09 mai, 2013

Syrie : l'Iran met en garde la Russie et les USA


     IRIB-selon le journal Al Akhbar , l'Iran aurait envoyé un message aux Russes et aux Américains
selon lequel il ne tolérerait à aucun prix une action militaire contre la Syrie et qu'il continuera à soutenir Assad. la Russie aurait informé l'Iran de son côté qu'elle n'a pas l'intention de renoncer à son soutien à Assad et qu'elle reste ferme dans son appuie au gouvernement syrien. les Etats Unis auraient envoyé de son côté un message à l'Iran comme quoi ils n'auraient aucune attention d'intervenir militairement en Syrie et que le scénario d'intervention armée n'est pas celui envisagé par Washington et que le raid israélien n'était pas lié à une décision US. 

Pakistan: dernier jour de campagne, le fils d’un ex-Premier ministre enlevé


Le dernier jour de la campagne pour les élections législatives au Pakistan jeudi a été marqué par l’enlèvement d’un des fils de Yousuf Raza Gilani, Premier ministre de 2008 à juin 2012, et par de nouvelles menaces des rebelles talibans, qui ont annoncé des attaques le jour du vote samedi.
Les partis des deux principales figures en lice, Nawaz Sharif, qui a dirigé par deux fois le gouvernement, et l’ex-gloire du cricket Imran Khan, tenteront, quant à eux, dans la soirée de galvaniser les foules une dernière fois en meeting, le premier dans son fief de Lahore (est), le second à Rawalpindi, près d’Islamabad.
A Multan (centre), des hommes armés ont enlevé Ali Haider, un des fils de M. Gilani, qui fut Premier ministre jusqu‘à sa destitution par la justice, en juin 2012, deux mois après avoir été condamné par les juges pour son refus de rouvrir des poursuite pour corruption contre le président Asif Ali Zardari
Selon les autorités locales, le secrétaire d’Ali Haider Gilani a été tué dans l’attaque et cinq autres personnes, dont un de ses gardes du corps, ont été blessées.
Ali Haider Gilani est candidat aux élections provinciales sous la bannière du Parti du peuple pakistanais (PPP), qui n’a fait qu’une campagne a minima en raison des menaces des talibans, soucieux de lui faire payer son alliance stratégique avec les Etats-Unis.
“Nous voulons que notre frère nous soit rendu ce soir. Si ce n’est pas fait, nous ne permettrons pas l’organisation du scrutin dans notre région”, a mis en garde Ali Musa Gilani, le frère aîné d’Ali Haider.
“Les partisans du PPP doivent rester calmes et pacifiques”, a pour sa part lancé leur père.
Cet enlèvement conclut une campagne ponctuée par de nombreuses attaques, perpétrées en grande partie par des rebelles talibans, opposés aux législatives qu’ils jugent “non islamiques”, et qui ont fait au moins 116 morts sans faire dérailler le scrutin dans ce vaste pays de 180 millions d’habitants.
Selon un commandant des insurgés ayant requis l’anonymat, le chef des talibans pakistanais Hakimullah Mehsud a lui-même ordonné des attentats suicide le jour du vote. “Les talibans ont envoyé des kamikazes pour perpétrer des attaques au Pakistan” samedi, a affirmé à l’AFP ce commandant.
La campagne avait marqué une pause mercredi à la suite de l’accident d’Imran Khan, le chef du Mouvement pour la justice (PTI). L’ancienne légende nationale du cricket, sport adulé dans ce pays, électrise les foules en critiquant les “vieux” partis dynastiques “corrompus”.
Mais mardi soir, le sexagénaire aux allures de playboy avait fait une chute de plusieurs mètres d’un monte-charge qui devait le déposer sur la scène au cours d’un meeting devant des milliers de ses partisans à Lahore, la deuxième ville du Pakistan.
Il a été blessé à la tête et à l‘épaule, et s’est fracturé des vertèbres, mais sa moelle épinière a été épargnée, ont indiqué mercredi ses médecins.
Jeudi, ceux-ci ont annoncé qu’Imran Khan, qui a encore besoin de se reposer à l’hôpital, ne pourrait pas se rendre aux urnes samedi. Encore alité, il doit intervenir dans la soirée par vidéoconférence au cours du meeting du PTI à Rawalpindi, selon des membres de son parti.
Son accident a suscité l‘émoi au sein de la population comme des grands partis politiques, bien plus que les sanglants attentats talibans contre les partis laïques, que le favori du scrutin, la Ligue Musulmane (PML-N), comme le PTI, tous deux soupçonnés de lorgner sur le vote islamiste, se sont gardés de condamner.
En signe de solidarité avec Imran Khan, la PML-N avait notamment annulé les rassemblements prévus pour mercredi. Son chef, Nawaz Sharif, demeure le mieux placé dans les sondages pour prendre la tête du gouvernement à l’issue des législatives nationales de samedi (des scrutins provinciaux auront lieu parallèlement) en raison de ses appuis historiques dans la province du Pendjab, où sont concentrées plus de la moitié des circonscriptions.
Or, l’ascension d’Imran Khan, qui mord sur l‘électorat de centre droit de Nawaz Sharif et attire les jeunes et la classe moyenne à la recherche d’un “changement”, vient brouiller les pronostics et ouvre la voie à des “triangulaires” dont pourraient profiter certains partis comme le PPP.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Mugabe: l’Occident cherche à piller les ressources africaines


Le président zimbabwéen Robert Mugabe a mis en garde lundi à Harare les services de renseignements africains contre les tentatives de l'Occident de susciter des conflits afin d'exploiter les vastes ressources naturelles du continent.
   Les conflits en Afrique sont "largement influencés par les anciennes puissances coloniales qui veulent continuer à détourner à leur profit les ressources du continent", a déclaré Mugabe aux responsables africains de l'espionnage, réunis pour leur rencontre annuelle.
   "Nos anciens colonisateurs continuent de manipuler les institutions et conventions internationales pour justifier des interventions militaires unilatérales dans les pays africains, avec le but essentiel de faciliter l'extraction (...) de nos ressources naturelles", a ajouté le président zimbabwéen.
   "Ces scénarios de conflit ont accru la possibilité d'un retour de la présence de troupes étrangères sur notre continent", a souligné M. Mugabe.
   Les Occidentaux se justifient au regard de "situations" où "l'Afrique est incapable de traiter ses propres problèmes," a-t-il également déclaré.
   M. Mugabe a dit que l'Afrique était confrontée à de nombreux problèmes, notamment les variations climatiques,  le trafic d'êtres humains et de drogue, le blanchiment de l'argent, le terrorisme et le cyber-terrorisme.
   "Les attaques systématiques du système de renseignement, ajouté aux actes de sabotage, ont vulnérabilisé l'Afrique, d'où la nécessité pour nos services de renseignement de se tenir au courant des développements technologiques", a souligné le président du Zimbabwe.
Source: AFP

Italie: Berlusconi condamné mais mesuré


La principauté de Monaco est à l‘étroit dans ses 2 km2. Elle veut s‘étendre de six hectares dans la mer pour y construire des logements de luxe afin d’attirer une clientèle internationale fortunée, tout en préservant une réserve marine protégée se trouvant à proximité.
L‘équation est compliquée pour ce petit État qui vient de lancer un appel à candidatures pour son projet d’extension territoriale, dont la première étape sera la construction d’une immense “dalle” sous-marine d’un coût d’un milliard d’euros, avec une réalisation globale et finale espérée vers 2024.
Sur une carte du littoral monégasque, le gouvernement a délimité une surface où pourra se loger le nouveau quartier, jouxtant une salle de spectacles et de congrès, le “Grimaldi Forum”.
Le souverain Albert II de Monaco s’est engagé à préserver l’environnement marin. Mais à seulement vingt mètres sur la droite du futur quartier, débute la réserve marine du Larvotto, fierté de la principauté. Elle abrite “une biodiversité très riche où se sont multipliés les mérous bruns, des posidonies et des grandes nacres qu’il faut préserver”, note Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement (ministre) à l‘Équipement.
Et à quarante mètres sur la gauche se situe le “tombant des Spélugues”, avec ses cavernes sous-marines où s‘épanouit le corail qui a “besoin d’oxygénation”, précise-t-elle.
Entre ces deux univers protégés doit surgir dans une dizaine d’années un nouveau quartier d’immeubles de 6 à 10 étages, comprenant logements de grand luxe, parkings sous-marins, commerces, bureaux et une marina d’une quarantaine d’anneaux. En tout, 60.000 m2 de surfaces vendables, hors espaces extérieurs.
Au préalable, le constructeur retenu devra préparer à vingt mètres de fond un socle pouvant soutenir toutes ces constructions. Différentes techniques sont possibles, comme un remblaiement ou la pose de caissons flottants acheminés par la mer puis immergés, une solution qui serait moins violente pour la circulation des courants marins.
Sortie de crise pour Monaco
En échange de cet investissement colossal, l’opérateur disposera de droits à construire, même s’il devra notamment rétrocéder à l‘État certaines surfaces bâties ou non bâties.
Une fois la sélection du constructeur faite, ce dernier disposera de douze mois de négociations avec l‘État pour finaliser son offre globale.
En 2008, la principauté avait renoncé à un projet d’extension sur la mer, deux fois plus grand, en raison de la crise économique mais aussi de la proximité de la réserve marine.
A l‘époque, deux groupements devaient encore être départagés. D’un côté Daniel Libeskind (maître d’oeuvre de la reconstruction du World Trade Center à New York), associé avec l’architecte Arata Isozaki et les constructeurs néerlandais Van Oord-Dragados et belge BESIX. De l’autre, un groupement comprenant l’architecte britannique Norman Foster, les constructeurs italien Saipem et français Bouygues, ainsi que l’actionnaire monégasque Michel Pastor.
Pour le ministre d’Etat (chef du gouvernement) Michel Roger, le lancement d’un nouveau projet est possible car “Monaco est sorti de la crise”. “Nous sommes revenus à des fondamentaux sains”, juge-t-il, en parlant d’“acte d’optimisme sur l’avenir économique du pays”.
La principauté estime avoir besoin de 350.000 m2 supplémentaires tous les dix ans pour son développement.
Dans les années 60, un quartier d’affaires et d’habitations, dit “de Fontvieille”, à l’ouest, avait déjà été construit sur la mer avec des remblais, sur 22 hectares.
Il n’y a pratiquement plus de terrains vides à Monaco et les anciennes constructions sont détruites pour construire des immeubles plus hauts, comme c’est le cas actuellement avec “La Tour Odéon”. Elle culminera à 170 mètres sur 49 étages et ses logements devraient être commercialisés en moyenne à 50.000 euros/m2, contre 30.000 euros/m2 en principauté.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Italie: Berlusconi condamné mais mesuré


