23 avril, 2012

EN DIRECT. Sarkozy s'adresse «aux petits», Hollande veut rassembler


Tous deux qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy (UMP) et François Hollande (PS) sont repartis en campagne, ce lundi.

Tous deux qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy (UMP) et François Hollande (PS) sont repartis en campagne, ce lundi.
| AFP/ERIC FEFERBERG/ FRED DUFOUR

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Cap sur le second tour. Les deux finalistes et leurs partisans ont repris, ce lundi, le chemin de la campagne. Selon les derniers résultats, le candidat du Parti socialiste François Hollande est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle avec 28,63 % des voix, soit un point et demi de plus que le président sortant Nicolas Sarkozy (27,18%), tandis que Marine Le Pen (FN) a obtienu 17,90%.

Avec un taux jamais atteint en France, même en 2002, le FN a d'ores et déjà gagné son pari. Marine Le Pen se pose plus que jamais en arbitre du match d'entre les deux tours.

Les deux qualifiés ont, eux, repris renoué avec les visites de terrain et les meetings. En campagne dans le Finistère, après un premier tour qui renforce sa position de favori, François Hollande a dit lundi vouloir «entendre» les électeurs allés «vers les vents mauvais du vote extrême». A Quimper, lors de son premier meeting de second tour, il s'est montré confiant : «Nous allons gagner l'élection présidentielle», a-t-il dit, notant que «la gauche est à son plus haut niveau depuis très longtemps, 44%». Mais «nous avons besoin de rassembler la gauche, toute la gauche», a-t-il averti.

Son rival de l'UMP, Nicolas Sarkozy, s'est pour sa part exprimé devant une salle surchauffée, à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre). Il a dit vouloir «parler aux petits, je veux parler aux sans-grade, aux ruraux, aux petits retraités». Pour finir il a lancé à ses partisans : «C'est pour vous que je fais ça.» «Je vais vous dire une chose, a-t-il conclu. C'est pour vous que je fais tout ça. C'est parce que je sais que vous êtes là, que vous n'avez pas peur.» Et d'assurer : «Durant ces quinze jours, on va aller à la conquête de la France.»

Répondez à notre question du jour : Savez-vous déjà pour qui vous allez voter au second tour ?

Suivez les temps forts de cette journée politique sur leparisien.fr :

19h40. Fillon : pas de«désir irrésistible de socialisme», «rien n'est joué!»
«Depuis des mois je dis que cette élection présidentielle sera très serrée. Le résultat du premier tour vient renforcer cette conviction. Rien, absolument rien n'est joué!» affirme le Premier ministre lors d'un meeting à Bourg-en-Bresse.

19h39. Aubry à Sarkozy : c'est «une honte d'utiliser le 1er mai».
La première secrétaire du Parti socialiste juge sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy veut «une fois de plus» essayer d'«opposer les Français». «C'est vraiment une honte d'utiliser le 1er mai», affirme la maire de Lille, estimant que le président sortant est celui «qui aura augmenté le chômage d'un million !»

19h24. Huchon salue une «poussée historique» de la gauche en Ile-de-France.
Le président socialiste de l'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, se félicite, dans un communiqué de «ces résultats historiques qui confirment l'ancrage à gauche de la Région» et «appelle les Franciliens à être massivement au rendez-vous du 6 mai, en participant au rassemblement le plus large possible autour de François Hollande».

VIDEO. François Hollande peut-il perdre ?




19h15. Sarkozy à ses partisans : «C'est pour vous que je fais ça.»
«Je vais vous dire une chose, conclut Nicolas Sarkozy. C'est pour vous que je fais tout ça. C'est parce que je sais que vous êtes là, que vous n'avez pas peur.» Et d'assurer : «Durant ces quinze jours, on va aller à la conquête de la France.»

19h10. Sarkozy invite à «un très vaste rassemblement le 1er mai».
«Le jour de la fête du travail, insiste-t-il. Parce qu'il me semble que nous tous, on a aussi le droit de parler du travail.» Et de s'assurer un succès auprès de ses auditeurs en lançant : «J'ai appris que M. Hollande n'était pas content. Je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par le Parti socialiste.»

19h07. «Cette campagne, doit être une campagne de vérité»,
conclut Nicolas Sarkozy.

19h05. Sarkozy évoque DSK.
«J'ai supporté les injures de certains candidats», affirme Nicolas Sarkozy «mais je ne supporterai pas les leçons de morale». «Surtout de la part d'une gauche qui voulait installer M. Strauss Kahn à l'Elysée il y a quelques mois», ajoute-t-il.

19h00. Sarkozy : «Je vous propose un nouveau modèle pour la France.»
«La question qui se pose pour nous, c'est la civilisation dans laquelle nous voulons vivre, c'est la société que nous voulons pour nos enfants», lance le président-candidat. «Je vous propose un nouveau modèle pour la France, un nouveau modèle de croissance : travail, effort, mérite, autorité, solidarité, investissement, innovation», assure-t-il se dépeignant à l'opposé de «son contradicteur», le candidat du PS François Hollande.

18h50. Sarkozy veut parler «aux petits».
«Je veux parler aux petits, je veux parler aux sans-grade, je veux parler aux ruraux, aux petits retraités, énumère-t-il. Je veux parler à tous ceux dont l'opinion ne compte pas parce qu'ils ne manifestent pas, parce qu'ils ne cassent pas.»

VIDEO. Marine Le Pen parie sur «l'explosion de l'UMP»




18h45. Une campagne différente.
«La campagne du second tour ne peut pas être la même que celle du premier. On ne peut pas faire comme si les Français n'avaient rien dit», insiste Nicolas Sarkozy. «Je dois aller plus loin au second tour pour répondre à ce que les Français ont exprimé», explique le président-candidat. «La burqa sur le territoire de la République, ce n'est pas anecdotique», enchaîne-t-il après avoir dénoncé : «Le communautarisme : contester que ce n'est pas une préoccupation des Français, c'est ne rien comprendre à la France.»

