07 novembre, 2012

Mitt Romney avait trop de handicaps à surmonter pour gagner


BOSTON (Reuters) - Mitt Romney a concédé tôt mercredi sa défaite à l'élection présidentielle américaine, appelant démocrates et républicains à tourner le dos aux "affrontements partisans" en ce "moment critique" pour les Etats-Unis.
Dans une ambiance lugubre, l'ancien gouverneur du Massachusetts, qui a pris l'initiative d'appeler Barack Obama au téléphone pour reconnaître sa défaite, a remercié ses partisans venus le soutenir à son QG de Boston.
"J'aurais aimé être capable d'assouvir vos rêves et de conduire notre pays dans une autre direction, mais la nation a choisi un autre dirigeant", a-t-il dit.
En ce "temps de grand défi pour les Etats-Unis", il a également "prié pour que le président réussisse à guider notre nation". "Dans un moment comme celui-là, nous ne pouvons pas prendre le risque d'affrontements partisans et de postures politiciennes", a-t-il poursuivi.
Investi par le Parti républicain à sa deuxième tentative, après son échec de 2008, Mitt Romney, milliardaire de confession mormone, pensait être en mesure de se frayer un chemin vers la Maison blanche en mettant en avant ses qualités et son expérience de gestionnaire dans un contexte de crise économique et de chômage élevé.
Après une rude campagne pour les primaires, où ses adversaires conservateurs Newt Gingrich et Rick Santorum ont instruit son procès en "modéré du Massachusetts", une quasi-insulte, Mitt Romney s'est progressivement attaché le soutien du Grand Old Party.
Au terme d'un été maussade marqué par quelques dérapages verbaux - son fameux "Je n'ai pas à me soucier de ces gens" en allusion aux 47% d'Américains ne payant pas d'impôts sur le revenu -, et une glissade dans les sondages, il a même ranimé la flamme en sortant grand vainqueur, le 3 octobre et devant 75 millions de téléspectateurs, du premier des trois débats organisés entre les deux prétendants à la fonction suprême.
De l'avis d'un de ses proches conseillers, Stuart Stevens, il est resté convaincu durant toute la campagne que la force de son message économique l'emporterait sur tout le reste, ses gaffes, les divisions nées des primaires républicaines, ses changements d'avis, le charisme et la cote de popularité de son adversaire.
DEUX HEURES DE SILENCE
Willard Mitt Romney, 65 ans, n'était-il pas en effet ce fin connaisseur du monde de l'entreprise qui a sauvé les Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City ? Dans son programme, dans ses discours, il promettait de remettre en route l'entreprise Amérique et de créer douze millions d'emplois.
Mais Romney, dont la fortune personnelle estimée entre 190 et 250 millions de dollars fait l'un des candidats les plus fortunés à avoir brigué la présidence, n'est pas parvenu à remporter les "Swing States" cruciaux de Virginie et de l'Ohio.
La campagne présidentielle la plus chère de l'histoire politique des Etats-Unis et parmi les plus âpres ne s'est pas achevée sans une certaine confusion.
Lorsque les réseaux de télévision ont déclaré Obama vainqueur de l'Ohio par une marge réduite, certains se sont demandés si l'équipe de campagne de Mitt Romney n'allait pas engager un recours.
Après l'annonce par les chaînes américaines de la réélection du président démocrate, le candidat républicain lui-même a laissé passer deux heures avant d'admettre sa défaite.
Entre-temps, d'autres Etats clefs, dont la Virginie, le Nevada et le Colorado, étaient tombés dans le camp démocrate, et même une remise en cause des résultats dans l'Ohio n'aurait pas modifié la donne.
Vers 01h00 du matin (06h00 GMT), le silence s'est fait lorsque Romney est monté sur l'estrade de la salle de balle de Boston, devant ses partisans et face aux caméras.
VICTIME DES PRIMAIRES RÉPUBLICAINES ?
Dans son discours, il a appelé les élus démocrates et républicains "présents à tous les niveaux de gouvernement" à "faire passer le peuple avant la politique".
"Je crois en l'Amérique. Je crois en son peuple. Et je me suis porté candidat parce que je suis inquiet pour l'Amérique", a-t-il poursuivi, s'interrompant un court instant sous le coup de l'émotion.
"Cette élection est terminée mais nos principes perdurent et je crois que les principes sur lesquels notre nation a été fondée sont le seul guide vers une économie renaissante et une grandeur renouvelée."
Au moment où, à quelque 1.500 km plus à l'ouest, Barack Obama retrouvait ses partisans à Chicago, la salle de Boston était pratiquement désertée.
Dans son entourage, des conseillers expliquent que la candidature Romney a été pénalisée par les divisions profondes apparues lors des primaires du Grand Old Party.
Ses rivaux d'alors n'ont pas manqué de pointer les revirements programmatiques ou idéologiques de Mitt Romney, estimant qu'il n'était pas qualifié pour incarner le conservatisme du parti.
Ils notent aussi que le staff d'Obama a été particulièrement habile, reprenant cette thématique - Romney "n'a pas de substance", a dit David Axelrod, le stratège électoral du président démocrate - et imposant très tôt dans la campagne l'idée que Mitt Romney était un "candidat des riches" coupé des préoccupations de la majorité des Américains.
Une image qui colle à la peau de ce fils de la haute société américaine, dont le père, George, fut président d'American Motors Corporation, quatrième compagnie de l'industrie automobile américaine, mais aussi gouverneur du Michigan et rival malheureux de Richard Nixon à la primaire républicaine de 1968.
En 2008, John McCain, le candidat républicain battu par Barack Obama, se présentait en héros de guerre et ancien prisonnier du Vietnam. Pour attester de sa force de caractère, Romney, lui, ne pouvait guère présenter que son expérience de missionnaire dans la France des années 1960.
Et là où, avant lui, Jimmy Carter, Ronald Reagan, Bill Clinton et George W. Bush pouvaient mettre en avant leur bilan de gouverneur d'Etat, il devait passer sous silence la principale réalisation de son mandat à la tête du Massachusetts: une réforme de la santé ressemblant fortement à celle de Barack Obama, honnie par une large partie de l'électorat républicain.
Dans la dernière ligne droite, les ravages de l'ouragan Sandy, qui ont éclipsé un temps la campagne, ont pu aussi desservir sa candidature alors que Barack Obama imposait son statut de "commandant en chef" coordonnant les secours.
"C'était une campagne serrée, très décevante évidemment pour ceux d'entre nous qui avons soutenu le gouverneur Romney", notait mardi soir Bob Grady, un investisseur du Wyoming qui a conseillé Romney et travaillé auparavant pour la présidence de George H. Bush (1988-1992).
Avec Sam Youngman; Marine Pennetier et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief

L'effigie de Nelson Mandela sur les nouveaux billets sud-africains



Un billet de 200 rands à l'effigie de Nelson Mandela. Un billet de 200 rands à l'effigie de Nelson Mandela. © AFP
La Banque centrale d'Afrique du Sud a mis en circulation, mardi 6  novembre, ses nouveaux billets à l'effigie de Nelson Mandela, premier président noir du pays et icône de la lutte contre l'apartheid.
Madiba orne désormais les billets sud-africains. Depuis mardi, les nouvelles coupures à l'effigie de Nelson Mandela sont en effet entrés circulation en Afrique du sud.
« La Banque centrale est fière de pouvoir honorer de cette façon l'icône de la lutte (contre l'apartheid) en Afrique du Sud et le premier président démocratiquement élu », a déclaré la présidente de la Banque centrale Gill Marcus, qui a été symboliquement la première personne à utiliser un nouveau billet mardi matin, chez un primeur de Pretoria.
« Madiba est réellement un Sud-Africain extraordinaire, qui touche chacun d'entre nous d'une façon ou d'une autre », a ajouté Mme Marcus, qui était accompagnée par la presse.
Dorénavant, les cinq coupures sud-africaines de 10, 20, 50, 100 et 200 rands porteront l'image de Nelson Mandela sur une face. L'autre face conservera les actuelles images des « big five », les cinq animaux les plus prisés des amateurs de safari, à savoir éléphants, rhinocéros, buffles, lions et léopards.
Emprisonné pendant 27 ans
L'ex-président, aujourd'hui âgé de 94 ans, n'apparaît plus en public depuis plusieurs mois et vit retiré dans son village natal de Qunu, dans la région du Cap oriental.
Emprisonné pendant 27 ans par le régime raciste de l'apartheid, libéré en 1990, Madiba a négocié avec le régime blanc la transition démocratique, et a reçu pour cela le prix Nobel de la paix en 1993, conjointement avec le président blanc de l'époque, Frederik de Klerk. Il a ensuite été élu président de l'Afrique du Sud en 1994, et est resté au pouvoir jusqu'en 1999.
(Avec AFP)

 Jeuneafrique.com 

Réélection de Barack Obama : les stars réagissent !


