13 août, 2012

CPI : Des partisans de Laurent Gbagbo réclament sa libération à La Haye

LA HAYE (© 2012 AFP) - Plusieurs centaines de partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité, ont manifesté lundi à La Haye, où siège la Cour pénale internationale (CPI), en réclamant sa libération.
CPI : Des partisans de Laurent Gbagbo réclament sa libération à La Haye

© AFP/Archives Marco de Swart. Des Ivoiriens manifestent au siège de la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, le 18 juin 2012, pour réclamer la libération de l'ex-président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité

"Nous voulons dire au président Gbagbo qu'il n'est pas seul, qu'il jouit de l'affection de la majorité des Ivoiriens, que nous savons qu'une injustice lui a été faite", a déclaré à l'AFP Simplice Seri Zokou, porte-parole du Comité de pilotage des actions de la diaspora ivoirienne (CPAD), organisateur du rassemblement.

"Libérez le président Gbagbo!", ont-ils chanté. Pour la plupart vêtus des couleurs ivoiriennes (vert, blanc et orange), ils ont accusé le président ivoirien Alassane Ouattara d'avoir obtenu le pouvoir grâce à un coup d'Etat.

Environ 2.000 personnes, selon M. Zokou, entre 500 et 600 personnes, selon la police locale, venues de France, Belgique, Norvège, Italie et Suisse, notamment, s'étaient rassemblées sur un terre-plein proche du centre de La Haye.

La manifestation étaient prévue pour se dérouler à l'ouverture lundi de l'audience de confirmation des charges contre l'ex-président, 67 ans, qui doit déterminer si les preuves rassemblées par l'accusation sont assez solides pour la tenue d'un procès devant la CPI.

Cette audience, initialement prévue pour s'ouvrir le 18 juin, avait été, à la demande de la défense, reportée à lundi puis à une date non déterminée, notamment dans l'attente d'une évaluation médicale de M. Gbagbo.

Les organisateurs ont toutefois décidé de maintenir le rassemblement, a expliqué M. Zokou.

Premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, écroué à la Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la Cour pénale d'être "co-auteur indirect" de crimes contre l'humanité commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.

Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l'actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui avait fait 3.000 morts.

Nord Mali : le cheptel menacé de disparition

La crise du nord n’épargne aucun secteur au Mali. Les éleveurs maliens et leur bétail vivent l’agonie, faute de pâturages et de possibilités de déplacement.

Au Mali, l’économie malienne repose essentiellement sur l’agro-pastoral. Le secteur de l’élevage au Mali est vital pour l’économie malienne. Il contribue au PIB malien à hauteur de 14 %. Avec l’insécurité des régions nord, tombées aux mains des divers groupes armés, le secteur qui fait nourrir plus de 85% des ruraux, est menacé de disparition si rien n’est fait dans l’immédiat. A Gao, Kidal, Tombouctou, Mopti, Koulikoro et Ségou de même dans les zones limitrophes des régions occupées, certains éleveurs et pasteurs ne pouvant se déplacer, restent sur place au péril de leur vie. Alors que d’autres, encore plus désemparés, ont fui et abandonné leurs animaux.

La FEBEVIM tire la sonnette d'alarme

Selon René Alphonse, président de la Fédération des groupements interprofessionnels de la filière bétail-viande du Mali (FEBEVIM), cette crise fait subir de plein fouet aux éleveurs et pasteurs des conséquences alimentaires et humanitaires drastiques. Les éleveurs et pasteurs se disent abandonnés à leur triste sort. Samba Diallo est président du bureau local de la FEBEVIM à Goundam : « Avec la crise actuelle, un bovin coute seulement 1000 FCFA à Goundam et la situation n’est guerre reluisante dans les autres localités nord du Mali. Si rien n’est fait d’ici le 15 août, c’est le cheptel malien qui sera décimé à 50 %», précise t-il.

Sékou Sall Cissé est lui éleveur à Tonka. D’après lui, l’occupation de l’espace pastoral, la multiplication des fourrières, le banditisme accentué, combinés à l’absence d’administration au nord du Mali, encourage le vol des animaux. Nos bétails ne peuvent plus monter au nord », précise t-il. Par ailleurs, les animaux ont de la peine à s’abreuvoir, faute de points d’eau. Ce qui fait dire à Ousmane Diallo, un autre éleveur que le déplacement des bêtes devient difficile. La fédération des groupements interprofessionnels de la filière Viande-bétail du Mali (FEBEVIM) a donc jugé utile de tirer la sonnette d’alarme sur la situation des éleveurs et pasteurs dans les régions occupées par les groupes islamistes. C’était lors d’un point de presse.

Bachar al-Assad accepterait des pourparlers

Damas accepterait la tenue de pourpalers avec l'opposition pour mettre fin au conflit à condition que ceux-ci soient supervisés par Bachar al-Assad, a annoncé lundi l'ambassadeur de Syrie en Iran. «Le gouvernement de Bachar al-Assad accueille favorablement l'idée d'organiser des discussions avec les groupes d'opposition (...) La condition principale est que ces discussions aient lieu sous la supervision du chef de l'Etat», a déclaré Hamed Hassan.

Le diplomate syrien a déclaré que son gouvernement avait coopéré à la mise en oeuvre de la mission conjointe des Nations unies et de la Ligue arabe que d'autres États ont, selon lui, sabordé, a rapporté l'agence de presse officielle Irna. Il a réitéré la position syrienne selon laquelle le gouvernement de Damas était attaqué par des groupes «terroristes». Les rebelles, qui mènent une lutte armée depuis dix-sept mois contre le régime Assad, réclament le départ du chef de l'Etat, ce qui laisse supposer qu'ils seront peu enclins à négocier selon les termes proposés par Hassan.

Avec Reuters

Obama n'est "pas Usain Bolt" et s'attend à une campagne longue et difficile

Barack Obama, le 15/4/12
Barack Obama, le 15/4/12 / Crédits : AFP
Barack Obama a avoué qu'il n'était "pas Usain Bolt" et a prévenu ses supporteurs que sa campagne de réélection serait une lutte acharnée jusqu'au dernier jour, alors qu'il a entamé lundi une tournée en bus de trois jours dans l'Iowa (centre).

"Cette campagne ne sera pas une course à la Usain Bolt, où on prend 30 mètres d'avance et on peut tranquillement finir en petites foulées quelques mètres avant la ligne d'arrivée", a dit le président sortant dimanche soir à Chicago, en référence au sprinteur jamaïcain qui a remporté les 100 m, 200 m et 4x100 m aux jeux Olympiques de Londres (et dont le prénom se prononce de la même façon que le deuxième prénom d'Obama, Hussein).

