09 novembre, 2012

Syrie: Georges Sabra élu président du Conseil national syrien


DOHA - Le vétéran de l'opposition syrienne Georges Sabra, un ancien communiste, a été élu vendredi soir président du Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition.

M. Sabra, un chrétien, a été élu par 28 voix sur 41 membres que compte le nouveau secrétariat général du CNS, couronnant le processus de renouvellement des instances de cette coalition.

Dans une première déclaration à l'issue de son élection, un instituteur âgé de 65 ans, s'est engagé au nom du CNS à oeuvrer, avec les autres composantes de l'opposition syrienne, à accélérer la chute du régime du criminel Bachar Al-Assad.

L'élection de Georges Sabra intervient alors que les différents groupes de l'opposition syrienne discutent à Doha d'un plan visant à les fédérer, sur la base d'une initiative appuyée par des pays arabes et occidentaux dont les Etats-Unis.


(©AFP / 

Plus de 13 milliards de FCFA à distribuer à des cotonculteurs Burkinabé pour la présente campagne

 
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)
La Société cotonnière du Gourma (SOCOMA), basée dans la région de l’Est du Burkina Faso, vient de lancer sa campagne de commercialisation et d’égrenage du coton, à l’occasion de laquelle les responsables de l’entreprise annoncent que « cette année, les producteurs de coton de la région vont se partager le pactole de 13 milliards de FCFA ».

Selon les premier responsables de la SOCOMA, pour la campagne 2012-2013, 80 000 hectares ont été emblavés et 90 000 tonnes de coton graines sont attendues soit un rendement de 1,125 tonne à l’hectare.

« Il s’agit d’une embellie qui devrait se ressentir dans les portefeuilles des cotonculteurs de l’Est avec la distribution de plus de 13 milliards de FCFA », a déclaré le Président directeur général (PDG) de la Société Géocoton dont SOCOMA est une filiale, Yanick Morillon.

« Les efforts réalisés par l’administration burkinabè et par l’ensemble des acteurs de la filière coton ont permis au pays de s’imposer comme une grande puissance cotonnière africaine et une référence mondiale », s’est félicité le PDG de la société Géocoton.

Concernant la campagne de commercialisation, il a indiqué que ce sont au total 20 milliards de FCFA qui vont être mobilisés auprès des banques locales.

La SOCOMA est l’une des grandes sociétés, après la Société des fibres textiles (SOFITEX), dans le domaine de la commercialisation du coton au Burkina Faso

ALK/of /APA

Un million de signatures en soutien à Malala


Birmingham (Royaume-Uni), 7 novembre 2012. Le père de Malala, Ziauddin Yousafzai a déclaré vendredi qu sa fille veut «que je dise à tout le monde combien elle est reconnaissante et impressionnée que des hommes, des femmes et des enfants du monde entier s'intéressent à son rétablissement». ( AFP /QUEEN ELIZABETH HOSPITAL BIRMINGHAM. )

Plus d'un million de personnes dans le monde ont déjà signé une pétition pour soutenir la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai et les 32 millions de jeunes filles à travers le monde qui n'ont pas accès à l'. C'est ce qu'a annoncé ce vendredi l'envoyé spécial de l'ONU, .
L'ancien Premier ministre britannique s'était rendu à Islamabad,  capitale du Pakistan, pour présenter ce document au Asif Ali Zardari.

Le 9 octobre, à Mingora, la principale ville de la vallée de Swat (nord-ouest du Pakistan), l'adolescente de 15 ans avait miraculeusement survécu à des tueurs envoyés par les talibans, opposés à l'éducation laïque. Sa popularité est telle aujourd'hui qu'une autre pétition, déjà paraphée par plus de 89 000 personnes, réclame que lui soit attribué le prochain prix Nobel de la paix. Autre signe de reconnaissance de sa cause, ce samedi a été déclaré par l'ONU «Journée mondiale pour Malala et les millions d'enfants qui ne vont pas à l'école à travers le monde».

