21 novembre, 2012

Les Etats-Unis seraient à l'origine du piratage de l'Elysée (MAJ)


Crédit Photo: D.R
Crédit Photo: D.R
Au mois de mai dernier, l'Elysée a été victime de deux cyberattaques majeures. L'Express a enquêté sur cette affaire et affirme que les États-Unis sont à l'origine de ces attaques. Il décortique le mode opératoire des attaquants.
Au mois de juillet dernier, un article du Télégramme soulignait une double attaque de l'Elysée pendant la vacance du pouvoir au mois de mai dernier. Jean Guisnel, l'auteur de l'enquête, avait alors expliqué qu'il ne s'agissait pas « d'une saturation de boîte mail, c'est une pénétration  des systèmes d'information, nécessitant une remise à plat complète des systèmes d'information de l'Elysée ». Après enquête, il soupçonnait des « alliés » d'être à l'origine de ce piratage. Interrogé plusieurs fois sur le sujet lors des Assises de la sécurité 2012, Patrick Pailloux, directeur général de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations) avait refusé de commenter sur cette affaire. Idem pour le sénateur Jean-Marie Bockel qui lors de cet évènement avait aussi botté en touche sur le sujet.
Facebook comme porte d'entrée

Les révélations de l'Express confirme la thèse avancée par le quotidien breton et vise nommément les Etats-Unis comme responsable. L'hebdomadaire détaille ce qui serait le modus operandi de l'attaque présumée. Les pirates auraient utilisé à la fois de l'ingénierie sociale et du phishing. Ils auraient d'abord recensé sur Facebook les personnes travaillant à l'Elysée et se seraient fait accepter comme amis. Ils auraient ensuite amené ces personnes par mail à s'identifier sur une fausse page Intranet du palais présidentiel. Autre étape, les pirates auraient installé un ver très élaboré sur certaines machines, celles des proches conseillers de Nicolas Sarkozy, dont le secrétaire général, Xavier Musca. Après enquête, l'Express affirme sans preuves que les États-Unis seraient derrière ces attaques.

Des traces de Flame


Parmi les présomptions avancées, la signature du « ver » porterait la marque de son auteur. En effet, celui utilisé dans l'attaque affiche les mêmes fonctionnalités que Flame. Ce dernier est considéré comme très puissant dans le cyberespionnage des Etats et des entreprises. Il y a quelques mois un article du Washington Post révélait que les Etats-Unis et Israël étaient les créateurs de Flame.

Il reste maintenant une question : pourquoi les États-Unis auraient-ils espionnés un pays allié comme la France ? Est-ce que d'autres pays ont été touchés par ce type d'attaques ? Le renseignement a toujours été un point crucial dans les affaires géopolitiques, géostratégiques et d'intelligence économique. Sauf que dans le cyberespace, les règles traditionnelles sont écartées au profit d'un far-west numérique où chaque État et entreprise cherchent à se défendre ou à attaquer avec des systèmes de plus en plus élaborés. L'attaque de l'Élysée montre que le facteur humain reste la faiblesse de tout système et que « l'hygiène informatique » dont parle souvent M.Pailloux doit être appliqué au plus haut niveau de l'État.


lemondeinformatique.fr

François Hollande confirme l'enlèvement d'un Français au Mali


PARIS (Sipa) -- François Hollande a confirmé mercredi l'enlèvement d'un ressortissant français dans le sud-ouest du Mali, "pas dans la partie où il y avait le plus grand danger". "Nous devons tout faire pour retrouver notre ressortissant", a déclaré le chef de l'État lors d'une conférence de presse à Élysée. Il a affirmé que ce "moyen de pression" choisi par "les terroristes" ne "pèsera pas" sur l'action de la France au Mali.
hf/vvd/




(Sipa / 

L'Egypte saisit des ogives de missiles venues de Libye


LE CAIRE (Sipa-AP) -- Les autorités égyptiennes ont saisi des camions transportant des ogives de missiles et des munitions d'armes légères introduites illégalement de Libye, ont annoncé mercredi des responsables de la sécurité égyptienne.
Quelque 180 ogives de missiles soviétiques Grad ont été découvertes dans des camions, près de Marsa Matrouh, à 430 km au nord-ouest du Caire, sur la mer Méditerranée, ont précisé ces responsables. Les trafiquants d'armes ont pris la fuite.
De nombreuses armes viennent de Libye à destination des militants islamiques dans la péninsule du Sinaï, compliquant le retour à la normale en Egypte, où la police a été malmenée par l'insurrection populaire de janvier 2011.
ljg/AP

(Sipa / 

RDC : nous n'allons pas nous arrêter à Goma annonce le porte parole militaire du M23

GOMA (RDCongo) - Nous n'allons pas nous arrêter à Goma, nous irons jusqu'à Bukavu, Kisangani et Kinshasa a lancé le porte-parole militaire du M23, le colonel Viannay Kazarama à une foule d'habitants de Goma réunie au stade de la ville.

Monsieur Kabila doit quitter le pouvoir parce qu'il n'a pas remporté les élections de l'année dernière a-t-il ajouté, une allusion aux accusations de fraude portées par l'opposition contre Kabila à la présidentielle de novembre 2011.

Cette réunion, convoquée mardi par le M23 pour identifier les policiers et militaires restés à Goma malgré le départ de l'armée régulière s'est transformée en meeting, la population ayant rejoint le stade.

Vous devez nous rejoindre, a-t-il lancé aux policiers et aux soldats car nous militons pour le bien-être des militaires. Nous n'avons pas de problème avec les fonctionnaires de l'Etat seulement avec les détourneurs des deniers publics et avec ceux qui ne marchent pas dans la logique du M23.

Demain nous allons vous emmener à Mubambirwo pour un briefing, vous y passerez quelques jours avant de rejoindre Goma a annoncé le colonel Kazarama aux policiers et militaires rassemblés.

Mubambirwo est un centre de regroupement de la police situé à environ 1 km de Sake, une petite ville située à une vingtaine de km à l'ouest de Goma sur la route de Bukavu.


(©AFP / 

Libye: le chef de la sécurité assassiné


TRIPOLI (Sipa AP) - Le chef de la sécurité libyenne a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi à Benghazi par des hommes armés, a annoncé le ministre de l'Intérieur libyen.
Le colonel Farag al-Dersi a été tué par balles alors qu'il rentrait du travail, a précisé Omar al-Khadrawi. "Trois hommes ont ouvert le feu, l'ont tué et ont fui", a-t-il dit, ajoutant qu'il ne savait pas qui était derrière cet assassinat.
La deuxième ville la plus importante du pays a été le théâtre d'une série d'assassinats et d'attentats à la voiture piégée ces derniers mois par des assaillants non-identifiés. La plupart du temps les personnes visées étaient des responsables de la sécurité qui ont travaillé pour le régime du dictateur déchu Mouammar Kadhafi.
Le 11 septembre dernier, l'ambassadeur américain Chris Stevens et trois autres Américains ont été tués lors d'un assaut de plusieurs heures contre la mission américaine à Benghazi. Les extrémistes islamistes sont soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque.
af/AP/ljg

(Sipa /