05 décembre, 2011

Afrique de l’ouest : Un sommet pour la renaissance du Conseil de l’Entente









Cotonou accueille depuis ce lundi les 5 chefs d’Etat du conseil de l’Entente plus un observateur : Amani Toumani Touré du Mali. Objectif visé : Faire renaître l’union sous régionale de ses cendres.

Ballet des chefs d’Etat ouest- africains depuis ce lundi matin à l’aéroport de Cotonou, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de côte d’Ivoire, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Faure Gnasssigné du Togo et Boni Yayi du Bénin sont à un sommet extraordinaire du Conseil de l’Entente avec un observateur : Amani Toumani Touré du Mali. Ces différents présidents de Républiques ouest-africaines ont compris qu’ensemble c’est plus fort et sûr. A ce sommet de Cotonou, qui vient après celui organisé en 2009 à Yamoussoukro par Laurent Gbagbo, il sera question de relancer, au palais des Congrès de Cotonou, les activités du regroupement sous régional, lui redonner vie, pour le développement des nations.

Historique

C’est en 1959 sous la direction de Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire que ce Conseil de l’Entente a vu le jour. A l’époque, Maurice Yaméogo était à la tête de la Haute Volta, devenue plus tard Burkina Faso, Amani Diori du Niger, Sylvanus Olympio du Togo et Hubert Maga du Dahomey (actuel Bénin). Et premier fait marquant, le conseil a fait construire un siège dans chaque principale ville des 5 nations. Seulement, au jour d’aujourd’hui le siège n’existe plus à Cotonou. Il aurait été bradé à une représentation diplomatique du continent américain. Aujourd’hui, la seule chose qu’on peut encore mettre à l’actif du Conseil de l’Entente est la Tranche commune Entente des loteries nationales des 5 Etats. Un ticket de loterie vendu dans l’ensemble des 5 pays à une période donnée de l’année et à la fin, les gagnants sont tirés au sort dans l’une des villes du Conseil de l’Entente. C’est donc ce qui reste du Conseil de l’Entente en ce moment où les chefs d’Etat se rencontrent pour se fixer de nouveaux objectifs à atteindre avec définir les défis à relever.


Photo : Wikimedia Commons

Afrique de l’ouest : Un sommet pour la renaissance du Conseil de l’Entente









Cotonou accueille depuis ce lundi les 5 chefs d’Etat du conseil de l’Entente plus un observateur : Amani Toumani Touré du Mali. Objectif visé : Faire renaître l’union sous régionale de ses cendres.

Ballet des chefs d’Etat ouest- africains depuis ce lundi matin à l’aéroport de Cotonou, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de côte d’Ivoire, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Faure Gnasssigné du Togo et Boni Yayi du Bénin sont à un sommet extraordinaire du Conseil de l’Entente avec un observateur : Amani Toumani Touré du Mali. Ces différents présidents de Républiques ouest-africaines ont compris qu’ensemble c’est plus fort et sûr. A ce sommet de Cotonou, qui vient après celui organisé en 2009 à Yamoussoukro par Laurent Gbagbo, il sera question de relancer, au palais des Congrès de Cotonou, les activités du regroupement sous régional, lui redonner vie, pour le développement des nations.

Historique

C’est en 1959 sous la direction de Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire que ce Conseil de l’Entente a vu le jour. A l’époque, Maurice Yaméogo était à la tête de la Haute Volta, devenue plus tard Burkina Faso, Amani Diori du Niger, Sylvanus Olympio du Togo et Hubert Maga du Dahomey (actuel Bénin). Et premier fait marquant, le conseil a fait construire un siège dans chaque principale ville des 5 nations. Seulement, au jour d’aujourd’hui le siège n’existe plus à Cotonou. Il aurait été bradé à une représentation diplomatique du continent américain. Aujourd’hui, la seule chose qu’on peut encore mettre à l’actif du Conseil de l’Entente est la Tranche commune Entente des loteries nationales des 5 Etats. Un ticket de loterie vendu dans l’ensemble des 5 pays à une période donnée de l’année et à la fin, les gagnants sont tirés au sort dans l’une des villes du Conseil de l’Entente. C’est donc ce qui reste du Conseil de l’Entente en ce moment où les chefs d’Etat se rencontrent pour se fixer de nouveaux objectifs à atteindre avec définir les défis à relever.


