13 mai, 2013

Le front al-Nosra, la face invisible de l’iceberg de la « révolution syrienne »


Il y a encore une quinzaine de jours, François Hollande voulait nous les vendre comme les « combattants de la liberté » et souhaitait les armer en dépit de l'embargo européen. Mais ils sont aujourd'hui de moins en moins légitimes alors que le groupe armé le plus puissant de Syrie, le Front al-Nosra, vient de prêter allégeance à Ayman al-Zawahiri, successeur de Ben Laden à la tête d'Al-Qaïda, qui vit caché quelque part entre l'Afghanistan et le Pakistan. Ce rapprochement officialisé démontre une fois de plus une réalité du terrain qui a échappé totalement aux Occidentaux qui ont préféré bâtir leur propre réalité de papier. Car la vraie réalité est compliquée et « décevante » de leur point de vue.
En effet, ni le Front du Nosra, ni son projet n’étaient en aucun cas secrets depuis sa « sortie » officielle diffusée sur le Net en janvier 2012. Dès le début, il a non seulement appelé à lutter contre le régime «rafidi, kafer, mécréant » de Bachar al-Assad, mais il a aussi annoncé vouloir instaurer « un État islamique jihadiste en Syrie » en vue du «rétablissement du califat islamique ». Tels propos ont été répétés à maintes reprises sur la chaine al-Manara al-Baydaa, la propre chaine du Nosra, qui diffuse aussi les communiqués et les vidéos des opérations militaires, y compris les attentats suicides.

C’est ainsi que durant toute cette période longue de plus d’un an, cette réalité du terrain n’a pas trouvé sa place dans les médias occidentaux qui ont préféré des présentations hollywoodiennes, romancées, déconnectées de toute réalité en nous « vendant » une « révolution » de tout un peuple en lutte contre un clan. Le dernier article du journal Le Monde n’est qu’un petit exemple parmi beaucoup d’autres : « En Syrie, la révolution c’est aussi cela. C’est surtout cela  », mis en ligne le 6 avril. C'est un fait et les « faits sont têtus » comme disait Lénine. L’imagination de l’opposition avec la complicité et l’habileté des médias sont allés jusqu’à nous prétendre que le Nosra pouvait être, à l'origine, une manipulation du régime syrien pour décrédibiliser la rébellion syrienne.

Cette propagande éveille en nous de mauvais souvenirs, de l’Irak et de la Yougoslavie, puis de la Côte d’Ivoire et de la Libye. La même propagande, simpliste et belliciste, qui maquille, sous le nom de la défense de la démocratie et de la liberté, les intérêts géostratégiques des atlantistes et de leurs amis, suiveurs et clients.
Mais l’habileté et l’imagination des Occidentaux ne peuvent tout de même plus continuer vaille que vaille à nous «vendre» cette «révolution» pour la liberté et la démocratie dirigée par des islamo-fanatiques, même avec la complicité des médias qui manipulent les cadavres aussi bien que les images, les statistiques et les événements. Une chose est sûre : la « révolte » syrienne telle qu’elle est présentée par les Occidentaux n’est plus la même depuis cette fameuse déclaration et elle risque bien de passer pour une révolte de «leurres». Cela pour plusieurs raisons.
Opposition armée composée dans sa majorité de jihadistes fanatiques obscurantistes
En effet, la révolte qui a éclaté en mars 2011 risque de passer pour « un leurre» et l’allégeance que vient de prêter le Front al-Nosra au chef d’Al-Qaïda en est une preuve supplémentaire. Rappelons que la rentrée officielle du Nosra sur la scène syrienne a commencé en janvier 2012, c’est-à-dire dix mois après la « révolte », six à sept mois seulement après le massacre odieux de 120 policiers à Jisr al-Chougour (dans le nord-ouest) en juin 2011 et celui d'une vingtaine de leurs collègues d’Hama (centre) tués, mutilés et jetés dans l'Oronte en aout 2011. Massacres que les médias s’empressaient d'imputer au gouvernement syrien. Aucun média occidental n’a cherché à savoir qui a tué ces policiers de cette manière barbare. Pire, des civils ont été accusés d’être chabbihas. Le terme est utilisé pour désigner non seulement les supplétifs du régime, mais aussi toute personne qui n’est pas avec la «révolution», même celles qui sont neutres. Al-Bouti, le grand théologien sunnite assassiné dernièrement, était accusé d’être «chabbih». C’est ainsi que des cadres syriens, médecins, chercheurs, enseignants, sportifs, journalistes, religieux (chrétiens ou musulmans), homme d’affaires ou parfois de simples fonctionnaires ou citoyens ont été assassinés froidement et dans le silence et le mépris des médias occidentaux sous prétexte qu’ils étaient chabbihas.
Pour comprendre cette réalité du terrain, il faut prendre en compte certains éléments.
Le gouvernement syrien a toujours soutenu que la majeure partie des combats et des atrocités est menée par ces entités extrémistes, venues de l'étranger et financées par une coalition de pays ennemis. Selon le gouvernement, il n’y a pas de guerre civile. Soit, nous ne sommes pas là pour relayer la thèse du régime. Mais il y a des faits sur terrain. En Occident, personne ne crut bon de prêter attention à « la propagande du régime ». Des images et des informations seront donc censurées même si certains médias osent s’interroger, ne fût-ce que benoîtement, comme c’était le cas avec le quotidien Ouest-France dans sa brève publiée, le 8 avril 2011, c’est-à-dire trois semaines à peine après le déclenchement du « soulèvement syrien », « 19 morts et 75 blessés parmi les forces de l’ordre à Deraa ? »