Silvio Berlusconi aime surprendre: contrairement à ce que d’aucuns craignaient ou espéraient, la nouvelle condamnation en justice dont il a écopé mercredi l’a conforté dans sa stratégie de soutien “responsable” au gouvernement Letta.
Le Cavaliere, élu au Sénat aux législatives de fin février, a vu se confirmer à son encontre une condamnation à un an de prison pour fraude fiscale (en réalité quatre dont trois aussitôt amnistiés) dans le procès Mediaset et surtout une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans.
Selon son entourage, il a accueilli la nouvelle avec colère mais résignation.
Et immédiatement, ses avocats ont annoncé un recours en Cassation, suspensif de la peine dont l’issue est attendue entre fin 2013 et le printemps 2014. Autre espoir du Cavaliere: que les accusations soient prescrites (vers juillet 2014) bien avant qu’il n‘épuise tous les recours à sa disposition.
La réaction du magnat des médias a été bien plus mesurée qu’escompté.
Il est resté inhabituellement muet et a envoyé en première ligne les poids lourds de son parti pour dénoncer la “persécution judiciaire” d’une “certaine magistrature politisée”.
Une manifestation de son parti PDL “en défense de Silvio Berlusconi” a certes été programmée pour samedi en présence du Cavaliere, mais dans la petite ville de Brescia (nord), pas à Milan ou à Rome. Et pas question pour le moment de répéter la protestation des parlementaires PDL du 11 mars, venus hurler leur indignation sous les fenêtres du tribunal de Milan.
“Berlusconi est en train de tomber amoureux de son nouveau rôle, il est devenu l’actionnaire de référence du gouvernement”, analyse Marcello Sorgi, éditorialiste du quotidien La Stampa.
Le Cavaliere, 76 ans, est considéré comme le grand “sponsor” du gouvernement d’Enrico Letta, le premier de l’après-guerre en Italie à rassembler des ministres de gauche et de droite. M. Berlusconi avait en effet proposé un tel gouvernement de “large entente” dès la proclamation des résultats des législatives pour débloquer l’impasse créée par l’absence d’une majorité claire au Sénat.
Le Parti démocrate, principal force de gauche, dont M. Letta est le numéro deux, s’est vu contraint d’accepter cette alliance inédite et mal digérée par ses troupes après avoir échoué à former une majorité avec les contestataires du Mouvement 5 Etoiles de l’ex-humoriste Beppe Grillo. Il s’est d’ailleurs abstenu de tout commentaire sur la condamnation.
“Le Cavaliere assiste en s’amusant aux contorsions de ses ex-adversaires devenus ses alliés” qui n’arrivent pas à se choisir un nouveau chef après la démission de Pier Luigi Bersani et sont “divisés sur l’attitude à avoir à l‘égard d’un gouvernement dirigé par leur numéro deux”, a souligné M. Sorgi.
Pour Stefano Folli spécialiste politique du Sole 24 Ore, on peut vraiment parler d’un “nouveau Berlusconi” qui s’est “transformé en un facteur de tenue et stabilité du système” même si “ce n’est pas lui qui a changé mais le cadre général du pays et du gouvernement”.
Dans le contexte d’un PDL ressoudé autour de son chef par une bonne performance électorale, “Berlusconi a tout intérêt à endosser ce costume” d’homme d’Etat qui plaît à ses électeurs, a souligné M. Folli. Cette attitude profite également à son empire médiatique Fininvest, dont les actions ont remonté en bourse.
Le message du Cavaliere à ses troupes est, selon Repubblica: “ce gouvernement doit durer, nous ne devons pas être ceux qui font tout sauter. Nous devons encaisser des résultats sur nos priorités”, en particulier l’allègement de la fiscalité sur les ménages et entreprises.
Tous les retards et problèmes sont mis sur le dos d’un PD “acéphale”, au bord de l’implosion.
A moins que la première force de gauche parvienne à se relancer sous la houlette d’un dirigeant charismatique.
Une “assemblée nationale” du parti est prévue samedi à Rome pour élire le successeur de M. Bersani, un choix qui pourrait toutefois n‘être que provisoire en attendant un congrès prévu à l’automne.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Panneaux solaires: la Chine met en garde l’UE contre le protectionisme


Pékin a appelé jeudi l’Union européenne à éviter de s’engager dans une politique protectionniste après une proposition de Bruxelles d’imposer des mesures anti-dumping sur les importations de panneaux solaires chinois.
Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a affirmé lors d’un point presse que l’Union européenne et la Chine sont deux partenaires commerciaux importants, et “nous espérons que les Européens seront prudents quant au recours à des mesures protectionnistes”.
“Nous espérons également que les deux parties conserveront une attitude de coopération constructive et auront recours au dialogue et aux consultations pour régler leurs divergences”, a-t-elle dit, ajoutant qu’une coopération “gagnant-gagnant” bénéficierait aux deux parties.
Tranchant avec ce ton, l’agence chinoise officielle Chine Nouvelle (Xinhua) a averti Bruxelles, dans un commentaire virulent, que de telles mesures, si elles étaient appliquées, pourraient se retourner contre les intérêts économiques de l’Europe et a menacé d’une guerre commerciale.
“L’idée que la Chine ne va rien faire et accepter les taxes est irréaliste. La Chine ripostera vraisemblablement à moins que les deux parties ne se mettent à table et examinent le meilleur moyen d‘éviter une guerre commerciale”, a affirmé Xinhua.
Mercredi, la Commission européenne avait proposé aux 27 Etats membres de l’UE de lourdement taxer les importations de panneaux solaires chinois afin de protéger les firmes européennes du secteur. Ces taxes seront en moyenne de 47%.
Selon une source européenne, “la procédure de consultation est engagée” et les Etats membres devront se prononcer sur cette proposition d’ici le 5 juin.
Pour leur part, les ministres allemand et français de l’Environnement ont plaidé, lors d’une rencontre mercredi à Berlin, pour une solution politique avec la Chine, accusée en Europe de favoriser ses fabricants de panneaux photovoltaïques.
“Il faut séparer la procédure judiciaire qui aboutira, dans un sens ou dans l’autre (...) et la deuxième chose qui est que nous cherchons évidemment une solution politique avec la Chine” sur ce sujet, a déclaré le ministre allemand Peter Altmaier, lors d’un point presse avec son homologue française Delphine Batho.
Il a souligné que la Chine fera partie du “Club des énergies renouvelables” qu’il a lancé début 2013 et qui se réunira à Berlin le 1er juin.
“Il y a une crise de surcapacité mondiale dans le domaine du photovoltaïque qui touche également la Chine (...) donc la question qui est désormais posée partout dans le monde c’est comme surmonter la crise du secteur”, a estimé pour sa part Mme Batho, rappelant que le numéro un mondial du secteur, le chinois Suntec, a fait faillite en mars.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Poutine : la Russie développe un engin spatial radicalement nouveau

Poutine : la Russie développe un engin spatial radicalement nouveau
Photo : RIA Novosti

OKA-T, tel est le nom de l'appareil développé par les scientifiques de Perm, ville russe située au pied des monts Oural, de concert avec la société spatiale RKK Energia.

Selon les projets des concepteurs, ce sera une plate-forme indépendante de l'ISS destinée à effectuer des expériences dans les conditions de l'apesanteur. L'autonomie de la plate-forme permettra d'assurer la pureté de l'expérience car l'activité quotidienne des cosmonautes n'influera pas sur ses résultats. Sur l'ISS il y a trop de bruits : des compresseurs et systèmes d'épuration fonctionnent sans arrêt pour assurer la vie normale de ses habitants. En plus, les cosmonautes sont contraints à courir, en trépignant, pendant des heures en chaussures spéciales pour survivre dans les conditions de l'apesanteur. Tout cela produit des perturbations de l'apesanteur bien que celle-ci doive être idéale pour certains travaux, a raconté à La Voix de la Russie le chef de la chaire de physique générale de l'Université de Perm, Guennadi Poutine :
Essayez de boire un verre d'eau ou de champagne dans une voiture. Vous serez constamment sécoués et votre eau ou champagne seront renversés.Des secousses similaires sur l'ISS rendent l'apesanteur perturbée. Le satellite que nous développons n'aura personne à son bord, il sera dénué de compresseurs et d'épurateurs d'eau et d'air c'est pourquoi l'apesanteur y sera de meilleure qualité.
OKA-T sera équipé de fours pour élever des cristaux, explique le scientifique. Sur la Terre, la gravitation rend impossible la création des cristaux parfaits, indispensables pour des ordinateurs super puissants et des lasers. La qualité de l'apesanteur sur le satellite sera observée par l'instrument mis au point à Perm, dit le professeur Poutine :
L'instrument sera placé près du four élevant les cristaux. Si au bout d'un mois un cristal n'est pas d'une très bonne qualité, on consultera les enregistrements de l'instrument pour voir s'il y avaient des secousses ou autres perturbations de la gravitation.
Le satellite offre de larges possibilités pour des expériences spatiales les rendant, en outre, beaucoup moins onéreuses. Acheminer une cargaison dans l'espace circumterrestre coûte très cher : 30 000 dollars par kilo de fret. Jusqu'à présent un instrument spécial a été fabriqué pour chaque expérience scientifique. Ensuite il était lancé dans l'espace et, en fin de compte, noyé dans l'océan. Les dépenses sont immenses, constate le scientifique :
L'idée est de le lancer, de l'attacher à l'ISS et puis de l'envoyer dans un vol autonome pour six mois. Au bout de ce délai il s'arrimera à l'ISS, les données scientifiques seront prélevées, les instruments scientifiques seront remplacés, il sera rechargé et envoyé dans un vol autonome nouveau. C'est très avantageux : il ne faudra pas construire un appareil nouveau pour des expériences nouvelles.
Ce n'est pas l'effet du hasard si l'université de Perm a été choisie pour mettre au point un appareil universel des études spatiales : l'université possède une excellente base scientifique et mène depuis plus de 30 ans des études de la mécanique des fluides et de la physique des fluides et des gaz dans l'apesanteur. La chaire de physique générale possède la licence de développer des appareils, des technologies et matériaux spatiaux.