Photo : Wikimedia Commons

Ligue des Champions: Al-Jazeera reprendrait tous les droits de Canal+

Ligue des Champions: Al-Jazeera reprendrait tous les droits de Canal+

Canal+ pourrait ne plus diffuser de Ligue des Champions dès la saison prochaine.

Nanda Gonzague/Transit pour L'Express

Séisme dans le monde de la diffusion sportive! Le réseau qatari aurait récupéré pour 2012 à 2015 les droits français de la très grande majorité des matches de Ligue des Champions.

Le paysage footballistique français est train de muer à vitesse grand V. Le Qatar aurait récupéré la majorité des droits de diffusion de la Ligue des Champions, la plus prestigieuse des compétitions de clubs. Le site du quotidien sportif L'Equipe assure, ce lundi, que le lot mis en vente par l'UEFA pour 2012 à 2015 de 133 matches par saison a été repris par la future déclinaison française d'Al-Jazeera Sport. L'annonce de cet attribution doit être officialisé mercredi.

Précisément pour les Qataris, il s'agit du lot détenu cette saison et les précédentes par Canal+. Pour son acquisition, le réseau s'apprête à débourser 61 millions d'euros par saison. Une somme que ne voulait ou ne pouvait pas débourser Canal+, qui paye 31 millions d'euros par an. Il existe un autre lot, celui des premiers choix pour les 13 soirées programmées, propriété de TF1 pour 25 millions d'euros par an. Selon nos informations, ce lot n'a pas été attribué et pourrait faire l'objet d'un bataille féroce entre la première chaîne et Canal+, qui voudra se rattraper coûte que coûte.

Il s'agit là de la 3e offensive majeure des Qataris sur le football français. La Al-Jazeera Sport française, dirigée par l'ancien patron des sports de Canal et de L'Equipe TV Charles Biétry doit émettre ce printemps. Elle a déjà acquis l'un des lots de la Ligue 1 des saisons 2012 à 2016, pour 90 millions d'euros, correspondant à un match le vendredi soir et un autre le dimanche à 14 heures pour chaque journée. Le président d'Al-Jazeera Sport n'est autre que Nasser el-Khelaïfi, à la tête du fonds Qatar Sport Investment, nouveau propriétaire du PSG, dont il est l'actuel président.

Libye – Les ONG complices du génocide du peuple libyen

Certaines ONG ont joué un rôle néfaste dans le conflit libyen. Leur laisser-faire sans rien dire a permis aux soldats de l’apocalypse, de tuer des milliers de Libyens sans que personne ne lève le petit doigt. En réalité, ces organisations sont de plus en plus dépendantes des multinationales et par conséquent, elles ferment les yeux sur les exactions de leurs donateurs.

Comme vous le verrez dans la vidéo en dessous, après la prise de Syrte, de nombreux civils ont été arrêtés, torturés, et ensuite assassinés. Nos fameuses ONG n’ont trouvé rien à redire. Probablement, grâce à cette vidéo, avant que Youtube ne la fasse disparaître, certains reconnaîtrons leurs proches disparus et dont ils n’ont plus de nouvelles.

- En détestant Mouammar Kadhafi, simplement parce qu’il voulait redonner à l’Afrique ses lettres de noblesse, ceux qui soutiennent l’action de l’OTAN, ne sont que des racistes et des anti-africains. Comme l’a mentionné Jean-Paul Pougala sur Facebook, Kadhafi était “le seul chef d’Etat Africain qui n’avait pas honte d’afficher les héros Africains sur sa propre chemise. Connaissez-vous un autre président Africain qui affiche la carte de l’Afrique sur sa poitrine ? Les gestes ont un sens, les symboles sont pleins de valeur plus qu’un fleuve de mots.

Par Allain Jules - Source : http://allainjules.com (blog)

Libye – Les ONG complices du génocide du peuple libyen

Certaines ONG ont joué un rôle néfaste dans le conflit libyen. Leur laisser-faire sans rien dire a permis aux soldats de l’apocalypse, de tuer des milliers de Libyens sans que personne ne lève le petit doigt. En réalité, ces organisations sont de plus en plus dépendantes des multinationales et par conséquent, elles ferment les yeux sur les exactions de leurs donateurs.