Malala «reconnaissante et impressionnée»

«Elle veut que je dise à tout le monde combien elle est reconnaissante et impressionnée que des hommes, des femmes et des enfants du monde entier s'intéressent à son rétablissement», a déclaré son père Ziauddin Yousafzai. Malalaest toujours soignée à l'hôpital Queen Elizabeth de Birmingham, en Angleterre, où elle a été transférée le 15 octobre.

L'adolescente s'était fait connaître dès 2009 en signant un blog dénonçant les exactions des talibans à Swat publié sur le site de la BBC, avant de remporter le prix national pakistanais de la paix. Le soutien à sa démarche est allé bien plus loin que les simples vœux de prompt rétablissement.

Scolarisation : des aides gouvernementales et internationales

Face au président pakistanais, Gordon Brown s'est appuyé sur cette mobilisation pour réclamer l'applicat ion de droits élémentaires. «Malala et sa famille pensent qu'il y a beaucoup plus d'autres filles et familles courageuses dans votre pays qui veulent se lever pour le droit de chaque enfant, en particulier les filles, d'avoir accès à l'éducation», a-t-il plaidé. Selon les chiffres de l'ONU, sur les 5,1 millions d'enfants pakistanais qui ne vont pas à l'école, 63% sont des filles.

Le responsable britannique a annoncé que la communauté internationale allait se mobiliser davantage pour augmenter le taux de scolarisation des enfants pakistanais d'ici à la fin 2015, un plan dont il espère que les modalités seront arrêtées au printemps prochain. Le Pakistan avait devancé les critiques en annonçant dans la journée qu'il souhaitait donner de l'argent à trois millions d'enfants des classes défavorisées en échange de leur présence en classe.

Quant à l'éventuelle attribution du prix Nobel de la paix à Malala, «cela enverrait un message clair selon lequel le monde soutient ceux qui défendent le droit des jeunes filles à recevoir une éducation», estime Shahida Choudhry, une des militantes à l'origine de cette pétition, dont le nombre de signatures ne cessait d'augmenter vendredi.   

leparisien.fr/                   

Le Burkina Faso lance un ambitieux projet d’électrification de 52,1 milliards de FCFA

 
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)
Le Burkina Faso a décidé de lancer un ambitieux projet d’électrification, d’un montant de 52,1 milliards de FCFA, a appris APA vendredi, auprès du ministère en charge de l’énergie.

Intitulé ‘’Programme présidentiel d’électrification des chefs-lieux de communes rurales’’, l’initiative qui sera officiellement lancé le 12 novembre prochain, permettra l’électrification de 87 chefs-lieux de communes rurales et de 28 villages situés sur le parcours des lignes de raccordement.

Le financement du programme est assuré par l’Etat burkinabé et plusieurs partenaires au développement, dont la banque export-import de l’Inde (Eximbank).

Cette banque s’est engagée à soutenir les efforts du Burkina Faso dans l’électrification rurale à travers un accord de crédit d’un montant d’environ 11,6 milliards FCFA, acquis pour un taux d’intérêt de 1,75 %, pour une durée de remboursement de 20 ans et un délai de grâce de 5 ans.
Le programme d’électrification du Burkina des zones rurales est un ambitieux programme de près de 158 milliards de francs CFA.

La situation actuelle de l’électrification des chefs-lieux de communes rurales ou chefs-lieux de départements a connu une avancée significative depuis 2005, avec la décision prise par le gouvernement de prendre en charge toutes les localités qui sont situées sur le parcours des lignes en construction, à concurrence du budget dédié au projet.

A ce jour, le taux d’électrification des zones rurales est de 3 à 4%, mais le gouvernement burkinabé entend relever le défi d’électrifier 60% du territoire national, soit près de 300 localités d’ici 2015.


