19 mai, 2013

Irak: la “guerre des mosquées” fait rage


. © Khalil En Irak, où les attaques visant mosquées sunnites et chiites se multiplient, les unes déclenchant les autres en représailles, la “guerre des mosquées” fait rage, à coups de bombes ou même d’obus de mortier.
Les dizaines d’attaques lancées depuis le début de l’année ont attisé les tensions confessionnelles déjà importantes entre la minorité sunnite et la majorité chiite. Cela ravive le spectre des violences confessionnelles ayant fait des dizaines de milliers de morts après l’invasion américaine de 2003, et éloigne de nombreux fidèles des lieux de culte.
“La fréquence des attaques réciproques contre des mosquées chiites et sunnites a augmenté”, explique à l’AFP l’analyste politique Ihsan al-Shammari. “C’est une guerre des mosquées”.
Depuis l’invasion de l’Irak par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, suivie par la chute de Saddam Hussein en avril 2003, les attentats sont devenus le lot quotidien du pays, ciblant notamment les civils et les forces de sécurité.
A présent, les insurgés visent aussi les mosquées. Ainsi, un double attentat à la bombe visant des fidèle sunnites a fait 41 morts vendredi à Baqouba. Et jeudi, un kamikaze a tué 12 personnes devant un lieu de culte sunnite à Kirkouk.
Selon cheikh Sami al-Massoudi, directeur-adjoint de l’Office des biens religieux chiites, plus de 45 mosquées et lieux de cultes chiites gérés par son département ont été touchés cette année.
Un responsable des biens religieux sunnites rapporte de son côté plus de dix mosquées attaquées en avril. “Nous sommes menacés, à tel point que nous ne sommes pas allés au travail lundi dernier après avoir reçu des menaces”, ajoute ce responsable sous le couvert de l’anonymat.
Les responsables de ces attaques ne sont pas clairement identifiés. Les attentats contre les lieux de culte chiites sont très probablement le fait d’extrémistes sunnites. Mais les auteurs des attaques contre les mosquées sunnites peuvent aussi bien être des extrémistes chiites que des extrémistes sunnites reprochant aux fidèles de ne pas adhérer à leur vision rigoriste de l’islam.
Ces attentats ont eu un impact sur la fréquentation des mosquées en Irak.
“Je ne vais plus à la prière depuis que la mosquée à côté de chez nous a fermé à cause des attaques”, dont l’une a tué il y a deux semaines le muezzin qui lançait l’appel à la prière, affirme Ihsan Ahmed, un sunnite de 25 ans.
“C’est arrivé devant mes yeux, comment est-ce que je pourrais y retourner? Ma femme et mes enfants m’en empêchent”, dit-il.
Ali, un chiite de 29 ans, indique que la fréquentation a également baissé dans les mosquées chiites. “Les gens sont maintenant réticents à aller dans les lieux de culte, mais je n’ai pas renoncé à y aller”, dit-il.
Pour tenter d’apaiser les tensions, le Premier ministre Nouri al-Maliki a appelé dimanche à des prières conjointes sunnites-chiites régulières à Bagdad, qualifiant d’“ennemis” des deux confessions les auteurs d’attaques contre des mosquées.
Le chef du gouvernement, de confession chiite, est contesté depuis plus de cinq mois par des manifestants sunnites qui l’accusent de marginaliser leur communauté et réclament son départ.
Face aux manifestations, le gouvernement a fait quelques concessions, en libérant des prisonniers et en augmentant les salaires des combattants sunnites engagés contre le réseau Al-Qaïda, mais les questions à l’origine des troubles n’ont pas été réglées.
Depuis début mai, plus de 260 personnes ont péri dans des violences, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres communiqués par des sources de sécurité et médicales.
Chaque mois depuis le début de l’année, les violences ont fait plus de 200 morts, avec un pic à plus de 460 en avril, d’après ce décompte. L’ONU a parlé de plus de 700 morts en avril.
L’envoyé spécial des Nations unies Martin Kobler a estimé qu’il était de “la responsabilité de tous les dirigeants de faire cesser l’effusion de sang”.
“Des petits enfants sont brûlés vifs dans des voitures. Des fidèles sont fauchés devant leurs mosquées. C’est plus qu’inacceptable”, a-t-il déploré.
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Un manifestant tué à Tunis dans les heurts avec la police


