23 mai, 2013

Violents affrontements à Qousseir, Ryad offre des armes à l’opposition



Ce jeudi, l’armée arabe syrienne est parvenue à libérer complètement le quartier Est de la ville de Qousseir, où elle a arrêté des dizaines de rebelles. L’armée s’apprête à mener de nouvelles attaques sur d’autres quartiers, selon le correspondant d’alManar sur place, précisant que les préparatifs sont en cours pour des affrontements plus violents encore dans les heures qui viennent.
Les tirs d’obus et de mitrailleuses ont été entendus alors que l’armée tente d’assiéger la ville au centre. Par ailleurs, l’armée a déjoué des tentatives d’infiltration du Nord et a détruit un véhicule militaire venu d’Ersal (Liban de l’Ouest).
 « Ce qui se passe à Qousseir sera un tournant dans la révolution »
Le lieutenant dissident syrien Khaled elHammoud a dit que « la guerre farouche menée par le régime syrien ne vise pas seulement à couper l’approvisionnement de l’opposition mais aussi à prendre la région de Homs », soulignant que ce qui se passe à Qousseir pourra avoir un impact négatif sur la force de l’opposition dans la ville.
Et d’ajouter que « la chute de la région de Qousseir sera un tournant dans la révolution syrienne au profit du régime ».
L’Arabie Saoudite envoie de nouvelles armes à l’opposition
Dans une tentative de relever le moral des milices armées qui subissent de lourdes pertes face à l’armée syrienne, des sources de presse ont souligné que les milices de « l’armée syrienne libre » ont reçu de nouvelles cargaisons d’armes estimées à 35 tonnes, en provenance de l’Arabie Saoudite. De mêmes sources on rapporte que le commandant du conseil militaire dans l’armée syrienne Salim Idriss présent à Amman a conditionné sa participation au congrès de Genève-2 par l’acquisition d’armes sophistiquées antichars et anti-aériens.
Idriss a demandé des Etats-Unis des armes et des munitions de 700 tonnes chaque semaine à partir du mois prochain, insistant auprès du chef de la diplomatie américaine John Kerry sur la nécessité d’instaurer « un équilibre militaire stratégique » sur le terrain avant d’entamer les négociations avec le régime syrien.

almanar.com.lb

Kerry : les S-300 russes destabilisent le Proche-Orient

Джон Керри израиль

L'apparition au Proche-Orient de lance-roquettes russes S-300 et les fournitures de missiles en provenance d'Iran destabilisent la région, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry au cours de sa rencontre avec le premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahu à Jérusalem. Il a ajouté qu'il allait se pencher sur ce problème.

« Les S-300 russes, les missiles venant d'autres pays, de l'Iran, destabilisent la région. Les Etats-Unis sont pleins de résolution d'essayer de régler cette question, au nom de la sécurité d'Israël, mais aussi de l'ensemble de la région », a dit John Kerry.

Russie: vers la création de 25 millions d'emplois (Poutine)

Vladimir Poutine à Voronej

La réalisation d'un ambitieux programme appelé à créer 25 millions d'emplois bat son plein en Russie, a annoncé jeudi le président russe Vladimir Poutine, lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires à Voronej (environ 500 km au sud de Moscou).
"La réalisation du programme continue", bien que les hommes d'affaires et les experts l'aient d'abord considéré comme irréalisable, a indiqué M.Poutine.
La création de nouveaux emplois et la modernisation d'emplois existants a déjà permis d'améliorer la productivité, de relever le niveau de vie et d'augmenter les recettes fiscales dans plusieurs régions, selon le chef de l'Etat russe.
En mai 2012, le président russe Vladimir Poutine a chargé le gouvernement de créer 25 millions d'emplois modernisés d'ici six ans contre 9 millions actuellement. Selon le ministère russe du Développement économique, la création d'un emploi modernisé coûtera de 100.000 à 300.000 dollars. Ces dépenses seront prises en charge par les sociétés privées, mais aussi par l'Etat, lorsqu'il s'agit de créer des emplois au sein de sociétés publiques comme le Groupe unifié de construction navale russe (OSK), d'après le ministère.