"On va devoir courir jusqu'à l'arrivée, mais nous sommes bien positionnés, pas seulement pour gagner, mais aussi pour aider l'Amérique à avancer", a repris M. Obama, qui s'exprimait depuis sa maison de Chicago dans laquelle il n'habite plus depuis son élection en 2008.

Le président s'exprimait à l'occasion d'une réunion de levée de fonds devant une centaine d'invités -- amis et importants donateurs -- qui avaient tous déboursé 40.000 dollars pour être présents à cette "garden party".

"Cette année vous avez un choix difficile à faire, le plus difficile que l'on ait vu depuis une génération, au moins", a-t-il ajouté. "En notre nom à Michelle et à moi, je veux vous remercier mais également vous prévenir: l'élection va être serrée. Il nous reste 86 jours, ce n'est pas le moment de s'endormir, il va nous falloir redoubler d'efforts".

Barack Obama entamait lundi une tournée en bus de trois jours dans l'Iowa, où Paul Ryan, le colistier tout juste désigné par son adversaire républicain, était justement lui aussi en campagne lundi.

Mitt Romney avait lui aussi pris la route en bus pour faire campagne en Floride।


lci.tf1.fr

Syrie : des vidéos montrent des rebelles se livrer à des atrocités

Syrie : l'armée a pris le contrôle d'Alep
L'armée syrienne a pris le contrôle du quartier rebelle de Salaheddine à Alep où elle a pénétré mercredi matin, a annoncé l'agence officielle Sana ce qu'ont démenti immédiatement les rebelles. / Crédits : TF1/LCI
Trois vidéos qui n'ont pu être authentifiées montrent des rebelles syriens jetant des corps du toit d'un bâtiment ou égorgeant sauvagement un homme. Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a condamné fermement ces "atrocités".

Des vidéos particulièrement horribles montrant des rebelles syriens commettant des atrocités ont circulé lundi sur internet et suscité l'indignation des ONG des droits de l'Homme et de militants. Ces trois vidéos postées sur Youtube, n'ont pu être ni authentifiées ni datées. Elles semblent avoir été tournées dans la région septentrionale d'Alep.

L'un des documents montre une foule hurlant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) en se rassemblant autour de plusieurs corps gisant sur la chaussée avant que trois autres victimes ne soient jetées du toit d'un bâtiment. "Ce sont les 'héros d'al-Bab' qui sont dans le bâtiment de la poste" assure le vidéaste et lorsque le premier corps est jeté, la foule crie "c'est un chabbih" (un milicien pro-gouvernemental). Les faits se déroulent dans la ville d'al-Bab, au nord d'Alep, près de la frontière avec la Turquie, mais il n'a pas été possible d'obtenir la date de cette scène atroce.

"Cela porte atteinte à la révolution"

Dans une autre vidéo amateur, un homme, les yeux bandées et les mains liées dans le dos, essaie de résister alors qu'un groupe le force à s'allonger sur la chaussée. Les combattants lui crient "Assieds-toi" et l'un d'eux crie: "Je préfère qu'on le tue par balle" mais un autre lui rétorque: "Non, tais-toi". Alors que des gens crient aussi "Allah Akbar", un homme apparaît avec un petit couteau, l'égorge et son sang se répand sur la chaussée. "C'est le sort de tous les chabbiha et ceux qui soutiennent Bachar al-Assad", assure le cameraman. Ce dernier ajoute "Hamdoulillah" (louange à Dieu) et demande à l'égorgeur de s'arrêter ce qu'il ne fait pas. "O Bachar, c'est le sort de ton armée et de tes chabbiha", ajoute le caméraman.

Dans le troisième clip, tourné à Azaz dans la province d'Alep, un homme portant une barbe est sorti d'une voiture avec les mains attachées derrière le dos et jeté à terre. Un homme tire sur lui avec un pistolet et un autre l'achève avec un fusil mitrailleur. Ils tirent sur lui à plusieurs reprises et la victime meurt face au sol.

Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane a indiqué à l'AFP que si ces vidéos étaient authentifiées, il condamnait fermement ces "atrocités" qui "portent atteinte à la révolution". "Cela bénéficie au régime et aux ennemis de la révolution à l'intérieur et à l'exterieur" de la Syrie, a souligné Rami Abdel Rahmane.

Une ministre suédoise qualifie l'Arabie Saoudite de dictature

  • Karin Enstrom, ministre de la Défense suédoise, avec son homologue suisse en juin 2012.Afficher la photo

    Karin Enstrom, ministre de la Défense suédoise, avec son homologue suisse en juin 2012.

Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt a préféré de son côté parler de «monarchie absolue».

«L’Arabie saoudite est un régime autoritaire et une monarchie absolue, où sont commises de graves atteintes aux droits de l’Homme», a écrit la ministre de la Défense dans un courrier électronique à l’agence de presse TT, transmis à l’AFP.
«Le gouvernement (suédois, NDLR) ne classe pas les pays du monde en démocraties ou dictatures, mais s’il est seulement possible de décrire l’Arabie saoudite comme une démocratie ou une dictature, alors l’Arabie saoudite doit être décrite comme une dictature», a-t-elle poursuivi.
La ministre, membre comme le Premier ministre du parti conservateur, avait été très largement critiquée car elle refusait de qualifier le régime de Ryad de dictature, préférant parler, comme lundi matin à la radio publique SR, d’un «régime très autoritaire».
Pour sa part, le chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt a indiqué lundi sur Twitter : «J’ai l’habitude de décrire l’Arabie saoudite comme une monarchie absolue» - un tweet qui semble avoir été effacé depuis.
Le prédécesseur de Karin Enström avait démissionné fin mars après des semaines de controverses sur un contrat passé avec l’Arabie saoudite pour la construction d’une usine d’armements. Ce contrat, qui fait actuellement l’objet d’une enquête, «repousse les frontières de ce qui est faisable par les autorités suédoises» car il s’agit d’une aide à un régime «dictatorial», estime la radio SR, qui a révélé l’affaire.
L’Arabie saoudite est depuis longtemps le partenaire commercial le plus important de la Suède en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Les exportations suédoises vers le pays se sont élevées à quelque 12 milliards de couronnes (1,48 milliards d’euros) en 2011, selon le ministère des Affaires étrangères.
La Suède a exporté en 2011 des armes pour une valeur de 13,9 milliards de couronnes et l’Arabie saoudite a été son deuxième meilleur client.
(AFP)



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urkina-Faso: La BOAD soutient les secteurs routier et environnemental