Des mois qu'Eva Longoria , Beyoncé, Scarlett Johansson, Jennifer Lopez et bien d'autres se battent pour la réélection de Barack Obama à la Maison Blanche. Tous mobilisés pour soutenir le candidat démocrate, c'est avec une immense joie qu'ils ont appris cette nuit la victoire du Président sortant face à son adversaire républicain Mitt Romney. Petit tour d'horizon des messages postés par les stars sur Twitter en réaction à la réélection de Barack Obama à la tête des États-Unis :
Eva Longoria :"Nous l'avons fait ensemble !"  We did it together! RT Thank you @evalongoria for your amazing work on this campaign!! You helped make it happen . Xxoo m- Eva Longoria (@EvaLongoria) Novembre 7, 2012 Mariah Carey :"Félicitations à notre bien aimé Président Barack Obama et à son incroyable femme Michelle Obama et aux adorables Malia et Sasha. Nous vos aimons."  Congratulations to our beloved President Barack Obama, our spectacular First Lady Michelle Obama & the adorable Malia & Sasha. Welove you!- Mariah Carey (@MariahCarey) Novembre 7, 2012 Nicole Richie :"Nous l'avons fait America !!!!!!"  We did it America!!!!! #OBAMA- Nicole Richie (@nicolerichie) Novembre 7, 2012 Katy Perry : "Le peuple a le pouvoir ! Fière d'être avec vous pour quatre années de plus."  The people have the power! Proud to stand by you for 4 more years. RT @barackobama This happened because of you. Thank you.- Katy Perry (@katyperry) Novembre 7, 2012 Lady Gaga : "Félicitations Mr le Président. Nous sommes si fiers d'être Américains ce soir ! Oui !! Oui !! Oui !!"  I JUST GOT OFF STAGE IN COLUMBIA!! CONGRATULATIONS MR. PRESIDENT @barackobama We are so proud to be American tonight! YES!!! YES! YES!!- Lady Gaga (@ladygaga) Novembre 7, 2012 Justin Bieber : "Beaucoup d'émotion. Félicitations Président Obama. Je suis Canadien. Je suis bien."  alot of emotions right now. congrats President Obama...Im Canadian. Im (...) ... lire la suite sur Public

Élections US : Eva Longoria, Beyoncé, Jessica Alba... félicitent Barack Obama sur Twitter !


Barack Obama vient d'être réélu 44ème Président des Etats-Unis. Un soulagement pour de nombreuses stars, à ses côtés durant toute la campagne, à l'instar de Scarlett Johansson, Eva Longoria, Beyoncé Knowles ou encore Katy Perry. Tous ont sans surprise laissé éclater leur joie sur Twitter, à leur manière.
Découvrez les messages de félicitations des personnalités ayant voté pour le candidat démocrate ce 6 novembre 2012.
Barack Obama lui-même est resté très présent sur la toile tout au long de la soirée. "RT si vous êtes de la #TeamObama ce soir", a d'abord écrit le président sortant. Puis, apprenant sa victoire, il a d'abord tenu à remercier ses électeurs : "C'est arrivé grâce à vous. Merci". "Nous y sommes arrivés tous ensemble. C'est comme ça que nous avons fait notre campagne, et c'est qui nous sommes vraiment. Merci", a-t-il pousuivi, en clôturant ses tweets avec une photo de lui et Michelle Obama, son épouse, avec pour légande : "Quatre années de plus."
Pour l'anecdote, cette date a même permis au concurrent de Mitt Romney de pulvériser le record du tweet le plus partagé sur le site de micro-blogging, détenu jusqu'ici par Justin Bieber (200 000 tweets). Le jeune chanteur ne devrait pas être vexé puisqu'il a lui aussi témoigné son bonheur de voir Barack Obama retourner à la Maison Blanche.

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Les colères de Karl Rove et Donald Trump


La soirée électorale aura été marquée, du côté républicain, par les réactions de deux des principaux soutiens médiatiques de Mitt Romney : l’éditorialiste Karl Rove et le milliardaire Donald Trump.
Ancien stratège, et artisan de la victoire, de George W. Bush, Karl Rove s’est depuis reconverti en commentateur politique sur la chaîne Fox News. Durant la campagne, il s’est ouvertement engagé auprès du candidat républicain, notamment via son association "Crossroad GPS". Récemment, il prédisait encore une victoire de Mitt Romney. Et, mercredi, Karl Rove semble avoir eu du mal à accepter la défaite de son candidat.
Karl Rove conteste la victoire dans l'Ohio
Invité à commenter en direct la soirée électorale, l’éditorialiste de la Fox a en effet créé un mini-scandale en contestant la victoire de Barack Obama dans l’Ohio, et donc à l’élection présidentielle (voir vidéo ci-dessous). A ce moment de la soirée, l’ensemble des médias a déjà annoncé la victoire du candidat démocrate, y compris la Fox.
Mais, alors que les résultats ne semblent pas contestés, Karl Rove intervient et jette un froid en affirmant que cette annonce est "prématurée". A la surprise de ses collègues, il reçoit le soutien du journaliste Chris Wallace qui affirme avoir reçu un mail de l’équipe de Mitt Romney annonçant une possible contestation officielle des résultats.
S’engage alors un étrange débat entre les journalistes, contraints de convaincre leur propre équipe que leurs informations sont les bonnes. Il faudra que la présentatrice Megyn Kelly se rende à la salle des résultats et (...)
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Ces randonneurs ont-il filmé le Bigfoot en pleine forêt ?