LIBYE-MALI-NIGER. Nicolas Sarkozy a transformé le sahel en poudrière

Ce texte, dont le titre initial était "Sarkozy transforme le sahel en poudrière", nous l’avons publié bien avant l’assassinat macabre de Mouammar Kadhafi. Oui, avec les évènements du Mali, et maintenant du Niger, tout nous donne raison. Donc, comme vous le savez sans doute, il y a eu un double attentat à la voiture piégée qui a fait au moins 23 morts à Agadez au Niger, tandis qu’Areva annonce le décès d’un des blessés de l’attentat d’Arlit. Ce n’est que le début. ,A force de financer le terrorisme contre leurs ennemis, l’Occident est la cheville opuvrière de sa propre mort…En tuant Kadhafi, le vrai maître du sahel, ces gens croyaient qu’ils allaient piller l’Afrique aisément… 

Quand un cancre arrive à convaincre des personnes, quel adjectif peut les qualifier ? J’avoue que je n’ai aucune idée. Des fous ? La crise libyenne qui se résume à la haine que voue Sarkozy à Mouammar Kadhafi, à l’Afrique et à satisfaire ses amis pétroliers a fait du Sahel une poudrière. C’est un fait indéniable. L’arrivée massive d’armes, notamment le parachutage abscons par la France, et en violation de la résolution 1973, d’armes lourdes dans le Djebel Nafoussa, le retour de près d’un million de travailleurs migrants, auront transformé ce conflit menée par des gens sans vision, en un massacre qui se poursuivra.
La région du sahel, déjà infestée de mercenaires, de terroristes et de contrebandiers, va se transformer en véritable point d’insécurité inextricable. Souvenez-vous, quatre Français restent donc entre les griffes d’Aqmi : Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret. L’Aqmi qui s’est apparemment lié avec la France pour renverser Mouammar Kadhafi. Seront-ils libérés en contrepartie ? Aqmi réclame à la France, 90 millions d’euros.
Cette zone désertique c’est 8 millions de kilomètres carrés répartis notamment entre l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Le Tchad est à proximité, et a une frontière commune avec le Cameroun. Effet boule de neige ? Probablement. Le désert, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, avec la crise libyenne "la région a été transformée en poudrière". Il a bien raison.
Une pauvreté endémique va se développer, d’autant plus que le chômage se pose avec acuité chez les migrants chassés par la guerre de Sarkozy en Libye. Ces derniers ont perdu leur travail et ne peuvent plus nourrir leurs familles. Pire, cette région regorge aussi de trafiquants de drogue, d’armes et d’être humains. L’immigration clandestine en direction de l’Europe va augmenter d’une manière exponentielle et le terrorisme aussi, au coeur de l’Europe. Soyez-en sûr, d’abord en Afrique, puis en Europe.
Au niveau des armes, on peut noter des explosifs, des missiles sol-air et sol-sol, des petites bombes, des kalachnikovs… etc. Il y a aussi des millions d’euros offert au CNT par l’Occident et les pétro-dollars du Qatar. Le CNT redistribuait à ces terroristes-islamistes cet argent. Ce trésor de guerre engrangé par l’Aqmi, qui compte près de 1000 membres, permettra un recrutement conséquent lié à la pauvreté. On ne compte plus les Toyota 4X4 volés qui écument cette immense région difficile, que dis-je, impossible  à sécuriser. L’Algérie paye déjà un lourd tribut de ce conflit. Actuellement, une recrudescence des attentats terroristes dont le plus meurtrier de l’année a fait le 26 août 18 morts à l’académie militaire de Cherchell proche d’Alger. Inévitablement, les autres pays suivront.
A qui la faute ? Surtout pas à Mouammar Kadhafi. Il faut chercher ailleurs. Michel Onfray dans la vidéo, vous donne une idée. La navigation à vue de cet homme montre bien, comme décrit ci-dessous, qu’il fait courir au monde entier un réel danger. N’est-ce pas le même qui veut attaquer l’Iran ?

