29 février, 2012

Céline Dion : son état de santé plus grave que prévu, elle annule de nouvelles dates

Elle va être au repos forcé plus longtemps que ce qu'elle aurait aimé... Après avoir annoncé sur son site officiel devoir annuler plusieurs dates de son show à Las Vegas suite à une inflammation de ses cordes vocales , Céline Dion a posté un nouveau message hier, prolongeant sa période de convalescence.

"Nous sommes désolés de vous informer que les représentations prévues du spectacle de Céline Dion à Las Vegas jusqu'au dimanche 18 mars 2012 sont annulées" a indiqué la chanteuse québécoise de 43 ans sur son site.

"Suite aux problèmes de voix qu'elle a éprouvés la semaine dernière et qui ont entraîné l'annulation de spectacles, Céline a décidé d'aller plus loin au niveau médical et de consulter un expert en laryngologie de réputation internationale, le professeur Gerald Berke M.D., attaché au Centre médical de UCLA à Los Angeles", a précisé un communiqué.

Au total, Céline devra donc annuler 11 spectacles, prévus du 3 au 18 mars, et elle devra reposer sa voix au moins jusqu'à la fin d'avril.

O.M.

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Le Bélarus fustige la politique de l'Union européenne, les ambassadeurs quittent Minsk

Le régime d'Alexandre Loukachenko a accusé mercredi l'Union européenne d'avoir choisi la voie de "l'escalade" avec le Bélarus alors que les ambassadeurs de l'UE rappelés la veille par Bruxelles s'apprêtaient à quitter le pays.

"La réaction nerveuse de l'Union européenne (...) témoigne d'une chose: Bruxelles a choisi la voie de l'escalade", a déclaré le porte-parole de la diplomatie bélarusse, Andreï Savinykh.

L'Union européenne a décidé mardi soir de rappeler pour consultations ses ambassadeurs au Bélarus, réagissant à la décision de Minsk qui a "invité le chef de la mission de l'UE au Bélarus et l'ambassadeur de Pologne à rejoindre leurs capitales pour consultations".

"C'est une voie qui mène à l'impasse. Bruxelles et les autres capitales européennes ne doivent pas oublier que la politique d'intimidation ne marche pas à l'encontre du Bélarus", a poursuivi le porte-parole.

L'ambassadeur polonais Leszek Szarepka et le chef de la mission de l'UE au Bélarus Maira Mora vont quitter Minsk mercredi, a-t-on appris auprès des représentations concernées.

Contactées par l'AFP, les ambassades de France et d'Allemagne à Minsk ont indiqué que les ambassadeurs s'apprêtaient à quitter le Bélarus mais la date de leur départ n'a pas été communiquée.

Le ton est brutalement monté entre l'UE et le Bélarus après de nouvelles sanctions décidées mardi par l'Union européenne à l'encontre de 21 magistrats et responsables policiers bélarusses impliqués dans la répression de l'opposition.

Le Bélarus est l'objet de sanctions occidentales en raison des arrestations d'opposants qui se sont multipliées après la réélection d'Alexandre Loukachenko à la présidence en 2010 avec plus de 80% des voix, à l'issue d'un scrutin marqué par d'importantes irrégularités, selon les observateurs.

A ce jour, 229 responsables bélarusses impliqués dans la répression de l'opposition sont interdits de visa dans l'UE et ont leurs avoirs gelés s'ils disposent de biens dans un pays de l'Union européenne.

Les avoirs de trois sociétés liées au régime sont également gelés et un embargo est en vigueur concernant les ventes d'armes et de matériel pouvant servir à la répression.

Ce nouveau scandale diplomatique risque d'isoler davantage l'autoritaire président bélarusse au pouvoir depuis 17 ans, qui avait été qualifié de "dernier dictateur d'Europe" par l'administration de l'ex-président américain George Bush.

L'opposant Vladimir Nekliaïev, candidat malheureux face à M. Loukachenko à la présidentielle de 2010, a estimé que Minsk avait commis "une grosse erreur politique" au moment où le pays est isolé et connaît d'importantes difficultés économiques.

"La situation au Bélarus ne lui permet pas de dicter ses conditions", a souligné M. Nekliaïev. "Cela ne fera qu'augmenter la dépendance de Loukachenko vis-à-vis de la Russie dont il a peur", a-t-il ajouté.

