04 juin, 2013

Du chocolat noir pour rester en bonne santé


IRIB-Les scientifiques australiens ont confirmé que la consommation journalière du chocolat noir est très utile pour la santé et le porte-monnaie.
Les scientifiques australiens ont confirmé que la consommation journalière du chocolat noir est très utile pour la santé et le porte-monnaie.
D’après les recherches, 100 gr du chocolat par jour diminuent les dépenses de la lutte contre les maladies de cœur et augmentent la longévité des patients.
Seul le chocolat noir (60-70% de cacao) produit un effet similaire. Il prévient la formation de thrombus, fortifie les vaisseaux et provoque un afflux d'endorphines.

Syrie : Les masques tombent! par Karim Mohsen


IRIB-Des centaines, des milliers de Syriens tombent chaque jour, chaque semaine, chaque mois.
Et cela dure depuis deux ans. Qui s'en inquiète, du moment que les objectifs assignés à la «révolte» - que l'on sait, désormais, commanditée par le Qatar et l'Arabie Saoudite - n'ont pu, jusqu'ici, être atteints. Qui sont de faire chuter l'actuel régime de Damas. Aussi, les Syriens continueront de mourir et refusent les diktats d'où qu'ils viennent. Ceux qui combattent avec acharnement le gouvernement syrien, réunis sous le générique de «Coalition de l'opposition» ne sont pas Syriens - pour ceux qui se réclament comme tels - qui se sont vendus à l'étranger pour un pouvoir dont ils ne seront, dans le meilleur des cas, que les gérants. Le vrai centre de décision sera au Qatar et sans doute aussi, en Arabie Saoudite. Lors du forum de l'opposition tenu à Istanbul, la semaine dernière, il est clairement apparu que ladite opposition n'avait aucune consistance et que ce sont le Qatar et l'Arabie Saoudite - parrains et pourvoyeurs de fonds à la rébellion, qui se disputent le leadership sur l'opposition syrienne - qui dictent les priorités et tirent les ficelles. Les deux pays ont d'ailleurs exigé l'élargissement de la Coalition et imposé leurs hommes au Conseil national syrien. S'il y avait encore un doute quant à la réalité d'une «opposition syrienne» il vient d'être balayé à Istanbul où les financiers de la rébellion ont eu le dernier mot avec un compromis qui favorise leurs intérêts plutôt que le retour de la paix en Syrie. En effet, dès le début des événements, «l'opposition» syrienne s'est comportée comme quelqu'un qui vient prendre possession de son domaine exigeant, avant toute chose et sans autre forme de procès, le départ de Assad et du «régime» syrien. C'était plus facile à dire qu'à faire, la Syrie étant loin d'être un territoire conquis. Relayée par ses soutiens - les Etats-Unis, la France et le Qatar notamment - l'opposition exigeait donc le départ de Assad. Avec qui les membres de «l'opposition» - qui s'entredéchirent et ne sont d'accord sur rien - comptaient-ils négocier? Avec eux-mêmes? Le Qatar et son compagnon saoudien? Dans de tels cas de figure, les négociations ont lieu entre les parties belligérantes. On négocie avec l'ennemi, pas avec ses soutiens militaires et politique ou ses «tuteurs». Qui sont donc ces gens qui dénoncent la dictature d'Assad et s'avèrent plus dictatoriaux que le président syrien? En fait, ces gens, manipulés par le Qatar, vivent pour la plupart d'entre eux à l'étranger depuis des décennies, ont la double nationalité et perdu toute attache avec leur pays d'origine. C'est-à-dire déconnectés de la réalité de la Syrie. En fait, des militants syriens - qui croyaient sincèrement que cette «opposition» allait changer les choses - ont fini par se rendre à l'évidence et accusent la Coalition d'être désormais «partie du problème». D'autres militants relèvent: «Nous ne pouvons pas soutenir des gens qui sont devenus des opposants uniquement par intérêt personnel» et d'autres de renchérir: «Nous ne voulons pas qu'un régime égoïste vienne en remplacer un autre.» En fait, la Coalition qui n'arrive pas à élire un président à la place de Ahmed Moaz al-Khatib, démissionnaire, a perdu tout crédit, y compris parmi ses soutiens, notamment occidentaux qui, cependant, ne veulent pas faire marche arrière, mais contraints de jeter du lest. Ce qui explique que Washington soit parvenu à un accord avec Moscou pour réactiver la conférence internationale sur la Syrie. Washington a ainsi quelque peu baissé le ton. Le Qatar qui imposa la rébellion à la Ligue arabe en lieu et place de l'Etat syrien, ne cache plus le jeu prépondérant qu'il joue dans la déstabilisation de la Syrie. De son côté, la Coalition de «l'opposition» - composite, faite de bric et de broc - a montré son vrai visage, celui d'exécutants incapables de donner le change. En fait, les masques sont tombés sur le jeu trouble des uns, les manoeuvres sordides des autres. Ainsi, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne qui auraient dû imposer le dialogue, ont contribué à faire lever l'embargo sur les armes à la rébellion. Dès le début, il y avait anguille sous roche et ce qui a été abusivement qualifié de «Printemps» en Syrie, n'a été qu'un paravent qui a créé l'opportunité de déstabiliser ce pays. La Syrie est surtout victime des manoeuvres et des appétits du Qatar et de ses alliés occidentaux.

