29 mai, 2013

Luxembourg: Youssef, expulsé vers le Maroc à l’aide d’un…jet privé



topelement
L’expulsion d’un sans-papiers en jet privé a fait débat au Luxembourg. Mardi, le ministre de l’Immigration a révélé le coût de la location de l’avion: 17’800 euros.
L’histoire de Youssef, un immigré illégal du Maroc arrivé au Grand-Duché en 2007 et expulsé en jet privé en mai n’est pas passée inaperçue dans les médias. Mais le Marocain de 29 ans avoue lui-même avoir défié la loi à plusieurs reprises. Il y a quelques années, lorsque son expulsion au Maroc était imminente, Youssef a réussi à se soustraire à la surveillance des autorités.
Ensuite, alors qu’il devait être expulsé pour la deuxième fois, il a créé l’émoi lors de l’embarquement dans l’avion: «J’ai crié à la bombe», avoue le Marocain contacté par nos confrère de L’essentiel Online à Tanger. «Je ne voyais plus d’autre issue. Les policiers étaient montés dans l’avion de ligne avec moi et l’embarquement des passagers n’avait pas encore commencé. Par sécurité, ils ont quand même dû m’évacuer. En descendant de l’avion, les policiers ont grincé des dents ‘c’est bon, t’as gagné’». Ensuite, les interrogatoires au commissariat se sont enchainés.

Prix fort
Était-ce pour autant nécessaire d’affréter un jet privé? «Parfois nous n’avons pas d’autre moyen. C’est notamment le cas lorsque les personnes refusent de monter dans un avion de ligne ou échappent aux policiers qui les escortent», a expliqué le ministre de l’Immigration, Nicolas Schmit(LSAP) à L’essentiel Online à la veille de l’expulsion forcée. Le ministre a par ailleurs confié qu’un tel mode opératoire était relativement rare.
Ce mardi, le ministère a finalement publié le coût du jet privé pour Montpellier dans le cadre d’une réponse parlementaire: 17’800 euros. Un prix auquel il faut rajouter le ticket du bateau Montpellier-Tanger ainsi qu’une nuit d’hébergement pour 11 personnes (le réfugié, sept policiers, un représentant de la direction de l’immigration, un médecin et une personne de la Croix-Rouge).
Des menaces à l’égard du Grand-Duc?
Une mesure d’envergure jugée «nécessaire» par le ministère de l’Immigration devant les troubles causés à l’ordre public par le ressortissant marocain. «J’étais très surpris que le Luxembourg prenne ces mesures, mais je l’ai compris. Après tout, ils pensaient que j’étais un terroriste», explique le jeune homme. «C’est une personne qui a proféré des menaces à l’égard du Grand-Duc», indique encore Nicolas Schmit.
Youssef tente de relativiser ces derniers faits. «J’ai effectivement eu des embrouilles avec la police alors que je me baladais devant le palais grand-ducal, concède-t-il. Je ne sais pas ce qui m’a pris à ce moment-là mais j’ai soudain commencé à crier. J’étais déprimé et fâché. Mais jamais je n’ai exprimé de menaces. En plus, je parlais en arabe, comment les policiers l’auraient-ils su?».

Une expérience amère pour Youssef
Mais Youssef n’était pas inconnu aux policiers. Quand il est arrivé au Luxembourg en 2007, il a tout d’abord prétendu être irakien pour obtenir l’asile. Une pratique courante, étant donné que le permis de séjour est en premier lieu accordé aux ressortissants de pays instables. Puis, en 2011, il a purgé une peine de six mois pour vol de vêtements. En tout, sept procès verbaux ont été dressés à son encontre au Grand-Duché.
De retour à Tanger, Youssef regrette cette expérience amère pour lui, mais qui était aussi aux frais du contribuable luxembourgeois. «Je ne voulais vraiment pas retourner au Maroc. Là-bas il n’y a pas d’emplois, pas de perspectives. Au Luxembourg je m’en suis sorti comme je pouvais, je ne voulais faire de mal à personne.»
(Laurence Bervard/20 minutes.ch)

Le cas syrien ou la preuve éclatante de l’inconséquence de la diplomatie française

La position française sur le dossier syrien montre le manque criant de finesse et de connaissance par la diplomatie française des subtils équilibres dans la région. Une incurie qui va finir par faire perdre à la France son influence internationale qui était jusque-là sa force.