La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a accordé la semaine dernière à Ouagadougou trois financements sous forme de prêts en faveur des secteurs routier et environnemental au Burkina – Faso. Le document d’engagement a été paraphé par le Ministre burkinabé de l’Economie et des Finances, M. Lucien Marie Noël Bembamba, et le Président de la BOAD, M. Christian Adovelande. En clair, il s’agit d’une enveloppe globale de 48 millions de dollars américains. Cette somme sera répartie en 3 initiatives. 18 millions de dollars américains seront consacrés au Projet de Valorisation de l’Eau du Nord du Burkina (PVEN), qui vise à réduire la pauvreté rurale en suscitant la création d’emplois et en favorisant l’accroissement des revenus agricoles. En outre, le PVEN poursuit la valorisation de 680 ha des aires où il est développé. Enfin, il contribue aussi à la sécurité alimentaire des populations. La réhabilitation de la route communautaire CU9 en vue de simplifier le transport sur l’axe Lomé – Ouagadougou constitue le deuxième projet, soutenu à hauteur de 20 millions de dollars américains. De l’avis de l’argentier du gouvernement burkinabé, cette initiative aura un impact positif sur la compétitivité de l‘économie du pays en fluidifiant les échanges internationaux. La réalisation de ce projet s’appesantira particulièrement sur les 28 km qui séparent Tenkodogo et Ouagadougou. En dernier lieu, 10 millions de dollars américains vont servir au renforcement du réseau d’assainissement de Ouagadougou et, également, à doter la même ville de routes supplémentaires. Cela consiste, notamment, à aménager le parc Bangr-Wéogo. Il sied de préciser que ce dernier projet n’est pas récent car la BOAD y a déjà consacré 26 millions de dollars américains.

Bientôt une télé-réalité sur Mars ?

Un aller simple et des caméras sur Mars ? C'est le pari fou qu'une start-up néerlandaise veut réussir d'ici 2023.
Une colonie sur Mars dès 2023, c'est l'ambition du projet Mars One porté par une firme néerlandaise. Quand Barack Obama ambitionne d'envoyer des hommes sur Mars en 2030, Bas Lansdorp, ingénieur en mécanique de 35 ans créateur de la société "Mars One", prévoit lui d'y aller dès 2023. "La conquête de Mars est l'étape la plus importante de l'histoire de l'humanité" a t-il déclaré à l'AFP. Mais Mars One, ce n'est pas qu'un projet spatial ! C'est aussi un show TV ! Le choix des astronautes, leur vie quotidienne et l'ensemble du voyage seront retransmis et soumis à l'appréciation des téléspectateurs.
Un projet coûteux
Six milliards de dollars (4.9 milliards d'euros), c'est ce que devrait coûter en tout "Mars One". Bas Lansdorp souhaiterait récolter ces fonds grâce à la promotion de son show, une campagne de pub inspirée par Big Brother, le reality show qui a fait un tabac  aux Pays Bas dès 1999. "De tout temps, il y a eu des aventuriers pour se lancer dans des voyages vers l'inconnu, pensez aux vikings qui sont allés en Amérique, à Christophe Colomb", assure-t-il, relayé par Le Point. Si Bas Lansdorp est confiant, d'autres scientifiques sont plus sceptiques. "D'un point de vue technique, je dirais que c'est du 50/50, en tout cas c'est un essai courageux", affirme Chris Welch, ingénieur de renom à l'université spatiale de Strasbourg.
Un voyage complexe
En terme d'agenda, les quatre premiers courageux poseraient le pied sur Mars en 2023 avant d'être au nombre de 20, dix ans après en 2033. Mais dans cette atmosphère composée à 95% de dioxyde de carbone, difficile de respirer ! Bas Lansdorp accompagné d'un physicien, d'un graphiste industriel et d'une spécialiste en communication d'entreprise, (...) Lire la suite sur gentside.com

L'équipage d'un des trois hélicoptères ougandais disparus au Kenya a été secouru

NAIROBI (© 2012 AFP) - Un des trois hélicoptères militaires ougandais portés disparus depuis dimanche soir dans le centre du Kenya a été localisé et son équipage a été secouru sain et sauf, a annoncé lundi l'armée ougandaise.
L'équipage d'un des trois hélicoptères ougandais disparus au Kenya a été secouru
© AFP/Archives Boris Bachorz. La région du Mont Kenya
L'appareil qui avait effectué "un atterrissage d'urgence dans la montagne a été retrouvé. Le pilote et l'équipage ont été secourus et ils sont tous sains et saufs", a déclaré un porte-parole de l'armée ougandaise, Felix Kulayigye, lors d'une conférence de presse à Kampala. Il a précisé que cinq personnes étaient à bord.
"Nous devons encore localiser les deux autres, qui ont dix personnes à leur bord", a-t-il ajouté.
Un porte-parole de l'armée kényane, Bogita Ongeri, a de son côté indiqué que l'hélicoptère retrouvé transportait sept personnes, dont une seule a été très légèrement blessée. Il a confirmé que les deux autres hélicoptères étaient toujours portés disparus.
Le porte-parole de l'armée ougandaise a expliqué qu'un hélicoptère de transport Mi-17 et trois appareils d'attaque Mi-24 avaient décollé d'Ouganda dimanche, en direction de la Somalie. Seul le premier a atterri comme prévu dimanche en fin d'après-midi à l'étape prévue de Garissa, dans l'est du Kenya.
"Hier, quatre hélicoptères ont quitté la base de Soroti, en Ouganda (est), à destination d'Eldoret", dans l'ouest du Kenya, où "ils ont atterri et se sont réapprovisionnés en carburant avant de repartir vers la base aérienne de Nanyuki au Kenya", a-t-il détaillé.
"Ils y ont refait le plein et se sont dirigés vers Garissa, où ils devaient arriver à 18H03 (15H03 GMT). Le Mi-17 est arrivé mais pas les autres. L'un d'eux a lancé un appel d'urgence entre 19H00 et 20H00", a ajouté Felix Kulayigye.
Les trois hélicoptères ont chuté dans la région du Mont Kenya, montagneuse et à la végétation dense, dans le centre du pays, selon Bogita Ongeri qui a souligné que "le terrain et météo étaient très difficiles", compliquant les opérations de recherche et de secours.

Côte d'Ivoire : Tremblement de terre sur la côte ouest du pays

ABIDJAN, 13 août (Xinhua) - Un tremblement de terre a été enregistré dimanche nuit la zone de Grand-Lahou, située sur la côte maritime, au sud-ouest du pays, a appris Xinhua lundi auprès des habitants.

A en croire ceux-ci, les secousses sismiques qui ont été ressenties de manière précise dans plusieurs localités de la région dont Ahouanou et Irobo peu avant 23 heures (heure GMT), ont duré quelques secondes, puis ont regagné plus tard en intensité, créant la panique au sein des populations.
"Nous avons entendu des grondements, ensuite nous avons vu que nos maisons tremblaient, et nous avons vu que la terre était fissurée par endroit", ont-ils soutenu.
Le léger mouvement de l'écorce terrestre n'a occasionné aucun décès et aucun dégât matériel dans les localités concernées.

