28 janvier, 2012

Robert Pattinson et Kristen Stewart : ils emménagent ensemble à Londres

C'est un cap supplémentaire que viennent de franchir Robert Pattinson et Kristen Stewart : habitués à la discrétion, les deux stars de Twilight ont cependant annoncé qu'elles allaient vivre ensemble à Londres.

Adieu les Etats-Unis pour Kristen Stewart ! La jolie américaine a décidé de suivre son amoureux Robert Pattinson en Angleterre, son pays natal. Le couple s'installera à Londres, dans le quartier très prisé de Notting Hill, comme l'a révélé le beau Robert à The Sun. Voilà qui devait faire redoubler le nombre de paparazzis dans le quartier ! C'est d'ailleurs justement ce risque de se faire épier à n'importe quel moment qui angoisse l'interprète de Edward dans la saga Twilight.

"Des pensées étranges ont surgi dans mon esprit. Peut-être les paparazzis vont-ils garer leur voiture juste en face ou des fans camperont-ils sur le trottoir ? Je me pose les mêmes questions qu'un agent secret ou un espion, c'est plutôt bizarre" a confié le jeune comédien au tabloïd anglais. Sachant que les paparazzis britanniques ont la réputation d'être particulièrement tenaces, il faudra sans doute beaucoup de patience au jeune couple, habitué à la discrétion. Courage !

Retrouvez cet article sur news-de-stars.com

Selena Gomez : mèches bleues et tenue sexy ... C'est caliente sur scène !

Il n'y a pas que son chéri Justin Bieber qui aime jouer avec ses cheveux ! Si le chanteur canadien a choisi de changer de couleur pour faire plus mature avec du brun , Selena a préféré la fantaisie et la couleur avec ses nouvelles mèches bleues qu'elle a dernièrement dévoilées sur Twitter .

A des milliers de kilomètres de celui qu'elle aime, Justin est à Cannes pour la grande cérémonie des NRJ Music Awards d'où il ne repartira très certainement pas les mains vides, Selena est en tournée en Amérique du Sud.

En concert à Mexico avant-hier, la chanteuse de 19 ans a ravi ses fans dans une petite tenue sexy décolletée dévoilant également ses jolies gambettes, une tenue de scène parfaitement assortie à ses nouvelles mèches.

Et oui, Selena a le souci du détail !

O.M.

Retrouvez cet article sur Public

Rihanna, sans soutien-gorge !

Rihanna est une star au look décomplexé. Tantôt sportswear, tantôt bling-bling, elle n'hésite pas à tester des tenues et des accessoires improbables. Dans les rues de Los Angeles, la chanteuse nous montre une nouvelle fois toute l'étendue de son talent stylistique...

Après avoir adopté un look de plage à son retour de la Barbade, la star revient à un look plus classique... Sauf que cette fois-ci, elle ne porte pas de soutien-gorge !

A part ça, l'égérie d'Armani ne fait pas d'erreur... Pantalon taille haute et débardeur blanc lui assurent un look casual très tendance. L'ensemble est réhaussé par un sac tartan Moschino très bien choisi.

Côté beauty look, la pop star en impose. Teint bronzé impeccable, cheveux naturellement bouclés et bouche rouge vif achèvent un streetstyle parfait.

Verdict : on aime l'extravagance de Rihanna... Mais surtout avec ses sous-vêtements.

Retrouvez cet article sur purepeople.com

L'Ethiopie va retirer ses troupes de Somalie "dès que possible"

ADDIS ABEBA (© 2012 Afriquinfos) - Les troupes éthiopiennes présentes en Somalie seront retirées "dès que possible", a annoncé vendredi le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.
L'Ethiopie va retirer ses troupes de Somalie "dès que possible"

© AFP Tony Karumba. Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, le 27 janvier 2012 à Addis Abeba

"Notre position a toujours été d'aider le gouvernement de transition somalien et nous retirerons nos troupes dès que cela sera possible", a déclaré M. Zenawi à des journalistes. Des forces éthiopiennes ont pénétré en Somalie en novembre 2011 pour combattre des insurgés islamiques liés à Al-Qaïda, mais Addis Abeba n'avait jamais admis ouvertement cette présence.

"Ce faisant, nous n'allons pas provoquer de vide, nous espérons que les troupes de l'Amisom (la force de l'Union africaine en Somalie) sera capable de boucher les trous avant notre retrait", a poursuivi M. Zenawi.

