11 juin, 2013

LA BLAGUE DU JOUR. Turquie : pour Erdogan, « Twitter est plus dangereux qu’une voiture piégée »


TWITTERL’homme qui a choisi la force en lieu et place du dialogue, devient fou. Pour une blague, elle bien bonne. Erdogan le chimiste a estimé aujourd’hui que les réseaux sociaux sont une plaie et, son parti prépare même une loi pour essayer d’encadrer les Twitter, Youtube ou encore Facebook. Pour un ami de Barack Obama, ce n’est pas une surprise mais, pour un pro « révolution arabe », -le mensonge outrancier-, c’est très surprenant. Enfin, non, pour un petit Néron turc qui veut jouer au sultan ottoman, ce n’est qu’une confirmation de sa forfaiture.
Twitter est plus dangereux qu’un voiture piégée ? On verra bien ce qu’il dira quand la horde de barbares sera chassée de Syrie et viendra poursuivre son djihad en Turquie, puisque visiblement, Erdogan aura besoin de ces nervis pour pousser plus loin son islamisation rampante de la société turque.
Une déclaration aussi liberticide passe inaperçue dans la presse « mainstream » alliée du régime Erdogan contre la Syrie, leur dernière obsession de pouvoir et d’impunité. Pour Ali Şahin, membre de l’AKP, le parti d’Erdogan, pour les réseaux sociaux, il faut un "règlement juridique» dit-il, ajoutant : « Les médias sociaux doivent être placés sous l’ordre et la régularité ». Une dictature galopante. Et si c’était en Syrie, ils allaient déjà lancer des cris d’orfraie.
Qui sait qu’aujourd’hui en Turquie, une cinquantaine d’avocats sont en garde à vue parce qu’ils ont osé manifester au Park Gezi ? Mais bien sûr, tout ça est normal .

32 arrestations à Londres en proie aux premières manifestations anti-G8

LONDRES - La police est intervenue par la force mardi à Londres dans deux bâtiments occupés par des anticapitalistes lors des premières manifestations contre le prochain sommet du G8, qui se sont soldées par l'arrestation de 32 personnes.

Scotland Yard avait déployé quelque 1.200 policiers mardi dans la capitale britannique à l'occasion de cette première journée de manifestations anti-G8.

Une centaine de policiers anti-émeute sont intervenus dans un commissariat désaffecté de Beak Street, dans le quartier de Soho au coeur de Londres, sur lequel les manifestants avaient déployé une banderole Et si on écrasait le G8?. Sur des images diffusées à la télévision, on voit des policiers en tenue de rappel maîtriser, sur le toit du bâtiment, un jeune homme qui tente de s'enfuir.

La police a agi après avoir reçu des informations selon lesquelles des individus à cette adresse disposaient d'armes et avaient l'intention de causer des dommages et de provoquer des troubles, a précisé Scotland Yard.

La police est également intervenue dans un second bâtiment inoccupé du centre de Londres, sur Norton Folgate, où étaient rassemblées une vingtaine de personnes. Trois d'entre elles ont été interpellées pour dommages à la propriété.

Quelque 150 manifestants ont aussi défilé dans la capitale dans le cadre d'un Carnaval anticapitalisme organisé par le groupe StopG8. Ils ont été stoppés par la police à proximité du magasin de luxe Fortnum & Mason, qui avait été endommagé en 2011 lors de manifestations contre les coupes budgétaires.

Le rassemblement a donné lieu à quelques échauffourées entre manifestants et les policiers, a constaté un photographe de l'AFP.

Pas de frontière, pas de prison, pas de capitalisme, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par des manifestants au visage dissimulé derrière des foulards.

Les manifestations pacifiques sont vitales dans une société démocratique, à condition qu'elles se fassent dans le cadre de la loi, a déclaré une porte-parole du ministère de l'Intérieur. Mais en cas de comportement violent ou menaçant de la part des manifestants, la police a le pouvoir d'agir, a-t-elle ajouté pour justifier l'action de Scotland Yard.

Les dirigeants des huit pays les plus industrialisés, dont les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, doivent se rassembler les 17 et 18 juin à Lough Erne en Irlande du Nord.

La sécurité a été renforcée à l'approche de ce sommet en Irlande du Nord, où plus de 3.500 policiers ont été envoyés pour l'occasion. Une zone d'exclusion aérienne a été décrétée sur une partie de la province britannique pendant ce sommet et des drones seront utilisés pour surveiller le territoire.