Le leader du parti d'opposition "Un monde juste", Sergueï Kaliakine, a estimé que le scandale allait "avoir des répercussions sur les gens ordinaires et sur l'économie" sans pour autant "résoudre un seul problème".

Le dernier conflit d'envergure avec les ambassadeurs au Bélarus date de 1998.

Alexandre Loukachenko avait alors expulsé les ambassadeurs européens et américain de leurs résidences à Drozdy, près de Minsk, qui étaient tout près de la sienne sous prétexte de "travaux".

Le président Loukachenko et 130 responsables bélarusses avaient alors été interdits d'accès dans la plupart des pays de l'UE.

L'ambassade américaine a été définitivement fermée en 2008 et les Etats-Unis sont depuis représentés par un chargé d'affaires.

Un cadre d'Al-Qaeda arrêté au Caire

Seïf al-Adel avait brièvement repris la tête du réseau terroriste à la mort d'Oussama Ben Laden. Il a été arrêté à sa descente d'avion au Caire. Seïf al-Adel, qui aurait brièvement repris la direction du réseau après la mort d'Oussama Ben Laden, a été arrêté mercredi à l'aéroport du Caire, selon des responsables au sein des services de sécurité égyptiens et la télévision d'Etat. Ces responsables n'ont pas précisé pourquoi l'Egyptien, longtemps considéré comme le numéro trois d'Al-Qaeda, et qui se trouve sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, a pris l'avion pour Le Caire.

Selon un responsable aéroportuaire, il est arrivé du Pakistan via Dubaï, sur un vol d'Emirates Airline. Les chaînes Al-Jazira et CNN avaient annoncé en mai dernier qu'il avait été désigné chef par intérim d'Al-Qaeda, quelques jours après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain le 2 mai 2011. La responsabilité du réseau a ensuite été confiée à un autre Egyptien, Ayman Al Zawahiri.

Inculpé pour les attentats de Nairobi et Dar es Salaam

Cet ancien membre des forces spéciales égyptiennes aurait été choisi lors d'une réunion de "six à huit responsables d'Al-Qaeda" le 10 mai dans la zone frontalière entre le Pakistan et l'Afghanistan, avait affirmé Al-Jazira en citant des sources de sécurité pakistanaises.

Saif al-Adel, ancien membre du jihad islamique égyptien, est âgé d'environ 50 ans et serait le chef de la branche militaire d'Al-Qaïda. Il se serait réfugié en Iran après l'invasion américaine de l'Afghanistan, d'après différents médias. Aussi connu sous le nom de Muhamad Ibrahim Makkawi, il est inculpé pour sa participation présumée aux attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es Salaam en 1998 et une récompense de cinq millions de dollars est offerte pour son arrestation.



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Du cannabis pour combler le déficit d'un village espagnol

Le conseil municipal d'un village catalan doit décider ce mercredi s'il choisit de louer ou non des terrains à une association de consommateurs de marijuana. Le village de Rasquera, dans la province de Tarragone en Catalogne, va décider ce mardi s'il choisit de louer ou non des terrains à une association de consommateurs de marijuana, rapporte El Pais. Cela permettrait au village de 900 habitants de combler en partie la dette de la municipalité, qui s'élève à 1,3 millions d'euros, voire de créer quelques emplois. La plantation de cannabis pour l'autoconsommation est légale en Espagne.

Le maire, affilié au parti indépendantiste Esquerra Republicana, négocie depuis huit mois avec une association basée à Barcelone, L'Association barcelonaise pour l'autoconsommation de cannabis. L'ABCDA, qui prône l'usage " thérapeutique et ludique " du cannabis proposerait quelque 30.000 euros de loyer, selon le Periodico de Catalunya.

Pour parer aux problèmes juridiques, le conseil municipal créerait une entité publique qui servirait d'intermédiaire entre les propriétaires de terres et l'association. La municipalité ne serait ainsi pas directement impliquée dans la culture de cannabis, explique le site du quotidien ABC.