Le Front al-Nosra est connu non seulement pour ses attentats suicides, mais il est aussi le groupe le mieux armé et le mieux structuré. Pire, c’est le groupe qui occupe le terrain et les zones « libérées », à Alep, Idleb, Deir Ezzor, Ras al-Aïn ou à Raqqa, et la majorité de leurs combattants sont des étrangers venus des quatre coins du monde. Du plus, ce groupe gère les « régions libérées » « comme un vrai État » sous la forme d’une cour islamique avec d’autres groupes jihadistes malgré une certaine rivalité. D’ailleurs « face à ces rebelles sans foi ni loi, c’est le Nosra qui fait la loi […], car ce sont les seuls qui ont la force suffisante », explique un combattant dans un reportage de l’AFP mis en ligne le 11 avril.

Et sous cette bannière se sont, en effet, regroupées les plus importantes forces rebelles d’Alep, avec à leur tête les jihadistes du Front Al-Nosra et les salafistes d’Ahrar al-Cham, ainsi que Liwa al-Tawhid.
Cependant, ces trois groupes suscitent aussi des questionnements, car leur radicalisme religieux fait peur : « Le problème avec nos frères d’Al-Nosra, c’est qu’ils veulent du jour au lendemain voiler nos femmes comme en Afghanistan », juge le chef d’une brigade rebelle d’origine kurde. « Nous n’avons jamais vécu comme cela, on ne peut pas nous imposer la charia comme ça d’un coup ».

De plus, c’est la bannière du Front al-Nosra qui a été déployée lors de la prise de la base aérienne de Taftanaz (aux environs d'Idlib, en janvier dernier), de la base de Cheikh Souleymane, de la ville de Raqqa ou Deir Ezzor, même le drapeau des révolutionnaires a laissé sa place à celui du Nosra
D’autres groupes djihadistes se composent aussi des étrangers

En effet, le Nosra ne fait pas exception et d’autres groupes jihadistes sont aussi constitués en majeure partie par des étrangers comme le célèbre Ghuraba al-Cham (nom qui veut dire en arabe « les Étrangers du Levant (Syrie) ». Ce groupe mène des opérations en commun avec le Nosra, notamment dans le nord-est de la Syrie, dans les villes frontalières avec la Turquie et avec la complicité de celle-ci, comme à Ras al-Aïn, une ville à majorité kurde avec une population arabe chrétienne et arménienne. Nous pouvons dire la même chose concernant le groupe al-Mouhajirine (nom arabe qui veut dire « les immigrés » en référence aux Mecquois qui ont quitté la Mecque pour Médine à l’époque de Mahomet pour fuir les « mécréants » mecquois). À vrai dire, tous les groupes jihadistes acceptent n’importe quel étranger dans leurs rangs. La mort, dimanche dernier, dans le nord, d’un Français de 38 ans, Raphaël Gendron, alors qu’il combattait au sein de la brigade salafiste, Souqour al-Cham (Les Faucons du Cham), dirigée par Abdelrahman Ayachi, fils de l'imam radical Bassam Ayachi, n’est qu’un petit exemple parmi d’autres (Article de Georges Malbrunot du Figaro du 15 avril).

Le Nosra avec les autres groupes jihadistes ont pratiqué et pratiquent toujours des atrocités

Des atrocités sont constamment pratiquées non seulement contre les soldats de l’armée syrienne, mais aussi contre les civils syriens, notamment les minorités : épuration ethnique, destruction des lieux de culte, villages et quartiers chrétiens, chiites, alaouites entièrement vidés de leur population à Alep et à Jisr al-Choughour en passant par Idleb jusqu’à Ras al-Aïn. Rien qu’à Homs (centre), plus de 80 000 chrétiens ont été déplacés et leurs biens confisqués comme butin de guerre selon la charia. Sans parler de la destruction de leurs églises, notamment dans leur quartier historique al-Hamidyeh, célèbre pour son église Oum al-Zennar, vieille de presque deux mille ans. Rappelons que l’usine de chlore et des dépôts ont été pris par le Nosra en août dernier. Cette usine située à 50 km à l’est d’Alep sur la route de Raqqa est toujours sous le contrôle du Nosra qui est probablement responsable de l’attaque chimique contre Khan al-Assal à Alep le mois dernier.