Vivez en transparence avec cette maison de verre

Entièrement composée de verre, cette incroyable demeure joue la carte de la transparence en affichant une architecture audacieuse, entièrement composée de parois vitrées.
Cubique et entièrement composée de verre, cette drôle de demeure s'érigeant sur trois étages n'offre que peu d'intimité à ses occupants et affiche une architecture peu commune. Imaginée et conçue par le designer Ennio Arosio de la société italienne Santambrogio, cette Glass House aux allures de maison de poupée à de quoi étonner.
N'offrant que très peu de mobilier, celui-ci a toutefois le don de s'accorder parfaitement à l'ensemble, étant également entièrement réalisé avec du verre. Composés d'un lit, d'une table à manger ou encore d'une étagère où trône quelques livres, les meubles de cette maison s'accordent parfaitement avec l'architecture translucide de la demeure.
Si cette belle maison n'est bien sûr pas habitable à longueur d'année, cette dernière reste quand même une belle étude de style où jeux de matières et urbanisme délirant vont de pair pour créer un ensemble cohérent qui font de cette maison de verre un véritable écrin architectural contemporain.

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Les chefs d'état-major de la CEDEAO et du Mali se rencontrent lundi à Bamako

BAMAKO (Xinhua) - Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et du Mali se rencontrent lundi à Bamako pour valider les conclusions des travaux de la conférence de planification des officiers d'état-major de l'instance de la communauté.
L'annonce de la rencontre, qui se tient à la suite de la réunion technique d'évaluation tenue du 7 au 18 juin dernier, a été faite dimanche par le représentant spécial du président de la commission de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, à la télévision nationale.
Les conclusions de la réunion technique tenue en juin dernier ont été portées à la connaissance de l'ensemble des chefs d'état-majors des pays de la CEDEAO, a rappelé M. Touré tout en soulignant que les travaux se "déroulent avec minutie entre les autorités nationales et supra nationales".
Celui-ci a ajouté que "les chefs d'Etat de la CEDEAO ont estimé qu'il est extrêmement important qu'eux-mêmes (les chefs d'état-major) viennent à Bamako pour, une dernière fois, aborder ce que nous appelons la planification finale ; pour essayer encore d'harmoniser les points de vue ; s'assurer que le concept est partagé et qu'il ne s'agisse plus d'un concept de la CEDEAO pour le Mali, mais que ce soit un concept unique à la fois de l'armée malienne et de la force en attente de la CEDEAO".
S'agissant de l'identité de vue sur le déploiement des "3 300 hommes" de la force en attente de la CEDEAO, selon M. Touré, "la question n'est pas de savoir si on s'entend ou si on ne s'entend pas. Ce qui est certain, c'est que nous sommes engagés dans un processus qui devait nous amener à, un moment où un autre, utiliser, peut-être, la force pour essayer de rétablir l'intégrité territoriale du pays".
A son avis, le rétablissement de l'intégrité territoriale du pays, "passera par la lutte contre un certain nombre de terroristes qui disposent aussi de moyens qui ne sont pas, peut-être, connus. Et le manque de ces informations peut expliquer aussi pourquoi on n'est un peu prudent aussi bien au niveau du Mali que de la CEDEAO que de l'ensemble de la communauté internationale".
"En réalité, cela ne piétine pas, nous prenons le soin nécessaire de nous préparer pour ne pas laisser des détails qui peuvent nous jouer des sales tours", a précisé M. Touré.
"L'armée malienne va disposer de son commandement et la force en attente d'appui va disposer de son commandement, mais il y a un commandement intégré qui permettra de réglementer les interventions. C'est à l'armée malienne de mener le combat, la force en attente, qu'elle soit internationale ou de la CEDEAO, ne viendra qu'en appui à l'armée malienne", a-t-il conclu.

Nu en pleine mer, il se fait encercler par des requins

En Australie, un homme nu a été secouru dans une mer infestée de requins. A quelques mètres de distance, un requin-marteau lui tournait autour.
Vendredi dernier, un pêcheur nu a survécu à un groupe de requins grâce à la chaîne de télévision Seven, qui a été la première à découvrir l'homme dans les eaux à plusieurs kilomètres des côtes australiennes.
L'homme est resté plus de 20 heures dans l'eau. Le journaliste Grant Taylor l'a découvert, totalement nu dans l'eau pendant qu'il survolait la zone à bord de son hélicoptère, rapporte le site du Telegraph. Le naufragé le suppliait de l'aider, mais n'étant pas équipé pour ce type d'opération, le journaliste était forcé d'assister à la scène de manière impuissante. Il a notamment filmé un requin-marteau qui nageait à quelques mètres du naufragé paniqué.
C'est malgré tout à Grant Talor qu'il doit la vie sauve, puisqu'il a tout de suite prévenu les secours indiquant alors avec précision la zone où se trouvait le pêcheur. Dans un premier temps, un hélicoptère de sauvetage lui a lancé un canot gonflable, mais ce dernier, emporté par le courant, s'est éloigné du nageur. Il a donc dû attendre l'arrivée des sauveteurs en bateau pour enfin mettre un terme à son calvaire.
Le miraculé avait été porté disparu plusieurs heures plus tôt. En effet, il était parti en bateau avec son neveu, âgé de 23 ans, ainsi qu'un autre homme du même âge. Le bateau de pêche a été coulé par deux énormes vagues et les passagers se sont alors retrouvés dans l'eau. L'un d'entre eux a été secouru mais n'a pu être réanimé, tandis que le second est toujours porté disparu.

Pourquoi la Chine ne va pas résoudre les problèmes de l’Afrique

Si la Chine fournit une sorte de soulagement à la relation paternaliste et inégale de l’occident avec l’Afrique depuis les indépendances, il est erroné de supposer qu’un partenaire spécifique résoudra les problèmes économiques et politiques de l’Afrique.