(©AFP

Les affrontements continuent en Turquie

La police turque tentait toujours de reprendre mardi soir le contrôle de la place Taksim, berceau du mouvement de contestation contre le gouvernement dans le centre d'Istanbul. Cette opération a donné lieu toute la journée à de violents affrontements.
Après une première intervention au petit matin qui avait permis de dégager une grande partie de la place, la police anti-émeute a tenté à plusieurs reprises de repousser les derniers manifestants, à l'aide de grenades lacrymogènes et de canons à eau.
Une nouvelle tentative a eu lieu en fin d'après-midi, peu après que les protestataires aient réclamé au son des tambours la démission du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Mais à la tombée de la nuit, plusieurs milliers de jeunes très résolus tenaient toujours tête aux forces de sécurité, dans l'odeur âcre des gaz lacrymogènes, des feux de camp et des pneus incendiés.
Campement des contestataires
En milieu de journée, les policiers ont aussi fait une brève incursion, d'une dizaine de minutes, dans le parc Gezi qui jouxte la place, avant de se retirer.
Les contestataires occupent toujours un campement de fortune à l'intérieur du parc, qu'ils disent vouloir protéger d'un projet immobilier voulu par le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan "ne changera pas"
Le Premier ministre a dit mardi à nouveau sa résolution à ne pas céder à la pression de la rue, après plus de dix jours de manifestations qui se sont étendues à plusieurs villes du pays. Il a toutefois accepté de recevoir mercredi des représentants des manifestants.
"Ils disent 'le Premier ministre est dur'. Alors que faire ? Est-ce que nous allons nous mettre à genoux devant ces gens-là ?", a déclaré le Premier ministre. "Si vous appelez cela de la dureté, je suis désolé mais Tayyip Erdogan ne changera pas", a-t-il ajouté.
"J'invite les manifestants à quitter le parc et je le leur demande en tant que Premier ministre", a dit Recep Tayyip Erdogan lors d'une réunion du groupe parlementaire de sa formation, le Parti de la Justice et du Développement (AKP).
Sous contrôle dans la matinée
Appuyées par des véhicules blindés, les forces de l'ordre ont repris dans la matinée le contrôle de Taksim et enlevé des banderoles accrochées sur la façade d'un bâtiment donnant sur la place.
La police n'a laissé sur le bâtiment qu'un seul drapeau turc ainsi qu'un portrait de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne dont les partis laïques affirment défendre l'héritage.
Elle a tiré au canon à eau sur des groupes de manifestants qui lançaient dans sa direction des pierres, des cocktails Molotov et divers objets.
Craintes pour l'économie
Ces troubles ternissent l'image d'une Turquie démocratique et ouverte à l'économie de marché que l'AKP s'emploie à donner au monde depuis plusieurs années.


(ats /

Quarante Etats impliqués en Syrie


Des rebelles en SyrieLes propos du ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, devant la Ligue arabe, sur l’implication de 40 Etats en Syrie sont passés comme si de rien n’était. Ces pays mettent tout leur poids politique, religieux et des renseignements pour exacerber les tensions dans la guerre en cours.
Ce chiffre, ce n’est pas M. Mansour qui l’a inventé mais l’émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, qui l’a cité.
Pour le chef de la diplomatie, il était illogique d’accuser et de blâmer seul le Hezbollah, alors que son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, a bien expliqué les raisons de la participation «localisée» du parti dans les combats en Syrie.
En revanche, d’autres parties libanaises qui sont impliquées militairement depuis deux ans aux côtés des rebelles, et qui ont eu des dizaines de victimes, ne sont pas pointées du doigt.
Sans oublier que ces factions ont mené une campagne féroce contre la politique de distanciation du gouvernement de Najib Mikati.
Il aurait été plus utile pour le 14-Mars et derrière lui l’Arabie saoudite de procéder à une sorte d’autocritique pour tirer les enseignements qu’il est impossible d’ignorer.
Il aurait été impossible pour le Hezbollah d’annoncer aussi crument son implication dans les combats en Syrie si certaines parties n’avaient pas comploté contre le gouvernement de Najib Mikati pour provoquer sa chute.
Dès lors, le Hezbollah a estimé qu’il avait les mains libres et s’est impliqué à fond en Syrie.
Une source responsable du 8-Mars assure que dès le début de la crise en Syrie, le Hezbollah a établi des contacts avec l’opposition syrienne et a tenté une médiation.
Mais ses démarches ont toutes été rejetées et il a été la cible d’une campagne de dénigrement, y compris sur les tribunes internationales.
Et puis il y a eu des incidents regrettables à Qoussair, qui menaçaient la vie de dizaines de milliers de Libanais sur leur propre terre.
Le Hezbollah a alors été contraint d’intervenir pour protéger sa base populaire directement ciblée par les rebelles et pour faire échec au plan d’encerclement qui était mis en oeuvre.
AsSafir+ Mediarama

Source: Médias

Surveillance aux Etats-Unis: plus de 80 organisations lancent une campagne



USA/Edward SnowdenPlus de 80 fondations et organisations non gouvernementales américaines ont lancé mardi une campagne pour protester contre le programme américain de surveillance d'internet révélé la semaine dernière.
Ces organisations parmi lesquelles on retrouve l'association de défense des libertés individuelles (Aclu), la fondation World Wide Web, la fondation Mozilla ou encore Greenpeace USA, ont lancé un site Stopwatching.us (cessez de nous surveiller) et appelé le Congrès à révéler davantage d'éléments sur le vaste programme de surveillance d'internet orchestré par l'Agence de sécurité nationale (NSA).
Le Guardian et le Washington Post ont révélé la semaine dernière deux programmes secrets de la NSA basés sur la collecte de données téléphoniques et internet. Barack Obama les a défendus au nom de la sécurité des Américains.
"Nous ne voulons pas d'un internet où tout ce que nous faisons est secrètement traqué par le gouvernement", a affirmé Alex Fowler, un des responsables de Mozilla, le créateur du navigateur Firefox.
Les révélations d'Edward Snowden, cet ancien consultant à l'origine des fuites sur ce vaste système de surveillance, ont "confirmé nos pires craintes" et "soulèvent de sérieuses questions sur la protection de la vie privée, les garde-fous du pouvoir fédéral et les mandats judiciaires qui ont des conséquences sur les services les plus populaires d'internet".
Une pétition a également été lancée sur le site Stopwatching.us.

Source: AFP

Le CCG annonce des sanctions contre le Hezbollah !


Le CCG annonce des sanctions contre le Hezbollah !Le CCG a déclaré dans un communiqué publié lundi que son conseil ministériel a «décidé de prendre des mesures contre les membres du Hezbollah touchant à leur séjour ou à leurs opérations financières et commerciales dans les Etats membres».
Réuni dimanche, le Conseil ministériel du CCG avait annoncé des mesures de rétorsion contre «les intérêts du Hezbollah», sans préciser la nature de ces mesures.
Le CCG, dont des centaines de saoudiens, Koweitiens, bahreinis et autres ont été tués aux côtés des rebelles en Syrie, dénonce «avec véhémence la flagrante intervention du Hezbollah libanais dans la crise syrienne».
Cette décision intervient quelques jours après la victoire de l’armée syrienne face aux rebelles soutenus par l’axe américano-israélo-takfiri à Qousseir.

