21 septembre, 2012

La Russie affirme détenir 110 fois les réserves mondiales de diamants

Russie/DiamantLa Russie va-t-elle rebattre les cartes du marché mondial du diamant industriel ? » Nikolaï Pokhilenko, directeur de l'Institut de géologie et de minéraux Sobolev en Sibérie, a en tous les cas décrit le potentiel de l'immense gisement de Popigaï comme susceptible d'apporter « trois mille ans d'approvisionnement et une révolution industrielle dans la construction des avions et des automobiles ».
L'existence de cette mine aurait été gardée secrète pendant des décennies jusqu'au week-end dernier, quand les scientifiques ont publié des informations concernant cette mine située dans un cratère d'un diamètre d'une centaine de kilomètres formé par la chute d'un astéroïde il y a 35 millions d'années.
C'est dans les années 1970 que le gisement de Popigaï a été découvert dans une zone inhabitée de Sibérie orientale. Guerre froide oblige, le gisement a été considéré comme « réserve stratégique » de l'URSS et son existence entourée du plus grand secret.
Ultradurs, ces diamants « industriels » « se présentent sous forme de graines grises, bleues ou jaunes ressemblant à de la poussière », a déclaré à l'AFP Nikolaï Pokhilenko.
« Les réserves en carats des diamants du type de Popigaï, très utilisés pour les instruments de forage et des pièces d'aéronautique, sont 110 fois supérieures aux réserves mondiales de diamants », affirme-t-il.
En outre, les diamants de Popigaï seraient deux fois plus résistants que les traditionnels.
Que cette découverte soit de nature à modifier le paysage du diamant industriel donne déjà lieu à débat.
A supposer que le gisement existe vraiment, certains experts indiquent que ce qui compte dans ce secteur -ce qui n'est pas le cas dans le diamant pour la joaillerie -, c'est le coût de l'extraction.
Si ce dernier est trop élevé, quelles que soient les réserves, personne ne viendra les extraire...
L. BOI , Les Echos
(AVEC AFP)

Iran: Washington met en garde "Israël"

Polémique sur une frappe israélienne contre l'IranLes Etats-Unis ont récemment averti « Israël » qu'en attaquant les sites nucléaires de l'Iran il s'exposerait à la rupture pure et simple de ses « traités de paix » avec l'Egypte et la Jordanie, a rapporté jeudi le quotidien israélien Yédiot Aharonot.
"Une attaque israélienne contre les installations nucléaires de l'Iran répondrait exactement aux attentes de ce pays: les Arabes et les musulmans descendraient massivement dans la rue", a déclaré au journal, sous le sceau de l'anonymat, un haut responsable politique israélien qui a récemment été informé de la mise en garde américaine.
Selon ce haut responsable israélien, les dirigeants au Caire et à Amman pourraient, sous la pression populaire, être contraints de résilier leurs traités de paix avec « Israël » conclus respectivement en 1979 et 1994, en cas de frappes israéliennes contre l'Iran.
D'autres pays musulmans pourraient eux-aussi être conduits à reconsidérer leurs liens avec « Israël », a ajouté ce responsable.
"Aujourd'hui, les dirigeants arabes ne contrôlent plus leurs peuples, c'est la rue qui contrôle ces dirigeants", a-t-il encore expliqué au quotidien.
Il a ainsi notamment fait allusion à la vague de protestations qui déferle dans le monde arabo-musulman depuis la diffusion du film islamophobe.
Ces protestations sont « un petit modèle de ce qui se passerait en cas d’attaque israélienne contre l’Iran », a-t-il encore dit.


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Libye: Les policiers de Benghazi rejettent leur nouveau chef