TT/of/APA

Economie Forum Afrique Développement : Le Maroc ne pourra pas dominer le marché sans partenaires


Hier et aujourd'hui, se déroule, à Casablanca, la deuxième édition du Forum Afrique Développement organisé par Attijariwafa Bank. Si le Maroc se veut le moteur des échanges intra-africains, il ne pourra pas avancer seul.
« L’intégration économique régionale est longue et complexe sous nos cieux africains et malheureusement le temps joue contre nous », lance Mohamed Kettani, PDG du groupe Attijariwafa Bank. Malgré l’optimisme affiché tout au long de la première matinée du Forum Afrique Développement organisé, par la banque marocaine, à Casablanca, hier et aujourd’hui, vendredi 9 novembre, le commerce intra africain ne représente que 10% des échanges du continent, contre 30%, par exemple, en Amérique Latine.
Le royaume est conscient depuis plusieurs années que le marché africain est un débouché majeur pour ses produits. Relativement plus développé que la majeure partie des pays du continent, exception faite de l’Afrique du Sud, il produit des biens que le reste des pays d’Afrique ne produit pas. Il voudrait donc être à l’Afrique ce que l’Union européenne est au royaume : un partenaire économique puissant et exportateur. Aujourd’hui, le solde du commerce extérieur marocain est largement déficitaire, l’Afrique représente un espace d’acheteurs susceptible de participer à pallier ce déficit
Maroc : 3° en Afrique pour la logistique
Pour parvenir à ses fins, le pays développe ses infrastructures de transport et de logistique. « Le Maroc est classé troisième [derrière la Tunisie, ndlr] selon l’index des performances logistiques de Banque mondiale, à l’échelle du continent ; il a gagné 63 places, en seulement 5 ans », souligne Oussama Loudghiri, directeur général de la Société nationale marocaine de transport et logistique. Malgré son avance sur le reste des pays africains, le Maroc ne pourra pas aller plus vite que la musique : ses échanges avec le reste de l’Afrique sont directement impactés par les difficultés internes à chaque pays.
« Dans certains cas, le transport dépasse 20% du coût des marchandises et des milliers de tonnes de récoltes sont parfois détruites faute d’infrastructure d’acheminement », détaillait le Livre Blanc délivré en 2010, lors de la 1ère édition du forum. Aujourd’hui, explique Fousseni Koné, directeur adjoint du port sec Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, dépourvu de façade maritime, « le transport représente 40 à 60% du coût de revient des marchandises, au Burkina. »
Le transport explose les prix
Le Sénégal dispose, pour sa part, de l’immense port de Dakar, mais ses connexions avec l’arrière pays sont très difficiles « le chemin de fer est vétuste et il existe des tracasseries sur les routes qui entament la fluidité du trafic entre le port et les exportateurs ou importateurs situés à l’intérieur des terres », regrette un haut responsable du port de Dakar. Toutes ces difficultés impactent directement le prix des marchandises marocaines à destination de ces pays.
Invité Par Attijariwafa bank à participer au forum, Collins Teukeu, de l’entreprise ETEF Sari œuvrant dans le secteur de l’électricité et du bâtiment veut rencontrer des sociétés comme Beltransfo et les Câbleries du Maroc, car « ils font du bon matériel », explique-t-il. Pourtant, aussi compétitifs que puissent être les produits marocains, ils ont bien du mal à parvenir jusqu’au Cameroun pour la société ETEF Sari qui est une simple SARL. « Entre le moment où ils quittent le Maroc et celui où ils arrivent chez nous, il faut compter deux mois. Ils font presque le tour de l’Europe dans un sous container, alors que nos fournisseurs marocains attendent seulement 90 jours pour être payés », raconte Collins Teukeu.
Le même problème se pose pour Clovis Voly, sous-directeur technique de la société Socomelec Ivoire, travaillant également dans l’électricité, basée en Côte d’Ivoire et importatrice de produits marocains. « Quand on n’a pas beaucoup de marchandises à importer du Maroc on ne remplit pas un container entier et ça devient difficile de les acheminer jusqu’en Côte d’ivoire », explique Clovis Voly. Pour le jeune cadre, le problème logistique est le plus grand frein à ses relations commerciales avec les opérateurs africains. Dans ces conditions, le renforcement des échanges intra-africains serait à lui-même sa propre solution : il entrainerait l’augmentation du nombre de départs de porte-containers du Maroc à destination, directement, des autres pays de la face maritime ouest atlantique de l’Afrique.