Les USA armeront Al-Qaïda contre le président syrien

RG

Plus la conférence internationale sur la Syrie approche, plus ses participants s’arment pour les négociations en faisant monter la pression. Mercredi, la commission des Affaires étrangères du sénat américain décidait ainsi d'approuver les livraisons d'armes létales aux rebelles syriens, écrit jeudi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Les journaux américains citent le sénateur républicain Rand Paul : "Aujourd'hui vous financerez les alliés d'Al-Qaïda. C'est une ironie du sort contre laquelle vous ne pouvez rien faire". Le vote des députés a été très suivi par les représentants du lobby des armes américain – si le document était approuvé par toutes les instances parlementaires, ce qui reste possible selon les experts, la production des armes augmenterait significativement. Les sénateurs ont tenté de "prévoir le coup" en précisant qu’il faudrait contrôler minutieusement les destinataires des fusils d'assaut, des lance-roquettes sol-air et des gilets pare-balles américains. Toutefois le Pentagone reconnaît qu'il est impossible de suivre le sort des armes fournies dans une zone de conflit. Par conséquent, les sénateurs ont donné le feu vert aux livraisons militaires, y compris aux organisations syriennes considérées comme étant proches d'Al-Qaïda.
La question de savoir si Washington est vraiment prêt à ouvrir la "boîte de Pandore" reste ouverte. Car il se pourrait que le vote des sénateurs serve surtout à exercer une pression psychologique sur les participants à la future conférence de Genève sur la Syrie. Les députés ont voulu montrer à Assad quel serait le résultat s’il rejetait le plan de paix élaboré par la communauté internationale. Moscou n'est pas resté à l'écart de ce débat : plus tôt la presse évoquait d’éventuels plans de la Russie pour fournir à Damas des missiles défensifs.
Le Service fédéral de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst, BND) a fait un pronostic très curieux pour le grand public mais certainement connu des militaires européens et américains. D'après la revue Spiegel, les renseignements sont convaincus que la situation des troupes gouvernementales syriennes s'est stabilisée ces derniers temps et qu'elles sont capables de mener des opérations d'envergure contre les rebelles. On ignore sur quel "moulin" ce pronostic verse de l'eau. D'une part, cela montre aux futurs participants à la conférence qu'il ne faut pas écarter al-Assad et que de simples menaces contre Damas ne mettront pas un terme à l'effusion de sang. D'autre part, cela encourage les "faucons" occidentaux à apporter une aide immédiate aux rebelles.
Mais ces manœuvres autour de la réunion de Genève ne répondent pas à deux questions fondamentales. Premièrement, est-ce que les principaux acteurs régionaux y participeront – l'Iran, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ? Deuxièmement, dans quelle mesure les belligérants seront représentés à la conférence ? L'entourage d'al-Assad a déjà confirmé sa volonté de participer aux négociations de Genève "à condition que la souveraineté nationale de la Syrie ne subisse aucun préjudice". Mais le camp adverse est divisé. Pendant la dernière réunion des organisations d'opposition syriennes à Madrid aucune solution n'avait été trouvée concernant la participation à la conférence. Aucune information n’a encore filtré sur la venue des chefs militaires rebelles qui combattent l'armée syrienne et représentent les organisations proches d'Al-Qaïda. De leur position dépend pourtant le respect de la trêve en Syrie au cas où les participants à la conférence de Genève trouveraient une solution pour cesser le feu.
On ignore quel sera le statut de la délégation représentant les intérêts de Damas depuis l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d’une résolution reconnaissant la Coalition nationale syrienne des forces révolutionnaires et d'opposition comme "représentante légitime du peuple syrien". En d'autres termes, les organisateurs de la conférence en Suisse seront confrontés à beaucoup de problèmes procéduraux dont la résolution permettra ou non de faire assoir les belligérants à la table des négociations.