Hong Kong: à 66 ans il souffre d’une maladie rare et se découvre de sexe féminin

Une rue de Hong Kong, photographiée le 15 janvier 2013
Une rue de Hong Kong, photographiée le 15 janvier 2013 (Photo Philippe Lopez. AFP)


Un Hongkongais de 66 ans souffrant sans le savoir d’une maladie génétique rare a découvert qu’il était une femme en consultant pour de simples ballonnements, a rapporté le Hong Kong Medical Journal.
Les médecins se sont aperçus que ces sensations d’estomac gonflé étaient dues à un gros kyste sur les ovaires du patient, doté d’attributs mâles extérieurs dont un «micropénis» et une barbe, a précisé le journal scientifique publié en début de semaine.
Ils ont diagnostiqué le syndrome de Turner, une maladie génétique rare (1 cas pour 2.500 à 3.000 naissances de petites filles) dont les principaux symptômes sont une très petite taille et la stérilité.
Mais le patient souffre également d’hyperplasie congénitale surrénalienne qui entraîne la sécrétion anormale d’hormones mâles et donne à l’individu qui en est atteint les apparences extérieures de l’identité masculine.
Les médecins affirment qu’il n’existe dans le monde que six cas connus de personnes atteintes des deux maladies.
«S’il n’avait pas présenté un gros kyste ovarien, son état médical particulier n’aurait peut-être jamais été détecté», selon un collège de sept praticiens hongkongais cités par la publication.
L’homme, un orphelin d’origine vietnamienne, mesure 1,37 m. Il ne possède pas de testicules, souffre d’incontinence urinaire depuis l’enfance et a cessé de grandir après la puberté, à 10 ans.
Il a décidé de continuer «à se considérer de genre masculin avec une possible prise à l’avenir de testostérone», selon le Hong Kong Medical Journal.

Par AFP

Erdögan, fin?

IRIB-La mobilisation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan ne faiblit pas et continue à mobiliser des milliers de personnes à travers toute la Turquie.
Lundi 3 juin, un jeune homme de 22 ans est mort après avoir été grièvement blessé par balle lors d'une manifestation dans le sud du pays. Une deuxième personne a trouvé la mort en Turquie lors de protestations contre le gouvernement  de Recep Tayyip Erdogan. Lundi soir, un jeune manifestant de 22 ans est décédé de ses blessures par balles dans un hôpital de la province de Hatay, près de la frontière syrienne. « Abdullah Comert a été grièvement blessé  par des coups de feu tirés par une personne non identifiée », a indiqué la télévision NTV citant un communiqué du gouvernement local de cette province. De son côté, la police a ouvert une enquête sur les circonstances de la mort du jeune homme.La mort d'une première personne en liaison avec les troubles avait été signalée un peu plus tôt par l'Union des médecins turcs : il s'agit du décès d'un autre jeune homme, tué dimanche soir à Istanbul par une voiture ayant percuté la foule. Signe de l'aggravation du mécontentement populaire, l'une des plus importantes confédérations syndicales turques a appelé à une grève de deux jours à partir de mardi pour dénoncer le recours à la « terreur » par l'État contre les contestataires.À Ankara, la police a dispersé lundi soir à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau des groupes hostiles au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. De son côté, le Premier ministre turc a nié toute dérive autoritaire et rejeté l'idée d'un « printemps turc », assurant même depuis le Maroc, où il était en déplacement, que la situation était en voie d'apaisement dans son pays.

