25 janvier, 2013

La politique intérieure russe n’est pas du ressort des USA (Kremlin)


La politique intérieure de la Russie n'est pas sujette à des négociations internationales, notamment avec les Etats-Unis, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, dans une interview accordée à la revue américaine The National Interest.
"Tout élément de la société, de l'opinion et de la classe politique de Russie est du ressort des autorités russes, du gouvernement russe et de tous les acteurs de la politique russe. Nous sommes suffisamment efficaces pour assurer le développement de la société civile et promouvoir l'activité politique", a indiqué M.Peskov.
"Il y a évidemment chez nous des gens qui se réclament de l'opposition. Certains sont assez populaires, d'autres ne le sont pas du tout. Quoi qu'il en soit, le dialogue entre gouvernement et opposition en Russie n'est pas un élément des relations entre Moscou et Washington et ne peut faire l'objet des négociations (bilatérales)", a-t-il souligné en réponse à l'observation du correspondant faisant état de la préoccupation des Américains face au climat politique en Russie.
"A vrai dire, nous ne pouvons prendre en compte le genre de préoccupation que vous venez de mentionner car il s'agit de nos affaires intérieures, de notre politique intérieure. Nous sommes un pays démocratiques qui partage des valeurs avec le reste du monde, mais nous sommes aussi un pays qui résoudra tous ses problèmes, intérieurs et autres, sans ingérence extérieure", a ajouté le porte-parole du chef de l'Etat russe.
Par ailleurs , un département chargé de la sécurité informatique internationale sera créé auprès du ministère russe des Affaires étrangères, rapporte  le journal Kommersant se référant à des sources ministérielles.
D'après le quotidien, le nouveau département aura pour mission principale de faire progresser les initiatives russes en matière de règles de conduite sur Internet et de renforcer les mesures de confiance dans le cyberespace. La structure suivra les pratiques étrangères concernant Internet et la marge de liberté liée à son usage.
En outre, le nouveau département promouvra le projet de convention de l'Onu "sur la sécurité informatique internationale", élaboré conjointement par le ministère russe des Affaires étrangères et le Conseil de sécurité de Russie, et "Les règles de conduite sur Internet" proposées par les pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai.

Les Etats-Unis craignent une attaque électronique de grande envergure

La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a mis en garde contre une attaque électronique de grande envergure qui peut avoir le même effet de l’ouragan Sandy, notamment une panne électrique dans de vastes zones du nord Est du pays.
Dans un point de presse jeudi, Napolitano a déclaré: "L'attaque par voie électronique similaire aux attentats du 11 septembre pourrait être imminente et l’infrastructure vitale, y compris l'électricité, l'eau et le gaz est très exposée au risque de cette attaque ».
Elle a ajouté: «Nous ne devrons pas attendre qu'il y ait un 11 septembre électronique. Il y a des choses que nous pouvons faire et que nous devons faire maintenant, si ce n’est pour empêcher l'attaque au moins qu’on réduise ses dommages. L’appel est clair et nous devons traiter ce problème très urgent. Les attaques proviennent sans relâche de sources différentes et prennent des formes différentes. Mais elles deviennent de plus en plus graves et complexes."
Napolitano dirige le Département de la sécurité intérieure construit il y a dix ans à la suite des attentats du 11 septembre et ce ministère est chargé de prévenir une attaque pareille. Cette responsable américaine  a appelé le Congrès à approuver une législation réglementant la sécurité électronique afin que le gouvernement puisse échanger des informations avec le secteur privé pour empêcher toute attaque contre l'infrastructure, mais le Congrès n'a pas encore accepté suite à l'opposition de groupes d'affaires.