Comme vous le verrez dans la vidéo en dessous, après la prise de Syrte, de nombreux civils ont été arrêtés, torturés, et ensuite assassinés. Nos fameuses ONG n’ont trouvé rien à redire. Probablement, grâce à cette vidéo, avant que Youtube ne la fasse disparaître, certains reconnaîtrons leurs proches disparus et dont ils n’ont plus de nouvelles.

- En détestant Mouammar Kadhafi, simplement parce qu’il voulait redonner à l’Afrique ses lettres de noblesse, ceux qui soutiennent l’action de l’OTAN, ne sont que des racistes et des anti-africains. Comme l’a mentionné Jean-Paul Pougala sur Facebook, Kadhafi était “le seul chef d’Etat Africain qui n’avait pas honte d’afficher les héros Africains sur sa propre chemise. Connaissez-vous un autre président Africain qui affiche la carte de l’Afrique sur sa poitrine ? Les gestes ont un sens, les symboles sont pleins de valeur plus qu’un fleuve de mots.

Par Allain Jules - Source : http://allainjules.com (blog)

L'Iran menace de s'en prendre aux appareils américains dans la région

L'état-major des forces armées iraniennes a menacé de mener des opérations contre tout "appareil agresseur" au-delà même de l'espace aérien iranien après avoir annoncé avoir abattu un drone américain RQ-170 "dans l'est du pays", frontalier de l'Afghanistan et du Pakistan.

L'état-major des forces armées iraniennes a menacé de mener des opérations contre tout "appareil agresseur" au-delà même de l'espace aérien iranien après avoir annoncé avoir abattu un drone américain RQ-170 "dans l'est du pays", frontalier de l'Afghanistan et du Pakistan.

L'état-major des forces armées iraniennes a menacé de mener des opérations contre tout "appareil agresseur" au-delà même de l'espace aérien iranien après avoir annoncé avoir abattu un drone américain RQ-170 "dans l'est du pays", frontalier de l'Afghanistan et du Pakistan.

"Du fait qu'il y a eu violation très claire de l'espace aérien iranien, désormais les actions opérationnelles et électroniques des forces armées de la République islamique contre les appareils agresseurs ne seront plus limitées aux frontières du pays", a déclaré un responsable militaire de l'état-major des forces armées ayant requis l'anonymat, cité par les médias iraniens.

Dimanche, l'armée iranienne a affirmé avoir abattu un drone de renseignement américain RQ-170 "dans l'est du pays", frontalier de l'Afghanistan et du Pakistan.

Cet avion sans pilote "avait violé légèrement les zones frontalières de l'est du pays", a affirmé l'agence Fars citant l'état-major militaire.

Selon cette source, les militaires iraniens "ont réussi à enlever aux agresseurs (les opérateurs de l'appareil, ndlr) le contrôle du drone, qui a été abattu avec peu de dégât et se trouve désormais aux mains des forces armées".

Aucune image de l'appareil n'a été montrée par l'armée iranienne.

La Force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) a admis dimanche soir qu'il pourrait s'agir d'un drone américain dont, selon elle, la trace a été perdue au-dessus de l'ouest afghan.

Lundi, le Pentagone a indiqué n'avoir "aucune indication" que le drone perdu en Iran a été abattu.

"Nous n'avons aucune indication que le drone que nous avons perdu a été abattu à la suite d'une quelconque activité hostile", a déclaré à la presse le capitaine de vaisseau John Kirby un porte-parole du ministère américain de la Défense.

"Le drone auquel les Iraniens se réfèrent pourrait être un drone américain de reconnaissance qui effectuait une mission au dessus de l'ouest de l'Afghanistan en fin de semaine", a expliqué l'Isaf.

"Les opérateurs du drone ont perdu le contrôle de l'appareil et tentent toujours de déterminer ce qu'il est devenu", a ajouté l'Isaf sans autre précision, notamment sur le type de l'appareil.

Le Pentagone s'est également refusé à confirmer le type d'appareil ni son état supposé à la suite de sa perte.

"Il s'agit de missions de reconnaissance sensibles et nous n'en parlons pas", a affirmé George Little, un autre porte-parole du Pentagone.

"Nous somme toujours inquiets lorsque nous perdons un appareil, qu'il soit piloté à distance ou pas, particulièrement dans un endroit où on ne peut pas le récupérer", a de son côté admis le capitaine de vaisseau Kirby, évoquant une éventuelle récupération des technologies de l'appareil par les Iraniens.