Le 11 janvier dernier, l'Union africaine avait demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de l'autoriser à déployer 17.731 hommes, contre un maximum aujourd'hui de 12.000, dans le cadre de l'Amisom.

L'Amisom est composée à l'heure actuelle de près de 10.000 soldats, burundais, ougandais et djiboutiens, déployés exclusivement dans la capitale Mogadiscio, d'où ils ont contraint les insurgés islamistes shebab à se retirer en août dernier.

Mardi dernier, un insurgé islamiste somalien a perpétré un attentat suicide contre une base de l'armée éthiopienne à Beledweyne, dans le centre de la Somalie.

Un commandant shebab, qui a revendiqué l'attentat auprès de l'AFP au nom des insurgés islamistes, a assuré qu'il avait fait "de nombreux morts", mais aucun bilan n'a pu être confirmé immédiatement de source indépendante.

La Chine offre à l'Union africaine son nouveau siège et marque son empreinte en Afrique

  • Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, président en exercice de l'UA, a proposé que ce sommet adopte "une motion de remerciement et de gratitude envers la République populaire de Chine pour ce merveilleux bâtiment".Agrandir la photo

    Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, président en exercice de l'UA, a proposé que ce sommet adopte "une motion de remerciement et de gratitude envers la République populaire de Chine pour ce merveilleux bâtiment".

  • La Chine a offert samedi à l'Union Africaine son nouveau siège, un impressionnant bâtiment de verre et d'acier qui domine Addis Abeba et témoigne de l'empreinte économique et politique de plus en plus profonde laissée par le géant asiatique sur le continent noir.Agrandir la photo

    La Chine a offert samedi à l'Union Africaine son nouveau siège, un impressionnant bâtiment de verre et d'acier qui domine Addis Abeba et témoigne de l'empreinte économique et politique de plus en plus profonde laissée par le géant asiatique sur le continent noir.

La Chine a offert samedi à l'Union africaine son nouveau siège, un impressionnant bâtiment de verre et d'acier qui domine Addis Abeba et témoigne de l'empreinte économique et politique de plus en plus profonde laissée par le géant asiatique sur le continent noir.

"Ce gigantesque complexe en dit long sur notre amitié envers les peuples africains et porte témoignage de notre entière détermination à aider l'Afrique dans son développement", a déclaré Jia Qinglin, membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois, avant de remettre symboliquement les clés de l'édifice aux responsables de l'UA.

La Chine a construit en moins de deux ans et demi le nouveau complexe, et payé la totalité des coûts pour un total de 200 millions de dollars (154 M EUR), mobilier compris. L'UA y dispose désormais de plusieurs salles de conférence dont une d'une capacité de 2.500 personnes, d'un amphithéâtre extérieur de 1.000 places, d'un centre commercial, d'un héliport et de bureaux pouvant accueillir 700 fonctionnaires.

A la tribune du nouvel hémicycle de bois clair au toit de verre, les dirigeants africains se sont succédés pour remercier la Chine en la personne de M. Jia, numéro quatre du régime, invité d'honneur de la cérémonie ainsi que du 18e sommet de l'UA convoqué dimanche et lundi.

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, président en exercice de l'UA, a proposé que ce sommet adopte "une motion de remerciement et de gratitude envers la République populaire de Chine pour ce merveilleux bâtiment".

"La Chine, avec son extraordinaire réémergence et son attachement à un partenariat gagnant-gagnant, est une des raisons derrière le début de renaissance africaine", a estimé le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, dont le pays a accueilli les institutions de l'Organisation de l'unité africaine devenues depuis 2002 celles de l'Union africaine.

M. Meles Zenawi a estimé que l'émergence économique de l'Asie, et en particulier de la Chine, "avait donné l'occasion à l'Afrique de construire et de reconstruire ses partenariats", reprochant au monde occidental d'avoir précipité l'affaiblissement économique du continent et d'avoir ensuite été tenté de le "recoloniser".

Si "la mauvaise gouvernance" a été à l'origine de bien des maux africains, "le fait qu'on nous ait donné des médicaments qui se soient révélés pire que le mal n'a pas aidé", a-t-il estimé en référence à l'aide occidentale.