http://fr.ria.ru

Niger: le groupe jihadiste Mujao revendique un double attentat


Le groupe jihadiste Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a revendiqué jeudi auprès de l’AFP le double attentat au Niger contre l’armée nigérienne et le groupe français Areva qui a fait au moins dix morts, dont plusieurs soldats nigériens.
“Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l’islam au Niger”, a déclaré Abu Walid Sahraoui, porte parole du Mujao. “Nous avons attaqué la France et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia”, a-t-il ajouté, en menacant d’autres actions.
“Nous allons continuer les attaques contre la France et tous les pays qui sont avec la France contre l’islam dans la guerre du nord du Mali”, a-t-il affirmé.
Le Niger est engagé au sein de la force africaine au Mali déployée à la suite de l’offensive lancée en janvier par l’armée française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, dont le Mujao.
Le Mujao a occupé pendant plusieurs mois en 2012 Gao, la plus grande ville du nord du Mali où l’armée nigérienne fut l’une des premières à arriver après sa libération par les soldats français fin janvier.
Ce groupe, également accusé de trafic de drogue, a déjà commis plusieurs attentats suicides dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région par les troupes françaises et africaines, mais c’est la première fois qu’il revendique de tels attentats en dehors du territoire malien.
Au moins dix personnes ont été tuées jeudi par l’attentat à la voiture piégée perpétré à Agadez, dans le nord du Niger, contre un camp de l’armée nigérienne, a-t-on appris de source occidentale, tandis que les autorités nigériennes ont confirmé des décès dans les rangs de l’armée et des assaillants.
Un autre attentat à Arlit (plus de 200 km au nord d’Agadez) sur un site d’uranium d’Areva a tué le kamikaze et, selon le groupe français, fait 13 blessés parmi les travailleurs nigériens.
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Niger: 18 militaires, un civil, quatre kamikazes tués


. © Issouf Sanogo Vingt-trois personnes, dont 18 militaires nigériens, un civil et quatre kamikazes ont été tuées jeudi dans l’attentat contre un camp militaire à Agadez, dans le nord du Niger, où des élèves officiers sont retenus en otages par l’un des assaillants, a annoncé le gouvernement nigérien.
“A Agadez, nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil”, a déclaré devant la presse à Niamey le ministre de l’Intérieur Abdou Labo. “Quatre kamikazes sont morts dans l’explosion”, a-t-il poursuivi, faisant aussi état de “13 blessés, dont six graves” dans les rangs de l’armée. “Un cinquième kamikaze s’est enfermé dans un local avec des otages élèves officiers” en formation à Agadez, a-t-il ajouté.
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Abdelaziz Bouteflika «bientôt en Algérie»

IRIB-Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, hospitalisé depuis le 27 avril en France, «va rentrer bientôt en Algérie», a affirmé mercredi le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, au micro de Radio France internationale (RFI). «L’état de santé du Président, qui était déjà annoncé comme étant bon, se confirme aujourd’hui, fort heureusement» a déclaré Mourad Medelci
 «Il est en bonne santé, il va rentrer bientôt en Algérie, pour l’instant il est encore en France pour quelques jours de convalescence» a-t-il ajouté. Le ministère français de la Défense avait indiqué mardi que le président algérien Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, venait d’être transféré dans un autre établissement militaire de la capitale «afin d’y poursuivre sa convalescence».
Le flou règne depuis le début de son hospitalisation sur la réalité de l’état de santé du président algérien. Les autorités algériennes ont dénoncé les «fausses» informations publiées par certains médias, affirmant que son pronostic vital n’a jamais été engagé et qu’il se reposait.
«La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir» avait assuré lundi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont c’était la première déclaration depuis le 11 mai sur la santé du chef de l’Etat, qui avait déjà été soigné en 2005 pour «un ulcère hémorragique à l’estomac» à l’hôpital du Val-de-Grâce.

Turquie: le Gouvernement Erdogan était au courant du double attentat de Reyhanlı


Turkey Explosion
Alors que les autorités turques accusaient urbi et orbi les services secrets syriens d’être derrière le double attentat de Reyhanli, ils sont démentis. D’après les révélations du grand quotidien turc Hürriyet, le Gouvernement turc savait que quelque chose se tramait contre les réfugiés Syriens de Reyhanli, et contre le Gouvernement syrien. En effet, s’appuyant sur les documents d’un groupe de hackers turcs, les RedHack, qui ont publié des documents prouvant que le Département du renseignement de la Gendarmerie savait que des groupes turcs, proches d’Al-Qaïda, agissaient contre le Gouvernement Assad.
Les documents ont également révélé quelques détails en dehors de ce double attentat à la voiture piégée. Le groupe lié à Al-Qaïda, a aussi préparé une livraison, à des groupes pro-al-Qaïda en Syrie, des voitures piégées. Les véhicules en question seraient actuellement recherchés par les autorités syriennes.
Au moins 52 personnes avaient été tuées dans l’attaque de Reyhanli. 13 personnes, tous des citoyens turcs, restent en état d’arrestation. Alors qu’il accuse Assad, Erdogan ferait mieux de balayer devant sa porte…Oui, le Gouvernement Erdogan était au courant du double attentat de Reyhanli mais, il n’a rien fait, sachant que ces terroristes étaient contre le Gouvernement de Bachar al-Assad. Ces gens sont de vrais monstres pour qui, la vie d’autrui,  n’a aucune importance…
On sait que la presse occidentale n’osera pas parler  de cet article du quotidien turque Hürriyet, qui fait cette révélation, prouvant que le Gouvernement d’Erdogan est un groupuscule terroriste…