almanar.com.lb 

SYRIE Les Aleppins préfèrent les régions alaouites à la Turquie et la Jordanie


Une enquête de la radio hollandaise a révélé que les Aleppins sunnites préfèrent se réfugier dans les régions alaouites que de se rendre en Turquie.
La radio rapporte le cas de Mohammad Mouayyad, originaire du quartier Kallassé, et qui se trouve actuellement dans la ville de Lattaquié. Selon lui, cette ville ne présente aucune différence avec sa ville natale. Il y a trouvé du travail comme couturier et loué une maison.
Assurant que plus de 100 mille aleppins ont fait comme lui, il a signalé que de nombreux déplacés viennent aussi de Homs, Hama, Deraa et Idleb.
Interrogé par la radio, un opposant syrien indépendant Dr. Mounir Chahoud assure pour sa part que les déplacés qui se sont installés dans les régions alaouites dont Lattaquié et Tartous vivent comme s’ils étaient chez eux. «  Il n’y a pas de crise confessionnelle en Syrie, mais il y a des gens sectaires et des incitateurs. Il y a eu des massacres et des ripostes à caractère communautaire », poursuit-il.
Chahoud signale aussi que certains de ces déplacés ont trouvé un travail alors que d’autres vivent grâce aux assistances qui leur sont fournies par l’Union des paysans, un syndicat du régime qui a pu assurer une tonne d’aides.
La question des réfugiés syriens : fabriquée
Dr. Mounir ChahoudChahoud assure également que l’opposition syrienne a voulu volontairement créé la question des réfugiés en incitant les Syriens à quitter leur pays et à se rendre en Turquie ou en Jordanie, pour faire pression sur le régime. De plus, les aides offertes par les organisations internationales ne parviennent pas aux régions alaouites sous prétexte que cette communauté sert les intérêts du régime.
Toujours selon Chahoud, qui est lui-même alaouite, un certain changement s’est produit au sein de cette communauté qui est de plus en plus persuadée que seule une solution politique peut mettre fin à la crise. Il indique que cette communauté reste soudée autour du régime en raison des slogans de la révolution syrienne qui se considère être la révolte d’une composante du peuple syrien contre une autre. «  La révolution me parviendra pas à vaincre totalement. Elle va perdre une partie de ses fins en cours de chemin. Elle devra faire un compromis en raison des erreurs énormes que l’opposition a commises », a-t-il conclu.

De pire en pis chez les réfugiées en Jordanie : le trafic de sexe  
 
Le camp Zaatari en JordanieLa situation des réfugiés syriens dans les camps turcs et jordaniens est plus que lamentable. En plus de l’extrême pauvreté et des conditions précaires dans laquelle ils vivent, leurs femmes sont sujettes à un trafic de sexe sans pitié. 
Selon le quotidien britannique The Telegraph, citant les conclusion d’un rapport réalisé par des activistes travaillant dans des organisations d’aide et de soutien aux réfugiés syriens, de jeunes filles dont certaines n’ont pas dépassé les 14 ans sont contraintes d’offrir des services sexuels, sous couvert du mariage qui s’avère être temporaire, alors que d’autres sont tout bonnement contraintes à la prostitution .
Souvent les premières sont arnaquées, en leur suggérant l’affaire comme étant un mariage en bonne et due forme avec une dote payée par le mari. Des gardiens du camp des réfugiés Zaatari ont reconnu recevoir constamment des demandes de la part d’hommes arabes, majoritairement originaires d’Arabie saoudite ou de Jordanie, venus au camp à la recherche d’une « mariée, jeune et gentille ». Une réfugiée du camp Zaatari et mère de deux filles assure que certains hommes mariés viennent épouser de jeunes filles pour soi-disant « nous aider ».
En échange de ces services, les parents de la jeune fille se verront déménager du camp des réfugiés vers un appartement plus confortable. Leurs dépenses aussi seront prises en charge par le soi-disant époux. Avant que ce dernier ne disparaisse.
Nombreuses sont celles à qui les hommes avaient promis de les emmener avec eux en Arabie saoudite, et n’ont plus jamais eu des nouvelles d’eux après leur départ.
Selon un activiste travaillant pour l’association bénévole « Kitab al-Sounna », tous ces mariages s’avèrent être faux, et ne sont pas contracté en présence de religieux.
Elles sont  500 jeunes filles à l’avoir contracté au cours de l’année 2012 seulement.
Un jeune jordanien a également révélé l’existence d’un réseau de prostitution régie par une femme dans le camp, où la jeune fille est payée 50 dinars l’heure, et le double si elle vient d’être dépucelée.  
Le rapport a également abordé la question du viol qui est la raison principale de certaines femmes pour quitter la Syrie.
Une aleppine violée par les chefs de son mari
Des réfugiées syriennes arrivant au LibanA cet égard, le site Arabs-Press a raconté l’histoire d’une jeune femme syrienne qui a été violée par plusieurs chefs de milices qui vivent au Liban et s’attellent pour envoyer des hommes aux milices en action en Syrie.
Originaire de la région d’Adanane, dans la province d’Alep, elle s’était réfugiée ainsi que son jeune époux à Majdal-Anjar, une localité située a proximité de la frontière.
A peine s’était-elle installée, que son mari est revenu en Syrie, encouragé par des chefs salafistes au motif qu’il doit combattre dans les rangs des insurgés,  elle a été violée par deux d’entre eux.
L’un d’entre eux avait même décidé de la prendre en esclave, avant qu’elle ne prenne la fuite vers Beyrouth ou elle s’est réfugiée auprès d’une famille aleppine.
La France se voue à l’évidence
Sur le plan des prévisions politiques qui étaient particulièrement abondantes par la voix des différentes gouvernements occidentaux, voilà que Paris opère une révision de taille. «  Les choses ne bougent pas et la solution que nous espérions c’est-à-dire celle de la chute du régime de Bachar el-Assad et l’avènement de la coalition de l’opposition au pouvoir n’ont pas eu lieu », a avoué le chef de sa diplomatie Laurent Fabius, lors de son discours annuel pour les medias à l’occasion du Nouvel an.
Révélant qu’il n’y a pas de signes positifs à l’heure actuelle, il a ajouté : «  la France poursuit à l’instar des autres ses tentatives de recherche d’une solution qui puisse changer le régime d’Al-Assad et instaurer une Syrie unifiée qui respecte toutes les communautés », Avant de conclure : «  mais nous sommes encore bien loin de cela ».
La prière pour la Syrie : afflux massif
  
