Le
chef de la brigade Farouk du Front alNosra , Bilal Idrisse a été tué
avec cent 100 terroristes dans des affrontements avec l'armée arabe
syrienne dans la région du Nord de la povince de Qosair.
Des sources médiatiques ont rapporté que l'armée syrienne a commencé
son opération d'incursion à l'aéroport de Dabaa situé dans la province
de Qossair
Selon le correspondant d'almanar les groupes armés militaires
syriens ont subies de lourdes pertes dans leur mort estimées à des
dizaines de morts et blessés .
Un responsable syrien a déclaré que l'opération jusqu'à ce que le
moment est couronnée de succès et a atteint son objectif c'est-à-dire
le contrôle de la ville.
Il a précisé que les hommes armés dans les derniers rangs demandent
rescousse pour qu'on les soutienne logistiquement, ajoutant que l'armée
syrienne a réussi à détruire un blindé équipé d'un canon de 23 mm
canon à l' aéroport de Dabaa.
Les sources ont indiqué que l'armée syrienne est entrée dans la
région du nord de plusieurs axes et a détruit des abris des hommes armés
au nord du stade municipal de Dabaa. Elle a été en mesure de parvenir
à une route secondaire dans le village de Dabaa où les forces armées
syriennes ont poursuivi un groupe d'hommes armés qui s'était réfugié
dans l'aéroport Dabaa après son évasion de Qosair.
Les sources indiquent que la région du nord est la plus importante
région d'affrontement aujourd'hui, car il s'agit principalement de
séparer le nord de la ville de toutes les voies d'approvisionnement qui
fournissent les groupes armés basés dans la ville.
A l'heure où a été rédigé ce rapport, les combats se poursuivent dans
cette région alors que l'armée syrienne avait annoncé dans la matinée
le début de la deuxième phase des opérations contre les hommes armés
dans la ville.
Des unités de l' armée syrienne ont réussi à contrer de groupuscules
armés qui ont tenté de s'infiltrer dans territoire libanais prvoquant
un grand nombre de morts et de blessés dans leurs rangs.
Le
régime syrien a l’intention de participer à la future conférence
internationale de paix dite “Genève 2”, a annoncé dimanche le ministre
syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem.
“J’ai fait part au Premier ministre (irakien Nouri
al-Maliki) et à Hoshyar (Zebari, son homologue irakien) de notre
décision de principe de participer à la conférence internationale qui
doit avoir lieu à Genève”, a déclaré M. Mouallem lors d’une conférence
de presse à Bagdad avec M. Zebari.
“Nous pensons que cette conférence internationale sera
une bonne occasion de trouver une solution politique à la crise en
Syrie”, a-t-il ajouté au cours de cette visite surprise dans la capitale
irakienne.
La conférence Genève 2 a été initiée par Washington et
Moscou pour tenter de mettre fin au conflit syrien et devrait en
principe se tenir en juin.
Vendredi, la Coalition nationale de l’opposition syrienne
avait réclamé des “gestes de bonne volonté” de la part du président
Bachar al-Assad avant d’envisager sa participation. Dans le même temps,
la Russie, principal soutien du régime, avait affirmé avoir obtenu
l’accord de principe de Damas pour une participation.
La Syrie est déchirée par un conflit qui a fait plus de
94.000 morts en plus de deux ans selon l’Observatoire syrien des droits
de l’Homme.
L’Irak, qui partage une frontière de 600 km avec la
Syrie, craint que le conflit ne déborde sur son territoire et attise les
tensions déjà très vives.
Samedi, l’armée irakienne a lancé une opération de grande
envergure destinée à sécuriser une zone désertique de l’ouest par
laquelle transiteraient les militants sunnites en partance pour la
Syrie. Des insurgés sunnites, dont certains sont liés Al-Qaïda, ont
installé des camps dans cette zone, selon des officiers supérieurs
irakiens interrogés par l’AFP.
“Nous sommes (satisfaits) des mesures prises par l’armée
irakienne dans sa lutte contre les membres d’Al-Qaïda”, a réagi M.
Mouallem.
“C’est un problème irako-syrien, car (les militants) qui
se trouvent en Syrie sont liés à ceux qui sont en Irak et vice versa”,
a-t-il jugé.
