08 août, 2012

La presse ouest-africaine bénéficie d’un soutien de 945 millions de fcfa

DAKAR (© 2012 Afriquinfos) - L’Ujao (Union des journalistes de l’Afrique de l’ouest) vient de bénéficier d’un important soutien financier de l’Acbf (Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique). Cette aide va permettre à cette structure sous-régionale d’accroître ses capacités d’outiller des professionnels de la communication de masse au service du développement en Afrique de l’ouest. (Par Edem Gadegbeku)
La presse ouest-africaine bénéficie d’un soutien de 945 millions de fcfa

L’Acbf vient de mettre à la disposition de l’Ujao une aide estimée à 2,1 millions de dollars Us (soit près de 945 millions de fcfa) sur une période de quatre ans. La signature de la convention de financement entre les deux structures est intervenue le 4 août dernier, à Dakar (au Sénégal). Cet important appui financier va permettre à l’Ujao d’entamer la seconde phase de son « Projet de renforcement des capacités » multi-facettes des journalistes ouest-africains.

A travers cette entente financière, l’Ujao et l’Acbf entendent « renforcer les capacités institutionnelle et humaine des journalistes et des travailleurs des médias, consolider la protection légale, garantir la sécurité et la protection des journalistes d’Afrique de l’Ouest et améliorer l’environnement du travail des journalistes dans cette partie de l’Afrique », a appris « Afriquinfos » auprès de l’une des parties.

Cette aide de l’Acbf constitue la plus importante jamais accordée à l’Ujao. La poursuite du « Projet de renforcement des capacités » « introduit des innovations-clé dont notamment l’établissement d’un Programme de Bourse en Journalisme d’Investigation, avec des niveaux Master et Diplôme, pour promouvoir le journalisme d’investigation dans la région Afrique de l’Ouest », a précisé l’Ujao. Ce regroupement des organisations professionnelles nationales en Afrique occidentale va en outre utiliser ce don de l’Acbf pour apporter de « l’assistance juridique à des journalistes sous le coup de poursuites pénales » dans sa zone géographique d’intervention.

Selon la Secrétaire exécutive de l’Acbf, Dr Frannie Leautier, la subvention signée le 4 août dernier est la suite logique de précédents apports financiers de son organisation pour encourager la formation de compétences professionnelles dans l’ouest du continent noir. « Toutes choses qui ont pour finalité de maintenir l’émergence d’une masse critique de professionnels de haut niveau indispensables à l’établissement d’une culture d’excellence dans le domaine des médias en Afrique », a indiqué Mme Leautier.

La phase II du « Projet de renforcement des capacités » de l’Ujao a à sa disposition une dotation globale de 2,9 millions de dollars Us (environ 1.305 millions de fcfa). Soit 2,1 millions provenant de l’Acbf et le complément de divers partenaires de la faîtière des hommes de média en Afrique occidentale. Basée à Dakar et créée en 1986, l’Ujao regroupe des syndicats, associations et unions des professionnels de l’information et de la communication de l’Afrique de l’ouest.

Afriquinfos

La Zambie essaie de rassurer les Chinois après le meurtre d'un cadre dans une mine

LUSAKA (© 2012 AFP) - Le gouvernement Zambien a tenté cette semaine de rassurer les investisseurs chinois, très présents dans le pays, affolés par le meurtre d'un cadre chinois par ses ouvriers dans une mine du sud du pays, à propos d'un conflit salarial.
La Zambie essaie de rassurer les Chinois après le meurtre d'un cadre dans une mine

© AFP/Archives Thomas Nsama. Des Chinois sur un marché de Lusaka, en Zambie, le 25 octobre 2012

L'incident n'est pas pris à la légère par le pouvoir, alors que les compagnies minières chinoises sont régulièrement accusées d'exploiter les ouvriers zambiens dans des conditions indécentes.

La Chine est le principal investisseur étranger du pays, avec plus de 6 milliards de dollars depuis 2007. Les Chinois sont omniprésents dans le secteur minier, et notamment dans le cuivre, qui représente les trois quarts des exportations du pays et les deux tiers des revenus de l'Etat.