Le RQ-170 Sentinel est un drone de reconnaissance de haute altitude très récent dont l'existence, révélée en 2009 par des médias spécialisés, n'a été reconnue qu'en 2010 par l'US Air Force.

Selon certains sites spécialisés, des appareils de ce type seraient déployés en Afghanistan, notamment pour obtenir des renseignements sur l'Iran et le Pakistan.

La menace iranienne de s'en prendre à des drones "agresseurs" au delà des frontières peut viser les appareils américains qui opèrent en Afghanistan et au Pakistan mais aussi dans la région du Golfe.

L'armée iranienne a affirmé à plusieurs reprises ces dernières années avoir abattu des drones américains au dessus du Golfe ou dans des régions frontalières.

En janvier, l'Iran avait affirmé avoir abattu deux drones américains dans le Golfe en dehors de l'espace aérien du pays.

Le général Amir Ali Hajizadeh, commandant des forces aériennes des Gardiens de la révolution, a annoncé en juin avoir montré à des experts russes deux appareils abattus "dans les eaux internationales et les zones contrôlées par la République islamique".

Il avait affirmé que l'Iran était parvenu à "copier" ces drones, dont il n'a pas indiqué le modèle.

Les Etats-Unis se sont inquiétés à plusieurs reprises de la construction de drones par l'Iran.

Il y a quelques jours, un site conservateur Mashregh, qui publie régulièrement des informations militaires, a mis en ligne ce qu'il a présenté comme des films et des photos pris par des drones des Gardiens de la révolution de plusieurs porte-avions américains opérant dans la région.

Arrestation en Mauritanie de présumés ravisseurs d'Occidentaux en Algérie

Deux hommes présentés comme les ravisseurs de trois Occidentaux (deux Espagnols et une Italienne) en octobre dans un camp sahraoui en Algérie ont été arrêtés lundi à Nouadhibou, dans le nord-ouest de la Mauritanie, a annoncé à l'AFP une source policière mauritanienne.

Deux hommes présentés comme les ravisseurs de trois Occidentaux (deux Espagnols et une Italienne) en octobre dans un camp sahraoui en Algérie ont été arrêtés lundi à Nouadhibou, dans le nord-ouest de la Mauritanie, a annoncé à l'AFP une source policière mauritanienne.

Deux hommes présentés comme les ravisseurs de trois Occidentaux (deux Espagnols et une Italienne) en octobre dans un camp sahraoui en Algérie ont été arrêtés lundi à Nouadhibou, dans le nord-ouest de la Mauritanie, a annoncé à l'AFP une source policière mauritanienne.

"Les deux hommes qui avaient pris en otage" les ressortissants espagnols et italien "dans un camp de réfugiés sahraouis (en Algérie) ont été arrêtés dans leur hôtel, au coeur de la ville de Nouadhibou" grâce à "une opération policière réussie", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat, qui n'avait dans l'immédiat aucune indication sur le sort des otages.

Selon elle, les deux ravisseurs présumés, des Sahraouis, se trouvaient dans la ville "depuis onze jours". Ils étaient entrés en Mauritanie "sans autorisation" et "déguisés".

L'un des deux hommes est "le principal auteur du rapt, Maminna Alaaguir Ahmed Baba, qui a directement pris d'assaut le camp" près de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie "et procédé" à l'enlèvement des trois Occidentaux. Il est né en 1982.

Le second homme, Aghdafna Hamady Ahmed Baba, né en 1979, lui a donné "une aide précieuse au cours du rapt", a encore dit la source policière, qui n'était pas en mesure d'indiquer si les deux individus avaient des liens de parenté.

Le cerveau présumé des enlèvements s'était "notamment rasé la barbe" pour ne pas être reconnu, d'après la même source.

Les trois Occidentaux - une Espagnole, une Italienne et un Espagnol -, tous des coopérants, avaient été enlevés le 23 octobre dans le camp de Rabuni lors d'une attaque attribuée par le Front Polisario à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Tous travaillaient dans le camp pour des associations d'aide aux nombreux réfugiés sahraouis installés dans cette région aux portes du Sahara occidental et proche de la Mauritanie et du Mali.

Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, a accusé Aqmi d'être derrière ce triple enlèvement et affirmé que les ravisseurs étaient venus du Mali।

AFP

Ballon d'Or FIFA - Une finale Messi-Ronaldo-Xavi

Lionel Messi (FC Barcelone), Cristiano Ronaldo (Real Madrid) et Xavi (FC Barcelone) sont les trois finalistes pour le Ballon d'Or 2011. Messi a remporté le trophée en 2009 et 2010 et visera un troisième sacre consécutif, performance que seul Michel Platini a réalisée jusqu'ici.

FOOTBALL - 2011 - Ballon d'or - Cristiano Ronaldo - Messi - Xavi - 0

Pas de surprise à Boulogne-Billancourt pour l'annonce des trois finalistes pour le Ballon d'Or 2011. Aux côtés de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, dont les présences en finale étaient plus que prévisibles, Xavi sera le troisième à revendiquer la récompense suprême. Dauphin de Messi la saison passée, Andres Iniesta n'a pas été retenu, pas plus que Wayne Rooney, le buteur de Manchester United.

Il y avait peu de suspense concernant les noms des trois finalistes, il n'y en aura pas beaucoup plus au moment de dévoiler le vainqueur le 9 janvier prochain à Zurich. Lionel Messi, déjà sacré en 2009 et 2010, part favori pour remporter la récompense pour la troisième fois consécutive. Le sacre de l'Argentin avait suscité une certain controverse en 2010, mais il ne fait quasiment aucun doute en 2011. Champion d'Espagne, vainqueur de la Ligue des Champions avec un but et le titre de meilleur joueur de la finale, la "Pulga" affiche des statistiques hallucinantes avec 52 buts inscrits en 52 matches cette année. Il a été sacré meilleur joueur et meilleur passeur de la Liga, meilleur buteur de la Ligue des Champions, et il est aussi devenu le meilleur buteur de l'histoire du Barça en C1 avec 43 buts en 62 matches. A seulement 24 ans...

Xavi, troisième pour la troisième fois consécutive ?

Cristiano Ronaldo a deux ans de plus et il a lui aussi déjà remporté le Ballon d'Or, en 2008. Le Portugais, également deuxième en 2007 et 2009, n'a pas grand chose à envier à Messi sur le plan statistique, puisqu'il affiche le même ratio que le numéro 10 du FC Barcelone en 2011 avec 49 buts en 49 matches, dont un qui a offert la victoire au Real Madrid face au Barça en finale de la Copa del rey (1-0). Le seul titre de la saison pour une équipe merengue qui a subi la loi des Catalans en championnat, en Coupe d'Europe et en SuperCoupe d'Espagne. C'est peut-être ce qui coûtera le plus cher à CR7 au moment du décompte final. Car le Portugais a réalisé une année monumentale, avec un record de 40 buts inscrits en Liga au terme de la saison 2010/2011 qui lui a permis de remporter le Soulier d'Or.

Aux côtés de Messi et Cristiano Ronaldo, Xavi sera donc le troisième larron. En toute logique, tant le métronome du FC Barcelone a une nouvelle fois illuminé le jeu de son équipe tout au long de cette année 2011. Déjà troisième au classement du Ballon d'Or en 2009 et 2010, l'international espagnol voit aussi sa régularité au plus haut niveau récompensée avec cette nouvelle place en finale. Peut-il réellement revendiquer le trophée ? Sa formidable prestation en fin ale de la Ligue des Champions, avec 141 passes réussies sur 148 dont une, décisive, pour l'ouverture de score de Pedro plaide en sa faveur. Il est aussi devenu le joueur qui a joué le plus de matches (596) et qui a remporté le plus de trophées (18) sous le maillot du FC Barcelone. Xavi mérite le Ballon d'Or. Mais ce serait la grosse sensation s'il l'obtenait le 9 janvier prochain.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Gbagbo à la CPI : "j'ai été arrêté sous les bombes françaises"

LA HAYE (© 2011 AFP) - L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité, a accusé l'armée française d'avoir orchestré son arrestation lors de sa première comparution lundi devant la Cour pénale internationale.
Gbagbo à la CPI : "j'ai été arrêté sous les bombes françaises"

© AFP/ICC. Une capture d'écran d'une vidéo de Laurent Gbagbo lors du premier jour de sa comparution à la Cour pénale internationale, le 5 décembre 2011 à La Haye

Laurent Gbagbo est soupçonné d'être "coauteur indirect" de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.

Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara à la suite de la présidentielle de novembre 2010 avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.