La Chine "premier partenaire commercial" de l'Afrique

M. Jia, lui, a souligné que la Chine était devenue "le premier partenaire commercial de l'Afrique avec 150 milliards de dollars, soit 10% du total du commerce extérieur chinois", et que plus de deux mille sociétés chinoises avaient désormais investi 13 milliards de dollars sur un continent dont la population a dépassé le milliard d'habitants.

Du Sud-africain Jacob Zuma à l'Ivoirien Alassane Ouattara, en passant par le Nigérian Goodluck Jonathan, le Soudanais Omar el-Béchir, le Sud-Soudanais Salva Kiir, les dirigeants africains étaient venus nombreux assister à l'inauguration, sur fonds de tambours et de danses folkloriques.

Le siège de l'UA est "sans doute le plus haut de Addis", a relevé le président de la Commission de l'UA Jean Ping, avec une hauteur de 113 mètres selon ses services.

L'empreinte de Pékin y apparaît un peu partout en filigrane, dans une pierre traditionnelle chinoise qui décore un jardin d'apparat, dans la signature gravée dans la pierre d'entrée ("avec l'aide du gouvernement de la république populaire de Chine"), voire dans le choix des canaux de traduction simultanée, le chinois s'étant vu attribuer le premier canal, et l'anglais le second.

Une statue en bronze de Kwame Nkrumah, ancien président du Ghana et chantre de l'unité africaine, a été inaugurée ainsi qu'un mémorial des Droits de l'homme de l'Union africaine.

Les chefs d'Etat africains qui ouvriront dimanche à partir de 07H00 GMT leur 18e sommet auront auparavant été invités à planter un arbre devant le nouveau siège, hommage posthume à Wangari Maathai, la militante écologiste kényane et prix Nobel de la Paix, décédée l'an dernier.

CAN: la Guinée écrase le Botswana 6-1 et garde espoir

FRANCEVILLE (© 2012 AFP) - La Guinée, qui a écrasé (6-1) une équipe du Botswana réduite à 10 avant la mi-temps samedi à Franceville, a conservé ses chances de qualification dans le groupe D de la Coupe d'Afrique des nations, dont les leaders, Mali et Ghana, s'affrontent en soirée.
CAN: la Guinée écrase le Botswana 6-1 et garde espoir

© AFP Pius Utomi Ekpei. Le Guinéen Sadio Diallo, buteur face au Botswana, lors de la CAN le 28 janvier 2012 à Franceville.


Battue 1-0 contre le cours du jeu par le Mali lors de son entrée dans la compétition, la Guinée a montré samedi contre un Botswana complètement dépassé qu'elle était prête à déjouer les pronostics dans un groupe qui semblait promis au Mali et au Ghana, qui comptent trois points.

Sadio Diallo par deux fois, Camara, Traoré, Bah et Soumah ont inscrits les buts du Sily national, qui affrontera mercredi le Ghana avec des chances de qualification quel que soit le résultat de Mali-Ghana.

Ce succès vient aussi récompenser une équipe qui avait déjà malmené le Mali et qui a encore affiché samedi beaucoup de qualités techniques et de vitesse.

Les Guinéens de Pascal Feindouno et du sélectionneur français Michel Dussuyer ont aussi profité de l'expulsion logique de Motsepe pour un tacle dangereux sur Pascal Feindouno juste avant la pause.

Avec ce score-fleuve, la Guinée égale le record de la victoire la plus large en phase finale de CAN (6-1 Côte d'Ivoire-Ethiopie, phase de groupes en 1970 et 5-0 Côte d'Ivoire-Guinée, quart de finale en 2008).

Le record aurait même du être battu puisqu'une frappe de Feindouno sur la barre a rebondi derrière la ligne de but, sans que l'arbitre valide le but.

"Utiliser le sida comme une plateforme industrielle" (ONUSIDA)

ADDIS ABEBA (Xinhua) - Pour lutter efficacement contre le sida sur un continent où 400.000 enfants naissent chaque année avec cette maladie, le directeur exécutif de l'Onusida, Michel Sidibé, préconise de la même pandémie comme "une plateforme industrielle pour transférer des technologies" existant dans les pays émergents.
Samedi 28 janvier 2012 | 15:42 UTC
"Utiliser le sida comme une plateforme industrielle" (ONUSIDA)

Nombre d'adultes vivant avec le sida dans le monde.