Les plus sceptiques auront du fil à retordre pour trouver des explications à ces images. Des randonneurs pensaient que la silhouette qu'ils filmaient n'était qu'un ours... jusqu'à ce que cette dernière se lève et se tienne sur ses deux membres inférieurs.
Imaginez-vous en pleine forêt. A quelques mètres de vous une sorte de silhouette noire ressemblant à un ours. Cette dernière, calme et inoffensive se lève soudainement et semble se tenir sur ses deux pattes arrières. Comment auriez-vous réagi ?
Des randonneurs en ont fait l'expérience dans le Provo Canyon dans l'Etat de l'Utah, et ont immédiatement pensé au Bigfoot, cette créature qui hante les esprits des Américains. Au début de la vidéo, on voit bien que les randonneurs ont pensé à un ours. Effectivement, l'un d'eux se demande ce que cette silhouette peut bien être. En tant que spectateurs, on se dit inévitablement que c'est un ours. Cependant, quand l'animal se lève et marche sur ses deux pattes arrières, même les plus sceptiques auront du mal à penser que cela était un ours. D'ailleurs, les randonneurs n'ont même pas cherché à s'expliquer ce qu'ils étaient en train de voir puisqu'ils ont immédiatement pris la fuite. "On a couru jusqu'à la voiture, on a abandonné notre tente. Notre campement est certainement encore là-bas", a expliqué Beard Card, la personne qui a partagé cette vidéo sur YouTube, relayée par Grind TV.
De nombreuses vidéos et images sur le web montrent des silhouettes de ce qui pourrait être le Bigfoot ou encore le Yéti, concernant l'Himalaya. En effet, ces légendes urbaines nourrissent les esprits des habitants des villages avoisinant les régions où ces deux créatures habiteraient. De ce fait, de nombreux "fakes" font le tour de la Toile. Parfois très caricaturales, de nombreuses images et vidéos ont été décortiquées par des experts qui ont dévoilé le mensonge. Cependant, il faut avouer que (...) Lire la suite sur Gentside.com

Ligue des Champions: Manchester City, accroché par l'Ajax, a besoin d'un miracle


Manchester City a été tenu en échec mardi par l'Ajax Amsterdam (2-2) sur sa pelouse et a encore un peu plus compromis ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Le champion d'Angleterre en titre n'est pas mathématiquement éliminé avec deux matches encore à jouer dans ce passionnant groupe D mais il lui faudrait un petit miracle pour se qualifier. A savoir: un sans-faute face au Real Madrid et au Borussia Dortmund, un coup de main de l'Ajax en Espagne et une victoire de Dortmund sur les Néerlandais.
Autant dire que les Citizens ont laissé passer une énorme occasion de se replacer mardi dans la course à la qualification et profiter du match nul entre le Real et le Borussia (2-2). Et tout cela à cause d'une entame de match totalement manquée.
Deux buts, encaissés en l'espace de 17 horribles premières minutes, ont coûté très cher aux Mancuniens. Deux grosses erreurs défensives sur deux corners convertis par De Jong de près (0-1, 10) puis de la tête après un marquage fantomatique de Yaya Touré (0-2, 17).
Ce qui était le match de la dernière chance s'est transformé en cauchemar. L'Etihad Stadium est resté sonné l'espace de cinq minutes avant que l'espoir ne renaisse grâce à Touré, d'une belle volée (1-2, 22).
Le reste de la rencontre a été une course-poursuite entre des Néerlandais bien organisés et dangereux en contre et des Anglais parfois brouillons mais généreux et volontaires et qui n'ont pas non plus été aidés par un arbitrage décevant.
Le dernier quart d'heure a même été totalement fou avec l'égalisation d'Agüero (2-2, 74) apres un long dégagement de Joe Hart dévié de la tête par Balotelli, dont l'entrée en jeu à la mi-temps a quasiment changé la physionomie du match.
L'Italien a ensuite placé une tête détournée par Vermeer (79). La pression de City s'est faite de plus en plus forte sur les buts adverses. Agüero s'est vu refuser un but pour un hors jeu très limite de Kolarov au départ de l'action (88) mais la polémique va sans aucun doute résider sur le penalty flagrant non sifflé par l'arbitre pour une faute de Van Rhijn sur Balotelli (90+3).
La colère de Roberto Mancini et de ses joueurs, entourant l'arbitre au coup de sifflet final, en a dit long sur leur frustration.

Barack Obama répond à une petite fille harcelée à l'école parce que ses parents sont gays


Une petite fille de dix ans a écrit une lettre à Barack Obama, réélu mardi président des Etats-Unis, pour lui expliquer que ses camarades de classe ne cessaient de l'embêter parce que ses parents sont homosexuels. Le président, touché par cette lettre, a pris le temps de lui répondre.
En pleine campagne présidentielle, Barack Obama, tout juste réélu président des Etats-Unis, a tout de même pris le temps de répondre à une lettre que lui a envoyée une petite fille de 10 ans, Sophia, qui se dit harcelée par ses camarades de classe parce que ses parents sont gays. Les deux papas de la petite ont posté la réponse du président sur leur mur Facebook, créant ainsi un mini-buzz autour du sujet, très d'actualité en France.
"J'ai deux papas et ils s'aiment, mais à l'école les enfants trouvent que c'est choquant", écrit la petit fille. "Cela me fait mal au coeur et c'est pour ça que je vous écris, parce que vous êtes mon héros". La petite Sophia a également remercié le président pour sa prise de position sur le mariage gay. "Je voulais juste vous dire que je suis très heureuse que vous ayez acceptez que deux hommes puissent s'aimer, parce que j'ai deux papas et ils s'aiment".
Fier d'être président
Pendant sa campagne pour sa réélection désormais acquise, Barack Obama a donc pris le temps de remercier Sophia pour sa touchante lettre. "La lire m'a rendue fier d'être président et m'a remplie d'espoir sur l'avenir de notre nation", écrit-il. "Toi et moi avons la chance d'habiter dans un pays où l'on naît égaux, qu'importe notre apparence extérieure, qu'importe où l'on grandit et qu'importe qui sont nos parents", écrit le président. Si j'ai un bon conseil à te donner, c'est de traiter les gens comme tu aimerais qu'ils te traitent. Donne ce conseil à tes camarades d'école s'ils continuent à te dire des choses qui te (...) Lire la suite sur Gentside.com