Par Obadias Ndaba (*).
Publié en collaboration avec UnMondeLibre

La Chine veut doubler ses prêts à l’Afrique à hauteur de 20 milliards de dollars américains au cours des trois prochaines années. Voilà un geste apparent visant à renforcer les liens avec l’Afrique, un allié qui sert de fournisseur de ressources naturelles à la Chine et de marché pour les produits chinois à faible coût. La Chine a investi de l’argent en Afrique pour remporter la compétition féroce autour des importantes ressources naturelles du continent. Déjà la Chine est le partenaire commercial le plus important de l’Afrique, après avoir dépassé les États-Unis en 2009.
Alors que c’est à chacun des pays africains de choisir des partenaires économiques dans l’offre potentielle actuelle, il est erroné de supposer qu’un partenaire spécifique résoudra en quelque sorte les problèmes économiques et politiques de l’Afrique.
Le Président sud-africain Jacob Zuma, exprimant l’optimisme dans les liens Chine-Afrique a déclaré : « Nous sommes heureux que, particulièrement dans nos relations avec la Chine, nous sommes égaux et que les accords conclus génèrent un gain mutuel ». La Chine fournit une sorte de soulagement à la relation paternaliste et inégale de l’occident avec l’Afrique depuis les indépendances.
« L’Afrique » devrait savoir qu’il n’est pas vraiment important de savoir qui sont nos partenaires ou quels sont leurs plans pour nous en matière de développement économique ; il importe plutôt de savoir quels sont les plans et les stratégies que nous avons pour eux. Ce que la Chine veut de l’Afrique est tout à fait clair : les matières premières pour alimenter son boom économique. Et sa stratégie ? Plus de prêts et d’aide pour l’Afrique pour inciter davantage de pays à se tourner vers l’Orient.
Ce qui n’est pas clair en revanche, c’est la stratégie de l’Afrique. Les 54 pays de l’Afrique, avec une économie combinée plus de quatre fois plus petite que la Chine, sont probablement chacun trop petits pour réussir dans la compétition économique moderne de la mondialisation. Ils ont besoin de s’intégrer davantage et de se présenter comme une seule entité économique. Avec une croissance économique forte et soutenue, l’Afrique intégrée constituera une destination d’investissement plus attrayante pour les capitaux et la technologie étrangers qu’une collection de petites économies individuelles. Et l’intégration signifie aussi un poids et un pouvoir de négociation accrus.
Le développement économique est le résultat de la création de richesses et de valeur ajoutée aux ressources naturelles - pas du fait de savoir qui sont nos partenaires ! Tant que les plans et stratégies des économies africaines individuelles ne reflètent pas cette prise de conscience, les nations les plus puissantes continueront à acquérir les ressources naturelles de l’Afrique à des tarifs défiant toute concurrence. Alors que les perspectives économiques de l’Afrique s’éclairent, le continent ne devrait pas se permettre de devenir un champ de bataille par procuration lié à un déplacement de l’équilibre des pouvoirs entre les grandes économies du monde.
La seule différence entre la Chine et l’Occident, en tant que partenaires pour le développement économique de l’Afrique, est l’absence dans l’esprit des Chinois d’une Afrique associée à la pauvreté, aux guerres et aux maladies (des fantômes toujours présents dans l’imaginaire occidental) en dépit du fait que l’Afrique abrite six des dix économies à la croissance la plus rapide au monde et une population jeune qui peut changer les choses, si elle est correctement guidée.
Alors que l’observation du président chinois Hu Jintao selon laquelle « la Chine soutient sincèrement les pays africains dans la poursuite de leurs propres voies de développement, et veut sincèrement aider les pays africains à renforcer leur capacité à se développer de manière indépendante » ne doit pas être mise en doute, les actes comptent plus que les paroles. L’Afrique n’est pas étrangère aux engagements solennels qui ne sont pas suivis d’effets.
Ce n’est pas l’affaire de la Chine de promettre d’aider l’Afrique à se développer de manière indépendante. Un engagement à se développer de manière indépendante devrait être l’objectif des États de chaque pays africain. L’ironie est que la Chine est confrontée aux mêmes problèmes de gouvernance qui menace la réussite de l’Afrique à long terme. Alors, avouons-le, les motivations des pays étrangers ne sont jamais si pures au point qu’ils souhaitent « sincèrement » que les autres se développement de manière indépendante, sans tenir compte de leurs propres intérêts.
La Chine n’est pas en Afrique par charité – ce n’est pas son but de toutes manières. À l’inverse, l’Afrique a été charitable à l’égard de beaucoup, en fournissant des matières premières depuis un certain temps. C’est une folie de croire que l’Afrique peut négocier des ententes mutuellement bénéfiques avec les Chinois, quand elle n’a pas résolu les problèmes qui ont conduit à l’exploitation de ses ressources par d’autres partenaires.
L’Afrique ne doit pas trop se tourner vers l’Orient, ni vers l’Occident, mais plutôt vers elle-même. C’est en Afrique que toutes les réponses se trouvent. Mettre en place des institutions transparentes, en investissant dans le capital humain, en favorisant un environnement propice à la création de richesses et qui permet l’ajout de valeur aux ressources, voilà ce que doit être l’objectif principal de l’Afrique. Dans ces domaines aussi, aucune aide n’est nécessaire, en particulier venant de Chine. Comme le dit un proverbe Est-africain « l’aide extérieure vient toujours après la pluie ».
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Article publié originellement en anglais sur le site www.AfricanExecutive.com. Traduction : UnMondeLibre.
(*) Obadias Ndaba est un commentateur régulier des questions africaines et présente ici ses opinions.

Pourquoi la Chine ne va pas résoudre les problèmes de l’Afrique

Si la Chine fournit une sorte de soulagement à la relation paternaliste et inégale de l’occident avec l’Afrique depuis les indépendances, il est erroné de supposer qu’un partenaire spécifique résoudra les problèmes économiques et politiques de l’Afrique.