Cependant, ces faits n’ont pas empêché Georges Malbrunot du Figaro d’essayer de nous « vendre » une image assez « propre » de cette branche d’Al-Qaïda : « En Syrie, al-Nosra cherche à n'attaquer au contraire que les soldats et les responsables du régime », écrit-il ainsi dans son article du 10 avril dernier gardant le silence sur des attentats suicides très spectaculaires qui ont coûté la vie à des centaines des civils syriens à Damas comme à Alep, attentats revendiqués par ce même groupe.

Et si nous parlions des massacres à vocation diplomatique, ceux perpétrés avant chaque réunion de l’ONU ou de la Ligue arabe et que les gouvernements et médias occidentaux s'empressent d'attribuer au régime ? Houla, Treimseh, Aqrab… et la liste est longue !

ASL et le Front al-Nosra, même armée, même combat

Dans un reportage diffusé dans la région de Houran (sud de la Syrie, proche de la frontière jordanienne) par les rebelles, le 14 avril (donc après la déclaration de l’allégeance du Nosra au chef d’Al-Qaïda), le commentateur dit que l’ASL mène une opération en commun avec le Nosra contre l’armée syrienne. Il explique que cette opération consiste « à bloquer la route internationale liant cette région à Damas pour empêcher l’avancée de l’armée syrienne ».

De même, vendredi 12 avril, sur la chaine saoudienne al-Arabia, Abdel-Kader Saleh, le chef de la brigade salafiste al-Tawhid, l’une des plus grandes brigades dans la région d’Alep, soutenue par le Nosra et les Frères musulmans et très active dans le nord, refuse de considérer le Nosra comme organisme terroriste.

Il y a quelques semaines, le chef de l’ASL, le colonel Riyad al-Assaad avait ouvertement affiché son soutien au groupe djihadiste refusant que le Front al-Nosra soit qualifié d’ « organisation terroriste » par Washington. Mouaz al-Khatib, président de la Coalition, a fait la même chose. Il a demandé il y a peu à Washington de reconsidérer la position du Nosra sur la liste des organisations terroristes.

De plus, cette coopération entre les djihadistes et l’ASL vient d’être confirmée sans surprise par Louaï Mikdad, porte-parole de l’armée syrienne libre (ASL), tout en refusant « l’idéologie d’Al-Qaïda » : « L’ASL n’adopte pas l’idéologie d’Al-Qaïda, mais la coopération avec le Front Al-Nosra a été imposée par la situation sur le terrain ». C’est ainsi que l’opposition reste fidèle à son habituelle et naturelle divergence au sein même de son appareil militaire qu'est l’ASL.

Révolution islamo-nihiliste à coup de répression et épuration politico-religieuse

Mais le facteur le plus important, c’est le visage de cette révolution islamo-wahhabite et leurs destructions en tous genres. Ce sont les acquis les plus immédiats de la « libération » apportée par ces révolutionnaires fanatiques payés par les pétropotentats. Il y a les morts, les appels au génocide des minorités, notamment les alaouites... « Alaouites au cercueil, chrétiens à Beyrouth » clament des slogans incitant à la haine confessionnelle et prononcés par l’icône de la «révolution» syrienne, le footballeur, Abdel-Basset Saroute, filmé l’année dernière, sans le savoir à Khaldiyeh (Homs) par la chaine française : « Nous sommes tous des jihadistes. Homs a pris sa décision : nous voulons exterminer les alaouites ! »

Au dixième jour à peine du « printemps syrien », soit le 25 mars 2011, une foule rassemblée devant la mosquée Abou Bakr al-Siddiq à Jableh, crie non seulement la notion de la foi musulmane « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète ! », mais surtout « Nous ne voulons pas des chiites, non à l’Iran, non au Hezbollah ! » comme on peut le voir et l’entendre dans la vidéo.

Un mois après, le cheikh wahhabite Saleh Lahidan, et il n’est pas le seul, demande aux Syriens de continuer « la révolution contre Bachar, le nussairit mécréant et sa secte … même s’il faut tuer le tiers des Syriens selon le théologien, ibn Malik ». Ibn Malik (711-795) est le fondateur de l’école Malikite, la plus ancienne des quatre écoles officielles du droit musulman sunnite. Elle est suivie par environ 20 % des musulmans dans le monde. C'est la troisième école en nombre de pratiquants ; en France, elle est la première.
Pire, pour justifier le massacre des alaouites, le cheikh wahhabite Saleh Lahidan utilise une vieille fatwa moyenâgeuse d’Ibn Taymiyya, inspirateur du wahhabisme et du djihadisme moderne, tout en insistant sur le fait que « l’islam interdit les manifestations sauf si le gouverneur est “mécréant” comme c'est le cas de Bachar al-Assad ». Il ajoute que «les djihadistes en Syrie doivent combattre pour Allah et sa religion et non pour établir un État laïc ». Mais comment le cheikh sait-il qu’il y a des jihadistes en Syrie à peine un mois après le début du « printemps syrien » ?

