22 avril, 2012

Présidentielle. Hollande (28-30%), Sarkozy (24-27,5%), Le Pen (17-20,7%) : suivez le direct

Hollande et Sarkozy, les deux grands favoris de ce scrutin, s'affronteront donc au second tour, alors que Marine Le Pen fait une forte percée à près de 20%. Les premières estimations donnent de 28 à 30% pour François Hollande, et de 24 à 27,5% pour Nicolas Sarkozy. Et c'est Marine Le Pen qui, avec un score qui pourrait atteindre les 20%, se hisse donc sur la troisième du podium, devant Jean-Luc Mélenchon. Moins qu'en 2007, mais bien plus qu'en 2002 : les Français ont donc largement répondu présents ce dimanche pour le premier tour de scrutin de l'élection présidentielle, avec un taux de participation autour de 80%. Ils étaient près de 45 millions à être appelés aux urnes, pour départager 10 candidats. Dont cinq seulement pouvaient prétendre, selon les sondages pré-électoraux, à dépasser la barre des 10%. [Résultats, réactions et analyses : suivez le direct]

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François Hollande et Nicolas Sarkozy s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, avec un net avantage en faveur du candidat PS, à l'issue d'un premier tour marqué par le score élevé de Marine Le Pen, proche de 20%.
20 h 05. Les résultats selon IpsosFrançois Hollande : 28,4%
Nicolas Sarkozy : 25,5%
Marine Le Pen : 20%
Jean-Luc Mélenchon : 11,7%
François Bayrou : 8,5%
Eva Joly : 2%
Philippe Poutou : 1,2%
Nathalie Arthaud : 0,7%
Jacques Cheminade : 0,2%

Présidentielle 2012
20 h. Présidentielle : Hollande (28-30%) et Sarkozy (24-27,5%) qualifiés pour le 2e tourFrançois Hollande, largement en tête au premier tour avec 28 à 30% des voix, et Nicolas Sarkozy, avec 24 à 27,5%, sont qualifiés pour le second tour de la présidentielle, selon les estimations de plusieurs instituts de sondages obtenus de sources concordantes par l'AFP.
Marine Le Pen arriverait en troisième position, avec 17 à 20,7%, devant Jean-Luc Mélenchon, entre 10,5% et 13%, selon des estimations des instituts CSA, Ipsos et Harris Interactive, obtenues de mêmes sources.
Selon Ipsos et Harris, François Bayrou recueillerait 8,7% à 10% des suffrages.
Selon CSA, le candidat socialiste aurait 29%, le président sortant 25%, la candidate du Front national 17% et celui du Front de gauche 12%.
Selon Ipsos, François Hollande obtiendrait 30%, Nicolas Sarkozy 24%, Marine Le Pen 19%, Jean-Luc Mélenchon 13% et François Bayrou 10%.
Pour Harris Interactive, M. Hollande recueillerait 28,5%, M. Sarkozy 27,5% et Marine Le Pen franchirait la barre des 20%, avec 20,7%, M. Mélenchon 10,5% et M. Bayrou 8,7%.
La participation, selon l'ensemble des instituts de sondages s'élèverait à au moins 80%, quelque quatre points de moins qu'en 2007 (83,77%), mais nettement plus qu'en 2002 (71,6%).
>> Les premières réactions
Avant même l'annonce officielle des résultats, de nombreuses personnalités politiques ont livré leurs premières réactions

Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement : "Il faut rassembler toutes les forces pour sortir le sortant."

Guillaume Peltier, l'un des secrétaires nationaux de l'UMP : "Jamais sans doute le total de droite n'a été à ce point élevé dans notre pays", a déclaré M. Peltier à l'AFP. "Un nouveau match commence ce soir, la France n'a jamais été à ce point sur les thématiques que nous développons: protection, patriotisme économique, besoin d'autorité", a-t-il poursuivi.

La secrétaire nationale du Front de Gauche, Pascale le Néouannic, a estimé qu'un score à deux chiffres pour le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon, crédité de 10 à 13% selon des estimations de sources condordantes, était "une victoire pour la gauche". "Il augmente le total gauche, et le vote pour nous est un vote d'adhésion", a-t-elle estimé, ajoutant: "On va continuer à travailler pour que dans ce pays comme en Europe, le FN et l'extrême droite reculent".

Le vice-président du Front national Louis Aliot s'est dit "très satisfait" des premières estimations plaçant la candidate frontiste Marine Le Pen en troisième position du premier tour, et a qualifié le second tour de "non-choix".
Le numéro 2 du FN a par ailleurs déclaré que Marine Le Pen était "la promesse de l'avenir".

Ségolène Royal
(PS) affirme qu'il faut "s'adresser" aux électeurs du FN, "les comprendre", tout en se réjouissant que son camp ait "gagné la première manche".
"Nous avons gagné la première manche", a déclaré Ségolène Royal devant le QG du PS. "Le score du FN est élevé, ça ne sert à rien de le nier", a-t-elle ajouté. "C'est un vote protestaire (...) il faut s'adresser à ces électeurs, les comprendre".