"Au nom du gouvernement, nous assurons la communauté chinoise de la mine de Collum Coal et les investisseurs en général, que la Zambie est un pays sûr pour eux et pour leurs investissements", a déclaré le porte-parole du gouvernement Kennedy Sakeni.

"Le gouvernement regrette profondément la mort d'un cadre chinois, tué pendant une manifestation d'ouvriers à propos de revendications salariales à Sinazongwe".

Samedi, les employés de la mine de charbon de Collum Coal, située à Sinazongwe, à 325 km au sud de Lusaka, se sont révoltés samedi pour protester contre un retard à instaurer un salaire minimum de 220 dollars mensuels.

Un manager chinois, Wu Shengzai, 50 ans, est mort après avoir été touché par un chariot poussé vers lui par des mineurs au moment où il courait se réfugier sous terre. L'un de ses collègues a été blessé.

La presse zambienne rapportait mardi et mercredi que les Chinois de la mine étaient terrés dans leurs maisons par peur de nouvelles violences.

Douze personnes ont été arrêtées lundi dans le cadre de l'enquête. Un mineur a été inculpé de meurtre mercredi, les autres étant uniquement poursuivis pour avoir pris part à l'émeute.

En novembre 2011, un rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé les pratiques des compagnies minières chinoises.

Ventilation insuffisante pouvant entraîner de graves maladies pulmonaires, non-remplacement des équipements de protection endommagés, menaces fréquentes de licenciement visant les travailleurs qui refusent de travailler dans des endroits dangereux, étaient les principaux griefs.

La syndicalisation est également découragée, selon HRW.

En 2010, deux responsables chinois de la même mine de Collum Coal avaient été poursuivis en justice pour tentative de meurtre. Ils étaient accusés d'avoir tiré sur des mineurs qui manifestaient, faisant onze blessés.

Le président zambien Michael Sata, après avoir fortement critiqué la présence des Chinois alors qu'il était dans l'opposition, a soudain affirmé qu'ils étaient les bienvenus après avoir accédé au pouvoir en septembre 2011.

Jusqu'à présent, la Zambie s'est d'ailleurs toujours enorgueillie de sa tradition d'hospitalité et des bonnes relations qu'elle entretient avec les investisseurs étrangers.

"C'est un incident malheureux et malvenu, il va à l'encontre de la nature pacifique et hospitalière de la société zambienne", a cru devoir préciser le porte-parole du gouvernement.

Le ministre du Travail Fackson Shamenda a promis pour sa part que la Justice ne ferait aucun traitement de faveur aux personnes arrêtées, qui devaient comparaître dès mercredi devant un tribunal régional.

"Il n'y aura pas de vache sacrée, et ceux qui seront reconnus coupables encourront les foudres de la loi", a lancé le ministre.

Mali : Le Premier ministre serait reconduit par le président Traoré après sa démission

BAMAKO (Xinhua) - Le président de la transition malienne, Dioncounda Traoré aurait reconduit le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, après présentation de la démission par celui- ci, a-t-on appris mercredi juste à la fin du conseil des ministres.

La reconduction du PM n'a pas été officiellement déclarée pour l'instant. Selon des sources, « le PM a été reconduit. Il faut cependant reconnaître que les membres du gouvernement ont été remerciés par le président de la République ».

Ces mêmes sources font état de la formation d'un gouvernement d'union nationale dans ''les prochaines48 heures''.