Il a fallu attendre la fin de 2012 pour que même les articles sur la Syrie d'un site franco (néo) conservateur Atlantico connaissent une évolution sensible, n’hésitant plus à dénoncer le caractère peu démocratique et franchement extrémiste de la « révolution » syrienne et mettant du coup en cause la désinformation pratiquée par les plus prestigieux des médias français. Par exemple, l’article très critique contre la couverture de la guerre en Syrie, mis en ligne mardi 18 décembre, en s’appuyant sur les témoignages de deux reporters anglo-saxons, l’Irlandais, Patrick Cockbun, trois prix internationaux en 2005, 2006 et 2009, et Élisabeth Kennedy. Cockbun a livré ses impressions au quotidien anglais, généraliste et plutôt politiquement centriste, The Independent.

D’ailleurs, l’essence même du wahhabisme takfirit combat non seulement l’islam modéré, mais surtout les minorités. Wahhabisme et minorités ne peuvent pas coexister. Il suffit d’écouter les chaines wahhabo-salafistes, notamment Wissal et Safa, appelant à égorger les impies pour gagner le paradis.

Et voici un appel général au djihad en tant que devoir pour tout musulman pour protéger « les sunnites massacrés par les mécréants alaouites, gangs de Bachar al-Assad !  » Cet appel a été lancé par les soi-disant « savants et théologiens de Bilad al-Cham, le Levant » nous présentant la « révolution » syrienne comme une guerre religieuse contre une minorité « mécréante », aidée par les « mécréants chiites d’Iran et du Hezbollah » qui extermine une majorité sunnite.


Position ambigüe et sans réel poids de l’opposition fantoche de la Coalition syrienne

Cette opposition fantoche, sans aucune base populaire en Syrie et non élue par le peuple, a déjà critiqué en décembre dernier la décision américaine d'inscrire al-Nosra sur la liste des organisations terroristes. Elle dit désormais tout faire pour « convaincre al-Nosra de confiner son combat dans les limites du nationalisme syrien, loin du califat sur l'ensemble du Levant qu'Al-Qaïda souhaite établir, après la chute d'Assad » (sic). Comme si cette Coalition avait son mot à dire ! Et comme nous avons vu plus haut que sur le terrain, les passerelles sont nombreuses entre al-Nosra, d’autres groupes djihadistes et l’ASL qui se battent sans armes sophistiquées, ces derniers risquent de continuer à faire pâle figure face aux combattants expérimentés et bien payés d'al-Nosra.

Au-delà de ces précisions, l'allégeance du Nosra à Al-Qaïda affaiblirait le front anti-Assad, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Syrie. La France, la Grande-Bretagne et le Qatar veulent armer non seulement une rébellion islamiste, mais aussi les fils de Ben Laden à travers le Front du Nosra. En outre, cette affaire rend finalement service au régime qui a la chance de pouvoir compter sur des adversaires aussi obligeants que stupides et qui n’ont qu’une seule obsession : faire tomber le régime quel que soit le moyen utilisé et même si cela doit prendre vingt ans.

« Il est clair aujourd'hui que la France et l'Angleterre ne peuvent décemment pas fournir des armes sophistiquées à l'opposition syrienne en sachant qu'il y a un fort risque qu'elles tombent entre les mains de groupes djihadistes comme le Front Al-Nosra qui pourraient les retourner contre les intérêts des Occidentaux et d'autres pays de la région », explique Fabrice Balanche, directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, interrogé par FRANCE 24. C’est la voix de la sagesse, mais Hollande, frappé du sceau du conformisme anti-Bachar et pro rébellion, est-il prêt à l’entendre ? A-t-il entendu parler du trafic de drogue afghane pour financer quelque 20 000 mercenaires en Syrie ?

« Jusqu'à 20.000 mercenaires opérant en Syrie sont financés avec l'argent provenant du trafic de drogue afghane », a déclaré jeudi 11 avril aux journalistes le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov.
Et combien sont ceux financés par les pétrodollars ?

De même, Finian Cunningham, journaliste et écrivain irlandais, dénonce les médias « mainstream » qui utilisent le terme rebelle au lieu de terroriste lorsqu'il s'agit de qualifier les mercenaires qui opèrent en Syrie : « Ce sont des gens qui revendiquent les méthodes terroristes. Ils commettent les pires exactions et nos médias les justifient au nom de la démocratie », conclut-il dans son article, mis en ligne le 14 avril par la Fondation de la Culture stratégique.
Et il continue : « C’est un fait bien perceptible. La crise syrienne est le résultat des actes perfides des gouvernements occidentaux à l'aide de leur appareil médiatique. Les médias en Occident ne disent guère la vérité sur ce qui se passe réellement en Syrie, sur le fait que l'impérialisme occidental est à l'origine de la crise humanitaire dans ce pays. Tout porte à croire que les Occidentaux cherchent à dessein à prolonger les violences, quitte à en tirer le prétexte nécessaire à la multiplication de leurs équipées guerrières dans le Moyen-Orient ».
Il est rare qu'une fondation à vocation culturelle aux États-Unis brise les barrières de la censure et parle ouvertement de la guerre internationale menée depuis plus de deux ans contre la Syrie.