A qui appartiennent les armes utilisées en Syrie ?


IRIB-Lors de la réunion des soi-disant amis de la Syrie à Amman, la Russie et l’Iran ont une nouvelle fois été critiqués pour des livraisons d’armes, encore non prouvées, à Bachar al-Assad.
Entre-temps, le quotidien français Le Figaro, citant un diplomate européen, a publié un chiffre inquiétant : au moins 800 djihadistes, ressortissants européens, combattent actuellement le régime de Bachar al-Assad en Syrie. Face à cela, qui peut-on encore accuser d’ingérence dans le conflit et de soutien aux scélérats ? Le Figaro a rapporté que la majorité des djihadistes venus d’Europe était liée à l’organisation al-Qaïda, en particulier avec le groupe terroriste Jabhat al-Nosra qui a récemment prêté allégeance à al-Qaida. Rappelons qu’al-Qaïda unit des islamistes radicaux sunnites, qui considèrent impie le gouvernement laïc de Bachar al-Assad. Et c’est par ces individus venus d’Europe qu’arrivent encore davantage d’armes. Le 27 mai prochain, les ministres des Affaires Etrangères des pays de l’UE discuteront de la levée de l’embargo sur les livraisons d’armes à la Syrie. Nabila Ramdani, journaliste algérienne, auteur de plusieurs livres sur les conflits du Moyen-Orient, a déclaré que l’Occident est, de fait, devenu un fournisseur d’armes pour les terroristes et les lobbyistes des intérêts sunnites radicaux d’Arabie Saoudite :
« Dans l’idéal, l’Arabie Saoudite aimerait voir l’islam sunnite – sa lecture de l’islam – dominer complètement le Moyen-Orient. Les Saoudiens souhaiteraient réduire au minimum l’influence de la minorité chiite. La Syrie n’a pas de chance : elle est devenue un champ de bataille entre sunnites et chiites. Et comme les chiites sont soutenus par l’Iran et par l’organisation libanaise du Hezbollah, ces deux forces sont diabolisées par la propagande saoudienne et ses alliés en Occident. Les radicaux saoudiens ont ainsi trouvé en Occident leur allié idéal. »
Il est toutefois difficile de comprendre comment le soutien des fanatiques sunnites, et des terroristes, se targuant de cannibalisme devant les caméras de télévision, s’accorde en Europe et aux Etats-Unis avec les droits de l’homme et la démocratie. Et il n’est pas évident non plus de voir en quoi un tel soutien pourrait servir les intérêts réels des pays occidentaux. Toutefois, ces incohérences ont commencé au Kosovo, quand l’OTAN a choisi de soutenir les militants islamistes. D’ailleurs Le Figaro note que parmi les centaines de djihadistes européens qui se battent en Syrie, on compte de nombreux ressortissants du Kosovo. Cependant, il y a également des centaines de citoyens britanniques, presque quatre-vingts islamistes belges, et des dizaines de terroristes ayant un passeport danois, allemand, ou irlandais. Durant la réunion où sera discutée la levée de l’embargo touchant la Syrie, les représentants de l’UE seront amenés à débattre de la question du retour en Europe de ces djihadistes. Il est, en effet, peu probable que leur expérience en Syrie les fasse rentrer apaisés à la maison.
L’article du Figaro remarque que selon la législation européenne, il est très difficile d’entamer des poursuites judiciaires contre des personnes qui se sont opposées à un régime que les pays de l’UE ont eux-mêmes diabolisé. Le fait que les médias européens lancent des attaques contre la Russie et l’Iran, affirmant que Bachar al-Assad n’a tenu bon que grâce à leurs armes, ne va pas contribuer à mettre en cause les djihadistes. Mohammed Morandi, doyen de Faculté de relations internationales à l’université d’Etat de Téhéran, ne partage pas cette position, soulignant les défaillances du leadership américain, qui a sous-estimé la popularité du régime d’al-Assad.
« Les extrémistes sont en augmentation dans tous les pays du Moyen-Orient. Mais cela est le résultat de la politique américaine qui soutient des régimes, qui eux-mêmes engendrent des extrémistes, en particulier l’Arabie Saoudite et le Qatar. »
 On connaît le circuit d’acheminement des armes aux rebelles syriens. L’argent du Qatar et de l’Arabie Saoudite va sur les marchés turcs, et de là, passant la frontière contrôlée par les rebelles, les armes affluent à travers le pays. Des armes proviennent aussi des pays voisins : la Jordanie et le Liban. C’est là, comme on le disait il y a longtemps, que prend sa source la menace à la paix.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_05_22/A-qui-appartiennent-les-armes-utilisees-en-Syrie/

