14 juin, 2013

Syrie : scénario chimique repris par Washington... Et après??

Au minimum, les Etats-Unis s’efforcent de donner l’impression qu’ils veulent intervenir plus efficacement en Syrie. Tout au plus, Ils se préparent à mettre en place une zone d’exclusion à la frontière avec la Jordanie.
Si ce n'est qu'elle est déjà mise!
Obama et RhodesCe jeudi, l’administration américaine a repris à son compte le scénario irakien, propulsé frénétiquement par les Français et Britanniques ces dernières semaines !
Après avoir feint afficher un scepticisme, le président américain Barak Obama feint « reconnaitre » que l’armée syrienne régulière a eu recours aux armes chimiques.
«Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition et à de multiples reprises dans l'année écoulée», a déclaré son conseiller adjoint de sécurité nationale, Ben Rhodes.
Ces accusations seraient étayées « par des sources d’informations multiples et indépendantes », explique Rhodes, qui ne se donne même pas la peine de les mettre au clair, comme d’habitude !
Et de surenchérir : «  ce qui  viole les règles internationales et franchit clairement les lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale ».
Version officielle et médias
S’agissant des mesures américaines qui devraient découler de cette escalade, il existe un vrai clivage entre les mesures annoncées officiellement et celles mises en avant par les medias.
Alors que la présidence américaine  se contente « d’évoquer  une augmentation de l’aide militaire non-létale » et d’assurer qu’elle prendrait « des décisions à son propre rythme », les medias occidentaux se sont mis à laisser planer l’éventualité de la mise en place « une petite zone d’exclusion qui s’étendrait au-dessus de la région frontalière avec la Jordanie », à la suggestion des responsables militaires américains.
Cette zone s'avancerait d'environ 40 km à l'intérieur de la Syrie et serait en fait opérée par des avions volant en Jordanie et armés de missiles air-air, écrit le Wall Street Journal qui cite sans les nommer des responsables américains.
 
Les militaires estiment qu'une réelle zone d'exclusion au-dessus de la Syrie est extrêmement difficile à mettre en place car il faudrait tout d'abord détruire l'important système de défense anti-aérienne syrien.
 
En revanche, cette petite zone évitant tout survol de la Syrie pourrait être mise en place d'ici un mois, et peut l'être sans résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies puisqu'il n'y aura pas de violation de l'espace aérien syrien.
Le double veto sino-russe est toujours vivant dans les mémoires
Informer Moscou
Raison pour laquelle, sur le champ diplomatique, le souci russe subsiste : les Américains ont pris le soin d’informer Moscou, lui dépêchant leurs soi-disant données en main.
"La Russie n'a pas encore accepté le fait que Bachar el-Assad doit partir. Nous avons fourni aux Russes les données dont nous disposons. Nous leur avons déjà transmis nos estimations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie. Nous estimons que la Russie ainsi que tous les membres de la communauté internationale doivent être au courant de l'usage d'armes chimiques où que ce soit", a indiqué Ben Rhodes.
Mais du côté des Russes, la duperie ne passe pas. 
Les accusations des Etats-Unis sur le recours à l'arme chimique par le régime de Bachar al-Assad en Syrie ne sont "pas convaincantes", a déclaré vendredi le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.
 "Nous le dirons clairement: ce qui a été présenté par les Américains ne nous semble pas convaincant", a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu'une rencontre avait eu lieu entre représentants russes et américains au cours de laquelle ces derniers avaient exposé leurs informations.
  
Quant au chef de la Commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov, il va plus loin en estimant que ces informations « sont fabriquées de toutes pièces au même endroit que les mensonges concernant la possession d'armes de destruction massive par Saddam Hussein ».
Damas : rien de nouveau 
Il va de soi que la perception est similaire chez le gouvernement syrien, lequel a accusé "la Maison Blanche d’avoir fait publier un communiqué truffé de mensonges sur le recours aux armes chimiques en Syrie, en se basant sur des informations fabriquées à travers lesquelles elle a tenté de faire assumer au gouvernement syrien la responsabilité d'un tel usage", a indiqué un responsable des Affaires étrangères.
Le ministre de l’information syrien Omrane al-Zohbi, a accusé depuis le mois d’avril dernier les puissances occidentales de vouloir instrumentaliser le thème des armes chimiques pour répéter en Syrie le "scénario irakien" qui a mené à la chute du dictateur irakien Saddam Hussein.
Le ridicule de l’ONU  
Bien entendu, ces accusations arbitraires ont été soutenues au préalable par des positions onusiennes, tellement  contradictoires qu'elle frisent le ridicule.
Au début du mois de juin, les Nations Unies avaient sacrifié une fois de plus leur crédibilité se laissant persuader de faire une déclaration,  évoquant «  des motifs raisonnables de penser que des quantités limitées de produits chimiques ont été utilisés», dans quatre évènements (à Khan al-Assal près d'Alep le 19 mars, à Uteibah près de Damas le 19 mars, dans le quartier de Cheikh Maqsoud, à Alep le 13 avril, et dans la ville de Saraqeb le 29 avril) .
Paulo PinheiroComble du ridicule : les seules preuves dont dispose cette organisation ne sont que : «des interviews de victimes, de réfugiés,..., et de personnel médical », comme l’a expliqué le président brésilien de la commission d’enquête de l’ONU, Paulo Pinheiro. L’agence onusienne ne sait même pas la nature de l’agent chimique utilisé. 
Pourtant, un mois auparavant, la responsable de l’ONU Carla Del Ponte avait soupçonné les rebelles en Syrie d’avoir utilisé du gaz sarin. Une attaque avérée venait d’être effectuée contre un barrage de l’armée en mars à Khan al-Assal, à Alep, et qui s’est soldée par la mort de 15 militaires par inhalation de produits toxiques.
Une victime de l'attaque de Khan al-AssalLes images retransmises en direct par les télévisions syriennes des tués, sans traces de blessures, et celles des rescapés, (enfants, femmes et hommes) souffrant de problèmes respiratoires dus à l’attaque ne pouvaient tromper personne.
Une enquête en emporte le vent
Le gouvernement syrien avait alors exigé une enquête internationale, mais sa mise en place a été torpillée par les Français et les Des victimes civiles de l'attaque chimique contre Khan Al-AssalBritanniques qui refusaient la participation ou la présence des responsables officiels syriens lors de son exécution en Syrie. Les autorités syriennes appréhendaient qu’une fois sur place, d’aucuns enquêteurs ne tentent de sortir un quelconque produit toxique, après l’avoir eux-mêmes inoculé, pour permettre d’accuser la Syrie.
Alors que dans leurs medias, les responsables occidentaux, français et britanniques en particulier s’acharnaient pour imputer aux Syriens la responsabilité de refuser l’enquête de l’ONU sous prétexte que Damas a rejeté l’élargissement du champ d’action de l’enquête vers d’autres régions qu’Alep, pour faire croire que le pouvoir tente de couvrir ses crimes.
Manipulation toujours et encore