yabiladi.com

Brazil in Africa A new Atlantic alliance


 Brazilian companies are heading for Africa, laden with capital and expertise



IN THE sweaty heat of northern Mozambique, Vale, a Brazilian mining giant, is digging up coal at its mine near the village of Moatize. A 400,000-tonne mound sits ready to burn. The mine can churn out 4,000 tonnes an hour but the railways and ports cannot cope. Vale is working to improve a line through Malawi to take the coal for export. OAS Construtora, another Brazilian firm, has signed a deal with the miner to build part of a new port at Nacala, 1,000km (620 miles) to the north-east, to do the same.
The continent is an important part of Vale’s future, enthuses Ricardo Saad, the firm’s Africa boss. He is not alone in his excitement about Brazil’s prospects. Relations with Africa flourished during the presidency of Luiz Inácio Lula da Silva. He travelled there a dozen times and African leaders flocked to Brazil. His zeal was in part ideological: he devoted much of his diplomacy to “south-south” relations—at the cost, critics say, of neglecting more powerful (and richer) trade partners, such as the United States.Lula stressed his country’s “historic debt” to Africa, a reference to the 3.5m Africans shipped to Brazil as slaves. Outside Nigeria, Brazil has the world’s biggest black population. Dilma Rousseff, Brazil’s current president, is continuing those policies—though with more emphasis on how the relationship benefits Brazil. There are many ways that it can. Africa needs infrastructure and Brazil has lots of construction firms. Africa sits on oil and minerals in abundance; Brazil has the firms to get them out. Its agribusiness giants are also eyeing up Africa. If the continent’s economy continues to grow as it has in recent years, it will produce millions of customers much like Brazil’s new middle class.
Brazilian businesses seem keen. In 2001 Brazil invested $69 billion in Africa. By 2009, the latest figures available, that had swelled to $214 billion. At first Brazilian firms focused their efforts on Lusophone Africa, Angola and Mozambique in particular, capitalising on linguistic and cultural affinity to gain a foothold. Now they are spreading across the continent.
So far a few large firms dominate. Vale’s coal mine in Mozambique is its biggest operation outside Brazil. Odebrecht has been building things in Africa since the 1980s. Early on it was involved in construction of the vast Capanda dam in Angola. It erected the country’s first shopping mall in the capital, Luanda. In Ghana, where demand for homes is so fierce that tenants have to pay up to two years’ rent in advance, OAS, a contractor of Camargo Corrêa, a big conglomerate, is putting up social housing.
Andrade Gutierrez, another construction firm, works on everything from ports to housing and sanitation projects in Angola, Algeria, Congo and Guinea. Petrobras, Brazil’s state-owned oil behemoth, is already pumping oil in Angola and Nigeria and is on the hunt for more in Benin, Gabon, Libya, Nigeria and Tanzania. Consumer companies are setting their sights on a growing market, too. O Boticário, a Brazilian cosmetics firm, has been peddling its products in Angola since 2006.
Brazil v China
Since Brazil cannot compete with the likes of China in the scale of its investment, it has to offer something extra: in particular, technical expertise. With similar climates, agriculture has been a fruitful field of collaboration. In 2008 Embrapa, a Brazilian agricultural-research institute, set up an office in Ghana. Through Embrapa, Brazil has provided technical assistance to the cotton industry in Benin, Burkina Faso, Chad and Mali. Brazilian companies that produce soya, sugar cane, corn and cotton were sniffing out investments in Tanzania earlier this year.
Brazilian firms hope that their reputation will ensure that opportunities keep coming. They are keen to distinguish themselves from competitors, especially the Chinese. They do not want to be seen as grabbing everything they can, says Rodrigo da Costa Fonseca, Andrade Gutierrez’s president in Africa. Whereas Chinese firms are lambasted for their working practices, their Brazilian counterparts emphasise that they play by the rules, are good employers and want to build enduring relationships by offering development aid as well as private investment.
In particular, Brazilians stress that in Africa they employ Africans (Chinese firms are often criticised for shipping in their own people). Around 90% of Odebrecht’s employees in Angola are locals, as are 85% of Vale’s employees in Mozambique.
The Brazilians have not managed to avoid all criticism. Vale has come under fire for its resettlement of over 1,000 families to make way for its coal mine. Most have been moved to a brand-new village at Cateme, 40km away from Moatize. Disgruntled villagers say the cost of living has soared because of the added expense of getting to Tete, the provincial capital. The ground is less fertile and water less plentiful at the new location, say inhabitants, and the houses provided by Vale are shoddily built. In January angry villagers blocked a nearby railway line in protest.
Vale says it is dealing with these problems—fixing the houses and putting on a bus into town. The company is paying the price for being first in, says Altiberto Brandão, who runs Vale’s mine at Moatize. Vale has a 35-year concession so it needs to keep locals on its side: “we don’t want 35 years of problems,” Mr Brandão insists.
Brazil is still enjoying its honeymoon in Africa, says Oliver Stuenkel of the Global Public Policy Institute, a think-tank. Still, Brazil should learn from the mistakes of others, he says. With its prominence in mining, there is always a danger that Brazil is seen as a new colonial power. Though its presence is growing, it is still paltry compared with China’s. Unlike China, Brazil does not need Africa’s resources but is more interested in diversifying its markets. There is no construction in Europe—there is nothing left to build there, laughs OAS’s Africa head, Leonardo Calado de Brito. “Africa is the place to be.”