L'Union européenne vient de donner à ses membres le feu vert  pour livrer des armes aux rebelles syriens.
L'Union européenne vient de donner à ses membres le feu vert pour livrer des armes aux rebelles syriens. Crédit Reuters
L’Union européenne vient de donner à ses membres le feu vert  pour livrer des armes aux rebelles syriens. Victoire diplomatique pour Paris et Londres qui le demandaient instamment ? Bien au contraire, nos dirigeants font une fois de plus dans cette affaire la preuve de leur inconséquence.
En faisant au cours des derniers mois, au sujet de la Syrie, de la surenchère sur la politique américaine elle-même,  la France s’est en effet marginalisée.
L’annonce il y a quelques jours d’une conférence internationale sur la Syrie, avec la participation du  gouvernement Assad, dont le principe avait été négocié directement entre les États-Unis et la Russie, a constitué un camouflet pour la politique française et, plus largement, européenne qui refusaient de traiter avec le chef d’État syrien. 
Tenue pour inexistante par les "grands", notre diplomatie aurait-elle voulu se rattraper en se montrant plus irresponsable ? Rien n’est exclu.
Cette surenchère s’était exprimée depuis plusieurs mois par la reconnaissance du conseil national qui tient lieu de gouvernent provisoire des rebelles, à la représentativité douteuse, et la volonté frénétique d’armer la rébellion syrienne, deux positions que le présent Obama, lui-même, avait  refusé de prendre.
Cet accord direct  entre Washington et Moscou, au nez et à la barbe des excités de Paris (et aussi de Londres), est-il nécessaire de dire que tout observateur un peu lucide de la scène  proche-orientale pouvait le voir venir ?  
Le  plus suffocant dans cette histoire est l’inculture diplomatique et historique dont  a témoigné la conduite de la politique française, signe d’une grave  dégénérescence de notre appareil politique et diplomatique.
Notre projet  d’armer la rébellion est en soi irresponsable dans une région qui est une véritable poudrière, surtout si l’on considère que dans 0cette rébellion, les islamistes les plus radicaux, Al Qaida compris, se trouvent en position hégémonique. Certains de nos partenaires européens ne se sont pas privés de se gausser mais ils n’ont pas réussi à bloquer le projet. Ajoutons que notre position incompréhensible nous brouillait avec deux partenaires naturels : la Russie et l’Algérie. 
Irresponsable, la ligne politique française démontre aussi une triple ignorance.  
1 L’oubli de la mission de La France au Proche-Orient
La première est celle de  l’histoire de la présence française au Proche-Orient. 
Même si nous sommes encore la 5e puissance mondiale, rien ne nous fonderait  à avoir  un avis sur ce qui se passe dans cette région si on ne faisait référence à l’histoire. De grands pays, comme l’Allemagne, le Japon, la Chine, l’Inde ne s’y impliquent guère et ne s’en portent pas plus mal.
La France a eu un mandat de la SDN entre 1919 et 1945 pour administrer la Syrie et le Liban. C’est ce qui justifie encore son intérêt. Mais ce mandat est lui-même fondé sur le rôle de protecteur des chrétiens de l’Empire ottoman que, dès le temps de François Ier, la France s’était fait reconnaître par le sultan de Turquie. Napoléon III était intervenu en Syrie en 1860 sur le même fondement.


atlantico.fr

Documentaire: Fabriquer la contestation : La verité en Syrie/Par Lizzie Phelan et Mostafa Afzalzadeh

Ce documentaire décrit la guerre psychologique menée par les médias principaux pour faciliter le renversement du gouvernement syrien selon l'agenda occidental. Il montre comment les médias ont contribué directement à l'effusion de sang en Syrie.
Le documentaire dé-construit les principales allégations présentées par ces acteurs , à savoir que le gouvernement syrien aurait systématiquement réprimé des manifestations pacifiques perdant ainsi sa légitimité. Il montre comment de telles allégations sont étayées par des preuves insuffisantes et ne sont donc que de la propagande pour servir les intérêts de la politique étrangère de leur pays.
Ce documentaire comprend :
-la preuve de faux rapports diffusés / publiés par CNN, BBC, Al Jazeera et d'autres ;
-des entretiens avec un échantillon de la population syrienne : un acteur, un artisan, un journaliste, un résident de Homs et un militant qui ont tous été touchés par la crise.

