15 septembre, 2012

Les Etats-Unis ne sont pas protégés contre les missiles iraniens


Une étude menée par des experts américains au conseil de recherche nationale américaine «US National Research Council » a conclu que le système de défense américain n’est pas prêt à faire face aux missiles développés par l'Iran. Publiée par Le New York Times sous formes d’extraits, l’étude a noté que les Etats-Unis seront découverts dans la prochaine décennie face aux attaques de missiles iraniens, équipés d'ogives nucléaires.

Dans ce rapport de 260 pages, on  confirme que les systèmes de défense américains souffrent de défauts multiples et on révèle certains types de frappes de missiles à longue portée, qui peuvent être mises en œuvre par l'Iran. On souligne également que «les défenses américaines ne sont pas suffisantes pour assurer une réponse efficace aux attaques de missiles iraniens dans l’avenir ».
Préparé au cours des deux dernières années par une équipe de 16 scientifiques, ingénieurs et experts en armement américain, travaillant dans les universités et les instituts de recherche et les différents laboratoires nationaux, le rapport présente un résumé final au Congrès. Selon ce résumé, les chercheurs ont recommandé de mettre en place un système de défense antimissile plus efficace, qui couvre non seulement la Californie et l’Alaska mais aussi New York et Maine. Il a été recommandé entre autre d’installer ces systèmes sur la côte de l’Est afin de pouvoir lancer des missiles d’interception.
Le directeur de l’équipe de chercheurs, David Montego, ancien responsable du plan de fabrication de missiles et des avions « Lockheed Martin » a déploré les couts exorbitants des stratégies militaires américaines antimissiles sans tenir compte de leur efficacité. Il a proposé au Pentagone d’évaluer de façon meilleure les initiatives prises pour aboutir aux résultats escomptés, et de déployer des systèmes de sensibilisation sophistiqués et des systèmes d’interception de missiles tout le long des côtes américaines.

Rappelons que le président Barack Obama avait adopté une stratégie de défense contre les missiles de moyenne portée iraniens, différente de la stratégie européenne. Il l’avait alors baptisée « plus forte et plus intelligente ».
Mais ce nouveau rapport a critiqué la stratégie d’Obama, la jugeant faible. « Elle est efficace contre les missiles balistiques de la Corée du Nord mais pas contre les missiles iraniens qui seront développés dans l’avenir »,  estiment les chercheurs américains.

