28 novembre, 2011

BEYROUTH (Reuters) - Le Liban est opposé aux sanctions adoptées par la Ligue arabe contre la Syrie et ne les appliquera pas, a annoncé lundi son minis

BEYROUTH (Reuters) - Le Liban est opposé aux sanctions adoptées par la Ligue arabe contre la Syrie et ne les appliquera pas, a annoncé lundi son ministre des Affaires étrangères.

"Nous ne sommes pas d'accord avec ces sanctions et nous ne les appliquerons pas", a dit à Reuters Adnan Mansour, chef de la diplomatie libanaise.

Pour sanctionner la répression du mouvement d'opposition au gouvernement, 19 des 22 membres de la Ligue arabe ont approuvé dimanche un gel des avoirs de l'Etat syrien, l'interruption des transactions avec la banque centrale et l'arrêt des investissements en Syrie.

L'Irak et le Liban sont les deux seuls pays à avoir voté contre et Bagdad a déjà laissé entendre qu'il n'imposerait pas de sanctions à son voisin.

La Syrie a une grande influence sur la vie politique et l'économie libanaises.

Laila Bassam, Clément Guillou pour le service français

La Ligue arabe propose un marché à la Syrie

Par Europe1.fr avec Reuters

Le secrétaire général de la Ligue arabe a exhorté la Syrie à souscrire à un plan arabe lui enjoignant de mettre fin à sa violente répression des manifestations, en échange de quoi Damas pourrait compter sur une révision des sanctions adoptées à son encontre, rapporte lundi l'agence égyptienne officielle Mena.

Cette proposition figure dans une lettre que le secrétaire général Nabil Elarabi a adressée au ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al Moualem, auquel il fait savoir que cet accord entraînerait "une révision de toutes les mesures pris par le conseil de la Ligue arabe".

Une commission composée de hauts responsables arabes se réunira mercredi pour déterminer quels représentants du régime syrien feront l'objet de blocages d'avoirs et d'interdictions de déplacement dans les pays arabes, indique Mena. Ses conclusions seront examinées lors d'une réunion des ministres arabes prévue samedi prochain à Doha, ajoute-t-elle.

La France confirme le retrait de 200 soldats d'Afghanistan

  • Paris confirme lundile retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes. /Photo d'archives/REUTERS/Ahmad MasoodAgrandir la photo

    Paris confirme lundile retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes. /Photo d'archives/REUTERS/Ahmad Masood

PARIS (Reuters) - La France a confirmé lundi le retrait de 200 de ses 3.800 soldats déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année, à la suite de l'annonce, dimanche, par le président Hamid Karzaï d'une deuxième tranche de territoires qui seront transférés par les forces internationales aux troupes afghanes.

Le président Nicolas Sarkozy se félicite dans un communiqué de cette annonce effectuée dans le cadre du processus de transition dont l'achèvement est prévu en 2014, date à laquelle les autorités afghanes devront assumer la pleine responsabilité de la sécurité de leur territoire.

"Pour la France, le transfert de la province de Kaboul dans sa totalité, et du district de Surobi en particulier, sont la reconnaissance des progrès enregistrés sur le terrain grâce à l'action de ses forces", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.

"Ce transfert va permettre d'ici la fin de l'année le retour en France de 200 soldats supplémentaires, en plus des 200 qui ont déjà rejoint la France fin octobre", ajoute la présidence.

L'Elysée rappelle que la France signera prochainement un traité d'amitié et de coopération avec l'Afghanistan, pour accompagner le retrait progressif de ses forces.

La liste de zones transférables rendue publique dimanche par Hamid Karzaï comprend six provinces - dont celle de Kaboul, où le processus est déjà engagé - et sept capitales provinciales, ainsi que plus de 40 districts répartis à travers le pays.

Il s'agit, en plus de celle de Kaboul, des provinces de Balkh (nord), Daïkundi (centre), Takhar (nord), Samangan (nord) et Nimrouz (sud-ouest).

Cette liste comprend également les villes de Jalabad (est, capitale de la province de Nangarhar), Faïzabad (nord-est, Badakhshan), Ghazni (sud-est, Ghazni), Chaghcharan (centre, Ghor), Sheberghan (Jawzjan, nord)), Maïdan Shar (sud de Kaboul, Wardak) et Qalay-i-Naw (nord-ouest, Badghis).

Est également concernée la quasi-totalité des provinces d'Hérat (ouest), de Parwan (nord de Kaboul) et de Sar-i-Pul (nord), selon la liste communiquée par la présidence afghane.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

Mauritanie: Un nouvel aéroport au nord de Nouakchott

Début des travaux de construction d'un nouvel aéroport au nord de Nouakchott - Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a donné dimanche le coup d’envoi des travaux pour la construction d’un nouvel aéroport international à 25 kilomètres au nord de Nouakchott, dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l’indépendance nationale, prévue lundi.

La nouvelle infrastructure, dont le coût n’a pas été précisé, sera réalisée par un consortium de sociétés nationales sur une période de 24 mois. D’une superficie de 18.000 mètres carrés, le nouvel aéroport de Nouakchott comportera deux pistes capables d’accueillir les plus gros avions, y compris les Boeings 747 et Airbus A380, avec une capacité totale prévue de 2 millions de passagers par an, un pavillon voyageurs, un pavillon pour le fret, des parkings pour avions, des salons d’honneur présidentiels et ministériels, un hangar d’entretien de 4800 mètres carrés, une tour de contrôle de 38 mètres de hauteur et six passerelles satellites de liaison avec les avions.