french.ruvr.ru

L’Egypte dénonce "un mauvais traitement" de ses diplomates en "Israël"

L’Egypte dénonce "un mauvais traitement" de ses diplomates en "Israël"Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué mercredi l'ambassadeur d'"Israël" au Caire pour protester contre "un mauvais traitement" subi par ses diplomates qui se rendaient à Jérusalem occupé pour assister à la messe de Pâques.
"Le ministère a convoqué l'ambassadeur d'Israël Yaakov Amitai et lui a présenté une vive protestation contre le mauvais traitement subi par des membres de l'ambassade d'Egypte à Tel-Aviv alors qu'ils se rendaient à Jérusalem pour assister à la messe de Pâques au Saint-Sépulcre", a affirmé le porte-parole Amro Rouchdi, sans autre précision.
Le ministère a également exprimé "la condamnation de l'Egypte des raids israéliens en Syrie", a ajouté le porte-parole.
« Israël » a lancé vendredi et dimanche une série de raids contre la région de Damas.
L'Egypte est le premier pays arabe à avoir signé un accord avec « Israël » en 1979, et le président Mohamed Morsi s'est engagé après son élection en juin 2012 à respecter ce traité.

almanar.com.lb

Assad ne peut pas faire partie d’un gouvernement de transition, selon Kerry

Assad ne peut pas faire partie d'un gouvernement de transition, selon KerryLe secrétaire d'Etat américain John Kerry a répété jeudi lors d'une visite à Rome que le président Bachar al-Assad ne pourra pas faire partie d'un gouvernement de transition en Syrie.
Toutes les parties en présence travaillent "pour mettre en place un gouvernement de transition issu d'un consentement mutuel, ce qui signifie clairement selon notre opinion que le président Assad ne participera pas à un gouvernement de transition", a déclaré M. Kerry.
Les préparatifs en vue d'une conférence internationale pour trouver une solution à la crise continuent, a en outre indiqué M. Kerry, qui lors d'une visite cette semaine à Moscou a convenu de travailler en tandem avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Après avoir parlé avec les ministres des Affaires étrangères des principaux pays concernés, il a fait état d'une "réponse très positive et d'un désir très fort d'aller à cette conférence et d'essayer de trouver une issue politique, ou au moins d'épuiser toutes les possibilités d'y arriver".
La conférence pourrait se tenir d'ici à fin mai, peut-être à Genève.
L'ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, a parallèlement rencontré l'opposition syrienne à Istanbul, a indiqué M. Kerry.
Le Monde.fr

Laurent Fabius, le 8 mai à Paris.

Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, revient, mercredi 8 mai, sur sa première année au Quai d'Orsay.
Sur la Syrie, crise majeure dans la région la plus troublée de la planète, la France n'a-t-elle pas une position attentiste ?

La tragédie syrienne, si elle se poursuit, peut être la pire catastrophe humanitaire et politique de ce début de siècle. Les morts, les blessés, les déplacés, les réfugiés se chiffrent par centaines de milliers en Syrie ou dans les pays voisins. Si on ne porte pas un coup d'arrêt au conflit, c'est l'éclatement du pays qui se profile, l'ultra-radicalisation sectaire des deux camps, la déstabilisation de toutes les composantes de cette zone déjà éruptive. Le chaudron syrien constitue, avec le nucléaire iranien – et d'ailleurs les deux sont liés –, la plus grande menace actuelle contre la paix.

Seuls, nous ne pouvons résoudre ce conflit, mais nous sommes constamment à l'initiative.
Nous entendons poursuivre selon quatre orientations. D'abord, continuer de pousser une solution politique : les Etats-Unis doivent pleinement s'engager, les discussions avec la Russie se renforcer ; nous proposons depuis longtemps un Genève II, faisant suite à la réunion de Genève en juin 2012 qui avait failli réussir.
Deuxième décision, nous allons augmenter notre soutien envers l'opposition modérée, la Coalition nationale syrienne qui doit s'élargir, s'unifier et garantir clairement à chaque communauté le respect de ses droits en cas de changement de régime. Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, nous proposons de classer comme "organisation terroriste" au sens de l'ONU le Front Al-Nosra, opposé à Bachar Al-Assad mais filiale d'Al-Qaida.
Troisième décision, discuter avec nos partenaires européens de l'embargo sur les armes. D'un côté, il n'est pas question que les résistants et les civils continuent d'être bombardés : ils demandent légitimement les moyens de se protéger. De l'autre, on ne peut pas leur fournir d'armements susceptibles de tomber dans les mains du régime ou de mouvements terroristes.
Enfin, nous sommes en train de préciser nos enquêtes et nos plans d'action face à la possibilité d'utilisation par Assad d'armes chimiques. Il faut bouger et bouger vite.
François Hollande avait dit que l'utilisation d'armes chimiques entraînerait une réponse "fulgurante". Or il semble que certaines aient été utilisées...
Il existe des indices en ce sens mais pas de preuves. Nous creusons cette question importante.
Après l'embarras lors des révoltes à Tunis et au Caire puis l'intervention en Libye, la France ne s'est-elle pas alignée sur l'embarras américain sur la Syrie ?
Je ne le crois pas. Ces transitions arabes prendront du temps. Les situations ne sont pas les mêmes selon les pays. Nous soutenons ces mouvements, les causes, les valeurs qui les ont animés. Nous les soutenons sur le plan économique, politique, et en même temps nous voulons le respect de deux principes : les libertés fondamentales (droit d'expression, droits des femmes...) et la possibilité d'alternance, le pluralisme. Ces peuples doivent pouvoir librement décider s'ils veulent continuer, accélérer ou prendre un autre chemin.
En Syrie, la radicalisation militaire de Damas et islamiste au sein de l'opposition n'invalide-t-elle pas ces deux années d'attentisme ? Ne fallait-il pas intervenir militairement ?
Depuis un an, nous avons organisé la grande conférence des amis de la Syrie à Paris et été les premiers à reconnaître la Coalition nationale syrienne. Nous avons été très actifs dans l'aide humanitaire. Nous avons aussi, les premiers, accrédité un ambassadeur de la Coalition à Paris. Nous avons soutenu Moaz Al-Khatib, le président de la Coalition, dans sa proposition courageuse de dialogue avec certains éléments du régime. Nous avons participé, et j'étais moi-même un de ceux qui ont tenu la plume, à "Genève I". Nous faisons partie du noyau de ceux qui peuvent peser.

Raid israélien: " la vengeance syrienne sera stratégique"! (Assad)


IRIB- Le président syrien , Assad s'est entretenu avec un groupe de syriens qui lui rendait visite mercredi et il a évoqué le possible "riposte syrienne" au raid israélien du 5 mai contre la banlieue de Damas.
selon Al Akhbar qui cite le président syrien , " la Syrie aurait pu très facilement tiré plusieurs missiles en direction d'Israël et satisfaire son opinion publique ainsi que ses alliés extrémement en colère contre Israël" " Or la situation actuelle dans notre région ne peut tolérer une nouvelle guerre . Une guerre déclenchée par la Syrie en réponse à l'attaqu eisraélieenne ne relèvrait que des conséidrations tactiques. Or la vengeance syrienne sera d'ordre stratégique"!! " Nous allons  ouvrir grand les portes de la Syrie à l'axe de la Résistance, toute la Syrie va devenir un pays de la résistance. après le raid syrien, nous avons enfin découvert notre principal ennemi , ennemi dont nous pourchassons les agents sur notre propre territoir" ! a dit Assad. " J'ai une entière confiance au Hezbollah, et je rend hommage à ce mouvement pour sa fidélité,, sa constance et sont attitude rationnelle. Nous avons décidé de mettre à la disposition du Hezbollah tous nos moyens car le Hezbollah n'est pas seulement notre allié et notre soutien. il est notre avenir. nous le ferons pour nos générations futurs , notre gouvernement se transformera en un gouvernement de résistance à l'image du Hezbollah"!!!   