S-300 pour la Syrie: Israël explique ses préoccupations

Missiles russes S-300

Les livraisons de missiles russes S-300 en Syrie rendront vulnérable tout avion se trouvant dans l'espace aérien d'Israël, a déclaré le ministre adjoint israélien des Affaires étrangères Zeev Elkin dans une interview publiée mardi par le journal russe Kommersant.
"Les batteries S-300 à Damas rendront vulnérable tout avion passant au-dessus du territoire israélien. En plus, compte tenu de l'instabilité qui règne dans la région, ces armes risquent de tomber entre les mains de n'importe qui", a expliqué le vice-chef de la diplomatie de l'Etat hébreu.
Pour la Russie, les S-300 ne sont que des armes défensives, mais "au Proche-Orient, tout est différent", a poursuivi M.Elkin.
Les Etats-Unis et Israël expriment régulièrement leurs préoccupations face à l'éventuelle livraison de systèmes antiaériens russes S-300 au régime de Damas confronté à une contestation populaire inédite. Selon Moscou, les livraisons de S-300 en Syrie constituent un "facteur stabilisateur" et empêche une ingérence militaire extérieure dans le conflit auquel ce pays est en proie. Pour sa part, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.
Les batteries S-300 sont l'un des complexes de défense antiaérienne les plus avancés du monde, capable de détruire les missiles balistiques et de croisière, ainsi que d'abattre les avions à une distance de 200 km.

Le CCG annonce des sanctions contre le Hezbollah !


Le CCG annonce des sanctions contre le Hezbollah !Le CCG a déclaré dans un communiqué publié lundi que son conseil ministériel a «décidé de prendre des mesures contre les membres du Hezbollah touchant à leur séjour ou à leurs opérations financières et commerciales dans les Etats membres».
Réuni dimanche, le Conseil ministériel du CCG avait annoncé des mesures de rétorsion contre «les intérêts du Hezbollah», sans préciser la nature de ces mesures.
Le CCG, dont des centaines de saoudiens, Koweitiens, bahreinis et autres ont été tués aux côtés des rebelles en Syrie, dénonce «avec véhémence la flagrante intervention du Hezbollah libanais dans la crise syrienne».
Cette décision intervient quelques jours après la victoire de l’armée syrienne face aux rebelles soutenus par l’axe américano-israélo-takfiri à Qousseir.

Syrie: la guerre secrète de "l’Armée syrienne électronique"


Poursuivant la guerre en Syrie par d'autres moyens que les mortiers et bombes, l'"Armée syrienne électronique" vise non pas les rebelles mais les réseaux sociaux de grands médias occidentaux,.
  
"Nous avons littéralement piraté tout ce que la planète compte d'organes d'information", se félicite un porte-parole de cette armée d'un genre nouveau qui ouvre des fronts dans le cyber-espace.
  
"Il n'y a plus que quelques réseaux sociaux qui n'ont pas été touchés, et nous ne manquerons pas de leur rendre visite prochainement", ajoute-t-il dans un échange de mails avec l'AFP.
  
L'offensive est menée en respectant une tactique vieille comme le monde, en tous cas comme internet: un mail ou un tweet qui ressemble à celui d'un ami ou d'un collègue, son destinataire qui l'ouvre, et voilà que les "hackers" sont à deux doigts de faire main basse sur des informations sensibles, dont le mot de passe des sites qu'ils ciblent.
  
Principale victime: le compte Twitter de l'agence de presse américaine Associated Press, avec un faux tweet indiquant que le président Barack Obama avait été blessé dans deux explosions à la Maison Blanche.
  
En réaction, l'indice boursier Dow Jones avait failli subir un crash, avant que Wall Street ne réalise que le tweet était faux.
  
Le compter Twitter du service photo de l'AFP a aussi été attaqué par "l'Armée syrienne électronique" (ou la SEA selon son acronyme en anglais), de même que les réseaux sociaux de la BBC, d'Al Jazeera, du Financial Times, de The Guardian, sans oublier le site américain d'information satirique The Onion.
  
La SEA a aussi diffusé des vidéos horribles montrant apparemment des combattants de l'opposition en train d'exécuter des soldats du régime.
  
Volontaires ou payés?

  
Le porte-parole de la SEA, qui s'identifie par son nom en ligne, Th3Pr0, affirme que son groupe dispose de plusieurs milliers de membres, jeunes pour la plupart, qui vivent en Syrie et agissent volontairement.
  
"Nous n'avons absolument aucun financement et beaucoup d'entre nous faisons face aux sanctions occidentales qui pénalisent le peuple", dit-il.
  
Les proches des rebelles affirment au contraire que la SEA représente une aile du gouvernement d'Assad, financée par un cousin influent du président, un homme d'affaires prospère, Rami Makhlouf.
  
L'un de ces pro-rebelles, Tareq Al-Jazairi, qui vit à Istanbul, affilié au Conseil national syrien (CNS), affirme connaître plusieurs personnes travaillant pour la SEA, pour 500 à 1.000 dollars par mois.
  
Les hackers sont basés en Syrie et à Dubaï, ajoute-t-il, affirmant qu'ils reçoivent l'aide d'experts basés en Russie, l'un des principaux pays alliés de Damas.
  
Bien des membres de la SEA "sont justes des trolls (des parasites sur les forums de discussion) dont le travail se limite à poster des commentaires sur des articles qui corroborent la version du régime" d'une guerre menée par des terroristes étrangers, juge Abu Ghazi, un militant de l'opposition de la ville d'Hama dans le centre de la Syrie.
  