Quatre ans de plus pour Barack Obama et déjà des défis à relever


WASHINGTON (Reuters) - Malgré les doutes de l'électorat sur sa gestion de l'économie et au terme d'une soirée où le suspense a tenu toutes ses promesses, Barack Obama a été réélu mardi soir à la présidence des Etats-Unis pour un second mandat de quatre ans, promettant d'oeuvrer avec les républicains pour faire face aux échéances budgétaires et fiscales.
Arrivé en tête dans 25 Etats et dans le district fédéral de Washington, le président démocrate remporte une victoire claire sur son adversaire républicain, Mitt Romney. Il s'est assuré au moins 303 votes au collège électoral, où 270 voix suffisaient à sa réélection.
En Floride, le résultat était trop serré mardi en fin de nuit pour savoir qui l'emportait.
Confirmé à la Maison blanche, Barack Obama retrouve une situation comparable à celle qui prévalait avant le scrutin et devra composer avec un Congrès qui reste dans la même configuration.
Les démocrates ont conservé en effet leur majorité au Sénat, dont un tiers des sièges étaient renouvelés, et, surtout, les républicains restent majoritaires à la Chambre des représentants, dont les 435 sièges étaient remis en jeu.
Aux milliers de ses partisans en liesse réunis dans la nuit dans son fief de Chicago, Barack Obama a du reste tendu la main aux républicains, promettant d'être à l'écoute des deux camps qui se sont profondément divisés pendant la longue et âpre campagne électorale.
"Reconnaître que nous avons des espoirs et des rêves communs ne fera pas disparaître les obstacles, ne résoudra pas tous nos problèmes et ne remplacera pas la difficile tâche de forger le consensus", a-t-il déclaré.
"Je suis impatient de tendre la main et de coopérer avec les dirigeants des deux partis pour faire face aux défis que nous pourrons surmonter ensemble", a poursuivi Barack Obama, évoquant la réduction du déficit fédéral, la révision de la fiscalité, la réforme des lois sur l'immigration et la réduction de la dépendance énergétique des Etats-Unis.
Le président et les élus du Congrès auront peu de temps pour savourer leurs victoires mais vont devoir s'atteler au contraire sans attendre au "mur budgétaire", cet ensemble de coupes automatiques des dépenses publiques et de relèvement des impôts de quelque 600 milliards de dollars qui menace le pays si la Maison blanche et le Capitole ne s'entendent pas d'ici la fin de l'année.
L'IOWA PUIS L'OHIO ONT MIS FIN AU SUSPENSE
L'incertitude a longtemps été de mise dans cette nuit électorale tendue qui concluait l'une des campagnes présidentielles les plus serrées de l'histoire des Etats-Unis et pour laquelle les deux partis et leurs alliés ont dépensé une somme record de deux milliards de dollars.
Sur le plan national, l'avance de Barack Obama sur Mitt Romney est minime: 1,5 million de voix environ sur quelque 110 millions de suffrages exprimés en faveur de l'un ou l'autre des deux candidats (en 2008, Obama avait devancé John McCain de 9,5 millions de voix).
Mais le président des Etats-Unis est élu au suffrage universel indirect par un collège électoral et la course aux grands électeurs a basculé lorsque les réseaux télévisés américains ont annoncé coup sur coup que l'Iowa et l'Ohio avaient voté majoritairement pour le candidat démocrate.
Après une longue veille silencieuse, des cris de joie ont accueilli la nouvelle parmi les partisans d'Obama réunis à Chicago où il avait passé la journée dans l'attente des résultats.
L'annonce du résultat de l'Ohio a immédiatement éclipsé les opérations de comptage qui continuaient à se dérouler en Floride, où les résultats sont si serrés qu'aucune chaîne n'a pris le risque de désigner un vainqueur. Après le comptage de près de 90% des bulletins, Obama et Romney étaient seulement séparés par quelques milliers de voix.
Mais, contrairement à l'élection de 2000, où le sort de la Floride avait tenu le pays en haleine pendant cinq semaines avant que la victoire de George W. Bush ne soit proclamée, le "Sunshine State" n'aura cette fois pas d'incidence sur l'issue de la présidentielle.
Car Obama l'a également emporté dans le Colorado, le New Hampshire, le Nevada, la Virginie et le Wisconsin, soit la plupart des autres "Swing States", ces Etats dont l'électorat bascule dans un camp ou dans l'autre au gré des élections et qui ont déterminé le vainqueur de ce scrutin.
Mitt Romney, vainqueur dans 24 Etats, n'a pas réussi son pari, lui qui avait inlassablement sillonné les Etats indécis et espérait même faire basculer la Pennsylvanie. Il n'a remporté qu'un seul "Swing State": la Caroline du Nord.
"COHABITATION" AVEC LES RÉPUBLICAINS
En fin de nuit, l'ancien gouverneur du Massachusetts, qui mettait en avant son expérience à la tête du fonds Bain Capital pour relancer l'économie américaine, a concédé sa défaite et appelé démocrates et républicains à tourner le dos aux "affrontements partisans".
"Notre nation, ainsi que vous le savez, est à un moment critique. Dans un moment comme celui-là, nous ne pouvons pas prendre le risque d'affrontements partisans et de postures politiciennes", a-t-il dit depuis son QG de Boston.
"Nous attendons des démocrates et des républicains présents à tous les niveaux du gouvernement de faire passer le peuple avant la politique."
Au Congrès, les républicains sont assurés de conserver leur majorité à la Chambre des représentants puisque les estimations leur donnent 225 sièges sur les 435 contre 170 aux démocrates, avec 40 sièges encore à déterminer.
Les démocrates conservent en revanche leur courte majorité au Sénat, selon les dernières estimations du Washington Post, qui les créditent de 51 sièges contre 44 élus pour les républicains et deux pour des indépendants, avec trois sièges encore indécis.
Cette configuration politique signifie que le fonctionnement entre la Maison blanche et le Congrès va être le même que depuis les élections de mi-mandat en 2010. Et ce alors que l'urgence du "mur budgétaire" se profile.
Sans accord bipartisan, des coupes automatiques interviendront début 2013 dans les dépenses publiques et les baisses d'impôt décidées sous George Bush et reconduites en 2010 seront supprimées.
Mais démocrates et républicains ne sont pour l'heure pas sur la même longueur d'ondes, Barack Obama estimant notamment que ces baisses d'impôts ne devraient être reconduites que pour les revenus annuels inférieurs à 200.000 ou 250.000 dollars, selon la composition des foyers fiscaux. Les républicains eux ne veulent pas d'un plafond.
"Le peuple américain veut des solutions et a répondu ce soir en renouvelant notre majorité républicaine à la Chambre", a souligné John Boehner, le président républicain de la chambre sortante. "Par ce vote, le peuple américain a aussi clairement dit qu'il n'y avait pas de mandat pour une augmentation des impôts", a-t-il insisté.
Avec Jeff Mason à Chicago et Patricia Zengerle à Boston; Marine Pennetier, Pierre Serisier et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief

Le monde entier salue la réélection de Barack Obama


Après la réélection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, son homologue français François Hollande a adressé au vainqueur ses «plus chaleureuses félicitations». Bon nombre de chefs d'Etats l'avaient précédé quelques minutes plus tôt

M. Obama, premier président noir des Etats-Unis, porté au pouvoir il y a quatre ans sur des slogans d'«espoir» et de «changement», a réussi à convaincre une majorité de ses compatriotes qu'il était le mieux placé pour les guider pour quatre années supplémentaires. Dans les minutes qui ont suivi l'annonce des résultats officiels, les félicitations de chefs d'Etat étrangers n'ont pas tardé à pleuvoir.

M. Obama, premier président noir des Etats-Unis, porté au pouvoir il y a quatre ans sur des slogans d'«espoir» et de «changement», a réussi à convaincre une majorité de ses compatriotes qu'il était le mieux placé pour les guider pour quatre années supplémentaires. Dans les minutes qui ont suivi l'annonce des résultats officiels, les félicitations de chefs d'Etat étrangers n'ont pas tardé à pleuvoir. | AFP/ Win Mc Namee

Zoom
Aussitôt après l'annonce de la réélection de  pour quatre ans à la présidence des Etats-Unis, le premier message public de félicitations n'est pas venu de son voisin canadien ou de l'un de ses plus proches alliés, comme le Royaume-Uni ou Israël, mais de... Belgique ! 

Peu avant 6 heures du matin, le Premier ministre belge Elio Di Rupo a félicité Barack Obama pour sa réélection, estimant qu'il s'agissait d'un «signal encourageant pour l'avenir des Etats-Unis, du monde entier et donc aussi du nôtre.

«Sa réélection permettra d'intensifier les efforts de l'Europe et des Etats-Unis en faveur de la paix et de la prospérité dans le monde», ajoutait-il.

«Les citoyens américains confirment aussi le bien-fondé des réformes fondamentales menées sous sa présidence pour davantage de et de protection sociale», ajoute le Premier ministre belge en citant les réformes de l'assurance maladie et de .

L'Europe au diapason


De son côté, le président du Conseil de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, s'est déclaré «très heureux» de la réélection du président Barack Obama sur son compte twitter, en néerlandais et en français.