. © Khalil Un manifestant a été tué dimanche dans les heurts opposant salafistes et policiers en banlieue de Tunis, ont annoncé l’hôpital dans lequel le jeune homme est décédé et le ministère de l’Intérieur.
La surveillante générale de l’hôpital Mongi Slim de la Marsa, Mounira Ben Ghazi a identifié le défunt comme Moez Dahmani, né en 1986. Elle a précisé qu’il était mort des suites d’une blessure par balle.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui a confirmé le décès à l’antenne de la chaîne Hannibal TV sans en préciser les circonstances.
Les heurts de dimanche en banlieue de Tunis opposaient militants du mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashariaa et forces de l’ordre.
L’organisation salafiste a tenté d’organiser un rassemblement à la cité Ettadhamen après que les autorités ont empêché la tenue de son congrès annuel à Kairouan, à 150 km au sud de Tunis.
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Que pense Assad de la présidetielle iranienne?


IRIB- Interrogé sur la présidentielle iranien et la possibilité qu'il y a à ce que le choix d'un nouveau président soit traduit par un changement de l apolitqiue syrienne de l'Iran , Assad a affirmé :
l'Iran est un pays de très grand poids au Moyen Orient. c'est un grand pâys dont le rôle politique est incontournable. tout ce qui se produit en Iran aura des répercussions à l'échelle de la région . il va sans dire que la présidentielle en Iran sera très important pour la Syrie . l'Iran et la Syrie sont des partenaires et alliés depuis trois decennies et c'est naturel que les changement en Iran nous importent . ces changements auront aussi leurs effets sur le rôle de la Syrie dans la région. . le futur président pourra modifier certaines choses au sein de la société iranienne et ces modifications rnforceront la plac de l'Iran dans la région. l'Iran d'aujourd'hui est diffrent de l'Iran d'il y a dix ans . c'est pays axiale, fort t la présidentielle de juin reflètera cette puissance . je ne crois pas que les changements futurs en Iran se fassent dans le sens souhaité par Washington . le futur président iranien ne sera pas un pantin des Etats Unis . les Américains ne doievnet pas rêver . les changemenst en Iran n'iront pas tels que les veulent les Américains".

Assad parle!!


IRIB-Le président Bachar al-Assad a affirmé que l'essentiel dans...