Les vidéos des abus commis par les rebelles ont porté un coup dur à l'opposition, admet-il. "Les rebelles ne sont pas des anges. Quand votre voisin vous frappe une ou deux fois, vous pouvez ne pas répondre. Mais à la troisième, vous répliquez une bonne fois pour toutes".
  
Twitter a répondu en durcissant ses mesures de sécurité, avec un nouveau système de vérification de ses mots de passe demandant aux utilisateurs de passer à travers un sas supplémentaire pour avoir accès aux comptes.
  
"L'utilisation du cyber-espace doit être envisagée comme un front à part entière dans n'importe quel conflit contemporain", estime Jarno Limnell, de la société finlandaise de sécurité des réseaux Stonesoft.
 

Source: AFP

Surveillance US d'internet : un député russe propose des mesures de réaction

ноябрь коллаж Социальные сети

Le député de la Douma représentant le parti Russie unie, Ilia Kostounov, a proposé de réglementer l'utilisation par les services secrets et les fonctionnaires russes des services des sociétés américaines comme Google, Yahoo, Skype, etc.

« Je voudrais obtenir que l'information confidentielle, si elle est transmise par Internet, soit codée », a dit le député.
La proposition de M. Kostounov intervient dans le cadre des révélations sur l'accès permanent des services secrets américains aux serveurs des plus grandes sociétés Internet américaines.  N

Armes chimiques: Deux entreprises françaises visées par une plainte de victimes du massacre d’Halabja


MONDE – Des survivants du massacre d’Halabja, village du Kurdistan irakien attaqué à l’arme chimique par Saddam Hussein en 1988, ont déposé plainte ce lundi à Paris pour mettre en lumière le rôle exact qu’ont joué deux sociétés françaises. Une première...

Que savaient exactement les entreprises françaises quand elles livraient à l’Irak de Saddam Hussein du matériel servant à faire des armes chimiques? C’est ce que cherchent à savoir les victimes du massacre d’Halabja, ce village tristement célèbre du Kurdistan irakien, que l’ancien président a attaqué à l’arme chimique le 16 mars 1988, faisant quelque 5.000 victimes. Vingt-cinq ans plus tard, vingt survivants ont déposé plainte contre X ce lundi au tribunal de grande instance de Paris pour complicité de crimes contre l’humanité et recel du produit de ces crimes.
«Notre but est qu’un juge d’instruction enquête pour savoir quel était le niveau d’informations des entreprises visées, explique à 20 Minutes David Père, l’avocat français des plaignants. Soyons clairs: ces sociétés ne vendaient pas des armes, mais du matériel servant soit à faire des pesticides, soit des armes chimiques. Or, à l’époque, on savait déjà que le régime utilisait des armes chimiques [interdites par le droit international] contre la population. Nous pensons que ces entreprises ne pouvaient pas ignorer ce que faisait le régime de leur matériel. On souhaite qu’elles soient confrontées à leurs responsabilités.» Deux entreprises françaises sont visées par la plainte, mais pour l’heure, l’avocat préfère ne pas divulguer leur nom. 

Il a fallu du temps pour rassembler les preuves 

C’est la première fois que des victimes du massacre d’Halabja portent plainte. Et cette action en justice n’est que le début d’une série d’autres, pilotées par un avocat américain, Gavriel Mairone, avec lequel travaille David Père. Elles viseront, dans les semaines et les mois à venir, des entreprises étrangères en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et en Suisse.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour porter plainte? D’abord parce que «les survivants, qui ont de graves séquelles de l’attaque, étaient occupés à survivre au jour le jour, explique l’avocat français. Ensuite parce que, jusqu’à récemment, envisager une action en justice était inenvisageable. Jusqu’à la chute de Saddam Hussein, les Kurdes étaient des parias dans leur propre pays et n’avaient aucun droit. Cela a changé après la chute du régime», en 2003. Condamné pour crimes contre l’humanité, l’ancien président irakien a été pendu en 2006. Son homme de main et cousin, Ali Hassan al-Majid, dit «Ali le Chimique», a connu le même sort quatre ans plus tard pour sa responsabilité, entre autres atrocités, dans le massacre d’Halabja.

«Regardez ce qui se passe en Syrie»

Il a aussi fallu du temps pour rassembler les preuves. «Une enquête douanière avait été menée à l’époque côté français, mais elle s’arrêtait à la frontière, et on ignorait ce que l’Irak faisait du matériel exporté», explique l’avocat français. Un rapport secret effectué par l’Irak en 1996 pour le Conseil de sécurité de l’ONU, et dont des fuites sont parues sur Internet quelques années plus tard, a permis de reconstituer la partie manquante. Le document, crucial, détaille le type de matériel livré aux Irakiens, notamment des équipements de production d’agents chimiques, des colonnes et des citernes en acier vitrifié.
Les avocats des plaignants insistent: même si l’attaque a eu lieu vingt-cinq plus tôt, «ce n’est pas une question du passé. Regardez ce qui se passe en Syrie [le régime de Bachar al-Assad est accusé d’avoir utilisé des armes chimiques]. Cette procédure judiciaire est un message important pour l’avenir, pour que cesse l’impunité des fabricants d’armes chimiques et qu’ils sachent qu’ils pourront être poursuivis». Tôt ou tard.

Qui a trahi Erdogan ?