economist.com

Mali and al-Qaeda Can the jihadists be stopped?


Iyad ag Ghali, through glasses darkly

BY THE end of this month an array of Western and African governments and regional bodies is supposed, according to a resolution passed unanimously last month in the UN Security Council, to have drawn up a detailed military plan to save the northern chunk of Mali from a clutch of Islamist rebel groups with ties to al-Qaeda. At the same time, tentative negotiations are already afoot to prise away one of the rebel outfits from its alliance with al-Qaeda. Even if that can be achieved, a full-blown counter-insurgency campaign is still likely, though it will probably not start in earnest for several months, despite the French defence minster’s initial rash assertion that it must begin within weeks.
The basic UN plan is for African leadership and manpower to combine with Western muscle and know-how to swat the rebels. It has been mooted that a force of 3,000-plus soldiers from Mali’s lousy and demoralised army plus another 3,000 or so from the other 14 countries in the Economic Community of West African States (ECOWAS), the regional club that is expected to lead the fray, will be backed by a contingent of a few hundred Western specialists, mainly from France and the United States, to provide intelligence, logistics, aerial firepower and surveillance (including drones), and perhaps small contingents of special forces. ECOWAS is ill-equipped to beat the jihadists on its own. The UN may need to beg for troops from elsewhere. Few expect an assault to begin before next year, despite the UN’s demands for urgency.
No one is confident of the outcome. The three main towns now in the hands of the Islamists—Gao, Kidal and Timbuktu—will probably be recaptured in due course. But whether the rebels can be completely expunged from the Sahara desert’s vast and rugged swathe of northern Mali is much less certain. It is not even clear that Mali’s own government will hold together. The international enterprise being cheered on by the UN is fraught with danger. Yet all the leading governments in America, Europe and Africa agree that drastic measures must be taken as soon as sensibly possible.
With France, Mali’s former colonial power, in the vanguard, the UN has been prodded into action by two main factors. First, the plight of Malians in the north of the country has worsened, as the Islamists impose a ruthless version of sharia law, including stoning for adultery, amputation of hands for theft, a ban on football, television and music, and the desecration of revered shrines now deemed idolatrous.
Second, it is feared that if the Islamists and al-Qaeda entrench themselves, the area will become a haven for terrorists plotting to spread their deadly wares as far afield as Europe and America, much as has previously happened in parts of Yemen, Somalia, Afghanistan and Pakistan.
The weakness of Mali’s own regime has helped the jihadists take over the country’s northern slice. A military coup in March was sparked by the army’s impatience with the civilian regime’s botched efforts to suppress an insurgency that has been rumbling off and on for many years by the disaffected Tuareg people (akin to the Berbers of north Africa) who make up a tenth of Mali’s 15m-plus population but who predominate in the north.
The fall of Muammar Qaddafi last year in Libya helped rekindle the rebellion, because many of the Tuareg who served his regime fled south-west to their remote Saharan fastnesses in Algeria, Niger and Mali, taking with them a mass of weapons. The strife in Mali has long had an ethnic rub, since the lighter-skinned Tuareg say that their black compatriots, who run Mali from Bamako, its capital in the south, treat them as second-class citizens.