Déjà 10 millions de Samsung Galaxy S4 vendus

Samsung a mis moins d'un mois à vendre 10 millions d'exemplaires de son Galaxy S4.

Samsung a mis moins d'un mois à vendre 10 millions d'exemplaires de son Galaxy S4. | AFP/GETTY IMAGES/NEILSON BARNARD



Le S4 n'offre guère de révolution technologique. Mais ses améliorations peuvent se révéler déterminantes dans la concurrence exacerbée entre les smartphones et les tablettes utilisant, comme lui, Android, le logiciel mobile du rival Google. Le S4 est notamment doté d'un grand écran haute définition (5 pouces, 12,7 cm), d'une batterie et d'un appareil photo plus performants.

A titre de comparaison, l'iPhone 5 d'Apple, le rival direct du S4, avait été écoulé à 5 millions d'exemplaires en trois jours. Mais concernant les ventes globales de smartphones au cours du premier trimestre 2013, c'est Samsung qui sort vainqueur. Le fabricant sud-coréen en a, tout modèles confondus, écoulé 70,7 millions contre 37,4 à son rival américain.

Mais Apple entend reprendre la main en terme d'innovation avec une double annonce en juin. Il devrait d'une part évoquer son nouveau modèle d'iPhone. Surtout, il devrait annoncer qu'il lance un modèle low-cost de son smartphone, rompant avec la traditionnelle stratégie de la marque à la pomme qui a, jusqu'à présent, refusé de vendre des produits à des prix relativement faibles.

LeParisien.fr

Niger: double attentat à la voiture piégée à Agadez et Arlit


Un double attentat à la voiture piégée a visé jeudi dans le nord du Niger un camp militaire à Agadez et un site du groupe nucléaire français Areva à Arlit, a-t-on appris de sources concordantes.
Areva a immédiatement annoncé en France qu’au moins 13 de ses collaborateurs avaient été blessés.
Il s’agit des premiers attentats du genre dans l’histoire de ce pays pauvre et sahélien, engagé depuis début 2013 au Mali voisin contre des mouvements jihadistes.
“Il y a eu une explosion devant le camp militaire d’Agadez”, a déclaré à l’AFP le ministre de la Défense Mahamadou Karidjo. “L’explosion est due à un véhicule bourré d’explosifs”, a-t-il indiqué. “Les assaillants ont été neutralisés”, a-t-il dit, ajoutant: “ce sont des +peaux rouges+”, en allusion à des membres des communautés touareg ou arabe.
Pratiquement au même moment, un autre véhicule a explosé sur un site de la compagnie nucléaire française Areva à Arlit, faisant des blessés, a indiqué un employé de la Somaïr, l’une des sociétés d’Areva exploitant l’uranium dans la zone.
“Des responsables de la société nous ont indiqué que le kamikaze est mort dans l’explosion”, a-t-il poursuivi sous couvert d’anonymat.
“Un homme en treillis militaire conduisant un véhicule 4×4 bourré d’explosifs s’est confondu aux travailleurs de la Somaïr et a pu faire exploser sa charge devant la centrale électrique de l’usine de traitement d’uranium située à 7 km d’Arlit”, a-t-il affirmé. “Maintenant, tout est calme en ville et le travail n’a pas cessé”, a assuré cet employé, faisant état de “dégâts mineurs” sur le site.
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sraël: Kerry revient pour tenter de relancer le processus de paix