Dans un entretien samedi à Xinhua en marge du 18e sommet ordinaire de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, le Dr. Sidibé a expliqué que l'enjeu de cette plateforme prévue en partenariat avec l'agence du Nouveau Programme pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) est la fabrication par l'Afrique de ses propres médicaments.

Question : Monsieur le directeur exécutif, comment va se réaliser la plateforme industrielle pour la fabrication de médicaments sur le Sida que vous proposez à l'Union africaine à travers le NEPAD?

Réponse : Je crois que l'Afrique se transforme. L'Afrique, c'est pratiquement le continent du futur. Il y a dix ans de cela les gens pensaient que c'était plutôt la région des problèmes et aujourd'hui on voit des croissances économiques de plus de 6%. Il y a même des pays qui sont à plus de 10% et certains qui frôlent les 15% de croissance économique. Alors, ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est que cette croissance économique soit redistribuée et que cela puisse permettre non pas seulement bien sûr de transformer le continent du point de vue des infrastructures, mais que cela permette aux êtres humains de vivre en bonne santé.

Et donc, notre combat aujourd'hui est d'utiliser le Sida comme étant une plateforme industrielle pour transférer des technologies qui existent dans les pays émergents, que ça soit la Chine ou que ça soit le Brésil, pour faire en sorte que l'Afrique puisse s'en approprier et produire les médicaments que nous ne produisons pas aujourd'hui. Ce qui est triste, parce qu'on a 5 millions de personnes qui attendent le médicament et qui ne l'ont pas. On a 1 million 700.000 personnes qu'on a perdues, malheureusement dû au fait que ces personnes n'avaient pas accès aux médicaments l'année dernière, en une seule année. Je crois que c'est trop et on se bat avec l'Union africaine et aussi surtout le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique, ndlr) pour qu'il y ait au moins un sommet africain de crise sur cette question.

Q : Ce projet, c'est avec des multinationales ou bien avec le secteur privé africain?

R : Moi je crois qu'il faut ouvrir le secteur social aux privés. Il faut amener un business qui va permettre d'augmenter les capacités de réponse au niveau social. Et ça, je crois qu'il est important aussi de commencer à avoir un nouveau paradigme de travail, voir comment l'Afrique peut aussi commencer à négocier des transformations des investissements au niveau social avec la Chine et avec les autres pays.

Q : Est-ce que vous ne vous attaquez pas là à certains gros intérêts qui sont notamment ceux des industries pharmaceutiques appartenant à grandes puissances?

R : Aujourd'hui, les intérêts ne sont plus cloisonnés. On est dans un monde qui se globalise. Je peux vous dire que les firmes pharmaceutiques sont les premières aujourd'hui à rechercher un dialogue avec le continent africain, avec les pays émergents, à mettre à la disposition de ces pays-là leurs licences pour pouvoir produire pour et non plus le million, mais pour la plupart des personnes qui auront besoin des médicaments.

Q : Quels sont les résultats réalisés depuis le sommet mondial de juin 2011 à New York?

R : Plusieurs résultats. D'abord, amener le débat sur la dépendance et faire en sorte que les leaders africains ouvrent une fenêtre d'opportunités pour parler de la pérennisation des programmes. C'est un problème important. L'appropriation de la réponse, c'est pour moi une question importante. On ne peut pas mettre quelqu'un sous traitement pendant 30 ans croyant que cela ne se produira seulement que sur des ressources venant de l'extérieur. Mais, ce qui m'a beaucoup frappé pendant ces trois-quatre derniers mois, c'est l'effort des Etats eux-mêmes de décider de ne plus avoir des enfants qui naissent avec le Sida. On a un plan global qui a été établi. Ce plan global se traduit en plans nationaux et la plupart des pays africains ont des plans d'accélération. Ils sont en train de se battre maintenant pour qu'il n'y ait plus d'enfants qui naissent avec le Sida. On a déjà le Botswana, la Namibie et l'Afrique du Sud qui ont réussi dans ce domaine et on a plein d'autres pays qui sont en train de suivre ce sillage. Je suis persuadé qu'en 2015 on n'aura pas d'enfants avec le Sida et ce sera une nouvelle génération sans Sida sur le continent.

Q : 400.000 enfants qui naissent avec cette maladie sur ce continent, c'est énorme, pourrait-on dire...

