16 mai, 2013

Syrie : escalade de l'horreur en vidéo

Mercredi, des rebelles islamistes de la province de Raqqa ont diffusé l'enregistrement de l'exécution de trois hommes.

Des insurgés du Front Al-Nosra, lié à Al-Qaida, ont exécuté onze Syriens accusés d'avoir pris part à des massacres imputés aux forces de Bachar Al-Assad, selon une vidéo mise en ligne jeudi 16 mai.

Les onze hommes sont qualifiés de "soldats apostats", et leur bourreau, le visage couvert d'une cagoule noire, affirme dans cet enregistrement qu'ils ont été condamnés par un tribunal islamique de la province de Daïr Az Zour, dans l'est de la Syrie. Les "condamnés", agenouillés et les yeux bandés, sont exécutés d'une balle à l'arrière du crâne. A chaque détonation, des islamistes brandissant des drapeaux noirs crient "Allah est grand".
DEUXIÈME VIDÉO EN DEUX JOURS
C'est la deuxième fois en deux jours qu'une vidéo de ce type est mise en ligne par des combattants se réclamant d'organisations armées liées à Al-Qaida. Mercredi, des rebelles islamistes de la province de Raqqa avaient diffusé l'enregistrement de l'exécution de trois hommes. Leur mort, d'une balle dans la tête, était présentée comme une vengeance du massacre commis il y a deux semaines à Banias, une ville située sur la côte méditerranéenne où ont été filmées ou photographiées plusieurs dizaines de corps mutilés.
Depuis le 12 mai, une autre vidéo, particulièrement choquante, fait le tour du monde. On y voit le chef rebelle syrien Khalid Al-Hamad, commandant de la brigade rebelle Omar Al-Farouq, de l'Armée syrienne libre (ASL), mutiler le cadavre d'un soldat syrien pour lui prendre le cœur et le foie avant de le croquer.
 "NOUS MANGERONS VOS CŒURS ET VOS FOIES"
Interrogé sur Skype par le magazine américain Time, le rebelle assure avoir agi de la sorte après avoir découvert dans le téléphone portable du soldat tué des vidéos montrant ce dernier "humiliant" une femme nue et ses deux filles. Sur les images, il découpe le cœur et le foie du soldat en uniforme avant de lancer : "Nous jurons devant Dieu que nous mangerons vos cœurs et vos foies, soldats de Bachar le chien."
L'insurgé se vante ensuite d'avoir en sa possession une autre vidéo le montrant en train de commettre d'autres atrocités, un phénomène croissant dans la guerre entre les troupes du régime de Bachar Al-Assad et la rébellion.
Après la diffusion de cette vidéo, le commandement rebelle en Syrie a indiqué qu'il punira toute personne coupable d'exactions. "Tout acte contraire aux valeurs pour lesquelles le peuple syrien verse son sang (...) ne passera pas sous silence et le coupable sera puni sévèrement, même s'il s'agit d'un membre" de la rébellion, a affirmé dans un communiqué le commandement de l'état-major de l'ASL.

Le Monde.fr avec Reuters 

Le PDG de Google veut créer son propre pays

Larry Page a donné un discours particulièrement illuminé lors de la conférence Google I/O. En résumé, il en a marre de la concurrence, de ce que racontent les médias et de la négativité ambiante.

