16 novembre, 2012

Expulsions : 3e suicide en Espagne


Un homme de 50 ans sur le point d'être expulsé de son logement s'est suicidé vendredi à Cordoba, dans le sud de l'Espagne, le troisième cas de ce genre en un mois, a annoncé à l'AFP la police, au lendemain des mesures d'urgence approuvées dans ce domaine par le gouvernement.
"Ce matin, vers 11h, une personne s'est jetée par la fenêtre de son domicile sur la voie publique" et est décédée à l'arrivée de l'ambulance, a indiqué une porte-parole de la police. Il s'agit d'"un homme de 50 ans" qui "malheureusement" était sur le point d'être expulsé.


europe1.fr

Mali : Ansar Dine et MNLA réunis a Ouagadougou


Le président burkinabè Blaise Compaoré a reçu vendredi ensemble pour la première fois Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA, pour faire avancer une solution négociée à la crise malienne.Médiateur pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Blaise Compaoré a accueilli peu avant 12h30 locales au palais présidentiel à Ouagadougou une délégation d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et une du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), alors que se prépare parallèlement une intervention armée africaine dans le nord du Mali, qui attend l'aval de l'ONU.
Ansar Dine a envoyé sept émissaires, emmenés par Algabass Ag Intalla, élu du Nord malien et haut cadre du groupe.La délégation du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) compte neuf personnes et est conduite par son secrétaire général Bilal Ag Achérif. Ce rendez-vous marque un tournant. Le Burkina Faso discute séparément depuis plusieurs mois avec Ansar Dine et le MNLA. Il cherche à obtenir que ces deux groupes rivaux, qui ont depuis plusieurs jours dans la capitale burkinabè des discussions informelles, s'entendent sur une "plateforme commune" de revendications pour ensuite négocier avec le pouvoir malien de transition.

Agression contre Gaza: Manifestations d’envergure contre "Israël"


Le peuple de Gaza n'est pas seul au monde. Une série de manifestations s’est déclenchée ce Vendredi dans le monde arabe et quelques capitales européennes.



Colère en Palestine occupée et volonté de combat :

Des centaines de Palestiniens, ont manifesté dans un certain nombre de villes de la Cisjordanie occupée et à alQods.
Des dizaines de Palestiniens, ont organisé  un sit-in de solidarité avec la bande de Gaza, dans la résidence du martyr Abu Ali Mustafa, situé dans le centre de Jénine (au nord de la Cisjordanie). Les  participants ont allumé des bougies et ont levé des bannières condamnant l'agression israélienne contre la bande de Gaza, exigeant la protection de ses habitants.
Dans la ville de Naplouse (au nord de la Cisjordanie) les manifestants ont appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités. Ils ont scandé des slogans « Nous sommes tous avec Gaza », « Israël terroriste, criminel doit être puni ».
De leur côté, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté jeudi soir, huit militants palestiniens qui tentaient de pénétrer  la colonie de Beit El au nord de Ramallah (le centre de la Cisjordanie), et les ont emmenés vers une destination inconnue.
Même scénario à alQods, où les forces de l’occupation israélienne ont arrêté des dizaines de palestiniens, qui priaient devant la mosquée alAqsa, dont des personnes âgées !
Jeudi soir, les  forces d'occupation israélienne avaient empêché une   protestation contre l'agression israélienne sur la bande de Gaza, qui s’était rassemblée en face de la Porte de Damas au centre-ville d’alQods.
La protestation réunissait  des dizaines de résidents palestiniens de Jérusalem-Est et des territoires palestiniens de 1948, ainsi que des représentants de diverses forces et institutions nationales et populaires de Jérusalem. Les participants ont scandé des slogans demandant une intervention immédiate pour protéger la population de Gaza de l'agression israélienne.
Dans la ville de Nazareth (sur le territoire en 1948), une manifestation de solidarité avec la bande de Gaza a été organisé par le Mouvement arabe pour le changement pour exprimer sa solidarité avec le peuple de Gaza.
Le président du Mouvement arabe pour le changement, le député arabe à la Knesset (parlement israélien) Ahmad Tibi présidait la marche et les manifestants brandissait des bannières' sur lesquelles on pouvait lire  « Puissante Gaza .. Inébranlable, ô Gaza » ou « Arrêtez la guerre » ou encore « Arrêtez  les assassinats ».
Le député Ahmad Tibi a affirmé au cours de cette manifestation : '' le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak avaient devant eux deux options, à savoir: le calme et le cessez-le-feu, ou la guerre et les assassinats ; les deux ont choisi la guerre, et par conséquent, ils portent la responsabilité pour les pertes occasionnées des deux côtés'', les peuples israélien et palestinien.