Mali : La Cédéao va bientot finaliser ses plans de déploiement militaire

NEW YORK (© 2012 AFP) - La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va finaliser dans les prochains jours ses plans de déploiement d'une force militaire au Mali, espérant obtenir ensuite un mandat de l'ONU, a indiqué mercredi une responsable de la Cédéao.
Mali : La Cédéao va bientot finaliser ses plans de déploiement militaire

© AFP/Archives Sia Kambou. Salamatu Hussaini Suleiman, la commissaire chargée des affaires politiques à la Cédéao, le 25 juillet 2012 à ABidjan

Selon Salamatu Hussaini Suleiman, commissaire chargée des affaires politiques à la Cédéao, une "conférence finale de préparation" se tiendra du 9 au 13 août à Bamako pour "peaufiner davantage le concept stratégique (...) et préparer le terrain pour le déploiement dès la réception d'un mandat de l'ONU". Cette conférence regroupera notamment des représentants de la Cédéao, de l'Union africaine, de l'ONU et de l'Union européenne.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a, lui, recommandé au Conseil de sécurité de prendre des "sanctions ciblées" contre les islamistes du nord du Mali. "J'encourage le Conseil de sécurité à envisager sérieusement l'imposition de sanctions ciblées, financières et d'interdiction de voyage, contre les individus et groupes au Mali qui sont impliqués dans des activités terroristes, dans l'extrémisme religieux ou des activités criminelles", a-t-il déclaré devant le Conseil

Mme Suleiman, qui s'exprimait devant le Conseil de sécurité de l'ONU lors d'un débat sur la situation au Mali, a précisé qu'un premier rapport sur les objectifs et modalités du déploiement avait été transmis entre-temps au Conseil.

"Nous espérons que ce rapport et les résultats de la réunion (de Bamako) vont clarifier toutes les questions en suspens en ce qui concerne le déploiement prévu et permettre d'obtenir le mandat de l'ONU", a-t-elle ajouté.

La Cédéao se tient prête à envoyer une force régionale de 3.300 hommes pour aider l'armée malienne à reconquérir le nord du pays aux mains des islamistes, mais attend un mandat de l'ONU et une aide extérieure, notamment logistique, ainsi qu'une demande formelle de Bamako.

Jusque-là, le Conseil de sécurité s'est abstenu de donner un mandat à une telle force, attendant plus de précisions sur ses contours et sa mission.

Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, actuel président en exercice de la Cédéao, avait annoncé fin juillet que cette organisation allait prochainement déposer une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil pour l'envoi d'une force au Mali. Il avait estimé que "si la situation n'évoluait pas favorablement", une intervention militaire lui paraissait "inévitable".

Parallèlement à ces préparatifs militaires, la Cédéao continue de jouer la carte de la médiation avec les islamistes qui contrôlent le nord du pays. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation, s'est rendu mardi sur place et a reçu le soutien d'Ansar Dine, l'un des groupes contrôlant la région.

Record de ventes de billets pour les Jeux paralympiques

Quelque 2,1 millions de billets pour les Jeux paralympiques de Londres ont été vendus, un bilan qui dépasse de 300.000 tickets le record établi avant les Jeux de Pékin en 2008, ont fait savoir mercredi les organisateurs.

Le succès de la délégation britannique aux Jeux olympiques, qui ont d'ores et déjà battu leur record de médailles depuis 1908, n'est pas étranger à ces bonnes ventes, selon le Comité international paralympique.

Environ 400.000 places restent à vendre, notamment pour les cérémonies d'ouverture, le 29 août, et de clôture, le 9 septembre.

Reuters

Russie: Une vache grimpe au cinquième étage d'un immeuble... pour échapper aux avances d'un taureau

Poursuivie par un taureau trop entreprenant rencontré dans un pâturage, une vache sibérienne n'a pas hésité à grimper au cinquième étage d'un immeuble pour échapper aux assiduités du ruminant-soupirant.

La vache a été découverte au sommet de la cage d'escalier de l'immeuble dans le village de Lesogorsk, ont expliqué les services du ministère des Situations d'urgence de la région d'Irkoutsk.

Il n'a fallu que trois minutes aux pompiers appelés à la rescousse pour la ramener sur le plancher de ses congénères.

«Quand nous sommes arrivés il y avait des dizaines de gens devant l'immeuble - des policiers, des fonctionnaires, des badauds... Ils auraient bien pu se débrouiller sans nous», a pesté le chef des sapeurs-pompiers, Evgeni Smirnov.