La députée PS Aurélie Filippetti : "Si ces résultats se confirment après 20h, c'est un excellent premier tour pour François Hollande, puisqu'il arrive en tête et largement devant celui qui était le candidat sortant". "C'est avec aussi une très forte participation un message d'encouragement, de soutien et d'élan que les Français ont voulu donner à François Hollande et à la gauche dans l'optique du deuxième tour", a-t-elle ajouté. "Ca prouve que la dignité que François Hollande a su et voulu donner à cette campagne pendant ces mois, ça fait plus d'un an qu'il est en campagne, cette dignité a payé", a-t-elle assuré.

19 h 50. La Commission des sondages saisit le parquet de la publication anticipée de résultatsLa Commission des sondages a annoncé avoir saisi le parquet de Paris de la publication d'estimations de résultats de la présidentielle avant l'heure légale de 20h.
"Il y a des faits qui nous paraissent délictueux", a déclaré à l'AFP le secrétaire de la commission, Jean-François Pillon, précisant que ces "faits délictueux" concernent à la fois "des particuliers" et "des entreprises de presse". Interrogé, le parquet de Paris n'a pas immédiatement confirmé avoir été saisi.

18 h 32. Des médias étrangers brisent l'embargoComme ils l'avaient annoncé, des médias étrangers, qui ne sont pas soumis aux règles françaises de ne divulger aucune estimation avant 20 h, ont révélé les premiers résultats, à l'image de L'Echo, un site belge.

17 h 50. Participation élevée à 17h : 70,59%
Le taux de participation atteignait 70,59% à 17h, en métropole, selon le ministère de l'Intérieur, en baisse par rapport à 2007 (73,87%) mais dénotant une forte mobilisation au regard de précédents scrutins.
Plusieurs instituts de sondage ont effectué à 17h une estimation du taux de participation définitif: l'Ifop et CSA l'ont fixé à 80%, Harris Interactive à 81%, soit pour ces trois instituts moins que le taux de participation final de 83,77% au premier tour de 2007. Ce résultat était le deuxième plus élevé depuis le début de l'élection présidentielle au suffrage universel, en 1965.
Si cette tendance se confirme, elle devrait aboutir à un niveau de participation assez élevé, alors que les instituts de sondage prédisaient ces derniers jours une participation plus faible.
15h. Fuites avant 20 h : les twittos se raillent de la loi et réinventent Radio Londres Depuis samedi, un hashtag (mot-clé) fait fureur sur Twitter : #RadioLondres. Une façon de s'entraîner à donner de vraies ou fausses estimations de résultats avant 20 h ce dimanche en utilisant un langage codé. Exemples : "Le flan est sorti du four", ou encore "Le nain chausse toujours du 26", "Les fabricants de talonnettes paniquent", "ça sent le fromage en Hongrie", "Grosse affluence à l'office de tourisme des Pays-Bas dans les Dom-Tom, "Le cours de la tulipe dépasse les 50 euros aux Antilles"...
12h. 28,29% de participation à la mi-journéeLes Français se sont assez fortement mobilisés pour le premier tour de l'élection présidentielle avec une participation qui atteignait 28,29% ce dimanche à midi en métropole, selon le ministère de l'Intérieur, malgré une baisse par rapport au premier tour de 2007 (31,21%).
Il s'agit du deuxième plus fort taux de participation à la mi-journée depuis la présidentielle de 1981 (25,93%, métropole et outre-mer). Elle n'était que de 21,41% le 21 avril 2002 à midi, et de 23% au premier tour de 1995.
8-12h. Tous les candidats ont votéLes dix candidats en lice ont tous voté avant midi. Le président du MoDem, François Bayrou, a voté le premier vers 8H40 à Pau, suivi de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), François Hollande, le candidat PS, dans son fief de Tulle (Corrèze), et Philippe Poutou (NPA).
Marine Le Pen (FN), Nicolas Dupont-Aignan (DLR), Nathalie Arthaud (LO), Jacques Cheminade et Eva Joly (EELV), se sont succédé, et Nicolas Sarkozy (UMP) a voté peu avant midi à Paris dans un lycée du XVIe arrondissement.


  • Béatrice Pellan avec l'AFP

ONU et dirigeants d'Afrique appellent les fonds souverains à y investir

Des responsables africains et de l'ONU ont appelé dimanche à investir en Afrique les fonds souverains, riches de quelque 5.000 milliards de dollars, mais ces derniers ont exigé pour ce faire une lutte plus efficace contre la corruption, lors d'une réunion à Doha.
"Nous avons créé un bon environnement mais nous n'avons assisté à aucun flux d'investissements directs", a estimé le ministre du Commerce et de l'Industrie du Rwanda, François Kanimba, devant le forum international des investissements organisé parallèlement à la Cnuced, la conférence des Nations unies pour le commerce et le développement.
L'Afrique, qui compte 49 pays en développement, a des besoins extrêmement importants dans le secteur de l'agriculture et en matière d'infrastructures, mais les fonds souverains rechignent à y investir.
Un responsable du Fonds international pour le développement agricole, Abdelkarim Sma, a déclaré que "9 milliards de dollars sont investis chaque année dans l'agriculture en Afrique, ce qui n'est rien", estimant nécessaire 80 milliards de dollars d'investissement par an.
Mais, Hussein al-Abdalla, responsable du Qatar Investment Authority, un fonds souverain, a souligné l'importance de créer un bon environnement pour les investisseurs: "Nous avons besoin de transparence, d'efficacité".
"Nous sommes prêts à investir mais les gouvernement doivent avoir des politiques claires qui attirent les investissements", a-t-il ajouté, soulignant que la corruption reste un problème majeur en Afrique