R : 400.000 enfants qui naissent en Afrique alors que cela ne se produit plus dans le reste du monde. Donc, il faut encore une fois, à travers cette responsabilité partagée, faire qu'on mobilise les énergies, les capacités africaines pour stopper cette transmission de la mère à l'enfant et sauver la mère.

Etats-Unis: le rêve américain, au coeur de la présidentielle, de plus en plus inaccessible

  • "Le rêve américain traverse une mauvaise passe", explique Dr David Madland, directeur du American Worker Project du groupe de réflexion Center for Americain Progress. "Il est devenu beaucoup plus difficile de l'atteindre qu'autrefois. Beaucoup de gens pensent que les dés sont pipés et que les riches ne travaillent qu'à leur propre enrichissement", ajoute-t-il.Agrandir la photo

    "Le rêve américain traverse une mauvaise passe", explique Dr David Madland, directeur du American Worker Project du groupe de réflexion Center for Americain Progress. "Il est devenu beaucoup plus difficile de l'atteindre qu'autrefois. Beaucoup de gens pensent que les dés sont pipés et que les riches ne travaillent qu'à leur propre enrichissement", ajoute-t-il.

  • Le "rêve américain", au coeur de toute élection présidentielle, a du plomb dans l'aile en cette année 2012, où les inégalités entre riches et pauvres n'ont jamais été aussi criantes, fournissant un argument de choix au sortant Barack Obama.Agrandir la photo

    Le "rêve américain", au coeur de toute élection présidentielle, a du plomb dans l'aile en cette année 2012, où les inégalités entre riches et pauvres n'ont jamais été aussi criantes, fournissant un argument de choix au sortant Barack Obama.

Le "rêve américain", au coeur de toute élection présidentielle, a du plomb dans l'aile en cette année 2012, où les inégalités entre riches et pauvres n'ont jamais été aussi criantes, fournissant un argument de choix au sortant Barack Obama.

En prononçant mardi le traditionnel discours sur l'état de l'Union, le président américain s'est prononcé devant le Congrès pour la justice sociale et pour un impôt de 30% minimum sur les revenus des plus riches, qui sont parvenus ces dernières années à réduire leur imposition.

"Le rêve américain traverse une mauvaise passe", explique Dr David Madland, directeur du American Worker Project du groupe de réflexion Center for Americain Progress. "Il est devenu beaucoup plus difficile de l'atteindre qu'autrefois. Beaucoup de gens pensent que les dés sont pipés et que les riches ne travaillent qu'à leur propre enrichissement", ajoute-t-il.

Avec la prospérité d'après-guerre, le mythe du rêve américain voulait que quiconque travaille dur finisse par atteindre l'aisance de la classe moyenne, avec une maison et au moins une voiture par famille.

Mais une étude intitulée "La mobilité économique: le rêve américain fonctionne-t-il toujours?", montre que le revenu net des plus pauvres (un cinquième de la population) n'a augmenté que de 9% entre 1979 et 2004. Dans le même temps, le revenu des plus riches a bondi de 69%, voire de 176% pour les 1% les plus fortunés.

La différence est encore plus flagrante quand on compare l'augmentation des salaires des patrons et ceux de leurs employés: cette enquête, menée par la Brookings Institution et les Pew Charitable Trusts, montre qu'entre 1978 et 2005, les salaires des dirigeants ont été multipliés par 35, pour atteindre 262 fois celui du salarié moyen.

De telles disparités ont été dénoncées par les anti-Wall Street qui ont, à partir de septembre, essaimé dans tout le pays.

Erin Currier, du groupe de réflexion Pew Economic Mobility Project, avance que l'émergence de la mouvance anticapitaliste a convaincu le président Obama de travailler sur un message appelant à plus d'équité.

"Les Américains savent maintenant quel rôle le gouvernement doit jouer et ils vont maintenir la pression sur lui", explique-t-elle.

Pour Mme Currier, la réalité du rêve américain est mitigée. Le revenu des plus pauvres a, en termes absolus, dépassé celui de leurs parents, sans toutefois leur permettre de prendre "l'ascenseur social".

"Ceci va à l'encontre de notre idée fondamentale de justice et d'égalité face aux chances de réussite", ajoute-t-elle, précisant que les trois clés pour gravir l'échelle sociale sont un diplôme universitaire équivalent à un master, des économies et vivre dans un bon quartier.