Pour sa part, le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a estimé qu'il était «plus facile» de travailler avec un président américain au cours de son second mandat, l'hôte de la Maison Blanche étant alors moins accaparé par les questions nationales.

«Durant son premier mandat, le président se concentre normalement sur les questions intérieures difficiles. Au cours de son second mandat, les présidents américains ont tendance à redécouvrir l'identité européenne dans son ensemble, et nous avons besoin, Etats-Unis et Europe, d'être proches, de travailler étroitement ensemble», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Singapour à l'issue d'un sommet Asie-Europe au Laos.

Cécile Duflot devance François Hollande

En France, en attendant un message de François Hollande, c'est sur Twitter que sont apparus les premiers messages de soutien. Cécile Duflot, ministre du Logement, a été la première voix du gouvernement à saluer la victoire du président sortant.




Auparavant, Anne Hidalgo, l'adjointe de Bertrand Delanoë et candidate à sa succession à la mairie de Paris, avait salué le président réélu :




Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a salué «avec grand plaisir» la victoire de Barack Obama. «Celui qui est élu est légitime, on ne peut pas s'empêcher de saluer cette élection, de la saluer avec grand plaisir parce que ce n'est pas un président (...) comme les autres, c'est un pays allié, un pays ami, parce que c'est une administration avec laquelle nous travaillons extrêmement bien», a déclaré sur RTL le ministre, un des premiers membres du gouvernement à s'exprimer.

Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir a estimé dans un communiqué que «la réélection de Barack Obama est une grande victoire pour le parti démocrate et les forces progressistes qui se battent aux Etats-Unis pour plus de justice fiscale, la protection sociale, les réformes de société comme le droit au mariage pour tous, la coopération internationale et la paix face à la droite ultra-réactionnaire qui soutenait le Républicain Mitt Romney. (...)

Au cours de son premier mandat, face à la crise économique, à la montée du chômage et de la pauvreté, le Président Obama a mis en oeuvre des mesures de régulation du système bancaire, un soutien de l'Etat à l'industrie automobile pour sauver les emplois et une réforme historique du système de santé pour accorder une sécurité sociale à des millions d'Américains qui en étaient dépourvus. Il a tourné la page de l'ère Bush et impulsé un tournant majeur dans la politique étrangère américaine avec la fin de la guerre en Irak et le refus d'une politique de choc des civilisations".

Le PS «souhaite des relations de coopération fortes entre la France, l'Europe et les Etats-Unis sur les grands défis internationaux que sont la régulation de la finance mondiale, la création d'une taxe sur les transactions financières internationales, l'aide au développement, la lutte contre le changement climatique et la paix au Proche-Orient».

Côté UMP, le secrétaire général Jean-François Copé, président du groupe d'amitié France-Etats-Unis à l'Assemblée Nationale, estimait dans un communiqué que cette réélection «témoigne de la confiance qu'il a su inspirer à son peuple en dépit de la crise économique et financière internationale. Le président Obama appartient indéniablement à la catégorie de ceux qui ont marqué, marquent et marqueront l'Histoire».

Le numéro un de l'UMP «tient à réaffirmer son engagement résolu au service d'une relation transatlantique forte et renouvelée et souhaite que l'Europe mène à bien ses réformes structurelles incontournables pour retrouver une voix crédible et une place centrale dans les grandes affaires du monde aux côtés de nos amis et alliés américains».

«Seule une étroite concertation et une véritable unité d'action entre la nouvelle administration américaine et une Europe retrouvée sont de nature à permettre des avancées sur les dossiers sensibles, notamment ceux qui secouent le Proche et le Moyen Orients».

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, à la tête du parti République solidaire, estimait ce mercredi sur Canal + qu'une «deuxième chance était donnée à Barack Obama». «Mais tout l'oblige dans ce mandat-là : une Amérique bloquée politiquement, divisée entre riches toujours plus puissants et pauvres, entre une majorité blanche et des minorités - et d'ici quelques décennies, il n'y aura plus que des minorités - un pays marqué par un conflit de générations».

Saluts britannique et allemand

Depuis un camp de réfugiés syriens en Jordanie, où il est actuellement en visite, le Premier ministre britannique David Cameron a félicité le président américain. 




Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré mercredi compter à nouveau sur une bonne coopération avec les Etats-Unis, après la réélection de Barack Obama.

«Nous avons très bien travaillé en matière de politique étrangère avec l'administration du président Barack Obama, nous avions prévu encore beaucoup de choses ensemble», a assuré le ministre, dans un entretien à la télévision allemande ARD. L'objectif est avant tout d'avancer en matière de politique de désarmement, a poursuivi le ministre. Après les élections en Russie cette année et la fin de la «phase de flottement aux USA», les deux parties doivent s'atteler à améliorer la sécurité dans le monde par de nouvelles impulsions en matière de désarmement.