Interrogé par la présidente Silvia Fernandez de Gurmendi sur ses conditions de détention, l'ancien président ivoirien a assuré que celles-ci étaient "correctes", mais, a-t-il ajouté, "ce sont les conditions de mon arrestation qui le sont moins".

"Une cinquantaine de chars français encerclaient la résidence (présidentielle, ndlr) pendant que les hélicoptères la bombardaient", a assuré M. Gbagbo, vêtu d'un costume sombre, d'une chemise blanche et portant une cravate bleue marine.

"J'ai vu devant moi mourir mon ministre de l'Intérieur", a-t-il poursuivi : "mon fils aîné est encore détenu en Côte d'Ivoire, je sais pas pourquoi on l'a arrêté, peut-être parce qu'il est mon fils, je l'ai vu battu".

Lors de l'audience, qui a duré moins d'une trentaine de minutes, les juges ont vérifié l'identité du suspect et se sont assurés qu’il avait été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.

Laurent Gbagbo, détenu jusque-là en Côte d'Ivoire, avait été écroué mercredi dernier au centre de détention de la CPI, qui siège à La Haye.

"Je suis venu sans rien, sauf avec ma chemise et mon pantalon, sans rien du tout", a raconté l'ex-chef d'Etat, assurant ne pas avoir été prévenu de son transfert aux Pays-Bas.

Le procureur sortant de la CPI Luis Moreno-Ocampo a assuré, dans un entretien téléphonique à l'AFP à l'issue de l'audience, que le transfert de M. Gbagbo était "la responsabilité du gouvernement ivoirien".

Sur ses conditions de détention en Côte d'Ivoire, l'ancien président a dit : "je ne savais ce qu'il se passait dans le ciel que quand il pleuvait sur le toit."

"Maître Altit (son avocat, ndlr) est venu jusqu'à Korhogo pour me voir et on l'a empêché de me rencontrer. Ca a été tout le temps comme ça : une bataille entre mes avocats et mes geôliers", a-t-il soutenu.

"Si on m'accuse, c'est qu'il y a des éléments de preuve", a en outre déclaré M. Gbagbo, qui était sous le coup d'un mandat sous scellés émis le 23 novembre et rendu public le 30 novembre : "je veux voir ces éléments de preuve et les confronter à ma vérité à moi".

L'audience de confirmation des charges aura lieu le 18 juin 2012, a anné la présidente.

A l'issue de celle-ci, les juges devront déterminer si les preuves rassemblées par l'accusation sont suffisamment solides pour la tenue d'un procès.

"Nous sommes d'accord sur le fait que des crimes ont été commis de tous les côtés (et donc également par le camp Ouattara, ndlr) et doivent donc être poursuivis", a précisé le procureur, qui avait été autorisé début octobre à enquêter en Côte d'Ivoire : "nous avons également dit que nous enquêtons sur plus de dossiers

Pourquoi une candidature sud-africaine à la présidence de la Commission de l’Union africaine est malvenue.

AFRIQUE DU SUD (© 2011 Afriquinfos) Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma est une femme accomplie et capable de se distinguer dans des fonctions de haut niveau que ce soit dans son pays, l’Afrique du Sud, ou ailleurs sur le Continent. Elle l’a démontré au cours des années de braise de la lutte anti-apartheid en tant que dirigeant proéminent du Congrès national africain (ANC), alors interdit, mais aussi aux différents postes ministériels qu’elle a successivement occupés depuis 1994. Aujourd’hui encore, elle est au poste - stratégique - de ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de son ex-époux, Jacob Zuma. C’est dire son poids au sein du parti et de l’Etat. (Par Fred Eno (*))
Pourquoi une candidature sud-africaine à la présidence de la Commission de l’Union africaine est malvenue.

Fred Eno

Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma est souvent citée comme probable candidate à la direction de l'ANC, ce qui lui ouvrirait un boulevard pour la succession de Jacob Zuma à la tête de l’Etat lors des prochaines élections générales. Est-ce la raison pour laquelle ce dernier s’obstine à vouloir poser la candidature de son ancienne épouse à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), histoire de se débarrasser d’une concurrente politique potentielle ?


Une règle non écrite veut que le poste de Président de la Commission échappe aux « grandes » puissances économiques et militaires du continent afin de ne pas accroître le fossé entre Etats membres. Ce souci d’équilibre devait normalement conduire l'Afrique du Sud à mettre tout son poids derrière un candidat originaire d’un autre Etat membre de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Pretoria a malheureusement fait un autre choix.