Dans ce contexte, la publication mardi de la feuille d'impôts de Mitt Romney, candidat à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche, a fait mauvais effet: le multimillionnaire a révélé n'avoir payé que 13,9% de ses revenus en 2010, quand la tranche supérieure pour les salariés grimpe jusqu'à 35%.

Les politiques sont parfois les moins bien placés pour donner des leçons, avance le fiscaliste David Cay Johnston, auteur d'un livre intitulé "Aux frais de la princesse: comment les Américains les plus riches s'enrichissent sur le dos de l'Etat en vous laissant régler la note", qui relève que républicains comme démocrates ont passé ces dernières décennies à offrir des cadeaux fiscaux aux plus riches.

En 1961, sous la présidence Kennedy, les 390 Américains les plus riches reversaient en moyenne 42% de leurs revenus à l'Etat, selon les recherches de ce fiscaliste. En 2008, cette proportion n'était plus que de 18%.

"Aux Etats-Unis, il y a deux systèmes fiscaux, parallèles et inégaux", fait-il remarquer précisant que les salariés comme la plupart des entreprises sont lourdement imposés mais que les directeurs de fonds d'investissements le sont très légèrement. Et ce, en toute légalité.

Jennifer Lopez : shooting sexy et tendres moments avec son Casper chéri !

Alors que tout le monde voyait en elle une maman posée, casée à vie avec Marc Anthony, Jennifer Lopez en a surpris plus d'un en s'affichant avec un de ses jeunes danseurs quelques semaines seulement après sa rupture avec le père de ses jumeaux, Max et Emme. En rejoignant le clan des cougars, J-Lo est devenue la nouvelle Madonna, emmenant partout avec elle son nouveau chéri de compagnie.

Toujours ensemble, la jurée d'American Idol et son toyboy ne se quittent plus qu'une semelle de quoi énerver très rapidement Marc Anthony qui ne voit pas d'un très bon oeil la nouvelle love story de son ex. Une véritable aubaine pour le jeune Casper qui profite des avantages d'être avec une star millionnaire ... J-Lo lui a dernièrement trouvé du boulot sur American Idol . Mais ne vous y trompez pas, ces deux là s'aiment. La preuve puisqu'ils ont défendu leur amour sur Twitte r. Si c'est pas mignon !

Hier, c'est sur un shooting de Jennifer avec Mario Testino à Miami Beach, en Floride, que le couple a été repéré en flagrant délit de moments tendres et de bisous. Sublime dans un maillot de bain une pièce blanc (à voir en cliquant ICI ), la bomba latina s'est laissée volontiers dorloter entre deux prises.

Regardez Jennifer Lopez et Casper Smart les tendres amoureux sur ces photos prises sur le dernier shooting de J-Lo .

A quand un tapis rouge à deux ... ?

O.M.

Retrouvez cet article sur Public

Advertisement Youssou Ndour: "Je suis candidat et je le reste"

Youssou Ndour: "Je suis candidat et je le reste"

Le chanteur Youssou Ndour, accompagné de sympathisants, arrive au Consil cnstitutionnel le 25 janvier 2012 à Dakar.

afp.com/Seyllou

Au Sénégal, la candidature du chanteur à l'élection présidentielle a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Celle du président Abdoulaye Wade, 85 ans, a, elle, été atorisée, ce qui a donné lieu cette nuit à une flambée de violences.

"Je suis candidat et je le reste". La star de la chanson Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle de février au Sénégal a été rejetée par le Conseil constitutionnel, veut continuer à se battre contre Abdoulaye Wade, le président sortant candidat à sa réélection.

Le rejet de sa candidature annoncée vendredi en même temps que la validation de celle, fortement controversée, du chef de l'Etat âgé de 85 ans candidat à un troisième mandat, est "un coup de force", a affirmé Youssou Ndour, ajoutant: "Abdoulaye Wade n'aurait même pas dû déposer sa candidature, car la loi fondamentale dit qu'il n'en a pas le droit".

L'opposition, à laquelle il appartient, juge illégale la nouvelle et troisième candidate de Wade, en soulignant que la Constitution ne prévoit que deux mandats présidentiels. Mais le camp Wade rétorque qu'à la suite de diverses réformes, c'est bien à un second mandat qu'il se présente.

