12 juin, 2013

Un resto londonien sert ses sushis sur un drone

Drone Yo Sushi - photo (CNN)Une chaîne de restaurant londonienne, YO ! Suchi, comme son nom l’indique, spécialisée dans la cuisine japonaise, mais aussi dans les fast-foods style revisité, vient de tester une nouvelle façon de servir ses clients.
Un mini drone, appelé iTray ("i", quand tu nous tiens !) pas plus grand que le plateau d’un serveur, monté sur quatre hélices, vole vers les clients. L’idée est inspirée des bars à sushi mobiles avec tapis roulant.
Pas besoin d’un pilote de chasse pour servir ! Le iTray qui peut atteindre les clients à une vitesse de 25 mph (40 km/h) est contrôlé par un iPad, précise-t-on. En revanche, rien n’a été dit sur les mesures de sécurité, car (voir la vidéo en bas de page) lorsqu’on se sert sur le dos du drone, nos petits doigts ne sont qu’à quelques centimètres des hélices !


Le drone remplacera-t-il le serveur ? The Time, qui a aussi relayé l’info, affirme que YO ! Suchi n’est pas le seul restaurant à servir ses clients sur un plateau volant. A San Francisco, "Burrito Bombes" a déjà assuré le service par un drone volant.

webdo.tn

Google fait main basse sur Waze

   

C’est confirmé, Google s’empare de Waze pour 1,1 milliards de dollars. La solution devrait être intégrée à Google Maps en échange d’une garantie d’indépendance de trois ans de l’éditeur israélien.









 Google aura dû
dépenser 1,1 milliards de dollars pour faire main basse sur l’israélien Waze et coiffer au poteau Apple et Facebook.
L’information que nous vous rapportions il y a quelques jours est aujourd’hui confirmée par Brian McClendon, vice-président de Google Géo.
« Nous sommes ravis d’annoncer que nous avons conclu l’acquisition de Waze », déclarait-il hier sur le blog de Google.
Waze a développé une application de cartographie GPS détaillant les itinéraires automobiles.
Ce qui a intéressé Apple dans un premier temps, puis Facebook et finalement Google (qui a su séduire l’éditeur israélien), c’est surtout l’aspect social qui démarque cette application de ses concurrentes.
En effet, Waze permet à tout conducteur de participer à la mise à jour en temps réel du réseau automobile et d’annoncer l’état de la circulation, la présence de policiers, ou autres éléments notables.
Waze a déjà rassemblé près de 47 millions de membres qui, à l’avenir, devront certainement passer par Google Maps pour profiter de cette technologie.
« Nous sommes enthousiasmés par la perspective d’une amélioration de Google Maps avec certaines des fonctionnalités de mise à jour de trafic fournies par Waze », confirme Brian McClendon.
Il ajoute : « L’équipe de développement de Waze restera en Israël et restera indépendante pour l’instant ».
Effectivement, en plus d’un pécule important, le marché conclu entre Google et Waze promet que le centre de R&D de l’application ne sera pas déplacé et qu’aucune suppression de poste ne sera effectuée avant trois ans.
Une garantie d’indépendance pour l’Israélien, et la promesse d’amélioration futures considérables pour Google Maps.

  1. itespresso.fr

Economie : le MSCI rétrograde la Grèce parmi les pays émergents

Grce
Un manifestant tient un drapeau grec à Athènes, le 19 septembre 2012

ECONOMIE - La Grèce vient de quitter le club très fermé des pays développés. C'est la sanction infligée par le MSCI mondial, un indice qui mesure la performance des marchés boursiers et qui a décidé de "rétrograder" Athènes au stade de pays émergent, parmi une vingtaine d'économies d'Amérique du Sud, d'Asie mais aussi d'Europe de l'est.
Selon Bloomberg, qui rapporte que l'indice boursier local, l'ASE, a connu une baisse de 83% depuis le début de la crise en 2007, c'est la première fois que ce cas de figure se produit. Comme l'explique le MSCI, qui avait classé la Grèce parmi les pays développés en 2001, le marché grec ne satisfait plus aux critères attendus d'un marché boursier développé, notamment en matière d'emprunt de titres, de facilités de crédit et de vente à découvert.
Paradoxalement, cette rétrogradation n'est pas forcément une catastrophe pour la Grèce, analysent certains experts. “On ne sait pas encore le poids qu'aura l'indice grec sur les marchés émergents, mais en tout cas il sera beaucoup plus élevé que celui qu'il avait sur les marchés développés" écrit ainsi Constantinos Zouzoulas, analyste chez Axia Ventures Group, dans une note reprise par Bloomberg. "Cela pourrait être une bonne nouvelle pour le marché grec car il pourrait susciter plus d'intérêt" estime-t-il aussi.
Dans le même temps, le MSCI a décidé de classer le Qatar et les Emirats Arabes Unis parmi les pays émergents, tandis que le Maroc était rétrogradé vers la catégorie des "marchés frontières".

huffingtonpost.fr

Les méthodes du renseignement américain vous scandalisent ? Attendez de voir ce que font les autres...

Alors que le scandale de la NSA n'en finit pas de faire couler de l'encre, plusieurs des systèmes de surveillance impliqués (PRISM, Boundless Informant etc.) ont été révélés à la presse. Un arbre qui cache l'obscure forêt des pratiques de renseignement de la plupart des grandes puissances.

 
La National Security Agency (NSA), une des principales agences américaines de renseignement, espionne les communications téléphoniques et électroniques des citoyens américains.
La National Security Agency (NSA), une des principales agences américaines de renseignement, espionne les communications téléphoniques et électroniques des citoyens américains.  Crédit Reuters

Atlantico : Les diverses agences de renseignement américaines sont aujourd'hui accusées d'espionner directement les données personnelles des citoyens américains, mais aussi étrangers. Les services secrets des autres pays n'ont-ils pas néanmoins des pratiques similaires ?

Michel Nesterenko : C'est effectivement vrai, et l'on peut même ajouter que les technologies utilisées par ces organismes sont les mêmes bien que les moyens alloués et l'ampleur même des systèmes de surveillance soient bien moins importants. Aucun service de sécurité n'a aujourd'hui la capacité de mettre en place une surveillance globale recouvrant la grande majorité des systèmes de communications à une échelle planétaire. Pour ce qui est des autres pays, on pourrait se dire qu'il n'y a rien d'étonnant puisque les grandes puissances ont toujours composé avec l'accumulation du renseignement, et ce depuis l'Antiquité. Le célèbre Sun Tzu, auteur de l'Art de la Guerre, évoquait ainsi déjà l'importance capitale de l'espionnage. Cela devient cependant plus inquiétant lorsque l'ensemble des citoyens se retrouve impliqué directement dans la surveillance, comme c'est le cas actuellement. 

Quels sont aujourd'hui, en dehors des Etats-Unis, les nations les plus critiquables dans leurs pratiques de renseignement ?

On trouve en premier lieu la Grande-Bretagne puisque cette dernière a passé plusieurs accords avec Washington qui lui ont offert l'accès en direct à une importante partie des bases de données américaines. Les britanniques vont jusqu'à alimenter eux-mêmes ces bases de données pour faciliter par la suite des échanges d'informations. La légalité de cette entente et la coopération de facto à un système de surveillance questionnable pose en effet problème. Dans un autre registre, l'Allemagne (dont la police a été inquiétée en 2011 lors de l'affaire du "Chaos Computer Club", NDLR) et la France ont pu avoir, à l'exception, des pratiques sortant du cadre de la légalité, bien que l'on reste tout de même dans un encadrement constitutionnel bien défini. On ne trouve ainsi, hors Etats-Unis, aucun pays qui possède des tribunaux et des lois secrètes cachés au grand public. 

Bien que le système américain soit faiblement entouré sur le plan légal, celui-ci semble être totalement inexistant dans d'autres pays démocratiques. Cela n'est-il pas autrement plus inquiétant pour les citoyens concernés ?