18h39. Sarkozy : «La priorité, c'est que l'Europe change.»
Et ce, «pour que l'Europe ne soit plus perçue comme une menace», assure Nicolas Sarkozy. «Je le dis et c'est un engagement : l'Europe ouverte à tous les vents, c'est fini (…) L'Europe qui ne maîtrise pas ses flux migratoires, c'est fini», tonne-t-il. «Si nous ne changeons pas, il n'y aura plus d'Europe et il n'y aura plus d'ouverture sur le monde», menace celui qui déplore que l'on ait trop cédé «à la bureaucratie et à la démocratie».

18h35. Sarkozy revient sur l'identité nationale.
«Les grands pays qui réussissent sont les pays qui ont cru à la Nation et font respecter leur identité nationale», lance le président-candidat qui prend pour exemple la Chine ou les Etats-Unis. «Nation et frontières sont des notions inséparables qui doivent être au cœur de la politique, poursuit-il. Dans la mondialisation, ce sont les nations qui réussissent parce qu'elles portent une volonté collective.»

18h33. Sarkozy veut mettre son «énergie dans l'avenir».
«Après tant d'énergie mise dans le présent, je veux mettre la même énergie dans l'avenir. Il y a encore beaucoup à faire», affirme le candidat de l'UMP.

18h28. Nicolas Sarkozy poursuit son analyse du «message» des Français.
«Nous voulons qu'on respecte notre mode de vie, car nous ne voulons pas changer de mode de vie. C'est le message que j'ai entendu.», poursuit Nicolas Sarkozy.

18h24. Sarkozy : «Je vois ce vote comme un cri de souffrance.»
«Dimanche, il y a des Français, beaucoup de Français qui ont dit : Nous ne supportons plus les corps intermédiaires qui veulent tout le temps décider à notre place.» «Je vois ce vote comme un cri de souffrance, comme l'expression d'une révolte, affirme le président-candidat. Et je n'accepte pas qu'on caricature cette colère, cette révolte, cette souffrance parce qu'elle est sans calcul.» Un message qui n'est, selon lui, pas adressé «seulement à moi mais à la classe politique tout entière». «Ce message c'est un fait majeur», insiste Nicolas Sarkozy qui fustige cette gauche qui «se bouche le nez». «Je ne le prend pas à la légère ce vote, je ne le prends pas de loin», assure-t-il après avoir agité le spectre des années 30'.

18h18. Sarkozy : «Une nouvelle histoire va s'écrire.»
«Ce sont les Français qui vont décider. Et cette campagne qui commence, c'est vous qui allez la mener, c'est vous qui allez la conduire», lance le président-candidat afin de galvaniser ses troupes à Saint-Cyr-sur-Loire.

18h15. Sarkozy se compare à... Chirac.
Alors qu'il est le premier président sortant à ne pas arriver en tête du premier tour, Nicolas Sarkozy se lance dans une comparaison avec Jacques Chirac, peu flatteuse pour ce dernier. Le président-candidat, rappelle qu'en 2002, l'ancien chef de l'Etat était «certes en tête au premier tour mais avec moins de 20% des voix».

18h14. Sarkozy annonce qu'une nouvelle campagne commence.
«La campagne du premier tour, nous l'avons faite à un contre neuf. Nous l'avons faite contre un système médiatique absolument déchaîné», lance-t-il en introduction. «Merci pour la réponse que vous leur avez adressée en direct», déclare-t-il avant de marteler : «La campagne de premier tour, nous l'avons faite contre la caricature, contre le mensonge. Aucun président n'avait jamais subi un tel matraquage». Et de dénoncer «un manque d'impartialité». «Malgré la mauvaise foi, malgré les mensonges, malgré les coups tordus, nous n'avons pas été balayés», poursuit le président-candidat.

18h12. Sarkozy prend la parole à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre).
C'est son premier meeting de l'entre-deux tours. Il est longuement acclamé par ses militants.

17h59. Les sénateurs centristes appellent à voter Nicolas Sarkozy.
François Zocchetto, président du groupe de l'Union centriste et républicaine au Sénat, qui a soutenu François Bayrou au premier tour de la présidentielle, appelle dans un communiqué à voter Nicolas Sarkozy au second tour.

17h58. L'Unef appelle à «combattre le FN» et à «battre Nicolas Sarkozy».
La première organisation étudiante estime, dans un communiqué, que «le score historique de l'extrême droite qui a rassemblé plus de 6 millions d'électeurs, dont de nombreux jeunes, est le signe d'une crise que les responsables politiques se doivent d'entendre».

17h56. La CFDT met en garde contre les tentatives de détourner l'objet du 1er mai.
Le syndicat juge «inquiétante» la tentative de «responsables politiques» de «s'autoproclamer uniques représentants des travailleurs» et de vouloir «détourner l'objet» du 1er mai, alors que Nicolas Sarkozy a annoncé un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail».

17h50. La Droite populaire appelle «tous les patriotes» à «faire barrage» à Hollande.
Dans un communiqué intitulé «Immigration, insécurité: Hollande, c'est Jospin en pire», ce collectif, aux positions souvent jugées trop droitières par les centristes de l'UMP, «alerte» les Français sur «le fait que la France ne peut plus se permettre de revivre le laxisme de la gauche en matière d'immigration et d'insécurité, sauf à remettre en cause notre pacte républicain».
Bayrou agacé par les journaliste : «Vous m'emmerdez»
Sur une vidéo de BFM TV, qui précise que le candidat du MoDem était «tout sourire pendant l'interview», on voit François Bayrou particulièrement agacé par la présence de journalistes devant son QG, au lendemain du premier tour. «Vous m'emmerdez», finit-il par lâcher.


17h48. Une quarantaine d'élus MoDem se prononcent pour Hollande. Un quarantaine d'élus MoDem, dont beaucoup participent à des exécutifs locaux au côté du PS, annoncent leur intention de voter François Hollande au second tour en invoquant «un devoir de clarté et d'alternance». «C'est pour nous un devoir de clarté et d'alternance. Nous ne souhaitons pas tergiverser», explique lors d'un point de presse Oliver Henno, membre de l'exécutif du MoDem et premier président de la communauté urbaine de Lille Métropole au côté de Martine Aubry.
>>Comparez les cartes des résultats des premiers tours des présidentielles de 2007 et 2012.