Reuters

On a (re)découvert le "serpent-pénis"

Nous vous prions de nous excuser. Cette info nous avait échappé. Le 1er août, le Daily Mail a signalé la découverte faite par des ingénieurs brésiliens, en novembre dernier. Ils étaient en train de drainer une rivière près d’un barrage hydroélectrique, en Amazonie et sont tombés sur six spécimens comme celui sur la capture d’écran, plus haut. Il a ensuite fallu huit mois aux scientifiques pour l’identifier. Verdict ?
Ce n’est pas un pénis. Ni un serpent d’ailleurs. C’est un « atretochoana eiselti » très exactement, amphibien très rare et très peu aperçu depuis sa découverte en 1968. Même si cet animal ressemble beaucoup à un serpent (et à un pénis), en fait, c’est plutôt proche de la salamandre ou d’une grenouille.
Un animal qui respire par la peau Jusqu’alors, il n’y avait que deux espèces conservées, c’est ce qui rend la découverte folle.
Malheureusement, sur les six spécimens recueillis, l’un d’entre eux est mort. Ne soyez pas trop tristes : trois autres ont été relâchés et les deux derniers sont observés par les scientifiques.
Selon, un biologiste de la compagnie du barrage, cet animal respire sûrement par la peau.(...) Lire la suite sur Rue89

L'Allemagne ne peut être leader de l'Europe à cause de son histoire (Helmut Schmidt)

L'Allemagne n'est pas en mesure d'exercer un leadership en Europe en raison de son histoire et cela n'est pas près de changer, a estimé mardi soir l'ancien chancelier allemand, Helmut Schmidt, lors d'une émission télévisée.
"Auschwitz et le meurtre de six millions de Juifs tout comme la Guerre mondiale de Hitler sont des événements qui sont ancrés dans l'inconscient des peuples européens, si bien qu'un rôle de leader de l'Allemagne en Europe est exclu, et ce sera le cas encore pendant longtemps", a déclaré M. Schmidt, 93 ans, une des figures politiques les plus respectées dans son pays.
S'exprimant lors d'un talk-show de la télévision publique, il a également critiqué la gestion de la crise de l'euro et le manque de vision des responsables politiques européens actuels.
La crise "ne serait pas si grave s'il y avait au moins un (responsable) en Europe ayant une vue d'ensemble sur les quelques deux douzaines de problèmes qui se posent. Mais nous n'avons malheureusement pas cette personnalité politique en ce moment", a estimé l'ancier chancelier social-démocrate qui a dirigé l'Allemagne de 1974 à 1982.
Selon lui, la réforme des marchés financiers promises depuis des années n'a jamais été mise en oeuvre car l'Europe "n'a pas l'énergie pour changer vraiment les choses".
Il a également critiqué la chancelière Angela Merkel qui "n'est pas une Européenne née" contrairement à son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, selon lui. "Elle a un sens tactique certain mais la vue d'ensemble c'est une autre chose", a-t-il commenté, alors que Mme Merkel a subi des critiques parfois violentes ces derniers mois dans la presse européenne.
Il s'est par ailleurs dit favorable à l'idée de mutualiser une partie de la dette européenne, conformément à la position des sociaux-démocrates allemands, et a estimé qu'accepter la Grèce dans l'euro avait été une erreur। "C'était une erreur d'accepter la Grèce, mais on l'a fait et on doit maintenant en assumer les conséquences", a-t-il dit.

http://www.lesechos.fr

FIFA : la Côte d’Ivoire reste maître sur le continent africain









Comme chaque premier mercredi du mois, la FIFA a actualisé son classement mensuel des sélections nationales. Après un mois de juillet relativement plat, les JO 2012 ne rentrant pas en compte, l’Espagne occupe toujours le fauteuil de leader au niveau mondial. Du côté africain, la Côte d’Ivoire conserve toujours son statut de meilleure nation du continent. Les Eléphants restent à leur 16e place mondiale, juste derrière la France et le Chili, respectivement 14e et 15e. Le Ghana et l’Algérie complète un podium qui reste inchangé, alors que de son côté, la Zambie, championne d’Afrique en titre continue sa lente descente.