Produit par les journalistes Lizzie Phelan et Mostafa Afzalzadeh.
Monté par Lizzie Phelan.

Publié le 8 octobre 2012.


Source: http://www.silviacattori.net/article4...

Syrie: la levée de l'embargo européen profitera aux terroristes (diplomate)

L'ambassadeur de Syrie en Russie Riad Haddad
La levée de l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie permettra aux pays occidentaux d'armer directement les groupes terroristes opérant dans le pays, a déclaré à RIA Novosti l'ambassadeur de Syrie en Russie Riad Haddad.
"Depuis le début du conflit, l'Occident fournit clandestinement des armes aux groupes terroristes opérant en Syrie, et maintenant les pays occidentaux ont l'intention de le faire de façon ouverte. En levant l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie, l'Occident compte faire pression aux autorités de notre pays", a indiqué le diplomate.
"On a l'impression qu'ils cherchent à torpiller toute perspective de règlement politique de la situation en Syrie", a-t-il poursuivi.
Les ministres des Affaires étrangères des 27 ne sont pas parvenus lundi à s'entendre sur la levée de l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens. Pour éviter une scission au sein de l'UE, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a annoncé le droit de chaque Etat membre de prendre sa propre décision à ce sujet.
Selon le chef du Foreign Office, William Hague, l'absence de consensus sur la prolongation de l'embargo signifie de facto son abolition.
Le Kremlin a pour sa part estimé que la levée de l'embargo européen risquait de torpiller la préparation de la conférence Genève-2. Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, toute livraison d'armes aux anti-Assad sera "illégitime" et "contraire aux normes du droit international".

Netanyahu ordonne le silence sur les S-300

Биньямин Нетаньяху израиль

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a interdit à ses ministres de s'exprimer en public sur les livraisons en Syrie des missiles russes S-300, communique une chaîne de télévision israélienne.

La décision du premier ministre tient évidemment à des déclarations du ministre de la Défense Mosche Ya'alon faites la veille. Celui-ci a affirmé qu'Israël « saura quoi faire » si la Russie expédie des S-300 à l'armée syrienne.
Certains médias trouvent que les propos d'Ya'alon représentent une menace de recourir à la force pour empêcher les fournitures.