L'Argentine reproche au FMI d'en faire trop pour l'Europe

L'Argentine a reproché samedi au Fonds monétaire international d'en faire trop pour l'Europe, et d'avoir été trop indulgent avec des pays européens ne répondant pas à ses exigences.
"La situation en Europe [...] est véritablement inquiètante" et "nous comprenons que la priorité immédiate soit de contenir la crise actuelle en Europe", a affirmé le ministre de l'Economie Hernan Lorenzino devant les Etats membres du FMI.
Mais selon lui, "jusqu'ici trop d'efforts et de ressources humaines et financières ont été consacrés à cela, particulièrement dans les régions riches, sur une période trop longue", a-t-il déploré.
Par ailleurs, "durant ce processus, beaucoup de règles du Fonds ont été changées pour permettre le soutien aux pays ayant les plus grands besoins en Europe d'une façon que l'on n'a pas vue au moment de la crise asiatique en 1997 ou de la crise latino-américaine des années 2000", a estimé M. Lorenzino.
"Même s'il était justifié de donner la priorité à l'Europe à ce stade, nous pensons qu'il faudrait donner la priorité la plus élevée à la gouvernance", a-t-il expliqué, dénonçant "le déficit démocratique du Fonds".
L'Argentine, qui refuse les missions annuelles d'évaluation du FMI depuis 2006, a critiqué l'avis du Fonds sur son économie, contenu dans les prévisions économiques mondiales de l'institution. Le FMI pense que le pays a un problème d'inflation, ce qu'il qualifie de "risque de surchauffe".
"Des pays comme l'Argentine, avec une utilisation de 80% des capacités de production, un chômage de 6,7% et des taux d'investissement élevés, ne devraient pas être considérés comme en surchauffe. On ne peut pas faire freiner les pays qui aident à tirer l'économie mondiale de la récession", a-t-il considéré.
L'Argentine entretient des relations très compliquées avec le FMI depuis qu'en 2006 elle a remboursé les prêts contractés auprès de l'institution entre 1999 et 2001.

France - Afrique : François Hollande, si vous êtes élu, méfiez-vous du charme des chefs d'État africains