17h40. 1er Mai : Sarkozy veut «une radicalisation du combat», selon Mélenchon. «Ça donne un signal d'une tonalité d'affrontements avec les syndicats. Jusqu'à présent, il n'y avait que les fachos qui faisaient ça le 1er mai et nous, on faisait le cortège, quand il y en a, avec les syndicats», déclare à propos du rassemblement que veut organiser le président-candidat, le candidat du Front de gauche, depuis son QG de campagne des Lilas (Seine-Saint-Denis). «Et comme Nicolas Sarkozy a annoncé pendant le premier tour que sa cible, c'étaient les corps intermédiaires et les syndicats (...), on voit qu'on entre dans une période de radicalisation du combat», souligne-t-il.

17h12. La Mosquée de Paris appelle à ne pas mêler religion et politique. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, appelle, dans un communiqué, à ne pas laisser l'islam s'immiscer dans l'élection présidentielle, ce qui «serait dommageable pour la communauté musulmane de France». La semaine dernière, plus d'une vingtaine d'imams avaient engagé leurs fidèles à se rendre massivement aux urnes pour l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai, afin de «devenir acteurs de leur propre changement».
16h56. Les quartiers populaires sanctionnent Sarkozy. Les quartiers populaires ont exprimé par une forte abstention leur désenchantement vis-à-vis de la politique et par un vote massif en faveur de la gauche leur rejet du président sortant, au premier tour de la présidentielle. Dans de nombreuses villes populaires d'Ile-de-France, François Hollande (PS) a approché voire dépassé les 45% des voix, comme à Grigny (44,60%) et Courcouronnes (43,80%) dans l'Essonne ou dans les villes communistes de Saint-Denis (45,79%), La Courneuve (46,95%) et Bobigny (47,86%), en Seine-Saint-Denis.

16h55. Sarkozy et Hollande parleront sport sur Radio France. «Jacques Vendroux. Le directeur des sports de Radio France a en effet obtenu ce lundi l’accord des deux finalistes de la campagne présidentielle pour qu’ils s’expriment sur le sport durant un quart d’heure chacun», rapporte notre journaliste sur son blog.
Le premier tour en sept cartes
Retrouvez, dans notre diaporama, les cartes des votes Bayrou, Mélenchon, Sarkozy, Hollande, Le Pen. Ainsi que les scores du FN depuis 1974 et la carte de l'abstention.


16h40. Le gouvernement refuse la fermeture de tous les bureaux de vote à 20 heures au second tour.
La Commission de contrôle de la campagne préconisait cette solution «pour éviter» que les résultats soient divulgués avant la clôture du scrutin. Ce dimanche, des «fuites» ont circulé dans les médias étrangers, sur Internet et l’embargo a été rompu par l’Agence France Presse qui a diffusé les estimations du premier tour à ses clients dès 18h48.

>> Dimanche, avec #RadioLondres, les Twittos ont utilisé l'humour pour contourner la loi électorale.

16h34. Nicolas Sarkozy vient d'arriver à Vouvray (Indre-et-Loire).
Lui aussi doit tenir, à 18 heures, une réunion publique à Saint-Cyr-sur-Loire (Centre).

16h33. Hollande : «Rien ne nous arrêtera maintenant.»
«Merci de votre confiance, merci de votre soutien. Allez sereinement, tranquillement, fermement, vers la victoire!» conclut le candidat du PS qui tenait là son premier meeting de l'entre-deux tours.

16h32. La promesse des conférences de presse.
«Je viendrai devant le pays, devant les journalistes pour qui j'ai un grand respect, rendre compte» de l'action menée, promet François Hollande à Quimper. Nicolas Sarkozy avait lui aussi assuré, alors qu'il était candidat en 2007, qu'il tiendrait de tels rendez-vous.

16h30. Hollande : «Nous devons réussir après!»
«On me dit, dans mes déambulations : Courage! Courage! Je n'en manque pas!», raconte le député de Corrèze avant de prévenir : «Nous devons réussir après parce que je ne veux pas, si je suis élu président, être dans la situation» de Nicolas Sarkozy.

16h28. Hollande tacle l'ouverture.
«Nous n'allons pas pratiquer l'ouverture, vous avez vu ce que ça a donné. Ils sont même revenus... Enfin pas tous, il y en a dont on ne voulait pas», lâche le candidat socialiste, en allusion aux récents ralliements d'ex-ministres d'ouverture de Nicolas Sarkozy.

16h20. Hollande : «Le changement, vous l'entendez, il vient.»
«Je dois m'adresser à ces électeurs qui ne sont ni de gauche, ni de droite», souligne François Hollande. Pour être le prochain président «il s'agit de parler de l'intérêt de la France, c'est ce qui va déterminer le choix de beaucoup, le destin de notre pays». «Le changement, il doit venir. Il arrive, lance le candidat socialiste. Vous l'entendez, il vient!»

16h18. «Je dois parler à tous», déclare Hollande.
La teneur de son message? «Nous sommes dans un grand pays» et «nous allons le redresser», «nous n'avons pas besoin de nous diviser».

16h14. Hollande : «La vague, il va se la prendre en plein face.»
Se référant aux propos du président-candidat qui, avant le premier tour avait confié au «JDD» qu'il sentait monter la vague, François Hollande lance : «La vague, elle monte, elle monte. Elle monte tellement qu'il va se la prendre en plein face!»

16h11. Hollande : «Nous avons remporter un premier objectif».
Cette objectif, c'était «d'arriver premiers», lance François Hollande à Quimper, devant un public acquis à sa cause. «Nous allons gagner l'élection présidentielle», déclare-t-il, déclenchant ainsi des vivas : «On va gagner! On va gagner!» «Aller François!» entend-on parmi la foule.

