06 décembre, 2011

Aux Etats-Unis, les blancs ont plus de chance d'obtenir une grâce présidentielle

Aux Etats-Unis, les criminels blancs qui sollicitent la grâce présidentielle ont quatre fois plus de chances de l'obtenir que ceux issus des minorités ethniques (afro-américains, hispaniques et autres), selon une nouvelle étude relayée par le Washington Post.

Cette étude sur les grâces accordées par George W. Bush et Barack Obama, réalisée par ProPublica, un site de journalisme d'investigation américain, révèle par ailleurs que les criminels noirs sont ceux qui ont le moins de chances de bénéficier de la clémence du chef de l'Etat. Sous l'administration Bush, de 2001 à 2009, sur 1.918 demandes de grâce, 189 ont été acceptées; parmi ces 189 graciés, seulement 13 n'étaient pas blancs. Depuis le début de son mandat, Barack Obama a lui fait usage à 22 reprises de son pouvoir de clémence, dont seulement deux fois envers des personnes issues de minorités.

Fait plus surprenant encore: deux cas semblables sur le plan juridique n'ont pas forcément la même issue. ProPublica évoque ainsi le cas de Denise Armstead et Margaret Legget. La première est noire et la deuxième est blanche; elles viennent de la même ville et ont été accusées toutes les deux de fraudes fiscales d'une gravité comparable; toutes les deux assument leurs responsabilités devant le tribunal et se conduisent bien pendant leur peine. Pourtant, quand elles sollicitent une grâce, seul le dossier de Margaret Legget est accepté.

Recommandation du ministère de la Justice

Roger Adams, ancien chef de 1998 à 2008 du bureau des grâces du Département de la justice, qui gère les dossiers des personnes sollicitant la clémence présidentielle, ne comprend pas ces résultats:

«Je suis très étonné par ces chiffres. Je me souviens de plusieurs grâces attribuées à des Afro-Américains.»

Le Washington Post explique que le pouvoir dévolu au président de gracier un coupable est garanti par la Constitution. Il constitue une mesure de clémence envers des personnes accusées d'un crime fédéral (...) Lire la suite sur Slate.fr

Quand la société française Amesys aidait Kadhafi à traquer les opposants libyens

LEMONDE.FR |

Une partie de la fiche de contacts d'Annakoa.

Une partie de la fiche de contacts d'Annakoa.DR

C'est une drôle de trouvaille qu'a faite un journaliste du site Owni.fr en bidouillant une plaquette de la société française Amesys, qui avait vendu en 2008 au régime de Mouammar Kadhafi le système de surveillance des communications électroniques et numériques Eagle. Le document est tiré d'une notice de démonstration : il s'agit d'une page anonymisée montrant comment le système pouvait dresser le profil d'une cible en recensant ses 80 contacts les plus fréquents dans ses échanges de mails.

A la suite d'une petite manipulation, Owni, qui a travaillé de concert avec WikiLeaks, a pu mettre au jour le document réel à partir duquel la "démo" à blanc a été réalisée. Il s'agissait de la fiche de contacts d'un certain Annakoa : seule la première page est visible, soit 40 contacts, qui apparaissent sous la forme de pseudos et d'adresses mail. Annakoa n'est autre que Mahmoud An-Nakwa, 74 ans, écrivain, intellectuel et réfugié politique à Londres depuis trente-deux ans. Membre fondateur du Front national pour le salut libyen, il est un pilier de l'opposition en exil au régime Kadhafi. Il vient d'ailleurs d'être nommé ambassadeur en Grande-Bretagne par le Conseil national de transition (CNT), qui a succédé au régime Kadhafi après son renversement. Lorsqu'il était espionné, Mahmoud An-Nakwa était donc un réfugié politique.

AMESYS SE DÉFEND

La liste des contacts de la cible est tout aussi édifiante. On y trouve Atia Lawgali, membre fondateur du CNT et ministre de la culture, Ramadan Jarbou, un intellectuel de Benghazi, Mohammed Zahi Bachir Al-Mogherby, professeur de sciences politiques à Benghazi, Ahmed Fitouri, un ancien militant communiste. On y trouve aussi des exilés américains, Ali Ramadan Abouzaakouk, fondateur de l'ONG de défense des droits de l'homme Libya Forum, et Abdel Majid Biuk, fondateur de Transparency Libya, tous deux financés par le National Endowment for Democracy (NED), une fondation américaine de promotion de la démocratie, située à Washington. Logiquement, deux employés du NED, Hamida Shadi et Raja Al-Habti, se retrouvent listés dans les contacts d'Annakoa. Ashou Al-Shamis, réfugié à Londres et animateur du site Akhbar Libya, financé lui aussi par le NED, est également listé. Tout comme l'avocat britannique Jeffrey Smele, qui avait défendu des plaintes d'opposants libyens en exil contre le piratage de leurs sites Internet, dont celui d'Akhbar Libya.