Consulat US à Benghazi Les policiers de Benghazi refusent de servir sous les ordres de l'homme nommé par le gouvernement pour superviser la sécurité dans la grande ville de l'Est libyen depuis l'attaque qui a coûté la vie à l'ambassadeur des Etats-Unis le 11 septembre.
Salah Doghman, nommé par le gouvernement de Tripoli pour remplacer à la fois le chef de la police de Benghazi et le vice-ministre de l'Intérieur en charge de la Cyrénaïque, l'est du pays, a prévenu mercredi à Reuters qu'il ferait appel à l'armée s'il n'est pas en mesure de faire son travail.
Les deux responsables, le policier Hussein bou Ahmeida et le vice-ministre Wanis al Charif, ont été limogés par le ministère de l'Intérieur après l'attaque du consulat américain dans laquelle l'ambassadeur et trois autres Américains ont trouvé la mort. Mais l'un comme l'autre n'ont pas quitté leur poste.
Les policiers locaux estiment que les deux hommes sont des boucs émissaires et menacent de démissionner en masse s'ils sont contraints au départ.
"C'est la pagaille", a déclaré Salah Doghman. "Quand on va au siège de la police, on découvre qu'il n'y a pas un seul policier. Les personnes en charge ne sont pas à leur bureau. Ils refusent de me laisser prendre mes fonctions."
"J'ai un document. J'ai une déclaration du ministre lui-même. Si je ne prends pas ces deux postes, les gens ne respecteront pas le gouvernement", a-t-il ajouté.
"J'ai téléphoné au ministère de l'Intérieur. Je leur ai dit d'agir, même de recourir à l'armée s'il le faut."
Source: gnet.tn

L’ambassade américaine dénonce un "trucage" dans un journal algérien

Algérie/EnnaharL'ambassade des Etats-Unis a dénoncé la publication jeudi à Alger d'une photo "falsifiée" et d'un article affirmant que l'ambassadeur américain Stevens, mort en Libye, avait rencontré le producteur du film islamophobe et du militant franco-sioniste Bernard-Henri Lévy.
Le quotidien arabophone "Ennahar a publié une photo falsifiée et un article erroné sur l'ambassadeur (Christopher) Stevens rencontrant Sam Bacile et Bernard-Henri Lévy", déplore l'ambassade dans un communiqué reçu par l'AFP.
"L'ambassadeur Stevens n'a aucun lien avec le film et les caricatures répréhensibles et dégoûtants, ni avec les personnes qui en sont responsables", ajoute la mission diplomatique américaine.
Les Etats-Unis "n'ont rien à voir avec le film" dénigrant le prophète Mohammad (S) dit l'ambassade, pressant le quotidien populaire de "ne pas divulguer de fausses rumeurs susceptibles de provoquer malentendus et réactions violentes".
Ennahar a publié en Une une photo de Bernard-Henri Lévy en train de lire un exemplaire du journal satirique Charlie Hebdo, avec pour titre: "Le sioniste Lévy derrière la campagne visant à porter atteinte au prophète".
BHL est régulièrement attaqué en Algérie pour son soutien au sionisme et pour avoir milité en faveur de l'intervention étrangère contre la Libye.
Le journal affirme avoir découvert cette photo, ainsi qu'une autre montrant l'ambassadeur en compagnie de BHL et de Sam Bacile sur des sites internet qu'il n'identifie pas.
Interrogé par téléphone, le directeur de la publication, Anis Rahmani, a répliqué  que son journal "n'utilise jamais ni le mensonge ni le trucage pour défendre la cause de notre prophète".
Par la suite, M. Rahmani a précisé que l'article sur l'ambassadeur américain avait été retiré de l'édition électronique d'Ennahar.
La publication mercredi par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo de caricatures offensant le prophèté Mohammad (S) a attisé le mouvement de protestation déclenché dans le monde musulman par la diffusion du film islamophobe.