16h04. Selon Mariani, il faut «parler aux électeurs du FN», «aussi intelligents que les autres».
Le ministre des Transports et chef de file de la Droite populaire, estime que d'ici au second tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy doit «parler aux électeurs du FN», qui sont «aussi intelligents que les autres», dans un entretien publié sur FranceSoir.fr. Selon lui, «au final, Marine Le Pen fait le score de son père il y a dix ans» (NDLR : , en réalité, 1,1 point de plus: 17,9% contre 16,8% et près d'un million de voix de plus).

"Moi, je ne suis pas extrêmement surpris. J'ai toujours pensé qu'elle serait en troisième position", ajoute-t-il.

16h01. Marée de parapluies pour François Hollande.
Les partisans du socialiste répondent présent à Quimper. François Hollande doit prendre la parole en plein air alors... qu'il pleut des cordes. C'est donc un public armé de parapluies qui l'attend.

15h55. Un «désir de changement» souffle sur la France, selon la presse américaine.
L'arrivée de François Hollande en tête du premier tour de la présidentielle reflète un «désir de changement» en France, estime la presse américaine, tout en s'interrogeant sur l'avenir du couple franco-allemand en cas de défaite de Nicolas Sarkozy. Les résultats de dimanche soir «semblent refléter un désir de changement en France après 17 années pendant lesquelles le pays a été dirigé par des présidents conservateurs de centre-droit», écrit ainsi le New York Times. Evénement rare dans la presse américaine, qui ne s'est guère passionnée pour la campagne française: le quotidien new-yorkais publiait en une un montage photo montrant François Hollande (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP) côte à côte.

>>En savoir plus sur le traitement de ce premier tour par la presse étrangère.

15h50. Des biscuits contre une visite au QG de Sarkozy.
«L’équipe de Michel et Augustin en tablier orange livrent sur un diable une montagne de sablés Carla et Nicolas. Surfant sur la vague de la campagne présidentielle, la marque Michel et Augustin a en effet lancé une série de produits à l'effigie des candidats», indique l'équipe de campagne du candidat de l'UMP sur son site internet. Une proposition est désormais faite aux potentiels visiteurs, sur Twitter : «Venez au siège de campagne, publiez un check-in sur @foursquare et repartez avec des biscuits Carla & Nicolas».


TEHERAN - Iran: le secteur pétrolier victime d'une attaque informatique

TEHERAN - L'Iran a été victime d'une cyber-attaque contre des ordinateurs pilotant le secteur pétrolier, conduisant les autorités à déconnecter leur principal terminal pétrolier du réseau internet et à créer une cellule de crise.
L'agence de presse Mehr a expliqué que le principal terminal, situé sur l'île de Kharg, dans le Golfe, était déconnecté d'internet depuis dimanche, de même que plusieurs autres installations du pays.
Selon la compagnie nationale des terminaux pétroliers, 90% des exportations de pétrole de l'Iran transitent par le terminal de Kharg.
L'agence Mehr a ajouté que cette déconnexion "n'avait causé aucun problème" à la production et aux exportations de pétrole.
L'agence n'a pas mentionné ses sources et aucun média officiel iranien n'a confirmé ces informations.
Plusieurs sites internet, dont les sites officiels du ministère du Pétrole et celui de la compagnie pétrolière nationale NIOC, ont été touchés par cette attaque depuis dimanche, ont rapporté l'agence Mehr et d'autres agences de presse dont Fars et Isna.
Lundi après-midi, après avoir été inaccessible pendant plusieurs heures, le site du ministère (www.mop.ir) fonctionnait à nouveau, contrairement à celui de la NIOC (www.nioc.ir).
Plus tôt lundi matin, l'agence Isna avait précisé que le virus avait été identifié comme étant conçu pour détruire des fichiers et endommager les disques durs des ordinateurs.
Un porte-parole du ministère du Pétrole, Alireza Nikzad, a confirmé au site spécialisé Shana, qui dépend du ministère, que le virus avait réussi à effacer des données sur des serveurs officiels, contrairement à de précédentes informations.
"Dire qu'aucune donnée n'a été touchée n'est pas correct. Seules des données liées à certains utilisateurs ont été compromise", a-t-il précisé.
Le ministère du Pétrole a mis en place un "comité de crise" pour faire face à cette cyber-attaque, a ajouté Mehr, citant un responsable de la défense civile au ministère.
L'Iran a été la cible depuis deux ans de plusieurs attaques informatiques que les dirigeants iraniens ont attribuées aux Etats-Unis et à Israël, les deux ennemis déclarés du régime de Téhéran.
Des dizaines de milliers d'ordinateurs industriels ont ainsi été infectés en 2010 par le virus Stuxnet, conçu pour détruire les moteurs pilotés par ces ordinateurs.
La plupart des experts ont estimé que Stuxnet visait à retarder le programme nucléaire iranien en détruisant les moteurs des centrifugeuses enrichissant l'uranium. Téhéran a toutefois affirmé que son programme nucléaire n'avait pas été touché, contrairement à l'avis de nombreux experts occidentaux.
Téhéran a renoué en avril le dialogue sur ses activités nucléaires sensibles à Istanbul avec les grandes puissances du groupe 5+1 -les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) plus l'Allemagne.
Les deux parties doivent se retrouver le 23 mai à Bagdad pour entrer dans le vif des négociations. L'Occident accuse l'Iran, malgré ses démentis répétés, de chercher à se doter de l'arme atomique et veut obtenir des garanties de Téhéran sur la nature "exclusivement" civile de son programme nucléaire.
Le programme nucléaire de l'Iran a été condamné par six résolutions de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions qui ont été ensuite renforcées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.
L'Iran, deuxième exportateur de l'Opep, tire 80% de ses ressources en devises de la vente de pétrole ou de produits pétroliers, dont le dollar est généralement la monnaie de référence.
© 2012 AFP

Foot - ESP - Bonus Mourinho, Ronaldo & Co

José Mourinho qui voit ses prérogatives élargies, Cristiano Ronaldo qui repense au Ballon d'Or, Zizou qui motive ses troupes ... Les à-côtés du Clasico.
José Mourinho et Cristiano Ronaldo, le tandem gagnant du week-end. (L'Equipe)
José Mourinho et Cristiano Ronaldo, le tandem gagnant du week-end. (L'Equipe)
 