Larry Page, mai 2012. REUTERS/Eduardo Munoz
Lors d’une apparition surprise à la conférence Google I/O mercredi 15 mai, le PDG du géant californien Larry Page a pris la parole pour philosopher et répondre à des questions sur les produits de la société, leur rôle dans le monde, et comment Google pourrait résoudre la faim dans le monde.
Larry Page s’est lâché, par la même occasion, sur la politique, les médias, et toutes ces autres mesquines entreprises de technologie qui ne cessent de traiter Google comme un rival au lieu de l'accueillir comme un chef suprême un collaborateur.
Tout a commencé quand un type de Mozilla a posé une question sur le futur du Web et les plateformes mobiles. Larry Page a plongé tête la première:
«J’ai personnellement été assez triste de constater l’attitude de l’industrie sur toutes ces choses. Si vous prenez quelque chose d’aussi simple que la messagerie instantanée, nous avons une offre de partenariat depuis toujours. Rien que cette semaine, Microsoft a profité de cette opportunité en collaborant avec nous. Une seule société ne peut pas On ne peut pas prendre une entreprise pour une vache laitière.»
Il faisait référence au fait que Microsoft a annoncé l’incorporation de Google Talk dans Outlook.com, même si cela ne permet pas à Google d’incorporer les fonctions Outlook dans Gmail. Pourtant, comme l’a remarqué Mike Isaac sur AllThingsD, Page a «oublié» d’évoquer l’épisode où Google a envoyé une lettre de «cease and desist», une procédure juridique leur demandant d’enlever l’application YouTube des smartphones Windows.
Page n’avait pas fini.
«Vous ne pouvez pas vous concentrer sur ce qui est négatif et sur les jeux à somme nulle. Je ne sais pas comment gérer toutes ces choses et je suis triste que le Web n’avance pas aussi vite qu’il devrait. Nous avons du mal avec les gens comme Microsoft.»
Une question sur Oracle et Java l’a relancé.
«Nous avons eu une relation difficile avec Oracle, nous avons même dû aller au tribunal. L’argent est apparemment plus important pour eux que toute collaboration.»
Et puis, c’est aussi la faute des médias.
«Tous les articles que je lis sur Google parlent de notre conflit avec une autre entreprise, ou quelque chose d’idiot. Je ne trouve pas ça très intéressant. Nous devrions construire de grandes choses qui n’existent pas. Nous ne pouvons pas faire de progrès en étant négatifs.»
Pour récapituler, Larry Page a critiqué Microsoft parce qu’ils traitent Google comme un rival, s’en est pris à Oracle qui ferait trop attention à l’argent, et s’est finalement plaint du fait que tout le monde est trop négatif.
Zut alors, si toutes ces entreprises ne lui faisaient pas obstacle, Google aurait probablement déjà résolu la faim dans le monde. Enfin, s’il n’y avait pas toutes ces lois, ces bureaucrates et ces journalistes sur leur chemin également.
Heureusement, Larry Page a eu une idée.
Et si Google construisait son propre pays avec ses propres règles et faisait ce que bon lui semble pour tout le monde? Il a déclaré, songeur:
«Peut-être pourrions-nous mettre de côté une partie du monde. J’aime aller à Burning Man. En tant que technologue, j’estime que nous avons peut-être besoin de quelques endroits sûrs où nous pouvons essayer des choses nouvelles sans avoir à les déployer face au monde entier.»
(Comme l’a remarqué The Verge, «Larry veut un pays en bêta test, les mecs!»)
Larry Page a ensuite déploré que les gens sont réticents à révéler leurs problèmes médicaux, et a spéculé que c'était l’industrie des assurances maladie qui était à blâmer.
«Nous devrions tout changer pour qu’ils soient obligés d'assurer les gens. Peut-être que nous devrions avoir un lieu sûr comme cela dans le monde, pour voir si ça marche.»
A priori, d’autres sociétés de technologie seraient les bienvenues, du moment qu’elles acceptent de donner à Google un accès gratuit à tous leurs produits, et qu’elles ne se préoccupent pas de gagner de l’argent elles-mêmes.
Aidons donc Larry, chers lecteurs. Comment appeler ce pays? Googletopia? Glassachussetts?
Will Oremus
Traduit par Daphnée Denis

slate.fr

Un homme se suicide dans une école maternelle à Paris devant une dizaine d'enfants

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, extérieur à l'établissement, est entré dans le hall de l'école et a retourné l'arme contre lui.

Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS

Un homme d'une soixantaine d'années s'est suicidé jeudi en fin de matinée, à l'aide d'un fusil à canon scié, dans le hall d'une école maternelle parisienne devant une dizaine d'enfants, a-t-on appris de source policière.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, extérieur à l'établissement, est entré dans le hall de l'école située rue Cler (Paris 7e) et a retourné l'arme contre lui devant ces enfants ainsi qu'un adulte dont on ignore la fonction.

lepoint.fr

France les touristes craignent plus les pickpockets que les casseurs

Esplanade du Trocadéro, mardi.
Esplanade du Trocadéro, mardi. Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP
Les émeutes du Trocadéro ne semblent pas avoir terni l'image de Paris aux yeux des touristes, mais viennent s'ajouter à certains défauts de la capitale.
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Deux jours après les débordements de la place du Trocadéro, la principale recommandation des agences de voyages étrangères aux touristes reste de prendre garde aux pickpockets qui grouillent dans les lieux les plus fréquentés de la capitale. Pas aux casseurs. Et - hasard du calendrier ou pas - mercredi, la préfecture de police de Paris a lancé une campagne de communication visant à informer les touristes contre les vols à la charité, souvent à l'aide de fausses pétitions, qui prospèrent sur les Champs-Élysées, la butte Montmartre, le Champ-de-Mars, les grands magasins, le Louvre, Notre-Dame ou encore... au Trocadéro.
Écornée par les casseurs et les ultras du PSG, l'image de Paris? Moins que l'on aurait pu le penser, tout au moins pour ces touristes croisés mercredi dans la capitale. Pour Kazuhiro Yoshii, un touriste japonais, «c'est un cas isolé, je ne pense pas qu'il y aura un impact important sur le tourisme, ça sera vite oublié». Pour lui, comme pour la plupart des visiteurs japonais, le principal outil utilisé pour la sécurité, c'est la chaîne pour attacher les portefeuilles. Et Kazuhiro Yoshii en a pris une, il est d'ailleurs fier de la montrer pour prouver son efficacité. De son côté, Aaron, un Mexicain de 37 ans venu en vacances avec sa famille, ironise même sur le sujet en le comparant aux problèmes de sécurité de son pays. Yun, un touriste chinois de 25 ans, en pleine séance photo sous la tour Eiffel, n'a pas peur, même après avoir vu les images du bus, «mais je me sens en sécurité, il y a des policiers partout». À tel point qu'au pied de la tour Eiffel, mercredi matin, sous un rayon de soleil frais, plus rien ne laisse imaginer que 36 heures plus tôt, un car de touristes était attaqué par des casseurs.