Amesys s'était défendue jusqu'à présent en expliquant que ses interceptions n'avaient porté que sur "une petite fraction des communications libyennes". La découverte d'Owni indique, au contraire, un système sophistiqué d'interception massive s'étendant bien au-delà de la Libye. Dans sa réponse à Owni, Amesys se justifie ainsi : "L'utilisation du matériel vendu [par Amesys] est assurée exclusivement par ses clients. Amesys n'a donc jamais eu accès à l'exploitation faite du matériel vendu en Libye."

Dans ce cas, pourquoi la liste des contacts d'Annakoa s'est retrouvée dans un document qu'Amesys utilise pour ses autres clients ? Les techniciens libyens ont-ils été secondés par des Français dans ce travail de surveillance des opposants ? Où se trouve enfin HQ1 (qui signifie probablement Headquarter 1) qui semble avoir réalisé le listing ? A Tripoli… ou à Boulogne-Billancourt, siège d'Amesys ? Une plainte est à l'étude, elle permettra d'en savoir plus.

Christophe Ayad

Le gouvernement libyen tente de désarmer Tripoli

LEMONDE.FR avec AFP |

Des partisans du conseil militaire de Janzour tirent en l'air aux funérailles de l'un de leurs chefs, Ashraf Abdelsalam Al-Marni Swayha, tué dans des heurts entre milices, le 3 décembre, près de la capitale.

Des partisans du conseil militaire de Janzour tirent en l'air aux funérailles de l'un de leurs chefs, Ashraf Abdelsalam Al-Marni Swayha, tué dans des heurts entre milices, le 3 décembre, près de la capitale.REUTERS/ISMAIL ZITOUNI

Le gouvernement libyen a donné deux semaines aux milices armées pour quitter Tripoli, mardi 6 décembre, sous peine de fermeture de la capitale à la circulation. Si le 20 décembre "les milices ne quittent pas la ville, la population de Tripoli et le gouvernement fermeront la ville à la circulation", a indiqué le bureau du premier ministre, Abdel Rahim Al-Kib, dans un communiqué.

Le gouvernement a par ailleurs promis de mettre fin à la présence d'armes dans la capitale d'ici la fin de l'année, a déclaré, mardi, Abdelrazzak Abou Hajar, président du conseil local de Tripoli, après des violences ces derniers jours entre ex-rebelles.

Des Tripolitains ont commencé lundi à fermer à la circulation des avenues et routes pour protester notamment contre la présence de factions armées venues d'autres localités et qui avaient participé à la libération de Tripoli en août dernier, mais n'avaient pas quitté la capitale.

CHAQUE BRIGADE "VEUT FAIRE LA LOI"

Par ailleurs, selon des témoins, des dizaines des civils et d'hommes armés ont forcé l'entrée du tribunal de Tripoli et se sont rués vers le bureau du procureur général, Abdelaziz Al-Hsadi, réclamant la libération d'un des thowars – les anciens combattants révolutionnaires – qui serait impliqué dans une affaire de meurtre.

Le procureur a pris la fuite, avant d'être rattrapé par les manifestants en colère qui exigeaient la signature de l'ordre de libération de l'accusé. On ne sait pas dans l'immédiat s'ils ont eu gain de cause.

"Cet incident est très inquiétant. Il est la preuve de la détérioration de la sécurité à Tripoli", note un journaliste tripolitain, estimant que chaque brigade des thowars "veut faire la loi".

INTÉGRATION DANS LES FORCES ARMÉES

Le ministre de l'intérieur, Faouzi Abdelali, a annoncé, jeudi dernier, un plan d'intégration à court terme de cinquante mille combattants ex-rebelles dans les forces armées et celles du ministère de l'intérieur. Un plan complet qui vise la réhabilitation d'un total de deux cent mille combattants doit être annoncé la semaine prochaine.

Des dizaines de milliers de Libyens ont porté des armes pour combattre les forces du régime de Mouammar Kadhafi. Le désarmement de la population et l'intégration des combattants dans les forces de sécurité figurent parmi les priorités du nouveau gouvernement de transition formé fin novembre.

Elle passe quatre jours à vivre nue... avec des cochons

Pour sa série d'oeuvres "Le cochon que donc je suis", l'Américano-coréenne Miru Kim s'est mise nue et a vécu quatre jours au milieu de cochons.