Turquie: le gouvernement appelle au calme et présente ses excuses


Le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç a invité mardi les Turcs à mettre immédiatement fin aux manifestations, au cinquième jour du mouvement de protestation dirigé contre son gouvernement dans l’ensemble de la Turquie, et a présenté ses excuses aux manifestants blessés.
M. Arinç s’est dit persuadé que “les citoyens responsables vont cesser aujourd’hui” leurs protestations. “C’est ce que nous attendons d’eux”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Ankara avoir été reçu par le chef de l’Etat Abdullah Gül.
“J’en appelle à tous les syndicats, tous les partis politiques et à tous ceux qui aiment et pensent à la Turquie de le faire aujourd’hui”, a continué M. Arinç, qui est le porte-parole du gouvernement islamo-conservateur, au pouvoir depuis 2002.
M. Arinç a affirmé que le gouvernement turc avait “tiré la leçon” des événements des derniers jours.
Le vice-Premier ministre a aussi présenté ses “excuses à tous ceux qui ont été victimes de violences parce qu’ils sont sensibles à la défense de l’environnement”. “Je ne pense pas que nous devons des excuses à ceux qui ont causé des dégâts dans les rues et tenté d’entraver les libertés des gens”, a-t-il toutefois souligné.
“Ce qui a fait déraper les choses, c’est l’utilisation des gaz lacrymogènes par les forces de sécurité, pour une raison ou une autre, contre des gens qui avaient initialement des exigences légitimes” pour dénoncer un projet d’urbanisation, a également estimé M. Arinç, qui avait déjà regretté samedi que l’usage des gaz lacrymogènes ait pris le pas sur le dialogue.
Plus de 2.000 personnes ont été blessées lors des affrontements violents entre la police et les manifestants depuis cinq jours rien qu‘à Istanbul et Ankara, selon les ONG de défense des droits de l’Homme et les associations de médecins.
Le porte-parole du gouvernement a fait état mardi de “plus de 300” personnes blessées depuis le début du mouvement de protestation visant la politique du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a embrasé l’ensemble de la Turquie.
A Genève, une porte-parole de la Haut Commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme a demandé une enquête “rapide” et “indépendante” sur le comportement de la police face aux manifestants.
“Nous accueillons favorablement le fait que les autorités admettent qu’un usage excessif de la force peut avoir eu lieu et leur appel pour une enquête sur les policiers qui auraient violé la loi et les standards internationaux des droits de l’Homme”, a déclaré lors d’un point de presse Cécile Pouilly, porte-parole de la Haut Commissaire Navi Pillay, demandant une enquête “rapide, complète, indépendante et impartiale”.
“Les responsables doivent être présentés à la justice”, a-t-elle ajouté.
La porte parole a également demandé que les manifestants blessés aient rapidement accès à des soins.
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Turquie: la contestation anti-Erdogan se durcit avec la grève d’un syndicat