Il faut dire que les medias occidentaux aussi se sont mis à la tâche, pour accuser le pouvoir syrien. Les déclarations onusiennes rédigées au conditionnel sont traitées comme une confirmation de l’accusation. Le gazage de Khan al-Assal est occulté. Ainsi que les informations rendant compte de la confiscation par les miliciens de produits chimiques toxiques qu’ils ont testés entre autre sur des lapins, menaçant les Alaouites d’un sort similaire. Et l'information sur le gaz sarin retrouvé entre les mains de miliciens du front al-Nosra en Turquie !
la victime présumée d'une soi-disant attaque chimique contre des miliciens à Jobar rapporté par des journaliste françaisEt pour faire encore plus crédible, certains journaux ont trouvé bon de dépêcher des journalistes sur place, clandestinement, pour raconter de retour comment ils ont été témoins « plusieurs jours d’affilée d’utilisation d’explosifs chimiques et de leurs effets sur les combattants », et comment ils ont vu des combattants «commencer à tousser, puis mettre leurs masques à gaz, sans hâte apparemment, mais en réalité déjà exposés. Des hommes s'accroupissent, suffoquent, vomissent»... Sans jamais nous les montrer faire ceci. Les images qui n’ont rien à voir avec les mots ressemblent à une mise en scène.
De nombreux lecteurs français l’ont bien deviné, à en croire leurs commentaires !
A l’heure ou tout ou presque tout sur la Syrie est vidéo filmé et posté sur la Toile, rien ne pallie à l'absence de ces soi-disant attaques chimiques.
Preuve irréfutable qu'elles n'ont jamais eu lieu.
Quand bien même le chef de la diplomatie française  trouve bon de prétendre que ce sont ces journalistes-là qui ont apporté avec eux la preuve du recours aux armes chimiques par les forces gouvernementales. Involontairement, il ne fait que confirmer  les craintes de M. Zoebi quant à l'envoi d'enquêteurs sur place! Certes, la diplomatie française est en perte d'intelligence !! 

Source: almanar.com.lb

Surveillance des communications : l'UE obtient des informations

BRUXELLES - Les États-Unis ont accepté d'informer les Européens sur leur programme de surveillance des communications et de collaborer avec eux pour protéger les droits des citoyens de l'UE, ont annoncé vendredi deux commissaires européens après une rencontre avec le ministre américain de la Justice, Eric Holder.

Nous sommes convenus de mettre en place un groupe d'experts des deux côtés de l'Atlantique pour échanger les informations et étudier les garanties, a expliqué la commissaire chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström lors d'une conférence de presse à Dublin et retransmise à Bruxelles par les services audiovisuels de la Commission.

Le programme Prism suscite beaucoup de préoccupations et quelques questions restent encore sans réponse, a-t-elle ajouté.

Il doit y avoir un équilibre entre la lutte contre le terrorisme et le respect de la vie privée des citoyens, a-t-elle insisté

Sa collègue Viviane Reding (Justice) s'est dite très satisfaite d'avoir eu une explication les yeux dans les yeux avec Eric Holder sur ce programme.

Des explications fournies il ressort que Prism est une affaire américaine, mais il ne peut opérer aux dépens des citoyens européens, a-t-elle averti. Mme Reding est responsable de la protection de la vie privée des citoyens de l'UE

Des experts Européens et Américains vont devoir clarifier les questions restées pendantes, a-t-elle ajouté.

Mais il est clair que beaucoup de points qui faisaient redouter aux Européens l'intrusion de Big Brother dans leur vie privée ont reçu des explications. Prism doit être autorisé par une décision de justice et être utilisé sur la base de présomptions d'activités terroristes ou criminelles, a-t-elle expliqué.