C'est effectivement le cas dans des pays comme le Canada et l'Italie mais cette information est a relativiser. Si le cadre juridique est effectivement nul ou quasi nul dans ces pays, il est en effet important de rappeler qu'ils n'ont pas les moyens tant financiers que matériels pour instaurer un système Big Brother qui soit aussi stalinien, que celui que l'on est en train de découvrir. Comme le révélait M. Snowden, l'auteur de la fameuse fuite, les Américains n'ont aucune limite budgétaire pour ce qui est du stockage, ce n'est cependant pas le cas ailleurs. La gestion de base de données s'étalant sur une cinquantaine d'années ainsi que l'achat de logiciels de recherches suffisamment rapides représentent une somme absolument faramineuse que la plupart des moyennes et grandes puissances ne peuvent se permettre de budgétiser. 

A la lumière de ces informations, on a l'impression qu'il est impossible de faire marche arrière étant donné la compétition mondiale qui se développe autour de l'espionnage numérique. Est-il déjà trop tard pour envisager un "recadrage" de ces systèmes ?

Je ne pense pas que le principe même de démocratie soit ainsi menacée en Allemagne, en France, en Italie ou au Canada comme il est menacée actuellement outre-Atlantique. La véritable question est donc selon moi de savoir si les Etats-Unis vont continuer à vivre sous ce régime Big Brother, et il est aujourd'hui difficile d'être optimiste. J'ai plutôt l'impression que Washington est en train de devenir une espèce de super-URSS qui utiliserait les mêmes méthodes, seulement avec plus de moyens....

La guerre des consoles fait rage au salon E3 des jeux vidéo à Los Angeles


Le géant japonais Sony a assuré mardi que la guerre des consoles de jeux vidéo était loin d'être finie, malgré le triomphe de sa Playstation 4 (PS4) au salon E3 des jeux vidéo à Los Angeles.

Le géant japonais Sony a assuré mardi que la guerre des consoles de jeux vidéo était loin d'être finie, malgré le triomphe de sa Playstation 4 (PS4) au salon E3 des jeux vidéo à Los Angeles. | Alberto E. Rodriguez

  
Le géant japonais a assuré mardi que la guerre des consoles de jeux vidéo était loin d'être finie, malgré le triomphe de sa Playstation 4 (PS4) au salon E3 des jeux vidéo à Los Angeles.
Les développeurs de jeux et les fans se sont rués mardi sur les stands des groupes nippons et et sur celui de leur concurrent américain Microsoft, au lendemain de la présentation à la presse des consoles de dernière génération Playstation 4 (Sony) et Xbox One (Microsoft).

Dans la grande tradition des grand-messes entourant les lancements technologiques, de nombreux fans ont attendu plusieurs heures devant les portes du salon E3 avant leur ouverture à midi, pour toucher du doigt les précieuses consoles, qui ne seront pas commercialisées avant novembre au mieux.
Il y avait incontestablement plus d'enthousiasme sur les stands de Sony, où les joueurs avaient l'opportunité d'essayer la PS4 pendant 3 minutes chrono, que sur ceux de Microsoft, qui tentait de convaincre des avantages de sa Xbox.
"C'est brillant, magnifique", a déclaré à l'AFP le joueur japonais Kazuki Hosokawa, de Sega America, après avoir testé la machine de Sony.
La raisons pour laquelle il préfère la PS4 aux autres consoles ? "Le prix est bas", répond-il simplement, en référence aux 399 dollars de la PS4, soit 100 dollars de moins que la Xbox One.
Lors de leurs présentations, lundi, les géants américain et japonais ont offert des démonstrations de jeux vidéo célèbres, mais Sony a gagné à l'applaudimètre en assurant qu'il ne toucherait pas au marché des jeux d'occasion et n'obligerait pas ses fidèles à se connecter à l'internet pour pouvoir jouer.
"Un marathon, pas un sprint"
Tout l'inverse de Microsoft, qui a conçu la Xbox One de telle sorte qu'il faille se connecter à la Toile chaque jour pour que les jeux marchent, et a encadré l'usage de jeux vidéo d'occasion.
Dans un entretien à l'AFP mardi, le patron de Sony Computer Entertainment of America, Jack Tretton, s'est félicité de l'accueil de la PS4 mais a assuré qu'après 27 années passées dans le secteur, il ne tient rien pour acquis.
"C'est évidemment très agréable d'être le premier à sortir au front", a déclaré M. Tretton, qui a ouvert le salon lundi. Tout en ajoutant, prudent : "J'ai toujours dit que ce serait un marathon et pas un sprint".
Microsoft a fait les yeux doux à ses soutiens, lors de sa présentation, qualifiant sa console de "plateforme" centralisant les films, les séries télévisées, la musique et autres formes de divertissement accessibles sur internet.
"Xbox One est conçue pour offrir une nouvelle génération de jeux, films et divertissements grand public à succès, dans un puissant appareil", a déclaré Don Mattrick, président du divertissement interactif à Microsoft.
La console bénéficie d'un logiciel qui permet de passer instantanément d'un jeu à un programme télévisé ou une page internet et de senseurs qui permettent à la machine de reconnaître son utilisateur et d'obéir à la voix.
Joueurs fidèles
Mais il en fallait davantage aux journalistes spécialisés, qui ont regretté de ne pas pouvoir tester la console en profondeur.
"Je ne pense pas qu'on puisse encore parler de guerre" des consoles, déclare à l'AFP le journaliste spécialisé dans les technologies Vince Ingenito. "A moins que Microsoft ne revoie toute la conception de son système et change tous ses accords (de contenus), pour moi ils sont +cuits+".
Microsoft a vendu quelque 77 millions de consoles Xbox 360 depuis son lancement fin 2005. Sony a vendu le même nombre de PlayStation 3, lancée un an plus tard. Mais Nintendo a écoulé près de 100 millions d'exemplaires de sa console Wii depuis 2006 -- même si les chiffres de la récente Wii U ont été décevants.
De fait, la foule était moins dense sur les stands de Nintendo, mardi. Mais M. Tretton affirme qu'il ne faut pas sous-estimer son rival japonais.
"Je pense que Nintendo a un public très fidèle depuis longtemps, et il ne faut pas l'enterrer trop vite", dit-il.

Mi-smartphone mi-appareil photo, voici le Samsung Galaxy S4 Zoom

Surfer sur le Web, regarder des vidéos, téléphoner... on peut tout faire avec les smartphones. Et avec le nouvel appareil de Samsung on pourra même prendre des photos avec zoom.



Décidemment, Samsung n’en finit plus de lancer de nouveaux produits. Après le Galaxy S4 mini et le Galaxy Ace 3, voici venir le Galaxy S4 Zoom. Le constructeur présente, ce 12 juin 2013, cet appareil comme le mariage réussi entre un smartphone et un appareil photo compact.
« Le Galaxy S4 Zoom est un pas de plus dans le travail que fait Samsung pour faciliter la vie des utilisateurs, déclare JK Shin, patron de Samsung Mobile dans un communiqué. Il combine les atouts du Galaxy S4 avec celles d’un appareil photo de qualité. » Ce nouvel appareil intègre en effet un zoom optique x10, un capteur de 16 millions de pixels et un flash au Xenon.
La partie smartphone sera munie d’un écran de 4,3 pouces, d’un processeur double-cœur, de 1,5 Go de RAM ainsi que de 8 Go d’espace de stockage. Le tout fonctionnera sous Android 4.2 Jelly Bean. Une nouvelle interface, Zoom Ring, donnera accès aux principales fonctions, permettra de prendre une photo pendant un appel et remplacera les traditionnels boutons et molette de l’appareil photo par des fonctions tactiles.
Evidemment, l’association des deux appareils donne un smartphone un peu plus lourd (100 g de plus) et un peu plus épais (6,5 mm de plus) que le Galaxy S4 mini auquel il ressemble.
Si Samsung n’a pas encore indiqué de prix et de date de disponibilité, rappelons que le constructeur tiendra une grande conférence le 20 juin prochain autour de ses appareils Galaxy. On en saura donc sûrement plus d’ici à quelques jours.