Attendu de tous les amoureux du ballon rond à chaque début de mois, le classement des sélections nationales faite par la FIFA a été dévoilé ce mercredi. Alors qu’aucune compétition majeure n’a eu lieu, les Jeux Olympiques ne rentrant pas en compte dans le système de notation, le seul changement significatif intervient au niveau de la 3e place, où l’Uruguay cède sa place sur le podium à l’Angleterre. De son côté, l’Espagne reste la référence mondiale avec l’Allemagne comme dauphin.

Sur le continent africain, point de surprise non plus puisque la Côte d’Ivoire conserve son leadership et reste au 16 rang mondial, juste derrière la France et le Chili, respectivement 14e et 16e. Le podium africain reste lui aussi inchangé puisque le Ghana (32e mondial) et l’Algérie (34e) complètent toujours ce podium, mais ont grappillé chacun une place. Après sa progression fulgurante lors du dernier classement, la Libye conserve sa 4e place continentale. En revanche, la Zambie poursuit sa lente descente.

Champions d’Afrique en titre et un temps sur le podium continental, les Chipolopolos ont encore perdu trois places pour se retrouver au 44e rang. Malgré tout, c’est donc surtout le statut-quo au niveau de ce classement, les choses pourraient prochainement être modifiées, surtout pour les classements à venir de septembre et octobre, avec le dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 qui s’annonce.

- Le top 10 mondial :
1 Espagne
2 Allemagne
3 Angleterre
4 Uruguay
5 Portugal
6 Italie
7 Argentine
8 Pays-Bas
9 Croatie
10 Danemark

- Le top 20 africain :
1 Côte d’Ivoire (16e)
2 Ghana (32e)
3 Algérie (34e)
4 Libye (38e)
5 Mali (39e)
6 Egypte (40e)
7 Tunisie (41e)
8 Gabon (43e)
9 Zambie (44e)
10 Sierra Leone (57e)
11 Nigeria (58e)
12 Cameroun (59e)
13 Sénégal (61e)
14 Afrique du Sud(67e)
15 Maroc (68e)
16 République Centrafricaine (71e)
17 Guinée (74e)
18 Bénin (77e)
19 Cap Vert (78e)
20 Ouganda (85e)


Etats-Unis : Michael Jordan aide Barack Obama à lever des fonds

L'équipe de campagne de Barack Obama, candidat à sa réélection à la présidence américaine du 6 novembre, organise une loterie pour participer à un match de gala aux côtés de Michael Jackson.

L'équipe de campagne de Barack Obama, candidat à sa réélection à la présidence américaine du 6 novembre, organise une loterie pour participer à un match de gala aux côtés de Michael Jackson. | (AFP/JIM WATSON)

La campagne présidentielle du 6 novembre bat son plein aux Etats-Unis, où les deux candidats en lice, le sortant et le républicain Mitt Romney, rivalisent sur le terrain crucial des fonds de campagne.

Barack Obama a obtenu mardi un soutien de taille, en la personne de . Légende américaine du basket-ball, il participera prochainement à un match de gala destiné à permettre au président américain, lui-même fan de basketball, de lever des fonds pour sa campagne électorale.



L'équipe de campagne présidentielle appelle donc ses partisans à participer à une grande loterie pour avoir la chance de faire quelques shoots avec Michael Jordan, mais aussi avec la star des Knicks (New York) Carmelo Anthony, l'ex-pivot de New York Patrick Ewing ou encore l'ancien joueur du Heat (Miami) Alonzo Mourning. Pour 3 dollars, le gagnant du concours pourra aussi participer à un second tirage au sort pour se joindre, peut-être, aux côtés de Barack Obama et Michael Jordan, au dîner de gala d'après match.




