr : le journal ignore à dessin les cargaisons d'armes lourdes qui viennent d'arriver depuis Riyad à Alep et qui sont tombées non seulement entre les mains de l'ASL mais aussi entre celles d'Al Nosra).

Obama ne voudrait pas que les insurgés envahissent Damas, alors que les jihadistes radicaux dominent l'opposition . Obama cherche à propulser au sommet de l'opposition Idriss, bien que ses succès en tant que chef de guerre n'aient pas été que trop limités.
Le journal poursuit : " L'argument invoqué par Obama pour armer l'opposition est le recours d'Assad à la substance chimique mais tout le monde sait que la réalité ailleurs ! Obama travaille depuis des semaines sur un autre plan, celui de déclencher la guerre sunnite/chiite! Cette idée a été lancée dans la foulée de la victoire du Hezbollah  à Qousseir, ville frontalière entre la Syrie et le Liban. Idriss a prétendu quelques jours après cette victoire que quelques 5000 effectifs du Hezbollah assistaient à cette opération.
Du côté saoudo- qatari, le soutien va désormais très clairement aux takfiris, l'ASL étant tombés en disgrâce. Doha et Riyad croyaient en effet que le soutien à ces groupes jihadistes pourrait créer de nouvelles occasions pour neutraliser l'influence iranienne en plein action en Syrie.
La livraison d'armes décidée par Obama aux rebelles aura été en effet une astuce pour faire revenir l'axe Doha/Riyad dans la partie. Le grand espoir d'Obama est de pouvoir attirer le soutien de toutes les composantes de l'opposition à Salim Idriss et non aux groupes radicaux". "Ceux qui critiquent Obama comme John McCain, lui reprochent de ne pas doter Idriss de moyens nécessaires pour renverser Assad".  Et ils ont raison.
Le général Selim idriss a accompagné le sénateur américain républicain John McCain dans une visite éclair au nord de la Syrie
Au fait, pourquoi Obama agit-il de la sorte?
Le journal répond : "Obama ne cherche pour l’immédiat la chute d’Assad. Selon cette stratégie, Obama veut qu'Idriss et d'autres modérés retrouvent une certaine assise en Syrie et ce sera après ce renforcement qu'Obama travaillera au départ d'Assad. La Maison Blanche a peur de voir un nouvel Irak se reproduire en Syrie. Le vide politique qu'a suivi le départ de Saddam n'a jamais pu être colmaté. Les Américains souhaitent éviter une désintégration de l'armée syrienne en attendant la période de transition.
Idriss a promis d'utiliser certains membres de l'actuel gouvernement au sein du pouvoir de transition et c'est sur cette promesse qu'Obama compte. Le journal estime que les Etats Unis restent engagés par l'entente signée en 2012 avec la Russie et la Chine l'entente devra avoir lieu dans des conditions de neutralité absolue.
Cette phrase est la clé,  elle montre le moment opportun du départ d’Assad. " La politique US en Syrie n'est pas si incohérente que cela. Les USA Le général Selim Idriss à Bruxelles, pour quémander l'aide de l'UE: A quel prix??sont en train de tirer leçon de leurs politiques erronées. Dans le temps ils n'ont pas cessé de soutenir les groupes dissidents minoritaires, qui une fois arrivés au pouvoir se sont vus mis à l'écart par des groupes idéologiques ou ayant des préférences religieuses.
Ce n'est pas un hasard si les takfiris sont les plus puissants en Syrie car ce sont eux qui affectionnent  le plus cette manière de faire américaine".
Et l'article de conclure : " si les Américains veulent éviter l'émergence d'une Syrie takfirie, il faut faire dans les esprits des syriens d'Idriss, un dirigeant politique fort".

Source: Washington Post- traduit par Irib

Syrie: le Qatar appelle à armer la rébellion

DOHA - Le Premier ministre qatari, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a appelé samedi les Amis de la Syrie à armer la rébellion syrienne pour forcer le régime de Bachar Al-Assad à négocier.

Un règlement politique ne peut être réalisé qu'en établissant un équilibre sur le terrain pour que le régime accepte de négocier la paix, a déclaré cheikh Hamad lors de la réunion à Doha des ministres des principaux pays soutenant l'opposition syrienne.

Il a invité les participants à adopter une feuille de route avec un calendrier précis pour garantir un règlement pacifique en renforçant la lutte de l'opposition syrienne contre l'armée qui a récemment enregistré d'importantes avancées.

Nous devons apporter toute forme de soutien aux forces de l'opposition, a-t-il ajouté, soulignant que leur approvisionnement en armes sera l'unique moyen de rétablir la paix en Syrie où le conflit a fait plus de 93.000 morts en plus de deux ans selon l'ONU.

Il a souligné soutenir la conférence internationale de paix, dite Genève 2, initiée par les Etats-Unis et la Russie.

Nous ne sommes pas contre le dialogue et le règlement pacifique. Nous soutenons la tenue de Genève 2 pour une transition pacifique du pouvoir en Syrie, a-t-il dit.

Cela passe par la formation d'un gouvernement de transition ayant de pleines prérogatives et dans lequel Bachar al-Assad et ses agents (...) n'auront pas de place, a précisé cheikh Hamad, également ministre des Affaires étrangères.

Après une première conférence qui avait dessiné les contours d'un règlement politique l'an dernier, l'idée de Genève-2 a été proposée début mai par les chefs des diplomaties américaine et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, pour tenter d'ouvrir des négociations entre Damas et l'opposition syrienne.

Une réunion entre représentants de l'ONU, de la Russie et des Etats-Unis est prévue le 25 juin à Genève pour préparer cette conférence initialement programmée pour juin mais qui ne devrait pas se tenir avant juillet, faute d'accord sur la liste des participants notamment.


(©AFP /

DAMAS - Le président Bachar al-Assad a promulgué samedi un décret prévoyant une augmentation des salaires des fonctionnaires et des militaires en Syrie

DAMAS - Le président Bachar al-Assad a promulgué samedi un décret prévoyant une augmentation des salaires des fonctionnaires et des militaires en Syrie, ravagée depuis plus de deux ans par un conflit qui a fait flamber les prix, a annoncé l'agence officielle Sana.

Cette décision est la deuxième du genre depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire qui s'est transformée face à la répression en un conflit armé ayant fait plus de 93.000 morts selon l'ONU.

Elle intervient alors que les prix connaissent une hausse vertigineuse et que l'inflation a atteint des sommets inégalés en Syrie, selon des experts économiques.

Le décret prévoit une augmentation de 40% sur la première tranche de 10.000 livres syriennes (50 dollars) du salaire des fonctionnaires et des militaires ainsi que de 20% sur la deuxième tranche de 10.000 livres syriennes.

Il prévoit également une hausse des pensions de retraite.

Au début de la crise en mars 2011, le dollar américain s'échangeait contre près de 50 livres. Aujourd'hui, il en vaut près de 200, soit une baisse de 300% de la valeur de la livre syrienne qui a porté un coup terrible au pouvoir d'achat des Syriens.

Le 24 mars 2011, un décret présidentiel avait stipulé une augmentation des salaires des fonctionnaires.

Le ministre syrien des Finances Ismaïl Ismaïl a annoncé que le décret prendrait effet au début du mois prochain.

cette augmentation des salaires va accroître l'activité économique (en Syrie) et créer de nouveaux emplois, a-t-il ajouté, cité par l'agence Sana.


(©AFP

Espagne: 127 ans de prison pour avoir tué 11 personnes âgées


. © John Thys Un aide-soignant qui avait assassiné 11 personnes âgées entre 2009 et 2010, dont certaines à l’eau de javel ou à l’acide, dans une maison de retraite du nord-est de l’Espagne, a été condamné vendredi à 127 ans de prison.
Le jugement rendu par le tribunal de Gérone précise cependant que le meurtrier, reconnu coupable de 11 assassinats, dont trois commis “avec acharnement”, ne pourra rester en prison plus de 40 ans, comme le prévoit la loi espagnole.
Joan Vila Dilmé, âgé de 47 ans (bien: 47), employé à la maison de retraite La Caritat à Olot, en Catalogne, avait été arrêté le 18 octobre 2010 après la mort d’une femme de 85 ans, Francisca Girones Quintana, dans un hôpital de la ville, des suites de graves brûlures à la bouche et de la gorge.
L’homme avait alors avoué le meurtre de la vieille dame à laquelle il avait fait boire “un acide désincrustant” le 17 octobre 2010, selon le texte du jugement.
Il avait aussi reconnu le meurtre de Montserrat Guillamet Bartrolich, 88 ans, à laquelle il avait fait boire la veille un nettoyant à base d’eau de Javel, comme à Sabina Masllorenç Sala le 12 octobre 2010.
Pour lui, il s’agissait de “mettre fin aux souffrances” de ces trois victimes qui étaient, selon le tribunal, “totalement dépendantes de leurs aide-soignants pour les fonctions vitales les plus élémentaires”.
Ses victimes ne se sont pas méfiées puisqu’elles le connaissaient bien et n’avaient aucune raison de penser qu’il les empoisonnerait.
Joan Vila Dilmé reconnaîtra d’ailleurs par la suite huit autres assassinats de personnes âgées de 80 à 96 ans, entre août 2009 et septembre 2010. Les crimes n’avaient pas été découverts dans l’immédiat, car l’aide-soignant avait provoqué ces décès par des surdoses d’insuline ou des cocktails mortels de médicaments, sans soulever de soupçons.
Le tribunal n’a reconnu comme seule circonstance atténuante que l’aveu des crimes par le meurtrier.
En revanche, il a jugé que, contrairement à ce qu’avait plaidé son avocat, Joan Vila Dilmé avait agi en toute connaissance de cause. Il a souligné que le meurtrier avait également un “diplôme d’auxiliaire d’infirmerie” et a écarté une “altération psychique” qui l’aurait empêché “de comprendre l’illégalité de son acte”.
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Syrie: la France a livré des traitements anti gaz sarin