IRIB- c'est sans doute Erdogan lui même ! les analyses vont bon train sur les causesde la révolte de Taksim qui continue à gagner du terrain et à s'amplifier de jour en jour !
Selon Al Akhbar une majorité de manifestants anti Erdogan dénonce le bénéfice que le premier ministre turc a tiré de la crise en Syrie pour promouvoir le rôle et la place du parti Justice et Développement sur la scène politique turque. de nombreux analystes voient dans le double attentat à la voiture piégée de Reyhanli sur les frontières syro-turques la première étincelle qui a déclenché dans sa foulée la révolte. cette révolte là a été précédée par une manifestation d'envergure dans l'un des camps des réfugiés syriens. un défilé au cours duquel, le drapeau turc a été incendié. les témoins parlent des jeunes à l'identité inconnue qui ont mis le feu au drapeau et puis ont pris d'assaut les voitures.  quelques jours après survenait le double attentat de Reyhanli qui a fait 51 morts. d'autres analyses pointent de doigt les courants li&és aux opposants syriens qui sont mécontents de la manière dont la Turquie a géré le dossier syrien. et ce sont eux qui ont lancé la rumeur sur l'érosion de l'ancrage populaire d'Erdogan et ont participé en quelques sorte à cette explosion de colère anti AKP. à Hatay, région frontalière et objet de litige entre la Syrie et la Turquie, beacoup de voix s'élèvent désormais en soutien au régime d'Assad . les gens descendent dans la rue et scandent des slogans contre Erdogan. c'est une ville qui a de nombreux liens avec Lattaquié , l'une des villes les plus troublées de la Syrie . les coopérations entre Hatay et Lattaquié dans le temps très vastes se sont nettement réduites et les gens en sont mécontents. Bassam Tahhan , politologue développe une analyse encore plus approfondie à ce sujet . selon des sources fiables qu'il a su consulter, c'est le père spirituel d'Erdogan et chef du mouvement Gülen ( version turque des Frères musulmans), Fatullah Gülen qui aurait décommandé M Erdogan auprès des américains, " personnage nerveux , passionnel plutôt que rationnel qui dessert la cause des Frères et qu'il faudrait remplacer par quelqu'un d'autre" . mais il y a aussi des fuites qui montrent l'implication des services du renseignement turc dans la double explosion terroriste de Reyhanli . mais au delà de tous ces commentaires , il y aurait aussi une certaine lassitude du côté américain d'Erdogan et de ses méthodes. les Etats Unis sont en train de changer les pions de leur vaste projet du gran Moyen Orient. l'Emir Al Thani est à quelques semaines de la fin de sa règne et il va être désaissi de ses fonction et remplacé par son fils. Idem pour Erdogan qui au lieu de maitriser ses nerfs, d'avoir un sens d'analyse et d'objectivité lui permettant  de surmonter la crise , se met à traiter les manifestants de vouyous, de canailles, de terroristes , les menaçant des pires ripostes et affirmant que leur mouvement va prendre fin bientôt. L'erreur grossière du sultan Erdogan aura été de se fier aveuglément aux conseils de l'ami américain , de penser plutôt à l'intérêt de son clan qu'à celui de la Turquie, de se tourner le dos à ses voisins et de quémander amitié et alliance à l'Occident, de voir en Israël un ami plutôt qu'un ennemi....Erdogan s'est trahi lui-même au profit de ceux qu'il combat si ardemment depuis deux ans : la Syrie le hezbollah et l'Iran.....