. © Issouf Sanogo Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé jeudi matin en Israël pour tenter de faire décoller le processus de paix israélo-palestinien, en panne depuis près de trois ans, sur fond de scepticisme des protagonistes.
Il s’agit de son quatrième voyage depuis mars en Israël et dans les Territoires palestiniens.
M. Kerry doit d’abord s’entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu puis avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie.
Cette visite intervient au lendemain d’une réunion à Amman des “Amis de la Syrie” à laquelle a participé M. Kerry ainsi que les ministres des affaires étrangères de 10 autres pays outre l’opposition syrienne. La réunion visait à préparer une conférence internationale à laquelle prendraient part le régime syrien et l’opposition pour mettre fin au conflit syrien.
Malgré les efforts de M. Kerry pour relancer le processus de paix, le scepticisme est de mise à la fois chez les Israéliens et les Palestiniens.
“Kerry a beaucoup de bonnes intentions” mais, dans la pratique, il “ressemble à un diplomate naïf et maladroit agissant comme un éléphant dans le magasin de porcelaine du conflit israélo-palestinien”, écrivait récemment un éditorialiste du quotidien Haaretz.
Dans une interview avec la presse palestinienne, Hanane Achrawi, une membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a estimé qu’Israël n‘était “pas prêt” à une reprise des négociations bloquées depuis septembre 2010. “Nous attendons une position claire des Etats-Unis et un engagement clair d’Israël dans les critères requis par le processus de paix”, a-t-elle plaidé.
M. Kerry semble cependant déterminé à aller de l’avant dans ses efforts, et après des discussions jeudi et vendredi, il reviendra dans la région lundi pour assister à un Forum économique mondial à Amman, auquel doivent aussi participer le président palestinien et son homoloque israélien Shimon Peres.
Le secrétaire d’Etat avait marqué un point fin avril en réactivant avec l’appui du Qatar une initiative de paix arabe datant de 2002.
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Liban: six morts dans de très violents combats à Tripoli


. © Issouf Sanogo Au moins six personnes ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi lors de très violents combats à Tripoli, la principale du Liban-nord, entre partisans et opposants au président syrien Bachar al-Assad, a affirmé jeudi à l’AFP une source au sein des services de sécurité libanais.
“De très violents combats se sont déroulés la nuit dernière jusqu‘à 05H00 (02H00 GMT) qui ont fait six morts et 40 blessés. Les accrochages et les obus ont atteint plusieurs quartiers de la ville, y compris au centre”, a souligné cette source.
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Bouclier US: la Russie a conçu un système de neutralisation (officiel)

Chef de l'Etat-major général des Forces armées russes Valeri Guerassimov

La Russie a développé un système capable de neutraliser le système de défense antimissile américaine et ne dissimule pas ce fait, a déclaré jeudi le chef de l'Etat-major général des Forces armées russes Valeri Guerassimov.
"Un ensemble de mesures militaires et techniques destiné à neutraliser un éventuel impact négatif du système de défense antimissile américain sur le potentiel nucléaire de la Russie a été développé et nous ne le cachons pas", a déclaré le général lors d'une conférence sur la sécurité européenne tenue à Moscou.
M.Guerassimov a souligné que la mise au point de ce système dépendait de l'évaluation russe du risque que représente le bouclier antimissile américain pour le potentiel nucléaire du pays.