L’Irak s’est toujours gardé de prendre position dans le
conflit voisin, mais les Occidentaux l’accusent de fermer les yeux sur
le transit par son espace aérien d’avions chargés en armes à destination
de Damas.
En réaction, l’Irak mène désormais à intervalles
réguliers des fouilles inopinées sur ces appareils. Dimanche, un avion
syrien en provenance de Moscou qui se rendait en Syrie via les espaces
aériens iranien et irakien a été sommé d’atterrir à Bagdad et fouillé,
selon le chef de l’Autorité de l’aviation civile irakienne, Nasser
Bandar.
Aucun matériel proscrit n’a été retrouvé à bord, a assuré M. Bandar à l’AFP.
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Au
lendemain des célébrations de cinquante ans d’efforts vers l’unité, les
chefs d’Etat africains réunis à Addis Abeba sont revenu dimanche aux
dures réalités d’un continent toujours en proie aux conflits, en se
penchant à nouveau sur le casse-tête des violences dans l’Est de la
République démocratique du Congo.
Foyer d’instabilité depuis des décennies, ravagé par des milices rivales, l’Est de la RDC,
convoité pour ses immenses ressources minières, a fait l’objet d’une
réunion des pays riverains, en marge d’un sommet de l’Union africaine
(UA) dans la capitale éthiopienne.
Les onze dirigeants régionaux se sont réunis pour la
première fois pour mettre en oeuvre un accord de paix qu’ils ont conclu
en février dernier.
Cette réunion a notamment fait se dialoguer le président de RDC
Joseph Kabila avec ses homologues du Rwanda et d’Ouganda, Paul Kagame
et Yoweri Museveni, qu’il accuse de soutenir la plus puissante des
milices anti-gouvernementales, le Mouvement du 23 mars(M23).
Kigali et Kampala rejettent ces accusations, également portées par des experts de l’ONU,
et les dirigeants de la région des Grands Lacs se sont engagés en
février dernier à s’interdire toute ingérence dans l’est de la RDC.
“Nous aurons besoin (de passer) le test de la mise en
oeuvre” de l’accord de février, a déclaré avant la réunion le secrétaire
général des Nations Unies Ban Ki-moon, qui s’est personnellement engagé
dans ce processus de paix.
Une paix durable n’est possible que “si tous les pays
signataires travaillent ensemble pour sortir de l’impasse politique et
créer une nouvelle dynamique en faveur de la sécurité de la population
et du développement économique”, a poursuivi M. Ban.
Aucune annonce concrète n’a été faite immédiatement après la réunion tenue à huis clos.
Le secrétaire général de l’ONU
revient d’une tournée dans la région des Grands Lacs, qui l’a mené au
cours de la semaine écoulée à Kinshasa, Goma, principale ville de l’Est
de la RDC, Kigali et Entebbe (Ouganda).
Lundi, après plusieurs mois de trêve, des combats avaient repris entre l’armée de RDC
et le M23, à une dizaine de km de Goma, faisant craindre une reprise
des affrontements à grande échelle à l’issue desquels le M23 avait pris
le contrôle en novembre dernier de Goma, avant d’accepter de s’en
retirer sous pression internationale.
L’ONU a commencé pour sa part à déployer en RDC
une brigade d’intervention, dotée d’un mandat “offensif”, pour
combattre les groupes armés dans l’est, M23 en tête. Cette brigade, qui
devrait être opérationnelle dans les prochaines semaines, doit renforcer
les 17.000 hommes de la Mission locale de l’ONU (Monusco), déjà la plus importante force onusienne dans le monde numériquement.
Le M23 combat depuis mai 2012 l’armée de RDC,
et la milice a suspendu début mai sa participations aux laborieux
pourparlers ouverts en décembre à Kampala après son retrait de Goma.
Menace islamiste au Sahel
Le sommet de l’UA devait également évoquer la
stabilisation de la situation au Mali, où une force onusienne de 12.600
hommes doit prendre le relai des quelque 4.000 soldats français qui ont
chassé du nord du Mali, avec l’appui de contingents d’Afrique
occidentale, les milices islamiques qui avaient conquis ce vaste
territoire quasi désertique.