   Les autorités syriennes se félicitaient vendredi de l'afflux "massif" dans les mosquées après avoir appelé à une prière "d'un million de fidèles" pour le retour de la sécurité dans le pays en guerre.
 
Les médias officiels ont fait état d'une "participation populaire massive" à la prière "réclamant la sécurité pour la patrie", la télévision d'Etat montrant des images de fidèles effectuant la prière hebdomadaire musulmane dans plusieurs mosquées de Damas.
   Dans un prêche retransmis à la télévision d'Etat, le cheikh a appelé à prier pour le retour de la sécurité et à implorer Dieu d'éloigner les ennemis de la Syrie, devant des centaines de fidèles.
Terrain selon AFP-OSDH
   Et comme chaque vendredi depuis le début de la contestation en mars 2011, des opposants au régime ont entamé des manifestations à travers le pays.
   "En Syrie, il y a deux parties en conflit: ceux qui essayent de survivre et un régime qui essaye de les écraser", proclamait une pancarte à Kafr Nabal dans la province d'Idleb (nord-ouest).
  
De fait, l'aviation a poursuivi ses bombardements sur la périphérie de Damas, visant notamment la banlieue où les rebelles ont installé leurs bases-arrière, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un réseau de militants et de médecins à travers la Syrie.
 
Khaled Khalifé, un kamikaze égyptien qui s'est fait exploser contre un barrage de l'armée syrienneHoms, à la pointe de la contestation dès le début du soulèvement en mars 2011 et point névralgique sur la ligne de démarcation entre régime et rebelles, qui tiennent désormais de larges zones dans l'est et le nord du pays, était également sous les bombes, selon l'ONG.
 
A Saasaa, à une quarantaine de kilomètres au sud de Damas, un kamikaze du Front jihadiste Al-Nosra a fait exploser son véhicule durant la nuit, tuant au moins huit membres des renseignements militaires selon l'OSDH.
   Dans le même temps, un second kamikaze a lancé sa voiture contre un barrage de l'armée à proximité, tuant et blessant plusieurs soldats, ajoute l'ONG.
90% de l’aide n’arrive pas aux régions qui en ont besoin  
L'Union des organisations syriennes de secours médicaux, une organisation de médecins travaillant clandestinement en Syrie, a dénoncé à Paris "l'inaction" de la communauté internationale face aux exactions du régime, soulignant la gravité de la situation médicale dans le pays.
   "Des maladies comme la leishmaniose, la tuberculose, sont réapparues. Des enfants ne sont plus vaccinés depuis un, voire deux ans, et c'est une catastrophe nationale", a affirmé le secrétaire général de l'UOSSM, Anas Chaker, assurant que "90% de l'aide donnée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou la Croix Rouge internationale n'arrive pas aux régions qui en ont besoin".
 
Le libyen Abdel Aziz Nakrat, milicien du front al-Nosra tué dans les combats à AlepLe docteur Chaker a également mentionné les problèmes d'accès aux médicaments, indiquant que "35 à 40 des 57 usines de médicaments en Syrie se trouvent à Alep" (nord) dévastée par plus de six mois de guérilla urbaine. Elles ont été pillées par les miliciens des différentes factions de l’opposition armée syrienne et revendue en Turquie.
 
"Nous sommes en train de faire le tour des capitales étrangères pour demander un soutien matériel et logistique", a expliqué le Dr Oubaida Al-Moufti, porte-parole de l'UOSSM, dont l'organisation n'a reçu d'aides que de la part de "la France, la Suisse et le Danemark", a-t-il souligné.
 