L’étude du projet a été réalisée par un bureau d’études américain ayant contribué à la réalisation de 90 aéroports à travers le monde, selon Chibih Ould Ahmed Saleck, responsable du consortium privé national chargé de la construction du nouvel aéroport de Nouakchott.

afriquejet.com

Russie - Poutine met en garde l’Occident contre l’ingérence dans les élections russes

Le Premier ministre Vladimir Poutine, désigné dimanche par le parti au pouvoir, Russie unie, candidat à la présidentielle de 2012, a mis en garde l'étranger contre toute ingérence dans les élections russes, à une semaine des législatives.

M. Poutine a déclaré, lors d'un congrès à Moscou de son parti, que des pays étrangers payaient des ONG en Russie "en vue d'influencer le cours de la campagne électorale dans notre pays", estimant qu'il s'agissait d'un "travail inutile, de l'argent jeté par les fenêtres".

Al Manar - 27-11-2011

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"Il serait préférable qu'ils utilisent cet argent pour payer le déficit de leur pays et arrêtent de dépenser de l'argent pour des politiques étrangères coûteuses et inefficaces", a-t-il ajouté dans une apparente référence à des pays européens et aux Etats-Unis.

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"Tous nos partenaires étrangers doivent comprendre que la Russie est un pays démocratique, un partenaire de confiance, un partenaire prévisible, avec lequel on peut et on doit se mettre d'accord", a souligné M. Poutine.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avait indiqué en octobre avoir été formellement invitée à suivre les élections législatives en Russie en décembre, tout en disant sa surprise de voir le nombre de ses observateurs limité par Moscou।

lepost.fr

Pakistan - Raid/Otan: Le Pakistan va reconsidérer ses relations avec les USA et l’Otan

Le Pakistan a annoncé samedi qu'il allait reconsidérer tous ses accords avec Washington et l'Otan, notamment dans les domaines diplomatique, militaire et du renseignement, à la suite de la pire bavure des Occidentaux au Pakistan en dix ans, qui a provoqué la mort de 26 militaires.

A l'issue d'une réunion extraordinaire de ses principaux responsables, le gouvernement pakistanais a par ailleurs ordonné aux Américains de se retirer dans les 15 jours de la base aérienne de Shamsi, située dans le sud-ouest du Pakistan, et a fermé toutes les voies d'approvisionnement de l'Otan en Afghanistan à partir de son territoire.

Les ministres et les chefs les plus importants de l'armée ont participé à la réunion de samedi du Comité de défense du gouvernement (DCC) sous la présidence du Premier ministre Yousuf Raza Gilani, a précisé le bureau de ce dernier.

L'Otan a lancé samedi avant l'aube un raid contre une des zones tribales bordant l'Afghanistan coutant la vie à 26 militaires pakistanais.

Dans la soirée, un porte-parole de l'Isaf , le général allemand Carsten Jacobson, a admis que des appareils de l'Otan avaient "très probablement causé les pertes" pakistanaises.

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De leur coté, les Etats-Unis ont souligné samedi "l'importance" de leurs liens avec le Pakistan et présenté leurs condoléances à Islamabad.

Dans un communiqué commun, le secrétaire américain à la guerre Leon Panetta et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont présenté leurs plus "profondes condoléances", en précisant soutenir "l'intention de l'Otan de lancer une enquête immédiate" sur cette bavure.

Al manar.

Syrie - Un niveau de violence « afghan » ou « irakien »

L’OSDH a annoncé que 17 soldats victimes des groupes armés ont été portés à leur dernière demeure samedi 26 novembre à Homs. Des obsèques un peu plus médiatisées que d’habitude, le gouvernement ayant voulu rappeler que la Syrie était en état de légitime défense.

Par Louis Denghien,

Funérailles de 17 soldats à Homs, le 26 novembre...

En tout, 22 soldats ont été portés en terre samedi selon l’OSDH et 25 selon l’agence officielle syrienne Sana qui précise que les victimes sont tombées à Homs, Hama et dans la banlieue de Damas, et que six de ces « martyrs » sont des pilotes victimes d’une embuscade tendue contre leur véhicule, jeudi.

Sana qui rend compte de nouvelles obsèques, dimanche 27 novembre, de neuf autres soldats et policiers tombés entre Homs et Hama.

Par ailleurs huit soldats – ce sont sans doute ceux enterrés dimanche – avaient été tués – et 40 blessés – ce même samedi dans une embuscade tendue par des déserteurs dans la région d’Idleb/Ma’arat al-Numan, dans le nord du pays.

Dans la nuit de vendredi à samedi, 10 autres soldats seraient tombés dans des combats avec des déserteurs ou du moins les activistes que les médias ont pris l’habitude de présenter comme tels.

Et jeudi, selon les chiffres toujours sujets à caution de l’OSDH, 23 soldats et 15 « déserteurs » avaient péri dans des affrontements entre Homs, Hama et Rastan – peut-être bien ceux dont Sana annonce les funérailles samedi 26 novembre.

Funérailles de 9 soldats à Homs le 27 novembre...

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L’ASL, fauteur de guerre civile et, si possible, d’agression étrangère

Un fait est en tout cas patent : les combats entre forces de l’ordre et opposants armés sont quotidiens et de plus en plus sanglants : si l’on additionne les chiffres fournis pour jeudi, vendredi et samedi par l’OSDH – et en partie corroborés par Sana – on arrive à une quarantaine de victimes pour les trois ou quatre derniers jours.

La Syrie est confrontée, non pas à une insurrection populaire – même si ça et là des manifestations réunissent quelques centaines ou quelques milliers de personnes – mais à une guérilla armée – pas forcément structurée et coordonnée militairement – forte de quelques milliers d’hommes sur tout le territoire, équipés et armés par des transferts de matériel via les frontières turque, jordanienne, libanaise.

La responsabilité du clan libanais Hariri et d’au moins certains secteurs du gouvernement et des services turcs est clairement engagée.