Les pays africains ont tardé à monter eux-même une force
d’intervention au Mali, contraignant la France à intervenir d’urgence
dans son ancienne colonie face à l’avancée islamiste.
Seul chef d’Etat européen invité à Addis Abeba samedi
pour le cinquantenaire de la naissance de l’Organisation de l’unité
africaine -ancêtre de l’actuelle UA-, le président français François
Hollande a prévenu que “ce sont les Africains qui, demain, devront
assurer la sécurité de leur continent”, même si “la France sera toujours
à leurs côtés”.
M. Hollande a invité les chefs d’Etat africain à tenir à
la fin de l’année à Paris un sommet consacré à la sécurité et “à la
lutte contre le terrorisme”.
Deux attentats suicide islamistes ont encore tué une vingtaine de personnes jeudi dans le nord du Niger.
Sur un tout autre registre, le sommet de l’UA, qui doit
se prolonger lundi, doit également demander à la Cour pénale
internationale (CPI) de cesser ses poursuites
contre le nouveau président kényan Uhuru Kenyatta et son adjoint William
Ruto, poursuivis pour crimes contre l’Humanité pour leur participation
présumées aux violences post-électorales de 2007-2008.
Selon un projet de résolution transmis par les ministres africains à leur chefs d’Etat, l’UA -qui accuse la CPI
de s’acharner sur les chefs d’Etat et personnalités africaines- estime
qu’il revient à une juridiction kényane d’instruire ce dossier.
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Le
président israélien Shimon Peres a estimé dimanche qu’il y avait “une
réelle possibilité” de paix entre Israéliens et Palestiniens, en
exhortant les deux peuples à dépasser leurs divergences.
“Nous devons dépasser le scepticisme et les doutes. (...)
Je pense qu’il y a une réelle possibilité”, a déclaré M. Peres à la
presse en marge du Forum économique mondial sur le Moyen-Orient,
organisé à Al-Chounah, sur les rives de la mer Morte en Jordanie.
“La solution est une solution à deux Etats, vivant dans
la paix et la dignité”, a-t-il souligné, tout en se disant conscient des
obstacles restant à franchir.
“De par mon expérience, je crois qu’il est possible de
les dépasser (...) C’est dans l’intérêt réel de toutes les parties
concernées”, a assuré M. Peres, en appelant ces parties à “ne pas perdre
de temps”.
Samedi, le président palestinien Mahmoud Abbas avait
déclaré au même forum que la paix entre Israéliens et Palestiniens était
“encore possible”, tout en demandant la fin de “l’occupation de nos
terres”, l‘évacuation des colonies et la libération des prisonniers
palestiniens.
Vendredi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui
tente de relancer le processus de paix au point mort depuis près de 3
ans, avait appelé les deux parties à prendre les “décisions difficiles”
indispensables à une reprise des négociations.
Le chef des négociateurs palestiniens, Saeb Erakat, a
répété dimanche à la presse à Al-Chounah que les Palestiniens menaient
“tous les efforts possibles pour aider M. Kerry à réussir”.
“Personne n’a plus à gagner d’un succès que les
Palestiniens et personne n’a plus à perdre qu’eux d’un échec”, a-t-il
fait valoir en réaffirmant qu’il fallait “mettre fin à l’occupation
israélienne”.
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Ils sont devenus animatrice télé, avocat, chef
d’entreprise… Quatre fidèles de l’ancien président nous racontent
comment ils ont tourné la page.
Depuis la défaite de leur champion il y a un an, le 6 mai 2012, les sarkozystes sont orphelins. Sur les 32 membres du dernier gouvernement de François Fillon, vingt siègent au Parlement.
D’autres se sont repliés sur leur mairie, comme Alain Juppé à
Bordeaux. Mais, pour certains, passé les six mois d’indemnités accordées
aux anciens ministres – près de 14 000 euros brut par mois –, il a
fallu trouver un travail.
Ils sont devenus avocats, chefs d’entreprise ou… animatrice télé. Ils
ont dû s’inventer une nouvelle vie, réapprendre le quotidien sans
chauffeur ni assistants.
En espérant le retour en politique de Nicolas Sarkozy ? Frédéric
Lefebvre et Claude Guéant n’attendent qu’un signe de sa part pour se
mettre en ordre de bataille.