Terrorisme et révolution sont-ils compatibles ?

Un regard diagnostique sur la crise syrienne nous démontre que le temps et les islamistes travaillent pour Bachar. En effet, après plus de deux ans d’un conflit de plus en plus disputé et sanglant, Bachar et son gouvernement sont loin d’être finis. Le président syrien peut toujours compter sur une armée loyale composée de milliers de troupes sans parler de son monopole de la puissance aérienne. De plus, une connaissance minimale du terrain et de la société syrienne nous démontre que la grande majorité de ce peuple n’est en aucun cas tentée par le projet de califat ou de chaos « porté » par les bandes armées islamo-ASL.

De même, l’impasse diplomatique et l’entêtement de vouloir à tout prix et sans aucune lucidité politique le départ d’Assad, refusant tout dialogue avec lui, servent objectivement le régime syrien. Ils lui donnent surtout une « certaine marge de manœuvre » militaire et politique et font peut-être de lui un héros de la résistance nationale contre les projets atlantistes. Il est d'ailleurs vu ainsi par une bonne partie de la population syrienne.

En effet, le terrorisme d’Al-Qaïda est une notion malléable, liée à la géopolitique et aux alliances. Lorsqu’Al-Qaïda sert les intérêts des atlantistes, ceux-ci ferment les yeux. Nous avons le meilleur exemple avec un Hollande qui combat les islamistes au Mali, mais veut les armer en Syrie. Cherchez l’erreur !

Pour le journal syrien al-Watan, proche du régime, les prises de position d’Al-Qaïda confirment le fait que l’armée arabe syrienne « lutte contre des terroristes » et de ce fait, Assad peut les frapper là où il estime nécessaire, car, à présent et aux yeux du monde entier, il combat Al-Qaïda.

Bref, rien de nouveau sous le soleil diplomatique : on reconnait que le Nosra est une organisation terroriste liée à Al-Qaïda, mais on refuse tout dialogue avec le régime cultivant l’illusion d’une victoire militaire des rebelles islamistes ou d'un changement de la position russe.
« Les succès militaires engrangés par la rébellion syrienne pourraient obliger Moscou à réévaluer sa position à l’égard du régime de Damas » (sic), nous annonce le Figaro dans son numéro du 5 décembre alors que la réalité est tout autre, aujourd’hui comme hier.

Tout cela ne fait que prolonger la souffrance de tout un peuple et donne le feu vert à la poursuite de la destruction massive et programmée de la Syrie. Pourtant, indépendamment de toutes considérations militaires, le projet de société de ces islamo-fanatiques leur interdit tout espoir de succès en Syrie. Sans parler de leur nature idéologique et psychologique de fanatiques obscurantistes bien illustrée depuis deux ans déjà…
Source : Investig'Action