Neuf Belges de retour de Syrie font l'objet d'une enquête pour terrorisme


Actuellement, certains Belges en Syrie hésitent à rentrer au pays car ils savent qu'ils risquent l'interpellation.
Neuf Belges rentrés de Syrie font l'objet d'une enquête fédérale pour terrorisme, selon des chiffres donnés mardi par la ministre de la Justice Annemie Turtelboom en réponse à une question en Commission de la Chambre du député Denis Ducarme (MR).
Parmi ceux qui se rendent en Syrie, certains le font à travers des courants djihadistes, d'autres par idéalisme, seuls les premiers entrant en ligne de compte pour des poursuites. Ils sont classés en deux objets, a indiqué Denis Ducarme, citant la ministre.
D'un côté, il y a la "filière suivie", ceux qui sont - et il y en a encore qui partent - embrigadés par Sharia4Belgium et les groupes assimilés. D'autre part, on trouve le "groupe rejoint en Syrie", à savoir les proches d'Al-Qaeda et d'autres mouvances islamistes sur place.
Actuellement, certains Belges en Syrie hésitent à rentrer au pays car ils savent qu'ils risquent l'interpellation, a encore dit Denis Ducarme.
"Aucune confirmation sur les victimes belges en Syrie"
Le ministère des Affaires étrangères ne peut toujours pas confirmer si des Belges sont morts en Syrie. "Nous n'avons aucun représentant diplomatique ni d'interlocuteur dans ce pays", explique Joren Vandeweyer, porte-parole des Affaires étrangères.
Il semble très difficile d'obtenir des informations fiables sur le sort des Belges en Syrie. Lundi, Hans Bonte, bourgmestre de Vilvorde, confirmait qu'un jeune de 20 ans issu de sa ville, Tarek Takeltoune, était mort en Syrie, se basant sur les dires de la famille Takeltoune elle-même.
Il y avait eu auparavant d'autres rapports parlant d'un autre jeune homme qui serait mort au combat en Syrie. "Nous prenons connaissance des informations dans les médias, mais nous ne pouvons pas les confirmer", explique Joren Vandeweyer. "Nous n'avons pas d'ambassade en Syrie et nous n'avons personne sur place qui peut vérifier ces informations". Cependant, le ministère des Affaires étrangères précise qu'il travaille "notamment via ses postes diplomatiques dans les pays voisins et avec les organismes internationaux."
En ce qui concerne le sort de l'enseignant belge Pierre Piccinin, disparu en avril et qui a refait surface la semaine dernière, les Affaires étrangères confirment que l'homme a eu des contacts récents avec sa famille, mais pour le reste le ministère ignore l'endroit où il se trouve.

De nouvelles armes portatives pour l’armée russe


Le plus grand constructeur de fusils d’assaut et de précision russe Izhmash continue de travailler sur la cinquième génération de Kalachnikov AK12. Des tests sont actuellement en cours, qui devraient se terminer en novembre. Par ailleurs, le fusil de précision SVD Dragunov sera lui aussi perfectionné.

 Tout ce travail a lieu dans le cadre du programme de modernisation générale de la production avec la création à terme d’un groupe Kalachnikov, a expliqué à La Voix de la Russie la porte-parole d’Izhmash, Elena Filatova.
 «L’AK12 est une plateforme sur laquelle sera développée une large gamme de produits dont les produits destinés à équiper les forces de l’ordre. Déjà aujourd’hui on travaille sur les fusils d’assaut créés sur la base de l’AK12 pour le Service fédéral de sécurité FSB et le ministère de l’Intérieur. Comme on travaille en étroite collaboration avec les clients, les fusils satisferont à tous les demandes de ces derniers. En outre, on est en train d’étudier des munitions pour l’AK12. C’est-à-dire que dès cette année on présentera le tout : l’arme et les munitions adaptées ».
 Selon les experts, le nouveau fusil d’assaut de cinquième génération héritera tous les points forts des Kalachnikov, à savoir la résistance, la fiabilité et la sûreté. En même temps, ce sera une arme nouvelle, soulignent les experts. Les tests ont montré que son groupement de tir est plus élevé que chez les générations précédentes.
 Une autre fierté des constructeurs russes, le fusil de précision SVD Dragunov, est aussi en cours d’amélioration. Il y a exactement cinquante ans il a doté l’Armée rouge, raconte Elena Filatova.
 « Pendant toutes ces années c’était le meilleur fusil pour les tireurs grâce à sa fiabilité et sa sûreté. Aujourd’hui les constructeurs d’Izhmash modernisent le fusil SVD qui subit actuellement des tests. L’arme a désormais un nouveau canon, un rail Picatinny fixé sur la boîte de culasse ainsi qu’une crosse ergonomique. Bref, il a maintenant toutes les caractéristiques d’une arme portative moderne ».
 Outre la modernisation du fusil de précision SVD, les constructeurs d’Izhmash sont en train de créer de nouveaux fusils pour les tireurs. Le constructeur russe vend ses produits dans 27 pays du monde dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, le Canada et les Etats-Unis.

Source: almanar.com.lb

L’imam d’AlAqsa à Qardaoui : La priorité est pour AlQuds


L'imam de la mosquée AlAqsa: Salaheddine abou ArafaUn des orateurs de la mosquée AlAqsa, cheikh Salaheddine abou Arafa a rejeté la fatwa du mufti qatari Youssef Qardaoui, qui a appelé les musulmans au Jihad en Syrie.
S’ils (Qardaoui et ceux qui le soutiennent) sont honnêtes, ils auront appelé au Jihad en Palestine occupée, affirme cheikh abou Arafa.
Le quotidien égyptien AlAhram, a rapporté que cheikh abou Arafa a fait ces déclarations lors du sermon de vendredi dans la mosquée d’AlAqsa (Jérusalem occupée).
« Il n’y a pas de place au Jihad entre une nation qui se partage la même religion », avait-il souligné.
« Comment Damas est devenu la porte du paradis alors que ses voisins en Palestine, à Gaza, et à AlQuds sont occupés par les israéliens. Et aucun d’entre eux n’a lancé un appel verbal ou à travers les actes au jihad en Palestine », s’est-il en outre interrogé.
« Pourquoi ils n’ont pas recruté et mobilisé les gens pour la libération de la Palestine, comme ils le font en Syrie. Les groupes armés qui sont venus en Syrie au nom de la religion sont plus que jamais loin de cette religion », a poursuivi cheikh abou Arafa.
Il a dans ce contexte cité un des hadiths du prophète Mohammad (S), assurant qu’il n’est pas question d’appeler à s’entretuer entre les frères d’une même nation se partageant la même religion, le même livre saint, et le même prophète (S).
AlQuds al-arabi traduit par AlManar

Fabius: "il faut arrêter la progression vers Alep" des troupes syriennes

Fabius: "il faut arrêter la progression vers Alep" des troupes syriennesLe ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a demandé mercredi à la « communauté internationale » d'arrêter la progression vers Alep des troupes syriennes qui préparent un assaut majeur contre les rebelles arabes et étrangers dans cette ville du Nord.
"Il faut qu'on puisse arrêter cette progression, avant Alep. C'est la prochaine cible à la fois du Hezbollah, des Iraniens", a déclaré le ministre, interrogé sur la chaîne de télévision France 2.
"Il faut un rééquilibrage (entre les troupes syriennes et les rebelles arabo-étrangers) parce qu'au cours des dernières semaines, les troupes de Bachar al-Assad (président syrien) et surtout le Hezbollah et les Iraniens, avec les armes russes, ont repris un terrain considérable", a-t-il dit.
"Bachar (...) a utilisé de façon scandaleuse les armes chimiques", a-t-in encore prétendu.
"Il faut qu'on l'arrête parce que, s'il n'y a pas de rééquilibrage sur le terrain, il n'y aura pas de conférence de la paix à Genève car l'opposition n'acceptera pas d'y venir. Or il faut une solution politique."
"Derrière la question syrienne, il y a la question iranienne", a poursuivi M. Fabius.
Selon lui, "si on n'est pas capable d'empêcher l'Iran de prendre la main sur la Syrie, quelle crédibilité aura-t-on en exigeant qu'elle n'ait pas l'arme atomique? Donc tout est lié".
Tout en plaidant pour "que les résistants (rebelles extrémistes) puissent se défendre, qu'ils disposent d'armes", Laurent Fabius a ajouté: "il nous faut respecter la réglementation européenne qui dit que c'est à partir du 1er août que des armes puissantes peuvent être données. Pour le moment, nous n'avons pas encore décidé".
"Et les Américains sont en train d'examiner leurs propres positions", a-t-il ajouté, précisant s'être entretenu mardi par téléphone avec son homologue américains John Kerry.
"Il y a dans l'administration américaine des positions différentes. Les Américains auraient voulu se tenir à l'écart mais le conflit n'est plus local, c'est un conflit régional et même international", a-t-il dit.