« Il est clair qu’il s’intéresse à la vie du pays », glisse le
second, ancien ministre de l’Intérieur, déjà prêt à « tout faire pour
faciliter sa victoire ».
Mais Franck Louvrier, ex-conseiller en communication de Sarkozy, a
tourné la page, comme Roselyne Bachelot, qui s’agace de l’incertitude
entretenue par l’ancien président.
Son « ombre » pèse sur la droite comme « le fantôme de la République
qui vient visiter ce château hanté qu’est devenue l’UMP », peste-t-elle.
« Qu’il dise clairement ce qu’il veut faire ! » Roselyne Bachelot : « J’ai décidé de ne pas me casser la gueule » 2007-2010. Ministre de la Santé et des Sports 2010-2012. Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale 2013. Animatrice télé du « Grand 8 », sur D8
« La politique, disait Clemenceau, c’est comme un hamac : on a
beaucoup de mal à grimper dedans. Une fois qu’on y est, on est ballotté
de droite à gauche et on se casse la gueule en sortant. »
Roselyne Bachelot part dans un grand éclat de rire : « Moi, j’ai décidé de ne pas me casser la gueule ! »
Sa sortie, l’ex-ministre de la Santé l’a soigneusement préparée. Elle
l’a programmée il y a dix ans déjà. Parce que « les vieux messieurs en
politique, c’est triste, mais les vieilles dames, c’est pathétique. »
A 66 ans, Roselyne Bachelot s’est donc lancée dans une carrière
inattendue d’animatrice télé au sein de l’émission « Le Grand 8 », sur
D8. Contactée en juin dernier par Laurence Ferrari, elle n’a pas hésité
longtemps.
Pas question pour elle de revivre la dépression qu’elle a connue en
2004 en quittant le ministère de l’Ecologie du gouvernement Raffarin.
Priée de vider son bureau en vingt-quatre heures – « c’est très
violent » –, elle traverse alors une « période d’agoraphobie ». « J’ai
mis plusieurs semaines à reprendre le métro, à sortir dans la rue, à
vivre une vie normale », se souvient-elle.
Aujourd’hui, elle « s’éclate ». Brandissant fièrement sa carte de
transport, elle assure ne récolter dans le métro que des sourires et,
parfois, cette question intimidée : « “C’est vous ?” Je réponds : ”Oui,
c’est moi” », s’esclaffe-t-elle.
Son chauffeur et ses assistants ne lui manquent pas. « C’était aussi
une énorme contrainte. Combien de fois mon cabinet a annulé des
rendez-vous personnels, pourtant inscrits sur mon agenda, pour telle
réunion importante, telle urgence… »
Désormais, elle apprécie de « marcher toute seule dans la rue ». Et
d’acheter ses sous-vêtements… sans la présence embarrassante du garde du
corps.
Roselyne Bachelot, qui gagne plus qu’au gouvernement, a conscience
d’agacer ses anciens collègues avec son nouveau métier. Parce que « cela
dit de façon explicite à la classe politique : “C’en est fini des
carrières à vie”. »
Elle y voit aussi du « machisme ». « Je suis la protégée de Fillon,
je dois tout à Sarkozy, dit-on. Mais j’ai existé avant eux ! Je ne suis
pas une favorite dans le harem sur laquelle le doigt du sultan se pose !
»
Elle entend poursuivre sa route librement, quitte à brouiller les
lignes. Cette « journaliste politique d’opinion » autoproclamée a gardé
sa carte à l’UMP. Mais elle s’est fixé une règle de « déontologie » :
réprimer la femme politique en elle quand elle reçoit des élus.
Elle participera aux prochains scrutins internes et échange des SMS
avec son « ami » François Fillon. Et après ? Pourquoi pas une autre
émission, la sienne peut-être. « J’ai déjà des propositions. Beaucoup. » Claude Guéant : « J’ai enfin compris ce qu’était la vie d’un Français » 2007-2011. Secrétaire général de l’Elysée 2011-2012. Ministre de l’Intérieur 2013. Avocat
Une plaque sur la porte – « Guéant avocats » –, un bureau d’à peine
dix mètres carrés au style dépouillé et une magnifique vue sur… le mur
de l’immeuble d’en face.