France - Afrique : François Hollande, si vous êtes élu, méfiez-vous du charme des chefs d'État africainsLE PLUS. Mais que font donc ces chefs d'Etat africains qui papillonent auprès des milieux politiques français ? Pour que cela ne se reproduise plus et que la Françafrique cesse, Maurice NGuepe, secrétaire général de l'organisation Jeunesse africaine exhorte François Hollande à être vigilant et lui accorde son soutien.
Monsieur François Hollande,
Nous, Jeunesse Africaine, venons très respectueusement auprès de votre Bienveillance vous soutenir aux élections présidentielles en cours et solliciter votre contribution décisive à l’instauration de véritables démocraties en Afrique.
En effet, depuis quelques mois, nous observons des va-et-vient des chefs d’État africains (ou de leurs émissaires) en Hexagone, tous en quête de visibilité et de soutien auprès des milieux politiques français, toutes tendances confondues. Ces opérations de charme, qu’ils initient à l’approche de chaque élection présidentielle française, sont une pratique bien ancienne.
En 52 ans, de 1960 à 2012, elles se sont faites au détriment de la jeunesse africaine, et celle-ci, après ces longues décennies d’espérance, est restée sans suite face à ses aspirations vers plus de liberté et plus de démocratie. Dans nos pays francophones d’Afrique centrale et de l’ouest, ces opérations de charme ont fini par nous donner la preuve que nos chefs d’État tirent leur pouvoir et leur légitimité de l’onction reçue des cercles françafricains, une onction perçue comme un feu vert ouvrant le champ libre à la mauvaise gouvernance, aux malversations financières, à l’oppression et à la violence étatique à l’encontre de la jeunesse africaine.
Monsieur François Hollande, face au constat de cette réalité têtue et foncièrement amère, nous venons vers vous solliciter votre clairvoyance à l’occasion du bal qui va sûrement vous être offert. Toutefois, nous sommes convaincus que vous saurez percevoir où se trouve l’intérêt futur de la France, et que vous pourrez, si vous êtes élu, mettre un terme à ces onctions et faire renaître l’espoir en Afrique.
Pendant ce bal, si jamais il a lieu autour de vous, pensez aux Togolais qui seront incarcerés et torturés, pensez aux Camerounais qui ne seront jamais choisis aux postes de responsabilités pour leurs compétences, pensez aux Congolais qui manqueront de tout alors qu’ils ont tout, pensez aux Tchadiens, aux Centrafricains, aux Burkinabé, aux Gabonais, aux Guinéens, pensez à tous les peuples de ces pays où l’ethnicisation des rapports sociaux entre les citoyens a été consacrée.
Et à propos, permettez-nous ici, Monsieur Hollande, de vous révéler que les manipulations ethniques sont devenues le mode de gouvernance dans un très grand nombre de pays francophones d’Afrique. L’ethnicisation des rapports sociaux engendre une citoyenneté à plusieurs vitesses à l’intérieur d’un même pays, ce qui est source de crises sociales et de tensions tribales. D’où la conception erronée, et malheureusement répandue, selon laquelle les Africains ne seraient pas prêts pour la démocratie.
Pourtant, la culture africaine n’a rien d’antidémocratique.
C’est une culture hospitalière par essence, basée sur le partage, l’entraide et la sociabilité. C’est une culture dans laquelle l’homme, placé au centre de toute action, reconnaît l’autre comme son alter ego, comme membre de sa propre communauté, et donc comme citoyen. Il n’y a pas meilleure conception culturelle contenant tant d’ingrédients pouvant favoriser l’émergence du sentiment démocratique et le sens du bien commun.
Si les Africains ne vivent pas la démocratie aujourd’hui, c’est donc simplement parce que les systèmes dictatoriaux mis en place par les réseaux françafricains les en empêchent. Et dans ces systèmes, l’ethnicisation des rapports sociaux érigée en mode de gouvernance divise les citoyens afin de mieux les assujettir. Une fois devenus des sujets, les jeunes africains ne connaissent plus de la démocratie que des élections truquées à répétition avec pour conséquence une longévité infinie des dictateurs au pouvoir qui brise leurs rêves les plus légitimes.
Vous vous êtes sans doute déjà imaginé que les Africains ne sont pas des êtres humains d’un autre type pour accepter ou élire «démocratiquement» le même chef d’État pendant trente ans ! La réalité sur le terrain en est que les pouvoirs autocratiques opposent, à chaque contestation sociale, une brutalité policière et militaire sans commune mesure. Notre démocratie n’est donc que de façade. Elle n’en est pas une.
Voilà pourquoi l’espoir que nous portons en vous se résume en ces mots : Nous aider, de façon décisive et définitive, à instaurer une véritable démocratie en Afrique francophone en bâtissant des États de droit où les citoyens seront protégés, où la presse sera libre, où le système judiciaire sera indépendant et où le code électoral prévoira un scrutin à deux tours avec un mandat présidentiel renouvellable une seule fois.
Pour les Français, ce qui est en jeu dans cette contribution, c’est le choix de la fierté et de la reconnaissance d’une jeunesse africaine plus que jamais prête à bâtir un nouvel avenir avec la France en ce début du 21 ème siècle, et le rejet des politiques inhumaines de ces chefs d’État dont plusieurs ont leur avenir derrière eux pour avoir déjà fait leur temps.
Pour l’Afrique, il s’agit d’être témoin, pendant votre mandat, de la fin dernière de la Françafrique, et de voir enfin confiée toute la politique africaine de la France à sa diplomatie.
Pour la France et l’Afrique, l’enjeu dans ce beau projet sera de bâtir un espace francophone désormais dynamique, innovateur et concurrentiel capable de servir de contre-poids à une civilisation anglo-saxonne dominante et à une civilisation chinoise non moins conquérante.


Au regard de tout ce qui précède, la Jeunesse Africaine trouve légitime de porter son choix sur vous, à l’occasion de cette période électorale, parce que vous représentez la promesse d’un nouvel espoir. De ce fait, nous lançons un appel à tous les jeunes Africains établis en France et partout ailleurs dans le monde afin qu’ils vous apportent leurs voix.
En espérant vous appeler dès le mois prochain "Monsieur le président de la République", nous vous souhaitons tout le succès, la clairvoyance et l’intuition nécessaires à la réalisation de ce grand projet historique.
Nous vous prions de croire, Monsieur François Hollande, en la sincérité de nos propos et en l’expression de notre haute considération.
© Correspondance de : Maurice NGuepe

Manœuvres militaires Chine-Russie

La Chine et la Russie ont entamé aujourd'hui leurs premières manoeuvres navales militaires conjointes près des côtes chinoises, ont indiqué les médias officiels, sur fond de tensions entre Pékin et ses voisins asiatiques en raison de revendications territoriales chinoises.

Ces manoeuvres, qui vont durer six jours, se déroulent en mer Jaune, au large des côtes est de la Chine, a indiqué China News Service, média officiel. Ces exercices sont les premiers réalisés conjointement par les Marines des deux pays, a-t-elle précisé. Chine Nouvelle, autre agence officielle, a ajouté que les exercices avaient lieu au large de la ville de Qingdao (province de Shandong).