Au delà de sa position régionale, l'Afrique du Sud est le seul membre africain du club – très fermé - des « économies émergentes », avec le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. C’est le seul pays africain membre du G20, le seul qui dispose d’un accord bilatéral privilégié avec l'Union européenne, l’un des rares Etats africains briguant, avec des chances de succès, un fauteuil de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ajouter à cette suprématie la présidence de la Commission de l'Union africaine n’augurera rien de bon pour la cohésion et l’harmonie requises entre Etats membres de la SADC et de l'UA.

Autant Madame Dlamini-Zuma est qualifiée un poste de ce niveau, autant il est important de savoir si elle est la seule capable de représenter la frange australe du continent. Pour beaucoup d'observateurs, à Addis Abeba, le simple fait qu'une des cinq « grandes puissances » (l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria, l'Egypte et la Libye) veuille imposer l’un de ses nationaux à la tête de la Commission de l’UA pourrait heurter la sensibilité, le patriotisme et l’orgueil des « petits » Etats membres de la SADC.

La fameuse règle non écrite sous-tend que l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria, l'Egypte et la Libye ne présentent aucun candidat au poste à la présidence de la Commission de l'Union africaine afin d’éviter de donner trop de pouvoir à des Etats déjà influents en raison de leurs contributions financières, militaires et matérielles à l'Union. A titre de comparaison, c’est comme si l’on désignait un Américain ou un ressortissant de l’un des quatre autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU comme Secrétaire général des Nations unies.

En considération de son expérience personnelle et de son remarquable parcours, il y a de bonnes raisons de penser que Madame Dlamini-Zuma peut efficacement apporter sa pierre, au plan interne, à la construction de la plus riche et la plus développée des Etats membres africains. Elle ferait, à n’en pas douter, un bon Président d’Afrique du Sud. Vouloir l’utiliser pour semer la discorde au sein de l'Union africaine est inapproprié et malvenu.

Fred Eno est correspondant de plusieurs médias à Addis Abeba (Ethiopie). Il est également éditeur panafricain et le fondateur de l’ONG Main-dans-la main Afrika.
Email : fredeno@hotmail.com

Pourquoi une candidature sud-africaine à la présidence de la Commission de l’Union africaine est malvenue.

AFRIQUE DU SUD (© 2011 Afriquinfos) Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma est une femme accomplie et capable de se distinguer dans des fonctions de haut niveau que ce soit dans son pays, l’Afrique du Sud, ou ailleurs sur le Continent. Elle l’a démontré au cours des années de braise de la lutte anti-apartheid en tant que dirigeant proéminent du Congrès national africain (ANC), alors interdit, mais aussi aux différents postes ministériels qu’elle a successivement occupés depuis 1994. Aujourd’hui encore, elle est au poste - stratégique - de ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de son ex-époux, Jacob Zuma. C’est dire son poids au sein du parti et de l’Etat. (Par Fred Eno (*))
Pourquoi une candidature sud-africaine à la présidence de la Commission de l’Union africaine est malvenue.

Fred Eno

Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma est souvent citée comme probable candidate à la direction de l'ANC, ce qui lui ouvrirait un boulevard pour la succession de Jacob Zuma à la tête de l’Etat lors des prochaines élections générales. Est-ce la raison pour laquelle ce dernier s’obstine à vouloir poser la candidature de son ancienne épouse à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), histoire de se débarrasser d’une concurrente politique potentielle ?


Une règle non écrite veut que le poste de Président de la Commission échappe aux « grandes » puissances économiques et militaires du continent afin de ne pas accroître le fossé entre Etats membres. Ce souci d’équilibre devait normalement conduire l'Afrique du Sud à mettre tout son poids derrière un candidat originaire d’un autre Etat membre de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Pretoria a malheureusement fait un autre choix.

Au delà de sa position régionale, l'Afrique du Sud est le seul membre africain du club – très fermé - des « économies émergentes », avec le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. C’est le seul pays africain membre du G20, le seul qui dispose d’un accord bilatéral privilégié avec l'Union européenne, l’un des rares Etats africains briguant, avec des chances de succès, un fauteuil de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ajouter à cette suprématie la présidence de la Commission de l'Union africaine n’augurera rien de bon pour la cohésion et l’harmonie requises entre Etats membres de la SADC et de l'UA.