almanar.com.lb

La guerre contre la Syrie, des fausses justifications en chute libre


Un président qui tue son peuple ! Ce leitmotiv en fonction duquel on justifie la guerre contre la Syrie a perdu beaucoup de son impact depuis l’éclatement de la crise syrienne. On sait maintenant que, contrairement à la version divulguée par les ennemis de la Syrie, des groupes armés, des terroristes d’al-Qaïda venus des quatre coins du monde, des agents de services secrets, des mercenaires travaillant pour des sociétés militaires américaines et même des bandits tout court sont en action en Syrie et qu’ils sont responsables des tueries et des massacres perpétrés contre le peuple syrien.
D’autre part, le fait de nier que ce qu’on appelle « révolution syrienne » est un outil qu’on utilise dans le but de détruire la Syrie pour le compte de l’Occident impérialiste et de l’entité sioniste ne résiste plus devant des données concrètes comme l’acharnement avec lequel les puissances occidentales et régionales mènent leur guerre contre ce pays.
Les régimes arabes qui financent cette guerre et soutiennent les groupes armés par tous les moyens le font sans vergogne dans la mesure où, pour eux, l’amitié bat son plein avec l’Occident et l’entité sioniste.
Mais ce n’est pas le cas de ces partisans de la guerre contre la Syrie qui, il y a quelques années seulement, se présentaient comme étant d’ardents militants pour les causes de libération et des ennemis déclarés de l’impérialisme et du sionisme.
Dans la foulée de la ruée arabe vers la paix avec « Israël », ces mêmes militants n’avaient plus qu’un seul objectif : Dénigrer -sans pour autant revendiquer explicitement une quelconque sympathie pour « Israël » et le camp occidental-  les parties hostiles à cette paix à commencer par les factions palestiniennes qui ont refusé les traités d’Oslo, le Hezbollah libanais qui résistait par les armes à l’occupation israélienne, et à finir par l’Iran, en passant par la Syrie, l’unique Etat arabe qui n’a pas conclu des accords de paix avec l’entité sioniste.
Ils se sentaient à l’aise dans la mesure où le totalitarisme et la dictature dont on taxe ces parties leur permettaient de s’y attaquer au nom des principes de la démocratie et de la liberté qu’ils défendaient à partir de médias généreusement financés par les pétromonarchies inconstitutionnelles du Golfe.
Toutefois, et en dépit de leur allégation aux monarchies du Golfe, ils pouvaient encore rester à l’abri de l’accusation directe d’être des collaborateurs au service de l’Occident impérialiste et de l’entité sioniste, profitant ainsi du tabou en vertu duquel le concept de trahison est devenu dans le monde arabe à l’ère de la trahison par excellence l’un des concepts les plus bannis par la machine de conditionnement et de dressement manipulée par les cercles de la domination et de l’hégémonie.  
Mais voilà qu’avec  les événements syriens, événements qui ont rayé de la carte toutes les zones d’ombre et les espaces gris, nos ex-combattants pour les causes arabes qui sont pour la plupart des prétendus islamistes et nationalistes se trouvent dans le même camp avec les ennemis jurés de ces causes.
La mémoire est-elle si courte pour que le besoin s’impose de rappeler qui sont les Etats-Unis, le Royaume uni, la France et l’entité sioniste ? Y a-t-il dans le monde un registre aussi chargé que le leur, de crimes contre les peuples, et tout particulièrement contre les peuples arabes. Faut-il rappeler qu’il existe quelque chose qui s’appelle la spoliation de la Palestine ? Peut-on, entre autres atrocités dont ils sont les auteurs, et sans même prendre en compte l’histoire de la sauvagerie coloniale en Asie, en Afrique et en Amérique latine,  compter le nombre de leurs victimes en Palestine, en Iraq, en Algérie et ailleurs dans les autres pays arabes et musulmans ?
Nos ex-combattants qui, il y a peu de temps, traitaient les puissances occidentales d’impérialistes et de « croisés » se sentent mal de se trouver maintenant avec elles dans le même camp. Mais au lieu de réviser leurs positions et de renouer avec les véritables aspirations de leurs peuples, ils s’emploient à s’y cramponner et à les justifier au moyen d’acrobaties qui visent à tordre le cou des faits et des réalités.
N’arrive-il, c’est ce qu’ils disent pour signifier que le régime syrien est plus maléfique et dangereux que l’Occident impérialiste et ses prolongements régionaux,  à une partie qui se considère du bon côté du bien, du droit et de la justice de s’allier avec une partie qu’elle juge du mauvais côté des valeurs mentionnées,  pour combattre une troisième partie beaucoup plus maléfique et dangereuse ?
La réponse affirmative ou non à cette interrogation n’a aucune importance. L’important c’est qu’ils reconnaissent maintenant en parlant d’alliance qu’ils sont dans un même camp avec les puissances occidentales et l’entité sioniste. Le plus important c’est qu’ils s’efforcent de rechercher de nouvelles justifications pour pallier celles qui ont perdu leur impact. Cela prouve suffisamment que leur crise et celle de tous les autres ennemis de la Syrie est à son paroxysme. Et que la fin s’approche.
Akil Cheikh Hussein
Source: moqawama.org