La France a livré des traitements anti gaz sarin à l’opposition syrienne, a annoncé samedi à Doha le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius.
Dans ses livraisons à l’opposition syrienne, la France a envoyé “des traitements qui peuvent protéger un millier de personnes”, a déclaré le chef de la diplomatie française, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des “Amis de la Syrie”.
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Espagne: le réseau démantelé a envoyé des djihadistes en Syrie


Un réseau lié à Al-Qaïda démantelé vendredi à Ceuta, enclave espagnole du nord du Maroc, et dans la ville voisine marocaine de Fnideq, a envoyé environ 50 djihadistes en Syrie dont certains ont commis des attentats suicide, a affirmé samedi le ministre espagnol de l’Intérieur Jorge Fernández Díaz.
Le ministère avait annoncé vendredi le démantèlement de ce réseau et l’arrestation à l’aube de huit personnes soupçonnées de recruter et d’envoyer des militants djihadistes en Syrie.
Le réseau qui “suivait les ordres de la direction d’Al-Qaida” avaient “deux bases: l’une à Ceuta et l’autre à Fnideq”, a expliqué le ministre, précisant que “les volontaires envoyés en Syrie sont au nombre d’environ 50, 12 de Ceuta et les autres à partir du Maroc”.
Ces huit personnes, dont l’identité n’a pas été révélée, ont été transférées par hélicoptère à Madrid et seront mises à disposition de la justice lundi. Elles devaient être inculpées “d’appartenance à une organisation terroriste”, a ajouté le ministre
“Nous pouvons affirmer que parmi ceux qui ont été envoyés, il y avait des personnes qui se sont sacrifiées pour commettre des attentats suicides”, a déclaré le ministre, confirmant ce qu’avait indiqué vendredi le ministère dans un communiqué.
Des “armes, munitions et matériels d’exaltation du djihad ont été découverts”, a-t-il ajouté.
D’autres recrues ont intégré des camps d’entraînement à l‘étranger qui les ont préparées à commettre des attentats, a expliqué le ministre. “Nous ne parlons de pas de soldats qui prennent part au conflit syrien. Nous parlons de recrutement de djihadistes pour commettre des attentats”, a-t-il répété à plusieurs reprises.
Selon lui, ces militants transitaient par la Turquie où ils étaient pris en charge et menés dans les zones de conflit en Syrie. “Ils ont été intégrés dans les rangs du Front al-Nosra ou une autre fraction terroriste qui se nomme l’Etat islamique de l’Irak et du Levant”, un groupe né de l’union entre la branche irakienne d’Al-Qaïda (Isi) et le Front islamiste al-Nosra.
“Des réseaux similaires opèrent dans d’autres pays d’Europe”, a rappelé le ministre, soulignant la bonne coordination de l’Espagne avec le Maroc, la France et le Portugal.
Ces militants sont une menace pour les pays européens, car ils sont très bien entraînés et “lorsqu’ils reviennent, peuvent agir de façon solitaire ou en coordination avec la filiale d’Al-Qaïda dont ils dépendent et peuvent commettre des attentats”, a-t-il affirmé, précisant qu’Al-Qaida entendait encourager ces “loups solitaires”.
Selon lui, “23 djihadistes ont été arrêtés en Espagne” depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement conservateur fin 2011.
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Syrie: Kerry veut renforcer le soutien à l’opposition


Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a affirmé samedi que les pays soutenant l’opposition syrienne allaient intensifier leur aide, notamment militaire, pour l’aider à renverser l‘équilibre sur le terrain, lors d’une réunion des “Amis de la Syrie” au Qatar.
“Les Etats-Unis et les autres pays réunis ici, chacun à sa façon, chacun choisissant son approche, vont augmenter la portée et l’ampleur de leur assistance à l’opposition politique et militaire”, a-t-il déclaré.
Il a souligné que son pays continuait d’appuyer une solution pacifique et la tenue de la conférence internationale Genève 2 qui doit permettre de trouver une solution politique au conflit qui a fait en plus de deux ans quelque 93.000 morts selon l’ONU.
Les rebelles ont besoin d’un soutien accru “afin de se rendre à Genève” et de pouvoir renverser “le déséquilibre sur le terrain”, où le régime a récemment enregistré des progrès, a-t-il dit.
M. Kerry a affirmé que les gouvernements présents à la réunion, dont l’Arabie saoudite et le Qatar, principaux soutiens des rebelles, allaient “coordonner leur soutien” à l‘état major de l’Armée syrienne libre (ASL), la principale faction de l’opposition armée.
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Cette "France qui maquille les chiffres et triche sur les faits"... Ce que la charge violente d'un commissaire européen dit de nous

Les critiques à l'égard de la France, qu'elles viennent d'un commissaire européen ou d'un grand patron français, soulignent cruellement les maux de l'Hexagone : attentisme, immobilisme, et rejet de toute réforme. Des travers largement encouragés par le gouvernement qui ne veut surtout pas se confronter aux vrais problèmes.

Le PDG d'Axa a accusé le président de la république de refuser toutes les réformes et de se contenter de « replâtrage ».
Le PDG d'Axa a accusé le président de la république de refuser toutes les réformes et de se contenter de « replâtrage ». Crédit Reuters
« La France qui maquille ses chiffres et qui triche sur les faits… » L’accusation violente est d’un commissaire européen qui désespère des réactions de la gouvernance françaises face aux réalités de la situation économique.

Henri de Castries, le PDG d’Axa, 1e Groupe d’assurance qui est pourtant, lui habituellement si policé, s’est lâché publiquement cette semaine contre son ancien camarade de promotion à l’ENA , la fameuse promotion Voltaire , en accusant le président de la république de refuser toutes les réformes et de se contenter de « replâtrage »…

Les milieux européens et la presse allemande parle de maquillage, le milieux d’affaires parlent de replâtrage… on est en gros sur le même terrain.

La fin de semaine a donc encore été terrible pour François Hollande parce que tout, ce qui se passe, les chiffres, les projets, les discours, tout, démontre que la politique économique française s’installe à contretemps de la conjoncture mondiale

Pour les milieux d’affaires, c’est définitivement inquiétant et Pierre Gattaz élu au Medef à la succession de Laurence Parisot jugée trop conciliante, sait très bien qu'il doit son élection à l’engagement qu'il a pris de défendre le parti de l’entreprise. Son père avait été élu pour renouer le dialogue et trouver des compromis avec François Mitterrand. Lui sait très bien qu'il a été élu pour faire la guerre contre la bureaucratie et le conservatisme. Il la fera

Pour les milieux internationaux, à Bruxelles notamment, la France prend désormais le risque de plomber la situation des pays européens qui ont fait d’énormes efforts pour s’en sortir. En Grèce, en Italie , en Espagne et ou Portugal , on regarde l’immobilisme français avec un brin de colère . D’où le coup de gueule de Juan Manuel Barroso traitant « la gouvernance française de réactionnaire et le système français d’archaïsme ». Le président de la commission s’adressait en fait aux populations de l’Europe du Sud qui ont fait ce qu'il fallait pour mériter le bénéfice de la solidarité. Leur douleur n’aura pas été inutile. Mais pourquoi la France s’exonérerait-elle de ce qu'elle a demandé aux autres.

Le procès fait à la politique française est d’agir en permanence à contretemps de la conjoncture mondiale. Du coup, la France est incapable de profiter de cette conjoncture quand elle est en phase de reprise. Plus grave, l’économie française en dépit de sa puissance ne participe pas à la correction de cette conjoncture quand elle pique du nez. Elle reste en permanence à côté du film.