A Antakya, la colère de la rue contre l’ingérence turque en Syrie


Comme chaque jour, les habitants d'Antakya ont pris la rue pour demander des comptes après l'attentat meurtrier de Reyhanli.
A grand renfort de sifflets, d'applaudissements ou de slogans, ils dénoncent la présence toujours croissante des réfugiés syriens et le soutien d'Ankara aux rebelles en guerre contre le président Bachar al-Assad. Ils scandent "Nous ne voulons pas de tueurs jihadistes dans notre ville" et, à l'adresse des autorités turques, "Ne vous mêlez pas de la Syrie".
   "Tout ce que nous voulons, c'est que le gouvernement abandonne son soutien aux rebelles islamistes", résume Mahir Mansuroglu, le porte-parole du centre communautaire de la province d'Hatay, un rassemblement hétéroclite de partisans de la gauche, de nationalistes, de musulmans ou de chrétiens qui tente de fédérer la protestation.
La cohorte des manifestants observe à distance un autre cortège. Celui-là est constitué de quelques centaines de personnes qui exigent, elles, une "meilleure sécurité" à la frontière.
   Plusieurs voitures de police suivent les manifestants à distance, pour éviter tout incident. Jusque-là, les forces de l'ordre n'ont pas eu à intervenir à Antakya, une ville qui accueille un mélange particulièrement riche d'ethnies et de religions, notamment des musulmans sunnites et alévis, ainsi que des chrétiens.
   Mais l'arrivée sur le sol turc de près de 400.000 réfugiés syriens depuis le début il y a deux ans des combats a mis à mal ce fragile équilibre, surtout dans la province de Hatay.
   Alors depuis le double attentat à la voiture piégée qui a fait 48 morts et plus d'une centaine de blessés dans la ville frontalière voisine de Reyhanli, la colère gronde.
"Petite Syrie"
Les autorités turques, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan en tête, ont prétendu que le régime de Damas en est le seul responsable, mais la population locale continue à mettre en cause le soutien de son gouvernement aux rebelles, hostiles à Bachar al-Assad et lui demande désormais des comptes.
   "Les gens qui sont là disent simplement qu'ils ne veulent plus voir de jihadistes à longue barbe se pavaner dans leurs rues", insiste Mansuroglu en référence aux combattants de la fraction la plus radicale de la rébellion syrienne.
   "Ces larges manifestations sont la conséquence naturelle de la politique du gouvernement", renchérit Semir Baklaci, l'un des responsables locaux du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), "à chaque fois qu'il existe une réelle chance de dialogue en Syrie, ce genre d'événement se produit".
   "Erdogan se contente d'observer alors qu'une attaque sauvage a infligé à la Turquie ses plus lourdes pertes", renchérit l'un des manifestants, Necla Oncu.
   Certains accusent même le Premier ministre d'avoir laissé faire pour mieux plaider la cause d'une intervention militaire auprès du président américain Barack Obama, qu'il doit rencontrer vendredi à Washington.
   Sadik Baba, un négociant de 37 ans, ne va pas aussi loin. Pour lui, c'est la forte présence des réfugiés syriens en Turquie qui est à l'origine de la situation, celle qui a transformé Reyhanli en une "petite Syrie", comme il dit.
   "Combien d'entre nous vont devoir mourir avant qu'ils (les dirigeants turcs) ne se rendent compte que les risques sont devenus aussi grands de notre côté de la frontière ?", s'interroge-t-il, inquiet.

Source: AFP

Le cannibalisme: dernier cri des « révolutionnaires » syriens


Soldats capturés à Idleb avant d'êtres exécutésDepuis l’éclatement de l’insurrection syrienne, ses « révolutionnaires » ne cessent de nous montrer de toutes les couleurs, dans les massacres et les tueries qu’ils ont perpétrés, surtout contre les policiers et les soldats, sans oublier les chabbihas, terme qui désigne aussi bien les supplétifs du régime que tous les partisans du pouvoir, et ceux qui sont hostiles à la "révolution" dans le but de les diaboliser et de légitimer leur assassinat.
Le tout filmé en vidéo-amateurs et photographié avant d'être publié sur la Toile.
Or, comble de l’horreur : la dernière de ces atrocités est l’anthropophagie.
Un milicien a mangé le cœur cru du soldat régulier qu’il avait tué. Aux cris d’Allahou Akbar, hélas ! La vidéo a été publié sur Youtube.
L’auteur a été identifié. D’ailleurs il ne s’en cache pas. C’est un combattant de la milice de l’Armée syrienne libre, proche de son célèbre bataillon AlFarouk à Baba Amro. Connu sous le nom de guerre est Abou Sakkar, il s’appelle Khaled AlHamaf ( Voir photo).
Comme d’habitude après chaque exécution ou liquidation,  l’ASL a nié les faits, en disant que ce milicien a quitté ses rangs.
Interrogé par le site Arabi-Press, l’expert dans les questions irakiennes Mehiar AlBaghdadi a signalé que le procédé d’arrachement du cœur après avoir vidé la poitrine, à l’aide de quelques coups de poignard et en quelques secondes est la preuve que l’auteur de l’assassinat est bien entraîné pour le faire. Ce qui rappelle selon lui les actes commis par les milices Contras, qui avaient été financées et entrainées par la CIA pour faire avorter la révolution sandiniste au Nicaragua dans les années 80 du siècle dernier. Selon cet expert, des actes similaires ont été commis en Irak, dont le plus célèbre celui qui a eu lieu dans la province d’al-Anbar : un enfant avait été décapité devant les yeux de sa mère ligotée, puis son cœur lui a été arraché puis déposé sur le cadavre de son père. Le but de ce genre d’action est d’après AlBaghdadi de terroriser les gens.
Le crime rappelle une page historique du vivant du prophète Mohammad, durant le combat mené par les impis de la Mecque contre les Musulmans. Durant la bataille de Uhod, Hind, fille de Thabet et épouse d'Abou Soufiane, (père de Mouawiya) avait dévoré le coeur de Hamza, l'oncle du prophète, après avoir commandité de le tuer.
A noter que des atrocités ont escorté l’insurrection dès ses premiers jours. A Homs en particulier, où a été créée la première milice de l’ASL,  al-Farouk.