...toute solution politique de la crise en Syrie c'est "ce que voulait le peuple syrien qui en décidera via les urnes", tout en se félicitant du rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis.
Dans une interview accordée au journal argentin Clarin et à l'Agence de presse argentine Telam, le président al-Assad a affirmé l'appui de la Syrie à toute solution politique et sa disposition à engager le dialogue avec toute partie n'ayant pas traité secrètement ou ouvertement avec Israël et refusant le terrorisme.
Le président al-Assad a précisé qu'Israël soutient et oriente les terroristes et leur donne le plan général de leur mouvement suivant ses intérêts qui se croisent avec ceux des parties extérieures, dont le Qatar et la Turquie, qui ne veulent pas la solution politique en Syrie et soutiennent le terrorisme.
Le président al-Assad a indiqué que de nombreux facteurs ont influé sur la crise syrienne à la fois interne et externe, le plus important étant l'ingérence étrangère, à ajouter les calculs incorrects des Etats qui sont intervenus en Syrie."Ces Etats croyaient que le plan tramé contre la Syrie aurait pris fin dans quelques semaines ou mois, mais ce qui est survenu est que le peuple syrien a résisté et refusé toute forme d'intervention extérieure", ajoute-t-il.Le président al-Assad a indiqué que le décès d'un syrien est une perte tragique, quels que soient les chiffres, mais il faut examiner la crédibilité de ces sources.
Nous ne pouvons pas ignorer le fait que beaucoup de ceux qui sont morts étaient des étrangers qui sont venus en Syrie pour tuer les Syriens. Il ya également de nombreux disparus qui ont été comptabilisés comme morts sans une réelle authenticité. Cela affecte l'exactitude des chiffres cités sur le nombre des morts.
"Combien sont les Syriens ? Combien sont les étrangers ? Combien sont les disparus ? A l'heure actuelle, il n'y a pas de nombre global précis à citer", ajoute-t-il.
Les terroristes tuent des gens et les mettent souvent dans des fosses communes. Nous ne pouvons découvrir et tenir compte de ces pertes qu'après l'entrée de l'armée syrienne dans ces zones.
A une question sur l'usage de force excessive des forces gouvernementales dans l'affrontement, le président al-Assad a répondu : "Ici, il est impératif de déterminer le sens de «force excessive» afin de déterminer si elle a été utilisée ou non. Sans un critère clair à cette notion, il est inconcevable de discuter ce concept.
"La réponse de l'Etat dépend généralement du niveau du terrorisme perpétré contre l'Etat. Au début de la crise, les actes de terrorisme ont été menés par des groupes locaux utilisant des armements locaux. Avec le temps, ces groupes armés auraient eu recours à des armes plus sophistiquée et destructrices, ce qui leur a permis de commettre des actes terroristes sur une échelle beaucoup plus large. Cela justifie une réponse similaire de l'armée syrienne et les forces de sécurité", a répondu le président al-Assad, qui a ajouté : "La réponse à chaque scénario diffère selon la forme ou les méthodes de terreur adoptée par les terroristes et de manière à épurer la région des terroristes, tout en protégeant la vie des civils".
A une question s' il y aura une représentation démocratique effective et une liberté de la presse, le président al-Assad a souligné l'existence d'une nouvelle loi de presse publiée avec une série de lois. "Nous avons cherché un processus en fin de compte plus global, nous avions envisagé un dialogue national pour toutes les forces politiques et une nouvelle constitution avec un large éventail de libertés, notamment la liberté politique et médiatique. Cette nouvelle constitution serait alors soumise à un référendum.
A propos de la conférence du dialogue prévue à la fin du mois en cours à la lumière de l'accord entre les Etats-Unis et la Russie, le président al-Assad a réitéré le soutien à toutes les mesures qui entraîneraient l'arrêt des violences en Syrie et conduiraient à une solution politique. Cependant, la cessation de la violence est primordiale pour parvenir à un règlement politique.
"Nous nous félicitons du rapprochement russo-américain et soutenons leur potentialité d'être une plate-forme pour faciliter la résolution de la crise syrienne.Nous restons sceptiques quant aux véritables intentions de certaines administrations occidentales à l'égard de la recherche d'une solution politique réaliste en Syrie. Cette mise en garde est fondée sur leur soutien continu apporté aux groupes terroristes en Syrie. Nous sommes déterminés à poursuivre une solution politique, mais il ya des pouvoirs qui font pression pour l'échec d'une telle solution.
Essentiellement certains éléments de l'opposition à l'étranger sont loin d'être des décideurs indépendants autonomes, leurs politiques sont fabriquées par les pays qui leur donnent à l'étranger. Ces forces de l'opposition survivent des fonds des pays extérieurs, sous l'égide des renseignements de ces pays. "En Syrie, nous avons une base populaire qui ne faisaient pas l'objet de pression et d'agression par l'Etat, alors qu'est-ce qui justifie la présence de certaines parties de l'opposition à l'étranger, à l'exception de l'idée qu'ils sont dirigés par des programmes externes? En bref, nous sommes sceptiques quant à ces groupes d'opposition Nous avons toujours prôné et demeurent s'engager à un dialogue national global pour inclure tous ceux qui ont une réelle volonté de participer, sans exclusion.
Quand les grandes puissances internationales agissent ardemment pour arrêter le financement, la formation et l'envoi de terroristes, la lutte contre le terrorisme en Syrie devient beaucoup plus simple et puis une véritable solution politique serait de générer de véritables résultats.Le président al-Assad a exprimé son souhait d'engager un dialogue avec toutes les forces politiques, internes ou externes sans conditions préalables. Cela inclut également les groupes armés qui déposent leurs armes et renoncent au terrorisme. "Israël soutient directement les mouvements terroristes par des moyens logistiques en fournissant publiquement l'aide médicale et les établissements hospitaliers aux combattants terroristes blessés dans les hauteurs du Golan", a-t-il indiqué."Par conséquent, le soutien israélien aux terroristes est double, assistance logistique et aide à la navigation pour diriger les mouvements terroristes et les opérations sur le terrain", a ajouté le président al-Assad.
A une question sur l'existence d'éléments de Hezbollah et d'Iran qui combattent en Syrie aux côtés de l'armée syrienne, le président al-Assad a indiqué que ce récit a été conçu par l'Occident lorsque nous avons documenté la présence de djihadistes étrangers combattant en Syrie.
Ils ont créé cette notion que le Hezbollah et l'Iran se battent aussi en Syrie. En fait, la Syrie avec ses habitants dont le nombre s'élève à /23/ millions, n'a pas besoin d'un appui humanitaire d'un Etat quelconque. Nous avons une armée et des forces de sécurité ainsi que des Syriens qui défendent leur pays."Il existe des personnes de Hezbollah et de l'Iran qui existaient en Syrie depuis des années avant la crise qui partent et viennent en Syrie", a-t-il indiqué.A une question s'il refuserait d'adopter le pas de la démission, le président al-Assad a répondu : "Comme je l'ai déjà précisé, de rester ou laisser ma position n'est pas mon choix individuel.
En tant que président j'ai été élu par le peuple syrien et donc c'est le peuple syrien qui a le droit de décider sur cette question, par le dialogue ou les prochaines élections présidentielles comme je l'ai mentionné plus tôt. Mais pour s'assurer que le président syrien doit démissionner parce que les États-Unis veulent ou parce que les terroristes et certains pays le désirent est totalement inacceptable. Cette question se rapporte uniquement à la décision de l'électorat à travers les urnes', a-t-il indiqué.
"Je ne sais pas si Kerry o d'autres comme lui ont un mandat du peuple syrien pour parler en son nom pour savoir qui reste et qui part. Nous avons clairement indiqué dès le début de la crise que toute décision relative à la réforme interne ou toute autre activité politique est une décision syrienne interne domestique et les États-Unis ou tout autre pays d'ailleurs n'ont rien à dire sur ces questions.Pour être encore plus concis et plus clair, nous sommes un Etat indépendant, nous sommes un peuple qui se respecte. Nous n'acceptons pas pour n'importe qui de nous dicter comment agir, que ce soit les États-Unis ou tout autre pays", précise-t-il. Le président syrien Bachar al-Assad a, en outre, nié que les forces armées utilisent des armes chimiques contre les groupes armés. Il a estimé que les informations de sources occidentales sur de possibles attaques aux armes chimiques des forces gouvernementales servent à préparer les opinions publiques à une intervention militaire contre la Syrie."On a dit que nous utilisions des armes chimiques contre des zones résidentielles. Si ces armes étaient utilisées contre une ville ou un faubourg, avec un bilan de dix ou vingt victimes, serait-ce crédible ?", a demandé le président syrien, avant de répondre par la négative."Leur utilisation signifierait la mort de milliers ou de dizaines de milliers de personnes en quelques minutes. Qui pourrait cacher une pareille chose ?", a insisté le président Assad.A une question sur la disparition de deux journalistes en Syrie de nationalité italienne et le sort des deux archevêques syriens kidnappés, le président al-Assad a indiqué qu'il y a eu certains cas où les journalistes sont entrés clandestinement en Syrie à l'insu du gouvernement syrien. Ils sont entrés dans les zones qui ont connu une présence de terroristes où ils ont disparu.
Nous continuons à les rechercher à travers nos opérations militaires en cours, et à plusieurs reprises nos forces ont réussi à libérer les journalistes qui ont été enlevés dans les zones infiltrées par des terroristes. Chaque fois qu'il y a des informations en ce qui concerne les journalistes qui sont entrés illégalement en Syrie, nous communiquons directement le pays concerné. À l'heure actuelle, nous n'avons aucune information sur les deux journalistes dont vous avez parlé. Quant aux deux évêques, nous avons des informations préliminaires qu'ils sont près de la frontière turco-syrienne. Nous suivons de près ce problème et assurons une liaison avec le Patriarcat orthodoxe en Syrie pour les libérer des groupes terroristes qui les ont enlevés.
Raghda Bittar