Les Chrétiens de Syrie prennent les armes


C’est décidé. Les Chrétiens de Syrie ont pris les armes. Selon le journal britannique Daily Telegraph, les communautés chrétiennes de la ville d’Alep ont formé leur propre milice, la première depuis l'éclatement de la crise en Syrie, à la mi-mars 2011. Ayant obtenu des armements de l’armée syrienne régulière, ils ont mobilisé les scouts pour surveiller les églises, et ont unifié leurs rangs avec les communautés arméniennes, pour contrecarrer les attaques des miliciens de l’ASL et d’entraver leur entrée dans les régions et quartiers chrétiens.
Eglise Oum ZannarLeur nombre s’élève à près de 150 combattants, selon le journal britannique. Ils sont entrés en action depuis le mois dernier, lors qu’ils sont parvenus à contraindre une milice de l’ASL à rebrousser chemin, alors qu’elle tentait d’investir leur quartier historique Jdeidé. C’est par la suite que les forces gouvernementales les ont rejoints pour les assister et déclarer que les milices ont été repoussées.
«  Tous les chrétiens y trouvent leur compte : les Arméniens parce qu’ils pensent que leurs oppresseurs Turcs ont envoyé l’ASL pour les attaquer, les chrétiens qui veulent défendre leurs quartiers, les forces gouvernementales pour combattre l’ASL, même le parti travailliste kurdistan s’est fait sa propre milice », a indiqué Georges, un chrétien syrien au journal.
Ce dernier estime que la bataille d’Alep est particulièrement amère, depuis que le rôle des groupes djihadistes armés s’est avéré beaucoup plus que dans les autres villes. Ce qui a fait craindre aux minorités d’avoir le même sort que celui des Chrétiens d’Irak, en raison de la violence qui l’a ravagé après son invasion en 2003.
Un religieux syrien d’Alep vivant actuellement au Liban et qui se fait appeler John a confié au journal : «  les riches et les minorités  à Alep, contrairement à ce qui est propagé, ne soutiennent pas tous le régime. Mais ils ont senti qu’ils sont obligés de se défendre  contre des immigrés paysans qui utilisent la guerre pour détruire le cœur de la ville développée ». Et de poursuivre : " je ne soutiens pas le gouvernement. Mais l’ASL est une bande de voyous et de voleurs, j’ai vu de mes propres yeux leurs miliciens, ils volent même les usines de tissus et dérobent leur contenus, comme les bombonnes à gaz, les produits et mêmes les machines à coudre" .
Davantage d’églises brûlées 
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’archevêché des Syriaques catholiques, situé dans le quartier Hamidiyyé de la ville de Homs ainsi que la chapelle qui lui est affiliée ont été incendiés. Selon le site Syria Truth, les auteurs de cet acte de sabotage ne sont autres que les milices de la Brigade Al-Farouk de l’Armée syrienne libre financée par l’Arabie saoudite.
 Une source de l’archevêché a révélé dans un contact téléphonique que des dizaines de miliciens ont apporté une grande quantité de carburant et l’ont répandu dans l’entourage de l’archevêché, et dans son intérieur, avant d’y mettre le feu. Le site assure que l’archevêché a été à plusieurs reprises saccagé par les miliciens, qui l’ont ensuite confisqué et transformé en une caserne et un siège pour leurs miliciens depuis le mois de mai dernier.
Le quartier Hamidiyyé a été occupé par les bandes d’Al-Farouk depuis près d’un an. Depuis ses habitants qui sont des Chrétiens dans leur majeure partie l’ont quitté à la demande des miliciens qui les ont visités maison par maison. Il ne reste plus que 83 citoyens, à la foi des chiffres du patriarcat syriaque catholique.
Et les réfugiés palestiniens de Syrie veulent y retourner.
Quelques 580 familles palestiniennes vivant en Syrie ont quitté leurs camps et se trouvent actuellement dans les camps de refugies libanais de la ville sudiste de Saïda, en l’occurrence Ein el-Hélwé. Négligés par l’agence onusienne de l’Unrwa chargé en principe de tous les réfugiés palestiniens, et pas assez encadrés par les organisations palestiniennes, elles-mêmes débordées, elles comptent retourner en Syrie : «  depuis notre arrivée au camp, fin juillet, l’Unrwa ne nous a rien offert, comme assistances en pièces, pour assurer les besoins vitaux. Ce que les fondations nous ont offert des denrées qui ne nous suffisent que pour quelques jours. Nous préférons revenir en Syrie, malgré la dureté de ce qui s’y passe là-bas pour ne pas devenir des mendiants » a affirmé M.H. Abdel Dayem pour le journal libanais as-Safir.
Arour perd patience 
Cheikh ArourEntretemps, le guide spirituel de certaines milices de l’insurrection syrienne, le cheikh salafiste Adnane Arour s’est offusqué contre l’opposition syrienne, et surtout  le Conseil national syrien, contre les Arabes et certains dirigeants libanais.
«  Vous autres Arabes traitres,  vous êtes toujours en train de réfléchir ? Toi le CNS le plus grand traitre, tu n’as pas encore terminé tes consultations ? Tu n’as pas encore terminé ta cuisine pourrie ? Toi le CNS le traitre et l’insolent tu n’as pas encore fini tes partisanneries et tes comportements exécrables ? Je jure que nous allons vous juger. Je jure par Dieu qu’aucun syrien ayant manqué à son devoir ne mettra son pied en Syrie avant d’être jugé, ni aucun des traitres de la Ligue arabe, ni des dirigeants arabes ni des dirigeants libanais et leur semblables... », a-t-il juré.
Arour en veut aussi aux différents états qui  s’arrêtent au veto russe, estimant qu’il s’agit là d’un complot.
400 tonnes d’armements pour les miliciens