Et on peut aussi pointer la bienveillance certainement active de l’Arabie Séoudite ou du Qatar. La Jordanie vient de reconnaître la réalité des trafics d’armes transitant vers la Syrie depuis son territoire et s’est engagée à y mettre fin.

Le Liban collabore aussi avec Damas pour juguler « sa » filière. En revanche, une telle collaboration n’existe évidemment pas entre Ankara et Damas.

Le niveau et le rythme des pertes enregistrées par les forces de l’ordre – une dizaine par jour cette dernière semaine, sans compter les blessés – sans oublier les décès survenus ans les rangs des activistes, s’apparente au niveau quotidien de violence enregistré en Irak et en Afghanistan.

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L’« Armée syrienne libre », nouvelle coqueluche des médias occidentaux, s’attribue l’essentiel de ces attaques, mais il est exclu qu’elle ait le monopole de la violence anti-régime : encore une fois des groupes d’obédience islamiste sont à l’œuvre depuis le début de la crise en Syrie, et se moquent bien des consignes du colonel Ryad al-Asaad, chef auto-proclamé de l’ASL, qui prétend coordonner depuis le territoire turc toutes les actions dirigées contre les soldats et policiers syriens.

Il est presque certain que le sigle ASL est devenu, – c’est plus ou moins le cas déjà pour al-Qaida – une sorte de « marque franchisée », sous la bannière de laquelle les activistes de toute obédience, ou même des bandits de droit commun, revendiquent leurs actions.

Le fait est qu’à défaut d’être toujours et partout présente sur le terrain militaire, l’ASL occupe bien le terrain médiatique : al-Asaad a notamment réclamé, jeudi 24 novembre, des frappes aériennes de l’OTAN contre certaines « cibles stratégiques » en Syrie, et plus précisément

« les missiles avec lesquels le régime pourrait menacer la région ». Quelle région ? Le « colonel » de l’ASL pense-t-il à ses protecteurs turcs ?

Essaie-t-il ainsi d’accréditer la possibilité de frappes de missiles syriens contre son voisin ?

On voit à quel point comme des personnages comme cet al-Asaad s’efforcent à tout prix d’internationaliser un conflit que certes l’ASL, en dépit de ses coups de main et de ses proclamations triomphalistes, serait bien en peine de gagner.

Guerre civile, intervention étrangère, c’est tout le programme de l’ASL – et du CNS qui la couvre – qui à défaut de pouvoir « libérer » la Syrie compte bien l’irakiser.

Obama n'a pas dit ''Dieu'' dans son discours pour Thanksgiving

Lors de la traditionnelle allocution présidentielle de Thanksgiving, lancée en 1789 par George Washington, Barack Obama perturbé la digestion des fervents chrétiens américains en omettant de remercier Dieu. Un oubli qui a généré une petite polémique et permis à ses détracteurs de se défouler un peu.

Obama avait cité Dieu dans ses discours de 2009 et 2010, mais en se contentant cette fois de montrer sa gratitude aux "Américains qui défendent notre pays à l'étranger" ou "ont pris du temps sur leurs vacances pour servir la soupe", ainsi qu'à la "chance", le président des Etats-Unis s'est attiré les foudres de la droite conservatrice qui regarde Fox News, réfute ou émet de sérieux doutes sur la théorie de l'évolution et pense que son pays est sous la protection directe du Créateur.


Il faut dire qu'il est très rare qu'un locataire de la Maison Blanche prenne la parole publiquement sans mentionner Dieu, surtout au cours du discours de Thanksgiving (c'est bien Lui qu'on remercie). Grâce au site pilgrim hall et à la magie du contrôle F, on peut aisément constater que tous les présidents américains mentionnent Dieu dans ce discours, et plutôt deux fois qu'une. Pour sa première, en 2001, George W. Bush avait par exemple prononcé "God" pas moins de six fois. Sans parler des "Seigneur", "Tout-Puissant" et autres termes du champ lexical divin.

Nombres de Républicains ont fait part de leur consternation via Twitter, sans qu'on assiste non plus à un déferlement d'injures (en ce week-end consacré à la famille ils avaient sans doute mieux à faire). Un certain PastorJeffBrown a même quand lâché : "Remercier la chance c'est nié Dieu plus qu'une simple omission", nous rappelant que certains Américains sont persuadés qu'Obama est soit athée soit musulman (ou les deux ?).

Mais concluons cette petite polémique en citant la réflexion de cet internaute, conscient de (...)

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Dmitri Medvedev est bien maladroit à la danse

En visite dans une école de danse, le président russe a été forcé d'esquisser quelques pas de danse traditionnelle de son pays... Le résultat n'était pas glorieux !

Après les nombreuses performances de Vladimir Poutine dans des domaines les plus hétéroclites les uns des autres, que ce soit pour le hockey sur glace, ou dans la chanson, on découvre que le président russe actuel s'essaie aussi à diverses disciplines, mais peut-être pas avec autant de brio...

Selon Big Browser, un blog du Monde, Dmitri Medvedev s'est rendu jeudi 24 novembre dans une école de danse russe. Une jeune élève a voulu le faire danser avec des pas pour débutants, mais le résultat était plutôt un échec. Le président a beaucoup rit de sa maladresse avant d'interrompre la séance d'apprentissage. L'école de Petrozavodsk, située dans le nord-ouest du pays, n'aura pas réussi à enseigner les bases de la danse à son président.

Les images ont été diffusées par la télévision d'État. On le voit réaliser - ou plutôt essayer de réaliser - des figures simples, comme le claquement des mains paume contre paume et la pirouette. Le président russe s'était déjà ridiculisé avec une vidéo publiée sur Internet dernièrement, où on le voyait danser sur un tube de techno. Il va falloir qu'il travaille davantage son déhanché s'il veut épater ses électeurs..