Par Obadias Ndaba (*).
Publié en collaboration avec UnMondeLibre

La Chine veut doubler ses prêts à l’Afrique à hauteur de 20 milliards de dollars américains au cours des trois prochaines années. Voilà un geste apparent visant à renforcer les liens avec l’Afrique, un allié qui sert de fournisseur de ressources naturelles à la Chine et de marché pour les produits chinois à faible coût. La Chine a investi de l’argent en Afrique pour remporter la compétition féroce autour des importantes ressources naturelles du continent. Déjà la Chine est le partenaire commercial le plus important de l’Afrique, après avoir dépassé les États-Unis en 2009.
Alors que c’est à chacun des pays africains de choisir des partenaires économiques dans l’offre potentielle actuelle, il est erroné de supposer qu’un partenaire spécifique résoudra en quelque sorte les problèmes économiques et politiques de l’Afrique.
Le Président sud-africain Jacob Zuma, exprimant l’optimisme dans les liens Chine-Afrique a déclaré : « Nous sommes heureux que, particulièrement dans nos relations avec la Chine, nous sommes égaux et que les accords conclus génèrent un gain mutuel ». La Chine fournit une sorte de soulagement à la relation paternaliste et inégale de l’occident avec l’Afrique depuis les indépendances.
« L’Afrique » devrait savoir qu’il n’est pas vraiment important de savoir qui sont nos partenaires ou quels sont leurs plans pour nous en matière de développement économique ; il importe plutôt de savoir quels sont les plans et les stratégies que nous avons pour eux. Ce que la Chine veut de l’Afrique est tout à fait clair : les matières premières pour alimenter son boom économique. Et sa stratégie ? Plus de prêts et d’aide pour l’Afrique pour inciter davantage de pays à se tourner vers l’Orient.
Ce qui n’est pas clair en revanche, c’est la stratégie de l’Afrique. Les 54 pays de l’Afrique, avec une économie combinée plus de quatre fois plus petite que la Chine, sont probablement chacun trop petits pour réussir dans la compétition économique moderne de la mondialisation. Ils ont besoin de s’intégrer davantage et de se présenter comme une seule entité économique. Avec une croissance économique forte et soutenue, l’Afrique intégrée constituera une destination d’investissement plus attrayante pour les capitaux et la technologie étrangers qu’une collection de petites économies individuelles. Et l’intégration signifie aussi un poids et un pouvoir de négociation accrus.
Le développement économique est le résultat de la création de richesses et de valeur ajoutée aux ressources naturelles - pas du fait de savoir qui sont nos partenaires ! Tant que les plans et stratégies des économies africaines individuelles ne reflètent pas cette prise de conscience, les nations les plus puissantes continueront à acquérir les ressources naturelles de l’Afrique à des tarifs défiant toute concurrence. Alors que les perspectives économiques de l’Afrique s’éclairent, le continent ne devrait pas se permettre de devenir un champ de bataille par procuration lié à un déplacement de l’équilibre des pouvoirs entre les grandes économies du monde.
La seule différence entre la Chine et l’Occident, en tant que partenaires pour le développement économique de l’Afrique, est l’absence dans l’esprit des Chinois d’une Afrique associée à la pauvreté, aux guerres et aux maladies (des fantômes toujours présents dans l’imaginaire occidental) en dépit du fait que l’Afrique abrite six des dix économies à la croissance la plus rapide au monde et une population jeune qui peut changer les choses, si elle est correctement guidée.
Alors que l’observation du président chinois Hu Jintao selon laquelle « la Chine soutient sincèrement les pays africains dans la poursuite de leurs propres voies de développement, et veut sincèrement aider les pays africains à renforcer leur capacité à se développer de manière indépendante » ne doit pas être mise en doute, les actes comptent plus que les paroles. L’Afrique n’est pas étrangère aux engagements solennels qui ne sont pas suivis d’effets.
Ce n’est pas l’affaire de la Chine de promettre d’aider l’Afrique à se développer de manière indépendante. Un engagement à se développer de manière indépendante devrait être l’objectif des États de chaque pays africain. L’ironie est que la Chine est confrontée aux mêmes problèmes de gouvernance qui menace la réussite de l’Afrique à long terme. Alors, avouons-le, les motivations des pays étrangers ne sont jamais si pures au point qu’ils souhaitent « sincèrement » que les autres se développement de manière indépendante, sans tenir compte de leurs propres intérêts.
La Chine n’est pas en Afrique par charité – ce n’est pas son but de toutes manières. À l’inverse, l’Afrique a été charitable à l’égard de beaucoup, en fournissant des matières premières depuis un certain temps. C’est une folie de croire que l’Afrique peut négocier des ententes mutuellement bénéfiques avec les Chinois, quand elle n’a pas résolu les problèmes qui ont conduit à l’exploitation de ses ressources par d’autres partenaires.
L’Afrique ne doit pas trop se tourner vers l’Orient, ni vers l’Occident, mais plutôt vers elle-même. C’est en Afrique que toutes les réponses se trouvent. Mettre en place des institutions transparentes, en investissant dans le capital humain, en favorisant un environnement propice à la création de richesses et qui permet l’ajout de valeur aux ressources, voilà ce que doit être l’objectif principal de l’Afrique. Dans ces domaines aussi, aucune aide n’est nécessaire, en particulier venant de Chine. Comme le dit un proverbe Est-africain « l’aide extérieure vient toujours après la pluie ».
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Article publié originellement en anglais sur le site www.AfricanExecutive.com. Traduction : UnMondeLibre.
(*) Obadias Ndaba est un commentateur régulier des questions africaines et présente ici ses opinions.

Leur vidéosurveillance surprend un fantôme d'enfant dans la cour de leur maison

Un couple avait placé une caméra de vidéo surveillance dans leur propriété pour surprendre les responsables des dégradations dont ils sont souvent victimes. Etrangement, la caméra a surpris un fantôme bondir au-dessus du véhicule...
Lisa et Phil Rigley en avaient plus qu'assez que leur voiture soit régulièrement détériorée par des inconnus. Pour connaitre l'identité des responsables, ils ont installé une caméra de surveillance dans la cour de leur maison de Nottingham (Angleterre). Mais le casseur filmé ce jour-là ne ressemble pas vraiment à l'idée qu'ils s'en faisaient.
A 44 et 51 ans, Lisa et Phil ne sont plus en âge de croire aux fantômes. Mais lorsqu'ils ont visionné le film de leur caméra de surveillance, ils ont eu quelques instants de doute. En effet, la vidéo montre une silhouette blanche qui se découpe nettement du fond de la pellicule et qui semble voler au-dessus des objets présents. Le "fantôme" saute au-dessus de la voiture avant de disparaître du champ de vision de la caméra. Il reviendra une petite minute plus tard, plus fugacement.
"Il s'agit de la silhouette d'un enfant"
Ces parents de deux enfants ne savent pas quoi en penser. "Je suis estomaqué par tout cela" raconte Lisa à Metro: "J'ai le film sous les yeux et j'ai beau le revoir je ne peux que dire qu'il s'agit de la silhouette d'un enfant. J'en suis sûre. C'est effrayant, comme tous ces instants où l'on ne peut que constater quelque chose sans pouvoir dire ce dont il s'agit vraiment".
Le plus ennuyeux dans l'histoire, c'est que cet esprit ne semble pas habiter par les meilleures intentions. Personne d'autre n'a été pris en flagrant délit d'intrusion dans leur propriété et les dégradations ne peuvent être dues qu'au revenant. Leur voisine a elle aussi été victime des mauvais tours de cet esprit car quelques décorations de jardin ont été dérobées dans sa (...) Lire la suite sur gentside.com

RD Congo : La co-médiation invite Kabila à organiser une table ronde pour l'Est du pays