Les bienfaits du citron


IRIB-Pour lutter contre l’acné et les peaux grasses acnéiques: Votre peau est sujette aux imperfections, sachez que le citron a un fort pouvoir astringent et antibactérien.
Appliqué avec un coton sur les zones grasses, il permet d’éliminer les comédons et autres points noirs, de resserrer les pores et enfin de désinfecter, de faire sécher et de faire disparaître petit à petit vos boutons disgracieux. Un conseil : à appliquer le soir avant de se coucher, ne pas rincer, garder toute la nuit. Le citron un Antiride naturel et peau douce : Ayant un fort pouvoir antioxydant, le citron s’avère une astuce efficace et pas chère pour lutter contre les rides. Pressez un jus de citron sur un coton, ajoutez quelques gouttes d’huile d’olive et appliquez-le tout sur votre visage. Le citron permet aussi d’adoucir votre peau en particulier sur les zones rugueuses (coudes, genoux, talons). Vous pouvez frotter directement un citron coupé en deux sur ces parties.
Citron et Teint lumineux : Pour éclaircir le teint, avoir une belle peau, buvez tous les matins un jus de citron pressé dans un verre d’eau tiède. Attention, il faut le boire au lever et surtout à jeun ! Et ne trichez pas, il est évidemment interdit d’ajouter du sucre… Cette boisson vous aidera également à vous sentir bien et à avoir la pêche !
Cheveux éclatants : Pour relever l’éclat de vos cheveux, vous pouvez les rincer avec un peu de jus de citron après votre shampoing. Pour les blondes, en appliquant du citron sur vos cheveux avant une exposition au soleil, il vous permettra d’éclaircir vos cheveux et d’obtenir un beau blond naturel.
Bienfaits du citron sur les dents ! : A la fin du brossage, rincez-vous les dents, trempez votre brosse à dents dans un jus de citron, brossez et rincez à nouveau, effet dents blanches garanti. Pour avoir des ongles bien blancs et durs, pendant votre manucure, coupez un citron en deux et trempez-y directement vos doigts pendant une dizaine de minutes. Attention aux petites coupures qui seraient cuites par le citron…
Finis les migraines et les maux de tête : Appliquez directement des citrons coupés en tranche sur vos tempes (ou sinon vous pouvez aussi presser un jus de citron sur des compresses) ou si vous êtes courageuse, buvez un café auquel vous aurez ajouté un jus de citron pressé. Sur le papier c’est peu ragoutant mais c’est efficace.
Pour apaiser les maux de gorge : Préparez une boisson à base d’eau chaude, de miel et de citron pressé : cela atténuera vos maux de gorge. C’est aussi très efficace pour les voix enrouées. Un citron chaud… 

Israël va construire dans une colonie mais tente d’apaiser Washington


. © Gali Tibbon Israël a approuvé jeudi la construction de 296 logements dans la colonie de Beit El, en Cisjordanie, tout en tentant de rassurer les Etats-Unis qui s’efforcent de relancer les négociations avec les Palestiniens gelées depuis septembre 2010.
La ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, également chargée des négociations avec les Palestiniens, a aussitôt minimisé l’impact de cette décision au lendemain d’une rencontre à Rome avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry.
“J’ai été informée de l’annonce (sur Beit El) en sortant de la réunion (avec John Kerry), j’ai vérifié (...) et nous avons immédiatement informé les Américains. Il n’y a pas lieu d’en faire un drame ou de se laisser aller à la colère”, a affirmé Mme Livni à la radio militaire.
“Ils (les Américains) ont écouté, ils ont compris et ils n’ont pas réagi”, a ajouté Mme Livni.
Selon elle, la construction des 296 logements dans la colonie de Beit El, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée, résulte d’un accord intervenu en juin 2012 avec des colons qui s‘étaient installés sans autorisation dans un quartier de Beit El.
Ces colons avaient accepté de quitter les lieux sans violence en échange de la promesse de construire quelque 300 logements pour eux.
Un porte-parole de l’administration militaire israélienne a affirmé à l’AFP que le feu vert donné “ne constitue que la première étape d’un processus avant que la construction ne commence sur le terrain”. Selon lui, “les responsables politiques devront donner leur feu vert pour chacune des étapes de ce projet”.
“Netanyahu trompe tout le monde”
L’annonce sur Beit El intervient quelques jours après des informations de médias et d’une ONG israélienne selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu a suspendu les appels d’offres pour de nouveaux logements dans les colonies afin de donner une chance aux Etats-Unis de relancer des négociations avec les Palestiniens.
La Paix Maintenant, une ONG israélienne opposée à la colonisation, a dénoncé ce projet de construction à Beit El.
“Cette initiative prouve que Netanyahu trompe tout le monde. D’un côté, il laisse croire qu’il freine la colonisation et de l’autre il autorise le lancement d’un énorme projet de construction”, a affirmé à l’AFP Hagit Ofran, de La Paix Maintenant.
Interrogée sur les discussions menées par John Kerry pour relancer les négociations de paix, Mme Livni s’est montrée circonspecte.
“Il y a des progrès vers l’ouverture de négociations. Il y a une sorte de dynamique qui s’est mise en place. Le secrétaire d’Etat fait preuve d’une détermination que nous n’avons pas connue depuis des années”, a affirmé la ministre israélienne.
Le site du quotidien Haaretz avait précisé mardi que M. Kerry avait demandé en mars à M. Netanyahu, qui est opposé à un gel total de la colonisation, de “restreindre” la construction dans les implantations.
Selon le quotidien, la direction palestinienne aurait consenti de son côté à suspendre pendant ce délai toute démarche pour adhérer à des organisations internationales, y compris les instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël, comme l’accession de la Palestine au statut d’Etat observateur à l’ONU le 29 novembre lui en donne désormais le droit.
Aux yeux de la communauté internationale, toutes les colonies sont illégales, qu’elles aient ou non été autorisées par le gouvernement. Plus de 360.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie occupée et quelque 200.000 dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Coup de filet international après un spectaculaire braquage de diamants


. © Gali Tibbon Une trentaine de personnes ont été interpellées en Belgique, en Suisse et en France dans l’enquête sur un braquage spectaculaire à l’aéroport de Bruxelles au cours duquel 50 millions de dollars de diamants avaient été dérobés en février, et une partie du butin a été récupérée.
18 février, 20H00 : deux véhicules noirs équipés de gyrophares bleus enfoncent la clôture d’un chantier pour pénétrer sur le tarmac de l’aéroport. Il rejoint un fourgon de transport de fonds au pied d’un avion de la compagnie Swiss qui s’apprête à décoller pour Zurich. Huit hommes armés de fusils mitrailleurs, encagoulés et porteurs d’uniformes de policier, braquent les pilotes de l’avion et les transporteurs de la Brink’s, sans tirer un coup de feu.
Forçant les portes de la soute, ils en extraient 120 colis contenant principalement des diamants, d’une valeur estimée à environ 50 millions de dollars (soit environ 38 millions d’euros). Ils repartent en trombe. L’opération n’a duré qu’une dizaine de minutes.
Après trois mois d’un travail discret, l’enquête a abouti à une “grosse opération” menée par 200 policiers belges, suisses et français, a annoncé mercredi le porte-parole du parquet de Bruxelles, Jean-Marc Meilleur.
En France, un ressortissant français, qui faisait l’objet d’un signalement international, a été interpellé mardi, a déclaré M. Meilleur, sans indiquer à quel endroit. L’homme, aux “lourds antécédents judiciaires”, est soupçonné d’avoir directement participé au braquage. La Belgique a demandé son extradition.
Ce suspect français nie toute participation au vol, a indiqué son avocat.
“M. Marc Bertolbi nie formellement toute participation au braquage et attend avec impatience son extradition vers la Belgique pour pouvoir s’expliquer de ces accusations”, a déclaré mercredi à l’AFP l’avocat, Me Olivier Rondu.
Le suspect, originaire de Metz, dans le département de la Moselle (nord-est de la France), est âgé de 43 ans. Seul Français interpellé dans l’affaire, il a été arrêté mardi par la police judiciaire à la gare d’Ars-sur-Moselle (Moselle), où il s’apprêtait à prendre un train, selon son avocat.
Dans sa voiture, une Porsche, les enquêteurs ont trouvé 60.000 euros. Aucune explication n’a été donnée dans l’immédiat sur la provenance de l’argent.
Marc Bertolbi a déjà été poursuivi pour des faits d’escroquerie et de vols aggravés en France, et condamné à de la prison.
Un avocat et un homme d’affaires genevois détenus
De son côté, la police suisse a annoncé que la brigade de répression du banditisme de Genève avait interpellé mardi soir huit personnes soupçonnées d‘être également impliquées dans ce braquage.
Une quantité importante de diamants, dont tout porte à croire qu’ils sont issus du vol à Bruxelles, a été saisie à Genève, ainsi que 100.000 francs suisses (80.000 euros), précise le ministère public suisse. Un “avocat de la place” et un homme d’affaires sont parmi les personnes interpellées. Ils sont “prévenus de recel et d’entrave à la justice pénale” et détenus.
Selon le quotidien suisse Le Temps, les enquêteurs ont découvert une “caverne d’Ali Baba” dans une banale cave d’un immeuble. Le journal précise que l’homme d’affaires interpellé, d’“origine valaisanne”, est actif dans l’immobilier. L’avocat serait un homme de 54 ans qui avait en sa possession la clé du dépôt. Il a été interpellé au volant de sa voiture. Toujours selon Le Temps, six des huit personnes interpellées en Suisse ont été relâchées. “Elles feraient partie de l’entourage proche des prévenus ou du milieu des joaillers”, selon le journal.
Informés il y a deux mois par la police belge de la présence à Genève d’un membre du grand banditisme français, les policiers suisses l’ont surveillé et ont pu remonter la piste jusqu‘à l’homme d’affaires.
Grand banditisme
En Belgique, une quarantaine de perquisitions ont eu lieu mercredi matin, essentiellement dans la région bruxelloise, selon le parquet de la capitale belge. Vingt-quatre hommes “âgés de 30 à 50 ans” ont été interpellés, dont “une dizaine” font partie du milieu du grand banditisme belge. “Certains ont déjà été lourdement condamnés pour des vols avec violence”, a expliqué M. Meilleur. Leur rôle précis doit encore être déterminé.
Lors de ces perquisitions en Belgique, de “fortes sommes d’argent et des voitures de luxe” ont été saisies, a encore indiqué le porte-parole du parquet. Cependant, interrogé pour savoir si les enquêteurs soupçonnaient les braqueurs d’avoir bénéficié de complicités de la part des membres du personnel de l’aéroport ou au sein de la société de transports de fonds, M. Meilleur n’a pas souhaité répondre.
Le hold-up a des airs de déjà-vu à l’aéroport de Bruxelles, après des braquages similaires en 2000 (6,5 millions d’euros de diamants dérobés) et en 1995 (butin de 1,1 million d’euros). Aux Pays-Bas, des diamants et des bijoux d’une valeur d’environ 75 millions d’euros avaient été dérobés en 2005 à l’aéroport d’Amsterdam. Mais le record pour un vol de diamants reste celui commis, également en Belgique, en février 2003 dans les coffres du Diamond Centre à Anvers : le montant du butin avait été estimé à 100 millions d’euros.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Russie: démonstration de force sur la place Rouge pour fêter 1945