Découvrez la piètre performance en danse de Dmitri Medvedev en cliquant ci-dessous:

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माली ATT : « Nous gérons les effets collatéraux de la crise libyenne »

En visite à Dioïla, le chef de l’Etat malien a réagit avec fermeté aux évènements survenus dans le Nord du pays.

Le gouvernement malien ne s’est contenté d’un communiqué lu le vendredi à la télévision nationale pour dénoncer la série d’enlèvements perpétrés sur des ressortissants occidentaux respectivement à Hombori (le mercredi soir) puis à Tombouctou le vendredi dans la journée. C’est en visite à Dioïla (pour le lancement des travaux de bitumage reliant Fana) que le président de la République Amadou Toumani Touré a livré sa réaction. Pour le chef de l’Etat malien, qui dit avoir passé une mauvaise journée, les évènements survenus au Nord relèvent d’« actes crapuleux et inqualifiable ». « Tout ce qui est excessif est inutile. Nous ne pouvons pas concevoir que des étrangers qui ont choisi notre pays comme destination pour leurs activités nobles, soient l’objet d’agression de la part d’individus. Ceci est inadmissible. Et nous resterons jaloux de l’intégrité de notre territoire », a déclaré le président ATT. Pour qui ces évènements sapent les efforts jusque là entrepris pour le retour des touristes dans cette partie de notre pays.

« C’est un acte de guerre ! »

Expliquant les raisons de la recrudescence de ces actes de banditisme, le chef de l’Etat rappelle le contexte de la crise libyenne, qui a engendré le disséminement d’importantes quantités d’armes à travers la bande sahélo-saharienne, considérée très vulnérable à l’activité terroriste. Cette situation, justifie ATT, a créé d’autres phénomènes, comme le changement des rapports de force, la naissance de nouvelles ambitions, l’expression de nouvelles velléités, etc. Réaffirmant la volonté du gouvernement malien à poursuivre la lutte contre le terrorisme, le chef de l’Etat a profité de la tribune de Dioïla pour interpeller la Communauté internationale. « Elle doit évaluer l’impact de la crise libyenne sur les pays de la bande sahélo-saharienne. Elle doit aussi prendre ses responsabilités, car ce sont les effets collatéraux de la crise que nous gérons », a déclaré le président de la République. « Le Mali exhorte la Communauté internationale à analyser l’impact grave de la crise libyenne sur les pays riverains et à prendre ses responsabilités. Si certains disent que la guerre en Libye est terminée, ce dont je me réjouis, il faut, en revanche, qu’ils sachent que d’autres fronts s’ouvriront si toutes les mesures adéquates ne sont prises. Pour nous, il est inadmissible que des hommes en armes, qui ont combattu dans d’autres armées depuis 20, 30 ans, décident de s’attaquer à la sécurité de leurs pays d’origine. Qu’ils reviennent chez eux, cela est normal. Nous accueillons à bras ouverts tous ceux dont le retour s’inscrit dans le cadre de la préservation de la paix et de la sécurité de notre pays. Parallèlement, nous mettrons tout en œuvre pour convaincre les hésitants à regagner la Mère-Patrie. Mais que cela soit clair, nous n’accepterons jamais que des armes et des armées étrangères inondent la bande sahélo-saharienne et agressent nos pays. Nous ne l’accepterons jamais ! » a laissé entendre ATT

« Les élections se tiendront ! »

Les évènements intervenus dans le Nord du pays n’affectent en rien le calendrier prévu pour le déroulement des élections générales de 2012। La promesse a été tenue par ATT à la tribune de Dioïla. Sur la question, le chef de l’Etat est formel : « les élections se tiendront quoi qu’il advienne ! ». « Que cela soit clair dans l’esprit de tout un chacun, nous devons continuer à préparer activement les élections de 2012 pour une alternance réussie dans le cadre d’élections présidentielle et législatives transparentes et impartiales dans les délais constitutionnels impartis. Quelle que soit la situation, un nouveau Président de la République du Mali sera élu. Que Dieu m’entende ! » a déclaré le chef de l’Etat. Qui sait compter sur l’engagement des forces armées et de sécurité de notre pays.
.journaldumali.com

Elections au Congo: bureaux de vote incendiés et bulletins volés

Des bureaux de vote ont été incendiés, des bulletins volés, d'autres déjà mis dans des urnes avant l'ouverture du scrutin lundi pour la présidentielle et les législatives en RD Congo, dans la ville de Kananga (Centre), fief de l'opposant Etienne Tshisekedi.

Les incidents ont débuté alors que des bureaux de vote tardaient à ouvrir faute de bulletins et d'urnes notamment et ils se sont aggravé après la découverte d'urnes déjà remplies, selon cette source onusienne. Une «quinzaine» de bureaux de vote ont été incendiés, a affirmé à l'AFP un candidat député, présent à Kananga.

-> A lire: le récit de notre correspondant (zone abonnés) «Au Congo, un vote au risque du chaos»

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Cinéma: les sorties de la semaine

PARIS (AP) — Voici les sorties du mercredi 30 novembre sur les écrans français:

THE LADY

Réalisateur: Luc Besson

Sur le Net:

www.useyourfreedom.com

LES LYONNAIS

Réalisateur: Olivier Marchal

www.gaumont.fr

RHUM EXPRESS

Réalisateur: Bruce Robinson

www.metrofilms.com

AMERICANO

Réalisateur: Mathieu Demy

www.bacfilms.com

LE CHAT POTTE (3D)