L'association ABCDA, espère profiter d'une " brèche légale", explique le Periodico : en implantant des cultures collectives, elle jouerait sur l'ambigüité de la loi qui tout en permettant l'autoconsommation, ne prévoit pas la culture pour une communauté de consommateurs. Chaque membre de l'association signerait une déclaration de consommation responsable en temps que membre d'une structure créée à cet effet. Mais la police ne l'entend pas de cette oreille, soulignent les médias espagnols. Le code pénal interdit en effet la culture, l'élaboration et le trafic de drogue, rappelle El Pais. "Il faudrait pouvoir démontrer que chaque parcelle est individualisée à des fins d'autoconsommation ", ajoute le quotidien. Et ABCDA est surveillée de très près (...) Lire la suite sur lexpress.fr

La France contre une intervention militaire du Mali

En appelant les Maliens au dialogue, ce sont avant tout les intérêts français qu'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, défend.

Alain Juppé, le 27 février 2012. REUTERS/Denis Balibouse.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a été l’hôte de trois chefs d’Etat ouest-africains en l’espace de trois jours. Entre le 24 et le 26 février derniers, il a été successivement reçu en audience par les présidents béninois, burkinabè et malien.

Ce qui fait courir le chef de la diplomatie française en si peu de temps est la sécurité dans la bande sahélo-saharienne, en général, et la rébellion touarègue qui a éclaté dans le Nord-Mali à la mi-janvier en particulier. Concernant cette rébellion, la tournée-éclair a été l’occasion pour Alain Juppé de réaffirmer la nécessité du dialogue entre les parties en conflit en vue d’un règlement de la crise.

«Le dialogue inter-malien est absolument nécessaire», a notamment martelé le patron de la diplomatie française le 26 février à sa sortie d’audience avec le locataire du palais de Koulouba.

Mali-France, même combat

Sur ce point, il peut parler sans trop de crainte. Il est sur la même longueur d’ondes que le chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré (ATT). Malgré les critiques acerbes dont il est l’objet et l’opposition d’une bonne partie de l’opinion nationale, le numéro un malien ne se lasse pas de prôner le dialogue avec ceux qui ont pris les armes contre la république.

On a beau l’accuser de connivence avec la rébellion, d’avoir même créé cette situation pour prendre en otage l’élection présidentielle du 29 avril prochain, ATT ne se démonte pas et continue de tendre la main au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Même la non-négociabilité de l’indépendance du Nord-Mali qu’il a mise avant toute discussion ne trouve pas grâce aux yeux de tous ceux qui l’accusent de mollesse, d’un entêtement incompréhensible à vouloir négocier avec des personnes qui ont froidement exécuté des militaires.

Compte tenu de ce même état d’esprit de Bamako, qui anime l’un et l’autre, Alain Juppé et ATT étaient comme des larrons en foire. Le courant ne pouvait que passer à merveille entre ces deux «pacifistes» à tel point que l’on peut se demander si la politique de la main tendue du général malien devenu chef de l’Etat, n’a pas été dictée par la France.

La France contre une intervention militaire du Mali

ATT pourrait bien vouloir bander les muscles mais y renoncerait à cause de l’ancienne puissance coloniale dont six ressortissants sont détenus depuis plus d’une année sur le territoire malien par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Et, foi de Bamako, AQMI prêterait main forte au MNLA dans sa lutte pour l’indépendance du Nord-Mali.

La sagesse veut que quand on a sa main dans la gueule du chien, il faut savoir le flatter pour la retirer. Et c’est ce que semble appliquer Paris pour éviter des représailles contre les Français kidnappés. Cela consiste à prôner le dialogue avec le MNLA, le protégé des fous d’Allah qui écument la bande sahélo-saharienne.

Toutefois, il ne faudrait pas trop s’y tromper avec ces appels au dialogue. A force d’avoir longtemps tendu la main, ATT a tendance à la retirer. Le militaire reprend le pas sur le politicien et le pacifiste, surtout après les massacres d’Aguelhoc dans le nord-est malien. Il y a aussi l’offensive lancée par l’armée régulière pour reconquérir les localités occupées par les rebelles.

Dans ces conditions, on se perd un peu du fait de l’option du dialogue mise en avant ces derniers jours tant par Bamako que par Paris. Le discours que l’on entend est-il de la langue de bois diplomatique qui veut que l’on n’appelle pas ouvertement à casser du rebelle? En tout cas, on a l’impression de nager en pleine hypocrisie, en parlant de dialogue sans pour autant y croire. Tout en chantant les vertus du dialogue, le Mali ne prépare-t-il pas la guerre?

Séni Dabo (Le Pays)