La nouvelle vie professionnelle de Claude Guéant n’est pas vraiment «
bling-bling ». L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a enfilé la robe
d’avocat le 19 décembre dernier, fort d’un 18/20 à l’examen de
déontologie.
Claude Guéant
Il reçoit dans les locaux exigus du cabinet qu’il vient d’ouvrir avec
son fils François, tout près des Champs-Elysées. Sa spécialité : le «
conseil en stratégie ».
A 68 ans, il dit n’avoir pas envisagé une seconde de prendre sa
retraite. Habitué aux journées de travail entamées à 6 heures pour
s’achever à minuit, il en avait pourtant rêvé.
« Je me disais : ce sera formidable, je pourrai voyager, écouter de
la musique, lire… Le premier dimanche de ma liberté retrouvée, j’ai lu,
écouté de la musique… Et je me suis dit : “Ah non, c’est pas possible !”
»
Entre sa nouvelle activité professionnelle et ses nombreuses
interventions dans les médias, Claude Guéant admet dormir un peu plus,
caresse l’idée d’écrire ses Mémoires et consacre davantage de temps à ses petits-enfants, qui l’ont même traîné au cinéma.
Pour cet ancien préfet,qui fréquente depuis plus de quarante ans les
palais de la République, le retour à la ‘‘vraie vie’’, amorcé le 6 mai
2012, a tout d’une aventure.
Décrocher son téléphone pour prendre ses rendez-vous avec les clients, utiliser un ordinateur : il lui a fallu tout réapprendre.
« J’ai toujours été aidé dans ma vie professionnelle, souligne-t-il.
J’avais des collaborateurs autour de moi, y compris pour les aspects les
plus matériels de la vie, comme prendre un billet de train ou d’avion…
Et, du jour au lendemain, je me suis retrouvé absolument seul ! »
Alors, forcément, « la première fois que j’ai dû prendre un
rendez-vous à l’hôpital, j’ai enfin compris ce qu’était la vie d’un
Français. Parce que c’est pas si facile ! Les gens sont jamais là, on
vous renvoie d’un poste à l’autre… »
L’ex-ministre de l’Intérieur a tout de même conservé quelques
privilèges : il a toujours un chauffeur et un garde du corps, et aurait
très bien pu appeler le médecin en question sur son portable privé.
Mais il assure savourer cette plongée dans le quotidien des Français :
« C’est très, très intéressant de partager la vie des gens ! »
La politique ? Après son échec aux législatives à
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), il jure qu’on ne l’y reprendra
plus. Avec le recul, cette élection « était une affaire plus compliquée
que je ne le pensais », confie-t-il.
Mais l’homme veut « être utile » à la « reconquête » de 2017. Si
Nicolas Sarkozy, qu’il voit régulièrement, décide de revenir, il sera
là. Franck Louvrier : « Je l’ai suivi jusqu’à l’Elysée, que faire de plus ? » 2007-2012. Conseiller en communication de Nicolas Sarkozy 2013. Président de Publicis Events
Le président, désormais, c’est lui. Patron de l’agence de
communication Publicis Events depuis septembre dernier, Franck Louvrier,
ombre de Nicolas Sarkozy pendant quinze ans, jure avoir tourné
définitivement la page.
Franck Louvrier
Pourtant, à la demande de son ancien patron, c’est bien
l’ex-conseiller en communication qui a organisé la riposte des proches
de Sarkozy après sa mise en examen dans l’affaire Bettencourt.
Dans son bureau de Suresnes (Hauts-de-Seine), seule une photographie
avec Barack Obama rappelle le temps d’avant. La politique, « j’ai
toujours su que ce ne serait pas toute ma vie ».
Alors, en 2011, il prévient Sarkozy : même en cas de victoire, il
s’en ira. « Je l’ai suivi de la mairie de Neuilly à l’Elysée. Qu’est-ce
que j’aurais pu faire de plus après ? »
A 44 ans, il n’a « pas du tout le sentiment d’avoir décéléré », même
si, désormais, il peut aller à l’opéra sans l’angoisse d’être
injoignable. Les privilèges du pouvoir ne lui manquent pas.
« J’avais refusé le chauffeur, la voiture ou le logement de fonction.