La 10e fois a été la bonne. José Mourinho a remporté samedi son premier Clasico au Camp Nou et, ce week-end, il n'a pas gagné que ça. La presse espagnole s'est en effet fait écho d'un nouveau contrat pour le technicien portugais, et un contrat en or : pouvoirs accrus (vers un rôle de manager), augmentation de salaire (avec 11 millions d'euros brut par an, il est déjà l'entraîneur le mieux payé au monde), staff prolongé et augmenté... Il y aurait de quoi revenir distribuer des sourires en salles de presse, qu'il ne fréquente plus depuis le début du mois d'avril. Surtout que le début d'année 2012 quelque peu cahoteux ne laissait pas forcément augurer un tel scénario en sa faveur : un style de jeu en dents de scie, des soucis avec l'arbitrage, un vestiaire en rébellion ... Le Special One a toutefois su reconquérir ce dernier, et bénéficie des faveurs presque enamourées de Florentino Perez. Le président du Real voit en lui le seul homme capable de reconquérir la Ligue des champions. Dès cette année ?

L'homme du week-end : Cristiano Ronaldo

Son but de samedi soir, le premier en Liga au Camp Nou, sera peut-être celui qui amènera le titre de champion au Real Madrid. Avec 42 unités au compteur, le Portugais devance d'une réalisation Leo Messi, et cela suffit pour qu'une campagne en sa faveur en vue du Ballon d'Or FIFA fleurisse dans la presse espagnole. Cela fait trois Clasicos qu'il marque, et quatre que Messi ne marque pas. Cela fait quatre ans qu'il attend de récupérer le trophée, aussi. Une belle prestation mercredi soir en Ligue des champions pourrait l'y aider.

On a aimé ... Le message de Zizou avant Real - Bayern


«Avoir porté le maillot du Real a été unique. Avoir passé ces dribbles a été fantastique. Avoir marqué au Bernabeu a été magique. Mais il y a une chose qui me laisse sans voix, c'est quand tu décides de gagner le match. Contre le Bayern, c'est à toi de le gagner

On n'a pas aimé

La prestation de Cristian Tello. Préféré à Alexis Sanchez ou Pedro à la pointe du Barça, le jeune attaquant de 20 ans n'est jamais parvenu à se hisser à la hauteur du choc samedi soir. Copieusement servi par ses partenaires, la dernière pépite de la Masia a laissé filer des occasions en or. Avec trois titularisations en Liga, Tello découvre peu à peu le monde pro. Mais n'est pas encore assez pro pour le Clasico. A.-S.B

Avant d'affronter Chelsea, Guardiola entretient le mystère sur son avenir à Barcelone

  • L'entraîneur du FC Barcelone Pep Guardiola, le 21 avril 2012, au Camp Nou, contre le Real Madrid., Daniel Ochoa de Olza/AP/SIPAAfficher la photoL'entraîneur du FC Barcelone Pep Guardiola, le 21 avril 2012, au Camp Nou, contre le Real Madrid., Daniel Ochoa de Olza/AP/SIPA
Le 23 avril en Catalogne, c'est le jour de la Sant Jordi, une espèce de Saint-Valentin locale, où la coutume veut qu'on offre une rose dans un livre à son (ou sa) cher(e) et tendre. La plus belle histoire d'amour sportive de la région pourrait pourtant ne pas voir l'été. Alors que les Blaugranas jouent leur place en finale de la Ligue des Champions contre Chelsea mardi soir, Pep Guardiola, l'icône du banc, n'a toujours pas prolongé son contrat. Le souci, c'est que celui-ci se termine fin juin. Et que la réussite du coach catalan à la tête du Barça attire les convoitises de… Chelsea.
«Il a 40% de chances de rester»
A l'aller, quelques heures avant de s'incliner (1-0) à Stamford Bridge, l'intéressé avait déjà fait face à la rumeur qui l'enverrait à Londres la saison prochaine, contre un salaire de plus de 12 millions d'euros l'année. «C'est fantaisiste et hypothétique. Je suis l'entraîneur de Barcelone, ce n'est pas le moment de parler de ça», évacue l'ancien capitaine de l'ère Cruyff. De toute façon, le voir sur le banc d'une autre formation semble aujourd'hui illusoire. «Aujourd'hui, la théorie la plus répandue, c'est celle d'une année sabbatique, raconte David Ruiz Marull, journaliste sportif à La Vanguardia, un quotidien catalan. C'est quelqu'un qui vit et pense football 24h sur 24h et sept jours sur sept, et il se dit qu'il aimerait avoir plus de temps pour profiter de ses trois fils.»
Messi: «Guardiola est plus important que moi»
Le débat est forcément vif, Guardiola ayant ramené trois titres champion d'Espagne, deux C1, deux victoires au Mondial des clubs, plus trois supercoupes d'Espagne et deux d'Europe (soit 13 titres gagnés sur 17 possibles). A tel point que ses joueurs ont entamé une campagne pour qu'il reste. Même (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

La Cour suprême s'apprête à examiner la loi d'immigration en Arizona

La cour suprême des États-Unis se saisie cette semaine d'une loi sur l'immigration votée en Arizona, autorisant le contrôle au faciès.
La cour suprême des États-Unis se saisie cette semaine d'une loi sur l'immigration votée en Arizona, autorisant le contrôle au faciès. | AP/Ross D. Franklin