Autant Madame Dlamini-Zuma est qualifiée un poste de ce niveau, autant il est important de savoir si elle est la seule capable de représenter la frange australe du continent. Pour beaucoup d'observateurs, à Addis Abeba, le simple fait qu'une des cinq « grandes puissances » (l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria, l'Egypte et la Libye) veuille imposer l’un de ses nationaux à la tête de la Commission de l’UA pourrait heurter la sensibilité, le patriotisme et l’orgueil des « petits » Etats membres de la SADC.

La fameuse règle non écrite sous-tend que l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria, l'Egypte et la Libye ne présentent aucun candidat au poste à la présidence de la Commission de l'Union africaine afin d’éviter de donner trop de pouvoir à des Etats déjà influents en raison de leurs contributions financières, militaires et matérielles à l'Union. A titre de comparaison, c’est comme si l’on désignait un Américain ou un ressortissant de l’un des quatre autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU comme Secrétaire général des Nations unies.

En considération de son expérience personnelle et de son remarquable parcours, il y a de bonnes raisons de penser que Madame Dlamini-Zuma peut efficacement apporter sa pierre, au plan interne, à la construction de la plus riche et la plus développée des Etats membres africains. Elle ferait, à n’en pas douter, un bon Président d’Afrique du Sud. Vouloir l’utiliser pour semer la discorde au sein de l'Union africaine est inapproprié et malvenu.

Fred Eno est correspondant de plusieurs médias à Addis Abeba (Ethiopie). Il est également éditeur panafricain et le fondateur de l’ONG Main-dans-la main Afrika.
Email : fredeno@hotmail.com

Les dirigeants africains poursuivis par la justice internationale

LA HAYE (© 2011 AFP) - Trois dirigeants ou ex-dirigeants africains, dont l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qui doit comparaître pour la première fois lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, sont poursuivis par la justice internationale.
Les dirigeants africains poursuivis par la justice internationale

© AFP/Archives Aristide Bodegla. L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo après sa capture par les forces d'Alassane Ouattara, le 11 avril 2011 à Abidjan

LAURENT GBAGBO

Laurent Gbagbo, 66 ans, avait été transféré et écroué à La Haye mercredi, en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI. Il est soupçonné de crimes contre l'humanité commis au cours des violences post-électorales commises entre décembre 2010 et avril 2011.

Laurent Gbagbo, dont le refus de céder le pouvoir après la présidentielle de novembre 2010 avait plongé le pays dans une crise meurtrière (3.000 morts), est le premier ex-chef d'Etat remis à la Cour, entrée en fonction en 2002.

OMAR EL-BECHIR

Le président soudanais Omar el-Béchir est depuis le 4 mars 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour (ouest), région déchirée depuis 2003 par une guerre civile (300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum). Le 12 juillet 2010, les juges avaient lancé un second mandat d'arrêt contre lui, pour génocide.

Le président soudanais est le premier chef d'Etat en exercice à faire l'objet de mandats d'arrêt de la CPI, seul tribunal permanent compétent pour juger les génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Il est aussi le premier suspect de la CPI poursuivi pour génocide. Il n'a toujours pas été arrêté.

CHARLES TAYLOR

L'ancien président du Liberia Charles Taylor avait été inculpé en mars 2003 de crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) pour son rôle dans la guerre civile qui a déchiré ce pays (1991-2001), faisant 120.000 morts et des milliers de mutilés.

Le procès de Charles Taylor, accusé d'avoir fourni armes et munitions en échange de diamants aux rebelles sierra-léonais, avait été délocalisé de Freetown vers La Haye à la demande du Liberia qui craignait pour la stabilité de la région. Lors du procès, ouvert en 2007 et achevé le 11 mars, Charles Taylor avait plaidé non coupable. Le jugement a été mis en délibéré.

HISSEN HABRE

Par ailleurs, l'ex-président tchadien Hissène Habré en exil à Dakar depuis sa chute en 1990 après huit ans au pouvoir, est accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture. Le Sénégal avait accepté en 2006 de le juger à la demande de l'Union africaine, mais n'a jamais organisé le procès.

MOUAMMAR KADHAFI

L'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre à Syrte, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité, à savoir meurtre et persécution, commis par les forces de sécurité du pays à partir du 15 février lors de la répression de la révolte en Libye.