19 octobre, 2012

Tunisie: L’ambassadeur français convoqué pour ingérence

François GouyetteLe ministre tunisien des Affaires étrangères a évoqué aujourd’hui une « ligne rouge » à ne pas franchir devant l’ambassadeur de France, François Gouyette, après que des médias ont affirmé que le diplomate soutenait une grève des journalistes.
« L’ambassadeur de France a été reçu aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères et on a attiré son attention sur les informations qui circulent dans certains médias au sujet de son soutien à la grève » des journalistes, a déclaré le ministre Rafik Abdessalem à la radio Mosaïque FM. « Il y a une ligne rouge qu’on ne peut pas accepter, celle de s’immiscer dans les affaires intérieures », a-t-il ajouté.
Le ministre a ensuite précisé que M. Gouyette lui avait assuré que ses propos avaient été déformés et qu’il n’était « pas dans ses prérogatives diplomatiques de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays hôte ». Des médias tunisiens ont assuré que l’ambassadeur de France avait apporté son soutien à la grève nationale, hier, des journalistes lors d’une visite au Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
L’ambassade de France n’a pas réagi à cette convocation, mais a indiqué sur son site que « le 16 octobre 2012, (M. Gouyette) a rendu visite au Syndicat national des journalistes tunisiens, afin de témoigner l’attachement de la France à la liberté de la presse et des journalistes qui figure parmi les valeurs universelles sur lesquelles se fondent désormais les relations entre la France et la Tunisie ».
Les relations entre Paris et la Tunisie post-révolutionnaire avaient mal débuté, la France ayant été accusée d’avoir soutenu jusqu’au bout le régime de Ben Ali sans prendre la mesure du soulèvement populaire qui a abouti à la fuite de l’ancien président le 14 janvier 2011.
Source : algerie1.com

Attentat à la voiture piégée à Beyrouth, des "morts et des blessés"

Un attentat à la voiture piégée a secoué vendredi le secteur est de Beyrouth, faisant "des morts et des blessés", a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI).
L’attentat a eu lieu à la place Sassine, dans le quartier d’Achrafieh, un quartier résidentiel par excellence, situé  à Beyrouth-Est. 
Plusieurs versions sont émis par les médias libanais sur l'origine de l'eplosion: certains médais parlent de deux explosions d'autres d'un seul compte tenu de l'impact de l'explosion et des dégats qu'elle a causé.
 Au moins six immeubles ont été sérieusement emdommagés..
 Selon des sources policières libanaise, huit  morts sont tombés suite à cette explosion et prés de 78 blessés  dans un premier bilan provisoire.

Un photographe de l'AFP a vu deux immeubles dévastés près de la place Sassine, une place encombrée de café et de magazins. Un immeuble était en feu et les volontaires de la Croix-Rouge faisaient sortir des blessés, le visage ou le corps ensanglanté.

Des balcons se sont à moitié effondrés, des vitres brisées jonchent le sol.
 Les pompiers et des membres de la défense civile entrent dans les immeubles à la recherche des victimes.
 "Nous avons entendu une puissante explosion. Nous avons senti le sol trembler sous nos pays", a affirmé Roland, 19 ans.
 Les télévisons libanaises ont montré des images de destructions énormes, avec des débris dans les rues et des carcasses de voitures calcinés.
 L'armée et le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, sont arrivés sur place.
 Les ambulances transportent les victimes aux hôpitaux de la région.
 Selon des sources policières libanaises, l’attentat ne visait aucune personnalité politique.
 Les forces de sécurité libanaise ont fermé la zone dévastée.