France: effervescence pour la célébration du premier mariage homosexuel


L’effervescence régnait mercredi à Montpellier (sud) où doit être célébré en fin d’après-midi le premier mariage d’un couple homosexuel en France, un mois après le vote de la loi qui a donné lieu à un mouvement d’opposition de grande ampleur et continue de diviser le pays.
Plus de 500 invités, ainsi que les représentants de 115 médias du monde entier, dont la Chine et l’Ukraine, assisteront au mariage de Vincent Autin, 40 ans, et de Bruno Boileau, 30 ans, un évènement qui concrétise une réforme de société portée par la gauche au pouvoir malgré le rejet d’une bonne partie de la droite et de l’Eglise catholique.
La ministre du droit des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, sera présente “à titre privé” à l‘échange du consentement des deux hommes, qui aura lieu vers 15H30 GMT dans la plus grande salle de la mairie.
D’importants contingents de policiers et de gendarmes veilleront à la sécurité de la cérémonie, trois jours après une manifestation d’opposants qui a jeté dimanche de 150.000 à un million de personnes dans les rues de Paris (selon les estimations divergentes de la police et des organisateurs) et s’est terminée par de violents incidents avec les forces de l’ordre provoqués par des groupuscules d’extrême droite.
La loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels, promesse de campagne du président socialiste, a été votée par le Parlement le 23 avril et promulguée le 18 mai par François Hollande après sa validation par le Conseil constitutionnel. Le décret d’application a été publié mardi au Journal officiel.
“On est le 14e pays à reconnaître le mariage homosexuel”, a souligné à l’AFP la maire socialiste de Montpellier Hélène Mandroux, qui présidera la cérémonie, surprise que celle-ci fasse “autant de buzz”.
“Si les journalistes viennent aussi nombreux, c’est peut-être parce qu’ils ont été surpris par la réaction des anti. Ils ont été étonnés que dans le pays des droits de l’Homme il puisse y avoir de la violence. J’espère qu’ils retiendront de ce mariage que la France a avancé sur le plan sociétal”, a-t-elle ajouté.
Mme Mandroux a prévu de faire un discours sur le thème de la tolérance, avec “des références à Voltaire”, alors que “pendant des semaines, on a assisté à un phénomène d’intolérance”.
Les opposants à cette réforme soutenue par la majorité des Français ont multiplié les manifestations depuis novembre 2012. Au fil du temps, les discours de la frange la plus déterminée se sont radicalisés, avec des appels à la démission de François Hollande, le rejet du jeu démocratique et des dérapages homophobes.
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a souhaité mercredi “incriminer davantage par la loi le discours et les actes homophobes”.
Mais le succès de la manifestation de dimanche a montré que le mouvement entendait s’inscrire dans la durée pour réclamer l’abrogation du texte, une manière de faire pression sur la droite dans la perspective des futures échéances électorales.
“On ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais”, a lancé dimanche l’une des porte-parole du mouvement d’opposition, Ludovine de La Rochère, qui fut il y a quelques années responsable à la communication de l‘épiscopat français.
A l’approche de ce premier mariage, le gouvernement et les socialistes ont cherché à calmer le jeu.
La ministre de la Famille Dominique Bertinotti, dont la présence avait été annoncée par la mairie de Montpellier, ne viendra finalement pas assister à cette cérémonie “plus que symbolique” mais qui relève de “l’intime”, a-t-elle souligné, en prédisant la rapide “banalisation” des mariages homosexuels.
Ce premier mariage homosexuel “est un moment important dans notre société”, a déclaré Manuel Valls. “Un peu de joie, un peu de fête, un peu de bonheur ! Ca fait du bien aussi”.
Mais, a estimé mardi le dirigeant centriste François Bayrou, le conflit autour de cette réforme illustre la “menace d‘éclatement” pesant sur la société française.
Ségolène Royal, qui fut la candidate socialiste à la présidentielle en 2007, a aussi estimé samedi qu’il aurait fallu accorder l‘égalité des droits aux couples homosexuels mais sans parler de mariage. “Cela n’aurait pas conduit à des confrontations comme cela”, a-t-elle dit.
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Arabie saoudite: des milliers de sans papiers doivent quitter le pays