Le Conseil constitutionnel a motivé son refus de valider la candidature de Youssou Ndour en constatant qu'il "a produit une liste de 12.936 électeurs appuyant sa candidature, dont seulement 8.911 ont pu être identifiés et leurs signatures validées", alors qu'il en faut 10.000 au minimum.

"You", comme on l'appelle au Sénégal où il est très populaire, avait participé juste avant à un rassemblement de l'opposition sur une place de Dakar qui s'est enflammée à l'annonce de la décision du Conseil, provoquant des violences qui se sont propagées à plusieurs quartiers et à d'autres villes du Sénégal.

"Je m'adresse à nos partenaires et à nos amis occidentaux, mettez vous derrière ce peuple qui va se libérer ce soir", avait-il dit, très applaudi.

Agir "étape par étape"

Le rejet de sa candidature est "une injustice", a déclaré samedi à l'AFP Doudou Sarr, un de ses porte-paroles. "Il compte se battre jusqu'au bout contre Wade", a-t-il ajouté. D'abord par la voie légale. "Ce matin, avec ses avocats, il a fait appel de son invalidation" auprès du Conseil", selon Doudou Sarra.

"Il va déterminer un plan d'action" en cas de confirmation du rejet de sa candidature, a ajouté le porte-parole, agir "étape par étape".

Agé de 52 ans, Yousso Ndour, très impliqué dans la vie économique et sociale de son pays, a, comme tous les opposants, des mots très durs à l'encontre du chef de l'Etat qui, après une élection triomphale en 2000, a profondément déçu nombre de Sénégalais dont une majorité continue à vivre dans la pauvreté.

Dans un entretien accordé début janvier à l'AFP, il avait affirmé que Wade n'est pas un "roi". "Il n'est plus majoritaire dans ce pays, il n'est plus populaire, il utilise aujourd'hui l'appareil de l'Etat qu'on lui a délégué pour essayer de dire qu'il est populaire", disait-il, ajoutant: "Il a fini aujourd'hui ce qu'il devait faire. Il a échoué. Merci".

Il avait prédit les violences qui ont éclaté vendredi soir: "Moi je suis non violent, mais on ne maîtrise pas les Sénégalais. A partir du moment où il n'y a pas de justice, la paix n'est pas possible. Justice rime avec paix, paix avec justice".

Il avait également appelé les dirigeants du monde à dire "clairement" au président Wade qu'il devait renoncer à se représenter.

Issu d'un milieu modeste du quartier populaire de la Médina à Dakar, Youssou Ndour n'a pas fait d'études supérieures, mais met en avant sa notoriété internationale et ses relation pour favoriser le développement du Sénégal.

Avec

Angela Merkel vote Nicolas Sarkozy

La chancelière allemande va soutenir le président français lors de meetings électoraux, en France, au printemps.

Angela Merkel va soutenir son homologue français au-delà de la crise de la zone euro.

Angela Merkel va soutenir son homologue français au-delà de la crise de la zone euro. © Bilan / Sipa

La chancelière allemande Angela Merkel va participer à des meetings électoraux du président français Nicolas Sarkozy en France au printemps, selon un extrait du discours que le secrétaire général de la CDU devait prononcer samedi après-midi à Paris. "Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy lors de rendez-vous de campagne au printemps", selon le discours de Hermann Gröhe, attendu au conseil national de l'UMP, dont l'AFP s'est procuré des extraits. La CDU, le parti chrétien-démocrate d'Angela Merkel, est persuadée que Nicolas Sarkozy est "la bonne personne à l'Élysée et qu'elle le sera aussi à l'avenir", toujours selon ce discours.

Le soutien d'Angela Merkel et de son parti à Nicolas Sarkozy n'est pas une surprise, car ils font partie de la même famille politique. Au Parlement européen, les députés de l'UMP côtoient ainsi ceux de la CDU au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE) qui rassemble les partis démocrates-chrétiens, conservateurs et de centre droit. En outre, Nicolas Sarkozy avait soutenu Angela Merkel à l'automne 2009 pour sa réélection en Allemagne.
Le discours de Hermann Gröhe réserve aussi quelques piques à l'adresse de François Hollande et du PS, accusés d'être "empêtrés dans leurs rêves de la veille"

Microsoft va créer des écoles numériques en Afrique

Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique. Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique.