Acte 1. Quand François Hollande est arrivé au pouvoir, il y a un an, il a nié la gravite de la crise. Il a simplement essayé de faire des ajustements budgétaires en augmentant les ponctions fiscales d’un côté, et en distribuant des amortisseurs sociaux de l’autre. Le résultat c’est qu'en terme budgétaire, on n’a pas été capable de redresser les comptes publics d’où l’obligation d’aller pleurer un délai supplémentaire à Bruxelles. Mais le résultat c’est aussi qu'en terme économique, ayant découragé les créateurs de richesse que sont les chefs d’entreprise, la machine s’est asphyxiée d’où la récession et le chômage. Pendant ce temps-là, le monde entier, les pays émergents et les Etats unis, sont sortis de la crise.. Les pays européens du sud, qui ont fait des efforts considérables pour assainir leurs structures et améliorer leur compétitivité (le prix des actifs, des salaires et le montant des dépenses publiques a baissé de 30% en moyenne) ont pu monter dans le train de la reprise. La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal sont sorti de l’enfer. C’est difficile mais ils sont sortis des zones dangereuses. La France elle, est restée entre deux-eaux 

Acte 2, quand l’Elysée à la fin de 2012, s’aperçoit que finalement la France va rester plantée, la gouvernance décide d’un plan de compétitivité et promet de faire des réformes de structures (flexibilité du travail, restrictions budgétaires et retraites). Sauf que la prise de conscience est trop tardive, les plans compétitivité sont trop compliqués et trop longs à mettre en œuvre, le CICE par exemple, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, est incompréhensible donc inutilisable par la PME, et les réformes sont homéopathiques. Personne n’y croit

La réforme des retraites ne touchera pas les points que la gauche a sanctuarisés : l’âge légal de départ à la retraite, c’est sacré. Le système de la fonction publique et des régimes spéciaux, c’est sacré. Enfin ces reformes élimineront toute expérimentation d’un système complémentaire par capitalisation. La capitalisation reste un tabou, aux yeux des dirigeants socialistes

Acte 3, la France se berce d’illusions en pensant qu'elle pourrait attendre et rester en l’état, alors que la conjoncture a déjà changé.

Les banques centrales du monde entier y compris la BCE ont semble-t-il durci un peu leur intervention. Plus question d’ajouter des liquidités aux liquidités. Pour deux raisons, d’abord parce qu'il a des risques d’inflation notamment dans les pays à forte croissance. Ensuite parce que les banquiers centraux savent que la reprise a touché la planète toute entière sur des bases relativement saines. Pas question donc de perturber les équations de croissance avec de la monnaie de singe. Pas question de refaire l’erreur de l’an 2000 où on a, partout dans le monde alimenté la spéculation financière. Les milieux financiers et boursiers ont très vite tire les leçons, l’ensemble des bourses mondiales a chuté cette semaine dans la perspective d’une raréfaction des liquidités.

Mais ça ne veut pas dire pour autant que les financiers sont pessimistes. Ils pensent seulement que la croissance sera désormais plus sélective, moins financière, moins spéculative. Avec des taux d’intérêt plus élevés et des rentabilités plus fortes, fondées sur la véritable compétitivité des entreprises

En bref, alors que le monde entier se prépare a gérer un ralentissement plutôt sain de la croissance mondiale, la France en est encore à chercher les clefs du redressement. On ne pourra pas profiter de la croissance des autres (il aurait fallu le faire avant), on risque au contraire de plomber nos partenaires européens . On ne peut pas être plus à côté de la plaque qu’aujourd hui. D’où la fureur de Barroso et des européens. D‘où la colère d’un grand patron comme Henri de Castries. D’où l’avertissement d’un jacques Attali ou d’un Alain Minc qui disent la même chose : « la France est en train de rater le train de la modernité et de l’économie mondiale. Et de nous promettre un destin (un déclin) identique à celui de Venise ».

Tout ce qui s’est passé cette semaine, va à l’encontre des contraintes de la réalité

Quand les chinois confirment les menaces de fermer les portes du marché chinois, aux produits français en réactions aux velléités protectionnistes, la France s’enfonce dans le rapport de force qui sera perdu d’avance. Ce n’est pas, par une surenchère au protectionnisme comme se plaît à le crier Arnaud Montebourg qu'il faut répondre, c’est par un accord des européens pour engager une négociation multilatérale sur le modèle des accords OMC. Ça passe donc par une relation forte avec les allemands. Plutôt que d’engager un renforcement de l’unité européenne, la France se tourne vers Berlin et l’accuse de laxisme à l’égard des chinois. La partie est perdue.
Quand l’Insee annonce une prévision économique mauvaise mais que tout le monde attendait, les ministres de l’économie parlent d’un pronostic qui ne serait pas plus fiable qu'un pari sportif et François Hollande répète haut et fort lors de la conférence sociale qu'il fera baisser le chômage avant la fin de l’année. Ce que personne de sérieux ne peut croire. Sauf à maquiller les chiffres avec des créations d’emplois publics. Ce qui est étonnant c’est qu'il n’a aucun doute. C’est la grande crainte des milieux d’affaires qui sont assez bien renseignés sur ce que prépare la haute fonction publique. « François Hollande veut tellement avoir raison sur le terrain politique qu'il est capable de multiplier les emplois d’avenirs et les contrats aidés...l’unité de compte maintenant c’est 100 000. Alors qu'il faudrait renforcer les possibilités de créations d’emplois marchands dans les entreprises.. Décidément rien de changera…»

Les partenaires sociaux eux-mêmes commencent à être inquiets. Ils ne sont pas inquiets de l’audace mais… de l’immobilisme. Vendredi, à la fin de la conférence sociale sensée les préparer à une grande concertation sur la réforme des retraites, ils étaient complètement pantois. « On n’aura même pas à se battre pour défendre ce qui n’est pas attaqué…!».

Ils ne craignaient pas une réforme des systèmes, y compris dans la fonction publique, ils s’y étaient préparés. C’est une évidence. Ils voulaient simplement qu'on leur laisse négocier certains points mais le programme va au-delà de ce qu’ils avaient imaginé. Même à la CGT, on estime qu'il ne se passera rien. Pas de vagues, pas de risques. Du coup, et c’est un comble, les syndicats eux-mêmes pensent que le système par répartition ne tiendra pas.

D’ailleurs, répartition ou capitalisation, le ressort est le même. Dans la repartions, ce sont les actifs qui paient pour les inactifs. Dans la capitalisation c’est la même chose sauf que les retraites sont calculées de façon individuelle et souscrites volontairement. Mais dans les deux cas, la solidité dépend de l’activité économique et de la production de richesse. Pour tout le monde, l’effort principal devrait porter sur la dynamisation de l’activité. Si l’activité revenait, tous les problèmes ne seraient pas réglés certes mais les plus lourds oui. Dans les syndicats, on ne serait nullement opposé à l’introduction d’un régime complémentaire par capitalisation qui pourrait (ou pas) être abondé par l’Etat mais qui, au bout du compte s’appuierait sur l’effort contributif de chacun. Après tout la CGT elle-même connaît bien cette mécanique puisque c’est elle qui est à l’origine de la Préfon, système de retraite par capitalisation réservé depuis l’origine aux fonctionnaires mais qu'on pourrait ouvrir à tout le monde. C’est d’ailleurs un comble, les seuls bénéficiaires d’un régime par capitalisation à contribution individuelle et volontaires sont les fonctionnaires

Le président d’Axa a commencé un lobbying d’enfer pour la formule. il y a intérêt mais pourquoi pas ? Une grande compagnie d’assurance internationale doit avoir autant d’expertise et de compétence pour gérer un fond de retraite qu'une association paritaire sous tutelle de l’Etat français. Peut-être même plus !!! Sait-on jamais.

Les syndicats auraient préféré que le président de la république en parle le premier. Ça leur aurait facilité le travail. Pour l’instant, cette réforme attendue et nécessaire est morte avant même d’avoir été présentée. Au nom d’une application un peu étroite du principe de précaution sociale

Décidément, sur l’énergie comme sur le social, le principe de précaution tient lieu de stratégie. 

atlantico.fr

Pyongyang renoncera au nucléaire après disparition de la menace US

Le délégué permanent nord-coréen auprès de l'Onu, Sin Son-Ho

La dénucléarisation de la Corée du Nord ne sera possible qu'après celle de toute la péninsule coréenne et la disparition de la menace nucléaire américaine, a déclaré vendredi à New York le délégué permanent nord-coréen auprès de l'Onu, Sin Son-Ho.
"La dénucléarisation est notre objectif final. Nous ne sommes pas contre la dénucléarisation, mais elle ne doit pas être unilatérale. Elle ne doit pas se rapporter seulement au nord de la péninsule. La dénucléarisation doit engager l'ensemble de la péninsule coréenne, y compris la Corée du Sud. Et elle ne sera possible qu'après la disparition de toutes les menaces nucléaires américaines", a souligné le diplomate devant les journalistes.
Mercredi dernier, le premier vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Gye-Kwan, a toutefois affirmé lors de négociations à Pékin avec son homologue chinois, Zhang Yesui, que Pyongyang était attaché à la dénucléarisation de la péninsule coréenne et entendait régler le problème nucléaire par voie de négociations.
Les négociations à Six qui réunissent la Russie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et les deux Corées ont été lancées en 2003 en vue d'amener Pyongyang à abandonner ses programmes nucléaire et balistique. Elles ont été suspendues en 2009 sur fond de détérioration des relations entre les deux Etats coréens.
La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires.
En avril dernier, les autorités nord-coréennes ont annoncé qu'elles allaient relancer les travaux d'enrichissement d'uranium sur le site de Yongbyon. Pyongyang refuse d'arrêter son programme nucléaire et souhaite mener des négociations d'égal à égal avec les Etats-Unis en tant que puissance nucléaire.