La Cour suprême et l'administration Obama s'apprêtent à entamer un nouveau bras de fer. La plus haute juridiction du pays doit examiner à partir de mercredi 25 avril une affaire très controversée qui divise la société américaine : le renforcement de la répression contre les immigrés illégaux dans l'Arizona. La Cour suprême doit déterminer si la loi votée par cet Etat est constitutionnelle.
Cette affaire a pris une dimension nationale. "C'est un énorme cas", a déclaré au Mercury News Andrew I. Schoenholtz, professeur de droit à l'Université de Georgetown. "Cela peut être une des plus importantes décisions concernant l'immigration des vingt ou trente dernières années", a dit Dean Kevin Johnson, de l'Université de droit de Californie dans USA Today.
UNE LOI QUI FAIT DE L'IMMIGRATION UN DÉLIT
Cette mesure, intitulée SB 1070, est la plus répressive jamais envisagée contre les immigrés dans un des cinquante Etats américains. Votée le 23 avril 2010, elle est entrée en vigueur en juillet 2010 mais a été purgée de ses dispositions les plus controversées par la justice à la demande de l'administration Obama. Après avoir été déboutée de ses recours en première instance et en appel, la gouverneure de l'Arizona, Jan Brewer, a décidé de porter l'affaire devant la Cour suprême.
Cette mesure fait de l'immigration clandestine un délit, passible de six mois de prison. Son volet le plus controversé permet aux policiers d'arrêter les immigrants sans mandat ou de leur demander de se justifier en cas de "délit présumé" si l'agent a un "soupçon raisonnable" quant à la légalité de la présence d'un individu sur le territoire.
Une incitation au délit de faciès qui pousse à la stigmatisation, selon ses détracteurs. Dans une tribune publiée dans le Washington Post le 23 avril, Arthur Hunter Jr., juge en Louisiane, s'interroge : "Comment saurez-vous qu'un conducteur blanc, noir, un asiatique, un indien, quelqu'un du Moyen-Orient, est un étranger en situation irrégulière ?" "Ces lois désignent comme responsables de l'application de la loi un pouvoir discrétionnaire illimité qui est sujet à des abus des agents sur la détention des immigrants sans papiers", ajoute-t-il.

De son côté, le Centre pour le progrès américain en matière d'immigration évoque trois raisons pour lesquelles cette mesure ne solutionnera pas les problèmes d'immigration des Etats-Unis : les immigrants clandestins ressemblent à n'importe qui, les Etats n'ont pas les pouvoirs pour les renvoyer aux frontières, et ils ne quittent pas le pays même si des lois anti-immigration sont votées.

UNE FORTE IMMIGRATION ILLÉGALE

Les Etats-Unis comptent près de douze millions de clandestins, selon les chiffres officiels. La moitié d'entre eux sont d'origine mexicaine, entrés en traversant le Rio Grande qui sépare les deux pays. Cette mesure intervient alors que l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, connaît une des plus fortes vagues d'immigration depuis quelques années et rencontre de plus en plus de difficultés à contrôler ses frontières. Un tiers des 6,6 millions d'habitants de l'Arizona ne sont pas nés aux Etats-Unis et quelque 460 000 personnes, selon les estimations, sont en situation irrégulière.
"Alors que personne ne peut nier que l'Arizona porte le fardeau de l'impact de l'immigration clandestine, le gouvernement fédéral a largement ignoré les appels au secours de l'Arizona et ses demandes de ressources supplémentaires", souligne l'Etat de l'Arizona dans son recours devant la Cour suprême, expliquant que 17 % des détenus de l'Arizona étaient des clandestins.
Cette loi se veut une réponse à l'immobilité du gouvernement Obama en matière d'aide à la sécurisation des frontières. Dans le même temps, l'Arizona est devenu le principal corridor du trafic du drogue, ses immenses étendues désertiques rendant la protection de la frontière plus compliquée.

UN BRAS DE FER ENTRE LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ET LES ÉTATS

L'Alabama, la Géorgie, la Caroline du Sud, l'Indiana et l'Utah ont également adopté des mesures strictes sur l'immigration. Estimant que la Constitution ne permet pas "le développement d'une mosaïque de politiques d'immigration locales" et que ces lois empiètent sur les prérogatives de l'Etat fédéral en matière d'immigration, l'administration Obama a déposé des recours devant les tribunaux. Les juges locaux ont bloqué la plupart de leurs dispositions, en attendant une décision de la haute cour.
Cette affaire ouvre un nouveau chapitre dans la bataille partisane sur les droits des Etats et l'étendue des pouvoirs du gouvernement fédéral, comme l'explique le Seattle Times. "C'est un cas qui traite de fédéralisme. Ce n'est pas qu'une question d'immigration. Cela concerne les relations entre le gouvernement fédéral et l'Etat. C'est la norme d'avoir des fonctionnaires des Etats qui appliquent le droit fédéral", a indiqué à Reuters Paul Clement, avocat qui défend l'Arizona. L'Etat attend que la haute cour reconnaisse que la Constitution lui donne davantage de pouvoirs pour traiter des dossiers nationaux.

UNE DÉCISION TRÈS POLITIQUE

"La peur est un mobilisateur remarquable", a expliqué Gary Segura, professeur de science politique de l'Université Stanford, à Reuters. Alors que la décision de la Cour suprême doit intervenir en juin, à cinq mois des élections présidentielles américaines, l'affrontement entre républicains et démocrates devrait en partie se jouer sur la question de l'immigration illégale. L'année dernière, près de 400 000 personnes ont été ramenées à la frontière par l'administration américaine. Un niveau record.
Une décision pro-Arizona serait un revers juridique et moral pour le président-candidat Obama, mais pas forcément politique pour celui qui a dénoncé l'amalgame entre les immigrés clandestins et des millions d'Hispaniques qui ont la citoyenneté américaine et qui ont soutenu le président démocrate à l'élection présidentielle de 2008.
A l'inverse, une décision contre l'Arizona porterait un coup à Mitt Romney. Le Wall Street Journal rappelle que le candidat républicain soutient cette loi et a promis que, s'il était élu président, il abandonnerait ces poursuites dès le premier jour de son mandat. Mais pour Karthick Ramakrishnan, professeur agrégé de science politique à l'Université de Californie, indépendamment de la décision de la Cour,"il va être difficile [à Mitt Romney] de gagner des partisans latino-américains". La population hispanique pourrait donc être une des clés du scrutin.