Sana

Ryad craint le retour des djihadistes de Syrie

Les autorités saoudiennes continuent de mettre en garde contre l’envoi de jeunes saoudiens en Syrie, par crainte de la reprise du même scénario lors du retour des Saoudiens de l’Afghanistan et de l’Irak, qui ont commis des attentats dans le pays.
A ce propos, le roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz a ordonné de durcir les peines contre ceux qui « leurrent les jeunes pour les envoyer combattre en Syrie », sans toutefois nommer les parties ou les pays qui incitent les jeunes Saoudiens au jihad en Syrie.
Des sources diplomatiques occidentales estiment que le nombre de Saoudiens qui combattent dans « la terre du Jihad » en Syrie atteint les 4000 miliciens.
Des centaines de sites internet appartenant aux groupes extrémistes affichent les noms des « martyrs » saoudiens qui succombent dans les combats en Syrie.
Des oulémas saoudiens mobilisent depuis les tribunes des mosquées les jeunes saoudiens en racontant des histoires légendaires comme quoi « des anges combattent auprès des rebelles dans le pays du Levant », et prétendent que la guerre vise « la communauté sunnite ».


almanar.com.lb/

Le Qatar aurait dépensé 3 milliards de dollars pour armer les rebelles Syriens

Syrie : Depuis le début du conflit syrien, le petit Etat producteur de pétrole aurait dépensé 3 milliards de dollars pour financer l'armement des rebelles.