Eric Holder a confirmé le contrôle judiciaire et parlementaire sur Prism, et assuré que l'utilisation du programme était ciblée sur des individus ou des groupes soupçonnés d'activités terroristes ou criminelles sur la base d'informations des services de renseignement intérieurs ou étrangers.

Pas du tout convaincue, l'eurodéputée socialiste française Françoise Castex, vice-président de la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, a dénoncé une véritable mascarade.

Une fois de plus dans ce dossier, la Commission européenne se fait le supplétif des intérêts américains, alors qu'elle est, selon les traités, garante de l'intérêt général des Européens, a-t-elle dénoncé dans un communiqué.

Malgré les efforts de communication déployés pour nous convaincre de l'innocuité de Prism, force est de constater que de nombreuses questions demeurent et que nos inquiétudes ne sont pas levées, a-t-elle déploré.

C'est l'ensemble du dossier 'données personnelles' que nous devons remettre à plat, a conclu l'eurodéputée, spécialiste des questions liées à la protection des données au Parlement européen.

Viviane Reding a reconnu l'impasse des négociations qu'elle a engagées depuis 2011 avec l'administration américaines pour assurer aux citoyens européens le droit de saisir la justice américaine en cas d'utilisation inappropriée de leurs données personnelles aux Etats-Unis.

En Europe, chaque citoyen peut saisir la justice pour dénoncer une violation de ses données personnelles. Nous demandons que ce droit soit reconnu pour les citoyens de l'UE aux Etats-Unis, a-t-elle insisté au cours de la conférence de presse.

Je demande à Eric Holder de trouver une solution, car nous avons besoin de conclure ces négociations, a-t-elle lancé à l'adresse du ministre américain, qui n'a pas répondu. Une modification de la Constitution américaine serait en effet nécessaire, soulignent les négociateurs européens.


(©AFP

Une crise politique éclate à Prague en plus des inondations

чехия флаг

Une véritable bombe politique a éclaté à Prague dans la nuit du 12 au 13 juin. Le département de lutte contre le crime organisé a mené des perquisitions dans le bâtiment du gouvernement. Dans la foulée, plusieurs personnalités et hauts fonctionnaires ont été arrêtés ou mis en examen. On compte parmi eux l’ancien ministre, ex-chef de la faction du parti démocratique civil au parlement, ancien député, et chef adjoint du gouvernement Lubomir Poul. Jana Nagyova, directrice de la chancellerie du premier ministre actuellement au pouvoir Petr Necas a également été arrêtée. Les bâtiments du ministère de la Défense et de la mairie de Prague ont été également perquisitionnés. Selon la police, les perquisitions et les arrestations se poursuivent.

Le commentateur politique Jan Petranek commente la situation à La Voix de la Russie.
« Après les inondations, c’est la crise politique qui a commencé à Prague. On ignore pour l’instant si le premier-ministre du pays Petr Necas est impliqué dans ce scandale. Apparemment, il est très surpris par ce qui se passe, et ignorait vraiment ce que faisait son entourage. Tout d'abord, il s'agit de son «bras droit», Jana Nagyova. Si elle sera reconnue coupable, le chef actuel du gouvernement ne pourra pas rester au pouvoir pour des raisons d’éthique ».
De nouvelles informations arrivaient de la République Tchèque pendant la journée. Nous avons appris les détails des accusations portées contre les personnalités politiques. Est-ce que cela fut une surprise pour la société tchèque? Pas du tout. Les citoyens sont conscients du fait que des affaires de corruption et de détournement de fonds ont lieu dans les hautes structures politiques et certains essaient de s’approprier les biens de l'Etat.
L’opinion publique attend désormais les résultats des enquêtes pour comprendre de quelles accusations il s’agit. En attendant, selon Jan Petranek, un seul sentiment prévaut dans l'opinion publique:

french.ruvr.ru

Zone d'exclusion aérienne en Syrie : un feu vert du Conseil de sécurité improbable

PARIS - La France a estimé vendredi peu probable que le Conseil de sécurité de l'ONU donne son aval à l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie, hypothèse proposée selon la presse américaine par les responsables militaires à Washington.

Il paraît peu probable qu'une telle mesure recueille l'agrément du Conseil de sécurité, a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Philippe Lalliot, rappelant que l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne passait par une décision à portée coercitive du Conseil de sécurité.

Or, la Russie et la Chine ont systématiquement mis leur veto à des résolutions condamnant le régime de Bachar al-Assad depuis le début du conflit en mars 2011.

C'est un sujet récurrent. Le problème c'est que ce type de mesure ne peut être mis en place qu'à condition d'être autorisé internationalement, a déclaré M. Lalliot.

Selon les médias américains, les responsables militaires américains ont proposé au gouvernement de mettre en place pour la Syrie une petite zone d'exclusion aérienne qui couvrirait les camps d'entraînement des combattants de l'opposition.

La zone d'exclusion proposée s'avancerait d'environ 40 km à l'intérieur de la Syrie et serait mise en oeuvre par des avions survolant la Jordanie et équipés de missiles air-air, selon le Wall Street Journal qui cite sans les nommer des responsables américains. Une telle solution permettrait de contourner une résolution du Conseil, puisque les avions n'entreraient pas dans l'espace aérien syrien.