.almanar.com.lb

Afrique du Sud: Nelson Mandela va un peu mieux, annonce Jacob Zuma


L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, qui à 94 ans est soigné depuis samedi dans un hôpital de Pretoria pour une grave infection pulmonaire, va un peu mieux, a annoncé mercredi le président Jacob Zuma.
“Je suis heureux de vous annoncer que Madiba réagit mieux au traitement depuis ce matin”, a déclaré le chef de l’Etat, donnant pour la première fois depuis cinq jours une indication positive sur la santé de son illustre prédécesseur, qu’il a appelé affectueusement comme la plupart des Sud-Africains de son nom de clan.
“Nous sommes très heureux des progrès qu’il fait dorénavant, après ces derniers jours qui ont été difficiles”, a poursuivi M. Zuma, qui s’exprimait devant le Parlement au Cap à l’occasion du vote du budget de la présidence.
Les rares nouvelles données par les autorités sud-africaines depuis l’hospitalisation du héros national samedi matin répétaient que son état, qualifié de “grave” -et même “très grave” par M. Zuma-, restait “stationnaire”.
Et contrairement aux dernières hospitalisations de Mandela -il y en a déjà eu trois depuis décembre- au cours desquelles la présidence sud-africaine avait rapidement précisé qu’il réagissait bien au traitement, le premier message un peu positif n’est venu cette fois-ci qu’au cinquième jour.
“Aujourd’hui, le 12 juin”, a aussi rappelé M. Zuma, “marque le 49e anniversaire de la condamnation du président Nelson Mandela à la prison à vie, en 1964. En ce jour anniversaire si important, nos pensées vont au président Mandela et à sa famille”. Le héros de la lutte anti-apartheid, arrêté en 1962, était resté vingt-sept ans en prison.
“Je suis sûr, le connaissant, que c’est un bon combattant et qu’il sera avec nous très bientôt”, avait déclaré M. Zuma mardi soir dans une interview à la télévision publique SABC, faisant part de sa “confiance”.
Alors que le Star de Johannesburg barrait sa Une mercredi après-midi d’un énorme “We love (avec un coeur) you Mandela” (Nous t’aimons Mandela), l’ambiance était jusqu‘à présent plutôt au pessimisme en Afrique du Sud.
Même l’archevêque anglican Desmond Tutu, qui reçut comme Mandela le prix Nobel de la paix pour son combat contre l’apartheid, prie maintenant pour le “confort” de son ami. Et pas pour sa guérison.
Comme les jours précédents, les proches du grand homme se succédaient mercredi au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria où il a été admis.
Notamment son épouse Graça Machel, sa fille Zenani et plusieurs petits-enfants.
La famille devrait bientôt s’exprimer, a rapporté mercredi le quotidien The New Age, proche du pouvoir.
Balcons loués à la presse
L’entrée de l’hôpital est gardée par la police, tandis que des journalistes venus du monde entier campent aux abords. L’Association de la presse étrangère en Afrique du Sud a même demandé aux autorités qu’elles leur installent des toilettes mobiles et qu’elles leur fournissent de l’eau.
Les balcons des appartements voisins ont été loués à des médias étrangers, selon la SABC.
Le premier président noir qu’a connu l’Afrique du Sud doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, une journée désormais reconnue par l’ONU pendant laquelle les citoyens du monde sont appelés à faire une bonne action en son honneur.
Ses problèmes pulmonaires à répétition sont probablement liées aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l‘île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l’apartheid.
Libéré en 1990, il a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix pour avoir su mener à bien les négociations en vue d’installer une démocratie multiraciale en Afrique du Sud, conjointement avec le dernier président du régime de l’apartheid, Frederik de Klerk.
Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu la mainmise sur le pouvoir.
Sa santé devenant de plus en plus fragile, il vit complètement retiré depuis plusieurs années et n’est plus apparu en public depuis la finale de la Coupe du monde de football, en juillet 2010 à Johannesburg.
La SABC avait diffusé le 29 avril des images tournées à l’occasion d’une visite des dirigeants de l’ANC -le parti au pouvoir- le montrant très affaibli, semblant totalement étranger à la joyeuse agitation autour de lui. Les critiques avaient été nombreuses, certains évoquant une “visite au zoo”.
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AlJazira raye de sa carte la Palestine



La Palestine n'existe plus sur la carte géographique de la chaîne satellitaire qatarie...
 C'est du moins ce que montre  une image retransmise par les pionniers de Facebook et Twitter  il y a quelques jours . Il s'agit d'une carte géographique diffusée sur alJazira, sur laquelle on distingue à droite le portrait   du commandant des brigades alForqan, Mohammed Khatib, s'exprimant via Skype à partir de la frontière syro-jordaniene.  Et à gauche de la carte , le nom d'Israël figure à la place de  Palestine!
Or, ce n'est pas la première fois que la chaîne satéllitaire qatarie raye le nom de  Palestine  de la carte et le remplacer par Israël, alors où est la nouvauté?
En fait, ce sont  les propos de Khatib qui semblent réfleter parfaitement  la politique qatarie envers la question palestinienne: une question qui n'en est plus une avec cette carte géographique de la région israélienne .
Khatib qui intervenait pour décrire l les batailles à Kenitra (près du Golan occupé), a affirmé:  «nous n'avons rien  à faire avec Israël, notre objectif est  Bachar al-Assad et ceux qui le soutiennent".
Voici un homme qui parle de jihad et de libération de la Syrie alors qu'à côté de son portrait figure le nom de ce qui est censé être notre ennemi numéro un.
Cette suppression du nom de la Palestine par la chaîne qatarie correspond à la politique étrangère du Qatar , une politique de flirt ouvert  avec Tel-Aviv.
Et donc il n'est pas étonnant à ce que le  porte-parole de l'armée d'occupation israélienne sur alJazira soit presque un  invité permanent sur ses  bulletins.

Source: almanar.com.lb

Qatar : le coup d'état anti Emir?


IRIB-Les informations sur le retrait du pouvoir de l'Emir du Qatar,  se succèdent ces derniers jours alors que les sources bien informées parlent d'un coup d'état anti Halad. " Ce coup d'Etat avorté a été fomenté  par un groupe de  responsables politiques et militaires dirigé par le premier ministre de ce pays, Hamad Ben Jassem, a révélé le quotidien palestinien al-Manar.
27 responsables militaires et sécuritaires impliqués dans le coup d'Etat contre Hamad Ben Khalifa, coup d'état qui visait à le remplacer par son premier ministre ont été arrêtés, selon ce rapport. c'est en ce sens qu'il faut comprendre le scénario de la passation du pouvoir entre l'Emir de Qatar  et son fils et celui de la mise en retraite de son premier ministre Hamad Ben Jassem. Au Qatar le "roi renard" tente de la sorte limiter la casse et stopper les impacts d'un coup de force perpétré au sein d'un petit état aux ambitions planétaires. " on essaie en effet de consolider de la sorte les bases du pouvoir du futur émir , chose qui exige au préalable l'éradication des dirigeants du coup d'Etat, a écrit al-Manar. Le scénario de la passation du pouvoir de l'Emir qatari à son prince héritier est évoqué depuis longtemps en raison de différentes maladies dont souffre l'Emir.  dans ce droit file le prince héritier a passé de nombreux stages politiques et diplomatiques pour écarter toute difficulté après son intronisation.  Hamad Ben Jassem qui par le passé avait aidé l'actuel Emir à renverser sopn père cherchait en effet  à profiter de ses faiblesses dues à sa maladie et de s'accaparer du pouvoir. Développant ses relations avec Washington et Londres  Ben Jassem envisageait les convaincre de ne pas  s'opposer à un coup d'Etat contre l'Emir de Qatar, a affirmé al-Manar avant de souligner : l'Emir de Qatar a été informé des actes suspects de son premier ministre qui par la suite a été vivement  interrogé de sorte qu'au terme d'une rencontre d'une demi-heure la garde spéciale du palais de l'emir l'a expulsé et sa garde du corps lui a été retirée. il faut attendre dans les jours à venir, la fin de la carrière politiquetrès mouvementé du PM qatari.