Il a fallu un feu vert israélien pour la désignation de Samantha Power à l’Onu


IRIB-Samantha Power n’est pas seulement une jolie femme,
c’est aussi une universitaire qui s’est lancée dans l’action politique dans son pays, les Etats Unis.
Elle fait partie de l’équipe des fidèles de Barack Obama qui vient de la désigner pour succéder à Susan Rice comme ambassadrice des USA auprès de l’ONU, un poste pour lequel le choix présidentiel doit recevoir l’aval du Sénat. Pour arriver à ce que beaucoup considéreraient comme le point culminant d’une carrière, où à tout le moins une étape décisive, Samantha Power a dû cependant compter sur d’autres atouts que ses compétences et la confiance de l’exécutif. En effet, nous apprend le New York Times, la confirmation par le Sénat de Mlle Power n’a été garantie que tout récemment, grâce à l’approbation explicite et publique de sa nomination par Michael B. Oren, ambassadeur de l’entité sioniste à Washington. Une telle démarche de la part d’un diplomate étranger est non seulement incongrue mais tout simplement contraire aux usages diplomatiques et donnerait lieu à une manifestation de mécontentement dans tout Etat qui se respecte, c’est-à-dire dans tout pays qui n’est pas une république bananière.  L’approbation formulée par M. Oren intervient après une période pendant laquelle Mlle Power a été mise à l’épreuve et a dû renier en pleurnichant,
au sens propre du terme, devant le gratin du lobby sioniste certaines prises de position qu’Abraham Foxman  H. Foxman, le patron de l’Anti Defamation league [ADL, équivalent de la LICRA aux Etats Unis] qualifie en quelque sorte d’erreurs de jeunesse.
Le choix pour le poste à l’ONU reçoit le vote de confiance d’Israël
Par Mark Landler, The New York Times (USA) 7 juin 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
WASHINGTON — Samantha Power, choisie par le président Obama pour être la prochaine ambassadrice aux Nations Unies, se heurte à la résistance de groupes pro-israéliens pour des propos qu’elle avait tenus à une époque sur Israël et les Palestiniens. Mais vendredi, elle a obtenu un vote de confiance inattendu de la part du représentant de l’Etat d’Israël aux Etats-Unis.
Michael B. Oren , l’ambassadeur d’Israël à Washington, a déclaré dans une interview que Mme Power, journaliste et universitaire qui a beaucoup écrit et traité des violations des droits de l’homme, avait une profonde compréhension des questions de Michael B. Orensécurité d’Israël et de la sympathie pour ses préoccupations.
Normalement, a expliqué  M. Oren, un officiel du gouvernement israélien ne devrait pas faire de commentaires sur une nomination présidentielle qui requiert une confirmation du Sénat. Il a indiqué qu’il avait décidé de faire une exception dans son cas pour dissiper l’impression que le gouvernement israélien avait des réserves par rapport à elle.
Mercredi, M. Oren a posté des messages sur Twitter pour saluer  la nomination de Susan E. Rice comme conseillère à la sécurité nationale – une fonction qui ne nécessite pas de confirmation du Sénat – et pour louer son prédécesseur, Tom Donilon. Il avait gardé le silence sur  Mme Power.
Vendredi, M. Oren a déclaré qu’Israël "fera bon accueil à quiconque sera désigné par le président et confirmé par le Sénat comme ambassadeur auprès des Nations Unies." Mais il ajoutait: "Samantha Power et moi avons travaillé en étroite collaboration au cours des quatre dernières années sur des questions vitales pour la sécurité d’Israël. Elle connaît à fond ces questions et leur porte un intérêt extrême ".
Zionist Organization of AmericaLes commentaires de M. Oren pourraient apaiser les effets persistants de propos que Mme Power avait tenus avant d’entrer au gouvernement au sujet de la politique américaine envers Israël.
Entre autres choses, elle avait déclaré que les Etats-Unis auraient besoin de prendre un engagement "mammouth" pour obtenir (la création) d’un Etat palestinien – une démarche qui pouvait  signifier s’aliéner les juifs américains, un groupe qu’elle présentait comme ayant un «poids politique et financier énorme.»
La Republican Jewish Coalition et la Zionist Organization of America avaient exprimé leur opposition à Mlle Power. Dans un communiqué, Morton A. Klein, le président au niveau national de la Zionist Organization [of America], avait dit, «Le bilan de Mlle Power montre avec clarté qu’elle est viscéralement hostile à Israël.»
Chuck Hagel, choisi par M. Obama pour le poste de Secrétaire à la Défense, avait également été accusé d’être anti-Israël. Il avait défendu son bilan et avait été confirmé par le Sénat avec une majorité relativement serrée.
Les officiels de la Maison Blanche disent ne pas avoir d’inquiétudes sur les perspectives [de confirmation au Sénat] de Mme Power, observant qu’elle n’a pas été mêlée à la dispute sur l’attaque contre la mission diplomatique américaine à Benghazi en Libye et que son plaidoyer pour une intervention militaire en Libye lui vaudrait les faveurs des faucons comme le sénateur de l’Arizona, John McCain.
De fait, M. McCain a déclaré dans un communiqué publié mercredi, "je crois qu’elle est bien qualifiée pour ce poste important." Et le vendredi, un autre faucon républicain, le sénateur Lindsay Graham de Caroline du Sud, a déclaré que  Mme Power était un «choix solide » [sic] pour représenter les Etats-Unis dans "une institution de plus en plus hostile".
Alan DershowitzMlle Power bénéficie de plusieurs soutiens juifs de premier plan, dont Alan Dershowitz, le professeur à la faculté de droit d’Harvard, et Joseph I. Lieberman, l’ancien sénateur du Connecticut.
Certains leaders pro-israéliens disent comprendre les propos de Mlle Power comme des indiscrétions d’une jeune femme dans un milieu universitaire. Ils disent que son travail dans l’administration Obama, où elle était dans l’équipe de direction du national Security Council, a été marqué par un soutien constant à Israël et à l’alliance israélo-américaine.
Abraham H. FoxmanMlle Power a aussi cultivé les relations avec les organisations juives américaines, et a rencontré en 2011, 40 dirigeants de ces organisations devant lesquels elle a exprimé ses regrets pour certains de ses [anciens] propos et s’est défendue avec des mots chargés d’émotion contre les accusations de parti pris anti-Israël.
«Ses opinions découlaient de l’environnement politique et culturel dans lequel elle se trouvait à l’époque,” explique Abraham H. Foxman, le directeur national de l’ Anti-Defamation League . Elle a mûri et a évolué, et j’ai hâte de travailler avec elle aux Nations Unies.»

Source: Mounadil Djazaïri

Une zone d’exclusion aérienne n’empêcherait pas la défaite des terroristes

IRIB-La mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie coûterait aux Etats-Unis beaucoup plus cher que celle qui avait été imposée en Libye, a estimé l'expert de l'Institut pour le Proche-Orient basé à Washington Wayne White.
«L'instauration de la zone d'exclusion aérienne en Syrie constituerait un gros problème pour les Etats-Unis alors que beaucoup de forces et de moyens sont actuellement déployés en Afghanistan. Elle exigerait beaucoup plus de moyens que celle qui a été imposée en Libye, car la DCA libyenne était beaucoup plus faible que celle de la Syrie. Si cette éventuelle zone d'exclusion devait comprendre des attaques contre les troupes gouvernementales et le Hezbollah, cette mission supplémentaire exigerait davantage de moyens en termes d'aviation, de carburant et de munitions», a indiqué l'expert dans une interview accordée à RIA Novosti.
Selon lui, la création de la zone d'exclusion aérienne couvrant l'ensemble du territoire syrien est peu probable. L'expert a estimé qu'il était plus plausible qu'une zone réduite soit instaurée au nord du pays afin de protéger l'opposition armée.
«Le coût d'une telle zone réduite serait également très élevé, de plus, elle pourrait s'avérer incapable d'empêcher la défaite des rebelles dans les régions restantes», a souligné l'interlocuteur de l'agence.
source: mediaramalb

2.5 ans de guerre, l'économie syrienne dynamique !!