Il ne faut surtout pas s’y habituer. Ça permet de garder la tête sur
les épaules. » C’est donc à moto qu’il a quitté l’Elysée. « Comme j’y
étais arrivé le premier jour », souligne-t-il.
Avec Sarkozy, Franck Louvrier a conservé une « relation amicale »,
débarrassée des liens hiérarchiques. Pour son anniversaire, le 28
janvier, il lui a offert une édition du Tour du monde en quatre-vingts jours (de Jules Verne). « Maintenant, chacun part pour son propre voyage. » Frédéric Lefebvre : « La politique reste ma vie » 2010-2012. Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de
l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions
libérales, et de la Consommation 2013. Avocat
Café le Bourbon, près de l’Assemblée nationale. Frédéric Lefebvre discute avec le ministre socialiste Pierre Moscovici.
Frédéric Lefebvre
Ancien secrétaire d’Etat au Commerce, cet ultra-sarkozyste s’est
retrouvé sans mandat national après sa défaite aux législatives, en juin
dernier. Il a donc repris ses activités d’avocat d’affaires dans un
cabinet parisien. Sereinement.
« Certains vivent la politique comme un moyen de subsistance. Ils
vous disent : “Il faut que je sois investi, parce que sinon je ne peux
pas vivre.” Je n’ai jamais été dans cette situation. Mais je n’ai jamais
imaginé faire autre chose. La politique, c’est ma vie », martèle-t-il.
Quinze jours après sa défaite, il crée un cercle de réflexion,
Nouveaux horizons, et repart sillonner sa circonscription des Français
de l’étranger, l’Amérique du Nord. Il est en lice pour les législatives
partielles des 25 mai et 8 juin.
A 49 ans, Frédéric Lefebvre, qui dit avoir « la niaque », va retenter sa chance plus tôt que prévu.
Funérailles d'un combattant du Hezbollah tué à Qousseir, dans le centre de la Syrie. Photo AFP
Témoignage Des combattants du Hezbollah racontent la bataille ardue de Qousseir...
Les forces syriennes, appuyées par des combattants du Hezbollah,
auraient pris le contrôle d'à peu près les deux-tiers de Qousseir, dans
le centre de la Syrie, et chercheraient désormais à déloger les rebelles
de leurs derniers bastions. Mais elles ont payé pour cela un prix élevé
en raison de la résistance acharnée des opposants au régime de Bachar
el-Assad.
Un combattant du Hezbollah engagé dans la bataille a confié à Reuters
que l'avancée des troupes loyalistes était laborieuse. « Nous sommes
dans la seconde phase de notre plan d'attaque mais notre progression est
très lente et difficile. Les rebelles ont tout miné, les rues, les
maisons. Même les réfrigérateurs sont piégés », a-t-il dit.
Dimanche, le Hezbollah, allié indéfectible du régime de Bachar
el-Assad, est entré dans ce bastion de la rébellion proche du Liban,
selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon une
source proche du Hezbollah, les combattants ont été divisés en 17
groupes de 100 et ont investi la ville par l’est, le sud et l’ouest. Le
contrôle de Qousseir est essentiel pour les rebelles, car cette ville de
25 000 habitants se trouve sur le principal point de passage des
combattants et des armes en provenance et en direction du Liban. La
ville est également stratégique pour le régime car elle est située sur
la route reliant Damas au littoral, sa base arrière.
« Le premier jour, nous avons avancé à travers les ruelles vers le
centre de Qousseir, puis brusquement, les rebelles nous ont attaqués par
derrière », raconte à l'AFP Hassan, un artilleur du Hezbollah.
Rentré mercredi soir à Baalbeck, après trois jours sur le champ
de bataille, ce combattant du Hezbollah a appris que son père Ali, 43
ans, parti le même jour que lui à Qousseir était mort de deux balles
dans la poitrine. « Nous ne voyions aucun combattant, nous avions
l’impression qu’il n’y avait personne », raconte ce guerrier de 18 ans,
encore en treillis avec son arme à la main et le foulard du Hezbollah
sur les épaules. « Quand nous sommes arrivés aux deux tiers de la ville,
vers le nord, ils sont sortis des tunnels et ont tiré sur nous. Nous
avons eu beaucoup de morts et de blessés, tous par des balles dans le
dos », explique-t-il.
