27 janvier, 2012

image 17h18Libye: le Canada condamne des actes de torture (PC)

OTTAWA - Le Canada a interpellé des diplomates libyens à Ottawa et à Tripoli, vendredi, après avoir pris connaissance de rapports documentant des actes de torture systématiques perpétrés par le nouveau gouvernement intérimaire de la Libye.

Le ministère des Affaires étrangères a envoyé des notes aux capitales libyenne et canadienne afin d'exprimer son mécontentement face aux informations contenues dans des rapports qui font état de torture et de décès de loyalistes dans des prisons libyennes.

Les organismes Amnistie internationale et Médecins sans frontières (MSF) ont tous deux sonné l'alarme jeudi.

Amnistie internationale a déclaré que de nombreux prisonniers étaient morts après avoir été victimes de torture dans les dernières semaines et les derniers mois. L'organisme de défense des droits de la personne a fait état de la procédure répandue de mauvais traitements envers les loyalistes, fidèles à l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi.

MSF a annoncé son retrait de la ville de Misrata, affirmant qu'on y amenait certains détenus pour les soigner dans le seul but qu'ils puissent être interrogés par la suite.

Les nouveaux dirigeants de la Libye ont bénéficié du soutien de nombreux pays occidentaux, dont le Canada, dans leur lutte pour renverser Mouammar Kadhafi.

«Nous sommes très préoccupés par ces allégations, et nous en discuterons officiellement avec le gouvernement intérimaire de la Libye à Ottawa et à Tripoli», a indiqué Joseph Lavoie, porte-parole du ministre des Affaires étrangères John Baird, dans un courriel.

«Le Canada continuera d'aider les Libyens à mettre sur pied une société juste et démocratique qui respecte les droits de la personne et la primauté du droit», a-t-il ajouté.

L'ambassade de la Libye à Ottawa n'a pas retourné les appels de La Presse Canadienne.



par La Presse Canadienne

Libye: le Canada condamne des actes de torture (PC)

OTTAWA - Le Canada a interpellé des diplomates libyens à Ottawa et à Tripoli, vendredi, après avoir pris connaissance de rapports documentant des actes de torture systématiques perpétrés par le nouveau gouvernement intérimaire de la Libye.

Le ministère des Affaires étrangères a envoyé des notes aux capitales libyenne et canadienne afin d'exprimer son mécontentement face aux informations contenues dans des rapports qui font état de torture et de décès de loyalistes dans des prisons libyennes.

Les organismes Amnistie internationale et Médecins sans frontières (MSF) ont tous deux sonné l'alarme jeudi.

Amnistie internationale a déclaré que de nombreux prisonniers étaient morts après avoir été victimes de torture dans les dernières semaines et les derniers mois. L'organisme de défense des droits de la personne a fait état de la procédure répandue de mauvais traitements envers les loyalistes, fidèles à l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi.

MSF a annoncé son retrait de la ville de Misrata, affirmant qu'on y amenait certains détenus pour les soigner dans le seul but qu'ils puissent être interrogés par la suite.

Les nouveaux dirigeants de la Libye ont bénéficié du soutien de nombreux pays occidentaux, dont le Canada, dans leur lutte pour renverser Mouammar Kadhafi.

«Nous sommes très préoccupés par ces allégations, et nous en discuterons officiellement avec le gouvernement intérimaire de la Libye à Ottawa et à Tripoli», a indiqué Joseph Lavoie, porte-parole du ministre des Affaires étrangères John Baird, dans un courriel.

«Le Canada continuera d'aider les Libyens à mettre sur pied une société juste et démocratique qui respecte les droits de la personne et la primauté du droit», a-t-il ajouté.

L'ambassade de la Libye à Ottawa n'a pas retourné les appels de La Presse Canadienne.



par La Presse Canadienne

Sénégal: Le Conseil constitutionnel autorise Wade à se présenter

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a jugé vendredi qu'Abdoulaye Wade, chef de l'Etat sortant, pouvait se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue le 26 février.

Le nom d'Abdoulaye Wade apparaît sur la liste des candidats autorisés à concourir distribuée à la presse devant le siège de l'institution à Dakar.

Les opposants à Abdoulaye Wade considèrent que ce dernier ne peut tenter d'obtenir un troisième mandat présidentiel en raison de la limitation à deux mandats imposée désormais par la Constitution.

Les partisans du pouvoir soulignent en revanche que cette modification constitutionnelle étant intervenue durant le premier mandat d'Abdoulaye Wade, le président peut à nouveau concourir.

Reuters