Brésil: un mort dans la manifestation de Belo Horizonte

Un homme de 21 ans tombé d’un viaduc lors d’une manifestation mercredi au Brésil est décédé jeudi à l’aube, portant à cinq le nombre de morts -tous par accident- depuis le début de la fronde sociale, il y a plus de 15 jours.
Douglas Henrique de Oliveira est tombé du viaduc quand il manifestait près du stade Mineirao de Belo Horizonte en marge de la demi-finale Brésil-Uruguay (2-1) de la Coupe des Confédérations, a indiqué un responsable de l’hôpital Jean XXIII où il avait été admis.
Un autre jeune de 22 ans était toujours hospitalisé dans un état grave dans cet hôpital, après une chute de ce même viaduc lors d’une manifestation la semaine dernière, a précisé la porte-parole.
Ce décès porte à cinq le nombre de manifestants ayant trouvé la mort dans le cadre de la fronde sociale qui secoue le pays depuis plus de 15 jours, tous par accident.
Jeudi, la présidente Dilma Rousseff devait se réunir avec les dirigeants de sa base alliée et ceux de l’opposition pour organiser un référendum sur une réforme politique dans le pays tandis qu’une nouvelle manifestation se préparait à Fortaleza, en marge du match de demi-finale Espagne-Italie.
Lundi, deux femmes sont mortes, renversées par une voiture lors d’une manifestation qui bloquait une route à 70 km de Brasilia, et la semaine d’avant c’est un jeune de 18 ans qui avait subi le même sort à Ribeirao Preto (Etat de Sao Paulo).
En outre, une employée municipale de nettoyage de Belem do Para (nord) est morte d’une crise cardiaque vendredi dernier, effrayée par des bombes lacrymogènes tirées par la police sur des manifestants.
Quelque 40.000 manifestants ont marché pacifiquement à Belo Horizonte (5,5 millions d’habitants) jusqu’au moment où un groupe de manifestants a tenté de forcer le périmètre de sécurité dressé à deux kilomètres du stade Mineirao où la Seleçao a obtenu son billet pour la finale de la Coupe dimanche à Rio de Janeiro.
La police a alors commencé à tirer des gaz lacrymogènes pour répondre à des jets de pierres.
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Les troupes américaine regroupées en Jordanie après la fermeture par la Turquie des circuits de livraison d’armes US et OTAN aux rebelles syriens


 
 
 
 
 
 
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Erdogan-Obama-SyrieLa décision américaine d’améliorer l’armement des rebelles syriens s’est heurté à un revers majeur: DEBKAfile révèle que le Premier ministre turc Tayyip Erdogan a appelé le président Barack Obama à Berlin le Mercredi 19 Juin, pour lui faire part de sa soudaine décision de fermer le circuit turc du transfert des armes américaines et de l’OTAN aux rebelles syriens.
Dans ce contexte, le président américain a informé le Congrès Vendredi 21 Juin, que 700 soldats américains prêts au combat resteraient en Jordanie à la fin des exercices conjoints américano-jordaniens (NDT : Eager Lion). Parmi eux il y aurait des équipes pour deux batteries de missiles anti-aériens Patriot et pour la logistique, un personnel de commandement et de communication nécessaires pour appuyer ces unités. Les États-Unis laisseront également derrière eux, à la fin des manœuvres, un escadron de 12 à 24 avions de combat F-16 à la demande de la Jordanie. Quelque 300 soldats américains étaient déjà en Jordanie depuis l’année dernière.
La décision de M. Erdogan va laisser les rebelles syriens qui combattent dans Alep pratiquement abandonnés à leur sort. La chute de Qusayr a coupé leurs livraisons d’armes en provenance du Liban. Les livraisons à travers la Jordanie ne dépassent pas le sud de la Syrie et il leur est presque impossible de se déplacer vers le nord, où les rebelles et le Hezbollah soutenu par l’armée syrienne sont enfermés dans une bataille décisive pour Alep.
Le Premier ministre turc a dit à Obama qu’il craignait les représailles de la Russie, s’il continuait de laisser des armes américaines  et de l’OTAN parvenir aux rebelles syriens.
Depuis le Sommet du G8 en Irlande du Nord la semaine dernière, Moscou a émis des condamnations quasi quotidiennes de l’Occident pour l’armement des terroristes.
Le porte-parole rebelle à Alep a affirmé, vendredi, qu’ils avaient maintenant des armes qui, selon eux, "vont changer le cours de la bataille sur le terrain."
Des sources militaires de DEBKAfile sont fortement sceptiques sur leur capacité – même après les nouvelles livraisons – à résister à l’assaut sur ​​leurs positions dans la ville assiégée par les forces combinées de l’armée syrienne, des troupes du Hezbollah et des chiites irakiens armés. L’évaluation des services secrets qui prévaut est qu’ils seront écrasés à Alep comme ils l’ont été à Al Qusayr.
La bataille d’Al Qusayr  a été perdue après 16 jours de combat féroce; Alep devrait tomber après 40-60 jours de carnage.
Les armes que les rebelles ont reçues des États-Unis, de l’OTAN et de sources européennes ont été achetées sur les marchés internationaux – non seulement parce qu’elles sont relativement peu chères, mais aussi parce qu’elles étaient pour la plupart de fabrication russe. Les rebelles sont ainsi équipés d’armes russes pour lutter contre les armes russes utilisées par l’armée syrienne. Cela a mis Moscou plus en colère que jamais.
Jusqu’à présent, le gouvernement Erdogan a appuyé sans réserve l’opposition syrienne, leur permettant de créer des centres de commandement vitaux et des bases arrière sur le sol turc et d’envoyer des fournitures à travers la frontière aux unités de combat. Il a tiré le tapis sous leur cause et donné à Assad un sacré coup de pouce
Cette volte-face est un tremblement de terre stratégique – et pas seulement pour ce qui concerne la guerre de Syrie, mais aussi pour les États-Unis et, avec le temps, pour Israël aussi.
Il y a dix ans, M. Erdogan a fait la même manœuvre quand il a refusé aux troupes américaines le passage par la Turquie pour l’ouverture d’un second front en Irak contre Saddam Hussein.
Le président Obama a réagi en amassant en Jordanie 700 à 1000 soldats américains équipés et prêts au combat. Les intercepteurs de missiles Patriot et les avions de chasse  F-16 resteront sur place après les manœuvres conjointes aussi longtemps que la situation sécuritaire l’exigera. Selon DEBKAfile : Les manœuvres conjointes américano-jordaniennes ont été en effet brutalement écourtées au bout de deux semaines, alors qu’elles étaient prévues pour durer deux mois jusqu’à la fin de Août.
L’élargissement des perturbations liées à la guerre en Syrie est sur le point de basculer sur la Jordanie se rapproche plus que jamais d’Israël.
Traduction : Avic
http://www.debka.com/article/23066/US-troop-buildup-in-Jordan-after-Turkey-shuts-US-NATO-arms-corridor-to-Syrian-rebels

Syrie porte plainte auprès de l'ONU contre 5 pays


IRIB-Hier vendredi, le gouvernement syrien a officiellement annoncé porter plainte devant l'ONU contre 5 pays à savoir la Turquie, l'Arabie, le Qatar, l'Egypte et la France pour soutenir les terroristes et créer l'instabilité dans la région.
Ces pays apportent leur soutien financier, en armement et en matière d'enseignement, aux terroristes, a précisé le gouvernement syrien, a-t-on appris de Russia Today. En raison de son inquiétude quant à la contagion des conflits en Syrie au Libab, le gouvernement libanais a déposé au début de la semaine en cours une plainte similaire auprès de l'ONU.

L'un des hauts commandants de l'ASL jette l'éponge!!


IRIB- il s'agit de Abdel Jabar al Akidi, le président du conseil militaire d'Alep et membre du conseil de commandement.
Al Akidi a démissionné parce que " l'ASL ne jouit plus du crédit et du prestige nécessaire auprès des groupes armés anti Assad". comment a réagi l'ASL à cette démission? l'ASL dit avoir eu l'intention de limoger Al Akidi de son poste de président di conseil militaire d'Alep pour éviter le cumul des mandats . Al Qods Al Arabi va aussi dans le même sens en citant le général déserteur : " je donne ma démission du conseil directif de l'ASL et je préfère rester au sein du conseil militaire d'Alep. cette seconde fonction est lourde à assumer et de surcroit, lesattitudes enfantines decertains membresde l'ASL , le fait qu'ils passent toute à journer à palabrer, à voyager., à perdre du temps sont les principales raisons qui justifient ma décision " le général a critiqué le comportant irréesposable des membres de l'ASL qui l'ont discrédité. cette démission intervient alors que les Etats Unis viennent d'envoyer des missiles anti aériens à l'ASL  espérant pouvoir provoquer un retournement de tendance sur le champ de bataille où l'armée arabe syrienne a le dessus.

Taksim/Riposte : Ankara coupe la voie de transit d'armes aux rebelles d'Alep !!!