Le bras de fer qui oppose depuis cinq jours le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan aux dizaines de milliers de Turcs qui défient son autorité dans la rue se durcit mardi avec l’entrée en grève d’un syndicat, après la mort d’un deuxième manifestant.
Au terme d’une nouvelle nuit de mobilisation et de violences dans plusieurs villes du pays, l’une des plus grandes centrales syndicales du pays, la Confédération des syndicats du secteur public (KESK), a décidé d’apporter son soutien à la contestation en entamant mardi une grève de deux jours.
“La terreur exercée par l’Etat contre des manifestations totalement pacifiques se poursuit de telle façon qu’elle menace la vie des civils”, a jugé la centrale, marquée à gauche, qui revendique 240.000 adhérents.
Après la mort dimanche d’un jeune homme percuté par une voiture lors d’une manifestation à Istanbul, un deuxième protestataire âgé de 22 ans a été tué lundi soir dans un rassemblement à Hatay de plusieurs “coups de feu tirés par une personne non identifiée”, a annoncé dans la nuit le gouverneur de la ville, Celalettin Lekesiz.
La police a ouvert une enquête sur les circonstances de ce décès, encore mystérieuses.
A Istanbul, Ankara ou encore Izmir (ouest), les mêmes scènes d’affrontements se sont répétées dans la nuit de lundi à mardi. Aux jets de gaz lacrymogènes et aux canons à eau de la police ont répondu les jets de pierres et d’objets divers des manifestants, faisant de nombreux blessés. La situation est ensuite revenue au calme.
Au coeur de la protestation qui a débuté vendredi, l’emblématique place Taksim, dans le centre d’Istanbul, a une nouvelle fois été occupée une bonne partie de la nuit de lundi à mardi par des milliers de manifestants qui, bannières rouges au vent, ont réclamé le départ du chef du gouvernement aux cris de “Tayyip, démission !”
En l’absence du Premier ministre en visite officielle jusqu‘à jeudi dans les pays du Maghreb, le président turc Abdullah Gül et le vice-Premier ministre Bülent Arinç avaient rendez-vous mardi à 10H30 (07H30 GMT) pour faire le point de la situation. M. Arinç devait s’exprimer devant la presse à 12H00 (09H00 GMT).
Depuis le début du mouvement, les deux hommes, issus du même parti islamo-conservateur que M. Erdogan, ont plutôt prôné l’apaisement.
Erdogan ferme
Lundi, M. Gül à une nouvelle fois appelé au calme en jugeant “tout à fait normal” que se déroulent des “manifestations pacifiques”. Et M. Arinç a regretté dès samedi que le dialogue avec les opposants à la destruction du parc Gezi d’Istanbul, à l’origine du mouvement, n’ait pas primé sur les gaz lacrymogènes.
A l’inverse, contesté comme jamais depuis l’arrivée de son parti islamo-conservateur au pouvoir en 2002, Recep Tayyip Erdogan continue, lui, à défier le mouvement par la fermeté et un brin de provocation.
Avant de quitter la Turquie lundi, il a promis de rester “ferme” en renvoyant aux élections locales de 2014 les manifestants, qui l’accusent de dérive autoritaire et de vouloir “islamiser” progressivement la société turque.
Sûr de son poids électoral dans le pays, le chef du gouvernement a balayé d’un revers de main toute allusion à un “printemps turc” . Et accusé des “extrémistes” ayant des “liens” avec l‘étranger de manipuler la contestation.
Volontiers provocateur, M. Erdogan a même jugé, depuis Rabat cette fois, que la situation était “en train de revenir au calme”. “A mon retour de cette visite (au Maghreb), les problèmes seront réglés”, a-t-il lancé.
Signe de l’inquiétude des marchés financiers face à la persistance de la crise, la Bourse d’Istanbul a dégringolé de 10,47% lundi, comme la livre turque.
Hormis les deux personnes décédées dimanche et lundi, les violences des quatre derniers jours ont fait plus de 1.500 blessés à Istanbul et au moins 700 à Ankara, selon les organisations de défense des droits de l’Homme et les syndicats de médecins.
Ces chiffres n’ont pas été confirmés par les autorités. Le dernier bilan rendu public dimanche soir par le ministre de l’Intérieur Muammer Güler faisant état de 58 civils et 115 policiers blessés.
La brutalité de la répression, largement évoquée sur les réseaux sociaux turcs, a suscité de nombreuses critiques dans les pays occidentaux, notamment aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est une nouvelle fois inquiété lundi de l’usage “excessif” de la force par la police.
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Un homme de 22 ans tué dans les manifestations en Turquie

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Un jeune homme de 22 ans est décédé lundi à l'hôpital après avoir été atteint d'une balle pendant une manifestation dans le sud de la Turquie, a annoncé la télévision privée NTV.

Il s'agit du 2e décès en liaison avec les importantes manifestations qui secouent le pays depuis près d'une semaine pour protester contre le parti gouvernemental islamo-conservateur Justice et Développement (AKP)
Depuis vendredi, les heurts se sont multipliés dans tout le pays entre les forces de l'ordre et les manifestants qui accusent le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan de vouloir imposer des réformes conservatrices et islamistes dans la Turquie laïque, rapporte l`AFP. T
Diaporama : Turquie : les habitants luttent contre la destruction du parc Gezi à Istanbul