"Nous n'avons reçu aucune aide logistique ou financière d'un gouvernement arabe, uniquement des aides individuelles", a-t-il déploré.


almanar.com.lb

Mali: ville reprise en direction de Gao mais les islamistes dynamitent un pont


AFP Soldats français le 24 janvier 2013 à Ségou AFP
Soldats français et maliens ont repris vendredi une localité sur la route de la ville de Gao, bastion des islamistes dans le nord-est du Mali, mais ceux-ci ont riposté en dynamitant un pont stratégique près de la frontière nigérienne d'où pourraient venir des forces de la coalition africaine.
Les militaires français et maliens progressaient en direction du nord du Mali, vers les métropoles de Gao et Tombouctou, alors que des informations faisaient état d'une situation de plus en plus difficile pour la population de ces villes.
"Les militaires maliens et français sont à Hombori. Ils y assurent la sécurité. Il n'y a plus d'islamistes sur place", a déclaré vendredi à l'AFP un enseignant de la localité reprise, située à 920 km de Bamako.
C'est à Hombori que deux Français, en voyage d'affaires selon leurs proches, ont été enlevés en novembre 2011. Un rapt revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Sept otages français sont aujourd'hui retenus au Sahel.
AFP/Archives
Islamistes armés d'Ansar Dine le 7 août 2012 à Kidal
Une source malienne de sécurité a précisé que les soldats français et maliens allaient poursuivre leur progression vers Gao, une des principales villes du nord du Mali, situé à un peu plus de 200 km à l'est de Hombori.
"Nos objectifs sont respectés. Nous contrôlons désormais Hombori. Les troupes présentes à Hombori visent maintenant Gao", a-t-elle indiqué.
Gao et ses environs ont été la cible de frappes aériennes de l'armée française dès le début de son intervention le 11 janvier pour neutraliser les islamistes armés liés à Al-Qaïda qui, en 2012, avaient pris le contrôle de tout le nord du Mali, afin d'empêcher leur progression vers le Sud et la capitale Bamako.
Parallèlement, les soldats français et maliens qui ont repris lundi la ville de Diabali (400 km à l'ouest de Bamako) aux islamistes vont se diriger vers Léré, plus au nord-est, dans le but de "prendre le contrôle de Tombouctou", selon la source de sécurité.
AFP
Soldats tchadiens le 24 janvier 2013 à Niamey
Dans la région de Gao, les groupes islamistes ont riposté en sabotant le pont de Tassiga, sur le fleuve Niger, paralysant une des deux routes que pourraient emprunter les soldats tchadiens et nigériens de la force africaine en cours de déploiement au Niger, pour, à partir de ce pays remonter vers Gao, proche de la frontière.
"Les islamistes ont dynamité le pont de Tassiga. Personne ne peut plus passer pour aller au Niger, ou venir vers Gao", a déclaré Abdou Maïga, propriétaire de camions de transports, dont le témoignage a été confirmé par une source de sécurité nigérienne.
"Malnutrition aigue"
Tassiga, est une localité malienne, située à 60 kilomètres de la frontière nigérienne. Deux mille soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans l'objectif d'ouvrir une autre voie vers Gao pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.
AFP
Des soldats burkinabé le 24 janvier 2013 à Markala
L'aviation française avait bombardé dans la nuit de mercredi à jeudi des positions islamistes à Ansongo, à 40 km de Tassiga, sur la route menant à Gao.
A Gao même, la situation humanitaire se dégrade, selon Action contre la faim (ACF), qui évoque "des cas de malnutrition aiguë".
Selon elle, la ville reste encore contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des trois groupes qui, avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) ont fait du nord du Mali leur sanctuaire en 2012.
La situation est également critique à Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako), selon des habitants qui indiquent être privés d'eau et d'électricité depuis trois jours.
"Il n'y a vraiment plus d'eau. Les populations ont fui. Les islamistes aussi. C'est une ville fantôme", a indiqué Moctar Ould Kery, conseiller municipal de la région de Tombouctou.
Face à cette situation, les chefs d'état-major ouest-africains doivent se rencontrer samedi lors d'une session d'urgence à Abidjan, afin de discuter des opérations militaires au Mali, a annoncé la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Des soldats de la force africaine, mandatée par l'ONU, ont de leur côté commencé à se déployer au Mali, où 2.500 soldats français sont déjà positionnés: ainsi, 160 militaires du Burkina Faso sont arrivés à Markala (270 km au nord de Bamako), pour prendre la relève des Français qui tenaient un pont stratégique sur le Niger. Quelque 6.000 soldats africains devraient à terme être présents au Mali.
A la situation humanitaire qui s'aggrave, s'ajoutent les accusations des organisations de défense des droits de l'homme et de nombreux témoins contre l'armée malienne qui se serait rendue coupable d'exactions, particulièrement à l'encontre des Arabes et des Touareg, assimilés aux "terroristes" islamistes.