Le peuple de Gaza n'est pas seul au monde. Une série de
manifestations s’est déclenchée ce Vendredi dans le monde arabe et
quelques capitales européennes.
Colère en Palestine occupée et volonté de combat :
Des centaines de Palestiniens, ont manifesté dans un certain nombre de villes de la Cisjordanie occupée et à alQods.
Des
dizaines de Palestiniens, ont organisé un sit-in de solidarité avec la
bande de Gaza, dans la résidence du martyr Abu Ali Mustafa, situé dans
le centre de Jénine (au nord de la Cisjordanie). Les participants ont
allumé des bougies et ont levé des bannières condamnant l'agression
israélienne contre la bande de Gaza, exigeant la protection de ses
habitants.
Dans la ville de Naplouse (au nord de la Cisjordanie) les
manifestants ont appelé la communauté internationale à assumer ses
responsabilités. Ils ont scandé des slogans « Nous sommes tous avec Gaza
», « Israël terroriste, criminel doit être puni ».
De leur côté, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté jeudi
soir, huit militants palestiniens qui tentaient de pénétrer la colonie
de Beit El au nord de Ramallah (le centre de la Cisjordanie), et les ont
emmenés vers une destination inconnue.
Même scénario à alQods, où les forces de l’occupation israélien
ne ont arrêté des dizaines de palestiniens, qui priaient devant la mosquée alAqsa, dont des personnes âgées !
Jeudi soir, les forces d'occupation israélienne avaient empêché
une protestation contre l'agression israélienne sur la bande de Gaza,
qui s’était rassemblée en face de la Porte de Damas au centre-ville
d’alQods.
La protestation réunissait des dizaines de résidents palestiniens de
Jérusalem-Est et des territoires palestiniens de 1948, ainsi que des
représentants de diverses forces et institutions nationales et
populaires de Jérusalem. Les participants ont scandé des slogans
demandant une intervention immédiate pour protéger la population de Gaza
de l'agression israélienne.
Dans
la ville de Nazareth (sur le territoire en 1948), une manifestation de
solidarité avec la bande de Gaza a été organisé par le Mouvement arabe
pour le changement pour exprimer sa solidarité avec le peuple de Gaza.
Le président du Mouvement arabe pour le changement, le député arabe à
la Knesset (parlement israélien) Ahmad Tibi présidait la marche et les
manifestants brandissait des bannières' sur lesquelles on pouvait lire «
Puissante Gaza .. Inébranlable, ô Gaza » ou « Arrêtez la guerre » ou
encore « Arrêtez les assassinats ».
Le député Ahmad Tibi a affirmé au cours de cette manifestation : ''
le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la
Défense Ehud Barak avaient devant eux deux options, à savoir: le calme
et le cessez-le-feu, ou la guerre et les assassinats ; les deux ont
choisi la guerre, et par conséquent, ils portent la responsabilité pour
les pertes occasionnées des deux côtés'', les peuples israélien et
palestinien.
Poursuite des manifestations en Egypte :
Les
protestations populaires contre l’agression israélienne à Gaza se
poursuivent en Egypte, pour s’étendre ce Vendredi à travers un certain
nombre de provinces.
Plusieurs associations ont appelé à une manifestation monstre ce
Vendredi sur la place Tahrir, où des milliers d'Egyptiens ont afflué
tandis que d’autres se rassemblent devant les mosquées et dans les
diverses places de la révolution.
Pour sa part, le Mouvement de la jeunesse du 6 Avril , l’une des plus
importante coalition de la révolution égyptienne a demandé d’annuler
les accords de Camp David , et surtout le déploiement de la souveraineté
égyptienne totalement et sans conditions sur tout le territoire du
Sinaï, l'ouverture du passage de Rafah de façon permanente pour assurer
le passage de tous les produits nécessaires à la survie du peuple
palestinien.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué: "La campagne électorale
de Netanyahu a commencé avec le meurtre et la destruction, dans le but
de récolter le plus grand nombre de voix."
Le texte appelle le
peuple égyptien à organiser des dons de sang et tout ce qui peut
permettre au peuple palestinien de résister à l'agression israélienne.
En Iran : « Mort à Israël »
Des manifestations à l'appel du pouvoir ont eu lieu dans prés de 700
villes iraniennes, dont la capitale Téhéran, pour protester contre
l’agression israélienne à Gaza et exprimer la solidarité du peuple
iranien avec les Palestiniens.