Le colonel Abdo AlTalaouiLe 19 avril 2011, un mois à peine après le lancement de la « révolution syrienne », le premier crime en la matière a été commis contre un colonel de la police à Homs Abdo AlKhodor alTalaoui, ainsi que ses enfants et son neveu. Non seulement les miliciens l’ont tué, puis lacéré le corps et brûlé le visage, mais aussi ils ont fait de même avec les trois  des adolescents. Plusieurs assassinats de policiers avaient eu lieu auparavant. Mais c’était la première fois que le crime était aussi sanguinaire, et touchait même les membres de la famille.
Un jour avant, le 18 avril en particulier, 19 membres des forces de l'ordre avaient été tués à Deraa, exécutés sommairement.
Nidal Jonoud avant d'être tuéMais il y a eu un mois plus tard, à Banias cette fois-ci, dans la province de Tartous, l’exécution également filmée de Nidal Jounoud à coup de poignard dans plusieurs parties du corps. Selon les sites de l’insurrection, il était un « chabbih ». Ses images, avec un visage éraflé et ensanglanté, entrainé dans les rues de la ville avant d’être exécuté ont fait le tour de la Toile.
Elles ont révélé le véritable visage des « révolutionnaires syriens », qui condamnent les atrocités du régime, alors qu’ils font pire.
On se souvient ensuite les images d’un soi-disant chabbih qui a été jeté par-dessus la fenêtre, à Kalamoune, dans le nord de Damas en juin 2012.
Et ceux de certains policiers ou militaires pendus, un peu partout. Sans oublier les égorgements. Par la suite, ils furent suivis de décapitations.
La plus récente d’entre elles, a été celle d’un officier capturé d’un hélicoptère abattu dans la province d’Idleb et qui s’est clôturé par un barbecue : un milicien lui a grillé la tête.
A voir les atrocités commises, on constate une diversité et un renouveau des procédés stupéfiant. Comme s’il fallait à tout prix éviter les effets monotones des crimes similaires,  dans le souci de produire toujours un effet de choc.
Des militaires humiliés avant d'être tuésD'un côté, ces procédés permettent de faire vivre les Syriens dans une terreur interminable. De l'autre, ils sont la preuve qu’ils n’ont rien d’un acte fortuit d’un milicien de fortune, mais sont dictés par une partie diabolique qui sait très bien exploiter les outils psychologiques d’une guerre. Reste à savoir de qui il s'agit! 



almanar.com.lb

Liban: manif pro-Assad


IRIB- Des centaines d'habitants de Sidoun, au Sud du Liban, sont descendus, pour manifester leur soutien au Président Assad.
Les manifestants brandissaient les portraits d'Assad et de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah. La politique syrienne d'Ankara a été, également, dénoncée.

Syrie : deux autres villages d'Al-Quasseir, libérés

IRIB- Les forces de l'armée nationale ont repris le contrôle de deux villages, dans la banlieue de Damas, alors que Al-Quasseir se trouve, toujours, assiégé.
"Les soldats de l'armée nationale ont repris le contrôle des villages Al-Heydariya et Ach Al-Dowr, à Homs, et ils sont sur le point de proclamer zone sûres, ces localités.  Les terroristes ont tiré trois missiles, en direction de trois villages de Al-Quasseir, qui n'ont pas fait de victimes. A Bab Houd, à Homs, une voiture piégée a explosé et les terroristes, qui y déposaient des bombes, ont été tués. A Rif d'Idleb, un centre de commandement d'Al-Nosra a été pris pour cible et des dizaines de terroristes takfiris ont été tués. A Jabal al-Arbayin, l'armée de l'Air syrienne a, violemment, bombardé les positions des terroristes, et des snipers takfiris ont été éliminés, en grand nombre. Abou Ghatadah, le terroriste tunisien, et Khaled Safvan Habachou, un autre terroriste connu, ont été tués, à Ariha, dans la province d'Idleb.

Explosions en Turquie: les rebelles syriens mis en cause

Explosions en Turquie: les rebelles syriens mis en cause

Le dirigeant du parti gauchiste Front de libération populaire de Turquie, Mihraç Ural, a accusé l'Armée syrienne libre (ASL) d'être l'auteur des attentats perpétrés le 11 mai à Reyhanli, non loin de la frontière syrienne.
"La main coupable de la tuerie de Rayhanli est celle qui a commis des massacres à Damas et à Alep", a déclaré lundi Mihraç Ural dans les réseaux sociaux.
Deux véhicules piégés contenant environ une tonne d'explosif ont explosé le 11 mai devant la mairie de Reyhanli, à huit kilomètres de la frontière syrienne, faisant 46 morts et plus de 150 blessés. Les autorités turques se sont empressées d'accuser Damas, mais ce dernier a rejeté ces accusations.
Le ministre turc de l'Intérieur Muammer Güler a annoncé dimanche aux journalistes que l'enquête avait établi qu'un groupe terroriste lié aux services spéciaux syriens était impliqué dans cet attentat. Il a également fait savoir que neuf ressortissants turcs avaient été interpellés dans le cadre de l'enquête et qu'ils avaient tous plaidé coupables.
Mihraç Ural préside le groupe Acilciler qui a fait parler de lui en perpétrant, en février dernier, une explosion devant l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. Selon le quotidien turc Hürriyet, le groupe collabore avec le renseignement syrien et lutte contre l'ASL.
Les autorités turques soupçonnent Acilciler d'être impliqué dans l'attaque de Reyhanli.
M. Ural réside depuis longtemps en Syrie. Selon certaines affirmations, il est marié à une parente du président Bachar el-Assad.