. © Gali Tibbon La Russie a commémoré jeudi la victoire de 1945 sur le régime nazi avec un défilé de 11.000 militaires sur la place Rouge à Moscou et des bombardiers dans le ciel, une démonstration de force digne de l’Union soviétique.
Des camions militaires transportant des missiles stratégiques et autres armements lourds ont défilé dans le coeur de la capitale russe pour marquer la fin de la Deuxième guerre mondiale célébrée le 9 mai dans l’ex-URSS, l’acte de capitulation ayant été signé tard le soir du 8 mai à Berlin, soit le 9 mai heure de Moscou.
A exactement 10H00 (06H00 GMT) à l’horloge du Kremlin, un grand silence s’est installé sur la place Rouge remplie de militaires et dans la tribune officielle où avaient pris place le président Vladimir Poutine et des invités, parmi lesquels de nombreux anciens combattants bardés de médailles.
La parade militaire a débuté par la revue des troupes effectuée par le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, debout dans une limousine noire découverte, saluant des milliers de soldats et d’officiers qui ont hurlé en choeur leur traditionnel “Hourra!”, sous un ciel bleu et une température printanière.
“Nous nous souviendrons toujours que c’est précisément la Russie, l’Union soviétique, qui ont fait échouer les projets odieux, sanglants des nazis, et les ont empêcher de contrôler le monde”, a déclaré Vladimir Poutine dans une brève allocution.
“Nos soldats ont sauvegardé la liberté et l’indépendance en défendant avec abnégation leur patrie, libérant l’Europe et remportant une victoire dont la grandeur restera dans les mémoires pendant des siècles”, a-t-il ajouté.
“Nous faisons tout pour que personne ne puisse plus déclencher une guerre nulle part. Nous faisons tout pour renforcer la sécurité sur la planète”, a dit M. Poutine.
Après la chute du régime soviétique en 1991, les défilés avaient été réduits à une dimension plus historique. Mais la Russie est revenue à la tradition de ces démonstrations de force chères à Vladimir Poutine, qui ont connu leur apogée pour les 65 ans de la victoire en 2011, auxquelles des troupes de l’Otan avaient été invitées pour la première fois.
Avant son retour au Kremlin il y a un an pour un troisième mandat de président après ceux de 2000-2008 et un intermède de Premier ministre de 2008 à 2012, M. Poutine avait promis un réarmement “sans précédent” de la Russie face aux Etats-Unis, auquel il entend consacrer 23.000 milliards de roubles (590 milliards d’euros) dans la décennie en cours.
Des parades militaires avec la participation de près de 40.000 soldats ont eu lieu dans 24 grandes villes de Russie, de Vladivostok (Extrême-Orient) à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) en passant par la Sibérie.
A Moscou, de nombreux régiments de l’armée russe ont défilé en musique et au pas cadencé, suivi notamment par des transports de troupes 82A et des rampes de lancement mobiles de missiles sol-air perfectionnés S-400.
Ces engins ont traversé le centre de la capitale, sous le regard de nombreux spectateurs agglutinés derrière des barrières métalliques le long de l’itinéraire bouclé par les forces de l’ordre.
Dans le ciel, 68 hélicoptères et avions parmi lesquels des bombardiers stratégiques Tupolev-160 et chasseurs MiG-29 ont survolé Moscou.
Plus de 25 millions de Soviétiques sont morts pendant la Deuxième guerre mondiale. Des responsables russes accusent régulièrement l’historiographie occidentale de minimiser le rôle de l’URSS dans la victoire.
Les célébrations de “la Grande guerre patriotique” en Russie, qui font en général peu de cas du débarquement allié en Europe, sont marquées toute la journée par de nombreuses manifestations (concerts, expositions, films).
Elles devaient être clôturées dans la soirée par des feux d’artifice et 18 coups de canons tirés à Moscou.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Combien gagne par mois le roi Abdellah d'Arabie ?


     IRIB- La modique somme de 2 millions de dollars! et ceci mis à part ses biens et proprités à travers le monde dont la valeur est estimée à des millions de dollars. selon le professeur  Herman Mathieu Jes , professeur d'université de Bruxelles,
et écrivain et chercheur, "le roi Abdellah est l'un des hommes les plus riches du monde et sa fortune est estimée à un milliard de dollars à quoi s'ajoute un salaire mensuel de 2 millions de dollars " cette fortune de rêve s'accumule alors que de l'aveu même du ministre saoudien de l'économie , près de 60% des saoudiens vivent sous le seuil de pauvreté. le revenu annuel par tête d'habitant du pays s'élève à 1500 milliards de rial , chaque employé saoudien ne gagne que 1500 rials par mois. l'émir Al Thani se rivalise comme toujours avec le roi Abdellah m^me en ce qui concerne le salaire mensuel. vient ensuite le roi d'Espagne dont le pays est économiquement ruinée.   

Syrie : Goodbye, Qatar!!!


IRIB-L'échec n'a pas d'égal...
le Qatar vient d'être expulsé du dossier syrien , selon le journal Al Arab qui cite le secrétaire général de la coalition des opposants syriens , Mustapha Sabagh. ce sont les qataris eux mêmes qui l'ont signalé à Dabagh et ont justifié cette expulsion humiliante en ces termes : " nous sommes mis en tenaille de la part des Américains et de leurs alliés pour renoncer à notre rôle dans le dossier syrien et nous en sommes démis" ! toujours selon le journal, une délégation composée de dirigeants des rebelles est récemment parti à bord d'un avion de ligne saoudien à Riyad où elle a rencontré le chef des services du renseignement saoudien Bandar Sultan et le ministre des AE saoud al Fayçal."  Occupés à régler tant bien que mal leurs problèmes domestiques, l'Egypte , l'Irak et la Syrie ont largement laissé ces dernières années la place libre au petit émirat du Qatar qui riche de ses gazo dollars a presque fait pluie et beau temps au Moyen Orient et dans le nord de l'Afrique mais ce temps de " grandes ambitions " semble désormais révolu! les défaites consécutives du Qatar en Syrie, ses relations avec les salafistes durs et purs ont eu raison de la patience de l'oncle Sam et de ses compères qui se tournent désormais vers l'Arabie saoudite. " les autorités de Riyad se sont dit parfaitement disponibles à soutenir l'opposition syrienne anti Assad qui siège à Istanbul" ces deux dernières années les deux frères ennemis qataris et saoudien ont tout fait pour pousser le Conseil de sécurité à voter une intervention armée contre la Syrie mais à chaque fois leurs tentatives se sont heurtées au mur d'opposition sino russe. or derrière les dehors de cette synergie , une guerre fratricide féroce est en cours! selon le journal Al Arab, " l'expulsion du Qatar du dossier syrien décidé par les Etats Unis est un cuisant échec pour Doha , presque un coup douloureux alors que l'émir Al Thani se targuait de s'être attiré les faveurs de Washington et d'être devenu son agent numéro un. les sources d'information font état d'une récente réunion entre l'emir , son premier ministre Ben Jassem et son fils Tamim; les trois personnages se sont accusés mutuellement de l'échec "du projet syrien" et se sont traité de tous les noms pour avoir laissé passé une occasion en or, propre à faire du Qatar une superpuissance!! mais il est trop tard pour les regrets. Riyad a attendu patiemment son heure et il se précipite désormais sur l'occasion. la délégation de l'opposition anti Assad qui s'est rendue à Riyad n'a entendu que de belles promesses : " les saoudiens ont fait clairement comprendre à la délégation qu'ils sont prêts à coordonner à la fois la guerre contre Assad et le dialogue avec Assad ! Riyad dit ne pas aimer faire un marché avec les extrémistes salafistes qui menacent l'avenir de la Syrie  et veut ouvrir la porte au dialogue pour que l'effusion du sang cesse au plus vite! en ce sens les saoudiens soutiennent le plan de Brazhimi" Riyad demanderait aussi aux courants nationaux syriens de s'unir pour proposer une entente viable au régime Assad .... Riyad aurait rejeté la présence des jihadistes et des  salafistes dans tout processus d'entente et de dialogue". la délégation du CN a promis de son côté à Riyad de couper tout lien avec Al Nosra et les takfiris". selon les analystes , l'Arabie saoudite elle même à la source de la pensée takfirie fait l'écho en effet des exigences de Washington qui a inscrit Al Nosra sur sa liste noire . qu'est ce qui se passe alors du côté des Frères musulmans syrien? " les sources proches de George Sabra, successeur de Al Khatib fait état d'un détresse totale dans les rangs des Frères . hissés au rang de chef par le Qatar et la Turquie, les Frères se sentent désormais pris au piège , un piège qui se referme sur eux. Hitto , propulsé à la tête de l'opposition a été en effet un coup qatari qui doit être compris en ce sens . mais tout semble fini pour le moment . au cours de la fameuse réunion entre Al Thani, Ben Jassem et Tamim, le fils de l'émir a accusé le conseil de coopération du golfe Persique d'être à l'origine de la défaite qatarie. " Assad a réussi à convaincre qu'il est en guerre contre les terroristes qaidistes et çà c'est le résultat de la trahison des membres du CCGP"  les sources proches de Doha signale la panique qui a gagné le palais de l'émir al Thani après la décision de Washington de le mettre hors jeu . " La crainte est si grande que les qataris ont décidé de normaliser leurs relations avec l'Iran (!!!) et de rejouer le coup de tensions avec les pays arabes du golfe Persique . la visite du premier ministre qatari à Téhéran doit être interprétée en ce sens. le Qatar attend impatiemment les résultats de la visite de Kerry à Moscou pour être fixé sur son sort. les informations sur une entente russo américaine au sujet de la Syrie laissent penser que Washington vient de se pencher du côté de Riyad . En Syrie, le Qatar est allié si loin qu'il a même décidé de sacrifier la Palestine ... son faux pas , trop aimer les takfiris...   

