24 mai, 2013

Un prêtre franc-maçon démis de ses fonctions à la demande du Vatican

Le prêtre Pascal Vesin devant l'église Sainte-Anne d'Arly à Megève le 24 mai 2013 (AFP, Jean-Pierre Clatot)


GRENOBLE — Le curé de la paroisse de Megève, en Haute-Savoie, a été démis de ses fonctions à la demande du Vatican en raison de sa persistance à faire partie de la franc-maçonnerie, une sanction exceptionnelle en France.
Le Vatican considère qu'il y a incompatibilité entre appartenance à l'Église catholique et à la franc-maçonnerie.
Le père Pascal Vesin, curé de la station de ski huppée de Megève, restera prêtre "mais sans droit d'exercer", a annoncé vendredi le diocèse d'Annecy.
Il devrait continuer à être rémunéré pendant 6 à 12 mois.
"Cela faisait quelque temps que j'avais cette épée de Damoclès, mais je ne pensais pas qu'ils iraient jusque-là", a réagi le père Pascal Vesin auprès de l'AFP. Depuis jeudi, il fait l'objet d'une "excommunication temporaire" avec interdiction de recevoir les sacrements, selon ses propres termes.
Âgé de 43 ans, le père Pascal officiait depuis 17 ans dans différentes paroisses de Haute-Savoie (Thonon-les-Bains, Annemasse et à Megève). Il avait rejoint en 2001 une loge du Grand Orient de France, première obédience franc-maçonne en France, souvent considérée comme anticléricale.
Une vision qui n'a plus lieu d'être, selon le prêtre. "Le combat entre l'Église et la franc-maçonnerie date de la IIIe République, ce n'est plus de mise", juge-t-il.
En 2010, un courrier anonyme adressé à l'évêque d'Annecy, Mgr Yves Boivineau, a révélé la double appartenance de l'ecclésiastique qui l'a d'abord niée.
Après un deuxième courrier anonyme en 2011, le père Vesin a finalement avoué être franc-maçon.
"Il lui a été demandé de quitter la franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère de prêtre", ce que l'intéressé a refusé, a indiqué le diocèse dans un communiqué vendredi.
"Je trouve une complémentarité dans la double appartenance", a affirmé Pascal Vesin, en disant apprécier le "travail sur les questions de société" du Grand Orient.
L'évêque d'Annecy a tenté de le convaincre de revenir sur ses positions, sans succès. "Je tiens à cette liberté de pensée et de parole qui m'est inspirée par l'évangile", a-t-il poursuivi.
"Tremblement de terre" à la paroisse
En mars dernier, la Congrégation pour la doctrine de la foi, créée en 1542 à Rome pour défendre à l'époque l'Église des hérésies mais aujourd'hui pour promouvoir la doctrine de l'Eglise catholique, a exigé le départ du prêtre.
Après un nouveau délai, l'évêque lui a notifié jeudi les conséquences de son choix. "Rien ne reste fermé", selon le communiqué diocésain où il est dit que "la peine, dite +médicinale+, peut être levée" si le prêtre quitte la franc-maçonnerie.
Le grand maître du Grand Orient de France, José Gulino, a évoqué un "retour" de "l'obscurantisme". "Je souhaite que l'Église évolue. On peut être prêtre et franc-maçon. Ne pas comprendre cela relève du Moyen-Age", a-t-il déclaré à Rodez, à l'occasion des 250 ans de la plus vieille loge aveyronnaise.
"Le Vatican n'aime pas la franc-maçonnerie française à cause du rayonnement du Grand Orient de France, qui a un côté anticlérical", a expliqué M. Claude Legrand, grand secrétaire de la Grande Loge nationale française (GLNF). "Pour tout le monde, le franc-maçon est un bouffeur de curés", a-t-il poursuivi. Le GOF affirme sa croyance en un dieu mais qui n'est pas le Dieu des chrétiens et il compte "une bonne poignée" de prêtres sur 26.000 maçons, selon M. Legrand.
Interrogée, la Conférence des évêques de France n'était pas en mesure de dire vendredi si des cas similaires à celui du père Vesin se sont déjà produits en France.
L'abbé Jean-Claude Desbrosse avait bénéficié en 1980 d'une autorisation d'appartenance à l'ordre maçonnique par son évêque, avait révélé un faire-part de décès paru dans Le Figaro en 1999.
A Megève, "c'est un peu le tremblement de terre sur la paroisse", confiait le père Vesin vendredi, en disant avoir reçu "énormément de messages" de soutien et quelques critiques.
Le curé avait habitué ses paroissiens à des positions assez iconoclastes en se prononçant en faveur de l'ordination des prêtres mariés et en soutenant le mariage homosexuel.
L'Église "se trompe de combat" sur le mariage homosexuel, avait-il déclaré en janvier dans l'hebdomadaire local Le Messager, regrettant "un fort relent d'homophobie" sur le sujet.
Aujourd'hui, le prêtre dit n'avoir "aucune idée" concernant son avenir. "Je suis fait pour être prêtre. J'y croyais. J'ai une foi énorme, je sais que je vais rebondir", assure-t-il.
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LA BLAGUE DU JOUR. Syrie: Etats-Unis, Qatar et Turquie au secours des terroristes