Pékin a annoncé début mars l'accélération de la modernisation de son armée - la plus grande du monde en terme d'effectifs - et une hausse à deux chiffres (11,2%) du budget de la Défense pour 2012. La Chine souhaite ainsi combler son retard militaire sur Washington. Les ambitions territoriales de la Chine inquiètent ses voisins et les Etats-Unis. Pékin revendique notamment la souveraineté de plusieurs îles dans les mers de Chine méridionale et orientale, face au Japon, aux Philippines, ou encore au Vietnam.

Les manoeuvres de cette semaine comprendront des exercices de défense aérienne, de tactiques anti-sous-marines et de recherches et sauvetages, selon Chine Nouvelle. Y prennent part seize navires et deux sous-marins côté chinois et quatre vaisseaux de guerre côté russe. Ces exercices, "prévus depuis longtemps entre la Chine et la Russie, ont pour but de maintenir la paix régionale et la stabilité", a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Weimin, lors d'une conférence de presse.

La tournée en Asie du président américain Obama en novembre dernier avait annoncé une réorientation significative de la stratégie géopolitique des Etats-Unis: alors que les forces américaines se sont retirées d'Irak fin 2011 et entament leur départ d'Afghanistan, l'Amérique veut réorienter sa politique de sécurité vers l'Asie. Cette nouvelle stratégie avait provoqué des grincements de dents à Pékin, qui l'avait qualifiée de "probablement assez inopportune". Mais elle rassure les autres pays de la zone, qui en déduisent que les Etats-Unis défendront leurs alliés et leurs intérêts dans la région face à la montée en puissance et aux revendications de la Chine.

FMI MENA. L’Algérie plus gros détenteur de réserves de change après l’Arabie Saoudite*

Le FMI a classé l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA pour l’année 2012, et de deuxième plus gros détenteur de réserves officielles de change après l’Arabie saoudite, avec des prévisions de clôture de l’année 2012 de 205,2 milliards de dollars.
Dans un rapport spécial réactualisé sur les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et l’Afrique du nord rendu public samedi à Washington à l’occasion de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le Fonds indique que la dette extérieure brute de l’Algérie ne représentera que 2,4% du PIB en 2012 et devra se maintenir au même taux en 2013 (contre 2,8% en 2011).
La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 22,2% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Soudan avec respectivement 135,2% et 77,8% du PIB.
Concernant la dette publique de l’Algérie, elle devra baisser à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011).
Par ailleurs, le Fonds estime que l’Algérie clôturera l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars, et pronostique un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars en 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).
Selon les évaluations du FMI sur les réserves de change officielles 2012 (hors fonds de souveraineté) des pays pétroliers de la région, les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l’Arabie saoudite (683,5 milliards de dollars), l’Algérie (205,2 milliards de dollars) et l’Iran (113,1 milliards de dollars).
Les trois pays maintiendront le même rang en 2013, selon les prédictions de l’institution de Bretton Woods.
Quant au PIB nominal du pays, le FMI l’évalue à 206,5 milliards de dollars en 2012 et à 213,1 milliards de dollars en 2013 (contre 190,7 milliards de dollars en 2011).
Abordant le commerce extérieur, le FMI table sur des exportations algériennes de 81 milliards de dollars en 2012 et de 78 milliards de dollars en 2013 (contre 76,8 milliards de dollars en 2011), tandis que les importations devraient se chiffrer à 57,4 milliards de dollars en 2012 et à 58,1 milliards de dollars en 2013 (contre 56,6 milliards de dollars en 2011).
Quant à la balance des comptes courants du pays, l’institution de Bretton Woods évalue ce solde à 20,6 milliards de dollars en 2012 et à 16,8 milliards de dollars en 2013 (contre 19,6 milliards de dollars en 2011).
Dans son analyse sur la conjoncture et les perspectives des pays exportateurs pétroliers de la région MENA, le FMI indique dans ce rapport spécial que ces derniers ’’ont profité du niveau élevé des cours de pétrole et, de manière générale, ont échappé à l’impact du ralentissement de l’économie mondiale induit par la crise de la zone euro’’.
Ce groupe de pays se compose de l’Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen.
Soulignant que leurs perspectives de croissance sont ’’globalement positives’’, le FMI indique qu’en 2012, la croissance du PIB devrait se situer en moyenne à près de 5 % pour cette catégorie de pays et se répartir de façon homogène entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et les autres exportateurs de la région MENA.
Quant aux cours du pétrole, ils devraient se situer en moyenne aux alentours de 115 dollars le baril en 2012.
La reprise de la production pétrolière en Libye ’’devrait vraisemblablement plus que compenser la chute de la production et des exportations de l’Iran imputable aux sanctions, tandis que l’Irak continue d’accroître ses capacités’’, estime le FMI.
La rapide croissance de la production d’hydrocarbures récemment enregistrée par le Qatar devrait probablement connaître un tassement progressif, au vu d’un moratoire d’expansion de capacité, tandis que le rôle de l’Arabie saoudite comme ’’producteur d’appoint’’ devrait exiger un accroissement plus modeste de la production par rapport à ce qui était nécessaire en 2011 pour pouvoir préserver l’équilibre mondial de l’offre et de la demande énergétiques, analyse-t-il.
La croissance du PIB non pétrolier devrait s’inscrire en hausse dans la majorité de ces pays pétroliers, avance encore le FMI.
Elle devrait en moyenne s’accélérer à près de 4,5 % en 2012, en grande partie en raison de l’intensification de l’activité du BTP, alimentée par l’augmentation des dépenses publiques.
De ce fait, le PIB non pétrolier, qui comporte une plus forte intensité de main-d’oeuvre que le PIB pétrolier, représentera environ 75% de la croissance globale du PIB d’ici 2013.
Par ailleurs, le FMI souligne que bien que la modération des dépenses publiques et la croissance du PIB non pétrolier réduiront la plupart des déficits budgétaires hors pétrole, des craintes subsistent quant à la viabilité des finances publiques de ces pays, en raison notamment de l’augmentation des salaires de la fonction publique.
Même avec les niveaux élevés des prix du pétrole, ’’la viabilité des finances publiques est une préoccupation immédiate pour les pays déjà déficitaires, et dont beaucoup devraient l’être davantage en 2012’’, avise-t-il.
A moyen terme, ’’pour assurer l’équité entre générations, il faudra maîtriser davantage les dépenses publiques et en accroître la qualité, notamment dans les pays qui, en augmentant la production, ont accéléré les flux de recettes pétrolières présents au détriment des recettes futures’’, note cette institution financière internationale.
Abordant l’impact de la conjoncture économique mondiale, le FMI affirme qu’un ralentissement de l’économie mondiale provoqué par la situation de la zone euro entraînerait une diminution modérée des volumes d’exportation des pays producteurs de pétrole de la région MENA.
Les tensions liées à l’Iran pourraient pousser les cours à la hausse, ce qui aurait un effet positif sur les autres exportateurs de pétrole de la région.
L’offre pétrolière de l’Irak, de la Libye et du Yémen demeure incertaine et les projections de production hors OPEP pourraient ne pas se réaliser.
A ce propos, il fait valoir que ’’l’offre et la demande mondiales de pétrole continuent de présenter un équilibre délicat, mais l’Arabie saoudite reste bien placée pour réagir à la plupart des perturbations qui pourraient se manifester sur les marchés énergétiques mondiaux’’.
Concernant les pays importateurs de pétrole de la région, le FMI prévoit des ’’perspectives délicates’’ notamment pour ceux qui ont connu des troubles politiques et sociaux.
’’Du fait des préoccupations persistantes quant à l’instabilité sociale et aux incertitudes politiques, le tourisme, une importante source d’emplois et de devises, et l’investissement privé ne répondront que lentement en 2012’’, souligne le FMI qui ajoute que la montée des prix des produits énergétiques alourdira vraisemblablement les factures d’importation.
Selon ses estimations, en 2012 et en 2013, les besoins bruts en financements extérieurs et budgétaires des pays importateurs de pétrole de la région devraient se chiffrer entre 90 et 100 milliards de dollars.
APS