Le Qatar aurait dépensé 3 milliards de dollars pour armer les rebelles Syriens
Plus de deux ans que la révolte populaire gronde en Syrie. Au fil du temps, la situation ne cesse de s'envenimer et les affrontements entre "pro" et "anti" Al-Assad se radicalisent. Dans leur action, les rebelles bénéficient de soutiens, dont celui diplomatique et matériel accordé par le Qatar. En effet, dès le mois de mai 2011, ce pays producteur de pétrole s'était ouvertement opposé au régime de Bachar al-Assad, faisant de son soutien aux rebelles l'une des priorités de sa politique internationale. Rapidement, un réseau de distribution d'armes aux combattants a été organisé depuis le Qatar jusqu'en Syrie, via laTurquie.

Une aide matérielle conséquente

Le Financial Times dévoile ce vendredi le coût de ses livraisons partisanes: 3 milliards de dollars, citant des sources proches du gouvernement qatari. Une somme dont le petit Etat peut certes s'accorder, mais qui dépasse de loin celles versées par les autres pays soutenant les rebelles que sont l'Arabie Saoudite, les Etats-Unis ou encore la France. Paris a par exemple alloué 1,2 million d'euros à la nouvelle coalition formée par l'opposition syrienne fin novembre 2012. Une somme en plus de l'aide financière du même montant déjà accordée entre janvier et novembre 2012. Selon une source diplomatique française citée par FRANCE 24, "12 millions d'euros (avaient) déjà été versés à la cause syrienne" entre le début du soulèvement et décembre 2012. Cependant, attentuion, l'argent versé par la France n'est pas censé financer des achats d'armes, bien que des soupçons existent.  De leur côté, les Etats-Unis avaient débloqué fin septembre 2012 quelques 30 millions de dollars pour l'aide humanitaire en Syrie et pas moins de 15 millions de dollars destinés à l'opposition civile.

Le petit Etat arabe se sert également de ses ressources pour investir en France. A titre de comparaison, le rachat des 70% de parts du PSG a coûté 50 millions de dollars au Qatar Sports Investments, la société privée qui gère les fonds sportifs.
Tunisie-secret.com

Etats-Unis: un gagnant empoche les 590 millions de dollars de la loterie


Un heureux gagnant va empocher la modeste somme de 590 millions de dollars qui était mise en jeu dans une loterie aux Etats-Unis, ce qui en fera le plus gros lot jamais remporté dans l’histoire par une seule personne, ont annoncé les organisateurs sur leur site internet.
Les Américains s‘étaient précipités en foule pour acheter les billets, vendus 2 euros pièce dans les supermarchés et autres petits magasins, pour ce tirage au gain record, après que personne n’eut gagné les 364 millions mis en jeu au tirage précédent.
S’il n’y avait pas eu de gagnant samedi soir, le jackpot de cette loterie aurait alors été remis en jeu pour le prochain tirage, pour atteindre la somme faramineuse de près d’un milliard de dollars.
Mais l’acheteur d’un billet en Floride avait cette fois joué les 10, 13, 14, 22, 52 et le 11 comme numéro complémentaire, appelé Powerball, et est donc devenu, samedi à 23h00, multimillionnaire. Les chances de gagner étaient environ, selon les organisateurs, d’une sur 175 millions.
Le précédent record pour cette loterie Powerball était un gain de 587 millions de dollars, en novembre 2012.
Cette loterie a vu son chiffre d’affaires – et donc le montant des gains – augmenter nettement lorsque la Californie a autorisé la vente des tickets en avril. Chaque Etat a en effet le pouvoir d’autoriser ou non la vente des billets. La Californie était le 43e (sur 50) à le faire.
Ce montant est le deuxième plus gros lot dans l’histoire des loteries et autres lotos dans le monde. Le plus gros lot jamais remporté a été de 656 millions de dollars, gagnés à la loterie Mega Millions en mars 2012, mais a été partagé entre trois billets gagnants.
Aux Etats-Unis, les gains à la loterie sont soumis à impôt.
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Tunisie: affrontements de salafistes avec la police à Tunis et Kairouan