Des dizaines de milliers de travailleurs en situation irrégulière se préparent à quitter l’Arabie saoudite avant l’expiration le 3 juillet d’une amnistie royale, mais tous rêvent déjà d’un retour dans le royaume pétrolier.
Sous un soleil de plomb, Ibrahim, un Egyptien à la barbe rousse, fait la queue dans la matinée avec des centaines d‘étrangers, en majorité Asiatiques, devant un centre des services de l’immigration à Ryad.
“Je suis arrivé à quatre heures du matin. J’attends toujours mon tour pour obtenir un ordre d’expulsion”, dit l’homme, l’air abattu, suant à grosses gouttes.
Ibrahim travaille depuis quatre ans dans la construction, mais dit être en situation irrégulière, son visa ayant expiré.
Son seul espoir est de pouvoir “revenir en Arabie saoudite, car la situation est très mauvaise en Egypte”, où les difficultés économiques et le chômage se sont accentués depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en 2011.
Depuis le début de l’année, les autorités saoudiennes ont annoncé de nouvelles réglementations visant à traquer les immigrés en situation irrégulière. Elles exigent que les expatriés travaillent exclusivement chez celui qui leur a fourni le visa de travail.
Elles ont assorti ces décisions d’une vigoureuse campagne d’expulsions, semant la panique parmi les travailleurs.
Début avril, le roi Abdallah Ben Abdel Aziz a cependant accordé un sursis de trois mois aux travailleurs étrangers pour régulariser leur situation ou quitter le royaume, et éviter ainsi de figurer sur une liste noire ou risquer une peine de prison et une amende.
Les autorités expliquent ces nouvelles réglementations par une volonté de réduire le nombre de travailleurs immigrés dans le pays de quelque 27 millions d’habitants, pour favoriser l’emploi des Saoudiens.
“Le parrainage”
“Je fais la queue depuis 06H00 du matin pour obtenir un ordre d’expulsion (...)”, dit Abdel Azim Chahid, un Bangladeshi qui commence à perdre espoir à l’approche de l’heure de fermeture du centre en fin d’après-midi.
Ce jeune homme de 28 ans travaille depuis huit ans en Arabie saoudite. Il indique avoir “travaillé pendant les deux premières années dans une épicerie pour rembourser son titre de séjour”, acheté à prix d’or à un “parrain” qui l’a fait venir sans lui offrir un emploi, une pratique courante dans le royaume.
La pratique du parrainage des expatriés, dénoncée par les organisations de défense des droits de l’Homme, est une affaire juteuse pour beaucoup de Saoudiens qui peuvent se livrer à un trafic de visas de travail.
Le Bangladeshi a un seul espoir, revenir ultérieurement, d’une façon réglementaire, dans ce riche pays pétrolier devenu un eldorado pour des millions d’Asiatiques et d’Arabes à la recherche d’un emploi.
Mouzafar Soleiman, un Indien d‘âge mûr qui travaille dans le transport, caresse le même espoir.
Il se plaint du “mauvais traitement” qu’il a subi durant ses dix années passées dans l’illégalité dans le royaume.
“Nous payons le prix des erreurs de ceux qui nous ont fait venir pour nous vendre” à des employeurs sans scrupule, renchérit Bahar Mohamed, un Pakistanais.
Les files s’allongent également devant les ambassades d’Inde, du Bangladesh, d’Indonésie et des Philippines, les travailleurs cherchant à renouveler leur passeport ou régulariser leurs papiers avant l’expiration du délai.
Selon les autorités, plus de 200.000 personnes en situation irrégulière ont été expulsées au cours des trois derniers mois.
L’Arabie saoudite compte 8 millions de travailleurs étrangers selon des chiffres officiels et le nombre des clandestins est estimé à deux millions.
Selon le ministre du Travail Adel Fakih, deux millions de Saoudiens sont au chômage, dont beaucoup de diplômés et de femmes.
Mais de l’aveu même du ministre, les Saoudiens rechignent à occuper des postes subalternes et mal payés, occupés par quelques six millions d‘étrangers.
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Pakistan: 6 morts dans le premier tir de drone depuis le discours d’Obama


Six insurgés présumés ont été tués mercredi par les tirs d’un drone américain dans un fief taliban du nord-ouest du Pakistan, premier tir de ces avions depuis les législatives pakistanaises et la revue de la stratégie antiterroriste américaine par Barack Obama.
Deux autres personnes ont été blessées lors de cette attaque qui s’est produite dans le village de Chashma, près de Miranshah, principale ville du Waziristan du Nord, une zone tribale semi-autonome du nord-ouest pakistanais qui sert de sanctuaire aux insurgés talibans et à d’autres groupes liés à Al-Qaïda.
“Au moins six insurgés ont été tués”, a dit à l’AFP une source sécuritaire pakistanaise, révisant à la hausse un premier bilan faisant état de quatre morts. Une seconde source sécuritaire a confirmé ce nouveau bilan.
Un habitant de Miranshah a indiqué à l’AFP avoir vu des rebelles se diriger en voiture, avec six cercueils, vers le village Chashma, après les bombardements américains.
D’après les deux sources sécuritaires, un commandant du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un groupe islamiste armé en lutte ouverte contre le pouvoir à Islamabad et qui multiplient depuis six ans les attentats, a été tué dans cette attaque.
Il s’agit du premier tir de drone depuis les élections législatives du 11 mai au Pakistan, remportées par la Ligue musulmane (PML-N) de Nawaz Sharif, prochain Premier ministre.
Premier tir de drone depuis le discours d’Obama
Nawaz Sharif, qui prendra officiellement ses fonctions début juin, a récemment déclaré vouloir renforcer les difficiles relations du Pakistan avec les Etats-Unis, tout en prévenant ces derniers qu’ils devront prendre en compte les inquiétudes pakistanaises sur les tirs de drones.
Ces tirs sont aussi les premiers depuis le discours clé la semaine dernière du président américain Barack Obama qui avait annoncé de nouvelles directives pour encadrer l’usage des drones bombardant principalement les refuges des djihadistes au Yémen et dans les zones tribales du nord-ouest pakistanais.
Islamabad avait réagi en indiquant “apprécier” certains éléments du discours de Barack Obama, mais il continue de juger “contre-productifs” et contraires au “droit international” ces tirs sur son territoire.
Le Pakistan les considère comme une atteinte à sa souveraineté nationale malgré le feu vert, formel ou implicite, donné par le passé par Islamabad à certains de ces bombardements dans les zones tribales.
Selon l’institut britannique Bureau of Investigative Journalism, les tirs de drone ont tué jusqu‘à 3.587 personnes, dont plus de 800 civils, depuis 2004 au Pakistan.
Le dernier tir de drones en sol pakistanais remonte au 17 avril dernier. Le nombre de ces attaques a fléchi au cours des derniers mois dans les zones tribales à la lisière de l’Afghanistan.
S’il y eu “très peu d’attaques de drone au cours de l’année en cours”, c’est parce que les “efforts pour éliminer Al-Qaïda du Pakistan ont été couronnés de succès”, a soutenu cette semaine le secrétaire d’Etat américain John Kerry.
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Le Qatar souhaite recruter les effectifs de la garde présidentielle dissout yéménite