Réalisateur: Chris Miller

www.paramountpictures.fr

LE CHEVAL DE TURIN

Réalisateur: Bela Barr

www.sddistribution.fr

FOOTNOTE

Réalisateur: Joseph Cedar

www.hautetcourt.com

HARA-KIRI: MORT D'UN SAMOURAI

Réalisateur: Takashi Miike

www.rezofilms.com

JE M'APPELLE BERNADETTE

Réalisateur: Jean Sagols

www.zeligfilms.fr

JIG

Réalisateur: Sue Bourne

www.distribfilms.com

KIDNAPPES

Réalisateur: Miguel Angel Vivas

Nationalité: France, Espagne

TERRITOIRE PERDU

Réalisateur: Pierre-Yves Vandeweerd

www.territoireperdu.com

LA VIE MURMUREE

Réalisateurs: Marie-France Le Jalu, Gilles Sionnet

Nationalité: France, Belgique

WELCOME IN VIENNA

Réalisateur: Axel Corti

Nationalité: Autriche

AP

pyr/div/sb

Attentat suicide contre une base militaire en Irak, 19 morts

BAGDAD (Reuters) - Un kamikaze a fait exploser lundi un minibus à l'entrée de la base militaire de Tadji, près de Bagdad, causant la mort d'au moins 19 personnes.

Le minibus a explosé à l'entrée de la prison de la base, où sont incarcérés des activistes d'Al Qaïda et de l'armée du Mahdi, une milice islamiste.

Tadji est situé à 20 km au nord de la capitale irakienne.

Il s'agit du troisième attentat majeur ces cinq derniers jours, à quelques semaines du retrait des derniers soldats américains présents sur le sol irakien.

"Il est arrivé au premier point de contrôle et avant que la police ait fini d'inspecter (le minibus), ce type a foncé dans la base et l'a fait exploser", a raconté un gardien de la prison.

L'explosion a fait 19 morts, dont 11 gardiens, et 24 blessés, a annoncé le centre des opérations de sécurité de Bagdad. Deux autres personnes sont portées disparues, ont précisé des sources de sécurité.

"Nous avons entendu une grosse explosion et pensé que c'était une roquette, mais on a entendu sur nos radios qu'il s'agissait d'une voiture piégée qui visait l'entrée principale de la prison", a raconté un gardien, Moushtak Kadaïm.

"Il y a beaucoup de dégâts et de nombreuses voitures sont calcinées. La chair des victimes colle aux voitures et aux murs."

Kareem Raheem, Clément Guillou pour le service français

Les ados les plus riches de la planète people !

ociés

Comme chaque année, le site hollywoodlife a établi le classement des ados les plus riches de la planète people. C'est la jeune chanteuse et actrice Miley Cyrus, révélée par la série Hannah Montana, qui s'offre la première marche du podium, avec la jolie somme de 120 millions de dollars (90 millions d'euros) ! Découvrez en images qui elle devance !

Miley Cyrus est suivie de loin, très loin, par la petite amie de Justin Bieber, la ravissante Selena Gomez, qui doit se contenter d'une fortune estimée à 4 millions de dollars (3 millions d'euros). La belle est moins riche que le fils de Will Smith, Jaden, qui du haut de ses 13 ans, serait déjà à la tête de la jolie somme de 8 millions de dollars (6 millions d'euros) ! C'est bien moins que les 16 millions de Dakota Fanning, ou la fortune du héros de Harry Potter Daniel Radcliffe estimée entre 37 et 80 millions de dollars.

Retrouvez cet article sur news-de-stars.com

La France aide-t-elle les insurgés syriens ?

Il y a trois semaines, une source française généralement bien informée m’apprend que «Paris soutient logistiquement les insurgés syriens en leur fournissant en sous-main du matériel infrarouge et des moyens de communications.» Mais, en partance pour le Moyen-Orient, ce vieux routier de la région me demande de ne «rien publier».

Peu après mon arrivée à Beyrouth, samedi 19 novembre, un militaire français stationné au Liban me confirme que les services français ne sont pas «inactifs» auprès des déserteurs syriens, réfugiés en Turquie et au Pays du cèdre. Et qu’il est «très facile d’utiliser les réseaux de trafiquants d’armes qui opèrent au Liban pour renforcer la puissance des rebelles», qui multiplient de l’autre côté de la frontière les opérations contre les forces de sécurité syriennes.

Spécialistes de l’infiltration, les services de renseignements jordaniens ne seraient pas en reste au sud de la Syrie, frontalier du royaume, ajoute cet officier, qui me dit également que durant l’été, «Paris a cherché en vain à mettre à exécution un plan qui visait à garder Bashar el-Assad (le président syrien, ndlr) mais à écarter le reste du clan autour de lui.»

Parmi la palette de soutiens que la France peut fournir aux déserteurs figure également du renseignement satellitaire sur les positions de l’armée syrienne qui les combattent, poursuit le militaire.

Lundi soir 21 novembre, toujours depuis Beyrouth, par téléphone, un ami à Londres me briefe sur la discussion que le ministre britannique des Affaires étrangères a eue avec les délégués de l’opposition syrienne réunis le jour même sur les bords de la Tamise. «Nous doutons de la volonté turque de mettre en place une zone tampon à l’intérieur de la Syrie», leur déclare William Hague, pour qui «Bashar ne cédera pas tant qu’il sentira que les Russes le soutiennent.»

Jeudi soir, au cours d’un dîner à Beyrouth, l’ambassadeur turc au Liban se montre lui aussi «très réservé» sur la possibilité que son pays avance en territoire syrien pour permettre aux déserteurs de l’Armée syrienne libre de se réfugier dans une zone sécurisée.

Le lendemain, un diplomate français me déclare que «la correspondance diplomatique en provenance de la région» lui suggère que «les Turcs parlent beaucoup, mais agissent peu.» «Ils évoquent des sanctions depuis des semaines, mais ils ne sont toujours pas passés à l’action», ajoute-t-il.

En montant dans l’avion au départ de Beyrouth, je lis l’article du Canard indiquant que la France aide les rebelles syriens en compagnie des Britanniques et des Turcs dans le cadre d’une «intervention limitée» en Syrie.