Quatre morts dans des violences dans le nord du Mali

Trois personnes ont été tuées par balles et un enfant a péri dans l'explosion d'un engin dans le nord du Mali, aux mains de groupes armés depuis trois semaines, ont rapporté les médias.
«Alors que j'étais en route de Tombouctou pour aller à Douinezta (sud), j'ai vu trois corps de civils tués, une femme et deux hommes », a indiqué un témoin, cité par les médias.
La même source a ajouté que «les auteurs de ce crime pourraient être des bandes de criminels qui sévissent dans cette région (nord) sous contrôle des rebelles touareg et groupes armés ».
Samedi, un corps d'un petit enfant a été retrouvé déchiqueté à Niavonki, une localité située dans le nord pas loin de Tombouctou.
«Le petit enfant a péri dans l'explosion d'un engin », a rapporté un journaliste malien de la presse locale.
Des groupes armés ont profité du chao provoqué par le coup d'Etat mené le 22 mars par l'armée contre le président Amadou Toumani Touré pour s'emparer de trois villes du nord du pays (Kidal, Gao et Tombouctou), un acte qui menace l'intégrité territoriale du Mali, dont le nord avait été proclamé indépendant par le mouvement national de libération de l'azawad (MNLA).
Cette proclamation est complètement rejeté par la communauté internationale, qui insiste sur le retour de l'ordre constitutionnel dans ce pays, sur le respect de sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Selon des témoignages, la situation humanitaire est détériorée dans le nord du Mali, théâtre de pillages et violations des droits de l'homme

L'Afrique crée l'été en toute saison pendant quinze mois à Cité Nature

- La Voix du Nord
 Les deux photographes douaisiens avaient pour mission de s'approcher au plus près des animaux. Contrat réussi. Les deux photographes douaisiens avaient pour mission de s'approcher au plus près des animaux. Contrat réussi.