«On n'a pas noté d'appels inquiets»

Une sérénité également affichée par les professionnels du tourisme et de l'hôtellerie à Paris. Déjà le printemps tardif pèse sur le moral, alors une nouvelle menace sur leur chiffre d'affaires ne serait clairement pas la bienvenue. Ainsi, au sein du palace Shangri-La, situé rue d'Iéna, à deux pas du Trocadéro, c'est tout juste si les hôtes se sont rendu compte des événements, affirme-t-on. «Nous n'avons reçu aucune demande d'information sur la situation à Paris de la part de clients sur le point de venir séjourner chez nous. Au pire, en cas de problème, les grilles de l'hôtel peuvent être fermées», plaisante-t-on. Même réponse à l'hôtel Renaissance Trocadéro, où les débordements de lundi soir n'ont eu pour le moment aucune incidence sur la fréquentation ou les réservations.
 
À l'office de tourisme et des congrès de Paris, pas davantage de mobilisation: «On n'a pas noté d'appels inquiets de la part des agences de voyage et il n'est pas prévu de communiquer particulièrement sur le sujet.»

Paris reste la ville la plus visitée au monde

Pas de communication de crise donc. «Après, que des capitales en concurrence avec Paris tentent de surfer sur des événements de ce type, c'est normal», glisse Jean-Bernard Bros, l'adjoint au maire de Paris en charge du tourisme. Et de rappeler que la capitale demeure toujours la ville la plus visitée au monde avec près de 30 millions de touristes par an. «Surtout, ce qui s'est produit lundi est un incident isolé, martèle l'élu. Rien à voir avec la situation de 2005 où les images d'émeutes en banlieue passant en boucle avaient fait baisser la fréquentation touristique à Paris de 10 à 15 %.»
Cependant, à Pékin, on se dit quand même, après les débordements du Trocadéro, que la vieille Europe - France en tête - est décidément bien malade. «En Chine, on pense que les Occidentaux sont tous civilisés, écrit un internaute, mais après avoir vu les émeutes de Paris, je me dis qu'ils ne valent pas mieux que nous…» Un autre se demande ce qu'il reste de la réputation «romantique» de la capitale française. Même si la chienlit du Trocadéro ne fait pas la une, ici, elle ne sert pas une image française déjà ternie ces derniers temps par une série d'agressions sur des touristes chinois. Sur le Web, on rapporte les récits de cinq journalistes chinois basés en Europe, qui voulaient couvrir un «moment d'histoire sportive» et qui n'avaient jamais imaginé qu'ils devraient se carapater pour «sauver leur peau». Un photographe raconte que huit heures après, il était toujours paniqué par ce déferlement de violence. Le Matin de Shanghaï parle de la «naïveté» de la police parisienne. La France, en Asie, n'a pas marqué de points. Et quand on connaît le potentiel du tourisme chinois, c'est bien dommage.

Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris en charge du tourisme: «L'image de Paris n'est pas écornée»

LE FIGARO - Des images d'émeute sur fond de tour Eiffel, on peut rêver mieux comme carte postale de Paris, non?
Jean-Bernard BROS - Ce n'est jamais positif en effet. Je ne suis pas sûr néanmoins que si les choses s'étaient déroulées place de la Bastille ou de la Nation, on s'interrogerait autant sur l'image de la capitale. Le Trocadéro est un lieu emblématique et très touristique. Mais ce qui s'est passé lundi soir n'est qu'un épiphénomène lié aux débordements de quelques hooligans et excités, en aucun cas un acte amené à se répéter et à remettre en cause la sécurité des visiteurs. Il faut en tirer évidemment les conséquences pour qu'à l'avenir ce type d'incident ne se reproduise pas. En tout cas, cela n'empêchera pas un Américain ou un Russe de venir à Paris.
Entre les pickpockets au Louvre et les rackets à Roissy, les touristes ne vont-ils pas finir par avoir peur?
Il ne faut pas faire d'amalgame. Ce n'est pas parce que le lieu où se sont déroulés les événements de lundi est très touristique que les visiteurs étrangers étaient visés. En revanche, ils sont, c'est vrai, touchés par le fléau des pickpockets. Mais c'est un phénomène mondial qui concerne aussi bien Rome que Londres ou New York. Nous avons pris des mesures, en renforçant notamment les effectifs policiers dans certains secteurs pour dissuader les voleurs.
Tout cela a-t-il néanmoins un impact sur la fréquentation de la capitale?
Non, encore une fois, l'image de Paris n'est pas écornée. La preuve, c'est que dans nos dernières enquêtes d'opinion, 95 % des touristes se disent satisfaits lorsqu'ils repartent chez eux. Nous sommes toujours la ville la plus visitée au monde et la saison touristique s'annonce très bien.