Qui dit vrai ? La première source et le militaire français ? Les dénégations turques et britanniques sont-elles réelles ou de simples paravents pour masquer la réalité d’un appui logistique aux opposants à Bashar el-Assad ? Une chose est sûre : l’appui turc à l’Armée syrienne libre est clair। Un confrère qui a joint au téléphone son chef le colonel Riad Assad s’est vu répondre la phrase suivante : «Il n’y a pas de problème pour qu’on se rencontre, mais vous devez d’abord passer par mon minder au ministère (turc) des Affaires étrangères», c'est-à-dire la personne qui se charge de ses contacts avec la presse. Affaire à suivre…
.lefigaro.fr

Election présidentielle à haut risque en République démocratique du Congo

  • Un partisan d'Etienne Tshisekedi participe à des affrontements avec la police devant une affiche de campagne du président sortant Joseph KabilaAgrandir la photo

    Un partisan d'Etienne Tshisekedi participe à des affrontements avec la police devant une affiche de campagne du président sortant Joseph Kabila

A Kinshasa, la route goudronnée, par endroits, qui mène vers l'aéroport international de Ndjili au travers de quartiers miséreux en ébullition concentre tout le potentiel explosif du scrutin présidentiel et législatif, à un tour, du lundi 28 novembre. Un cocktail reproductible à l'échelle de la République démocratique du Congo (RDC, ancien Zaïre), alors que les deux principaux adversaires à la présidentielle, si ce n'est ennemis, l'opposant 'historique' Etienne Tshisekedi (79 ans) et le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila (40 ans), se sont engagés, chacun avec ses propres armes, dans une fuite en avant.

Dimanche, un semblant de vie normale reprenait ses droits sur la route vers Ndjili. Les fidèles, apprêtées dans leurs jolies robes, sortaient tranquillement des églises. La veille pourtant, ce cordon bitumeux mité par l'impéritie des gouvernements qui, depuis l'indépendance de l'ancienne colonie belge en 1960, ont consciencieusement mis à sac ce pays potentiellement richissime, était un champ après la bataille: jonché de pierres et balisé de pneus en flammés.

Kinshasa n'a jamais aimé et n'aime toujours pas Joseph Kabila, 'le Rwandais' comme l'appelle, méprisant, Etienne Tshisekedi. Le vieil homme politique reprend ainsi à son compte les douteuses insinuations aux relents nationalistes véhiculées, et toujours démenties, sur les ascendances du président, propulsé en 2001, à 30 ans, à la tête du pays, au lendemain de l'assassinat de son père Laurent-Désiré, tombeur du dictateur, le maréchal-président Mobutu Sesse Seko en 1997, grâce aux forces rwandaises.

Aujourd'hui, et une guerre plus tard, les appétits du petit Rwanda sur les richesses orientales du géant congolais ne sont pas rassasiés. Mais le discours antirwandais, lui, ne fait plus vraiment un programme électoral.

Samedi, les jeunes des communes kinoises de Matete, Ndjili et Masina sont sortis par milliers de leur taudis pour dire à Kabila, (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Maroc: le chef des islamistes reçu mardi par le roi

Pour la première fois dans l'histoire moderne du royaume, des islamistes devraient diriger le gouvernement. Aprés avoir rencontré le roi, "Abdelilah Benkirane va commencer les concertations avec les partis qui devraient composer la coalition". Abdelilah Benkirane, le chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), vainqueur des législatives de vendredi dernier, devrait être reçu mardi par le roi Mohamed VI qui devrait le nommer au poste de chef de gouvernement, a indiqué le PJD lundi.

Ce parti islamiste modéré a remporté une large victoire aux législatives du 25 novembre au Maroc avec 107 sièges sur 395. Pour la première fois dans l'histoire moderne du royaume, des islamistes vont diriger le gouvernement. La nouvelle constitution, proposée par le roi et adoptée par référendum en juillet, prévoit en effet que le souverain désigne le chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections législatives. "Abdelilah Benkirane va ensuite commencer les concertations avec les partis qui devraient composer la coalition", a expliqué Lahcen Daoudi, le président du groupe parlementaire sortant du PJD et l'un de ses dirigeants.

Le système politique marocain veut que le gouvernement soit toujours composé d'une coalition de partis. Selon le site d'information lakome.com, le chef du PJD a été convoqué par le cabinet royal dans la nuit de dimanche à lundi, juste après une conférence de presse qu'il avait tenue dans le siège de son parti à Rabat, sans donner plus de détails. Lors de cette conférence de presse, M. Benkirane avait déclaré que le roi peut désigner Premier ministre la personne de son choix parmi les responsables du PJD, islamiste.



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BURKINA, NIGER ET MALI: les réponses aux menaces terroristes et à la crise alimentaire

FOCUS SUR L'ACTUALITÉ


Des menaces de crise alimentaire et de terrorisme planent sur le Mali, le Burkina et le Niger. Les chefs d’Etat de ce trio de pays enclavés, se sont penchés sur ces questions à la conférence de haut niveau de l’Autorité du Liptako-Gourma, le 24 novembre 2011 à Niamey.

Réunis autour des grands projets de développement au Sahel, les présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso, Issoufou Mahamadou du Niger et Amadou Toumani Touré du Mali ont exprimé leurs inquiétudes face aux problèmes d’insécurité dans la vaste zone du Liptako-Gourma, à cheval sur les trois pays. Le premier type d’insécurité qui menace ces pays est celle dirigée, notamment contre les ressortissants européens.