IRIB-L'économie syrienne est toujours puissante et le gouvernement continue à verser des préstations sociales dans le domaine de la santé et de l'enseignement aux citoyens, a déclaré, aujourd'hui, mardi, le premier-ministre syrien.
Malgré les dégâts imposés par les terroristes aux installations infrastructurelles  comme l'électricité, les hôpitaux et  les puits de pétroles cependant l'économie syrienne est toujours puissante et le gouvernement poursuit ses aides gratuites en matière de santé et d'enseignement aux citoyens a affirmé Waël al-Haqi, a-t-on appris de la télévision syrienne. Les sanctions économiques, les embargos sur le pétrole, le secteur bancaire et d'assurance et des raisons psychologiques, économiques et politiques sont à l'origine de la dévalorisation de la livre  syrienne, a-t-il ajouté.

"Israël a parié sur Al Nosra et il a perdu "!(Assad)


IRIB-Dans son entretien fort intéressant au quotidien Al Akhbar, le président Assad souligne les visées euro américaines dans leur guerre contre la Syrie :
" ce qu'ils cherchent c'est de mettre au pas la Syrie , c'est de le pousser à se résigner à ses conditions. ce qui leur importe pour les Etats Unis et leurs alliés ce sont les intérêts israéliens" " si j'avais accepté l'offre de Bush et expulsé les groupes de résistance palestiniens ainsi que le souhaitait le secrétaire d'état de l'époue Collin Powel , les Etats Unis et leurs satellites n'auraient pas entrainé mon pays dans la guerre" ... " mais la Syrie résiste. Israël a parié sur les milices terroristes dans cette guerre contre la Syrie, il s' est engagé à leurs côtés mais ce pari est  perdu . Israël a commis une très grosse erreur . et notre réponse aux israéliens sera stratégique et non pas instantanée et immédiate"

Assad à l'Occident : " The game is over"!!!


IRIB-Dans un entretien accordé à Al Akhbar, le président Assad annonce la défaite de la guerre de l'occident et de ses alliés arabes contre la Syrie.
" la Syrie s'est engagé sur la voie d'une sortie de la crise concoctée il y a deux ans par l'Occident et par ses alliés . le jeu est terminé"! " Au contraire de ce qu'ils essaient de faire croire, les Etats occidentaux se sont rendus à l'évidence et ont déjà accepté leur échec. tout ce qui les occupe en ce moment c'est de s'arroger une plus grande part pour leurs firmes dans la reconstruction de l'industrie, du secteur énergétique syrien. en ce sens, la Banque mondiale qui ne lève même pas le petit doigt sans la permission des Etats Unis vient de faire un offre de crédit d'une valeur de 21 milliards de dollars , une offre sous certaines conditions" Assad a affirmé avoir décliné cette offre et partant les dépandences qui en découlaient.  Interrogé sur les destructions de la guerre, Assad a affirmé : " il faut faire au plus vite quelque chose pour tous ces syriens qui ont perdu leurs biens au cours de la guerre , tous ces gens qui ont quitté leurs maison mais j'ai aussi des inquitudes autrement plus eimportant non pas seulement pour la Syrie mais aussi pour tout la région. je suis inquiet d'une extention des conflits ethniques et confessionnels à l'échelle de toute la région" " c'est une perspective très sanglant et très dangereux qui s'ouvre devant l'oumma islamique et je lance un appel pressant pour que les esprits se resaississent et ne se laissent pas bernés !

Une voiture volante d'ici 10 ans ? Terrafugia présente le TF-X

La société américaine a présenté un projet de futur modèle de voiture volante accessible au plus grand nombre et commercialisé d'ici une dizaine d'années.

Le futur est déjà là


 
La voiture volante de la société Terrafugia.
La voiture volante de la société Terrafugia. Crédit Terrafugia
Le futur est plus proche qu'on ne le pense. Alors que de nombreux films se sont amusés à imaginer à quoi une voiture volante pourrait ressembler, la société Terrafugia a finalement présenté le projet d'un tel véhicule. L'entreprise présente ainsi sur la plateforme vidéos YouTube son projet baptisé TF-X.


Ce véhicule combine donc les avantages d'une voiture et d'un avion tout en se débarrassant de quelques inconvénients. Malgré ses ailes, le véhicule TF-X peut en effet être rangé dans un garage puisque les ailes et l'hélice se plient. Le TF-X dispose par ailleurs d'une autonomie de 805 kilomètres tandis que Terrafugia assure que l'engin peut atteindre une vitesse de 305 km/h.

Si le prix de cette voiture volante n'est pas encore connu, l'entreprise assure qu'elle pourrait être commercialisée d'ici une dizaine d'années.

Autre bonne nouvelle : les conducteurs du TF-X n'auront pas besoin d'habiter à proximité d'un piste de décollage. Le véhicule devrait en effet pouvoir décoller à la verticale sans prendre d'élan grâce à deux rotors électriques d'une puissance de 600 chevaux. Le moteur électrique de l'automobile lorsqu'elle est au sol est par ailleurs une bonne chose puisque le conducteur n'aura pas à se soucier constamment de faire le plein d'essence.