En prévision de l'Art Basel, l'une des plus grandes manifestations d'art contemporain se tenant chaque année à Bâle en Suisse en juin, l'artiste américano-coréenne Miru Kim a tenté une expérience inédite... Dans le cadre de sa série d'art "The Pig That Therefore I Am" ("le cochon que donc je suis"), la femme de 34 ans a passé, à partir du samedi 3 décembre, 104 heures consécutives en compagnie de cochons dans un élevage de fortune installé en face de la galerie. L'expérience, qui s'appelle "I Like Pigs and Pigs Like Me" ("J'aime les porcs et les porcs m'aiment"), est basée à Miami et est en fait une version plus réduite de quelque chose qu'elle avait déjà fait auparavant... L'artiste s'était en effet déjà rendue dans des élevages rendre visite nue à des cochons.

Miru Kim a donc récidivé, vivant, mangeant et dormant nue pendant quatre jours près des porcs. Elle a cependant admis auprès des journalistes du Huffington Post que ce n'était pas une expérience facile et que l'environnement, et notamment la boue, n'aidait en rien. "C'est un environnement industriel où tout est concentré, alors l'intensité de l'odeur est toxique. Je me réfugie dans une zone mentale personnelle quand je fais les shootings. Après que ce soit fini, cependant, je ne supporte pas l'odeur de mes pieds nus, c'est très perturbant". Tout en sachant que l'artiste avoue elle-même être une obsédée de la saleté et est atteinte de germophobie, la peur des germes.

La philosophie de la peau

Elle a trouvé son inspiration pour réaliser cette oeuvre dans le livre "Les Cinq Sens : une philosophie des corps mêlés" du philosophe français Michel Serres, qui parle des caractéristiques de la peau. "La (...) Lire la suite sur Gentside.com

En Chine, la presse se passionne pour une histoire d'amour entre un bélier et une biche

Deux quadrupèdes, un bélier et une biche, se sont pris d'une affection défiant les lois de la nature, dans un parc animalier en Chine.

La situation à laquelle les gardiens d'un zoo du sud-ouest de la Chine les rend perplexes, rapporte la presse officielle nationale. Ils sont en effet face à une affection contre nature et inexplicable et à leurs accouplements répétés entre deux quadrupèdes, rapportée par le site du Journal du Centre. Plus exactement entre un bélier et une biche car dans le parc animalier de Kunming, dans la province du Yunnan, les chevreuils et les moutons vivent ensemble paisiblement dans un enclos.

Parmi eux, un bélier nommé Changmao a récemment été séduit par une biche au doux nom de Chunzi. Il a jeté son dévolu sur la femme et l'honore de façon quasi quotidienne, a relaté le journal Global Times. Le bélier s'est également parfaitement intégré dans le troupeau de cervidés, selon le personnel du zoo. Il cherche même à occuper une position de mâle dominant !

Les soigneurs ne savent pas trop comment agir et ont décidé de demander leur avis aux internautes via le compte de microblog du parc animalier. Ils les interrogent sur la conduite à tenir par rapport à cette relation extraordinaire... et notamment sur la question de savoir s'il faut, oui ou non, séparer les amoureux.

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Ce portrait a été réalisé avec 3,2 millions de points !

Cet artiste pointilliste a dessiné le portrait de son père avec pas moins de 3,2 millions de petits points noirs. Une oeuvre de patience.

Réaliser le portrait de quelqu'un n'est déjà pas une chose facile, mais lorsqu'il faut le faire avec des petits points, la tâche se complique encore plus... Miguel Endara n'a pas eu peur du défi en se lançant dans le portrait pointilliste de son père. Pour réaliser cette oeuvre il lui aura fallu pourtant mettre 3,2 millions de petits points au feutre noir, selon le site Internet Viral Viral Videos.

Miguel Endara a d'abord dessiné avec un simple crayon de papier les contours du visage de son modèle, puis a commencé à poser des petits points noirs. Une fois tous les blancs remplis, le résultat est impressionnant ! La précision de ce travail et la patience qui a été nécessaire sont louables. Il aura fallu 210 heures pour finir son oeuvre. Intitulé "Héros", le portrait rend aussi hommage à son père, qui, lui peut être aussi fier de son fils.

Découvrez-le en cliquant ci-dessous:

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Une enseignante de 54 ans confie avoir repoussé les avances de Nicolas Sarkozy !

Chantal Villey Desmeserets, une enseignante âgée de 54 ans, connaissait très bien Nicolas Sarkozy quant elle était au lycée et elle a évoqué sa jeunesse tumultueuse.

Chantal Villey Desmeserets a 54 ans, est enseignante et vit aujourd'hui à Ouistreham, mais elle a passé ses jeunes années à Neuilly-sur-Seine. Parmi ses anciens camarades, il y en a un dont elle se souvient plus que quelques autres. En effet, lorsqu'elle était au lycée, dans la bande d'amis qu'elle rejoignait après les cours, il y avait Nicolas Sarkozy. Mais elle l'a perdu de vue pendant les années qu'elle a passé à l'étranger. En effet, après avoir travaillé à Londres, elle a passé une vingtaine d'années au Mexique, explique le site Côté Caen.