L’ambassade américaine dénonce un "trucage" dans un journal algérien

Algérie/EnnaharL'ambassade des Etats-Unis a dénoncé la publication jeudi à Alger d'une photo "falsifiée" et d'un article affirmant que l'ambassadeur américain Stevens, mort en Libye, avait rencontré le producteur du film islamophobe et du militant franco-sioniste Bernard-Henri Lévy.
Le quotidien arabophone "Ennahar a publié une photo falsifiée et un article erroné sur l'ambassadeur (Christopher) Stevens rencontrant Sam Bacile et Bernard-Henri Lévy", déplore l'ambassade dans un communiqué reçu par l'AFP.
"L'ambassadeur Stevens n'a aucun lien avec le film et les caricatures répréhensibles et dégoûtants, ni avec les personnes qui en sont responsables", ajoute la mission diplomatique américaine.
Les Etats-Unis "n'ont rien à voir avec le film" dénigrant le prophète Mohammad (S) dit l'ambassade, pressant le quotidien populaire de "ne pas divulguer de fausses rumeurs susceptibles de provoquer malentendus et réactions violentes".
Ennahar a publié en Une une photo de Bernard-Henri Lévy en train de lire un exemplaire du journal satirique Charlie Hebdo, avec pour titre: "Le sioniste Lévy derrière la campagne visant à porter atteinte au prophète".
BHL est régulièrement attaqué en Algérie pour son soutien au sionisme et pour avoir milité en faveur de l'intervention étrangère contre la Libye.
Le journal affirme avoir découvert cette photo, ainsi qu'une autre montrant l'ambassadeur en compagnie de BHL et de Sam Bacile sur des sites internet qu'il n'identifie pas.
Interrogé par téléphone, le directeur de la publication, Anis Rahmani, a répliqué  que son journal "n'utilise jamais ni le mensonge ni le trucage pour défendre la cause de notre prophète".
Par la suite, M. Rahmani a précisé que l'article sur l'ambassadeur américain avait été retiré de l'édition électronique d'Ennahar.
La publication mercredi par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo de caricatures offensant le prophèté Mohammad (S) a attisé le mouvement de protestation déclenché dans le monde musulman par la diffusion du film islamophobe.

Assad: L’Arabie et le Qatar croient qu’ils peuvent acheter l’Histoire

Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


almanar.com.lb

Assad: L’Arabie et le Qatar croient qu’ils peuvent acheter l’Histoire

Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


almanar.com.lb

Assad: L’Arabie et le Qatar croient qu’ils peuvent acheter l’Histoire

Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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Assad: L’Arabie et le Qatar croient qu’ils peuvent acheter l’Histoire

Le président Bachar AssadLe président syrien Bachar al-Assad a lancé une attaque en règle contre Ryad, Doha et Ankara, les accusant d'aider et d'armer la rébellion dans son pays mais affirmant que celle-ci ne gagnerait pas la guerre, dans une interview à un journal égyptien à paraître vendredi.
Interrogé par l'hebdomadaire Al-Ahram al-Arabi sur ses relations quasiment rompues avec l'Arabie saoudite et le Qatar, M. Assad a déclaré: "Ceux-là ont vu soudain de l'argent entre leurs mains après une longue période de pauvreté et ils croient qu'avec, ils peuvent acheter l'Histoire et un rôle régional".
"L'idée répandue selon laquelle l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Egypte constituent la pierre angulaire de la stabilité dans la région est fausse. Cela a toujours été et restera la Syrie, l'Irak et l'Egypte", a ajouté M. Assad.
"Les dirigeants saoudiens étaient derrière l’agression israélienne de 1967 contre l’Egypte. Ils se disaient fiers d’avoir dominé Abdel Nasser. Les documents historiques ont dévoilé le rôle de l’Arabie Saoudite dans cette guerre, après la mort d’Abdel Nasser".
Selon lui, Ryad n'a servi avant le début de la crise syrienne que "de médiateur avec l'Occident qui n'apprécie pas l'axe de résistance contre le sionisme prôné par la Syrie".
Quant aux Qatariotes, "ils utilisent le pouvoir de l'argent et gravitent dans l'orbite de l'Occident en fournissant aux terroristes armes et argent pour répéter le même scénario qu'en Libye", a poursuivi le président Assad.
"Les Qatariotes ont été les plus rapides à alimenter la violence", a encore accusé le président syrien, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur le site du journal.
Evoquant la Turquie voisine, M. Assad a estimé que le gouvernement d'Ankara ne s'intéressait pas aux "intérêts de son peuple mais à ses ambitions, en particulier au projet +du nouvel empire ottoman+".
Le président syrien a de nouveau répété que des "hommes armés" avaient "recours au terrorisme contre l'Etat syrien" mais ne disposaient d'"aucun soutien parmi le peuple".
"En fin de compte, ils ne sortiront pas victorieux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant qu'il faudrait "encore du temps" pour que les forces syriennes l'emportent.
Entretemps, "la porte du dialogue est ouverte et seul le dialogue avec l'opposition est à même de résoudre la crise", a-t-il expliqué, tout en soulignant qu'il ne pouvait en être écarté, alors que l'opposition, soutenue par l’Occident, exige son départ en préalable à toute discussion.


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