Félicitations d'Israël et de Chine

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité mercredi Barack Obama pour sa victoire, en affirmant que l'alliance stratégique entre Israël et les Etats-Unis est «plus forte que jamais». «Je vais continuer à travailler avec le président Obama pour assurer les intérêts vitaux de la sécurité des Etats-Unis et d'Israël», a promis dans un communiqué le chef du gouvernement israëlen, dont les relations avec le président américain réélu sont notoirement tendues.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a félicité Barack Obama dans un communiqué, espère «qu'il continuera ses efforts pour parvenir à la paix au Proche-Orient».

La Chine a également félicité mercredi le président américain Barack Obama. Un porte-parole de la diplomatie chinoise, rapporte que le président Hu Jintao et son Premier ministre Wen Jiabao ont adressé un message commun de félicitations. Le vice-président Xi Jinping, appelé à prendre la tête du Parti communiste chinois (PCC) et donc de la Chine dans les prochains jours, a également envoyé un message similaire à son homologue américain Joe Biden, a indiqué le porte-parole, Hong Lei.

Le président Mexicain Enrique Peña Nieto (dit EPN) est sans doute l'un des premiers chefs d'Etat d'Amérique latine a avoir envoyé sur Twitter son message de félicitations au nouveau président des Etats-Unis. A peine Barack Obama reconnaissait-il sa victoire que @EPN écrivait : «Félicitations President@BarackObama pour votre réélection. Les citoyens vous ont redonné leur confiance.» Ajoutant une minute plus tard, comme pour s'inviter : «J'aimerais beaucoup vous féliciter personnellement lors de mon prochain voyage aux Etats-Unis et que nous travaillions ensemble pour le bénéfice de nos nations.»

EN DIRECT. Elections américaines: Obama réélu président des Etats-Unis


Par 
A l'issue d'une soirée électorale serrée et tendue, Barack Obama a coiffé son rival Mitt Romney sur le fil, signant un nouveau bail de quatre ans à la Maison-Blanche. "The day after" en direct.
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Les latinos avaient contribué à la victoire d'Obama en 2008. Mais leur manque d'enthousiasme aurait pu avoir de lourdes conséquences cette année. Pour leur part, les Républicains savent que 2012 leur offrait la dernière chance de remporter une élection avec leur électorat traditionnelblanc dans son immense majoritéFaute de séduire les minorités américaines, leur parti est voué à l'échec lors des scrutins de 2016.L'analyse de notre correspondant aux Etats-Unis
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Au fait, qui est vraiment Barack Obama et d'où vient-il? Pour ceux qui voudraient redécouvrir son parcours, c'est ici, avec notre diaporama-portrait. 
Barack Obama, c'est qui celui-là?
Barack Obama, c'est qui celui-là? - REUTERS/Jason Reed
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En début de semaine, à quelques heures de la présidentielle remportée par Barack Obama, Robert Kagan, politologue écouté, chef de file des néoconservateurs, confiait son optimisme pour l'avenir du pays. Interview à lire ici. 
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Avec Barack Obama, le vice-président démocrate Joe Biden aussi rempile pour quatre années à la Maison-Blanche. Ce qui le met visiblement en joie! 
Joe Biden est très content de rempiler pour quatre ans!
Joe Biden est très content de rempiler pour quatre ans! - REUTERS/Kevin Lamarque
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Qui dira après ça que les footballeurs n'ont pas d'humour? 
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Les spots télévisés qui font le sel de cette campagne vous manquent déjà? Pas de panique, nous vous en avons sélectionné la substantifique moelle, rien que le meilleur... ou le pire, c'est selon. C'est à voir en vidéo ci-dessous, enjoy! 
  
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Pour rappel, voici le message de remerciement d'Obama sur Facebook. 
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Après Obama, Romney aussi envoie un message aux internautes qui suivent sa page Facebook. 
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"Clint Eastwood est chez lui, en ce moment, discutant avec ses meubles de ce qui a bien pu tourner de travers." Sa chaise aussi, probablement... 
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Sur Twitter, notre correspondant aux Etats-Unis réagit au discours de Barack Obama. 
"Discours de haut niveau de Barack Obama, sur l'idée de destin commun, de solidarité, de résilience. United States of America... Le discours que Obama aurait du prononcer durant sa campagne.."
Philippe Coste
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Barack Obama a gagné en siège, largement, et en voix, de peu. Les principaux chiffres de sa victoire: 
303 grands électeurs contre 206 à Mitt Romney, avant même les résultats définitifs de la Floride. 
- Selon CNN, 500 000 à 600 000 voix séparent Obama de Romney au niveau national. 
- Parmi les Etats qui ont beaucoup voté Obama: New York, le Maine, le Massachussets, Washington, la Californie... 
- Parmi les Etats qui ont beaucoup voté Romney: l'Alabama, le Wyoming, l'Idaho, l'Oklahoma, le Nebraska... 
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Barack Obama a gagné cette nuit... Mais dès 20h, les médias français étaient au garde-à-vous pour couvrir l'élection américaine. Retour sur les moments forts de cette soirée durant laquelle Barack Obama a été élu Président. Zapping.