Par le passé, l'équipe de campagne du président sortant a déjà organisé ce système de loterie et de dîners de gala pour lever des fonds. Le dernier en date : dans la maison de George Clooney, lui-même, à Los Angeles (Californie). En juillet, Barack Obama, a recueilli 75 millions de dollars auprès de 761 000 donateurs. Mais pour le troisième mois consécutif, il a été dépassé par son adversaire Mitt Romney, dont le budget de campagne dépasse les 100 millions de dollars. Les fonds de campagne sont cruciaux pour les candidats à la présidence américaine, puisqu'ils permettent de financer les déplacements de campagne et d'acheter des espaces publicitaires. Les candidats restent libres d'opter pour un financement public, mais leur budget est dans ce cas plafonné.

VIDEO. Barack Obama joue au basketball avec des étudiants américains

MALI : Dioncounda Traoré - Capitaine Amadou Aya Sanogo : complices jusqu’où ?




MALI - BAMAKO LE 8 AOÛT 2012 - Le président Dioncounda Traoré rencontrera le Capitaine Amadou Aya Sanogo, certainement pour boucler les concertations qu’il a entreprises en direction de tous les acteurs du pays. A la clé, la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Selon des informations proches du parti ADEMA-PASJ, le Capitaine Amadou Aya Sanogo devrait être reçu, ce 7 août. Si cette rencontre a eu lieu à cette date, elle aura été certainement secrète. Au menu se trouvent des vraies questions qui achoppent comme celle se rapportant au Premier ministre Cheick Modibo Diarra, à son maintien, à son départ et à l’architecture du nouveau gouvernement à mettre en place ; qui soit de nature à permettre la reconquête du nord et l’organisation des élections.

Selon certaines sources, ce n’est pas demain la veille de la mise en place du gouvernement, car « si les concertations ont été faites, personne n’a été d’abord consulté pour participer au gouvernement ». En effet, après les concertations qui ont surtout mis l’accent sur les organes de la transition, la constitution du gouvernement doit faire l’objet de consultations, a déclaré une personnalité proche de la présidence de la République, contactée par la rédaction de KOACI.COM. Selon certains acteurs politiques, le départ du Premier ministre Cheick Modibo Diarra a été demandé par de nombreux partis politiques, et ceux qui ne l’ont pas demandé ne s’y opposent pas, selon nos sources. C’est en l’occurrence la Confédération syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), la deuxième centrale syndicale du pays qui exige le maintien du Premier ministre, tan disque, le FDR dont est membre l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la première centrale syndicale demande son départ. Par ailleurs le Premier ministre qui aurait provoqué la colère de certains militaires en faisant des promesses non tenues, ne bénéficierait plus de leur soutien inconditionnel. Les hommes en tenue, avaient compté sur lui pour doter l’armée d’équipements adéquats, pour livrer la guerre promise aux occupants du nord Mali.

Lâché par la classe politique et par l’armée, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra pourrait faire les frais de la nouvelle dynamique. Mais, pourrait-il s’accrocher à la COPAM du Dr Oumar Mariko, qui n’est pas tendre avec le président Dioncounda Traoré, et qui veut que les propositions faites par celui-ci soient entérinées par une concertation nationale ? Si cela est probable, jusqu’où pourrait aller la COPAM dont le procès de trois responsables a été ouvert ce jour, pour troubles graves à l’ordre public le 21 mai, conduisant à l’agression du président Dioncounda Traoré ?

Pour un meilleur attelage de la transition et la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président par intérim Dioncounda Traoré depuis son retour de Paris le 27 juillet dernier, a multiplié les concertations. Regroupements de partis politiques, associations de la société civile et plusieurs organisations ont été rencontrées par le président et ont bien apprécié les propositions de création de nouveaux organes de la transition, comme le Haut Conseil d’Etat (HCE), le Conseil nationale de la transition (CNT), la Commission nationale de négociation (CNN) qui sont de nature à permettre la conduite d’une transition apaisée. Le Pr Dioncounda Traoré a balisé le terrain pour la formation du nouveau gouvernement. Un délai avait été fixé par la CEDEAO au 31 juillet, mais qui a été prorogé de dix jours à la faveur du retour au pays du président Dioncounda Traoré.