Le Conseil de sécurité s’inquiète de la révélation des réalités en Syrie (Bashar Jaafari)


IRIB- Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bashar Jaafari accuse certains membres occidentaux du Conseil de sécurité d’atermoiements dans les enquêtes indépendantes internationales sur l’usage des armements chimiques en Syrie, s’inquiétant de la révélation des réalités.
Quant à la Russie, son président, Vladimir Poutine reste campé sur sa position qui consiste à la poursuite des réformes politiques par le président syrien, Bachar Assad, seule issue censée mettre fin à la crise. Sur le terrain, des hommes armés ont tué au moins 60 civils, mardi, dans leur attaque terroriste contre le village de Hatlah à Deir Ezzor dans l’est de la Syrie. Les terroristes syriens ont lancé mardi 9 roquettes depuis la Syrie contre le Liban, blessant 3 personnes. Notons que le départ progressif des forces autrichiennes des hauteurs du Golan, sera entamé, ce mercredi. Le premier contingent des forces du maintien de la paix de l’Autriche, se compose des forces logistiques.

Plus de 6000 rebelles étrangers tués en Syrie


Plus de 6000 rebelles étrangers tués en SyriePlus de 6000 rebelles étrangers ont été tués en Syrie en combattant aux côtés des rebelles l'armée et l'Etat syrien. La plupart d'entre eux ont agi sous la bannière du front Al Nosra.
Les chiffres publiés par des rapports du renseignement britannique et américain font état de la disparition et de la mort des  milliers de terroristes étrangers en Syrie.
6113 terroristes étrangers sont enterrés en Syrie : beaucoup de corps ont été brûlés ou ont été rapatriés via le territoire turc.
Les forces de l'armée arabe syrienne ont annoncé les noms de plus de 3600 rebelles tués originaires de 26 pays du monde à leurs pays d'origine.
Plus de 6000 rebelles étrangers tués en SyrieNotre site se contente de vous publier la nationalité de ces rebelles tués en Syrie, il s’agit de :
729 saoudiens
640 membres du groupuscule terroriste des Monaféqines (opposants iraniens armés soutenus par l’Occident)
489 égyptiens
439 tchéchènes
435 libanais
301 afghans
291 pakistanais
263 libyens
208 irakiens
188 russes
167 turcs
129 jordaniens
117 somaliens
109 koweitiens
90 français
67 allemands
66 britanniques
53 algériens
62 tunisiens
52 yéménites
45 belges
40 ouzbeks
35 américains
30 Kosovars
29 qataris
21 azéris
13 maltais
7 mauritaniens
6 surinamiens

Le Hezbollah laisse passer les rebelles blessés à Qoussair en signe de bonne volonté
Liban/le député Kamel RifaiLe député Kamel Rifaï, membre du bloc parlementaire de la Fidélité à la Résistance, a affirmé que le transport des rebelles blessés à Qoussair vers Ersal avant leur transfert dans les hôpitaux des différentes régions, fait suite à une décision du Hezbollah de faciliter leur passage pour des considérations humanitaires et pour adresser un message de bonne volonté aux Libanais.
M. Rifaï a indiqué que ces blessés passent dans les villes, les villages et les rues du Hezbollah, et parfois pendant l’organisation des funérailles de fils de ces villages tombés au combat à Qoussair.
Le Hezbollah a demandé à la population de ne pas porter atteinte aux convois transportant les blessés qui passent de Hermel vers Ersal et de Baalbeck vers la Bekaa-Ouest.
«Cette attitude dénote un grand sens de la responsabilité et reflète une volonté de ne pas aggraver les divergences avec les protagonistes libanais».
Le député sunnite du Hezbollah a souligné que le parti a accompli son devoir à Qoussair «pour protéger ses flancs et ses gens.» «La bataille de Qoussair visait à empêcher la formation d’un émirat takfiri s’étendant de Qoussair à Nabak (en Syrie) en passant par certaines régions libanaises, a-t-il dit.
Les rebelles ont utilisé des armes lourdes à Qoussair, affirme Lavrov
Serguei LavrovL'opposition syrienne a utilisé de l'artillerie lourde et des systèmes de DCA lors de combats à Qoussair, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov dans une interview à la chaîne américaine CBS.
«Les gens qui font face à l'armée syrienne sont très bien armés. A Qoussair, les deux parties en conflit ont eu recours à des armes lourdes. L'opposition s'est servie d'artillerie et de systèmes de DCA», a expliqué le chef de la diplomatie russe.
Les crimes de guerre commis en Syrie doivent faire l'objet d'une enquête, mais il convient de mettre fin à l'effusion de sang au préalable, a par ailleurs déclaré M. Lavrov.
«Il existe des indices attestant que des crimes de guerre ont été commis par de nombreuses personnes en Syrie, ce qui exige une enquête», a-t-il ajouté.
M. Lavrov a en outre reproché à la partie américaine de soutenir l'opposition syrienne qui, selon lui, freine le lancement de la conférence internationale de Genève 2 sur le règlement du conflit qui secoue le pays depuis plus de deux ans.

Source: AlManar+Irib+ Mediarama+ Elnashra +Ria Novosti

Source: Divers

Renseignements américains: "le président Assad est entrain de gagner"



Selon le quotidien américain le Wall Street Journal , citant des sources de renseignements amèricains, " un nombre croissant de fonctionnaires dans l'intelligence et le ministère américain de la Défense estime que le président syrien Bachar al-Assad gagne actuellement grâce au soutien du Hezbollah et ​​il est peu probable qu'il soit renversé  dans un proche avenir".
Et de poursuivre: "les changements dans les points de vues des fonctionnaires dans les agences de renseignement et le Pentagone ont provoqué de houleux  débats au sein des agences de renseignement, et ce à la veille d'une réunion entre le président américain Barack Obama et ses principaux conseillers à la sécurité nationale pour discuter de la question de livraison d' armes américaines aux groupes "modérés" en Syrie".
Citant des responsables de haut-niveau, le quotidien écrit:  " cette discussion n'a aucune  valeur réelle maintenant, car il y a beaucoup d'armes à l'intérieur de la Syrie, cette proposition (ndrl: de livraison d'armes) ne modifiera  pas l'équilibre militaire dans le pays".
Selon un haut responsable américain "certains services de renseignement américains estiment qu' Assad pourrait gagner la bataille "bientôt", tandis que d'autres services ont  fait remarquer qu '"il n'existe pas d'accord ou d'avis partagé sur le maintien d'Assad au pouvoir".

Source: Journaux

Le député euro-britannique Nick Griffin à Damas


Le député euro-britannique Nick Griffin à DamasLe député euro-britannique Nick Griffin était mardi en visite à Damas, à l'invitation du gouvernement syrien, selon son parti, le British National Party (BNP).
Nick Griffin, député européen, a été convié avec une délégation d'autres élus venus de Belgique, de Russie et de Pologne, selon un porte-parole du parti, Simon Darby.
Dans l'un de ses commentaires sur Twitter, l'homme politique, âgé de 54 ans, a décrit son voyage comme une "mission d'enquête", dénonçant la volonté du Premier ministre britannique David Cameron et du ministre des Affaires étrangères William Hague "d'envoyer de l'argent et des armes aux extrémistes".
Le député européen entré en Syrie par le Liban, a décrit Damas comme une ville "animée et moderne". "Pourquoi transformer un pays stable et laïc en un enfer type Irak, en proie aux haines intercommunautaires?", a-t-il encore interrogé.