Depuis Bruxelles, jusqu'aux rangs d'Al-Nosra, en Syrie !!!


IRIB- Quatre parcours, un même objectif : rejoindre les rebelles syriens.
Sammy, Sean, Zacharia et Ismaïl ont entre 16 et 23 ans et sont originaires de Laeken et de Schaerbeek, deux quartiers populaires de Bruxelles. Ces aspirants combattants font partie des 80 (selon Europol) à 300 belges, (d'après une source musulmane), ayant rejoint des groupes djihadistes, en Syrie. C'est l'objet d'un reportage de Mathilde Carton, pour "Le Monde". "(...) Du jour au lendemain, il m'a dit qu'il voulait émigrer, pour faire la guerre sainte", s'indigne Abdelwahad, père de Zacharia, étudiant, en ingénierie électro-mécanique.
"J'ai essayé de le dissuader : il ne voulait rien savoir". Le 24 décembre, la mère de Zacharia découvre un billet d'avion, pour la Turquie, sur sa table de chevet. Les parents confisquent son passeport et essaient de le raisonner. "Je l'ai même emmené voir un imam de la mosquée du Cinquantenaire, à Bruxelles. Il lui a dit que la guerre, en Syrie, était une guerre civile, qui ne lui appartenait pas", s'énerve le père. Zacharia paraît plus ou moins convaincu, mais reste silencieux. Le 17 janvier, il part, comme tous les matins, en direction de l'école. A 23 heures, Zacharia appelle son petit frère : "Ça y est, je suis en Turquie". Ismaïl prévient la mère.
Accompagnés de l'oncle de Zacharia, les parents partent, pour Istanbul, le 22 janvier. Ils retracent le parcours de leur fils, avec l'aide des autorités turques : de la téléboutique de la gare routière, où Zacharia a appelé Ismaïl, jusqu'à un premier hôtel, à Adana. "Sur les vidéos de surveillance, j'ai vu mon fils en train de prendre son petit-déjeuner", s'étonne, encore, le quinquagénaire, dépassé par une situation irréelle. Il voit Zacharia payer la note d'hôtel, avant de prendre un taxi, en direction d'Antioche, à 200km de là. "C'est ça qui m'étonne, il avait de l'argent, alors que je ne lui donnais que 160 euros, par mois !" Les parents remontent la piste, jusqu'à un petit hôtel tenu par une Syrienne. La directrice se souvient de quatre Belgo-Marocains, qui parlaient de rejoindre Alep. Elle refuse de leur louer une chambre. Trop dangereux. Les garçons laissent leurs affaires, et repartent, le soir même. "On l'a raté de quatre jours, se désole Abdelwahad. Son trajet était tout tracé, et il avait de l'argent. Je suis convaincu qu'il a suivi une filière". Le retour, en Belgique, est difficile. Ismaïl s'isole, secoué par le départ de son frère. Ses parents lui arrachent des informations ; Zacharia vit, dans une maison abandonnée, à Alep, avec d'autres Belges. Il a commencé un entraînement militaire avec le Front Al-Nosra, le principal groupe djihadiste syrien, apparenté à Al-Qaïda. Le 8 mars, Zacharia appelle son père. "Il m'a dit qu'il cherchait le martyre, et qu'il voulait instaurer un califat, en faisant la guerre contre les 'mécréants' ! J'ai eu peur, lâche Abdelwahad, épuisé. Il a été complètement retourné". Son père lui demande de rentrer. Zacharia a peur d'être fiché, de finir en prison (...)» De même, certains médias, proches du PKK, ont laissé entendre que des dizaines de jeunes et d'adolescents avaient été recrutés, par les forces extrémistes, dans des villes, à population kurde, de la Turquie, pour être envoyés, en Syrie.

Faim : l’ONU appelle à manger les insectes

протянутая рука руки негры голод Африка голод африка помощь африка третий мир бедность

Photo : EPA
L’agence alimentaire des Nations unies propose de faire appel aux insectes pour lutter contre la faim à travers le monde.
Un rapport de 200 pages publié lundi par le Programme alimentaire mondial (PAM) explique que deux milliards de personnes ajoutent déjà des insectes à leur alimentation.
Le PAM estime que les sauterelles, les fourmis et d’autres insectes sont sous-utilisés quand vient le temps de nourrir les humains, le bétail et les animaux de compagnie. L’agence indique que les insectes sont riches en protéines et en minéraux, et rappelle qu’ils sont très efficaces quand vient le temps de convertir le fourrage en viande comestible.

http://french.ruvr.ru