| EXPOSITION |

Afrique, continent de la démesure... Tout y est grand, féroce, beau à couper le souffle, attachant, fascinant. Les peuples, les bêtes, les fleuves, le climat, les cultures, le sous-sol. On a tous du sang noir dans nos veines. Ce berceau d'humanité (Lucy y vit le jour), de civilisation et de biodiversité est joliment salué par Cité Nature. PAR DANIELLE BÉCU

arras@lavoixdunord PHOTOS PASCAL BONNIERE
L'envie de présenter l'Afrique comme une science, de sabrer quelques idées fausses aussi, tenaillait Philippe Ledieu depuis des lustres. Dans la tête du directeur de Cité Nature, l'idée a commencé à germer il y a un an : comment décrire la multiplicité des territoires et la sagesse de leurs habitants ? L'équipe du centre a alors opéré des choix, bâti des décors de scénographie comme rarement auparavant, écrit des milliers de signes sur des panneaux didactiques.
Égypte > La traversée de l'Afrique commence par le pays fertilisé par le Nil depuis des millénaires, où la pratique de l'esclavage nubien est attestée sous les pharaons.
Désert > Au-delà de l'Égypte règne le désert, espace grouillant de vie au sol, et occupé par les peuplades nomades, dont les Touaregs au Sahara, « qui ont toujours résisté à l'islam en préférant leur indépendance. La vie dans les déserts est régie par les femmes. Ce sont elles qui possèdent la tente abritant la famille. Si l'homme se barre, il se retrouve donc sans toit. » S'il y a bien une constance en Afrique, fait remarquer Philippe Ledieu, c'est la prééminence de la femme. C'est elle qui bosse le plus dur, (70 %) sous toutes les latitudes... Savane > C'est la prairie pauvre en herbe, riche en biodiversité qui s'étend du sud du Sahel vers l'Éthiopie et vers le sud du continent. La savane a vu naître les ancêtres... des Gaulois notamment, puisque la bande à Lucy émigra vers l'Eurasie.
Et c'est dans la savane, en particulier, que les deux émissaires spéciaux de Cité Nature ont vadrouillé, avec la mission de ramener des clichés privilégiant l'impression esthétique d'une faune somptueuse, cadrée en grand format et même en plan serré. Les photographies ramenées par Laurent Renaud et Dominique Haution, Douaisiens, ont tenu la promesse, captant les regards, dominateurs ou penauds, des félins. La grâce de « l'aristocrate de la savane, le guépard » qui s'épuise à courir après sa proie au risque de se la faire piquer par un autre pendant qu'il reprend son souffle. Ils ont aussi immortalisé la sottise des troupeaux de gnous, « qui se massacrent eux-mêmes en fuyant à l'aveugle. » Le Sahel > « C'est, littéralement, le rivage après la traversée du désert ». La région, irriguée par le Niger et le Sénégal, détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique. Et Philippe Ledieu de partir dans un réquisitoire contre le surpâturage des troupeaux menés par les nomades dans un territoire « où l'on programme des plantations d'arbres (150 E pour un hectare) dans l'espoir de fixer le sable. » L'expo est encore une plaidoirie pour le maintien de l'agriculture vivrière, la préservation des écosystèmes.

La traversée de l'Afrique, Cité Nature (fermée lundis et jours fériés), jusqu'au 30 juin 2013. Tél : 03 21 21 59 59 begin_of_the_skype_highlighting 03 21 21 59 59 end_of_the_skype_highlighting.

Libye: les combats à Koufra ont fait 12 morts

Les affrontements, qui ont éclaté vendredi entre la tribu des Toubous et des forces liées à l'armée libyenne à Koufra dans le sud-est de la Libye, ont fait 12 morts et des dizaines de blessés, a indiqué samedi un responsable tribal.
«Douze personnes ont été tuées et plus de 35 blessées» depuis vendredi, a déclaré Issa Abdelmajid Mansour, un chef Toubou, précisant que ce chiffre était le bilan des combats dans deux quartiers résidentiels Toubous.
«Ils nous tirent dessus avec des grenades, des roquettes Grad et des mitrailleuses anti-aériennes », a affirmé M. Mansour, en accusant l'armée de mener un nettoyage ethnique dans la ville de Koufra.
Il a précisé que deux quartiers Toubous avaient été attaqués par des forces liées à l'armée, notamment la Brigade Bouclier de la Libye et le conseil militaire de Koufra.
«Les attaques contre les zones Toubous ont commencé à 14H00 hier et ont continué jusqu'à plus de 19H00 aujourd'hui », a confirmé un autre chef tribal. «Une douzaine de maisons ont été incendiées », a-t-il ajouté, précisant qu'au moins quatre Toubous avaient été tués.
Un infirmier dans un hôpital de campagne a également fait état de quatre morts, ainsi que de 16 blessés, évoquant des tirs sporadiques et des maisons brûlées.
Des anciens de la tribu Toubou ont déclaré que la situation des blessés était critique en raison du manque de médicaments et de nourriture et ont accusé les dirigeants de l'armée d'être incapables de contrôler la brigade Bouclier de la Libye.
«L'armée est incapable d'arrêter la brigade Bouclier de la Libye qui est censée être sous son commandement » , a déploré Hussein Sake, qui a pris part comme d'autres anciens aux négociations avec l'armée pour mettre fin à l'effusion de sang.
«Jusqu'à présent, nous n'avons pas pu obtenir un cessez-le-feu », a-t-il ajouté, précisant que la situation humanitaire était pitoyable, car les zones Toubou manquent de moyens médicaux. Selon lui, les magasins d'alimentation sont aussi restés fermés en raison des violences.
Vendredi, Wissam Ben Hmid, le chef de la brigade Bouclier de la Libye, avait expliqué que les affrontements avaient éclaté après que les Zwei, une autre tribu à Koufra, eurent tué un Toubou par balles.
«Les Toubous ont réagi en tirant sur toutes les voitures passant à proximité de leur quartier. Nous leur avons demandé de se retirer en vain», avait-il ajouté.
«Le problème a commencé quand les Toubous ont ouvert le feu sur l'armée et blessé certains soldats », a déclaré de son côté un habitant de Koufra.
En février, des combats entre les Toubous et les Zwei avaient fait plus d'une centaine de morts des deux côtés en une douzaine de jours à Koufra, ville frontalière du Tchad, du Soudan et de l'Egypte. Les autorités avaient alors envoyé une brigade d'ex-rebelles depuis Benghazi pour s'interposer entre les deux rivaux.