ISRAËL – ETATS-UNIS. Polémique : le président américain Barack Obama accusé d’antisémitisme

obama netan
TEL AVIV, Israël – Le président américain est victime de la foudre des juifs américains depuis hier. Ces derniers l’accusent même d’être antisémite, musulman et ennemi juré d’Israël. Certains l’accusent même d’aider uniquement et essentiellement les Frères musulmans depuis qu’il est à la Maison Blanche. Revenant sur les "révolutions" dites arabes, certains ont même dit qu’il les a favorisé en faveur des ennemis jurés de l’Etat d’Israêl, à savoir, les islamistes, en Libye, en Tunisie, en Égypte, et maintenant en….Syrie. Tout un programme. 
Pomme de discorde.
La pomme de la discorde est en réalité le fait que, les États-Unis ont publié, il y a quelques jours déjà,  les détails de la construction d’une base militaire en Israël et que le Gouvernement israélien voulait garder secret. Mais, c’est hier, lundi, que les autorités israéliennes ont découvert que le gouvernement américain avait révélé les détails de cette installation militaire israélienne top-secret. L’administration Obama avait promis de construire une installation militaire en Israël pour abriter un nouveau système de défense anti-missile balistique, de catégorie 3. Mais, ceci, après une demande expresse des autorités israéliennes.
Méconnaissance des usages.
Comme pour tous les projets du Département de la Défense, sans exclusive, des spécifications détaillées ont été rendues publiques afin de permettre aux entrepreneurs de voir la faisabilité du projet car, il s’agit d’un appel d’offres de 25 millions de dollars. Ainsi, dans un dossier de plus de 1000 pages, toutes les ramifications de la future installation, allant des systèmes de chauffage ou de refroidissement, en passant par l’épaisseur des murs ont été dévoilées. De l’aveu même du lieutenant-colonel Peleg Zeevi, le chef de l’appel d’offres au ministère de la Défense israélienne, ce n’est pas la première fois que son pays s’appuie sur les Etats-Unis pour l’aider à construire des installations militaires et par conséquent, ils sont bien conscients du danger de ce genre de projets de construction en sous-traitance aux États-Unis.
Le Pentagone se dédouane.
Le porte-parole du Pentagone le lieutenant-colonel Wesley Miller a dit qu’il ne pouvait pas commenter sur les préoccupations israéliennes, mais a déclaré que, les Etats-Unis publient régulièrement les détails des plans de construction sur un site web fédéral dédié pour l’occasion, à des affaires de ce genre afin que les entrepreneurs puissent estimer les coûts avant éventuellement de postuler car, ce n’est pas l’administration qui construit mais bien des entrepreneurs privés. Il a tenu à préciser, enfin, que, de tels affichages pourraient même être révisées après la signature du ou des contrats.
Que dit ce rapport de 1000 pages ?
L’installation initiale de ce système de défense comprendra six intercepteurs placés dans des positions de lancement vertical, un portique devrait être érigée pour d’autres missiles. Les structures renfermant le système d’interception seront construits à partir d’un béton spécial de très haute qualité et renforcé avec des grillages métalliques. Il y aura des portes blindées en acier et un système pour protéger le câblage électrique de la pression créée pour les lancements de missiles. Le colonel Aviram Hasson, chef du département ministère de la Défense qui est chargé de l’élaboration du système a déclaré: «Nous voulons parvenir à une situation dans laquelle Israël a une défense prête à toute menace, présente ou future"
Vraie surprise ou bluff en vue de chantage ?
Il semble, cependant que, les responsables israéliens aient été pris par surprise avec la divulgation des détails de l’installation qui sera située à Tel Shahar. Classée secret défense, il est particulièrement étonnant de voir ce dossier traité par des entrepreneurs américains. Il est aussi vrai qu’Israël et les Etats-unis sont des pays frères mais, quand même. Même si l’armée israélienne n’a pas confirmé officiellement l’emplacement du site, on sait qu’il sera situé entre Jérusalem et Ashdod, et par conséquent, il sera donc public. Que vient alors faire Obama dans cette galère ? Mystère et boule de gomme…

Allain Jules

Syrie: l'opposition armée appelle la Russie à ne pas interférer à l'Onu

L'armée syrienne libre (archives)

L'opposition syrienne armée a sommé la Russie de ne pas empêcher une intervention internationale dans le conflit syrien, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'Onu et signée par le chef du conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre, Salim Idris.
Cette déclaration a été faite suite au blocage par la Russie d'une déclaration du Conseil de sécurité sur les événements à Qousseir, localité stratégique située à la frontière libano-syrienne, où les combats font rage entre les rebelles et les troupes gouvernementales.