IRIB- Est-ce le début d'un changement de cap ?
Toujours est -il que selon Debkafile, site proche du milieu du renseignement de l'armée sioniste, Erdogan aurait contacté au téléphone Obama pour lui annoncer la fermeture de la voie d'approvisionnement en arme des terroristes en action en Syrie à partir du sol turc! "le contact téléphonique a eu lieu mercredi alors que le président Obama se trouvait à Berlin . Erdogan lui a dit qu'il va fermer le corridor de transite d'armements de l'Otan et des Etats Unis aux rebelles "! " cette annonce vient d'être faite alors que les USA ont décidé de maintenir 700 soldats US en Jordanie même après la fin des manoeuvres militaires Eager Lion. ce sont des militaires qui s'occupent de deux batteries de missiles Patriot et quelques 24 avions de F16 destinés à rester en Jordanie. parmi ces marines se trouvent aussi ceux qui s'occupent des équipements de télécommunication , du logistique et du commandement des Patriot. ces 700 militaires sont à ajouter aux 300 marines qui sont déployés depuis 2012 en Jordanie." Debkafile poursuit : " M Erdogan abandonne ainsi la ville d'Alep alors que la situation y est catastrophique . les rebelles seront ainsi doublement pénalisé dans la mesure où la chute de Qusseir avait déjà coupé la principale voie de transit d'armes en provenace du Liabn. pour les rebelles d'Alep, se procurer des armes en Jordanie n'est pas non plus facile à faire puisque les armements devront s'acheminer de la Jordanie vers le nord de la Syrie dans la banlieue d'Alep où d'intenses combats les opposent au Hezbollah". mais quel prétexte a été invoqué par Erdogan pour qu'il puisse justifier une telle décision aux yeux d'Obama? Debka souligne : "Erdogan a affirmé avoir peur des représailles russes, s'il continue à transiter armes et munitions en direction des rebelles . depuis la fin du sommet du G8 , la Russie a effectivement condamné tous les jours l'envoie d'armes américaines et otaniennes aux rebelles". cette information est diffusée alors que vendredi , les agences ont cité le commandant de l'ASL, Salim Idriss qui confirme l'arrivée à Alep des armes stratégiques dont les missiles anti aériennes Sam 8 . "nous avons des armes qui pourront changer le cours de la guerre en Syrie, dit Idriss. Debka s'intéresse aussi à cette annonce en estimant que l'ASlm n'est aps capable de faire face au Hezbollah, et à l'armée syrienen même dotée de Sam 8. " une défaite identique à celle de Qusseir attend les rebelles à Alep. Qusseir est tombé au bout de 16 jours. Alep tombera dans les 40 à 60 jours à venir. Les armes achetées à l'intention des terroristes syriens sont toutes de fabrication russe et ceci n'est pas allé sans suciter la colère des russes ! Erdogan a-t-il vraiment peu des russes ou d'autres motifs sont derrière ce changement de cap? depuis 2011, Erdogan a apporté un soutien aveugle aux rebelles syriens et il a même mis à leur disposition les centres de commandement stratégique et sensibles  sur le sol turc. la décision d'Erdogan de couper le corridor d'Alep équivaut à abandonner les rebelles à leur sort . c'est un séisme stratégique pour les rebelles d'une part , pour les Etats et Israël d'autre part. il y a dix ans , selon Debke, Erdogan s'était opposé à ce que les troupes US traverse la Turquie pour attaquer l'Irak saddamiste. mais quelle a été la réaction d'Obama? ce dernier , selon Debka a décidé d'augmenter le nombre des marines de 700 à 1000 en Jordanie. " les analystes voient dans ce gested'Erdogan une réaction au soutien US aux troubles de ces derniers jours à Istanbul et à Ankara . Erdogan voulait se faire rappeler à la bonne mémoire d'Obama et ses alliés européens. " vous avez toujours besoin de la Turquie " pour le reste, il est trop difficiel de croire qu'un athlantsite aussi convaincu qu'Erdogan change de camp  et laisse tomber d'énormes bénéfices qu'il tire de la guerre contre la Syrie.

Les Tunisiennes envoyées en Syrie assouvir les plaisirs sexuels des combattants rentrent au pays enceintes


Les extrémistes mettent en péril les fondements mêmes de la société tunisienne. D. R.
Les extrémistes mettent en péril les fondements mêmes de la société tunisienne. D. R.
Les «bataillons» de femmes et de jeunes filles envoyées par des organisations islamistes radicales tunisiennes pour le «djihad» par le sexe en Syrie ont «enfanté» une situation inextricable en Tunisie. Ces femmes qui se sont adonnées au «djihad a’nikâh» en assouvissant l’instinct bestial d’innombrables «rebelles» syriens sont rentrées en Tunisie enceintes. Certaines ont déjà donné naissance à des enfants dont le père est inconnu. Ces enfants illégitimes, puisque conçus dans une relation hors mariage, n’ont pas et n’auront pas de nom. Ils sont nés sous X et risquent de grandir avec ce lourd fardeau qu’ils traîneraient comme un boulet jusqu’à la fin de leurs jours. Pour les autorités tunisiennes, islamistes elles-mêmes, c’est un véritable casse-tête. La presse tunisienne ne parle que de ça. Elle revient sur ces filles et femmes qui ont été recrutées par des pseudo-associations caritatives et qui ont été envoyées au «front» syrien pour une nouvelle forme de «djihad», la dernière trouvaille des salafistes qui infestent le monde musulman. Ce «djihad» n’est, en réalité, qu’une forme de prostitution «légitimée» par les extrémistes religieux au nom de la «guerre sainte». «Ces filles viennent pour la plupart des quartiers populaires de la périphérie des grandes villes où elles ont été recrutées par des associations pseudo-caritatives ou soi-disant religieuses de la mouvance islamiste pour aller satisfaire les pulsions sexuelles des djihadistes en Syrie», souligne le site tunisien Kapitalis qui s’interroge sur ce que vont faire les autorités tunisiennes de ces enfants nés sous X en Syrie. De son côté, Assabah News a rapporté le cri de colère et d’alarme de l'avocat Badis Koubakji, président de l'association de secours aux Tunisiens à l'étranger. «Le nombre des Tunisien(ne)s et Somalien(ne)s envoyé(e)s en Syrie est impressionnant. La situation de ces djihadistes, filles ou garçons, est lamentable. Plusieurs combattant(e)s tunisien(ne)s en Syrie viennent de France, d'Allemagne et surtout de Belgique. Plusieurs ont été tué(e)s, d'autres sont encore dans les camps du mouvement terroriste Jabhat Ennosra (affilié à Al-Qaïda, ndlr). Ceux d'entre eux et d’entre elles qui demandent à rentrer au pays sont empêché(e)s et souvent même liquidé(e)s», précise-t-il. C’est un véritable drame pour les familles de ces filles. C’est pour cela qu’il appelle ces familles et leur demande «de ne plus confier leurs filles ou garçons à des gens qui risquent, au nom de la légitimité du djihad en Syrie, de les expédier sur les fronts du djihad en Syrie et ailleurs». Est-ce suffisant ? Assurément pas. La guerre en Syrie s’accentue. Et les appels incessants de pseudo-chouyoukh comme Al-Qaradawi adressés aux musulmans pour le djihad contre l’Etat syrien risquent d’attirer de nouveaux contingents de filles naïves et crédules qui accepteraient d’aller en enfer.
S. Baker

algeriepatriotique.com

VIDEO – CALVAIRE. Syrie: le martyr d’une fillette de 2 ans. Merci Obama, Hollande et Cameron



FSA in der ez zor crimesElle est belle leur révolution !
Elle est belle leur menterie!
Elle est belle leur démocratie !
Mais, ils ne seront jamais inquiétés devant les tribunaux y référents. C’est aussi comme ça que va le monde.
Les antropophages qui se gargarisent d’avoir reçu des armes sophistiquées, en toute illégalité, martyrisent même des bébés. Comme expliquer le cas de cette petite fille de deux ans, ligotée, et dont les parents ont été exécutés à Deir Ezzor devant elle ? Pourquoi tuer l’innocence ? Simplement pour le pouvoir ? Simplement pour gouverner la Syrie ? Simplement pour avoir la mainmise sur le gaz et le pétrole ? Figurez-vous que, le seul crime de cette fillette est que, ses parents étaient…. chiites
L’après-Assad comme ils le disent n’existe pas. Ils ont un seul projet, la destruction de la Syrie. Leur gymnastique intellectuelle ne trompe plus personne. A propos du groupe déclarant avoir reçu des arms sophistiquées, qui s’y colle ? Comme vous l’aurez devinez, le Front al-Nosra. Ils avaient pourtant promis de livrer uniquement des armes aux "démocrates".
Pour ceux qui croient encore à cette fumisterie de "révolution arabe", il faut simplement qu’ils se posent la question de savoir les "qui" sont les alliés arabes des Occidentaux pour faire la guerre à la Syrie, pour comprendre. La Qatar et l’Arabie saoudite ne peuvent-ils pas d’abord balayer devant chez eux ? C’est dans ces deux pays-là qu’il faut un vrai coup de balai. Mais, non, à coup de petro-dollars, ces pays qui ont compris que l’Occident a pour seul et unique Dieu Mammon, financent tout…
Comment expliquer que le massacre de Hatla, 77 personnes tués, soit revendiqué publiquement par un religieux koweïtien, le sheick Shafi Al-Ajmi (vidéo) ?
Une partie des tués de Hatla:
Sayyed Ibrahim Musa Mullah Eid
Taha Hussein Mullah Eid
Mohammad Musa Mullah Eid
Murtaza Ibrahim Mullah Eid
Mustafa Ibrahim Mullah Eid
Wedad al-Badrani, l’épouse de Sayyed Eid
Ali Saleh Mandil
Basil Mandil Saleh
Yasser Mandil Saleh
Ma’soom al-Raja, son épouse (Batoul) et sa fille (2 ans)
Hajj Omar al-Hamadi (85 ans)
Hadj Issa Khalaf Al-Hilal (84 ans)