Le Monde.fr

Les relations se dégradent entre Israël et l'Égypte

Un incident frontalier entre les soldats israéliens et égyptiens avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l'ambassade israélienne au Caire en septembre (notre photo).
Un incident frontalier entre les soldats israéliens et égyptiens avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l'ambassade israélienne au Caire en septembre (notre photo).Crédits photo : MOHAMED HOSSAM/AFP

DECRYPTAGE- D'abord plutôt indifférente, la révolution de la place Tahrir ayant été marquée par l'absence quasi totale de la rhétorique anti-israélienne, l'opinion égyptienne manifeste depuis une hostilité croissante à la paix avec Israël.

La rupture du contrat gazier entre Israël et l'Égypte constitue une nouvelle étape dans la dégradation progressive des relations entre les deux pays depuis la révolution égyptienne de février 2011. Un incident frontalier ayant occasionné la mort de plusieurs soldats égyptiens en août 2011, tués par l'armée israélienne lancée à la poursuite d'auteurs d'un attentat terroriste sur une route du sud d'Israël, avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l'ambassade israélienne au Caire en septembre. Depuis, les diplomates israéliens n'assurent plus qu'une présence symbolique quatre jours par semaine dans la capitale égyptienne, où ils n'arrivent plus à trouver à louer de locaux.
Le traité de paix entre Israël et l'Égypte, signé par Begin et Sadate en 1979 à la Maison-Blanche, n'a jamais été guère plus qu'une «paix froide» entre les deux voisins. Outre la coopération sécuritaire, et quelques contrats tels que l'accord gazier, les deux pays n'ont jamais établi de réelles relations commerciales ou culturelles.

Trahison de la cause arabe

Si l'armée égyptienne, principale bénéficiaire d'un accord qui lui assure depuis 1979 une colossale aide militaire américaine, a toujours défendu le traité, l'opinion égyptienne n'a jamais vu de réels avantages à cette paix. La rétrocession du Sinaï par Israël n'a engendré des bénéfices que pour les puissants investisseurs, proches de Moubarak ou généraux à la retraite, qui ont depuis développé des stations balnéaires dans la péninsule.
Les islamistes, opposants historiques au régime Moubarak, n'ont cessé de dénoncer la normalisation des relations avec Israël comme une trahison de la cause arabe. Aujourd'hui majoritaires au Parlement égyptien et aux portes du pouvoir, les islamistes ont multiplié les assurances qu'ils ne remettraient pas en question la paix avec Israël, mais en les assortissant de déclarations ambiguës. En coulisse, les Américains tentent de sauvegarder un traité qui a longtemps constitué un élément essentiel de leur politique au Moyen-Orient.
Mais l'époque de l'étroite coopération entre le Mossad et les services de sécurité égyptiens est révolue, et les deux voisins se regardent désormais avec une méfiance accrue. Israël a lancé au printemps dernier des travaux de construction d'une barrière de sécurité le long de sa frontière désertique avec le Sinaï. La région sud, longtemps l'une des plus sûres d'Israël, connaît depuis plusieurs mois des états d'alerte réguliers. Les vacanciers israéliens, qui se rendaient régulièrement sur les plages du Sinaï égyptien, ont presque totalement déserté la péninsule, les autorités israéliennes déconseillant à présent formellement à leurs ressortissants de se rendre en Égypte.

«Un danger plus préoccupant que l'Iran»

L'armée égyptienne, avec l'accord tacite d'Israël, a quant à elle considérablement renforcé son dispositif militaire dans le Sinaï, ce qu'interdisait expressément le traité de paix de 1979, qui prévoyait que seules des forces de police réduites soient stationnées dans cette région.
Dimanche dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a expliqué avoir mis en garde Nétanyahou contre le danger que représente à présent l'Égypte, et demandé que le commandement sud de l'armée israélienne soit renforcé de trois divisions. «La question égyptienne est un danger plus préoccupant que l'Iran», aurait affirmé dans une réunion le chef de la diplomatie israélienne.
Le maréchal Tantaoui, le chef de la junte au pouvoir en Égypte depuis la chute de Moubarak, a répliqué indirectement lundi au cours de manœuvres dans le Sinaï en faisant savoir: «Si quelqu'un s'approchait des frontières de l'Égypte, nous lui casserons la jambe.»

Justin Bieber déclenche une émeute à Londres !

Difficile de savoir qui, des fans des One Direction ou de Justin Bieber, sont les plus déchaînés. Quand les premiers lancent une vendetta contre chacune des gilfriends de leurs idoles, les seconds suivent leur protégé à la trace et ne manquent aucun de ses déplacements ! Alors qu'il était à Los Angeles avant-hier encore, pour les besoins du tournage de son nouveau clip, Boyfriend , Justin Bieber a sauté dans un avion entre-temps afin de pouvoir arriver à Londres dans la journée, dans le cadre de la promo de son nouvel album.
Arrivé à l'aéroport d'Heathrow il y a quelques heures, le Biebs a déclenché une véritable émeute, alors qu'il sortait du Terminal 5 de l'aéroport. Poursuivi par une horde de fans qui n'ont pas hésité à lui caresser la tête ni à le suivre jusqu'à la sortie, le jeune chanteur a eu bien du mal à se frayer un passage dans la foule. Heureusement, il semble prendre tout ça avec le sourire !
A.D

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Publicité : Google lance Adwords pour les vidéos YouTube

Google a officiellement ouvert lundi les portes de « Adwords pour les vidéos », nouveau programme publicitaire dédié à YouTube qui permettra aux annonceurs d'afficher leurs vidéos promotionnelles sur la plateforme, avec un modèle au coût par clic et des possibilités de ciblage avancées.

Après plusieurs mois de tests, Google a officiellement lancé lundi un nouveau programme publicitaire dédié à YouTube. Avec cet « Adwords pour les vidéos », Google promet aux annonceurs une insertion de publicité simplifiée à l'extrême au sein des colossaux inventaires de YouTube (800 millions de visiteurs par mois), ainsi que toute la batterie des options de ciblage dont disposent déjà les programmes de liens sponsorisés.