fr.rian.ru

GB: un soldat tué à Londres dans “une attaque terroriste” selon les autorités


Deux hommes ont tué à l’arme blanche un soldat britannique mercredi dans un quartier du sud-est de Londres, affirmant aux témoins de la scène agir “au nom d’Allah” avant d‘être blessés par la police, et arrêtés.
C’est un “acte barbare qui s’est produit aujourd’hui, une attaque épouvantable (...) manifestement de nature terroriste”, a déclaré David Cameron lors d’un point de presse à Paris, où il se trouvait pour une visite écourtée pour regagner Londres au plus vite.
“L‘état d’esprit britannique est: ne jamais plier face à ce genre d’attaques. Les terroristes ne gagneront jamais”, a insisté le Premier ministre britannique.
“J’exprime toute ma solidarité à l‘égard de David Cameron et du Royaume-Uni, à la suite du lâche assassinat d’un soldat britannique”, a de son côté déclaré le président François Hollande qui se trouvait à ses côtés, au palais de l’Elysée.
“Nous devons lutter contre le terrorisme partout, ce qui suppose d‘échanger nos informations, de travailler avec nos services de renseignement respectifs et d’agir partout”, a ajouté le chef de l’Etat français.
Les Etats-Unis ont aussi condamné cette “attaque”, sans toutefois employer le terme “terroriste”. “Nous nous tenons aux côtés de notre allié britannique confronté à une violence insensée”, a écrit dans un bref communiqué un porte-parole du département d’Etat, Patrick Ventrell.
Loi du Talion
Les détails de l’attaque particulièrement brutale, menée en plein jour, à proximité d’une caserne militaire de la Royal artillery à Woolwich ont commencé à émerger mercredi en fin d’après-midi.
“Nous devons les combattre comme ils nous combattent. Oeil pour oeil, dent pour dent”, a lancé l’un des deux agresseurs en citant la loi du Talion, sur un film amateur récupéré par la chaîne de télévision ITV.
“Nous jurons par Allah le tout puissant que nous n’arrêterons jamais de vous combattre”, a ajouté le jeune homme noir, habillé d’un jean et d’un blouson et coiffé d’un bonnet.
“Je suis désolé que des femmes aient été témoins de ce qui s’est passé aujourd’hui mais, dans notre pays, nos femmes voient le même genre de choses”, a encore dit d’une voix posée, dans un anglais à l’accent londonien, le suspect qui portait à la main deux couteaux et un hachoir ensanglantés.
Selon des témoins, lui-même et son complice ont encouragé les passants à filmer la scène alors qu’ils s’acharnaient sur le corps de leur victime, la lardant de coups aux cris de “Allah Akbar”. Certains ont assuré qu’ils s’employaient à décapiter l’homme inerte, allongé sur la chaussée.
Des écoliers et une femme poussant un caddy se trouvaient à proximité, visiblement remplis d’effroi.
Depuis un train circulant entre Bruxelles et Paris, David Cameron a immédiatement demandé au ministre de l’Intérieur Theresa May de convoquer une réunion du Comité Cobra, en présence notamment du ministre de la Défense et des responsables des services de sécurité.
A l’issue de la réunion de crise qui a duré une petit heure, le 10 Downing Street a confirmé dans un communiqué laconique que “tout indiquait qu’il s’agissait d’un attentat terroriste”.
Le texte précise que la sécurité avait été renforcée à la caserne de Woolwich et dans toutes les casernes londoniennes.
Le Palais de Buckingham a par ailleur fait savoir que la reine Elizabeth se tenait informée, ajoutant au sentiment d’un drame national.
Le premier à donner des indications sur l’agression avait été en milieu d’après-midi le député de Woolwich et Greenwich, Nick Raynsford. “Nous pensons que la victime est un soldat”, avait-il déclaré aux journalistes accourus sur place, alors que des cordons de police bouclaient le quartier.
“La police se devait d’intervenir pour essayer d’arrêter ces individus”, a commenté le député.
Scotland Yard s’est contenté de confirmer que des policiers avaient fait usage de leurs armes pour neutraliser deux suspects du meurtre d’un inconnu, qui ont été admis dans deux hôpitaux londoniens distincts. Selon les témoins, les deux agresseurs n’ont à aucun moment cherché à fuir les lieux de leur crime, et se sont avancés, menaçants, vers les renforts de police à leur arrivée.
Scotland Yard a aussi appelé au calme les résidents de Woolwich, qui a longtemps abrité un arsenal royal et une Académie Militaire Royale.
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