Within weeks of the coup in March and the ensuing paralysis of government in Bamako, the northern rebels, spearheaded by a Tuareg separatist group, the National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA), swept into the northern towns as the government forces fled. But in no time the separatists had themselves been outflanked by three vehemently Islamist movements: the Movement for Oneness and Jihad in West Africa, known by its French acronym, MUJAO, whose stronghold is Gao; Ansar Dine (“Defenders of the Faith”), led mainly by Tuareg fighters, in particular Iyad ag Ghali, whose stronghold is around Kidal; and al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), a franchise of Osama bin Laden’s outfit, led by assorted Arab and other jihadists, with Algerian dissidents to the fore.
On November 6th a delegation from Ansar Dine was in Burkina Faso, where the president, Blaise Compaoré, is heading negotiations on behalf of ECOWAS. Ansar Dine has apparently stated its willingness to open peace talks and allow humanitarian supplies to be brought into northern Mali, by implication loosening its ties with al-Qaeda. Another Ansar Dine delegation has been in Algeria, by far the beefiest country in Mali’s vicinity. America and France have gone out of their way to persuade Algeria to sign up to the UN’s emerging counter-insurgency plan.
A vital piece in the diplomatic jigsaw is Ansar Dine’s enigmatic leader, Iyad ag Ghali (pictured above). A Tuareg native of Kidal in his 50s, he has a long and controversial record as both power broker and troublemaker in northern Mali. He has variously led rebellions and arranged the release of Western hostages; a bunch of French ones are still in rebel hands across the Sahara. Mr ag Ghali may also be wary of the Arab jihadists’ influence on the largely Tuareg rebels. Hence Mr Compaoré may think he can be wooed away from MUJAO and al-Qaeda.
But some say Mr ag Ghali’s influence is waning—and that his defection from the jihadist front would not make much difference. He founded Ansar Dine only, it is said, after failing to win the leadership of the Tuaregs’ MNLA, which is relatively secular. He may also have been embittered by his failure to win the chieftaincy of the Kidal Tuareg tribal confederacy. And despite Ansar Dine’s brutal application of sharia law, doubt has been cast on Mr ag Ghali’s own piety. His current Salafist bent may date from a recent stint as a Malian diplomat in Saudi Arabia. But before that he was said to enjoy a whisky, a charge his people deny. Cables published by WikiLeaks say he once walked into the American embassy in Bamako and asked for help to fight against al-Qaeda in the north. “They talk about the Islamic side,” says Timbuktu’s mayor, Hallé Ousmane, of Ansar Dine. “I think it is just a cover.” The group, he says, “wants territory in the desert to hide hostages and traffic in opium.”


The biggest lever in northern Mali may indeed be money. Some Western governments have paid large ransoms for hostages. And drug smuggling is a lucrative source of funds for the Islamists. “The Islamists get richer, while the local people get poorer,” says Adama Diarra, a Malian journalist. The UN says the Islamists draw young men into their ranks by offering dollops of cash. A resident of Timbuktu surmises that Ansar Dine has cosied up to al- Qaeda because it needed the money. “[Ansar Dine] has financial problems, so now it asks AQIM for financial resources,” said a resident of Timbuktu.
But whatever the sincerity of Mr ag Ghali and his comrades and the possibility of persuading them to come onside, it is clear that al-Qaeda itself has a growing presence in northern Mali—and that it can be contained only by a carefully designed military and political strategy. That cannot happen overnight.