Des affrontements ont éclaté dimanche entre policiers et salafistes dans la banlieue ouest de Tunis ainsi qu‘à Kairouan, après que les autorités ont refusé la tenue du congrès du mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashriaa dans cette ville.
Faute d’avoir pu tenir son congrès à Kairouan (150 km de Tunis), ville bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité, Ansar Ashriaa avait appelé ses partisans à se rassembler dans la Cité Ettadhamen, un bastion salafiste à 15 km à l’ouest de la capitale.
En milieu de journée, des heurts ont éclaté entre policiers et salafistes dans les rues de ce quartier, où des centaines de salafistes ont érigé des barricades à l’aide de pneus en feu.
Les salafistes jetaient des pierres sur les policiers qui répondaient par des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation.
Des blindés de la garde nationale sont arrivés en renfort ainsi que des camions de l’armée pour tenter de disperser les militants.
Dans le même temps, des affrontements opposaient des salafistes et forces de l’ordre à Kairouan.
Les militants, barricadés derrière le mur d’enceinte d’une mosquée du quartier Bab Achouhada du centre-ville, jetaient des pierres sur la police qui répliquait là aussi avec des gaz lacrymogènes.
“Nous appelons tous nos frères à être présents en grand nombre à la cité Ettadhamen, dans la capitale”, avait annoncé dimanche Ansar Ashariaa sur sa page officielle Facebook.
Un représentant du mouvement, Sami Essid, a ensuite assuré à l’AFP que le congrès du mouvement était en cours dans cette banlieue.
Selon une habitante d’Ettadhamen, un quartier populaire, un grand nombre de militants d’Ansar Ashariaa y circulaient en groupes.
Certains étaient armés de bâtons, d’autres d’armes blanches et brandissaient la bannière noire de leur mouvement. Sur la place du marché, ils scandaient “nous allons à Ettadhamen”, a relaté cette femme.
Ce quartier avait déjà été la semaine dernière le théâtre d’affrontements entre salafistes jihadistes et la police qui les empêchaient de planter des tentes de prédication.
Interpellations
Après la décision d’interdire le rassemblement d’Ansar Ashariaa, prévu à partir de 15H00 GMT face à la mosquée Oqba ibn Nafaa de Kairouan, un vaste dispositif de sécurité a été mis en place, les forces de l’ordre bouclant les entrées de la cité et déployant des centaines d’hommes à travers la ville.
Les véhicules étaient presque systématiquement fouillés et les barrages de la police sur le périphérique empêchaient depuis samedi les hommes barbus, un attribut salafiste, d’entrer dans la ville.
Une journaliste de l’AFP et des médias tunisiens ont fait état d’interpellations de militants salafistes à Kairouan et dans d’autres villes.
Le porte-parole d’Ansar Ashariaa, Seifeddine Raïs, a notamment été arrêté à Kairouan, une information annoncée par l’organisation salafiste puis confirmée par une source sécuritaire.
“Il a été interpellé à l’aube alors qu’il faisait un footing devant les policiers”, a déclaré la source policière à l’AFP, qui a qualifié le comportement de M. Raïs de “provocation”.
Le gouvernement tunisien dirigé par le parti islamiste Ennahda, qui a reconnu début mai la présence de groupes armés d’Al-Qaïda sur son territoire, a interdit le rassemblement annuel d’Ansar Ashariaa, en le qualifiant de “menace pour la sécurité” du pays.
Ennahda a longtemps été accusé de laxisme pour avoir toléré les groupuscules salafistes. Il a cependant considérablement durci sa position après que seize militaires et gendarmes ont été blessés fin avril et début mai par des mines posées par des groupes armés traqués à la frontière avec l’Algérie.
Ansar Ashariaa accuse de son côté Ennahda de mener une politique anti-islamique et a menacé de “guerre” le gouvernement.
La Tunisie a vu depuis la révolution de 2011 se multiplier les violences orchestrées par la mouvance salafiste. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le développement des conflits sociaux face à la misère.
Le chef d’Ansar Ashariaa , Saif Allah Bin Hussein dit Abou Iyadh, est un vétéran d’Afghanistan ayant combattu avec Al-Qaïda. Il est en fuite depuis l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis, les autorités le considérant comme l’organisateur de cette manifestation qui avait dégénéré en affrontements (quatre morts parmi les assaillants).
L‘état d’urgence, qui donne des pouvoirs accrus à l’armée et aux forces de l’ordre, est en vigueur en Tunisie depuis janvier 2011 et la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali.
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L’armée nigériane ratisse des quartiers islamistes de Maiduguri