Ib, KOACI.COM BAMAKO; copyright © koaci.com

BURKINA FASO : Enrôlement biométrique: On reparle de fraude




Blaise Compaoré en train de se faire enrôler

BURKINA FASO - OUAGADOUGOU LE 8 AOUT 2012 © koaci.com - Depuis quelques semaines, la commission nationale électorale indépendante (CENI) est sur le pied de guerre pour réaliser l’enrôlement biométrique des électeurs pour les élections jumelées municipales/législatives de décembre prochain. Jusque-là, il n’y a pas eu couac en dehors de la fronde des agents chargés de l’enrôlement qui avaient estimés leur prise en charge insuffisante. La surprise est venue dans le dernier carré des régions à enrôler parmi lesquelles: Bobo-Dioulasso et Ouahigouya.

Dans ces deux villes, des associations de défense des droits de l’homme ont très tôt dénoncé des fraudes à l’enrôlement au moyen des actes de naissances, requis avec la pièce d’identité comme document pour s’inscrire. A Ouahigouya, dans le nord du pays, ce sont des mineurs à qui on a frauduleusement délivré des actes de naissances qui se sont fait pincer. La loi dit qu’il faut être âgée d’au minimum de 18 ans.

La gendarmerie a été saisie et a procédé à l’audition des suspects. De son côté le représentant local de la CENI a déposé une plainte auprès du substitut du procureur pour « diffamations, calomnies, faux et usage de faux, usurpation d’identité, tentative de sabotage du processus électoral dans la région du Nord »
Par contre à Bobo-Dioulasso dans la deuxième ville du pays, c’est le transport de militants à qui ont remettait des documents d’identité pour aller s’inscrire qui a été dénoncé. Il y a des soupçons de fraude à ce niveau également.

La section locale du parti au pouvoir dans cette ville qui se sentait visée par cette dénonciation a réagi vivement en attaquant le représentant local de la CENI qu’il estime être trop proche de l’opposition. Pour le parti au pouvoir, l’opposition a été la première à transporter des militants et la CENI n’a rien dit. La section provinciale du CDP entend rassembler des éléments pour également intenter une action judiciaire. Elle accuse des agents de la CENI déplacer des kits d’enrôlement dans des domiciles et de procéder à de double enrôlement. le Burkina en est arrivé à l'enrôlement biométrique des électeurs pour justement éviter les doubles inscriptions et les votes multiples qui ont marqué les scrutins précédents. Force est de reconnaitre que le pari n'est pas encore gagné

Hasanata, KOACI.COM OUAGADOUGOU, copyright © koaci.com

Le cerveau d'un trafic mondial de voitures de luxe arrêté en Italie

Le cerveau présumé d'un réseau mondial de trafic de voitures de sport et de luxe qui aurait rapporté quelque six millions d'euros depuis 2009 a été arrêté en juillet en Italie, annonce mercredi Interpol. Ce ressortissant russe, âgé de 36 ans, a été placé en détention à Venise à la suite de l'opération «Eastbound», qui a coordonné les efforts de 14 pays membres, précise l'organisation internationale de police basée à Lyon dans un communiqué.

L'organisation criminelle implantée dans l'est de la Russie est responsable du vol de plus de 30 voitures à travers toute l'Europe, en vue de leur exportation vers l'Asie du Sud-Est, la Russie et l'Australie. Ces voitures de luxe, parmi lesquelles des Ferrari, des Lamborghini, des Porsche et des Bentley, ont été volées dans des sociétés de location de véhicules, notamment en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie et en Suisse. Elles étaient ensuite expédiées vers leur destination par navire porte-conteneurs ou par voie aérienne depuis le sud de la France, une fois leurs systèmes de géolocalisation retirés, précise le communiqué.

L'enquête avait débuté fin 2010 à la suite du vol de quatre voitures de sport en Espagne. Elles devaient être acheminées au Japon par cargo, depuis le port de Marseille. Mais à la suite d'un travail de coordination d'Interpol, le cargo a été redirigé, peu après son départ début 2011, vers Naples, où les quatre véhicules ont été retrouvés. Les enquêteurs ont interpellé un premier membre de la bande en Lettonie, avant de mettre la main sur le cerveau présumé à l'aéroport de Venise en juillet. «Les informations en sa possession indiquaient que le groupe préparait une autre opération de trafic en Europe», dit Interpol.