A Téhéran les manifestations ont eu lieu sur la place de la Palestine après la prière du vendredi à l'université de Téhéran.
Les manifestants ont scandé "mort à l'Amérique" et "mort à Israël", selon l'agence Irna.
Dans son communiqué, le conseil islamique des médias a souligné que «
le peuple iranien participe à des manifestations à travers le pays,
pour crier haut et fort Mort à l'entité sioniste usurpatrice et à
d’autres dictateurs dans le monde ».
Le texte a condamné, « les soixante-cinq années d'agressions barbares
des sionistes contre les maisons du peuple palestinien et le nouveau
tour du génocide, touchant hommes, femmes et enfants sans défense ».
Dans son discours à la prière du vendredi de Téhéran , l'ayatollah Ahmad Khatami, a déclaré :
"Il faut saluer la résistance populaire des Palestiniens et la
réponse qu'ils ont donnée au régime sioniste (en lançant des missiles
contre Israël, ndlr). Votre méthode est la bonne et vous pouvez mettre à
genoux le régime sioniste".
L'Iran a demandé hier aux Nations unies et à l'Union européenne de
faire cesser l'offensive "barbare" menée par l’entité sioniste contre
les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza, qualifiant
l'opération de "terrorisme organisé".
"Il faut une action immédiate et sérieuse de la part des
(organisations) internationales pour mettre fin à la campagne militaire
contre le peuple de Gaza", a déclaré le ministre iranien des Affaires
étrangères.
En Tunisie : criminalisation des relations avec l’entité sioniste
Un
mouvement de protestation a été organisé à Tunis, pour condamner
l’agression sioniste contre la bande de Gaza. Les manifestants ont
dénoncé l’absence de décision chez les gouvernants arabes, et appelé à
l’inscription dans la constitution de la criminalisation des relations
avec l’entité sioniste.
«Ce sont nos frères qui sont attaqués. Ce n’est pas une question de
religion, il y a des musulmans et des chrétiens à Gaza, mais c’est une
question de justice, d’humanité», s’égosille Nissaf, une jeune avocate
de 26 ans.
Cette sympathisante du Front populaire a répondu à
l’appel lancé par le nouveau parti politique pour protester contre
l’offensive israélienne sur Gaza baptisée « Pilier de défense ».
Les forces policières ont tenté de repousser les manifestants qui parvenaient à se faufiler.
Devant le théâtre national, les slogans fusent : «Notre âme et notre
sang pour la Palestine», «Redeyef, Gaza, même combat», «Les Etats-Unis
et les frères islamistes contribuent à l’attaque sioniste à Gaza».
Des drapeaux tunisiens, palestiniens, mais aussi du régime syrien ont flotté au-dessus des quelque 300 manifestants..
En France : terrorisme israélien
Le rassemblement pour la dissolution de la Ligue de Défense Juive
(LDJ) du 15 novembre 2012 s'est transformé en manifestation contre le
"terrorisme israélien" devant le ministère de la Justice.
Les
manifestants ont brandi une bannière géant sur laquelle était inscrit «
Gaza : Halte au silence » ou encore « Stop à la collaboration ave le
terrorisme »!
A Londres : manifestation devant l'ambassade d'Israël
Plusieurs
milliers de personnes ont manifesté jeudi soir devant l'ambassade
d'"Israël" à Londres pour protester contre l'agression israélienne
contre la bande de Gaza.
En même temps d’autres manifestations de solidarité ont eu lieu dans
plusieurs villes britanniques au sein d'une vaste campagne menée par les
organisations de solidarité britanniques d'arrêter l'agression.
Les manifestants sont des membres de la Chambre des communes
britannique (parlement), et un certain nombre de représentants
d'institutions politiques et des organes ou mouvements de solidarité,
sans compter des représentants de mouvements estudiantins et féministes.
Les manifestants ont brandi des panneaux dénonçant l'agression
israélienne contre la bande de Gaza ainsi que des drapeaux palestiniens.
Ils ont lancé des slogans contre l'occupation et le blocus de la
bande de Gaza, qui sont toujours imposées par l’entité sioniste depuis
plus de cinq ans.
Les organisations de solidarité ont condamné la position britannique
du ministre des affaires étrangères britanniques, William Hague, ainsi
que celle de l'ambassadeur britannique en « Israël » Mathew Gould,
estimant que « ces déclarations encourager le terrorisme d'Etat sioniste
et la participation au crime sioniste ».
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