L’armée nigériane ratissait dimanche des quartiers de Maiduguri, berceau historique du groupe Boko Haram dans l’Etat de Borno (nord-est), et imposait un blocus pour empêcher le ravitaillement de zones tenues par des islamistes, ont rapporté des habitants.
Le Nigeria mène depuis mercredi une offensive d’envergure contre le groupe islamiste, déployant plusieurs milliers de soldats dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est, où l‘état d’urgence a été décrété pour reconquérir des zones passées sous contrôle des insurgés.
Si jusqu’ici les frappes aériennes et les attaques terrestres étaient concentrées sur des zones faiblement peuplées, l’assaut mené sur Maiduguri marque un tournant dans l’opération de l’armée nigériane, considérée comme l’une des plus puissantes d’Afrique.
“Il y a une énorme file de camions remplis de produits de première nécessité (...) le long de Baga road, en direction du nord,” a déclaré Ibrahim Yahaya, un habitant de Maiduguri. “Il y en a au moins 30 (...) et des chauffeurs disent avoir été empêchés de partir vers le Nord, craignant que certains des produits n’atterrissent dans les mains de Boko Haram”, a-t-il ajouté.
L’armée a également demandé aux habitants de dénoncer “tout groupe de personnes errant dans les communautés locales avec une grande quantité de bidons, à la recherche de carburant”, dans un communiqué publié samedi.
Les pénuries ont commencé à toucher la ville nigériane de Gomburu Ngala, à la frontière du Cameroun, où des déplacés, redoutant des raids aériens, continuaient d’affluer dimanche.
“Les camions de marchandises ont cessé d’arriver de Maiduguri depuis la semaine dernière”, a rapporté Grema Babagoni, un habitant joint par l’AFP par téléphone via une ligne téléphonique camerounaise, les liaisons téléphoniques locales nigérianes étant suspendues depuis le lancement de l’offensive militaire.
Des quartiers de Maiduguri passés au peigne fin
Les pénuries, selon cet habitant, ont déjà fait grimper les prix de 25% “et si le blocus continue, on pourrait venir à bout des réserves”, s’est-il inquiété.
Gomburu Ngala accueille un flux incessant d’habitants du district de Marte, une des localités tombées au mains de Boko Haram avant le début de l’offensive.
Marte fait partie des zones touchées par les frappes aériennes, selon les témoignages recueillis auprès d’habitants.
A Maiduguri, un couvre-feu permanent a été instauré dans douze quartiers de la ville considérés comme des fiefs du groupe islamiste en vue d’“opérations spéciales” de l’armée.
Dans un communiqué, samedi, l’armée a annoncé la mort de “dix terroristes présumés” dans un quartier de Maiduguri “passé au peigne fin” pour en extirper “tous les insurgés encore en vie”, et l’arrestation de 65 autres qui tentaient d’infiltrer la ville.
L’armée avait pilonné plusieurs quartiers de la ville à l’aide d’armes automatiques et d’obus de mortier lors d’une vaste opération contre les islamistes qui avait fait plus de 800 morts en 2009.
Le chef charismatique de Boko Haram à l‘époque, Mohamed Yusuf, avait été tué au cours de cette offensive, et le groupe avait cessé toute activité pendant près d’une année.
Depuis sa réapparition en 2010, le groupe islamiste a mené de nombreux attentats contre les forces de l’ordre, des symboles de l’Etat, des églises et contre le siège des Nations unies à Abuja.
De nombreux experts craignent que cette nouvelle offensive armée ne parvienne pas à venir à bout de Boko Haram, qui risquerait alors de s’enfoncer d’autant plus dans la clandestinité.
Des voix se sont élevées pour demander aux dirigeants de résoudre les problèmes sociaux qui alimentent l’insurrection, notamment la pauvreté et la corruption des élites.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d’Afrique mais la majorité de ses 160 millions d’habitants vit avec moins de deux dollars par jour, ce qui, selon certains experts, nourrit les frustrations d’une jeunesse qui s’est radicalisée au point de rejoindre les insurgés islamistes.
L’insurrection et sa répression par les forces de sécurité ont fait quelque 3.600 morts depuis 2009, selon l’ONG Human Rights Watch.
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Syrie: Assad déterminé à rester au pouvoir