Aujourd'hui, Chantal Villey Desmeserets est revenue en France et est responsable de la formation des BTS aux Maisons familiales rurales (MFR), des établissements associatifs contractualisés par le ministère de l'Agriculture. Dans le même temps, elle enseigne dans la petite commune des Moutiers-en-Cinglais, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Caen, au château de la Bagotière. Si elle a perdu de vue l'actuel chef de l'État, elle conserve quelques images de lui et garde notamment en mémoire son 'goût affirmé pour les femmes'. Elle se souvient même avoir repoussé les avances de Nicolas Sarkozy et a déclaré, un sourire aux lèvres : 'J'aurais pu devenir première dame de France. Cela fait réfléchir'.

"C'était un très bon danseur de rock, incapable de rester célibataire"

Chantal Villey Desmeserets se souvient de la jeunesse tumultueuse du président de la République : il 'était coureur, dragueur. Il les collectionnait. C'était un très bon danseur de rock, incapable de rester célibataire'. Elle aime aussi évoque sa 'sa passion pour la politique '. Déjà tout jeune, à Neuilly même, il tentait de mobiliser ses camarades : 'C'était un leader, sincère dans sa (...) Lire la suite sur Gentside.com

Sarkozy inaugure le siège européen de Google au coeur de Paris

Le président Nicolas Sarkozy lors de l'inauguration du nouveau siège de Google à Paris le 6 décembre 2011 (AFP, Jacques Brinon)


PARIS — Google a inauguré mardi en plein coeur de Paris, en présence de son président exécutif Eric Schmidt et du président de la République française Nicolas Sarkozy, son nouveau siège pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient.

Ce nouveau lieu accueillera également un institut culturel européen et un centre de recherche et développement.

Le géant de l'internet américain a investi plus de 100 millions d?euros dans la création de ce siège pour montrer que "la France devenait ainsi l?un des pays majeurs pour Google", a indiqué le groupe.

Les visiteurs qui entrent dans cet hôtel particulier de 10.000 m2, répartis autour d'une cour arborée, sont accueillis par une photo géante de la tour Eiffel vue de dessous, décorant le plafond du hall. Les employés, d'une moyenne d'âge de 30 ans, évoluent dans des espaces aux couleurs vives et à la décoration à thème métro parisien ou Orient-Express.

Le ton est donné: le géant américain investit la capitale avec des bureaux bénéficiant de l'atmosphère de décontraction et de bien-être que Google a institué dans son siège californien de Mountain View pour que les salariés donnent le meilleur d'eux-mêmes: des zones de jeux, des cuisines où tout est disponible et gratuit pour les googlers et une deux-chevaux rouge qui sert de "salle de réunion".

Un environnement que Nicolas Sarkozy a semblé apprécier lors de la visite guidée que lui a offert Eric Schmidt, disant "qu'il aimerait bien travailler là", mais qu'il ferait sans doute "augmenter la moyenne d'âge".

M. Sarkozy a surtout salué le fait que le groupe américain crée des emplois en France, ajoutant: "ce qui ne me faisait pas plaisir, c'était d'avoir quatre personnes de Google en France" auparavant.

Il s'est également félicité que la multinationale "fabrique des produits pour le monde entier", depuis Paris.

Le "Googleplex" va en effet rassembler 350 personnes et compte porter ses effectifs à 500 d'ici deux ans en embauchant notamment des ingénieurs - dont la nationalité n'est cependant pas précisée - qui rejoindront par exemple les équipes s'occupant de l'amélioration de la recherche de contenus vidéo sur YouTube, de rendre plus accessibles les données publiques, ou de travailler sur les marchés émergents.

"Ce nouveau bureau de Google est un engagement sur le long terme. C'est l'illustration de notre volonté de contribuer activement au développement économique, social et culturel en France, et plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique", a indiqué Carlo d'Asaro Biondo, président des opérations sur cette zone.

L'institut culturel, qui a, lui, une vocation mondiale, rassemble une équipe d'ingénieurs qui créent les outils et les services nécessaires à la préservation et à la diffusion de la culture en ligne, à destination des musées et des institutions culturelles.

"Nous proposons par exemple des visites virtuelles de musées en faisant des captures en haute définition d'oeuvres phare", explique le directeur de l'institut culturel, Steve Crossan, tout en montrant sur un écran les détails insoupçonnés d'un portrait de Marie-Antoinette par Élisabeth Vigée-Le Brun, exposé au Château de Versailles.

L'institut prend en charge les frais que représentent cette numérisation car "Google a une logique d'investissement à long terme, c'est bon pour l'internet", poursuit-t-il.

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