HonteNATIONS UNIES, New York (Etats-Unis) – Les Etats-Unis ont l’art de revenir sur le devant de la scène avec fracas. Alors que tous les voyants sont au rouge pour leurs protégées en Syrie, avec en plus, selon nos informations, la défaite actée à Qusseir et le cap mis sur Alep puisque les criminels n’ont plus d’approvisionnements possible, Susan Rice, le négresse de maison, représentante des USA à l’ONU, ainsi que les ambassadeurs du Qatar et de la Turquie -ne riez pas-, dénoncent la «détérioration de la situation des droits de l’Homme en Syrie, et souhaitent qu’un débat ait lieu la semaine prochaine…au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. A qui la faute au juste ?
Toute honte bue, les Etats-Unis, la Turquie et le Qatar ont fait leur demande vendredi au président du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Ils veulent la tenue d’un débat urgent sur la «détérioration de la situation des droits de l’Homme en Syrie, et sur les récentes tueries à Qousseir». Crier, vociférer ou l’art de revenir par le trou de la serrure alors que tout va mal. Ils arment ces gens, leur donnent des millions de dollars mais rien n’y fait.
Le président du Conseil, le Polonais Remigiusz Henczel, va-t-il répondre favorablement à ce courrier hypocrite ? De quel débat parlent ces gens ? Avec qui ? Si c’est encore l’entre-soi, tant pis pour eux. Ces monstres et leur témérité font froid dans le dos. Les Etats-Unis avec la prison illégale de Guantanamo "respectent" tellement les droits de l’homme que c’est à pleurer. Le Qatar qui emprisonne des poètes pour délit d’opinion doit être applaudi. Quant à la Turquie, pays qui respecte les droits des Kurdes, son premier-ministre terroriste Erdogan mérite un prix Nobel de la paix.
Sur le terrain, l’armée arabe syrienne avance triomphalement. Nous y reviendrons ce soir…

Les scandales dans l’Union Européenne se multiplient

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Un sommet clef de l'Union Européenne s'est déroulé sur une toile de fond de scandales. Une scission entre la locomotive économique - l'Allemagne d'une part, et une série de pays d'Europe Centrale, Orientale et Méridionale de l’autre, s’aggrave, écrit notre commentateur Piotr Iskenderov.

Ce n’est pas un secret qu’au cours des deux dernières années, un des « enfants terribles » traditionnels de l'Union Européenne, était la Hongrie. La direction de l’UE accusait les pouvoirs de ce pays d'avoir un caractère antidémocratique, d'aspirer au totalitarisme, de poursuivre des médias d'opposition, d'être indulgents à l'égard des humeurs impérialistes et nationalistes. Une série d'accusations motivées par certaines raisons, et les parties ont tenté de régler leurs différends par des négociations et la modification de la législation nationale. Les autres étaient plutôt le reflet de l'histoire hongroise - difficile et contradictoire.
Des visites d'Angela Merkel et d'autres leaders allemands en Grèce sont régulièrement accompagnées de publications blessantes sur les pages de la presse locale et de photos de Madame la chancelière avec des moustaches. Et en plus, ces moustaches ne font pas du tout allusion aux discussions envenimées autour des mariages de couples de même sexe, mais bien à quelque chose de beaucoup plus terrible et blessant pour les Allemands d'aujourd'hui.
Même des centres bancaires respectables, comme le Luxembourg, accusent parfois les milieux allemands des finances de vouloir s'emparer de l'économie de la zone euro.
Par ailleurs, le principal problème de l'ambiance intergouvernementale s'aggrave précipitamment dans l’UE, et il ne s'agit même pas d'incandescence des passions. La principale menace consiste en la sortie de scandales d'État. Cela aggrave la situation, déjà compliquée sans cela, dans l'Union Européenne qui cherche par tous les moyens à garder une unité intérieure et la zone de l'euro comme une manifestation de cette unité, – fait remarquer à La Voix de la Russie l'expert du Centre de la sécurité internationale de l’institut IMEMO de l'Académie des Sciences de Russie Nadejda Arbatova :
« Pour l'Union Européenne, aujourd'hui, sacrifier la destruction de la zone euro, ce serait reconnaître la convertibilité du processus de l'intégration européenne, au moins sur certains plans. Pendant la crise, c'est particulièrement difficile Cependant, la crise de l'Union Européenne n’est pas simplement financière et économique, elle a un caractère systémique. La crise économique n'est devenue que le catalyseur des problèmes accumulés auparavant, y compris à la suite de l'élargissement précipité de l'Union Européenne. »
Il est caractéristique qu'aujourd'hui dans l’UE, il ne s'agisse pas simplement d'échange de reproches et d'allusions de nature historiques. Le vice-ministre des finances de la Grèce Christos Staikouras a proposé en 2012, en automne, de demander à l'Allemagne des nouvelles réparations et même a promis de calculer personnellement les sommes nécessaires. À vrai dire, suivant l'accord de 1960, la RFA a déjà payé à la Grèce 74 millions de dollars, ainsi que des dédommagements pour les Grecs prisonniers des camps de concentration nazis. Cependant, les Grecs, excités par la crise financière et le rôle ambigu de l'Allemagne, posent des questions sur le sort de la réserve nationale d’or, que les occupants nazis, croient les experts grecs, ont emporté du pays. De sorte que les taux dans l'Union Européenne en proie aux scandales augmentent. N

 
 
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Une rue de Moscou sera nommée en l’honneur de Hugo Chavez

Une rue de Moscou sera nommée en l’honneur de Hugo Chavez

Une des rues de Moscou pourrait porter le nom de l'ancien président du Venezuela Hugo Chavez. Cette proposition a été formulée ce jeudi lors de la réunion de la commission de la Chambre publique pour le développement de la société civile de Moscou. L’auteur de cette proposition est le PDG du groupe Rosneft Igor Setchine. Une pétition à cet effet a déjà été envoyée aux autorités métropolitaines.

Selon la législation russe, une rue peut porter le nom d’une personne seulement 10 ans après sa mort. Cependant, une loi adoptée en 2008 dans la capitale russe dote le maire de Moscou et le président de Russie de contourner ce moratoire dans certains cas exceptionnels.

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