(Agence Ecofin) - Microsoft a annoncé, le 24 janvier 2012, un partenariat en Afrique avec le British Council, dans le cadre d’un projet d’écoles numériques (Africa Digital Schools Project) dont le but est d’aider à « briser la fracture numérique » dans six pays d’Afrique subsaharienne. Selon les deux partenaires, en apportant les nouvelles technologies dans les écoles africaines, le projet d’écoles numériques permettra « d’enrichir l’e-apprentissage et d’améliorer les compétences technologiques des enseignants et des élèves, en rehaussant leur compétitivité ». Les deux millions de dollars, apportés par Microsoft et le British Council, serviront à la réalisation de huit hubs numériques dans les six pays retenus. 100000 apprenants devraient ainsi bénéficier d’outils numériques qui vont améliorer leur travail académique et leurs compétences, au bénéfice de leur communauté.

Selon Mark Matunga, responsable régional de l’éducation à Microsoft pour l’Afrique orientale et australe, une plus grande utilisation des TIC dans l’apprentissage correspond parfaitement à la vision de Microsoft de combler la fracture numérique en Afrique. « Les éducateurs devraient adopter la technologie pour transmettre des connaissances aux étudiants et accroître leurs aptitudes. Nous encourageons les enseignants à être davantage formés aux TIC », a-t-il déclaré.

Burkina Faso : lancement du PRICAO

Burkina Faso : lancement du PRICAO

(Agence Ecofin) - Un atelier a consacré, le 12 janvier 2012 à Ouagadougou, le lancement au Burkina Faso du Projet régional d’infrastructures de communications en Afrique de l’Ouest ().

D’une durée de cinq ans, ce projet vise à favoriser un accès plus large des populations et des acteurs économiques aux services de communication électronique. C’est le 4 juillet 2011 qu’avait eu lieu la signature de la convention de son financement, entre la Banque mondiale et le gouvernement du Burkina Faso, confortant ainsi l’option des autorités burkinabé de faire des TIC un secteur prioritaire dans le nouveau référentiel de développement du pays.

L’atelier du 12 janvier a marqué le démarrage effectif des activités du PRICAO dont le Burkina Faso bénéficie de la première phase de mise en œuvre. A terme, toute la sous-région devrait être concernée par ce projet dont le financement, assuré par la Banque mondiale, s’élève à 23 millions de dollars, soit environ 11,5 milliards de francs CFA.

Au Burkina Faso, comme dans les autres pays où il sera mis en œuvre, le PRICAO a l’objectif de « contribuer à accroître la couverture géographique des réseaux à bande passante de grande capacité et réduire les coûts des services de communication ».

Burkina-Faso : Mesure salutaire pour les populations vulnérables

Le Burkina-Faso n’est pas épargné par la sécheresse qui frappe actuellement certains pays ouest-africains. C’est pourquoi, son gouvernement ne ménage aucun effort pour protéger les populations les plus vulnérables face à cette situation. Ainsi, la Société Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité (SONAGESS), mise en place pour manager les réserves alimentaires, compte consacrer 6 000 tonnes de céréales aux zones déficitaires du pays : « dans notre stock d’intervention, nous disposons d’à peu près 9 000 tonnes de céréales. Ce que nous allons débloquer de janvier à mars 2012 au profit des zones déficitaires est estimé à 6 000 tonnes », annonçait, au courant de la semaine, le Directeur Général de la SONAGESS, M. Tinga Charles Sawadogo. Cette opération, qui s’étendra donc sur trois mois, sera d’abord tournée vers le Nord du Burkina et la région du Sahel. Ce qui est normal vu le climat d’aridité qui y règne. Les céréales seront vendues dans les différentes localités de cette région à un prix fort réduit. Cela, pour permettre même aux plus démunis de pouvoir s’en procurer. Aussi, à titre d’illustration, 100 kg de maïs seront cédés à 11 000 FCFA (22 dollars américains), soit 2 fois moins que sur les marchés ordinaires (22 000 FCFA – 44 dollars américains).

Une mesure qui sera sans doute saluée par les bénéficiaires। En tout cas, devant les difficultés climatiques que connaît le pays, le gouvernement burkinabé se montre jusque-là exemplaire. Car, il fait face à un important déficit céréalier de 700 000 tonnes cette année. Pourvu que ça dure.

http://www.legriot.info