Contact M’écrire Gospel Qui suis-je ? Mes interviews Afrique Flux Souscrire : Flux RSS Allain Jules L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence: "Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri Gómez SYRIE. Défaite: Vers un clash inévitable entre le chamelier du Qatar et les Etats-Unis



Syria emblemeL’internationale terroriste est entrain de perdre lamentablement en Syrie. Battu sur le terrain, sa seule issue est le dialogue avant qu’il ne soit trop tard. Le dossier syrien a tellement été mal ficelé par ceux qui, par des diktats contraires à la logique et au droit international, avaient un seul et unique préalable, le départ du président syrien Bachar al-Assad. Un principe relevant de la folie des hommes qui pensent toujours donner des leçons aux autres. Hélas, l’exemple libyen, fait sans précédent où, sans aucun mandat, des pays se sont arrogés le droit d’aller faire assassiner un chef d’état en fonction, en l’occurrence Mouammar Kadhafi, a mis en émoi Russes et Chinois.
Comme le chantait le rappeur MC Solaar, "les temps changent". Quelque chose de terrible, pour l’opposition syrienne, est entrain de se passer actuellement sur le front diplomatique en Syrie. Le secrétaire d’Etat John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont annoncé mardi 7 mai qu’ils envisageaient la tenue d’une conférence, en vue d’un règlement politique de la crise syrienne. Cette conférence aura probablement lieu avant la fin du mois en cours. Ce qui est sûr, les absents auront tort car, selon nos informations, l’administration américaine s’est engagée auprès des Russes, d’amener de gré ou de force, l’opposition syrienne dans des pourparlers bilatéraux.
Fait nouveau pour les Américains, piégés, le sort de Bachar el-Assad n’a pas été évoqué. Un coup dur pour les ennemis de la Syrie qui voulaient placer à la tête du pays, un homme-lige servant leur cause et anti-Iran. Ce piège se refferme sur les Etats-Unis parce que, d’une part,  l’agression par Israël de la Syrie a mis en colère le président russe Vladimir Poutine, et d’autre part, le Conseil national syrien (CNS) sans crédibilité, incapable de s’entendre et pire, n’ayant aucun poids face aux groupes armés et qui veut parler au nom de la Syrie ne représente que lui-même. En effet, les Américains pensent que l’opposition ne pourra jamais se trouver un vrai chef, d’autant plus que pendant deux ans, elle n’a rien produit.
Subventionnée, appuyée et même imposée de façon cavalière, on a vu cette opposition-là, sans avoir eu le mandat du peuple syrien dont elle se réclame, obtenir des représentations diplomatiques ici ou là, avec des diplomates expulsés, en violation flagrante du droit international. Avec son chéquier, le Qatar avait joué et joue un rôle néfaste pour la paix dans le monde. Les Etats-Unis pensent qu’ils vont convaincre uniquement l’opposition externe et demandent à l’inévitable Qatar, de faire le reste. Le pays des chameliers qui, il n’y a pas longtemps, se contentait de boire du lait de chamelle dans des tentes dans le désert avant le miracle du gaz,  devra convaincre SES groupes terroristes car, l’Amérique dit ne pas vouloir négocier avec les terroristes d’al-Nosra, chef de pont de la lutte armée en Syrie.
Alors que Georges Sabra, président par intérim du CNS, appelé à œuvrer pour la libération immédiate des deux évêques enlevés à Alep par des groupes armés a failli à sa mission, il revient maintenant au financier de ces groupes, le Qatar, de le faire. Mais, aujourd’hui, le Qatar arrive-t-il vraiment à contrôler ces terroristes ? C’est d’ailleurs ce que lui reproche les Etats-Unis qui ne comprennent pas (plus?) l’obsession de ce petit pays terroriste à soutenir des groupes qui veulent installer un califat en Syrie en lieu et place d’une société multiconfesionnelle et démocratique. Mais, ce que les Américains évitent de dire, c’est que la Syrie est multiconfessionnelle et tolérante depuis des millénaires. Quant à la démocratie, qui n’est vraiment pas une panacée, il suffisait de suivre le président Bachar al-Assad qui avait demandé que tout le monde se calme et qu’on aille tranquillement jusqu’en 2014 vers une transition faite de réformes au lieu de prendre les armes…
Les Américains comprennent, enfin, en Syrie, que la force ne résout aucun problème. Feront-ils entendre raison au Qatar ou alors le clash est-il inévitable ? Hélas pour le Qatar, après avoir vendu son pays en acceptant l’installation de bases américaines, il est perdu d’avance la partie. Croyant avoir acheté son assurance-vie en s’alliant aux Américains, il sera surpris, car,  l’Amérique sera son prochain bourreau…

http://allainjules.com

Italie: “immense tragédie” dans le port de Gênes, sept morts


Sept personnes sont mortes, quatre ont été blessées et deux sont toujours portées disparues après une collision “tragique” d’un navire porte-conteneurs avec une tour de contrôle dans le port de Gênes dans la nuit de mardi à mercredi.
“C’est une immense tragédie, tout le pays est proche de la ville” de Gênes, a déclaré le Premier ministre italien Enrico Letta, qui s’est rendu sur place dans la journée pour “exprimer sa solidarité aux familles des blessés et endeuillées”.
Selon une liste officielle diffusée au parlement par le ministre des Transports et de l’Infrastructure, Maurizio Lupi, venu lui aussi à Gênes (nord-ouest de l’Italie), l’accident a fait sept morts, quatre blessés et deux disparus, tous identifiés.
Pour le cardinal archevêque de Gênes, Angelo Bagnasco, également président des évêques italiens, il s’agit “d’un coup au coeur car le port est historiquement le coeur battant de Gênes et au centre d’une importante activité économique”.
La justice a ouvert une enquête contre le commandant du porte-conteneurs Jolly Nero pour homicide par imprudence et elle a mis sous séquestre le navire. Le pilote du port, qui assistait le commandant au moment de l’accident, a également été placé sous enquête.
“Il y a deux enquêtes, une de la justice et l’autre des gardes-côtes”, a précisé sur la chaîne en continu Sky TG-24 Filippo Marini, porte-parole en chef des gardes-côtes.
Le pilote se trouvait au gouvernail du navire qui était accroché à deux remorqueurs du port, ce qui rend l’accident plus difficile à comprendre.
Selon des enquêteurs cités par l’agence de presse italienne Ansa, des échanges radio entre l’un des remorqueurs et le navire accréditent la thèse d’une avarie, notamment une phrase du pilote: “Je n’ai plus (le contrôle des) machines”.
De premiers témoignages avaient déjà évoqué la possibilité que des moteurs se soient grippés, rendant le porte-conteneurs incontrôlable.
Treize personnes se trouvaient dans la tour quand celle-ci a été violemment heurtée par le navire.
Plusieurs heures après l’accident, une grue continuait de dégager les débris de la tour tandis que des sauveteurs cherchaient les disparus parfois à la main dans les décombres. Le navire a été déplacé pendant la nuit.
Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé une journée de deuil dans la cité pour jeudi et une procession de solidarité avec les familles des victimes, dont de nombreux garde-côtes, est prévue.
Au moment de sortir du plus grand port industriel d’Italie, mardi soir vers 21h30 GMT, le porte-conteneurs Jolly Nero de la compagnie Messina a fait une fausse manoeuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d’où étaient contrôlés les mouvements des bateaux.
Le navire mesure près de 200 mètres de long, 30 mètres de large et pèse plus de 40.500 tonnes.
Sous le choc très violent, la tour de contrôle haute de 45 mètres, semblable à celles que l’on voit dans les aéroports, s’est effondrée dans l’eau. Deux petits bâtiments, faisant partie de la capitainerie et situés à côté de la tour, ont également été détruits, a constaté un photographe de l’AFP. Ne subsiste, visible, que l’escalier métallique de secours de l’un de ces bâtiments.
“Cela fait bizarre de ne plus voir la tour” quand on observe Gênes d’en haut, a témoigné à l’AFP un agent maritime du port à propos de ce bâtiment emblématique de la ville datant de 1996/1997.
Les personnes qui se trouvaient dans la tour sont tombées à l’eau ou ont été ensevelies sous les décombres. Les plongeurs secouristes, arrivés très vite sur les lieux, ont repêché dans un premier temps neuf personnes, dont trois étaient mortes.
Tout comme le maire, le président de l’Autorité portuaire, Luigi Merlo, est rapidement accouru sur les lieux.
“C’est une terrible tragédie. Nous sommes bouleversés, sans voix”, a déclaré M. Merlo. “C’est un traumatisme inimaginable pour toute la communauté du port”, a-t-il dit, en ajoutant: “C’est incroyable. Les conditions de navigation étaient optimales, il n’y avait pas de mouvements de navires dans le port, pas de vent, c‘était une opération de routine”.
En appelant à une minute de silence au Sénat, Maurizio Rossi, sénateur de la Ligurie, dont Gênes est la capitale, a souligné que la tragédie “frappait au coeur la première industrie de la ville qui traverse par ailleurs une grave crise économique”.
Cet accident a aussi rappelé aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher à proximité de l‘île toscane du Giglio, causant la mort de 32 personnes.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Benghazi: trois diplomates américains dénoncent un fiasco dans la sécurité