« Ils
étaient des centaines, très organisés, très bien armés. Ils tiraient
avec des balles à fragmentation. Ils nous a fallu du temps pour les
éliminer », ajoute Hassan. Le Hezbollah a perdu 104 combattants en huit
mois dans la guerre en Syrie, selon l’OSDH, alors qu’une source au sein
du mouvement chiite avait comptabilisé 75 morts durant la même période.
Le responsable du bureau de communication du Hezbollah, Ibrahim
Moussaoui, a apporté un démenti sans pour autant fournir de chiffres.
« Il fallait fouiller chaque maison ou la raser. Certains tunnels ont
été détruits, mais il en reste encore, et des rebelles sont toujours
dedans », ajoute Hassan. Selon lui, le plus ardu reste à faire pour le
Hezbollah : prendre le nord de la ville où sont retranchés la majorité
des combattants et des habitants qui n’ont pas encore fui. « C’est très
dur et difficile de prendre ce dernier secteur. Il y a des tireurs
embusqués partout. Cela va nous coûter cher, mais nous allons le
prendre », dit-il déterminé.
Son père est mort au premier jour des combats. « Nous n’étions
pas au même endroit, mais je peux vous dire que j’avais un
pressentiment, un poids sur la poitrine. Je pensais tout le temps à
lui », confie-t-il, avant de pleurer. Mais rapidement, il se reprend.
« Il faut être fort. Je dois désormais m’occuper de ma mère et de ma
sœur, puis il faut repartir au combat pour achever ce que nous avons
commencé. »
Dans la maison, sa mère, Oum Hassan, 45 ans, se souvient de leur
départ au combat. « Quand mon mari a quitté la maison, je ne lui ai pas
dit au revoir », dit-elle, car elle avait le pressentiment qu’elle ne le
reverrait plus. Mais elle soutient que « c’est beaucoup plus important
aujourd’hui de combattre à Qousseir que contre Israël car il y a
beaucoup de (rebelles) de nationalités différentes qui sont des ennemis
encore plus dangereux qu’Israël ». Selon Damas, des jihadistes venus de
28 pays combattent aux côtés des rebelles. « Mon mari est parti les
combattre là-bas avant qu’ils nous attaquent au Liban. Nous ne nous
battons pas contre les Syriens, mais les ennemis qui sont en Syrie »,
ajoute-t-elle.
IRIB- Quelque 200 Français se sont rendus l’année dernière en Syrie pour lutter aux côté des terroristes.
C’est Le Monde qui
l’a rapporté, citant les services de renseignements intérieurs et
extérieurs de France. Ces 200 ressortissants français se sont rendus en
Syrie et luttent contre les forces syriennes dans les rangs du front
terroriste Al-Nosra. Le Monde ajoute
que des dizaines de ces terroristes ont retourné en France et cela
inquiète les autorités de Paris. En même temps, le ministre allemand de
la Défense a mis en garde samedi quant à l’envoie des armes à
destination des terroristes en Syrie. Thomas De Maizière déclaré : nous
ne savons pas que ces armes seront à la disposition de qui ?
Cinq
personnes ont été blessées dimanche matin dans la chute de deux
roquettes sur la banlieue sud de Beyrouth, selon une source de sécurité.
"Deux
roquettes de type Grad sont tombées dans la banlieue sud de Beyrouth, à
Chiyah. L'une a atteint le parc d'un vendeur de voitures: prés de
l'église Mar Mkhayel à Chiah, : cinq personnes ont été blessées et des
véhicules ont été endommagés", a expliqué cette source.
Selon des sources sécuritaires et médiatiques, parmi les blessés trois sont syriens dont un grièvement .
La deuxième roquette a touché un appartement et a causé des dégâts matériels importants, sans faire de victime .
"Cet incident est probablement lié au conflit syrien", a affirmé la source de sécurité.
Selon
cette source, les deux projectiles ont été tirés depuis la région de
Aïtat et Bsaba, situé dans les vallées de Baabda, à 13 km au sud-est de
la banlieue sud. Un troisième projectile a été découvert avant d'être lancé.
"L'armée libanaise s'est dirigée vers ce secteur", a ajouté la source.
C'est la première fois depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011, que la banlieue sud de Beyrouth est visée.
Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, s'est immédiatement rendu sur les lieux.