Crise alimentaire au Sahel : au moins 10 millions de personnes touchées selon le Secours Catholique

Le Secours Catholique-Caritas France a lancé un appel aux dons pour faire face à cette crise alimentaire qui s'intensifie dangereusement dans la région du Sahel.
Selon le Secours Catholique; "les premières évaluations montrent que l’insécurité alimentaire touche 5,5 millions de personnes au Niger , 3 millions au Mali et 1,7 million au Burkina Faso".
Le Secours Catholique-Caritas France débloque une aide de 300 000 euros pour le Niger, de 250 000 euros pour le Mali, de 150 000 euros pour le Sénégal et de 250 000 euros pour le Burkina Faso. L’engagement global de l’association dans la région du Sahel s’élève, à ce jour, à 950 000 euros.
L'ONG prévoit différentes actions sur des périodes plus ou moins longues comme la vente de céréales à prix modérés, la distribution de vivres, des opérations "Cash for Work" (Argent contre travail) ou "Food For Work" (nourriture contre travail), la distribution d'aliments pour le bétail et de semences.

BURKINA FASO Une coopération exemplaire entre Bousbecque et Zorgho : « Leur avenir...

La Voix du Nord
 Les membres de Lafi-Bémé ont des projets plein la tête... Les membres de Lafi-Bémé ont des projets plein la tête...

| BOUSBECQUE |

Pour Maïté Druelle, l'infatigable présidente du comité de coopération Lafi-Bémé, que de chemin parcouru

depuis 1990 et la signature officielle de l'acte de coopération entre les deux villes : « Qu'il me paraît loin le temps de nos premières missions menées auprès de la population de Zorgho. Il s'agissait de financer l'achat de bancs et de tables pour une école du village. Aujourd'hui, avec la mise en place de la décentralisation voulue par le gouvernement du Burkina-Faso, l'entité représente une population de 52000 habitants. Bien évidemment, les besoins ne sont plus les mêmes et les priorités ont changé » indique-t-elle.
Les moyens d'action ont ainsi été fédérés afin de rendre plus efficaces les leviers décisionnaires. En collaboration avec l'ONG Eau vive, les villes de Couëron, Verrières-le-Buisson et Bousbecque, il a été décidé le renforcement du réseau de l'eau et de l'assainissement dans les villages autour de Zorgho. « Lorsqu'ici on ouvre le robinet et que l'eau coule, plus personne ne se demande pourquoi. Pourtant, chez eux, c'est presque une question de survie. En 2011 et durant toute cette année, 7 forages ont été réalisés ou sont en cours de l'être, tandis que 13 autres déjà existants mais techniquement inopérationnels seront remis aux normes sanitaires » précise Maïté Druelle. Baptisé « Zorgh'Eau », ce chantier communautaire comprend également la construction de 200 latrines familiales et 5 publiques. Depuis que le jumelage existe, la municipalité bousbecquoise et Lafi Bémé s'évertuent à faire des Zhorgolais les principaux acteurs de leurs projets. « Leur avenir est entre leurs mains. En les responsabilisant, en leur faisant comprendre que nos actions ne peuvent être valorisées que par des échanges réciproques, c'est tout le processus d'une coopération dynamique et efficace qui s'en trouve transcendé » conclut la présidente. Avec Zorgh'Eau, entretenir l'amitié et la fraternité, ça coule de source
...t G. W. (CLP)
Samedi après-midi, au centre culturel Paul-Valéry, en présence de MM. Bataille et Bermyn, adjoints au maire, s'est tenue la 24e assemblée générale de l'association de jumelage entre Bousbecque et Zorgho (Burkina-Faso)