Après l'annonce jeudi par Washington sur l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, le porte-parole du Quai d'Orsay a affirmé que les Américains nous ont rejoints sur ce point. L'emploi de gaz sarin par le régime est avéré pour eux comme pour nous, il est prouvé scientifiquement, localisé et répété, a-t-il souligné, rappelant les déclarations la semaine dernière à ce propos du chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à des armes chimiques, dont du gaz sarin, lors d'attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts et que des lignes rouges avaient été franchies. Ces accusations ont été rejetées par Damas et Moscou.

Je remarque que les États-Unis ont annoncé qu'ils vont renforcer leur aide non létale à l'opposition syrienne et son commandement militaire, a encore relevé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

En ce qui concerne une éventuelle livraison d'armes aux résistants syriens, c'est une question légitime qui n'a pas été tranchée en ce qui nous concerne, a-t-il ajouté.

Sur les besoins de la résistance syrienne qui font l'objet d'une réunion ce vendredi en Turquie, nous souhaitons que la réponse soit collective et concertée, a poursuivi M. Lalliot annonçant par ailleurs des contacts dans les heures qui viennent, au plus haut niveau.

Laurent Fabius devait s'entretenir dans l'après-midi par téléphone avec son homologue américain John Kerry et les chefs d'État, réunis en Irlande du Nord lundi pour le G8, auront des entretiens à ce sujet en marge du sommet.

Toute l'attention est focalisée sur l'éventuelle livraison d'armes mais il existe d'autres formes d'aides très importantes dans les domaines du renseignement, de la formation et de l'aide à la planification des opérations, a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay.

Il a annoncé la livraison prochaine et en quantité d'équipements médicaux, et de médicaments par la France à l'opposition syrienne, rappelant que ce n'était pas la première fois.


(©AFP /

Syrie: Moscou attend des explications sur les projets US

Syrie: Moscou attend des explications sur les projets US
Suite à la déclaration de Washington sur une assistance militaire à l'opposition syrienne, la Russie attend que les Etats-Unis exposent leurs projets concernant la Syrie, a indiqué vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

"Nous n'avons pas encore eu de contacts directs officiels avec nos partenaires américains, dont nous attendons évidemment des explications, notamment l'information concernant leurs projets sur la Syrie. Nous estimons toutefois que notre décision commune de convoquer une conférence internationale sur la Syrie tient toujours", a déclaré le diplomate dans une interview à la chaîne de télévision russe de langue anglaise Russia Today (RT).

Les médias occidentaux ont rapporté vendredi que le président américain Barack Obama avait inclu certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne. 

La Maison Blanche a revu les paramètres de son soutien à l'opposition syrienne suite à la publication jeudi de données du renseignement américain attestant que les autorités syriennes auraient utilisé des armes chimiques contre leurs concitoyens.
 
fr.ria.ru

Snowden possède des documents secrets sur les cyberattaques en Chine


L’ancien consultant américain à l’origine de révélations sur des programmes secrets de surveillance des communications par les Etats-Unis possède des documents secrets identifiant des cibles de piratage à Hong Kong et en Chine, rapporte vendredi le South China Morning Post (SCMP).
Le quotidien de Hong Kong affirme avoir consulté un extrait des dossiers détenus par Edward Snowden au cours d’un interview avec lui dans la mégapole chinoise où il s’est réfugié depuis le 20 mai après avoir transmis des éléments explosifs au Guardian et au Washington Post.
Y figurent les adresses IP (internet protocol, le numéro d’identification d’un appareil connecté) visées et la date des infractions. Le SCMP n’a pas publié ces adresses ni identifié les personnes ou institutions concernées.
Selon le journal, les documents permettent de savoir si une opération est en cours ou conclue et semblent indiquer un taux de réussite des tentatives d’infraction de 75%.
“J’ignore les informations spécifiques qu’ils cherchaient sur ces machines, je sais seulement qu’utiliser des moyens techniques pour pénétrer sans autorisation dans des appareils civils est une violation du droit et c’est éthiquement douteux”, a déclaré Edward Snwoden au quotidien anglophone.
Le jeune homme de 29 ans, qui se terre à Hong Kong, a refait surface mercredi dans un nouvel entretien au quotidien SMCP où il affirme vouloir rester dans le territoire autonome chinois pour y “combattre le gouvernement américain dans les tribunaux”.
L’ancien consultant de la puissante agence de renseignement américaine NSA y évoque aussi les méthodes américaines d’espionnage, précisant que les Etats-Unis ont accès “aux communications de centaines de milliers d’ordinateurs” y compris à Hong Kong et en Chine.
Pékin a indiqué jeudi n’avoir “aucune information à fournir” sur l’Américain.
L’espionnage informatique est une source régulière de frictions entre les deux premières puissances de la planète et a été au menu d’une rencontre samedi dernier entre le président américain Barack Obama et son nouvel homologue chinois Xi Jinping.
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Les réseaux sociaux, nerfs de la guerre du Printemps arabe