Source: almanar.com.lb

"Israël n’entend pas attaquer la Syrie même en cas de livraison de S-300"




"Israël n'entend pas attaquer la Syrie même en cas de livraison de missiles russes S-300 dans ce pays, sa seule préoccupation étant de protéger ses frontières", a déclaré  devant les journalistes la vice-ministre israélienne de l'Intérieur, Faina Kirschenbaum, en visite à Moscou.
"Nous n'avons intérêt à attaquer la Syrie. Israël ne peut que protéger ses frontières", a souligné Mme Kirschenbaum, en commentant les propos tenus par l'expert américain Wayne White selon lesquels Israël chercherait à neutraliser les missiles russes S-300.
"Ce sont des inventions d'experts", a dit la vice-ministre.
L'expert de l'Institut pour le Proche-Orient basé à Washington Wayne White avait notamment estimé qu'"Israël chercherait à neutraliser les missiles russes S-300 qui devaient être livrés à Damas avant leur mise en service opérationnel".
Selon Moscou, les livraisons de missiles S-300 en Syrie constituent un "facteur stabilisateur" et empêchent une ingérence militaire extérieure dans le conflit auquel ce pays est en proie. Pour sa part, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon avait déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.
Par ailleurs, les îles Fidji enverront un contingent de paix pour remplacer les casques bleus autrichiens au sein de la Force de l'ONU chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a annoncé mardi le site d'information fidjien Island Business, citant le porte-parole des forces armées de ce pays insulaire Mosese Tikoitoga.

"Bien que la date exacte ne soit pas encore fixée, le premier groupe de casques bleus envoyés au Golan comprendra 192 militaires fidjien", a déclaré M. Tikoitoga. Il a souligné que cela pourrait avoir lieu prochainement.

L'Autriche a annoncé jeudi son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et l'entité sioniste. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.

Les 377 casques bleus autrichiens constituent plus d'un tiers de la FNUOD. Les observateurs militaires japonais, canadiens et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera au Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Manille a à son tour évoqué un possible retrait.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou étaient prête à envoyer son contingent de paix pour remplacer celui de l'Autriche. Or, le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a fait savoir le même jour que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et l'entité sioniste en 1974 n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.

Source: Divers

Le FMI approuve un décaissement de 74 millions de dollars pour la Côte d'Ivoire

ABIDJAN (Xinhua) - Le Fonds monétaire international (FMI) accorde un prêt de 74 millions de dollars (37 milliards de francs CFA) à la Côte d'Ivoire pour la conduite de son programme économique triennal signé en 2011.
Le FMI approuve un décaissement de 74 millions de dollars pour la Côte d'Ivoire
© Afriquinfos
L'accord de décaissement a été approuvé vendredi par le Conseil d'administration du FMI réuni après la troisième revue des résultats économiques obtenus par la Côte d'Ivoire, selon une note d'information de l'institution financière parvenue mardi à Xinhua.
Cette enveloppe de 74 millions de dollars porte le total des décaissements à environ 395,4 millions de dollars (près de 197 milliards de francs CFA).
Le FMI a approuvé pour la Côte d'Ivoire un programme économique triennal pour un montant d'environ 616 millions de dollars.
A l'issue de la mission de la troisième revue à Abidjan du 13 au 27 mars, le sous-directeur du Département Afrique du FMI, Michel Lazare, avait jugé "meilleures que prévues" les performances macroéconomiques de la Côte d'Ivoire en 2012.
Il a avait relevé un "taux de croissance du PIB de 9,8%" avec une "inflation établie à 1,3%" et une "meilleure" exécution budgétaire.
"Tous les critères de performance et quatre des cinq repères indicatifs à fin décembre 2012 au titre de l'accord ont été respectés", avait-il souligné annonçant des perspectives macroéconomiques pour 2013 "favorables", avec un taux de croissance qui restera "vigoureux" dans un contexte d'"inflation maitrisée".
Le gouvernement ivoirien annonce pour 2013 un taux de croissance de 9% qui devrait atteindre en 2014 "les deux chiffres", dans l'ordre de 10%.
L'économie de la Côte d'Ivoire se redresse après la très forte récession consécutive à la crise post-électorale de 2010- 2011.

Guinée-Bissau : Noix de cajou : le gouvernement veut sauver la campagne, mais, les opérateurs ne suivent pas

BISSAU (Xinhua) - La campagne de commercialisation de la noix de cajou, principale culture de rente de la Guinée- Bissau, reste plombée en dépit de la mise à la disposition des commerçants de 35 milliards de FCFA, a constaté un journaliste de Xinhua.
Guinée-Bissau : Noix de cajou : le gouvernement veut sauver la campagne, mais, les opérateurs ne suivent pas
Noix de cajou et son amande

Ces commerçants ont du mal à accéder à ce financement, obtenu de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest pour sauver une campagne qui devait commencer depuis plus d'un mois, « à cause du manque d'organisation de leurs sociétés qui remplissent les formalités relatives aux comptes annuels », indique le ministère des Finances.
Le gouvernement a déjà fourni 5 milliards de francs CFA comme fonds de garantie bancaire, afin de permettre aux intermédiaires, aux coopératives agricoles et aux femmes impliqués dans la filière de la noix de cajou, d'emprunter aux banques commerciales en vue de l'achat de ce produit stratégique pour l'économie nationale. Il a également relevé le prix de la noix de cajou, le portant à 210 francs CFA le kilo, afin de lutter notamment contre la fuite de la production vers le Sénégal voisin où elle est vendue à 300 FCFA.
Mais, la Chambre de Commerce menace de paralyser les activités commerciales alléguant la mauvaise gestion, depuis trois ans, du Fonds pour la Promotion des Produits Agricoles et l'industrialisation, qui doit aider au financement de la campagne. Son premier vice-président, Abel Incada, a même accusé le gouvernement de détournement de l'argent de ce fonds.
Autorités politiques, les exportateurs, intermédiaires et banques commerciales multiplient les réunions pour trouver une solution de sortie d'une impasse qui pourrait être lourde de conséquences pour l'économie.
La noix de cajou est en effet le principal revenu des agriculteurs qui représentent 85% de la population et une chute des exportations risque de compromettre la croissance de 3,5% du produit intérieur brut, prévue en 2013. En 2011, le pays avait réussi une exportation record d'environ 200 000 tonnes de noix, contre quelque 125.000 en 2012, année perturbée par un coup d'Etat militaire.
La plus grande partie des noix sont exportées en l'état brut, les capacités des petites unités de transformation ne dépassant pas dix pour cent de la production totale du pays. La Guinée- Bissau est le cinquième plus grand producteur de noix de cajou du monde derrière l'Inde, la Côte-d'Ivoire, le Vietnam et le Brésil.
Dans ce pays un des plus pauvres du monde, l'extrême pauvreté touche 33 % de la population et la pauvreté relative d'environ 69 % du million et demi d'habitants.

Libye: bombe découverte dans un véhicule de l’ambassade d’Italie


Un engin explosif a été découvert mardi collé sous une voiture de l’ambassade d’Italie à Tripoli, avant que le véhicule n’explose sans faire de victimes, a-t-on appris de source diplomatique.
“Des diplomates italiens sont descendus de leur véhicule dans le quartier de Zawiet al-Dahmani pour faire des courses, mais ont remarqué un fil électrique qui pendait au-dessous de leur véhicule. Ils ont fait évacuer le périmètre, avant que la voiture n’explose une demi heure plus tard”, a indiqué un diplomate sous couvert de l’anonymat.
Selon lui, le chauffeur a appelé la police qui a pu bloquer la route peu avant l’explosion.
Cette version a été confirmée par des témoins de ce quartier situé à quelques kilomètres du centre de Tripoli, précisant que l’explosion était de faible intensité et que la voiture qui portait des plaques diplomatiques, n’avait pas été totalement endommagée.
Selon le diplomate, l’engin explosif aurait été collé à la voiture dans un autre quartier de la capitale où les diplomates avaient fait un premier arrêt.
En janvier, le consul d’Italie à Benghazi (est), Guido De Sanctis, avait échappé à un attentat dans cette ville lorsque sa voiture blindée avait été touchée par des tirs.
L’Italie, l’ancienne puissance coloniale, avait des rapports étroits avec Mouammar Kadhafi avant le soulèvement de 2011 et l’intervention militaire occidentale qui ont entraîné sa chute et sa mort.
L’Italie est le premier partenaire commercial et le principal investisseur étranger dans l’industrie énergétique libyenne.
Les pays occidentaux ont été visés par plusieurs attaques en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, notamment dans l’est du pays, bastion de la révolution libyenne et fief de groupes islamistes.
Le 11 septembre dernier, des islamistes avaient lancé une attaque contre le consulat américain à Benghazi au cours de laquelle l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Chris Stevens, et trois autres Américains avaient été tués.
Plus récemment, un attentat à la voiture piégée contre l’ambassade de France à Tripoli a fait deux blessés parmi les gendarmes français le 23 avril.
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Immigration: Obama défend la réforme, le marathon législatif s’accélère