atlantico.fr

Disparition du technicien auteur des fuites sur la NSA

Un ancien technicien de la CIA âgé de 29 ans est à l'origine des fuites ayant permis au quotidien The Guardian de révéler l'existence d'un programme de surveillance hautement confidentiel mené par les services secrets américains, annonce dimanche soir le journal britannique. /Photo d'archives/REUTERS/Kacper Pempel
(c) Reuters
Un ancien technicien de la CIA âgé de 29 ans est à l'origine des fuites ayant permis au quotidien The Guardian de révéler l'existence d'un programme de surveillance hautement confidentiel mené par les services secrets américains, annonce dimanche soir le journal britannique. /Photo d'archives/REUTERS/Kacper Pempel (c) Reuters
par John Whitesides
WASHINGTON (Reuters) - L'ancien technicien de la CIA Edward Snowden, qui a révélé dimanche être à l'origine de fuites ayant permis à la presse de dévoiler l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications aux Etats-Unis, était introuvable lundi.
Le personnel du luxueux hôtel de Hong Kong dans lequel l'informaticien de 29 ans s'était réfugié a indiqué que ce dernier avait rendu sa clé à midi.
Ewen MacAskill, journaliste du Guardian, l'un des deux journaux qui ont bénéficié des fuites organisées par l'informaticien, a déclaré que Snowden se trouvait toujours à Hong Kong.
"Il n'avait pas de projet. Il avait réfléchi dans le détail à la manière d'organiser la fuite des documents, puis il a décidé de sortir de son anonymat. Mais la suite de son plan est toujours demeurée vague", a dit MacAskill.
Le département américain de la Justice a confirmé l'ouverture d'une enquête criminelle visant Edward Snowden qui avait travaillé pendant quatre ans comme sous-traitant pour la National Security Agency (NSA).
L'informaticien a transmis au Guardian et au Washington Post des éléments prouvant l'existence d'un programme hautement confidentiel baptisé PRISM et visant à la surveillance de tous les Américains.
Les deux quotidiens ont publié la semaine passée ces informations ultra-confidentielles provenant de la NSA. Elles expliquent comment l'une des principales agences américaines du renseignement a recueilli quantité de données téléphoniques et numériques provenant de compagnies telles que Verizon, Google, Apple et Facebook.
La révélation du programme PRISM a suscité un vif débat aux Etats-Unis et à l'étranger sur les pouvoirs de la NSA qui a fortement accru ses programmes de surveillance depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les autorités américaines affirment qu'elle opère dans les limites de la loi.
Plusieurs parlementaires américains ont réclamé l'extradition et l'inculpation de Snowden. Les élus devraient être informés des derniers développements de l'affaire mardi.
"Si quelqu'un enfreint la loi en diffusant des informations confidentielles en dehors des procédures légales, il est certain que cette personne doit être poursuivie avec toute la rigueur de la loi", a dit Eric Cantor, numéro deux du Parti républicain à la Chambre des représentants.
Une pétition en faveur de Snowden, lancée dimanche sur internet par un habitant de Rochester, dans l'Etat de New York, avait recueilli plus de 22.000 signatures électroniques lundi après-midi. Cette pétition présente l'informaticien comme un "héros national".
LE PRÉCÉDENT BRADLEY MANNING
Dans une interview diffusée sur le site du Guardian, Edward Snowden dit avoir longuement mûri son choix mais explique ne pouvoir "vivre dans une société qui fait ce genre de choses". Il dit aussi être un déçu de Barack Obama, à qui il reproche d'avoir poursuivi les politiques mises en oeuvre par son prédécesseur, George Bush, en matière de surveillance de la vie privée.
"Je ne veux pas vivre dans un monde où tout ce que je fais ou dis est enregistré", dit-il dans cette interview filmée dans son hôtel de Hong Kong.
"La NSA s'est dotée d'une infrastructure qui lui permet d'intercepter tout ou presque. Du fait de cette capacité, les communications humaines sont dans leur vaste majorité automatiquement absorbées sans filtre. Si je voulais lire vos courriels ou voir le numéro de téléphone de votre femme, je n'avais qu'à utiliser les interceptions. Je peux avoir accès à vos courriels, vos mots de passe, vos enregistrements téléphoniques, vos cartes de crédit", affirme-t-il.
En fournissant ces données confidentielles à la presse, Snowden dit n'avoir poursuivi qu'un seul but: "informer le peuple sur ce qui a été fait en son nom et ce qui est fait contre lui."
"J'ai conscience qu'on va me faire souffrir pour mes actions", ajoute-t-il dans une note qui accompagne les documents qu'il a fournis au journal.
Le Guardian rappelle le cas de Bradley Manning, le soldat américain actuellement jugé en cour martiale pour avoir communiqué en 2010 au site WikiLeaks quelque 700.000 notes confidentielles de l'administration américaine.
"Ma première crainte est qu'ils s'en prennent à ma famille, à mes amis, à mon amie. Toutes les personnes avec qui je suis en relation", ajoute Snowden, qui s'est envolé pour Hong Kong le 20 mai sans prévenir sa petite amie.
"ENVOYER UN MESSAGE AU GOUVERNEMENT"
Selon le Guardian, Edward Snowden a travaillé à la NSA pendant quatre ans comme représentant de sociétés extérieures telles que Booz Allen Hamilton et Dell. Booz Allen Hamilton a confirmé l'employer depuis moins de trois mois et promis de coopérer à toute enquête. Dell n'a fait aucune déclaration.
Il y a trois semaines, il a copié les documents secrets au bureau de la NSA de Hawaï où il travaillait et a demandé à son supérieur un congé pour un traitement contre l'épilepsie, raconte le quotidien britannique.
Interrogé sur ses motivations, Snowden, qui percevait un salaire annuel de 200.000 dollars, répond: "Je voulais sacrifier tout ça parce que je ne pouvais pas, en bonne conscience, permettre au gouvernement américain de détruire la vie privée, la liberté d'internet et les libertés fondamentales des peuples à travers le monde avec cette machine de surveillance massive qu'il construit secrètement."
"Il est important d'envoyer un message au gouvernement, que les gens ne seront pas intimidés", a-t-il dit au Washington Post.
avec Andrew Osborn et Peter Graff à Londres; Danielle Rouquié, Jean-Stéphane Brosse, Henri-Pierre André, Pierre Sérisier et Guy Kerivel pour le service français