IRIB – Certains membres de l'ancienne garde présidentielle yéménite ont affirmé avoir reçu des propositions intéressantes de la part du Qatar !
Selon Fars News qui cite Barakish.net, ces propositions leur ont été élaborées par l'ambassade du Qatar et ses bureaux à Sanaa, mais aussi, par des personnalités religieuses et tribales. Selon le reportage, les militaires de différents contingents de l'ancienne garde présidentielle yéménite surtout le 3ème contingent de l'infanterie récemment dissout dans la province de Marb, ont reçu, en plein congé obligatoire, les propositions de travail au Qatar. Ayant échoué à recruter des forces parmi les membres des Frères musulmans et des groupes tribaux pour les envoyer en Syrie, les Qataris se montrent aujourd'hui intéressés par le recrutement de quelque 10.000 effectifs de l'ancienne garde présidentielle yéménite.

Des officiers saoudiens arrêtés en Syrie, détails intéressants!!


IRIB-Selon l'hebdomadaire palestinien Al -Manar, plusieurs officiers saoudiens ont été arrêtés en Syrie au cours des opérations de nettoyage de ces derniers jours à Qousseir.
"L'armée syrienne continue ses avancées sur le terrain au prix de susciter la colère des soutiens occidentaux et arabes des terroristes. Des centaines de terroristes blessés sont évacués dans des hôpitaux israéliens à l'aide des réseaux saoudiens, turcs et qataris". "Dans des régions " nettoyées" , l'armée nationale a découvert des stocks d'armes, d'équipements logistiques made in Israël, des équipements d'écoute, armes et munitions " et le journal d'ajouter : " les forces syriennes ont arrêté vendredi dernier trois officiers de renseignement saoudiens, qui opéraient sur ordre direct de Bandar Sultan, chef du renseignement saoudien ...au cours d'interrogatoire, ces officiers ont avoué avoir pour mission d'établir des contacts avec les agents de sécurité israéliens, de leur transmettre les renseignements au sujet des centres de recherche, des centres militaires syriens ..Al Manar affirme : " ces officiers travaillaient étroitement avec les miliciens liés à Saad Hariri et à Samir Geagea... de l'aveur de ces officiers , l'un des proches adjoints de Bandar Sultan s'est rendu lui même à Qousseir pour gérer le trafic d'armes à destination des rebelles et ce, sous la supervision directe des bandes liées à Hariri et à Geagea". " Les officiers saoudiens ont confirmé l'existence des groupes sécuritaires qataro-saoudiens qui ont pour charge d'exécuter les terroristes qui veulent fuire les combats et quitter la Syrie."