On se souvient encore de la prise d’otages de deux Français, le 7 janvier 2011 au Niger, qui s’est achevée en territoire malien, avec à la clé la mort des otages. La chasse aux terroristes sur un itinéraire allant d’un pays à un autre s’était complexifiée pour les sauveteurs, mais pas pour les terroristes. L’armée nigérienne s’était arrêtée à sa frontière quant les terroristes l’avaient franchie allègrement. Les chefs d’Etat se sont alors inquiétés des « menaces transfrontaliers » qui, à leurs yeux, « constituent un frein au développement de la région ». D’autant que ces actes sont de nature à faire baisser les recettes touristiques et à créer des brouilles diplomatiques avec certains partenaires. Leur inquiétude est d’autant plus fondée qu’au moment où ils s’exprimaient, deux Français avaient été enlevés au Mali, à leur hôtel d’Ombori.

Quatre autres dont un tué, allaient être victimes le lendemain, d’attaques de ravisseurs. Si le Mali est actuellement au-devant de l’actualité sur cette question, le Niger a aussi connu ses heures sombres d’attaques, notamment avec la capture des employés d’Areva en pleine ville d’Arlit, suivie quelques semaines plus tard, de la prise d’otages des deux français cités plus haut. Quant au Burkina, il est pour le moment épargné des actes terroristes, mais pas des menaces. Des volontaires américains avaient été évacués du Nord du pays, tandis que la France mettait à l’abri ses ressortissants exerçant à l’Est du Burkina sur la base d’informations peu rassurantes. Le second type d’insécurité dans cette partie d’Afrique de l’Ouest est d’ordre alimentaire. Blaise Compaoré et ses pairs se sont dit préoccupés de la situation alimentaire du fait du déficit pluviométrique de cette saison. Il y a menace de crise alimentaire, d’où leur appel à la communauté internationale « à accompagner les Etats dans leurs efforts, pour juguler la crise alimentaire qui en découle ».

Ces Etats aux contextes similaires, sont les seuls sans littoral en Afrique de l’Ouest, peu désenclavés par les voies routières et ferroviaires, a fortiori aéroportuaires. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils sont réunis autour de l’Autorité du Liptko-Gourma, appelée à devenir une agence de développement à l’horizon 2015. Blaise Compaoré propose donc de façon générale, « l’agrégation des forces et des potentialités », une question qui lui paraît « essentielle ». Plus spécifiquement, il propose « d’œuvrer au désenclavement intérieur, à travers la construction de routes reliant les villages à leur chef-lieu de commune et au réseau classé ». Ses préoccupations devraient également se traduire par la réalisation du « chemin de fer du Sahel ». Il a, en outre, exprimé le « ferme attachement » de chefs d’Etat à la construction d’une « zone sahélienne stable et prospère ».

Les menaces terroristes et les crises alimentaires sont donc à contrer pour atteindre un tel objectif. « Liptako viendrait du mot peulh, Libtako qui signifie ‘‘qu’on ne peut terrasser’’, a rappelé le président nigérien, Issoufou Mahamadou, qui espère que l’organisation commune qui regroupe les trois pays, hérite des gènes de cette force d’antan et résistera aux assauts des terroristes.

Aimé Mouor KAMBIRE



Les coulisses du Sommet de l’Autorité du Liptako-Gourma

Sommet cauchemardesque pour un M. C.

Le maître de cérémonie a passé certainement le plus mauvais temps de sa vie d’animateur. Pour annoncer l’arrivée des chefs d’Etat, il a saisi le micro pour dire : « S’il vous plaît, leurs excellences M. le président de la République ! ».
Comme cela a mal commencé, il passe à l’impair suivant citant son excellence le président de la conférence (Blaise Compaoré, ndlr) et son excellence le président de la République du Mali. Celui du Niger est oublié. Puis, il annonce le programme où figure l’hymne du Liptako-Gourma qui n’aura finalement pas lieu. L’heure des allocutions ayant sonné, il prévient qu’il n’y aura plus de discours de bienvenue (celui du maire de Niamey). Dit-il, « nous allons continuer sans…maintenant accueillons le discours du président…le maire de la ville…oui les oulemas ». Le président du Faso qui le regardait d’un air amusé, a fini en rigolades, tout comme ses camarades du présidium. C’est bien les oulemas qui ont ouvert le sommet par une prière de bénédiction qui n’a pas eu d’effet sur le MC. Car à l’heure de la pause musicale, il a invité le public à accueillir « la Troupe… s’ils sont prêts ». Enfin, il lui fallait annoncer la fin de la première partie, pour permettre aux chefs d’Etat de se retirer pour un huis clos et décliner la suite du programme. Mais il s’était égaré pour longtemps dans ses petits papiers. Agacé, le ministre nigérien du Plan a quitté le présidium pour le secourir. Ce qui a fait dire à un membre de la délégation burkinabè que ce MC a « gâté son manger » pour toujours.

La religiosité nigérienne est visible

Le Niger est un pays laïc, mais la religiosité des Nigériens est visible et lisible. Juste à l’entrée du palais présidentiel à Niamey, l’écriteau sur une pancarte commence par « Allah est notre Dieu ». Aussi, la rencontre du sommet des chefs d’Etat de l’Autorité du Liptako-Gourma a-t-elle commencé par une prière des oulemas. A l’intérieur du palais des congrès, on peut aussi remarquer un endroit pour les ablutions. C’est l’espace le plus en vue dans les toilettes et qui malheureusement, est pris pour un urinoir.

Rassemblés par AMK

© Copyright Sidwaya

Affaire DSK: le journaliste américain propose de diffuser lui-même la vidéo du Sofitel

Le journaliste Edward Epstein, qui a relancé les interrogations sur l’affaire du Sofitel de New York, a proposé lundi de diffuser lui-même l’enregistrement d’une vidéo de surveillance qui accréditerait l’hypothèse qu’on a voulu nuire à Dominique Strauss-Kahn, selon Parismatch.com.