Avec Reuters

Mali: la médiation burkinabè reçoit le soutien d'Ansar Dine

Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (c), le 7 juillet 2012 à Ouagadougou
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (c), le 7 juillet 2012 à Ouagadougou (AFP)
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays conduit la médiation dans la crise malienne, s'est rendu mardi dans le nord du Mali aux mains des islamistes, et a reçu le soutien d'Ansar Dine, l'un des groupes qui contrôlent la région.
Venu de Ouagadougou où il est rentré le soir même, M. Bassolé a commencé cette première visite à Gao, ville contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avant une étape à Kidal (nord-est), fief d'Ansar Dine (Défenseurs de la religion, en arabe).
A l'issue d'un entretien à Kidal avec le ministre, le chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a appuyé la médiation que le président burkinabè conduit au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
"On soutient, on accepte la médiation du président Compaoré", a lancé le chef touareg, en boubou bleu ciel et turban blanc, devant quelques journalistes. "Allah va aider chacun à trouver ce qu'il veut", a-t-il ajouté.
Le leader islamiste n'a pas dit ce qui pourrait faire l'objet de négociations pour son groupe, qui entend imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, comme le Mujao, lui aussi allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Emissaire de plus haut rang à se rendre dans le nord du Mali depuis la partition de fait du pays, M. Bassolé a d'ailleurs reconnu qu'il avait été beaucoup question de l'"idéologie" islamiste d'Ansar Dine, et réitéré que la médiation tenait à ce que les mouvements armés "se démarquent" des "terroristes".
A Gao dans la matinée, l'envoyé burkinabè n'avait pas rencontré de personnalité du Mujao. Ce groupe dissident d'Aqmi est, comme ces jihadistes, officiellement considéré comme infréquentable par la Cédéao en raison de ses actions "terroristes".
Après une visite de l'hôpital, M. Bassolé a eu une réunion avec des chefs coutumiers et des représentants des communautés de Gao pour leur "apporter le message de la paix". Il a souhaité obtenir "très rapidement" une "cessation complète des hostilités" dans la région, théâtre de multiples exactions.
Rendez-vous à Ouagadougou
Il a annoncé que M. Compaoré recevrait "bientôt" les responsables communautaires de la zone à Ouagadougou pour examiner les "pistes de solutions".
"Ici, unanimement, on n'est pas pour l'indépendance, on est Maliens", a lancé le porte-parole des communautés de Gao, Mohamed Ould Matali. Il a assuré que les habitants vivaient "en parfaite symbiose avec le Mujao".
Les efforts du Mujao pour imposer la charia créent pourtant de fortes tensions: dimanche à Gao, des locaux ont empêché les islamistes de couper la main d'un voleur.
M. Compaoré a reçu en juin, séparément, des délégations d'Ansar Dine et de la rébellion touareg indépendantiste du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), depuis plusieurs semaines évincée de la région.
Le diplomate burkinabè a jugé que la balle était désormais dans le camp des autorités maliennes de transition pour engager un dialogue direct avec les groupes armés du Nord.
Le président malien intérimaire Dioncounda Traoré a annoncé la création de nouveaux organes de la transition et se charge de former le gouvernement d'"union nationale" exigé par la Cédéao, et attendu dans les prochains jours.
Ce cabinet d'union doit avoir l'assise suffisante pour permettre d'engager la reprise du Nord, par le dialogue ou les armes.
M. Traoré est rentré fin juillet après une convalescence de deux mois à Paris, à la suite d'une violente agression. Deux procès liés à cette attaque se sont tenus mardi à Bamako devant un même tribunal, dont le verdict sera rendu le 28 août.
La Cédéao continue de jouer la carte de la négociation avec les islamistes, mais se dit prête à envoyer au Mali une force de quelque 3.300 soldats en cas de nécessité. Elle attend pour cela une demande formelle de Bamako, un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et un soutien logistique occidental.