Pour sa part, le journal britannique The Time a fait état de l’envoi aux miliciens de la plus grosse cargaison d’armements, en provenance de Libye. Elle est arrivée depuis quelques jours à bord d’un navire au port turc d’Iskenderun et comprendrait 400 tonnes d’armements, dont entre autre des missiles Sam 7 sol-air anti aérien et des obus RPG.
Une source turque a confirmé au journal britannique cette information, signalant que des désaccords ont éclaté entre les Frères musulmans et l’ASL sur la partie qui devrait prendre l’armement, et indiquant que 80% de cet armement a déjà été acheminé en Syrie.


L’armée libanaise avorte un trafic d’armes et de miliciens 
Armée libanaiseDans ce contexte, l’armée libanaise a saisi un camion dans la région Raas-Baalbek, dans la Bekaa, et qui transportait 8 syriens et des armements légers, des grenades, des obus B7 et des déclencheurs électriques, ainsi que des appareils de communications. Selon le site Al-Intikad, l’armée libanaise a aussi libéré quatre gardes-frontières syriens qui ont été enlevés dans la nuit de jeudi a vendredi, de leur poste-frontière à Tel-Afrit, par une bande de quatre hommes (un libanais et trois syriens) venus du Liban.
Terrain
A Alep, une unité des forces spéciales de l’armée régulière est parvenue à évacuer la chapelle évangélique qui a été occupé par des miliciens de l’ASL dans le quartier chrétien de Jdeidé.
Par ailleurs, et selon le correspondant du site Syrian Documents, l’armée poursuit son avancée dans les quartiers de l’est de la ville, notamment à Bustane-Kasr, Hanano, Kallassé, Sakhour, et la rue Nasr où les cadavres des miliciens et des militaires tués jonchent les rues. Alors que des accrochages violents ont lieu dans les quartiers Ferdous, Bab-Nasr et Jdeidé, ainsi qu’à Sayed Ali, Hamidiyyé, Kastal-Harami. L’armée régulière poursuit le nettoyage du quartier Mayadine, occupé par les miliciens depuis deux jours. Selon Arabs Press, des dizaines de miliciens ont été tués jeudi dans un assaut contre le poste de police de ce quartier. Les forces gouvernementales ont de même détruit ce jour-là 8 véhicules dans le quartier Sakhour, et ouvert le feu sur des miliciens dans les quartiers Sukkari et Jabiriyyé. Dans la province d’Alep, les hélicoptères ont bombardé un convoi de voitures équipées de mitrailleuses, se dirigeant vers Alep, et tué 5 miliciens dans le village Reytane.
Ce vendredi encore, l’armée régulière a perquisitionné un repaire des miliciens dans la région Zabadiyyé, arrêté 12 miliciens et confisqué leurs armements. Elle a aussi détruit 6 voitures équipées de mitrailleuses dans deux régions de la province d’Alep.
Frontière libano-syrienneDans la province de Homs, les forces gouvernementales en a détruit des véhicules similaires à Al-Ksseir.
Dans la province de Damas, les forces gouvernementales ont nettoyé la totalité de la localité de Yelda situé à l’est de la capitale (à proximité de la région de Sayyeda Zaynab). Elle a poursuivi en même temps la traque des miliciens dans les régions de ‘Arbine, Bebella et à Douma aussi. Selon Arabs Press, trois chefs miliciens ont été abattus. L’armée a également perquisitionné plusieurs maisons dans la région Hajar-Asouad utilisées pour fabriquer des engins explosifs. Selon le correspondant du site Shukumaku, des dizaines de miliciens ont été tués et blessés dans ce quartier.
Dans le gouvernorat de Homs, des sources pro gouvernementales ont annoncé la mort de 51 insurgés armés dans les quartiers Bab-Houd, Sultaniyyé,  et Baladiyyé, situés dans les vieux quartiers de la ville. Selon Syrian Documents, un chef milicien de l’ASL a aussi été tué dans le quartier Bab-Drib
Dans la région de Hassaké, 16 miliciens ont été arrêtés et leur armement saisis lors des perquisitions de leur repaire