Allain Jules

الرئيس الأسد يصدر مرسوماً بزيادة الرواتب


الرئيس بشار الأسد صباح السبت المرسوم التشريعي رقم /38/ للعام 2013 الذي يقضي بزيادة الرواتب والأجور الشهرية المقطوعة للعاملين المدنيين والعسكريين في الوزارات والإدارات والمؤسسات العامة وشركات ومنشآت القطاع العام والبلديات ووحدات الإدارة المحلية والعمل الشعبي والشركات والمنشآت المصادرة والمدارس الخاصة المستولى عليها استيلاء نهائيا وما في حكمها وسائر جهات القطاع العام وكذلك القطاع المشترك الذي لا تقل مساهمة الدولة فيه عن 75 بالمئة من رأس مالها وفق الآتي..
أ- 40 بالمئة على 10000 ليرة سورية الأولى من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع.
ب-20 بالمئة على 10000 ليرة سورية الثانية من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع.
ج-10 بالمئة على 10000 ليرة سورية الثالثة من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع.
د- 5 بالمئة على ما يزيد عن 10000 ليرة سورية الثالثة من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع.
كما أصدر الرئيس الأسد المرسوم التشريعي رقم /39/ للعام 2013 الذي يقضي بمنح أصحاب المعاشات التقاعدية من العسكريين والمدنيين المشمولين بأي من قوانين وأنظمة التقاعد والتأمين والمعاشات والتأمينات الاجتماعية النافذة بمن فيهم الخاضعون للمرسوم التشريعي رقم 48 لعام 1972 والقانون رقم 43 لعام 1980 زيادة وفق الآتي ..
1- 25 بالمئة على 10000 ليرة سورية الأولى من المعاش التقاعدي.
2- 20 بالمئة على 10000 ليرة سورية الثانية من المعاش التقاعدي.
3- 10 بالمئة على ما يزيد عن 10000 ليرة سورية الثانية من المعاش التقاعدي.
وفيما يلي نص المرسومين التشريعيين..
المرسوم التشريعي رقم/38/
رئيس الجمهورية
بناء على أحكام الدستور
يرسم مايلي..
المادة (1)
تضاف إلى الرواتب والأجور الشهرية المقطوعة النافذة بتاريخ صدور هذا المرسوم التشريعي لكل من العاملين المدنيين والعسكريين في الوزارات والإدارات والمؤسسات العامة وشركات ومنشآت القطاع العام والبلديات ووحدات الإدارة المحلية والعمل الشعبي والشركات والمنشآت المصادرة والمدارس الخاصة المستولى عليها استيلاء نهائيا وما في حكمها وسائر جهات القطاع العام وكذلك جهات القطاع المشترك التي لا تقل مساهمة الدولة عن /75/ بالمئة من رأس مالها زيادة وفق الآتي ..
أ- 40 بالمئة على 10000 ليرة سورية الأولى من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع .
ب- 20 بالمئة على 10000 ليرة سورية الثانية من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع .
ج- 10 بالمئة على 10000 ليرة سورية الثالثة من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع .
د- 5 بالمئة على ما يزيد عن 10000 ليرة سورية الثالثة من الراتب أو الأجر الشهري المقطوع.
المادة (2)
أ- يدخل في شمول المادة الأولى السابقة المشاهرون والمياومون والدائمون منهم والمؤقتون سواء كانوا وكلاء أم عرضيين أم موسميين أم متعاقدين بعقود استخدام أم معينين بجداول تنقيط أو بموجب صكوك إدارية وكذلك العاملون على أساس الدوام الجزئي أو على أساس الإنتاج أوالأجر الثابت والمتحول وذلك /كله/ بمراعاة مايلي ..
1- تسري الزيادة المحددة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي حكما على المتعاقدين من العرب السوريين ومن في حكمهم فيما إذا كان الراتب أو الأجر الشهري المتعاقد عليه لا يزيد على الأجر الشهري الذي عين فيه أمثالهم من حملة نفس الشهادة أو المؤهل بصفة دائمة لدى الجهة العامة المتعاقد معها وذلك بمراعاة المدة المنقضية على تخرجهم أو حصولهم على المؤهل .
2- تحسب الزيادة المحددة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي للوكلاء والمؤقتين على أساس الراتب أو الأجر المقطوع الذي يستحقونه بتاريخ نفاذ هذا المرسوم التشريعي بصرف النظر عن مدة استخدامهم .
3- يصدر وزير العمل بالاتفاق مع وزير المالية قرارات تحدد فيها طريقة احتساب الزيادات على أجور العاملين المياومين وبالتنقيط وعلى أساس الدوام الجزئي والإنتاج أو الأجر الثابت والمتحول بما يتفق والزيادات المقررة في هذا المرسوم التشريعي وتعتبر القرارات الصادرة بهذا الشأن نافذة المفعول اعتبارا من تاريخ نفاذ هذا المرسوم التشريعي .
ب- يجري استخدام العاملين على مختلف أنواعهم في الرواتب والأجور الناجمة عن الزيادة المقررة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي .
المادة (3)
يزاد الحد الأدنى العام للأجور والحد الأدنى لأجور المهن لعمال القطاع الخاص والتعاوني والمشترك غير المشمول بأحكام القانون الأساسي للعاملين بالدولة رقم /50/ لعام /2004/ ليصبح مبلغا وقدره /13670/ ليرة سورية شهريا .
المادة (4)
أ- تعدل بقرارات من وزير المالية..
1- جداول الأجور الملحقة بالقانون الأساسي للعاملين في الدولة والتعديلات الطارئة عليها بموجب الصكوك التشريعية النافذة وذلك بما يتفق والزيادة المقررة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي وله جبر الكسور وتدوير الأرقام في حدود خمس ليرات سورية إلى الأعلى.
2- جداول الرواتب والأجور النافذة بشأن فئات العاملين المستثناة من أحكام القانون الأساسي للعاملين في الدولة بموجب المادة /159/ من القانون المذكور بما يتفق والزيادة المقررة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي وله جبر الكسور وتدوير الأرقام في حدود خمس ليرات سورية إلى الأعلى.
3- الرواتب الأساسية والأصلية لحساب المعاشات التقاعدية المقابلة للرواتب والأجور المقطوعة بما يتفق والزيادة المقررة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي على أن لا تزيد الإضافة الطارئة بمقتضى هذا التعديل عن الزيادة المحددة في المادة الأولى المذكورة وله جبر الكسور وتدوير الأرقام في حدود خمس ليرات سورية إلى الأعلى .
ب- تجبر بصورة حكمية كسور الليرة الناجمة عن تطبيق الزيادة المحددة في المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي إلى الليرة.
المادة (5)
يحتفظ المستفيدون من أحكام المادة الأولى من هذا المرسوم التشريعي بقدمهم المؤهل للترفيع وتستثنى الزيادة الممنوحة من الأحكام القاضية باقتطاع الإضافات الجديدة على الراتب أو الأجر.
المادة (6)
تصرف النفقة الناجمة عن تطبيق هذا المرسوم التشريعي وفقا لما يلي..
أ- من وفورات مختلف أقسام وفروع الموازنة العامة للسنة المالية 2013 بالنسبة للعاملين الذين يتقاضون رواتبهم وأجورهم من هذه الموازنة.
ب- من وفورات مختلف حسابات الموازنات التقديرية لعام 2013 بالنسبة لكل جهة من جهات القطاع العام الاقتصادي وشركات الإنشاءات العامة الذين يتقاضون رواتبهم وأجورهم من موازنة أي من الجهات المذكورة.
ج- من وفورات مختلف أبواب وبنود الموازنات السنوية لعام 2013 بالنسبة لكل جهة من الجهات العامة الأخرى في الدولة .
المادة (7)
تبقى كافة التعويضات الممنوحة وفق القوانين والأنظمة النافذة محسوبة على الأجور النافذة قبل صدور هذا المرسوم التشريعي.
المادة (8)
يصدر وزير المالية التعليمات اللازمة لتطبق أحكام هذا المرسوم التشريعي.
المادة (9)
ينشر هذا المرسوم التشريعي في الجريدة الرسمية ويعمل به اعتبارا من أول الشهر الذي يلي تاريخ صدوره.
دمشق في 13 -8-1434 هجري الموافق ل 22 -6-2013 ميلادي.