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Les djihadistes jordaniens en Syrie combattront bientôt leur régime

 
« Les deux semaines dernières ont montré que la Jordanie était fortement exposée au danger des répercussions du conflit en Syrie », c’est qu’a estimé le journal britannique Guardian, avertissant que la dégradation de la situation politique, sociale et économique dans ce pays favorisera l’expansion de la crise syrienne aux territoires jordaniens.
« Le peuple continue d’exercer des pressions pour revendiquer des réformes politiques, mais le régime continue de son côté de saboter tous les efforts de réformes », a noté Guardian.
Et d’ajouter : « Quels que soient les résultats du conflit en Syrie, ses répercussions seront mauvaises pour le régime jordanien. En cas de victoire du président Bachar elAssad, grâce à ce qu’on croit être le rôle de la Jordanie, l’animosité de l’opposition islamiste jordanienne grandira contre le roi. Par ailleurs, en cas du renversement d’Assad, le pouvoir des islamistes  d’Amman sera renforcé par l’arrivée au pouvoir de leurs homologues en Syrie ».
Donc, à chaque fois que le roi de Jordanie refuse les demandes de réformes, l’opposition sera plus encline à brandir le slogan : Le peuple veut renverser le régime.
De même source on indique que les réformes constitutionnelles effectuées jusqu’ici par le roi Abdallah II n’étaient que de simples remaniements formels qui ne contribuent en aucun cas à  transférer le pouvoir au peuple.
Quant à la deuxième menace, le journal britannique précise qu’il s’agit des salafistes qui se sont dirigés en Syrie pour combattre le régime alaouite de Bachar elAssad. « Mais pour certains salafistes jordaniens, le jihad en Syrie n’est qu’un prélude au retour des combattants à leur pays pour lutter contre leur régime « apostat », bien qu’il soit purement sunnite » ! conclut le Guardian.



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"Israël est notre ennemi numéro un", affirme le président soudanais

Le président SoudanaisLe président soudanais Omar el-Béchir, est apparu jeudi à la télévision après avoir subi une opération en Arabie saoudite, qualifiant « Israël » d'"ennemi numéro un" de son pays.
M. Béchir, qui renouait avec ses discours enflammés, s'exprimait dans une vidéo enregistrée plus tôt jeudi à l'ambassade du Soudan à Ryad, selon la chaîne de télévision étatique Blue Nile TV.
"Israël est notre ennemi, notre ennemi numéro un", a-t-il affirmé.
"Après l'incident de Yarmouk, beaucoup de gens étaient en colère et se demandaient pourquoi cela était-il arrivé", a-t-il poursuivi.
Pour prévenir une autre attaque, a poursuivi jeudi le président, le Soudan a deux solutions: la première est de normaliser les relations avec Israël, une option qui ne se concrétisera jamais.
"La deuxième est d'avoir la technologie qui nous permet de répliquer de manière similaire à Israël (...) Nous essayons d'acquérir cette technologie" a-t-il assuré.
"Je suis en bonne santé et notre réaction à Israël sera douloureuse", avait-t-il affirmé plus tôt jeudi, selon des propos cités par la radio officielle Omdurman.
Soudan/Usine YarmoukQuatre avions israéliens ont bombardé le 23 octobre l'usine militaire de Yarmouk, à Khartoum, sous prétexte qu’elle sert de base de transit pour les armes iraniennes à destination du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Un responsable de la présidence soudanaise, Emad Sayed Ahmed, avait indiqué mercredi que le président, âgé de 68 ans, était en convalescence en Arabie saoudite après une opération subie dans un hôpital du royaume.
Selon l'agence officielle Suna, qui n'a pas donné de détail, il a subi avec succès une petite intervention chirurgicale.

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