Barack Obama a soutenu mardi un vaste projet de réforme du système d’immigration et mis en garde les élus qui seraient tentés de le bloquer, au moment où le Sénat entamait ses débats en séance plénière sur cette grande promesse électorale du président américain.
Précédé dans la salle d’apparat de la Maison Blanche par une jeune Nigériane sans papiers qui verrait s’ouvrir à elle un accès à la nationalité américaine si cette réforme était votée, M. Obama a défendu la nécessité de “réparer un système dysfonctionnel”, incapable selon lui de régler le problème des quelque 11,5 millions de clandestins vivant dans le pays.
Soulignant que le projet de loi élaboré au Sénat par ses alliés démocrates et ses adversaires républicains renforcerait encore les défenses des frontières -une condition préalable pour nombre d‘élus conservateurs-, M. Obama a estimé que ce texte contenait des mesures “de bon sens”, soutenues par une majorité d’Américains de tous les horizons politiques selon lui.
Tant Tom Donohue, président de la Chambre de commerce américaine, groupe de pression des industriels, que Richard Trumka, chef du puissant syndicat AFL-CIO, ont défendu cette réforme mardi face aux journalistes à la Maison Blanche, M. Donohue affirmant la “soutenir vigoureusement”.
“Il n’y a aucune raison que le Congrès ne parvienne pas à boucler ce dossier avant la fin de l‘été”, a lancé pour sa part M. Obama.
Il avait fait campagne pour sa réélection l’année dernière en promettant une telle réforme, et a dû sa nette victoire en particulier au soutien des minorités: plus de 70% des Hispaniques avaient ainsi voté pour lui.
Ce chiffre a conduit des républicains de premier plan à s’engager à leur tour en faveur d’une réforme de l’immigration, notamment le jeune sénateur de Floride Marco Rubio, l’un des possibles candidats à la présidentielle de 2016.
M. Rubio fait partie du groupe de huit sénateurs ayant parrainé ce projet de loi, qui a franchi un nouveau cap mardi lors d’un vote de procédure au Sénat.
Rejet d’une “amnistie”
Le texte ouvrirait la voie de la régularisation aux clandestins, à condition de payer une amende, de ne pas dépendre des aides sociales et de n’avoir pas commis de délit majeur. Au bout de 13 ans, ils pourraient demander leur naturalisation.
Mardi, 82 sénateurs sur 100 ont voté pour formellement lancer les débats, un signe que de nombreux élus des deux partis sont favorables à la réforme. Pour le vote final, attendu au Sénat début juillet, les partisans espèrent atteindre une majorité forte de plus de 60 voix.
Depuis les régularisations massives de 1986, les tentatives de réforme ont toutes échoué, notamment sous la présidence du républicain George W. Bush en 2007.
Si jamais la réforme passait le cap du Sénat, elle serait vraisemblablement modifiée par la Chambre des représentants, où les républicains détiennent la majorité absolue. Leurs élus sont plus conservateurs qu’au Sénat et nombre d’entre eux ont manifesté leur hostilité à une loi qui s’apparenterait selon eux à une “amnistie”.
“Il va falloir apporter des changements majeurs à ce texte, si on veut qu’il devienne loi”, a averti Mitch McConnell, le chef républicain du Sénat, en réclamant des mesures pour rendre la frontière avec le Mexique plus étanche.
Certains conservateurs, tels que le Texan John Cornyn, veulent interdire toute régularisation durable jusqu‘à ce que la police aux frontières soit capable d’appréhender la quasi-totalité des clandestins tentant d’entrer sur le territoire.
Le succès d’un texte sur l’immigration permettrait enfin à M. Obama d‘étoffer le bilan législatif de son second mandat, après l‘échec d’une réforme de l’encadrement des armes à feu et l’entrée en vigueur d’une cure d’austérité forcée en mars, faute d’accord des deux camps sur la fiscalité.
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Venezuela: pas d’irrégularités au cours de l’audit sur la présidentielle


L’audit réalisé sur les résultats de l‘élection présidentielle du 14 avril au Venezuela a montré qu’il n’y avait pas eu d’irrégularités, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, a indiqué mardi la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena.
“Au cours des 30 derniers jours, sur les bulletins de vote audités, 4.596.432, soit 99,98%, ne présentaient aucune différence avec les comptes-rendus de scrutin”, a déclaré Mme Lucena lors d’une allocution retransmise obligatoirement par tous les médias audiovisuels du pays.
“Le total des bulletins manquant est de 0,02%, inférieur au résultat historique d’un audit postérieur” à une élection”, a ajouté la responsable.
Pour Mme Lucena, ce résultat démontre que “le Venezuela dispose d’un système électoral imperméable aux fraudes et aux erreurs”.
Le dirigeant de l’opposition, le gouverneur Henrique Capriles, avait réclamé un audit des résultats après avoir perdu par 1,49% l‘élection présidentielle du 14 avril face à Nicolas Maduro, dauphin de l’ex-président Hugo Chavez, décédé le 5 mars.
Mais il avait contesté le processus de vérification choisi par le CNE, qualifié de “farce”, après que celui-ci ait refusé de contrôler les listes d‘émargement. Il a ensuite saisi le Tribunal suprême pour des fraudes supposées.
Mme Lucena a expliqué que l’audit avait constitué à comparer “le nombre total de bulletins avec les chiffres donnés par les machines de vote” électronique.
Le jour même des élections, le CNE avait audité 54% des urnes et à l’issue de cet audit “100% des urnes” ont été vérifiées.
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Grèce: le gouvernement ferme brutalement la télévision publique


A la clôture des programmes, les écrans resteront noirs: le gouvernement grec a annoncé mardi la fermeture immédiate des chaînes de télévision publiques grecques ERT, engageant par surprise une épreuve de force inédite avec les syndicats sous la pression de ses bailleurs de fonds internationaux.
“La diffusion de ERT s’arrêtera après la fin des programmes ce soir”, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, à la presse, en soulignant que ERT, qui est composée de trois chaînes, constitue “un cas d’absence exceptionnel de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant” a-t-il dit.
M. Kedikoglou a précisé que ce service public, où les grèves se multipliaient depuis plusieurs mois pour s’opposer aux plans de restructuration, rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre de salariés réduit.
Tous les salariés actuels, au nombre de 2.656, recevront une compensation et seront autorisés à repostuler à un emploi dans la nouvelle structure, a-t-il dit.
Cette mesure radicale et sans précédent a été annoncée sans préavis alors que les chefs de file de la troika des créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI) sont à Athènes.
ERT appartient aux multiples organismes d’Etat qui devaient être restructurés ou fusionnés, selon le memorandum signé entre la Grèce et ses bailleurs de fonds.
ERT appartient au peuple grec … c’est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public (...) nous condamnons cette décision soudaine” a indiqué le syndicat GSEE dans un communiqué.
“C’est un choc total” a commenté pour l’AFP un journaliste de la rédaction, Pantelis Gonos, tandis que des centaines de personnes commençaient à affluer autour du siège de la télévision publique, dans la banlieue nord d’Athènes.
“Le gouvernement, sans consultation ni discussion, a choqué tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision, tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle réouvrira”, a-t-il dit.
“En tant que journalistes, nous allons essayer de la maintenir ouverte et de poursuivre les diffusions jusqu‘à ce qu’on nous ferme. Peut-être vont-ils faire venir la police?” s’est-il interrogé.
Le syndicat de journalistes Poesy a appelé à une grève immédiate de soutien dans les médias privés.
“Le gouvernement est déterminé à sacrifier la télévision publique et la radio” pour satisfaire ses créanciers, a indiqué le syndicat.
Le gouvernement avait rendu public dans la journée un acte législatif autorisant l’arrêt du fonctionnement d’un organisme public en cas de fusion ou de restructuration.
Selon les syndicats, en fermant ERT, le gouvernement remplit d’un coup l’objectif assigné par les créanciers du pays de supprimer 2.000 emplois publics d’ici la fin juin.
C’est une “solution facile pour répondre aux exigences de la troika” des créanciers, souligne le syndicat Poesy, tandis que la Confédération des fonctionnaires du service public Adedy a qualifié l’acte législatif de “coup d’Etat”.
Les hauts responsables de la troïka ont repris lundi à Athènes l’audit des comptes grecs et le contrôle des réformes parmi lesquelles figurent la réduction du nombre des fonctionnaires et la fusion ou suppression des organismes publics.
Lundi soir les responsables de la troïka ont eu un entretien avec le ministre de la Réforme administrative Antonis Manitakis sur la restructuration du secteur public.
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Mali: Bamako souhaite amender le projet d’accord, accepté par les Touareg