Inondations au Canada: évacuations à Calgary, trois morts


Le centre-ville de Calgary, la capitale pétrolière du Canada, a été en grande partie vidé de ses habitants vendredi en raison de fortes inondations qui ont fait trois morts dans la région, selon la police.
Trois corps ont été retrouvés dans la localité de High River, au sud de Calgary, où les flots de la rivière Highwood gonflés par des pluies intenses ont fait de gros dégâts, a indiqué la Gendarmerie royale du Canada, citée par la chaîne publique CBC. Une quatrième personne était portée disparue.
A Calgary, quelque 100.000 personnes avaient été appelées à évacuer par le maire de cette ville d’un million d’habitants, Naheed Nenshi.
“Le centre est pratiquement vide, on ne voit que quelques rares passants et peu de voitures”, a déclaré par téléphone à l’AFP Adam Klamar, un membre de services de sécurité participant aux opérations de secours: “La police ne laisse passer pratiquement personne”.
La pluie, tombant depuis le matin, s’est intensifiée en début d’après-midi. “Si cela continue, la situation pourrait encore empirer”, craint M. Klamar, pointant par ailleurs un grand élan de solidarité parmi les habitants de la ville: “Facebook est plein de messages de gens prêts à accueillir ceux qui doivent être évacués”.
L‘électricité a dû être coupée dans les quartiers du centre proches des rivières Bow et Elbow qui sont sorties de leur lit en plusieurs endroits. Plusieurs rues et ponts ont été fermés au trafic, les magasins n’ont pas ouvert leurs portes, les écoles non plus. L’Université de Calgary a été fermée.
Au total, 26 arrondissements ont été touchés par l’ordre d‘évacuation.
La situation était encore plus difficile en aval, dans plusieurs villes au sud de Calgary, où l‘état d’urgence a été décrété dans une vingtaine de communes. Les télévisions canadiennes ont montré des images de maisons et de voitures emportées par les flots.
“A Calgary, il n’y a pas de panique, l‘évacuation est en cours”, a indiqué par téléphone à l’AFP Béatrice Beck, assistante du consul de France. Le consulat était fermé, faute d‘électricité, et Mme Beck a expliqué avoir dû quitter son appartement dans une tour du centre-ville pour se réfugier chez des amis vivant dans un quartier plus élevé.
“L‘électricité a été coupée chez nous à 6 heures du matin, l’ascenseur ne marchait plus, plusieurs pâtés d’immeubles n‘étaient plus éclairés, les feux tricolores ne fonctionnaient plus”, a-t-elle détaillé.
Le stade Saddledome et le terrain autour de lui où se déroule le Stampede —le grand rodéo estival attendu dans 15 jours— a été lui aussi transformé en marécage, faisant craindre pour la tenue de ce spectacle. Au zoo de Calgary, les grands fauves ont dû changer d’enclos par précaution.
Quelque 1.200 soldats et une dizaine d’hélicoptères de l’armée ont été dépêchés dans la région pour aider à l‘évacuation des populations isolées, et notamment des hôpitaux de deux localités, Canmore et High River.
Le Premier ministre canadien Stephen Harper est arrivé dans l’après-midi à Calgary, ville dont il est député depuis 1993 —avec une interruption entre 1997 et 2002. Il a survolé la région en hélicoptére et s’est informé sur place de la situation, promettant une aide fédérale pendant et après l’inondation.
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Syrie: Londres “n’a pas pris la décision” d’armer les rebelles


Londres n’a “pas pris la décision” d’armer la rébellion syrienne, a indiqué samedi à Doha son ministre des Affaires étrangères, William Hague, peu avant l’ouverture d’une réunion du groupe des Amis de la Syrie qui doit discuter de cette question.
“Sur la question de savoir si nous devrions fournir une quelconque aide létale à l’opposition syrienne, la position reste la même: nous n’avons pas pris une telle décision”, a déclaré M. Hague aux journalistes.
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Mousson en Inde: près de 600 morts, course contre la montre


Les équipes de secours ont engagé une course contre la montre samedi pour sauver des dizaines de milliers de personnes isolées dans le nord de l’Inde en raison de glissements de terrain et d’inondations dus à une mousson précoce, qui ont déjà fait près de 600 morts.
Des corps flottant dans le Gange ont été récupérés par les secouristes, tandis que près de 63.000 personnes, en majorité des touristes et des pélerins, étaient toujours isolées ou portées disparus après que des pluies torrentielles ont balayé l’Etat himalayen d’Uttarakhand, selon les autorités.
Les rivières en crue ont emporté maisons, immeubles, et même des villages entiers, et détruit des ponts et des routes étroites menant à des sites de pèlerinage situés en altitude dans cet Etat montagneux, riche en temples hindous.
“575 corps ont déjà été récupérés, mais le bilan va sans doute augmenter. Nous évaluons à 62.790 le nombre de personnes isolées”, a indiqué à l’AFP Om Prakash, le ministre de l’Intérieur de l’Uttarakhand. Une équipe de sept médecins et responsables était en route vers Kedarnath, haut lieu de pélerinage hindou “pour y récupérer les corps”, a-t-il ajouté.
Des dizaines d’hélicoptères et des milliers de soldats ont été déployés pour les opérations de sauvetage, près d’une semaine après le début de ces pluies torrentielles.La télévision a montré des images de parachutistes descendant des hélicoptères pour participer aux opérations de sauvetage.
Les secouristes s’attendent à d’autres pluies torrentielles dans cet Etat et dans le centre de l’Inde.
“C’est une véritable course contre la montre”, a déclaré Ajay Chaddha, chef de l’unité de l’armée surveillant les opérations de secours dans l’Uttarakhand, cité samedi par le Times of India.
L’Indian Express a indiqué que les sauveteurs disposaient d’un “petit créneau de 48h” pour leurs opérations avant l’arrivée de nouvelles intempéries à partir de dimanche.
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Brésil: la présidente Dilma Rousseff s’adresse à la nation


La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, confrontée à une fronde sociale historique, a promis vendredi de recevoir “les leaders des manifestations” et d’oeuvrer à un “grand pacte pour améliorer les services publics”, dans une allocution solennelle à la nation.
“Je veux répéter que mon gouvernement écoute les voix démocratiques qui réclament le changement”, a déclaré Mme Rousseff, 24 heures après les manifestations émaillées de violences qui ont déversé 1,2 million de Brésiliens dans les rues, au cours d’une intervention de 10 minutes retransmise par les radios et télévisions du pays.
Mais elle a averti qu’elle ne tolèrerait pas qu’une “minorité violente et autoritaire salisse un mouvement démocratique et pacifique”, en détruisant “le patrimoine public et privé”.
“Je vais inviter les gouverneurs, les maires des principales villes, à former un grand pacte autour de l’amélioration des services publics”, a dit la présidente.Elle a cité des “transports en commun” de qualité à des tarifs justes”, la santé, et l‘éducation, en faveur de laquelle elle a réitéré son souhait de consacrer 100% des recettes pétrolières du pays, un projet paralysé par de forts blocages politiques.
La présidente brésilienne a annoncé qu’elle recevrait “les leaders des manifestations pacifiques, les représentants des organisations de jeunes, des syndicats, des mouvements de travailleurs, des associations populaires”.“Nous avons besoin de leur contribution (...) de leur énergie et créativité, de leur pari sur l’avenir et de leur capacité à remettre en question les erreurs du passé et du présent”, a-t-elle souligné.
Mme Rousseff a estimé que le Brésil avait besoin d’“oxygéner” son “système politique” pour le rendre “plus perméable à l’influence de la société” et de trouver des “moyens plus efficaces pour combattre la corruption”.
Promettant que le Brésil allait réussir “une grande coupe du Monde de football, elle a répondu aux critiques des manifestants sur les dépenses colossales engagées pour l’organisation du Mondial l’an prochain.“Je veux clarifier que l’argent dépensé pour les stades par le gouvernement sera dûment remboursé par les entreprises et les gouvernements des Etats qui les exploiteront” dans l’avenir, a-t-elle dit.
“Je ne permettrai jamais que les deniers du gouvernement fédéral (...) négligent les secteurs prioritaires comme la santé et l‘éducation”, a-t-elle assuré.
Alors que Mme Rousseff s’exprimait, de nouvelles manifestations, bien moindres que celles de jeudi, étaient recensées dans une trentaine de villes.
Mais à Rio, Sao Paulo et Porto Alegre, des groupes de manifestants ont bloqué d’importants axes urbains à l’heure de pointe, provoquant des embouteillages monstres.
A Rio, un concessionnaire automobile a été saccagé dans la zone ouest. Des manifestants étaient massés devant le domicile du gouverneur de l’Etat de Rio, dans le quartier chic de Leblon.
A Valparaiso de Goias (centre), au moins dix autobus ont été brûlés et des heurts ont éclaté avec la police.
Le chef de cabinet de la présidence, Gilberto Carvalho, a indiqué que les autorités se préparaient à l‘éventualité d’une poursuite des manifestations pendant les Journées mondiales de la Jeunesse catholique (JMJ) et la visite du pape François, fin juillet à Rio de Janeiro.
Les manifestations ont terni la Coupe des Confédérations de football – considérée comme la répétition générale en miniature du Mondial- qui se dispute dans le pays jusqu’au 30 juin.
“La Coupe des Confédérations se déroule au Brésil et la Coupe du Monde de football doit avoir lieu au Brésil”, a réaffirmé vendredi à Rio le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, alors que des médias brésiliens relayaient des rumeurs sur une possible annulation. “Il n’y a pas de plan B”, a déclaré M. Valcke à des journalistes brésiliens, soulignant que la Fifa n’avait rien à voir avec les problèmes sociaux du pays et qu’elle était donc une “mauvaise cible”.
Le Mouvement Passe Livre (MPL, pour la gratuité des transports en commun) à Sao Paulo, l’un des fers de lance de la fronde sociale, a annoncé qu’il cessait d’appeler à manifester dans la mégapole, après la baisse du prix des transports publics. “L’objectif final a été conclu”, a dit l’un des leaders, Lucas Monteiro à la télévision.
Mais d’autres groupes continuaient à lancer des appels à manifester sur les réseaux sociaux.
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Grèce: le gouvernement plus affaibli après le départ d’un parti