. © Saul Loeb Les réseaux sociaux, Facebook en tête, ont été et restent au centre des révolutions et conflits qui secouent depuis deux ans le monde arabe, selon les blogueurs, journalistes et chercheurs réunis jusqu‘à vendredi en colloque à Montpellier par Canal France International (CFI).
C’est la révolution tunisienne de 2011 qui a donné l’exemple. Force mobilisatrice, moyens de communication avec l‘étranger, notamment pour les vidéos et même GPS pour manifestants qui veulent éviter les barrages de police… : le rôle d’internet a été crucial dans la chute du régime de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.
“Ben Ali avait facilité l’accès des tunisiens à l’ordinateur parce que sa famille possédait les sociétés fournisseurs d’accès (FAI). Ça s’est retourné contre lui”, sourit Sofiane Ben Haj, connu à l‘époque comme cyber-activiste, sous le nom de Hamadi Kaloutcha.
Pour Enrico De Angelis, chercheur au Centre d‘étude et de documentation du Caire, cette emprise de la toile était inévitable. “On a abattu la chape de plomb et on a pu s’organiser”, note M. Ben Haj, rappelant que le régime, qui l’a longtemps traqué, a tenté de censurer Facebook, mais a dû reculer, ce qu’il n’a pas fait pour Youtube et Dailymotion
“En 2008, le régime avait réprimé dans l’anonymat une manifestation dans le bassin minier de Gafsa. Nous avons alors mis en place sur Facebook des comptes, souvent anonymes, pour échanger des informations”, raconte M. Ben Haj, aujourd’hui journaliste indépendant et secrétaire général de l’association des blogueurs tunisiens.
Après l’enterrement de Mohamed Bouazizi, dont l’immolation à Sidi Bouzid a donné le coup d’envoi au Printemps arabe, internet a donc été déterminant. “On a empêché la police de se regrouper sur un seul endroit comme elle le voulait. On a multiplié les actions un peu partout”, poursuit l’ex-activiste.
En Egypte, Facebook avec ses 5 millions d’utilisateurs (13 millions aujourd’hui) a encore eu une influence considérable, à l’inverse de Twitter (200.000 abonnés). Non pas dans la gestion de la révolte proprement dite mais comme instrument de mobilisation.
“Cyberdissident”
La page Facebook “Nous sommes tous Khaled Said”, du nom d’un jeune interpellé dans un cybercafé et battu à mort le 6 juin 2010 à Alexandrie, a été l’un des éléments qui a ouvert les consciences et les discussions. Son créateur, le cyberdissident Wael Ghonim, est aujourd’hui l’un des symboles de cette révolution.
Autre impact de la toile, la possibilité de faire sortir les vidéos, de communiquer avec l‘étranger. “Cette révolution est devenue internationale et c’est important pour son succès. Cela a contribué à la fin de Hosni Moubarak” le 11 février 2011, constate M. De Angelis.
En Syrie, malgré le peu de blogueurs et toute la logistique à mettre en place pour ne pas trop se dévoiler, l’influence du net est une évidence, selon Khaled Elkhetyar.
“Internet a permis de diffuser des images, de montrer ce que fait le gouvernement”, se félicite ce journaliste et blogueur syrien. En revanche, il convient que le réseau social “n’a pas beaucoup servi pour mobiliser dans le pays”.
“Il faut faire attention à ce qu’on écrit. Chez nous, petit ou grand article, c’est cinq ans de prison”, rappelle M. Elkhetyar. “Les manifestations lancées sur internet n’ont rassemblé que 200 à 300 personnes à Damas au début”, complète M. de Angelis.
En Syrie, la contestation était partie de petites villes après la mort d’enfants tués pour avoir écrit sur des murs des slogans vus à la télé contre le régime, poursuit M. de Angeli.
Désormais le conflit syrien est aussi violent sur le net. En mai, une vidéo dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée et montrant un insurgé éviscérant un soldat du régime a suscité une vague de condamnations internationales.
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Iran: forte affluence pour choisir un nouveau président