Dimanche, M. Epstein avait enjoint Accor, propriétaire des hôtels Sofitel, de diffuser les images montrant deux employés de l’hôtel de Manhattan se congratuler, le 14 mai, après avoir écouté le récit de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de l’avoir violée.

«Si Accor refuse de la rendre publique dans sa totalité, je m’en chargerai moi-même», a déclaré M. Epstein au site internet de Paris-Match. «J’attends le feu vert de mes sources, mais j’ai bon espoir de l’obtenir mardi 29 novembre. Auquel cas, je proposerai la diffusion de la vidéo à des émissions américaines de grande écoute comme le Charlie Rose show» sur la chaîne publique de télévision PBS.

Le journaliste américain affirme dans une enquête du magazine New York Review of Books que le procureur de New York a en mains les enregistrements de vidéosurveillance du Sofitel dans lesquels on voit les deux employés faire une «danse de fête extraordinaire».

Mais Sofitel a assuré dimanche que cette scène durait huit secondes, qu’il n’y avait «aucune "extraordinaire danse de fête"» et que «les deux employés interrogés ont catégoriquement nié que cet échange ait» un rapport avec Strauss-Kahn.

«Accor a changé sa version. Qu’ils diffusent la vidéo en entier et alors nous verrons si (la danse de joie) est ordinaire ou extraordinaire», a dit Edward Epstein dimanche à l’AFP.

(AFP)

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Moody's avertit que les notes de tous les pays européens sont menacées

  • L'agence, qui a récemment averti que la France pourrait perdre son 'triple A', indique qu'aucun pays, même parmi ceux jugés les plus solides, comme les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande, voire l'Allemagne, n'est à l'abri d'un abaissement de noteAgrandir la photo

    L'agence, qui a récemment averti que la France pourrait perdre son 'triple A', indique qu'aucun pays, même parmi ceux jugés les plus solides, comme les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande, voire l'Allemagne, n'est à l'abri d'un abaissement de note

L'aggravation rapide de la crise de la dette dans la zone euro menace les notes de solvabilité de tous les pays européens, a averti dimanche l'agence d'évaluation financière américaine, Moody's. Dans un 'commentaire spécial' sur les pays européens, l'agence indique qu'elle considère toujours que la zone euro maintiendra son unité sans autre défaillance que celle de la Grèce, mais note que même ce 'scénario 'positif' est porteur de conséquences très négatives pour les notes' des Etats européens.

L'agence, qui a récemment averti que la France pourrait perdre son 'triple A', lui permettant d'emprunter à des taux avantageux sur les marchés, indique ainsi clairement qu'aucun pays, même parmi ceux jugés les plus solides, comme les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande, voire l'Allemagne, n'est à l'abri d'un abaissement de note.

'L'aggravation ininterrompue de la crise de la dette publique et des banques de la zone euro menace la qualité de crédit de tous les pays européens, écrit l'agence. Alors que la zone euro dans son ensemble possède une force économique et financière énorme, la faiblesse de ses institutions continue d'entraver la résolution de la crise et de peser sur les notes. En l'absence de mesures politiques qui stabiliseraient la situation des marchés à court terme, ou de stabilisation de ces marchés pour toute autre raison, le risque de crédit [associé aux pays européens] va continuer de monter.'

LA BCE TIRE LE SIGNAL D'ALARME

Un 'événement négatif majeur' dans la zone euro pourrait avoir des conséquences 'dévastatrices' pour l'économie mondiale et plongerait dans la récession l'ensemble des pays riches, y compris les Etats-Unis et le Japon, avertit l'OCDE. C'est pourquoi 'les décideurs doivent se préparer au pire' et la Banque centrale européenne doit intervenir davantage pour contrer la crise de la (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Moscou va envoyer des navires de guerre en Syrie en 2012

La Russie va envoyer en 2012 une flotte de navires de guerre en Syrie officiellement pour une simple escale, alors que les tensions montent entre Moscou et les Occidentaux sur la crise dans ce pays du Moyen-Orient, rapporte lundi le quotidien Izvestia. Les navires, menés par l'unique porte-avions russe, L'Amiral Kouznetsov, mouilleront au printemps 2012 dans le port de Tartous, où se situe une base navale russe, a indiqué le porte-parole du chef d'état-major de la marine russe, cité par Izvestia.

Cette base, créée à l'époque soviétique, sert essentiellement à la maintenance et à l'approvisionnement des bateaux. Actuellement, aucun navire n'y est déployé.

L'Amiral Kouznetsov, qui a fait escale au large de Tartous en 1995 et 2007, doit quitter début décembre la mer de Barents (Grand Nord), contourner l'Europe par l'ouest et entrer en Méditerranée par le détroit de Gibraltar.

'ESCALE PRÉVUE'

Le porte-avions, avec à son bord une dizaine d'avions de chasse, ne pourra pas lui-même entrer dans le port de Tartous, en raison de sa taille, et restera en conséquence au large. Le porte-parole de la marine a toutefois souligné que le projet d'envoyer des navires en Syrie n'était pas lié aux affrontements entre les forces du régime Assad et l'opposition. 'Il ne faut pas voir l'escale des bateaux russes à Tartous comme une réaction aux événements en Syrie', a-t-il indiqué, précisant que la flotte s'arrêterait aussi à Beyrouth (Liban), Gênes (Italie) et Chypre. 'Cette escale était prévue dès 2010, quand il ne s'y passait rien, il y a eu une préparation active et il n'y a aucune raison de l'annuler ou de la reporter', a-t-il ajouté.

La Russie refuse obstinément de se joindre aux Occidentaux pour condamner la répression en Syrie, qui a fait plus de 3 500 morts selon l'ONU, et s'oppose à toute sanction ou pression à l'égard de Damas.

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