. © Chantal Valery Le départ du petit parti de gauche Dimar de la coalition grecque au pouvoir dirigée par le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, sur fond de crise de l’audiovisuel public, affaiblit davantage encore le gouvernement grec, qui veut toutefois écarter le spectre d‘élections anticipées.
Le Dimar a pris la décision de se retirer du gouvernement après un désaccord avec M. Samaras dans la crise de l’audiovisuel public déclenchée par le Premier ministre lorsqu’il a ordonné sans préavis d’arrêter les émissions de la radio-télévision publique la semaine dernière.
“Après la décision du Dimar de quitter le gouvernement et d’en retirer ses ministres, je vais donner aujourd’hui ma démission au Premier ministre”, a dit Antonis Manitakis, l’un des quatre ministres du Dimar au sein de la coalition gouvernementale, à l’issue d’une réunion des instances de ce parti de la gauche démocratique.
Le Dimar qui participe depuis un an à la coalition gouvernementale mise difficilement sur pied pour tenter de maintenir la Grèce dans l’euro laisse donc face-à-face le couple Nouvelle-Démocratie (droite)-Pasok (socialistes).
Le gouvernement, ainsi amputé du soutien des 14 députés du Dimar, a certes toujours la majorité absolue au parlement (avec 153 sièges sur 300, 125 de la Nouvelle-Démocratie et 28 du Pasok), mais celle-ci est trop juste pour lui permettre de poursuivre efficacement les réformes structurelles imposées par les créanciers de la Grèce, regroupées sous le nom générique de mesures d’austérité et qui bousculent les intérêts acquis.
Sur le dossier de l’audiovisuel public, le détonateur à la crise gouvernementale actuelle, le dirigeant du Dimar, Fotis Kouvelis, avait opposé la nuit dernière une fin de non-recevoir au Premier ministre, qui souhaite rouvrir un organisme transitoire, pour trois mois, reprenant une grande partie des salariés de l’ERT en CDD, avant la création d’une nouvelle radiotélévision publique.
Il souhaitait maintenir la radiotélévision publique en l‘état et dénonçait la décision unilatérale de M. Samaras le 11 juin de fermer l’ERT, court-circuitant le parlement mais aussi ses deux alliés au sein du gouvernement, et provoquant un tollé en Grèce et à l‘étranger.
Jeudi soir, M. Samaras avait fait un pas dans le sens de la conciliation vers ses deux alliés, en acceptant la proposition du socialiste Evangélos Vénizélos de garder jusqu‘à 2.000 des 2.700 employés de l’ERT, en contrat provisoire, dans l’attente du nouvel organisme audiovisuel.
M. Samaras a d’emblée écarté l‘éventualité d‘élections anticipées en Grèce, soulignant que ce qui prime en ce moment “est la stabilité dans le pays et l’avancée des réformes”.
A Bruxelles, où l’on suit avec inquiétudes les derniers événements, le commissaire européen Olli Rehn en a appelé jeudi soir au “sens des responsabilités” des dirigeants grecs.
“Après une nuit dramatique, la coalition reste avec la droite et les socialistes”, titrait le quotidien à gros tirage Ta Néa (centre gauche). “Gouvernement de deux partis, le scénario des élections anticipées est enterré”, soulignait le quotidien financier Naftémporiki.
Créé en 2010, le Dimar a un discours anti-austérité mais pro-européen, qui lui a permis d’obtenir 6,25% des voix et 17 députés en juin 2012. Trois ont quitté le parti depuis, après leur opposition à un nouveau train de mesures d’austérité.
Au gouvernement, ce parti était représenté à la Justice et à la Réforme administrative, deux domaines où les divergences idéologiques avec la droite dure de M. Samaras sont apparues au cours des semaines passées. La fermeture abrupte de l’ERT n’ayant été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, selon des analystes.
Un projet de loi antiraciste, préparé par le ministre de la Justice Antonis Roupakiotis il y a un mois, et visant à freiner les attaques racistes qui se multiplient et la montée du parti néonazi grec Aube dorée, avait déjà suscité une vaste polémique, la droite n’ayant pas voulu l’approuver, ce qui a entraîné son renvoi aux calendes grecques.
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Syrie: l’armement de la rébellion en discussion à Doha


. © Faisal al-Tamimi Les principaux pays appuyant l’opposition syrienne examinent samedi à Doha l’octroi aux rebelles d’une aide militaire, cruciale pour arrêter la progression des forces du régime sur le terrain.
A la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères de onze pays du groupe des “Amis de la Syrie”, la principale force rebelle a affirmé à l’AFP avoir récemment reçu de l‘étranger des quantités d’armes “modernes” susceptibles de “changer le cours de la bataille”.
Le porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL), Louaï Moqdad, a précisé qu’il s’agissait d’“armes anti-aériennes et anti-chars ainsi que de munitions”, ajoutant s’attendre à ce que les Amis de la Syrie fassent “une annonce claire et officielle” sur l’armement de la rébellion.
Burhan Ghalioun, figure de l’opposition, a confirmé à l’AFP que l’ASL avait reçu “des armes sophistiquées”, citant notamment “un système de défense anti-aérien”.
“Ce système est de fabrication russe”, a indiqué à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, une autre source au sein de l’opposition qui n’a pas voulu identifier le pays fournisseur ni donner des précisions sur ce système.
La rébellion n’a cessé de réclamer des armes lourdes pour protéger les zones civiles de la puissance de feu du régime, qui tente actuellement de reconquérir des poches rebelles à Damas et Alep (nord), après avoir repris début juin Qousseir, bastion rebelle stratégique.
Jusqu‘à présent, les pays occidentaux étaient très réticents à l’idée de fournir des armes aux rebelles, par crainte qu’elles ne tombent aux mains d’extrémistes, mais l’avancée de l’armée, appuyée par le Hezbollah libanais, les a convaincus de revoir leurs plans.
“L’armement reçu reste en quantité limitée”, a déploré M. Ghalioun, indiquant attendre de la réunion de Doha “un plan pratique et coordonné pour arrêter la contre-attaque du régime”.
“Si on n’arrive pas à bloquer les opérations de l’aviation du régime, nous espérons pouvoir réduire leur efficacité”, a-t-il ajouté, alors que le conflit né d’une révolte lancée en mars 2011 a déjà fait plus de 93.000 morts selon l’ONU.
La réunion, qui doit débuter à 08H00 GMT, rassemblera notamment les chefs de la diplomatie américaine John Kerry, française Laurent Fabius, allemande Guido Westervelle, britannique William Hague, et italienne Emma Bonino.

Conférence internationale de paix
Estimant que la Syrie avait franchi une “ligne rouge” en utilisant des armes chimiques, la Maison Blanche a annoncé la semaine dernière un soutien militaire aux rebelles, sans autre précision.
“Je ne peux pas et ne vais pas commenter les détails de nos programmes liés à l’opposition syrienne”, avait alors déclaré le président américain Barack Obama.
De leur côté, les pays européens ont levé fin mai leur embargo sur les armes mais se sont engagés à surseoir à toute livraison jusqu’au 1er août, pour laisser une chance à une éventuelle conférence internationale de paix.
La réunion de Doha, à laquelle participent aussi la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie et l’Egypte, doit aborder ce projet de conférence, dite Genève 2, après l‘échec du sommet du G8 à s’entendre sur une sortie de crise.
Ceci alors qu’un responsable américain de la défense a annoncé vendredi que le nombre de soldats américains présents en Jordanie, frontalier de la Syrie, avait augmenté de 250 à 1.000 hommes et que selon le Los Angeles Times, la CIA et des forces spéciales américaines entraînent des rebelles syriens en Jordanie et en Turquie depuis des mois, soit bien avant que la Maison Blanche n’annonce son intention d’accroître son aide “militaire” à l’opposition.
Ce sommet a accouché mardi d’un accord a minima sur la Syrie, appelant à l’organisation “dès que possible” d’une conférence de paix, mais laissant en suspens toutes les questions clés pour le règlement du conflit du fait des divergences entre Moscou, soutien indéfectible du régime de Damas, et les Occidentaux.
Moscou, qui a déjà prévenu que cette conférence ne devait pas signifier la “capitulation” du régime, a affirmé que les Occidentaux avaient refusé de s’engager sur une date car ils n‘étaient pas sûrs de pouvoir faire venir l’opposition qui exige le départ de M. Assad comme préalable à toute solution.
Genève 2, proposée par Washington et Moscou, vise à rassembler la communauté internationale autour de représentants de l’opposition et du régime en vue de parvenir à un règlement politique.
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