Le pouvoir malien s’est dit prêt mardi à signer le projet d’accord avec les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est) proposé par la médiation burkinabè, si “quelques amendements” y sont apportés, tandis que les groupes armés sont déjà disposés à le parapher.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional qui mène les négociations à Ouagadougou depuis samedi, a soumis lundi un projet d’accord aux deux camps, espérant sa signature pour mardi.
Le chef de la délégation de Bamako, l’ancien ministre Tiébilé Dramé, est dans la foulée retourné dans la capitale malienne pour rendre compte des discussions au président malien par intérim, Dioncounda Traoré.
De son côté, la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a envoyé certains de ses membres consulter leur base à Kidal.
Mais la signature de l’accord a dû être retardée, du fait des autorités maliennes.
“Nous sommes prêts à signer le document de paix mercredi, si l’autre partie prend en compte quelques amendements, qui ne sont d’ailleurs pas de nature à dénaturer le texte initial”, a affirmé à l’AFP une source gouvernementale malienne.
“Nous sommes optimistes”, a-t-elle assuré, sans révéler l’objet des amendements souhaités.
Elaboré sous la conduite du Burkina Faso, appuyé par la communauté internationale, le compromis doit permettre un retour de l’armée malienne à Kidal, jusque-là refusé par les mouvements armés touareg, dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.
L‘élection est destinée à aider le pays à sortir de la plus grave crise de son histoire.
“Nous ne constituerons pas un obstacle au processus”, a affirmé à l’AFP une source au sein de la délégation MNLA-HCUA, soulignant que la “base” n’a “pas vu d’objection sur le texte”.
“Le moment venu, on va signer sans problème”, a-t-elle promis.
Une source proche de la médiation s’est félicitée que les représentants des groupes armés soient “prêts à signer l’accord”. “Maintenant, nous attendons le retour (à Ouagadougou) de la délégation” des autorités maliennes, a-t-elle relevé.
“Je poursuis les consultations à Bamako”, a déclaré le chef de la délégation du régime malien. Cependant, selon lui, “la poursuite des consultations ne remet en cause ni le processus de Ouagadougou ni la signature d’un accord”.
“Je serai de retour à Ouagadougou demain (mercredi), inch’Allah (si Dieu le veut)”, a-t-il dit.
Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant d‘évincer ce mouvement dans la région.
Le projet d’accord est “un bon texte, un accord assez équilibré, qui ne devrait pas poser d’obstacle”, a estimé un diplomate ayant participé aux négociations.
L’Union européenne a indiqué mardi qu’elle soutenait “activement” les pourparlers engagés à Ouagadougou, y voyant “une avancée cruciale” avant la présidentielle de juillet.
La Minusma, la mission onusienne attendue au Mali en juillet et qui absorbera la force africaine déjà sur place (Misma), devrait encadrer l’armée malienne à Kidal au moment de la présidentielle, selon des sources proches des discussions.
Elle sera commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura, ancien numéro deux de la Mission de l’Union africaine au Soudan, a annoncé à l’AFP la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
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La police tire du gaz lacrymogène contre des milliers de manifestants à Ankara

ANKARA - La police antiémeute turque tire des salves de gaz lacrymogène et asperge à coups de canons à eau les milliers de manifestants rassemblés à Ankara pour demander la démission du gouvernement turc, a constaté une journaliste de l'AFP dans la nuit de mardi à mercredi.

L'intervention des forces de l'ordre s'est produite sur une artère du centre-ville, proche de l'ambassade des Etats-Unis, contre une foule de plus de 5.000 personnes qui scandaient Gouvernement démission ! et Tayyip (Erdogan, Premier ministre, ndlr) démission, cible principale de la contestation qui secoue la Turquie depuis le 31 mai.

Brandissant des drapeaux turcs, les manifestants se sont dans un premier dispersés mais beaucoup sont revenus sur les lieux. Au même moment, des affrontements sporadiques se poursuivaient à Istanbul où la police a repris le contrôle de la place Taksim, chassant à 2 reprises à coups de gaz lacrymogènes les manifestants.


(©AFP

Niger : tirs nourris dans un camp de la gendarmerie à Niamey

NIAMEY - Des tirs nourris d'origine indéterminée ont éclaté mardi soir dans un grand camp de la gendarmerie nigérienne à Niamey, ont annoncé des riverains.

Les tirs nourris ont commencé vers 21H30 (heure locale, 20H30 GMT). Tout le monde a eu peur, a raconté à l'AFP un habitant, ce qu'ont confirmé d'autres riverains.

Une heure plus tard, des tirs sporadiques se faisaient encore entendre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des responsables gouvernementaux ou militaires n'avaient pu être joints mardi soir sur ces événements.

Cet immense camp est situé dans le nord de la capitale, dans le quartier Koïra-Tégui. Dans l'intérieur même du quartier, quelques tirs ont aussi été entendus, selon un habitant.

Les environs du camp étaient quasi-déserts dans la soirée, excepté de rares sentinelles postées devant et une poignée de badauds.

Le journaliste de l'AFP a vu un pick-up transportant des gendarmes sortir du camp et rouler à vive allure vers le centre de la ville.

La grande voie bitumée qui passe devant le camp et conduit à la sortie nord de la ville était barricadée par des gendarmes, qui faisaient signe aux rares passants de faire demi-tour.

Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si ces troubles étaient liés aux récentes attaques islamistes qui ont frappé ce pays sahélien.

Deux attentats suicide perpétrés dans le nord du pays le 23 mai ont fait une vingtaine de morts, essentiellement des militaires nigériens.

Le 2 juin, des terroristes présumés détenus à la prison de Niamey avaient permis l'évasion d'une vingtaine de prisonniers, selon les autorités.


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Plus de 70 avocats interpellés par la police à Istanbul

ISTANBUL - La police a interpellé et interrogé mardi pendant quelques heures 73 avocats qui protestaient contre l'intervention des forces de l'ordre contre les manifestants occupant la place Taksim d'Istanbul, a annoncé leur association.

En grève depuis le début de la fronde qui vise le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan il y a douze jours, ces avocats se sont réunis dans l'enceinte du palais de justice d'Istanbul pour dénoncer la police aux cris de Taksim est partout, la résistance est partout, a raconté à l'AFP une avocate ayant requis l'anonymat.

La police est alors intervenue dans le palais de justice pour les en déloger et a interpellé 73 d'entre eux après de brèves échauffourées, a rapporté l'Association des avocats contemporains (CHD).

Tous ont finalement été remis en liberté en soirée après leur interrogatoire, a précisé la CHD dans un communiqué.

Dans un commentaire publié sur sa page Facebook, le président des barreaux de Turquie, Metin Feyzioglu, s'est ému de ces arrestations. Nous nous rendons (d'Ankara) à Istanbul pour rencontrer les autorités sur place, a dit Me Feyzioglu.

Le Parti pour la paix et la démocratie (BDP, pro-kurde) a pour sa part réclamé dans un communiqué la libération immédiate des avocats en garde à vue et le lancement d'une enquête contre les responsables qui ont abusé de leur charge officielle en ayant recours à la violence.

Il a également enjoint le gouvernement d'arrêter d'utiliser le langage de la violence.

Les avocats sont fréquemment la cible des autorités turques.

Plusieurs dizaines d'avocats --32 selon le BDP-- sont actuellement en détention provisoire en Turquie pour leurs liens supposés avec des organisations clandestines, principalement les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Le bâtonnier du barreau d'Istanbul et neuf de ses confrères sont par ailleurs poursuivis pour avoir mis en cause l'attitude des juges à l'égard de la défense lors d'une audience, en avril 2012, d'un procès controversé sur un projet de coup d'Etat contre le gouvernement islamo-conservateur.


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