Des événements marquants pour les étrangers

Octobre 2005: la banlieue en feu
Les violences urbaines démarrent à Clichy-sous-Bois le 27 octobre. 10 jours plus tard, l'état d'urgence est déclaré. Les images de voitures incendiées font le tour du monde. Les touristes boudent Paris.
20 mars 2013: 23 Chinois volés
23 touristes tout juste débarqués à Roissy se font détrousser devant un restaurant. Frappé, leur accompagnateur se fait voler les passeports et une grosse somme en liquide.
10 avril 2013: le Louvre fermé
En raison de la recrudescence des pickpockets qui sévissent à l'intérieur du plus grand musée du monde, les agents de l'établissement se mettent en grève pour protester.

lefigaro.fr

Pékin préoccupé par la résolution sur la Syrie

ООН зал заседаний генеральная ассамблея

Photo : EPA
Pékin est préoccupé par certains points de la résolution sur la Syrie adoptés mercredi lors de la session de l’Assemblée général de l’ONU, a déclaré le porte-parole de la Diplomatie chinoise Hong Lei.
Selon lui, la solution est possible à condition que toutes les patries du conflit syrien l’approuvent. La Chine est persuadée que « l’avenir de la Syrie doit être déterminé par le peuple syrien ».
La résolution proposée par le Qatar a été adopté lors de la session de l’Assemblée général de l’ONU la nuit passée.

Poutine : ne pas se mêler de la politique économique de la zone euro






Путин

Photo : RIA Novosti
« Je pense qu'il vaut mieux que nous ne nous mêlions pas (de la politique économique de l'Europe), qu'ils se débrouillent eux-mêmes », a dit le chef de l'Etat russe au cours d'une rencontre avec les dirigeants des groupes parlementaires.
« Nous n'avons pas à entrer dans le détail des problèmes de nos partenaires de la zone euro, mais nous devons comprendre ce qui se passe, nous devons les analyser et en tenir compte », a noté M. Poutine. Il a expliqué que cela était particulièrement important en ce moment, alors que commence la composition du prochain budget.   N
french.ruvr.ru

Démission du chef du fisc américain : Obama tente de reprendre la main


© AFP

Le secrétaire au Trésor a accepté mercredi la démission du chef du fisc américain, au cœur d'un scandale déclenché par les enquêtes approfondies ciblant des groupes conservateurs. Critiqué pour sa réaction modérée, Barack Obama se dit "en colère".

 
Le président Barack Obama a annoncé mercredi le limogeage du chef par intérim de l'IRS (Internal Revenue Service, le fisc américain). Demandé et obtenu par le secrétaire au Trésor Jack Lew, ce départ de Steven Miller est la conséquence directe du ciblage indu de groupes politiques conservateurs par des agents de cette administration.
Lors d'une courte intervention en début de soirée à la Maison Blanche, Barack Obama, vivement critiqué par l'opposition dans sa gestion de l'affaire, s’est voulu ferme. "J'ai passé en revue le rapport de (l'inspecteur) du département du Trésor et les agissements mis au jour sont inexcusables. Inexcusables. Et les Américains ont le droit d'être en colère. Je suis en colère. Je ne tolérerai pas ce genre de comportement dans une administration, quelle qu'elle soit, mais en particulier à l'IRS".
"De nouveaux garde-fous"
"L'IRS doit fonctionner avec une intégrité absolue", a-t-il insisté. "Les responsables vont rendre des comptes (...) Aujourd'hui, le secrétaire Lew a pris une première mesure en réclamant et obtenant la démission du directeur par intérim de l'IRS", a révélé le président.  "Nous allons mettre en place de nouveaux garde-fous pour faire en sorte que ce genre de comportement n'ait plus jamais lieu", a-t-il ajouté, promettant de "coopérer avec le Congrès" dans ses enquêtes à ce sujet.
L'IRS focalise la colère de l'opposition républicaine depuis les déclarations de l'une de ses responsables, Lois Lerner, qui a reconnu vendredi que des groupes dont le nom comportait les mots "Tea Party" ou "patriote" avaient été ciblés ces dernières années en vue d'un contrôle accru pour leurs demandes d'exonération fiscale.