Trois fonctionnaires du département d’Etat ont dénoncé mercredi devant le Congrès le fiasco de leur administration en termes de sécurité lors de l’attaque du consulat de Benghazi en septembre 2012 qui a coûté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur en Libye.
Cette audition devant une commission de la Chambre des représentants (contrôlée par les républicains) vient s’ajouter à une longue série de témoignages —y compris celui devant le Congrès de l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton— de commissions, rapports et campagnes de presse sur l’attentat de miliciens islamistes liés à Al-Qaïda.
La Maison Blanche a accusé les républicains d’exploiter Benghazi à des fins politiques, alors que tout Washington suivait l’audition télévisée, longue de plusieurs heures.
“C’est un sujet qui a, depuis le début, été sujet à des tentatives d’exploitation politique par les républicains, alors que ce qu’il s’est passé à Benghazi est une tragédie”, a déclaré le porte-parole Jay Carney.
L’opposition républicaine, qui voit dans cette affaire un scandale politique comparable au Watergate, a convoqué ceux que la presse a surnommés les “dénonciateurs”: Eric Nordstrom, qui a déjà témoigné en octobre et qui était chargé de la sécurité régionale à Tripoli avant l’attaque; Gregory Hicks, qui était l’adjoint de l’ambassadeur Christopher Stevens tué dans l’attentat, et Mark Thompson, du bureau de l’antiterrorisme au département d’Etat.
M. Nordstrom a répété que sa hiérarchie au département d’Etat était tout à fait au courant du manque de sécurité du consulat de Benghazi avant le 11 septembre, alors que la zone était classée parmi les plus dangereuses du monde.
Le département d’Etat a été épinglé fin 2012 dans un rapport d’une commission indépendante et a reconnu des ratés en matière de sécurité. Mme Clinton avait dit “assumer la responsabilité” des conséquences de l’attentat, mais n’a jamais admis la moindre faute personnelle.
Le chef adjoint de la mission américaine en Libye, M. Hicks, qui se trouvait à Tripoli le soir du 11 septembre, a implicitement critiqué la décision par Susan Rice, ambassadrice à l’ONU, d‘évoquer une manifestation qui aurait dégénéré lors d‘émissions télévisées, cinq jours après l’attaque.
“Il n’y a eu aucun rapport de la mission américaine en Libye évoquant une manifestation “, a-t-il dit aux élus. Les républicains affirment que l’administration Obama, via Susan Rice, a cherché à dissimuler le caractère terroriste de l’attaque, qui a lieu à l‘époque en pleine campagne présidentielle.
Le soir-même, il était parvenu à joindre l’ambassadeur Christopher Stevens au téléphone, et celui-ci lui aurait dit: “Greg, nous sommes attaqués”.
Il a affirmé que des responsables du département d’Etat avaient fait pression sur lui pour qu’il mette en sourdine ses critiques en interne sur les déclarations publiques de l’administration concernant la présence d’une manifestation à Benghazi.
M. Hicks a aussi raconté qu’une équipe de quatre militaires américains des opérations spéciales, prêts à embarquer un avion affrété de Tripoli vers Benghazi, n’avait pas reçu l’autorisation de sa hiérarchie de se rendre à Benghazi pour défendre les diplomates assiégés.
“Le lieutenant-colonel Gibson (le chef des commandos) était furieux”, a dit M. Hicks.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Mediaset: peines confirmées contre Berlusconi mais leur exécution est improbable


La Cour d’Appel de Milan a confirmé mercredi une peine de prison d’un an et une interdiction d’exercice de toute fonction publique contre l’ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, condamné pour fraude fiscale dans l’affaire Mediaset.
La Cour “déclare inadmissible le recours en appel” des accusés dont l’ex-Premier ministre et “confirme la peine prononcée le 26 octobre 2012” en première instance, a indiqué la présidente. A l’automne dernier, le tribunal de Milan avait prononcé une peine de quatre ans réduite immédiatement à un an en vertu d’une amnistie et avait interdit au Cavaliere d’exercer une fonction publique pendant cinq ans.
L’un de ses avocats, Niccolo Ghedini, a aussitôt critiqué une sentence dictée par des “préjugés” des magistrats de Milan à l’encontre de l’ex-chef de gouvernement. “Nous avions conscience que cela allait être probablement leur décision: la force des préjugés l’a emporté sur la force des faits”.
“Nous nous sommes aperçus qu’il était totalement inutile de donner notre opinion devant une cour d’appel qui avait déjà pris sa décision au premier jour de l’audience”, a encore dénoncé M. Ghedini.
Interrogé sur l’effet de cette sentence sur la stabilité du gouvernement d’Enrico Letta, le premier gouvernement d’union gauche-droite de l’histoire de l’après-guerre en Italie, M. Ghedini a estimé qu’“il n’y a aucun lien entre les deux”.
Les proches de M. Berlusconi sont immédiatement montés au créneau pour dénoncer, comme Renato Schifani, chef de file de son parti PDL au Sénat, “une persécution judiciaire contre un dirigeant qui a recueilli (aux dernières élections législatives de fin février, ndlr) les suffrages de 10 millions d‘électeurs”.
Sur la même ligne de dénonciation de juges “politisés”, son homologue à la Chambre Renato Brunetta a estimé que “par chance la grande majorité des citoyens comprennent qu’une partie de la magistrature n’a aucune crédibilité”.
L’application de la sentence est suspendue à un probable recours en Cassation des avocats du Cavaliere, âgé de 76 ans.
Elle dépend aussi d’un verdict attendu de la Cour constitutionnelle concernant un conflit entre la présidence du Conseil et le tribunal de Milan: ce dernier avait refusé en mars 2010 d’excuser l’absence de M. Berlusconi, justifiée alors par un conseil des ministres alors que ce dernier était Premier ministre. La Cour devrait prendre sa décision en juin et au cas où elle donnerait raison au Cavaliere, la procédure serait annulée.
M. Ghedini a reproché aux juges d’appel de Milan de n’avoir pas voulu attendre cette décision, mais s’est dit confiant dans le jugement de Cassation et dans la décision finale de la Cour constitutionnelle.
Selon les médias, de toutes façons, les accusations de fraude fiscale à l’encontre de M. Berlusconi seront prescrites entre la fin 2013 et début 2014.
Tout cela rend donc hautement improbable une mise derrière les barreaux de M. Berlusconi, d’autant que ce dernier serait de toute façon dispensé d’exécuter cette peine en raison de son âge.
Dans ce procès, Silvio Berlusconi était accusé d’avoir artificiellement “gonflé” le prix des droits de diffusion de films, achetés via des sociétés écrans lui appartenant, au moment de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset.
Le groupe aurait ainsi constitué des caisses noires à l‘étranger et réduit ses bénéfices en Italie pour payer moins d’impôts.
Le manque à gagner pour le fisc italien a été évalué à 7 millions d’euros.
Dans son réquisitoire le 1er mars dernier, la procureur Laura Bertolé avait rejeté l’argument du Cavaliere qui avait dit s‘être retiré de la gestion de son groupe de médias. “Berlusconi a toujours été à la tête de la chaîne de commandement de son groupe, y compris après sa descente dans l’arène politique”, avait-elle dit.
A l’inverse, M. Berlusconi s’est toujours dit “totalement étranger aux faits” qui lui ont été reprochés. “Dans la période 2002/2003, j‘étais Premier ministre et je ne me suis jamais occupé de droits de diffusion”, avait déclaré le Cavaliere pendant le procès en première instance.
La Cour d’appel a par ailleurs confirmé l’acquittement du président de Mediaset Fedele Confalonieri et de deux autres personnes ainsi que la condamnation à trois ans de réclusion contre le producteur américain Frank Agrama.
Celui-ci ainsi que M. Berlusconi et deux autres personnes condamnées devront verser solidairement 10 millions d’euros d’avance au fisc et régler les frais judiciaires.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: le chef du groupe jihadiste Al-Nosra blessé près de Damas


Le chef du front jihadiste Al-Nosra, en première ligne dans le combat contre le régime syrien, a été blessé mercredi dans un bombardement mené par l’armée dans la province de Damas, a annoncé une ONG syrienne.
Sur le plan diplomatique, l’opposition syrienne a de nouveau exigé un départ du président Bachar al-Assad en préalable à toute solution au conflit, rejetant ainsi indirectement l’appel américano-russe au dialogue pour faire cesser l’effusion de sang.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Abou Mohammed al-Joulani, dont le groupe est lié à Al-Qaïda, a été blessé avec d’autres combattants dans un bombardement qui les a “directement visés” dans un secteur sud de la province de Damas.
Le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a affirmé que le chef jihadiste avait été blessé à un pied, en précisant tenir ces informations de militants dans la zone mais sans être en mesure de donner plus de précisions.
Classé “organisation terroriste” par Washington pour ses liens avec Al-Qaïda, le Front Al-Nosra s’est d’abord fait connaître en Syrie par des attentats suicide, avant de devenir une redoutable force armée combattant aux côtés des insurgés contre le régime.
Ce groupe, formé de combattants syriens et de volontaires étrangers, a pour ambition d’instaurer une gouvernance islamique dans la Syrie de l’après-Assad, ce que rejette l’Armée syrienne libre (ASL), la principale composante de la rébellion.
En avril, Abou Mohammed al-Joulani a annoncé qu’il prêtait allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, mais avait décliné le parrainage de la branche irakienne du réseau extrémiste même s’il a reconnu en recevoir un appui militant et financier.
En prêtant allégeance à Ayman al-Zawahiri, Al-Nosra a permis au régime syrien d’affirmer encore plus résolument qu’il était en lutte contre des “terroristes” cherchant à instaurer un Etat islamique.
Le pouvoir n’a jamais reconnu le mouvement de contestation pacifique lancé en mars 2011 pour réclamer des réformes démocratiques, qu’il a durement réprimé. La révolte s’est transformée en rébellion armée qui a fait basculer le pays dans la guerre civile.
En plus de deux ans, 70.000 personnes ont péri, 4,25 millions de personnes ont été déplacées et plus de 1,4 million d’autres ont été poussées à la fuite, essentiellement dans les pays voisins, selon l’ONU.
Coup dur à l’entente russo-américaine
Les efforts internationaux en vue de mettre fin à l’effusion de sang n’ont pas cessé mais l’opposition syrienne a porté un coup dur à l’accord entre Etats-Unis et Russie, qui ont annoncé mardi avoir convenu d’inciter régime et rebelles à trouver une “solution politique”, sans se prononcer sur le sort de M. Assad.
“La coalition nationale syrienne salue les efforts internationaux appelant à une solution politique qui réaliserait les aspirations du peuple syrien pour un Etat démocratique, mais celle-ci ne peut commencer qu’avec le départ de Bachar al-Assad et de son régime”, affirme un communiqué de l’opposition.
Le régime syrien, qui affirme que le sort du président sera décidé lors de l‘élection présidentielle de 2014, n’a pas encore réagi à l’accord salué par le médiateur international Lakhdar Brahimi et l’Union européenne.
L’entente russo-américaine s’appuie sur l’accord conclu en juin 2012 à Genève, qui prévoit un arrêt des combats et la formation d’un cabinet de transition aux pleins pouvoirs avant de futures élections démocratiques.
A Washington, le département d’Etat a confirmé que les Etats-Unis continuaient de réclamer le départ de M. Assad, tout en soulignant qu’il revenait “au régime et à l’opposition, par consentement mutuel, de s’asseoir et de travailler à une autorité de transition”.
Washington a en outre annoncé une nouvelle aide humanitaire de 100 millions de dollars en faveur des réfugiés syriens, portant le total de cette aide à 510 millions.
Dans le cadre des efforts internationaux, le Premier ministre britannique David Cameron se rendra vendredi à Sotchi, en Russie, pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine.
Sur le terrain, outre les combats qui font rage sur les multiples fronts, l’ONU tentait d’obtenir la libération de quatre observateurs philippins capturés mardi alors qu’ils patrouillaient dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le plateau du Golan.
Un groupe rebelle a affirmé avoir pris ces hommes “pour (les) protéger” des violences.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le PKK amorce son retrait historique de Turquie


Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont amorcé leur retrait de Turquie vers le nord de l’Irak, une opération qui s’inscrit dans le cadre d’un processus de paix pour mettre fin à près de 30 ans de conflit sanglant mais qui s’annonce délicate.
“Nous savons que le mouvement (de repli) des combattants a commencé”, a déclaré mercredi à l’AFP Selahattin Demirtas, coprésident de la principale formation pro-kurde légale de Turquie, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP).
M. Demirtas n‘était toutefois pas en mesure de dire si le retrait avait commencé mercredi ou plus tôt. De l’avis de nombreux observateurs, le repli des combattants a commencé avant la date du 8 mai, qui n’a qu’une portée symbolique.
“Les combattants doivent sans doute profiter de la nuit pour se replier” vers les bases arrières du PKK dans le Kurdistan irakien, a précisé le député kurde.
Une combattante du PKK utilisant le pseudonyme de Delal Amed a confirmé à l’agence pro-kurde Firat News un début de retrait, tout en mettant en garde Ankara.
“Même si nos forces se retirent au-delà de la frontière, la guérilla n’hésitera pas, si nécessaire, à résister” contre toute attaque, a-t-elle dit.
Selon l‘édition Internet du journal Hürriyet, plusieurs colonnes de rebelles ont été vues par des villageois tôt mercredi en train de se diriger vers l’Irak depuis les zones escarpées et montagneuses de Hakkari, située dans l’extrême sud-est de la Turquie.
L’aile militaire du PKK, le HPG, avait confirmé mardi que son retrait commencerait bien mercredi, comme annoncé, exhortant Ankara à s’abstenir de toute “provocation” qui pourrait faire capoter l’opération.
Selon le HPG, les premiers groupes de rebelles doivent parvenir “en l’espace d’une semaine” dans leurs bases irakiennes.
Le PKK a ajouté qu’il resterait fidèle à son engagement de quitter le territoire turc dès lors qu’il n‘était pas attaqué par les forces turques.
M. Demirtas s’est lui aussi inquiété de l’intervention possible de “forces” autres que celles de l’armée pendant ce repli.
—Risque de sabotage—
“Nous ne nous attendons pas à une attaque de l’armée, mais des militants paramilitaires, qui ne sont pas sous le contrôle des forces gouvernementales, peuvent tenter de saboter l’opération”, a-t-il estimé.
A Ankara, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a déclaré que “le processus (de repli) était observé” par les services de renseignement turcs (MIT).
“Ce qui compte pour nous, c’est le résultat, nous avons l’impression que nous sommes proches du but”, a-t-il affirmé.
Au Parlement, les députés du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) au pouvoir et du BDP ont pour leur part voté la création d’une commission parlementaire chargée d’observer et d’accompagner le processus de paix, a rapporté la chaîne d’information télévisée NTV.
En guise de protestation, des parlementaires de l’opposition sociale-démocrate et nationaliste ont quitté l’hémicycle, accusant le gouvernement de coopérer avec le PKK, selon NTV.
Le nombre de rebelles kurdes présents en Turquie est estimé à 2.000, auxquels s’ajoutent 2.500 autres en Irak.
Le retrait constituera la deuxième phase concrète du processus de paix engagé entre le PKK et Ankara, après l’annonce d’un cessez-le-feu unilatéral fin mars.
Le chef du PKK emprisonné à vie, Abdullah Öcalan, avait appelé le 21 mars ses troupes à un cessez-le-feu et au retrait, dans le cadre de négociations de paix qu’il mène depuis la fin de l’année dernière avec les autorités turques.
Le numéro deux du PKK, Murat Karayilan, a immédiatement confirmé la trêve, puis annoncé, le 25 avril, que le retrait commencerait le 8 mai.
Dans un entretien à un journal turc, Karayilan a précisé que le retrait s’achèverait en automne.
Il en a profité pour dire que la balle était dans le camp d’Ankara, exigeant des réformes en faveur des Kurdes de Turquie qui réclament la reconnaissance de droits spécifiques, notamment le droit à l‘éducation en langue kurde, pour leur communauté de 12 à 15 millions de membres, ainsi qu’une autonomie régionale.
Une frange de l’opinion turque reste toutefois catégoriquement opposée aux discussions engagées par le gouvernement avec le chef du PKK, largement considéré comme un “terroriste”.
Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts, selon l’armée turque, depuis le début de l’insurrection du PKK, en 1984.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Cleveland: Ariel Castro inculpé, Amanda Berry retrouve sa soeur


Amanda Berry, l’une des trois Américaines séquestrées pendant dix ans à Cleveland, est retournée mercredi chez sa soeur à quelques kilomètres de la maison de l’horreur où la police a retrouvé “des chaînes et des cordes”.
Ariel Castro, le principal suspect, a été inculpé pour enlèvement et viol mercredi, a annoncé le procureur Victor Perez. M. Castro, 52 ans, est accusé d’avoir violé Amanda Berry, Gina DeJesus et Michelle Knight durant leur séquestration dans sa maison.
Ses deux frères, Onil et Pedro Castro, interpellés en même temps que lui, n’ont en revanche pas été inculpés dans ce dossier, a ajouté le procureur au cours d’une conférence de presse.
Amanda Berry, 27 ans, est arrivée en voiture à l’arrière de la maison sa soeur avec sa fille, Jocelyn, âgée de 6 ans et née en captivité.
Dans la plus grande confusion et sous les applaudissements, sa soeur a remercié “les médias et les gens pour leur soutien et leur aide pendant ces années”. “Notre famille voudrait qu’on respecte notre vie privée pour que ma soeur, ma nièce et moi-même puissions avoir le temps de nous remettre”, a demandé Beth Serrano.
“C’est un jour joyeux et triste aussi pour Amanda car sa maman n’est plus là”, a confié une cousine d’Amanda. La mère d’Amanda, Louwana Miller est morte en mars 2006, “de chagrin” selon ses proches.
Amanda Berry, Gina DeJesus, 23 ans, et Michelle Knight, 32 ans, ont été libérées lundi soir, après avoir été enlevées il y a respectivement 10 ans, 9 ans et 11 ans. Le retentissement de l’affaire est tel aux Etats-Unis que la Première dame a affirmé que son coeur était “empli de soulagement”.
“Imaginez d’abord perdre un enfant, puis ne pas savoir s’il est vivant, mort ou blessé, garder espoir pendant dix ans et finalement avoir ses prières exaucées est sûrement le plus beau cadeau de fête des mères”, a affirmé Michelle Obama sur MSNBC.
“Nous avons la confirmation qu’elles étaient attachées et nous avons retrouvé des chaînes et des cordes dans le couloir”, a déclaré le chef de la police locale, Michael McGrath, sur la chaîne de télévision NBC.
Selon lui, les captives n‘étaient autorisées que “très rarement” à sortir dehors: “Elles étaient relâchées dans l’arrière-cour de temps en temps je pense”.
Le chef de la police n’a pas confirmé des informations de presse selon lesquelles les jeunes femmes seraient tombées enceinte à de multiples reprises.
“J’ai fait des barbecues avec ce type”
Les trois suspects “devraient être accusés au moins d’enlèvement”, a indiqué à l’AFP Page Pate, un avocat pénaliste. “Quand les enquêteurs auront découvert ce qu’il s’est passé dans la maison, de nouvelles charges pourront être ajoutées”, a-t-il précisé.
“Au secours, je suis Amanda Berry! J’ai été kidnappée et j’ai été portée disparue pendant dix ans. Je suis libre maintenant”: c’est lundi que la jeune femme a appelé la police grâce à l’aide d’un voisin. Cet appel a permis de la retrouver en compagnie des deux autres, à seulement quelques kilomètres des lieux où elles avaient été enlevées.
La police a confirmé qu’Amanda Berry avait une fille de six ans, Jocelyn, apparemment née en captivité. Une photo montre Berry souriant avec sa soeur et sa fillette à l’hôpital.
La petite fille “a l’air en forme – heureuse, en bonne santé, et elle a mangé une glace la nuit dernière”, a raconté sur ABC Ed Tomba, chef adjoint de la police de Cleveland.
“Le cauchemar est terminé”, a déclaré Steve Anthony du FBI aux journalistes. “Ces trois jeunes femmes nous ont fourni la définition ultime de la survie et de la persévérance. La guérison peut commencer”.
Les photos d’identité judiciaire des trois suspects montrent des hommes corpulents avec des barbes grises.
Des voisins, stupéfaits, ont décrit Ariel Castro comme un chauffeur de bus sympathique, musicien, précisant que sa fille venait le voir de temps à autre avec ses enfants. “J’ai fait des barbecues avec ce type (...) et on a écouté de la salsa”, a rapporté Charles Ramsey, voisin depuis un an, encore sous le choc.
Le directeur de la Sécurité publique Cleveland Martin Flask a pour sa part assuré que la police n’avait jamais eu d’informations laissant penser que quelque chose d’anormal se passait dans la maison de Seymour avenue.
La police a reconnu être déjà allée à deux reprises à la demeure: en mars 2000 pour une bagarre dans la rue, et en janvier 2004 au sujet d’Ariel Castro, chauffeur de bus scolaire, qui avait oublié un enfant dans un bus.
La police avait alors frappé en vain à la porte du domicile, sans obtenir de réponse.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.