Les Iraniens faisaient la queue vendredi devant les bureaux de vote pour choisir un successeur à Mahmoud Ahmadinejad lors d’une élection présidentielle que le camp réformateur unifié aspire à remporter face à des conservateurs divisés.
L’un des premiers à voter, le guide suprême Ali Khamenei, a demandé aux électeurs de se mobiliser: “la prospérité et le bonheur du pays dépendent de votre choix de la bonne personne et de votre participation à l‘élection”.
A l‘étranger, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme en Iran Ahmed Shaheed a estimé que le climat politique ne permettait pas de qualifier le scrutin de “libre et équitable”, et Washington a dénoncé “le manque de transparence” en écartant “un changement” dans ce pays.
Plus de 50,5 millions d‘électeurs sont appelés aux urnes pour désigner pour quatre ans un successeur à M. Ahmadinejad qui ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif et dont la réélection en 1999 avait été contestée dans la rue. Les Iraniens élisent également leurs conseils municipaux.
Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales (03H30 GMT) et devaient fermer dix heures plus tard. Mais “en raison de l’affluence des électeurs, les opérations de vote seront prolongées de façon certaine”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Mostafa Mohammad Najar, cité par l’agence Fars.
L‘élection se joue entre Hassan Rohani, un religieux de 64 ans et candidat unique des modérés et réformateurs, et trois candidats conservateurs qui se sont détachés: l’ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili.
Deux autres candidats, Mohsen Rezaï et Mohammad Gharazi, n’ont pratiquement aucune chance.
“Ne pensez pas qu’en ne vous déplaçant pas, vous allez régler un quelconque problème”, a dit M. Rohani, après avoir voté à Téhéran. “Il s’agit de l’avenir de la nation. Choisissez celui qui pourra au moins répondre aux demandes minimales de la population”.
L’ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani, qui soutient M. Rohani, a souhaité que l‘élection apporte une plus grande “cohésion” nationale.
Dans le camp opposé, M. Ghalibaf a appelé tous les candidats de “respecter le vote des électeurs”. Et M. Velayati a “demandé à tous les Iraniens de voter car leur vote est un nouvel appui à la République islamique”.
L‘économie, préoccupation majeure
Les premiers résultats pourraient être annoncés samedi. Mais le Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de superviser le scrutin, a prévenu que cette annonce serait “faite par le ministère de l’Intérieur et personne n’a le droit de se déclarer vainqueur avant”.
En 2009, le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi avait annoncé sa victoire peu après le scrutin mais M. Ahmadinejad avait été ensuite déclaré officiellement vainqueur.
Un second tour aura lieu le 21 juin si aucun des six candidats n’obtient 50,1% des voix.
Pour le camp réformateur, l’enjeu est de mobiliser les abstentionnistes, ceux-là même qui avaient manifesté contre la réélection de M. Ahmadinejad après des accusations de fraudes. La contestation avait été réprimée et les candidats réformateurs malheureux, M. Moussavi et Mehdi Karoubi, sont en résidence surveillée depuis 2011.
Selon des journalistes de l’AFP, l’affluence semblait relativement importante à Téhéran, même si elle apparaissait moins forte qu’en 2009.
A la sortie de la mosquée de la place Tajrish, environ 200 personnes faisaient ainsi la queue, hommes et femmes séparés sous le soleil. Dans d’autres bureaux, l’affluence était moindre, selon ces reporters.
Aucun chiffre de participation n’est attendu avant la fin des opérations.
“Je vote car je veux avoir une voix dans l’avenir de mon pays”, a déclaré à l’AFP Mehrdad, 22 ans, à la sortie d’un bureau à Punak à Téhéran.
La majorité des électeurs avait la même préoccupation: la crise économique, qui se traduit par une hausse du chômage, de l’inflation qui a atteint plus de 30%, et par une perte de la valeur du rial de près de 70%.
La crise a été provoquée par les sanctions internationales décrétées contre le programme nucléaire iranien. Téhéran, malgré ses démentis, est accusé de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert d’un programme civil.
M. Rohani, négociateur en chef nucléaire sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami, prône une politique de souplesse afin de réduire l’impact des sanctions.
Dans le camp opposé, M. Velayati plaide pour “le compromis et l’entente” en politique étrangère alors que Saïd Jalili, représentant du guide dans ces négociations, refuse toute “concession”. M. Ghalibaf a accusé M. Rohani de vouloir faire des concessions à l’Occident.
En 2003, alors que M. Rohani dirigeait les discussions, l’Iran avait accepté de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium relancé en 2005.
Alors que le Canada a appelé les Iraniens à exprimer par tous les moyens “leur désir de liberté” face à “la dictature religieuse et militaire des ayatollahs”, le groupe de radio-télévision britannique BBC a accusé le régime iranien de procéder “à des intimidations à un niveau jamais atteint” contre les familles en Iran de ses employés.
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Philippines: un ferry coule, 2 morts, 55 rescapés


Le naufrage d’un ferry transportant 57 personnes vendredi au large des Philippines a fait deux morts, selon un nouveau bilan provisoire annoncé par les secours.
L’accident s’est produit tôt vendredi matin pour une raison encore inconnue à environ deux kilomètres des côtes de l‘île Burias (centre).
Cinquante-cinq passagers ont été secourus tandis que les corps de deux femmes ont été remontés.
Des pêcheurs sur de petites bateaux à moteur ont été parmi les premiers sur zone, sauvant des dizaines de personnes, selon le responsable adjoint des garde-côtes locaux, Bayani Belisario.
“Ils (les passagers) flottaient dans leurs gilets de sauvetage et les sauveteurs les ont sortis de l’eau”, a-t-il dit à l’AFP, d’autres ayant pu regagner la rive sans assistance.
Cinquante-sept personnes —35 passagers et 22 membres d‘équipage — étaient enregistrées au total sur le bateau mais d’autres auraient pu voyager sans avoir été inscrits, une pratique courante dans le pays.
Les accidents de ferry, mode de transport indispensable dans cet archipel de 92 millions d’habitants comptant 7.100 îles, sont fréquents et souvent dus au manque d’entretien des bateaux et au non-respect des consignes de sécurité.
En juin 2008, le MV Princess of the Stars avait sombré, pris dans le typhon Fengshen, faisant près de 800 morts et disparus.
Le pire accident maritime jamais survenu en temps de paix dans le monde a eu lieu aux Philippines en 1987 et fait plus de 4.000 morts quand le Dona Paz, chargé de vacanciers pour les fêtes de Noël, était entré en collision avec un pétrolier au sud de Manille.
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Armes chimiques: Damas accuse Washington de mensonges

DAMAS - Le régime syrien a qualifié vendredi de mensonges les accusations des Etats-Unis sur un recours par ses troupes à des armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles, selon l'agence officielle Sana.

La Maison Blanche a fait publier un communiqué truffé de mensonges sur le recours aux armes chimiques en Syrie, en se basant sur des informations fabriquées à travers lesquelles elle a tenté de faire assumer au gouvernement syrien la responsabilité d'un tel usage, a indiqué un responsable des Affaires étrangères.