Pour le numéro un mondial de la recherche, il s'agit bien sûr ici d'aller monétiser tous les contenus non premium hébergés sur YouTube, qui aujourd'hui échappent aux campagnes les plus lucratives. A ce titre, Google a choisi de facturer les publicités non pas au simple affichage, mais à vidéo visionnée. Baptisé Trueview, ce modèle au sein duquel on autorise l'internaute à passer la publicité, n'était jusqu'ici en vigueur que sur les contenus qualifiés de premium.

« Cela signifie que le budget publicitaire ne dépend que des utilisateurs intéressés par leur vidéo », se félicite Google, qui reprend là la logique de performance déjà bien connue dans l'univers des liens sponsorisés. Dans la pratique, l'annonceur n'aura donc qu'à charger ses publicités dans l'interface Adwords, déterminer les éventuelles cibles à privilégier, et sélectionner l'éventuel site de destination pour que sa campagne débute.

google adwords pour les vidéos

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Informatique et high tech

Dix Français arrêtés dans un Etat indien, expulsés vers Calcutta

Le groupe, dont tous les membres sauf un détenaient des visas touristiques, est accusé d'avoir approché des membres de la guérilla maoïste dans l'Etat du Bihar.Dix ressortissants français ont été expulsés de l’Etat du Bihar, dans le nord-est de l’Inde, après avoir été arrêtés et accusés de travailler avec une ONG liée à la rébellion maoïste, ont annoncé lundi des sources officielles.
Le groupe, comportant six femmes, a été expulsé vers Calcutta (Est) pour violation des conditions de leur visa.
«Neuf des dix Français disposaient de visas touristiques, mais étaient impliqués dans les actions d’une ONG», a déclaré à l’AFP le directeur général adjoint de la police du Bihar, Kumar Rajesh Chandra, sans pouvoir préciser si les intéressés seraient ensuite expulsés du territoire indien.
Selon des sources policières s’exprimant sous couvert de l’anonymat, le groupe travaillait avec Ekta Parishad, une organisation caritative se présentant comme un mouvement non violent œuvrant pour l’accès à l’eau et à la terre des populations locales.
«Nous les soupçonnons fortement de s'être rendus dans les places fortes des maoïstes à Jamui et Simultala, et d’avoir tenu des réunions au cœur de la forêt», a declaré un officier de police.
Le groupe de Français serait arrivé en Inde au mois d’avril, et s'était rendu dans le Bihar après avoir voyagé dans le sud. L’un d’entre eux disposerait d’un visa de travail.
Selon le Hindustan Times, ils ont été arrêtés samedi puis amenés sous escorte policière à Patna, la capitale de l’Etat du Bihar, dimanche pour prendre un vol en direction de Calcutta.
Selon le journal, qui cite une source policière, les Français ont assuré ignorer les liens supposés entre Ekta Parishad et les maoïstes, et indiqué vouloir se rendre a Bodhgaya, lieu de pèlerinage bouddhiste dans le Bihar.
La présence d'étrangers dans les régions reculées de l’Inde, contrôlées par les maoïstes, est sujette à tensions après l’enlèvement de deux Italiens par les rebelles le mois (...)

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Johnny Hallyday : "Lorsqu'on m'a proposé le passeport américain, j'ai refusé"

Johnny Hallyday


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A 68 ans, Johnny Hallyday entame la 181ème tournée de sa carrière mardi, à Los Angeles. Depuis quelques années, la cité des Anges est le lieu de résidence du plus grand rockeur français et de sa famille. Mais Johnny Hallyday n'a pas oublié la France pour autant, et il est même français avant tout !
En 2009, Johnny Hallyday frôlait la mort à Los Angeles. C'est tout naturellement dans cette ville qu'il a décidé de démarrer sa nouvelle tournée, qui s'achèvera le 22 décembre prochain à Marseille : "C’est dans cette ville que j’ai failli mourir. Et c’est ici que les docteurs m’ont sauvé la vie. C’est symbolique pour moi de commencer là où j’ai failli y rester", a-t-il expliqué au "Journal du dimanche".
Alors même si aujourd'hui celui qui se disait "américain de culture française" pense devoir beaucoup à la médecine américaine et adore les Etats-Unis, au moins autant que sa femme Laeticia, il n'en oublie pas sa terre natale : "J’adore vivre à Los Angeles, car je suis un parfait anonyme dans cette ville. Je peux emmener mes filles à l’école, aller au cinéma et même taper des boeufs dans un club de Santa Fe. Mais je me considère comme Français. D’ailleurs, lorsqu’on m’a proposé le passeport américain, j’ai refusé."
Ami de toujours du grand Charles Aznavour, en concert aujourd'hui à L.A., Johnny Hallyday a confié : "Aznavour, c’est mon parrain en chanson. J’ai habité deux ans chez lui dans les années soixante. J’avais 16 ans, je venais de partir de chez moi. J’avais toujours ma place à sa droite à table".
Et de conclure : "J’essayais de m’inventer un passé que je n’ai pas eu enfant. Mon père m’a abandonné. J’ai été élevé par un Américain, Lee Hallyday, Lee Ketcham de son vrai nom. Dans ma tête, il avait remplacé mon père. J’avais joué le jeu à fond. Et puis, un jour, Charles m’a dit : 'Arrête, c’est stupide, tu es français'. Il avait raison". Merci Johnny ! Ce sont tes fans qui vont être rassurés !
Anissa Mamèche

Mauritanie : manifestation contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz


Des milliers de jeunes opposants au régime du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ont manifesté dimanche à Nouakchott pour exiger son départ, rapporte l’AFP. Ils ont également exigé la fin des régimes militaires dans le pays. "Prêts pour dégager Aziz", scandaient les protestataires durant la marche qui s’est achevée par un rassemblement devant la télévision nationale, qualifiée de "symbole de la tyrannie du régime". "Le processus qui doit accélérer le départ du despote est désormais lancé", a affirmé le porte-parole de la manifestation, Mohamed Fadel, du parti islamiste modéré Tewassoul. "Rien ne permet plus une cohabitation entre le peuple et Aziz, nous voulons le contraindre à déguerpir par la lutte pacifique", a-t-il déclaré.



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