BRUXELLES (Xinhua) - Le révérend Jean-Paul Moka, co-médiateur avec l'ancien président ghanéen John Kufuor pour la crise en RD Congo, a appelé lundi le président Joseph Kabila à "mandater, formellement et conformément à la Constitution, une équipe pour organiser une table ronde" face à la détérioration de l'insécurité dans les provinces orientales des Kivu, frontalières avec le Rwanda.
RD Congo : La co-médiation invite Kabila à organiser une table ronde pour l'Est du pays
Il a souligné la nécessité d'une telle table ronde pour "consolider la volonté de la grande majorité des Congolais de vivre à nouveau une cohésion nationale, face aux agressions récidivistes de l'Est du pays". "Seule une approche médiane, en dehors des camps politiques radicalisés et jusqu'auboutistes, peut encore offrir une occasion de répondre à cette situation critique, pour la survie de notre démocratie naissante et notre intégrité territoriale", a estimé le révérend Moka, en exil en Belgique depuis 2003 et candidat du Mouvement bleu congolais à la présidentielle de novembre dernier.
Pour lui, "la mobilisation internationale réussie de la co-médiation internationale pour une résolution de la crise post-électorale ainsi que la réussite de la marche de l'espérance lancée par la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) offrent des gages de garantie pour réunir tout le monde autour d'une même table".
Cette invitation fait suite au rejet vendredi dernier par 40 présidents de partis politiques à l'invitation du Premier ministre Matato Ponyo aux débats sur les questions de la guerre dans les Kivu. L'opposition congolaise a déclaré que les questions de la guerre et de l'intégrité du territoire national "dépassent à ce stade la compétence" de M. Ponyo.
"Il revient donc au commandant suprême des forces armées et président de la République d'apprécier cette proposition non partisane, pour conjurer le grand complot contre le pays de nos ancêtres", a affirmé le révérend Moka dans un communiqué.
Les Kivu sont en proie aux attaques du Mouvement du 23 mars (M23) depuis le mois de mai dernier. Les rebelles Tutsis sous commandement de Laurent Nkunda réclament la mise en application de l'accord de paix du 23 mars 2009 signé entre le gouvernement et leur administration, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Cet accord prévoyait l'intégration des combattants rebelles dans l'armée et dans la police ainsi que l'attribution des fonctions aux cadres civils de la rébellion. La rébellion de Laurent Nkunda remonte à 2004.
 

Afripédia : un projet de promotion de Wikipédia en Afrique






Wikimédia France, une association pour le libre partage de la connaissance lutte contre la fracture numérique en Afrique. Le 15 juin, elle a signé une convention en collaboration avec l’Institut français et l’Association universitaire de la Francophonie (AUF) pour lancer le programme Afripédia, qui sera expérimenté à l’automne prochain et pourrait être lancé à grande échelle en 2013, afin de développer le numérique en Afrique.
Selon ces trois institutions, l’essentiel des contributions sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia est aujourd’hui le fait de contributeurs du Nord. C’est pour cette raison qu’elles ont signé une convention, le 15 juin dernier, pour lancer le programme Afripédia qui vise à favoriser le développement du numérique de l’Afrique. Afripédia veut développer Wikipédia en Afrique avec du wifi hors-ligne. Wikimédia, l’association pour le développement de Wikipédia veut diffuser l’encyclopédie en ligne sur des clés USB à destination des étudiants africains.
Wikipédia en Afrique en Wifi
Pour favoriser l’accès d’un maximum d’Africains à Wikipédia, Afripédia va s’appuyer sur des mesures techniques permettant une consultation hors ligne des contenus francophones. A partir de l’automne prochain, elle organisera l’envoi en Afrique des clés USB contenant une version hors-ligne des fiches Wikipédia. “Grâce à Afripédia, avec une seule clé USB et un ordinateur-relais, il sera possible de connecter un campus à Wikipédia sans passer par Internet”, assure Adrienne Alix, directrice des programmes de Wikimédia France.
Des sauvegardes régulières de l’encyclopédie vont être effectuées par Kiwix qui est un logiciel libre développé pour distribuer des versions de Wikipédia ne nécessitant pas de connexion Internet. Ces captures devraient même s’étendre au Wikitionnaire. Ce dispositif sera ensuite promu, notamment auprès des étudiants et universitaires africains. En effet, ces versions de Wikipédia seront installées plus particulièrement dans des « campus numériques francophones » de l’AUF, où des formations spécifiques seront données.
Les données recueillies seront ensuite dupliquées sur des clés USB, lesquelles fonctionneront « sur un mini-ordinateur extrêmement économe en énergie, sans écran et sans clavier, diffusant le contenu de la clé par wifi hors-ligne ». Dès lors, ce dispositif technique devrait permettre de lever certaines barrières techniques que rencontrait l’accès à l’encyclopédie libre jusque-là, tant en termes de matériel que d’accès au réseau. Afripédia veut donner au Sud les moyens de participer autant que le Nord.
Expérimenté dans un premier temps dans une vingtaine d’universités d’ici à l’automne prochain, le projet pourrait faire l’objet d’un déploiement à grande échelle en 2013 si les résultats sont bons.

Arabie Saoudite : de nombreux pays africains présents au 4e sommet de l’OCI









Le 4e sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), se déroulera les 14 et 15 août à La Mecque en Arabie saoudite. Comme beaucoup d’Etats africains, l’Algérie vient d’annoncer sa participation aux travaux, a indiqué ce dimanche un communiqué de la présidence de la République, cité par l’agence APS. Le but de ce sommet, convoqué par le roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite, est de discuter des difficultés que traversent plusieurs pays du monde musulman, à commencer par la Syrie et le Mali.

BAD : 1,2 milliard de dollars pour aider l’économie africaine à lutter contre la récession








L’annonce a été faite samedi soir, à Nairobi (Kenya). D’après la MAP, l’agence de presse marocaine, la Banque africaine de développement (BAD) devrait investir 1,2 milliard de dollars pour aider le continent à amortir les effets de la récession mondiale sur son économie. L’idée est d’encourager le commerce inter-régional et attirer les investissements étrangers directs. « Le renforcement du commerce intra-africain est une solution à long terme aux futurs chocs extérieurs », a indiqué le directeur régional de la BAD pour l’Afrique Orientale, Gabriel Negatu. Avant de rappeler que « l’Afrique continue d’enregistrer des taux de croissance impressionnants par rapport au reste du monde » et qu’il est donc « nécessaire de s’assurer que les impératifs d’une économie saine sont continuellement mis en place ».
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Lady Gaga, une marraine exceptionnelle !

Elton John a choisi l'excentrique Lady Gaga pour être la marraine de son fils, Zachary. Et la jeune femme prendrait son rôle très à coeur. La chanteuse est actuellement en train de se faire construire une maison en Crète et elle serait prête à réserver une aile entière de sa nouvelle résidence à son petit protégé àgé d'un an-et-demi. La superstar tient en effet à ce que le fils d'Elton John et de David Furnish se sente à son aise lorsqu'il rendra visite à sa marraine. " Gaga souhaite que Zachary ait sa propre nurserie, qui comprend une grande chambre, une salle de jeu, une salle de bain, le tout avec vue sur la mer ", a confié un proche de la chanteuse au quotidien britannique " The Sun ". Elle aurait même commandé un papier peint spécial en l'honneur de son filleul.
" C'est trop mignon ! "
Le petit Zachary est né le 25 décembre 2010 d'une mère porteuse. Il est donc le fils adoptif d'Elton John et de son mari, David Furnish. Et c'est un petit garçon déjà bien entouré qui jouit de privilèges de stars. " Zachary est tellement beau. Je ne pourrais voir une famille plus heureuse que celle que je vois. Je lui ai donné le bain l'autre jour. C'est trop mignon ! ", s'est exclamée l'interprète de " Bad Romance ". " Pendant cet instant privilégié, Elton chantait " Tiny Dancer ". Je me suis dit que cet enfant n'a encore aucune idée que son père est une telle légende ", a ajouté Lady Gaga. À la voir pouponner comme cela, on se dirait (presque) que la chanteuse a la fibre maternelle ! Alors, la " Mother Monster " bientôt maman ?