Poursuite des manifestations en Egypte :
Les protestations populaires contre l’agression israélienne à Gaza se poursuivent en Egypte, pour s’étendre ce Vendredi à travers un certain nombre de provinces.
Plusieurs associations ont appelé à une manifestation monstre ce Vendredi  sur la place Tahrir, où des milliers d'Egyptiens ont afflué tandis  que d’autres se rassemblent  devant les mosquées et dans les diverses places de la révolution.
Pour sa part, le Mouvement de la jeunesse du 6 Avril , l’une des plus importante coalition de la révolution égyptienne a  demandé d’annuler les accords de Camp David , et surtout le déploiement de la souveraineté égyptienne totalement et sans conditions sur tout le territoire du Sinaï, l'ouverture du passage de Rafah de façon permanente pour assurer le passage de tous les produits nécessaires à la survie du peuple palestinien.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué: "La campagne électorale de  Netanyahu a commencé avec le meurtre et la destruction, dans le but de récolter le plus grand nombre de voix."
Le texte appelle le  peuple égyptien à organiser des dons de sang et tout ce qui peut permettre au peuple palestinien de résister à l'agression israélienne.

En Iran : « Mort à Israël »
Des manifestations à l'appel du pouvoir ont eu lieu dans prés de 700 villes iraniennes, dont la capitale Téhéran, pour protester contre l’agression israélienne à Gaza et exprimer la solidarité du peuple iranien avec les Palestiniens.
A Téhéran les manifestations ont eu lieu sur la place de  la Palestine après la prière du vendredi à l'université de Téhéran.
Les manifestants ont scandé "mort à l'Amérique" et "mort à Israël", selon l'agence Irna.
Dans son communiqué, le conseil islamique des médias a souligné que « le peuple iranien participe à des manifestations à travers le pays, pour crier haut et fort  Mort à l'entité sioniste usurpatrice et à d’autres dictateurs dans le monde ».
Le texte a condamné, « les soixante-cinq années d'agressions barbares des sionistes contre les maisons du peuple palestinien et le nouveau tour du génocide, touchant hommes, femmes et enfants sans défense ».
Dans son discours à la prière du vendredi de Téhéran , l'ayatollah Ahmad Khatami, a déclaré :
"Il faut saluer la résistance populaire des Palestiniens et la réponse qu'ils ont donnée au régime sioniste (en lançant des missiles contre Israël, ndlr). Votre méthode est la bonne et vous pouvez mettre à genoux le régime sioniste".
L'Iran a demandé hier aux Nations unies et à l'Union européenne de faire cesser l'offensive "barbare" menée par l’entité sioniste contre les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza, qualifiant l'opération de "terrorisme organisé".
"Il faut une action immédiate et sérieuse de la part des (organisations) internationales pour mettre fin à la campagne militaire contre le peuple de Gaza", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

En Tunisie : criminalisation des relations avec l’entité sioniste
Un mouvement de protestation a été organisé à Tunis, pour condamner l’agression sioniste contre la bande de Gaza. Les manifestants ont dénoncé l’absence de décision chez les gouvernants arabes, et  appelé à l’inscription dans la constitution de la criminalisation des relations avec l’entité sioniste.
«Ce sont nos frères qui sont attaqués. Ce n’est pas une question de religion, il y a des musulmans et des chrétiens à Gaza, mais c’est une question de justice, d’humanité», s’égosille Nissaf, une jeune avocate de 26 ans.
Cette sympathisante du Front populaire a répondu à l’appel lancé par le nouveau parti politique pour protester contre l’offensive israélienne sur Gaza baptisée « Pilier de défense ».
Les forces policières ont tenté de repousser les manifestants qui parvenaient à se faufiler.
Devant le théâtre national, les slogans fusent : «Notre âme et notre sang pour la Palestine», «Redeyef, Gaza, même combat», «Les Etats-Unis et les frères islamistes contribuent à l’attaque sioniste à Gaza».
Des drapeaux tunisiens, palestiniens, mais aussi du régime syrien ont flotté au-dessus des quelque 300 manifestants..

En France : terrorisme israélien
Le rassemblement pour la dissolution de la Ligue de Défense Juive (LDJ) du 15 novembre 2012 s'est transformé en manifestation contre le "terrorisme israélien" devant le ministère de la Justice.
Les manifestants ont brandi une bannière géant sur laquelle était inscrit « Gaza : Halte au silence » ou encore « Stop à la collaboration ave le terrorisme »!

A Londres : manifestation devant l'ambassade d'Israël
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté jeudi soir devant l'ambassade d'"Israël" à Londres pour protester contre l'agression israélienne contre la bande de Gaza.
En même temps d’autres manifestations de solidarité ont eu lieu dans plusieurs villes britanniques au sein d'une vaste campagne menée par les organisations de solidarité britanniques d'arrêter l'agression.
Les manifestants sont des membres de la Chambre des communes britannique (parlement), et un certain nombre de représentants d'institutions politiques et des organes ou mouvements de solidarité, sans compter des représentants de mouvements estudiantins et féministes.
Les manifestants ont brandi des panneaux dénonçant l'agression israélienne contre la bande de Gaza ainsi que des drapeaux palestiniens.
Ils ont lancé des slogans contre l'occupation et le blocus de la bande de Gaza, qui sont toujours imposées par l’entité sioniste depuis plus de cinq ans.
Les organisations de solidarité ont condamné la position britannique du ministre des affaires étrangères britanniques, William Hague, ainsi que celle de l'ambassadeur britannique en « Israël » Mathew Gould, estimant que « ces déclarations encourager le terrorisme d'Etat sioniste et la participation au crime sioniste ».


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