D'après lui, ces accusations interviennent après des rapports affirmant que les groupes terroristes armés actifs en Syrie (rebelles, ndlr) sont en possession d'armes chimiques mortelles et de la technologie nécessaire pour leur fabrication.

Les Etats-Unis ont durci leur position face au régime en Syrie en l'accusant pour la première fois clairement d'avoir eu recours aux armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles et en promettant une aide militaire aux insurgés.

Le responsable syrien s'en est pris également à cette décision.

La décision américaine d'armer les groupes terroristes armés démontre (...) l'implication directe des Etats-Unis dans le bain de sang syrien, a-t-il dit.

Cela pose des questions sérieuses concernant leur bonne foi à contribuer à trouver une solution politique à la crise en Syrie, a ajouté le responsable, en référence aux efforts de Washington et de Moscou d'organiser une conférence de paix internationale entre régime et rebelles.


(©AFP

Gosso Gosso et Abdul Razack se bagarrent à l'entraînement



La dernière séance d’entraînement des Eléphants effectuée hier au stade Félix Houphouet Boigny avant leur départ aujourd’hui pour la Tanzanie (5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014) a été gachée par une bagarre. On ne sait trop pourquoi, Jean-Jacques Gosso Gosso et Abdul Razack en sont venus aux mains. Au grand dam de tous car tout s’était jusque là déroulé dans une excellente ambiance entretenue par le Comité national d’animation et le public autorisé pour la circonstance à avoir accès à l’enceinte du Félicia. Enervés, les supporters ont demandé qu’on sorte les deux joueurs.

L’ambiance s’étant crispée, Sabri Lamouchi, le sélectionneur national, qui dirigeait l’entraînement, a été contraint de tout arrêter.

Visiblement courroucé, Augustin Sidy Diallo est sorti du terrain escorté par des policiers. Les supporters, vraiment mécontents, ont jeté des pierres sorties d’on ne sait où sur la pelouse. Heureusement, il n’y a eu ni blessés ni dégâts matériels.

Que va décider la Fédération ivoirienne de football, après cette bagarre qui ternit un peu plus l’image des Eléphants qui ont mis au grand jour leurs dissensions internes ?

Source : Notre Voie
gildas1er@proivoiriens.com

Qatar : Troubles sécuritaires..... !!

IRIB-certaines sources  d'information font état de troubles sécuritaires "graves " qui seraient survenus au Qatar. les informations contradictoires sont communiquées en provenance de cet mimi émirat . la chaine de télévision al Irakiya affirme que les troubles ont éclaté il y a 24 heures. ces troubles dont la nature reste un mystère seraient en rapport avec des changements de poste et de figure dirigeantes qui surviennent en ce moment au palais de l'émir. Le Monde et Daily Teleghraph ont communiqué des informations brèves et opaques sur ces évenements. ces "événements " sont en rapport avec la guerre en Syrie. Tathar al Rabii , analyste irakien , "le départ prochain de l'émir Hamad et de son premier ministre et son remplacement par son fils Tamim décidé par les américains est une réponse aux inquiétudes exprimées par les voisins du Qatar au sujet des politiques de cet émirat et de ses ingérences " le prince héritier Tamim s'apprête à se rendre d'ici quelques jours en Irak pour revoir les relations qataro irakienne très mal menées ces derniers temps, affirme The Guardien.

Syrie : Une zone d'exclusion aérienne US près des frontières jordaniennes?


IRIB-Quelques heures après avoir accusé Damas d'usage de la substance chimique contre ses opposants, la Maison Blanche laisse entendre qu"elle examine la possibilité de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Syrie sur les frontières jordaniennes!!
selon Reuters, deux haut diplomates US en Turquie ont annoncé cette nouvele. " La zone d'exclusion aérienne serait vraisemblablement instaurée sur les frontières sud de la Jordanie  (ndlr : là où, sous prétexte des manoeuvres militaires conjointes, des milliers de soldats et des dizaines de F16 et de missiles Patriot sont déployés) !! " cette zone d'exclusion sera limitée dans le temps et dans l'espace" disent ces diplomates. la Maison Blanche s'apprête à livrer " des armes létales " aux terroristes.

FALSIFICATION. Syrie: Barack Obama, de la logique des montagnes russes et contre l’ours russe