L’armée syrienne, appuyée par le Hezbollah libanais, a lancé dimanche l’assaut sur Qousseir, place forte des rebelles dans le centre du pays, au lendemain de déclarations du président Bachar-al-Assad martelant sa détermination à rester au pouvoir.
Depuis plusieurs semaines, l’armée, aidée par le Hezbollah et des miliciens pro-régime, tente de reprendre la ville, située sur l’axe stratégique reliant la capitale au littoral et qui échappe à son contrôle depuis plus d’un an.
“L’assaut sur Qousseir a commencé et il y a des combats acharnés entre rebelles et armée aux entrées de la ville”, a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires.
Les combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah, allié indéfectible du régime de Damas, “jouent un rôle central dans cette bataille”, a-t-il souligné.
L’armée avait préparé l’offensive terrestre en lançant dès le matin une série de raids aériens, accompagnés de violents tirs d’artillerie et de mortier, selon l’OSDH et des militants. Ces bombardements ont fait 20 morts, dont 11 rebelles, d’après l’Observatoire.
Cet assaut est intervenu au lendemain d’un rare entretien de M. Assad — accordé à l’agence de presse officielle argentine Telam et au grand quotidien Clarin — dans lequel il a martelé son refus de quitter le pouvoir avant l‘élection présidentielle de 2014.
Le chef de l’Etat, contesté depuis plus de deux ans par une révolte populaire devenue insurrection armée face à la répression menée par le régime, a même laissé entendre qu’il serait candidat à sa propre succession.
“Démissionner, ce serait fuir”, a affirmé M. Assad, estimant que “sur la question de savoir qui doit partir et qui doit rester (...) c’est le peuple syrien qui le déterminera lors de l‘élection présidentielle de 2014”.
Il s’est en outre dit sceptique quant à la conférence internationale prévoyant un dialogue opposition-régime, voulue par Moscou et Washington pour trouver une solution au conflit qui a fait plus de 94.000 morts depuis mars 2011, selon l’OSDH.
M. Assad a ainsi pointé du doigt “de nombreux pays occidentaux (qui) ne voulaient pas d’une solution en Syrie”, les accusant une nouvelle fois de soutenir les “terroristes”, terme par lequel il désigne les rebelles.
Il a néanmoins “bien accueilli le rapprochement américano-russe”, sans préciser si son régime comptait se rendre à cette conférence.
Alors que l’opposition décidera le 23 mai de sa participation, elle a dénoncé l’attaque de l’armée et du Hezbollah contre Qousseir, estimant que le silence de la communauté internationale sur cet assaut risquait de “faire perdre tout sens à toute conférence et à tout effort de paix”.
Elle a appelé à une “réunion urgente de la Ligue arabe” en vue d’“arrêter le massacre” à Qousseir.
La conférence, dont le succès semble ainsi déjà compromis, doit se baser sur la déclaration de Genève signée par les grandes puissances en juin 2012 qui prévoit un arrêt des hostilités et un gouvernement de transition, sans toutefois évoquer le sort de M. Assad, principal point de discorde entre Russes et Américains.
Moscou, grand allié d’Assad à qui il fournit des armes, plaide pour son maintien jusqu‘à une élection, tandis que Washington a réclamé à plusieurs reprises son départ, posé comme condition sine qua non par l’opposition à toute initiative de paix.
M. Assad a par ailleurs nié l’utilisation d’armes chimiques contre la rébellion.
“Leur utilisation signifierait la mort de milliers ou de dizaines de milliers de personnes en quelques minutes. Qui pourrait cacher une pareille chose ?”, a-t-il insisté, quelques jours après que le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré que les Etats-Unis pensaient détenir une “preuve solide” de l’utilisation de telles armes par le régime syrien.
Concernant le sort des journalistes américain James Foley et italien Domenico Quirico du quotidien La Stampa, portés disparus en Syrie, le chef d’Etat a affirmé n’avoir “aucune information” à ce sujet.
La famille de James Foley avait affirmé début mai que le reporter serait détenu par des agents des services du renseignement syrien près de Damas.
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