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Katy Perry : Sexy en bikini, elle perd l'équilibre et s'écroule par terre

  • Katy Perry : Sexy en bikini, elle perd l'équilibre et s'écroule par terreAfficher la photoKaty Perry : Sexy en bikini, elle perd l'équilibre et s'écroule par terre
Katy Perry en bikini, ça vaut le détour ! La jolie brune a passé son dimanche après-midi au parc aquatique Raging Waters, s'essayant à l'attraction Flowrider qui lui a valu une drôle de chute et une petite défaillance vestimentaire : elle a failli perdre le haut de son maillot de bain, évitant de justesse la catastrophe...
Pendant que son ex-mari Russell Brand était occupé à répéter sa performance pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, la chanteuse de 27 ans s'est arrêtée dans la ville de San Dimas avec des amis pour un moment convivial. Un immense sourire sur les lèvres, Katy Perry ne pensait plus aux rumeurs de flirt avec John Mayer dont elle fait l'objet, des suppositions qui semblent passablement l'énerver.
Star du film Part of Me 3D, dont elle faisait la promo jusqu'à Rio, Katy Perry profite pleinement de ses vacances. Le 6 septembre, l'auteur-interprète du titre Wide Awake sera au Staples Center Los Angeles pour défendre ses quatre nominations aux MTV Video Music Awards, animés par l'acteur Kevin Hart. Pink, Alicia Keys et le groupe One Direction ont été annoncés pour les prestations live.
I.N.

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Mali: 50 à 60.000 personnes réunies pour la paix dans un stade à Bamako

De 50 à 60.000 personnes se sont réunies dimanche dans un stade de Bamako à l'appel du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) pour "la paix et la réconciliation nationale" au Mali, plus important meeting depuis l'occupation du Nord par les islamistes armés, a constaté un journaliste de l'AFP.

De 50 à 60.000 personnes se sont réunies dimanche dans un stade de Bamako à l'appel du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) pour "la paix et la réconciliation nationale" au Mali, plus important meeting depuis l'occupation du Nord par les islamistes armés, a constaté un journaliste de l'AFP.

De 50.000 à 60.000 personnes se sont réunies dimanche à Bamako à l'appel du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) pour "la paix et la réconciliation nationale", plus important meeting depuis l'occupation du nord du pays par les islamistes fin mars, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plusieurs hommes politiques, dont le Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting qui s'est tenu au stade du 26 mars, le plus grand de Bamako, au cours duquel plusieurs chefs religieux ont pris la parole.

"Prions pour le Mali, prions pour la paix", a déclaré Mahmoud Dicko, président du HCIM qui regroupe les principales organisations musulmanes du Mali.

"Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il ajouté, en demandant à tous les Maliens de s'entendre "pour le bien" de leur pays.

"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a pour sa part déclaré le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara.

"Je suis inquiet pour notre pays, il faut vraiment qu'on se parle, qu'on trouve une solution", a de son côté affirmé l'imam Aboubacar Kamara.

Moussa Boubacar Bah, président des jeunes musulmans du Mali, s'en est pris à la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) qui avait lancé l'offensive dans le nord en janvier, avant d'en être chassée par les groupes islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

"En 1990 et en 2006, on a pardonné des rebellions touareg. Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA", a-t-il dit en demandant à ce qu'on laisse le président par intérim Dioncounda Traoré et son Premier ministre "travailler ensemble pour le bien du Mali".

Un important dispositif de sécurité entourait la manifestation qui se poursuivait à la mi journée.

L’Union africaine construit une zone de libre-échange

Face à la mondialisation des échanges et à la pression de certaines puissances économiques internationales, des regroupements régionaux et intercontinentaux organisent la résistance à l’Occident.

’Asie s’est réunie autour de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est), les pays émergents BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et en Afrique aussi, l’heure est au regroupement. La nomination de la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour du dernier Sommet de l’organisation. L’autre fait essentiel, ce sont les États africains qui ont décidé de se réunir pour construire une zone de libre-échange à l’échelle d’un continent.
Rattraper les retards économiques de l’Afrique
Conscients du retard de leurs économies, les dirigeants africains ont décidé de se réunir pour développer leur commerce national, interrégional puis international. L’objectif est de « stimuler les échanges commerciaux entre les pays africains », car il s’agit d’un « avenir prometteur qui va considérablement améliorer l’économie africaine et le processus de son intégration », a indiqué le communiqué publié du 18ème Sommet de l’Union africaine de février 2012. La décision de lancer une zone de libre-échange continentale d’ici 2017 remet en cause les fondements de la pensée économique occidentale, qui veut l’exploitation des uns sur les ressources des autres. Face à la crise économique et financière occidentale, les pays africains tentent depuis des années de promouvoir l’intégration économique sur le continent en créant plusieurs organisations économiques sous-régionales, dont la Communiqué de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou encore le Marché commun de l’Afrique centrale et australe (COMESA). Dans 5 ans, ces organisations formeront une zone de libre-échange.
Changer de discours
Cela ne fera pas les affaires de l’Occident. Comme le montrent les négociations des Accords de partenariat économique entre l’Europe et les pays d’Afrique, Caraïbe et Pacifique, la tentation occidentale est de diviser les continents en sous-régions. Et quand l’arme économique ne suffit pas, il reste l’option militaire pour imposer un système ultralibéral. Ce sont les guerres ou les soutiens à des coups d’État, comme au Chili ou encore en Argentine, mais le bouleversement de l’ordre économique mondial, avec l’émergence des pays asiatiques ou encore la croissance des pays africains (4% de croissance en 2011), conduit maintenant les puissances occidentales à tenir un discours différent. Les nombreux conflits commerciaux et économiques entre la Chine et les États-Unis montrent la baisse d’influence de l’économie américaine dans le système économique mondial. En effet, la Chine est parvenue par sa position de 2nde puissance économique internationale à obtenir la clémence des institutions internationales telle que l’OMC. Les positions chinoise et africaine vont imposer de nouveaux échanges économiques et diplomatiques entre l’Occident et le reste du monde. En effet, le continent africain a aujourd’hui la capacité de se développer sans les anciens colonisateurs, grâce à des partenariats avec les pays émergents qui ont mis en place une relation de « gagnant-gagnant ».
 Céline Tabou