Obama et Assad
Obama et Assad
La politique étrangère américaine, depuis la nuit des temps est émaillée de tonnes de menteries. Rien de nouveau sous le soleil. Après avoir échaffaudé des tonnes de scénarii en vue d’envahir la Syrie, les Etats-Unis tentent aujourd’hui, avec le mensonge qui va avec, bien sûr, de passer en force. Mais, en prenant la précaution de tricher toujours, c’est une lapalissade, pour mettre toutes les chances de leur côté. La prose mensongère, morbide et mortifère ne prenant pas depuis le début du conflit syrien, on passe donc à la vitesse supérieure mais, le couac est envisageable. Voici pourquoi.
Après avoir déclaré que le pouvoir syrien a utilisé des armes chimiques sur les terroristes sans le début même d’une preuve, mais se basant simplement sur des déclarations vides de sens, les Américains sont, eux, entrain de franchir une ligne rouge qui peut leur être fatale. La proposition américaine d’armer les terroristes qui sévisssent en Syrie, avec bien sûr l’urgence d’une No-Fly Zone (zone d’exclusion aérienne) en Syrie, violation d’un pays souverain, ne peut passer que par l’ONU. Donc, c’est râpé, à moins que le droit international soit à nouveau violé, toujours par les mêmes. Néanmoins, des problèmes de trésorerie se poseront car, la création d’une zone tampon, même limitée aura un coût estimé à 50 millions de dollars par jour. Peut-être que le Qatar et l’Arabie saoudite -ces grandes démocraties-, payeront…
Pour le reste, c’est aussi comique que pathétique. C’est leur "droit" le plus absolu d’armer des "rebelles" mais, c’est interdit par les lois internationales. Bénéficiant de l’impunité due aux grandes nations, ils peuvent se le permettre. Le vrai risque est que ces armes se retournent contre eux, à termes. Le Kremlin, sans faire grand bruit, a simplement dénoncé les mensonges américains avec ce développement sur le cas syrien qui suit un calendrier coïncident étrangement avec la défaite de leurs poulains qui se poursuit avec la montée en puissance de l’armée arabe syrienne sur le terrain. L’utilisation des armes chimiques est trop gros. C’est trop gros pour être vrai mais, plus c’est gros, plus ça passe…pour les nigauds.
Interrogé par la Maison Blanche pour élaborer des options de guerre contre la Syrie, les experts militaires ont dit que ce n’est possible qu’avec l’installation d’une base en Jordanie. Quid de l’opinion des Jordaniens. Ils estiment  qu’il faudrait maintenir les aéronefs syriens loin de la frontière jordanienne et ainsi armer tranquillement leurs rebelles. Les États-Unis ont déjà déplacé des batteries de défense aérienne Patriot sur place et des avions de combat F-16 avions en Jordanie. Le président Barack Obama n’a pas encore approuvé la proposition militaire.
Vladimir Poutine
Vladimir Poutine
Mais, les gesticulations américaines ont une limite. Leur mauvaise foi risque de les dévoiler et en prendre un sacré coup. Parce que, le vrai maître du jeu reste Vladimir Poutine. Si la Syrie est agressée, c’est que l’ours russe a laissé faire. On ne sait pas si c’est déjà le cas mais, si la Russie décide de fournir les missiles de défense sol-air de pointe, et de longue portée S-300 à la Syrie, cela sera plus risqué pour les pilotes américains. Mais, comme les Américains veulent visiblement entrer en guerre, ils mettront le feu à tout le Moyen et Proche-Orient. En revanche, si Vladimir Poutine reste silencieux et ne fait rien face au bellicisme américano-européen, occidental donc, il aura accepté un monde unipolaire dominé par les Etats-Unis qui continueront à prendre leurs rêves pour des réalités…


Usage d'armes chimiques par Assad: "fabriquées de toutes pièces" (député russe)

Usage d'armes chimiques par Assad: "intox" (député russe)

Les informations faisant état de l'usage d'armes chimiques par le pouvoir syrien sont fabriquées de toutes pièces, a déclaré vendredi le chef de la Commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov sur son compte Twitter.
"Les données faisant état de l'usage d'armes chimiques par Assad sont fabriquées au même endroit que les mensonges concernant la possession d'armes de destruction massive par Saddam Hussein", a indiqué le parlementaire.
Jeudi, la Maison Blanche a annoncé avoir obtenu des informations confirmant l'usage d'armes chimiques par les troupes gouvernementales en Syrie.  Le président américain Barack Obama a annoncé dans la foulée qu'il inclurait certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne.
Fin avril 2013, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, a affirmé que les grandes puissances occidentales tentaient d'instrumentaliser le thème des armes chimiques pour répéter en Syrie le "scénario irakien" qui a mené à la chute du dictateur irakien Saddam Hussein.
Barack Obama a annoncé que l'usage d'armes chimiques était une "ligne rouge" à ne pas franchir par le régime syrien, sous peine d'une réaction des États-Unis.

fr.ria.ru

SYRIE. Menterie: Barack Obama déboule avec son nez rouge, sa ligne rouge et son goût du rouge



Antéchrist
Antéchrist
Du sang, encore du sang, toujours du sang, du rouge et du rouge. Le président américain, vient de déclarer- rassurez-vous effets d’annonce-, que, le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre les terroristes. Quid de ceux arrêtés avec du gaz sarin en Turquie par Erdogan le chimique. Quid de la prudence de l’ONU. Quid de la déclaration de Carla Del Ponte. 
Depuis que l’armée arabe syrienne fait des progrès considérables sur le terrain, les spécialistes de la mort, qui donnent aujourd’hui des leçons, ceux-là qui, toute honte bue tuent à travers le monde entier sont aux abois. Mais, c’est le contenu même de déclarations américaines qui pose problème.
Selon eux, il y a entre 100 et 150 personnes tuées par des armes chimiques. Mais alors, où, quand, quelles sont les preuves ? Du bla bla. Pire, avec Alep pris désormais en étau, l’armée qui va probablement reprendre Raqqah dans les heures qui viennent, leurs amis n’en peuvent plus.
Mais, que peuvent-ils vraiment faire ces anti-paix, si ce n’est pourrir la situation ? C’est ainsi que Washington annonce qu’il augmentera l’aide létale aux "rebelles", l’aide militaire et tutti quanti. Mais faites donc.
Finalement, Poutine est sans doute entrain de rigoler par autant de faiblesses. Ces gens ne sont pas crédibles….