"Au nom des habitants de Qousseir, le conseil militaire suprême exhorte la Russie à s'abstenir d'empêcher une intervention internationale", lit-on dans la lettre dont les journalistes ont obtenue copie.
Par ailleurs, M.Idris a appelé l'Onu à "faire pression"  sur le gouvernement de Bachar el Assad pour qu'il arrête son offensive à Qousseir afin de rendre possible l'acheminement de l'aide humanitaire dans cette région.
Le chef de l'armée syrienne libre a aussi déclaré que le mouvement chiite libanais Hezbollah intensifiait son intervention en Syrie, et qu'il était très présent dans la région d'Alep et dans celles situées à l'est et à l'ouest de Damas".
"Nous demandons que le Conseil de sécurité prenne des mesures fortes contre cette agression. Nous exigeons qu'une pression internationale se fasse sur le gouvernement libanais pour qu'il retire les troupes du Hezbollah du territoire syrien, sinon nous serons obligés de transformer notre lutte contre le régime criminel d'Assad en un conflit transfrontalier", a souligné le chef de l'armée syrienne libre.

Turquie : deuxième mort dans les manifestations, le climat reste électrique

Signe de l'aggravation du mécontentement populaire, une confédération syndicale a appelé à une grève de deux jours à partir de mardi pour dénoncer le recours à la "terreur" par l'Etat contre les contestataires.

 
Les manifestations ont pour le moment fait deux morts en Turquie
Les manifestations ont pour le moment fait deux morts en Turquie Crédit REUTERS/Umit Bektas

La situation est délétère en Turquie. Depuis cinq jours, la population est mobilisée contre le gouvernement. Des milliers de personnes sont dans la rue dans plusieurs grandes villes du pays. Un mécontentement populaire qui tourne cependant au drame. En effet, un jeune homme de 22 ans est mort lundi soir après avoir été grièvement blessé par balle lors d'une manifestation dans le sud de la Turquie. "Abdullah Comert a été grièvement blessé (...) par des coups de feu tirés par une personne non identifiée", a indiqué la télévision NTV citant un communiqué du gouvernement local de la province de Hatay, près de la frontière syrienne. La police a ouvert une enquête sur les circonstances de la mort du jeune homme, décédé de ses blessures à l'hôpital.
La mort d'une première personne en liaison avec les troubles avait été signalée un peu plus tôt par l'Union des médecins turcs : il s'agit du décès d'un jeune homme tué dimanche soir à Istanbul par une voiture ayant percuté la foule. Signe de l'aggravation du mécontentement populaire, l'une des plus importantes confédérations syndicales turques a appelé à une grève de deux jours à partir de mardi pour dénoncer le recours à la "terreur" par l'Etat contre les contestataires. A Ankara, la police a dispersé lundi soir à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau des groupes hostiles au gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan. De son côté, le Premier ministre turc a nié toute dérive autoritaire et rejeté l'idée d'un "printemps turc", assurant même du Maroc, où il était en déplacement, que la situation était en voie d'apaisement dans son pays.
Assurant l'intérim en l'absence du chef du gouvernement, le vice-Premier ministre Bülent Arinç doit donner mardi une conférence de presse sur ces événements sans précédent. Il a prôné lundi les vertus du dialogue "plutôt que de tirer du gaz sur des gens". Lundi soir, dans le quartier de Kavaklidere d'Ankara, les unités antiémeute ont tiré des balles en caoutchouc en direction des contestataires, pour la plupart des jeunes, qui les ont attaquées à coups de pierres, selon la chaîne de télévision CNN-Türk. A Istanbul, les policiers ont tiré plusieurs dizaines de grenades de gaz lacrymogène pour déloger du quartier de Gümüssuyu (rive européenne) quelque 500 manifestants qui y avaient érigé des barricades et allumé des feux, d'après des témoins et des télévisions. Mais tant dans cette mégalopole qu'à Ankara, d'autres rassemblements de plus grande ampleur se poursuivaient dans le calme dans la nuit. Signe que le mouvement ne s'essouffle pas.