22 novembre, 2011

Ligue des Champions - Le Bayern et le Benfica y sont, City pas encore

Le Bayern Munich et le Benfica ont décroché leur billet pour les 8e de finale de la Ligue des Champions face à Villarreal (3-1) et Manchester United (2-2). L'Inter est aussi qualifiée. Comme MU, Manchester City est désormais en danger après sa défaite à Naples (2-1).

Bayern Munich's Franck Ribery and Mario Gomez (R) celebrate after scoring against Villarreal during their Champions League Group A match in Munich - 0

L'INTER, LE BAYERN ET LE BENFICA QUALIFIES

Après le FC Barcelone, le tenant du titre, le Real Madrid et le Milan AC, trois nouveaux billets ont été distribués pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le Bayern Munich, le Benfica et l'Inter Milan sont en effet venus compléter le tableau. Les Nerazzurri avait assuré leur avenir avant même de disputer leur match face à Trabzonspor grâce au succès de Lille sur la pelouse du CSKA Moscou (2-0). Tenues en échec chez les Turcs (1-1), Alvarez répondant à l'ouverture du score d'Alvarez, les troupes de Claudio Ranieri comptent malgré tout quatre points d'avance sur leur adversaire du soir avant la dernière journée.

Le Bayern Munich et le Benfica ont décroché leur billet pour les 8e de finale de la Ligue des Champions face à Villarreal (3-1) et MU (2-2). - 2 Le Bayern, lui, est allé chercher sa qualification sur le terrain en dominant une équipe de Villarreal mal en point et déjà éliminée (3-1). Les Bavarois doivent leur succès à un grand Franck Ribéry, auteur d'un doublé, et à l'efficacité de Mario Gomez, désormais seul en tête du classement des buteurs avec 6 réalisations. Avec 13 points, ils ne peuvent plus être rejoints en tête. Mais la surprise est venue d'Old Trafford où le Benfica est parvenu à tenir tête à Manchester United (2-2). Grâce à Jones (contre son camp) et Aimar, les Portugais ont répondu à Berbatov (après trois ans, 22 matches et 1262 minutes de disette sans but en C1) et Fletcher, s'assurant ainsi de terminer au pire à la 2e place du groupe C grâce à une meilleure différence de but particulière avec les Anglais et les Suisses de Bâle.

UNITED ET CITY EN DANGER

Pour Manchester United, privé de Rooney, les choses se compliquent. Les Red Devils ont en effet vu revenir sur leurs talons et à une petite longueur le FC Bâle, vainqueur de l'Otelul Galati (3-2) avec un doublé d'Alexandre Frei et donc toujours en course. Le club d'Alex Ferguson se retrouve ainsi en grand danger avant un déplacement en forme de "finale" en Suisse. Comme le rival voisin, l'avenir de Manchester City s'est aussi obscurci. Battus à Naples, les Citizens sont désormais en danger. La faute à Edinson Cavani. Après son triplé contre l'AC Milan (3-1) début septembre, le Matador a signé un doublé qui change la donne dans la course à la deuxième place du groupe A. Les Italiens ont désormais leur destin en main avec un point d'avance sur City, avant de se rendre à Villarreal, alors que les Anglais recevront le Bayern.

A.P. / Eurosport

Le bulletin de salaire les chefs d’Etat africains(Combien gagnent les chefs d’Etat africains? )

Combien gagnent les chefs d’Etat en Afrique? La publication de leur salaire, gage de transparence, reste l’exception plutôt que la règle.

Les principaux chefs d'Etat africains lors du 25e sommet Afrique/France, le 31 mai 2010 à Nice. REUTERS/POOL New

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Sabine Cessou

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Jacob Zuma, le chef de l’Etat sud-africain, a bénéficié en septembre d'une augmentation de 5%, comme en 2010. Son salaire mensuel est ainsi passé à 18.900 euros net.

Presque autant que Nicolas Sarkozy, le président français (19.500 euros) et mieux que David Cameron, le Premier ministre britannique (13.850 euros) ou encore la chancelière allemande, Angela Merkel (15.830 euros). Mais beaucoup moins que le président des Etats-Unis, Barack Obama (23.000 euros).

A l’échelle sud-africaine, le salaire de Jacob Zuma s’avère 14 fois plus élevé que les 1.280 euros de revenus mensuels moyens des foyers citadins en Afrique du Sud, où les inégalités restent béantes. Les émoluments du chef de l’Etat sont aussi 175 fois plus importants que les revenus mensuels moyens d’un homme noir –lesquels plafonnent à 108 euros, à cause du chômage et du manque persistant de qualifications, contre 620 euros en moyenne pour un homme blanc, selon les chiffres 2010 de l’Institut sud-africain des relations inter-raciales (SAIRR).

Le bulletin de salaire de Jacob Zuma a la bougeotte

En Afrique du Sud, la hausse présidentielle n’est pas pour autant contestée. Comme à Paris ou à Londres, on compare volontiers, à Johannesburg, le salaire du président à celui des PDG des grandes entreprises du pays. Le plus souvent, pour trouver l’un dérisoire par rapport à ce que touchent les autres. La hausse de Jacob Zuma s’inscrit par ailleurs dans un contexte d’augmentation de 7,5% des salaires des fonctionnaires en 2010, pour une inflation de 3,7% la même année.

Le plus frappant, sans doute, tient à la différence entre le salaire actuel de Zuma et les 8.885 euros mensuels (primes comprises) dont se contentait son prédécesseur. Un salaire que Thabo Mbeki touche encore et qu’il percevra à vie en tant qu’ancien président. Une commission avait préconisé dès 2007 d’augmenter de 57% ce salaire présidentiel. Il n’a été revalorisé qu’en 2009, au moment du passage à la présidence par intérim de Kgalema Mothlante (septembre 2008 - mai 2009), qui a préparé le terrain pour Jacob Zuma. Kgalema Mothlante, l’actuel vice-président de la République, ne reçoit pas de salaire pour ces fonctions, puisque lui aussi a droit à des émoluments présidentiels à vie…

Fausses publications ou réelle opacité?

En soi, la publication du salaire présidentiel représente un bon signe pour la démocratie sud-africaine. Il en va de même au Kenya, où Mwai Kibaki gagne 2,5 millions de shillings (19.650 euros) ou encore à l’île Maurice, où Anerood Jugnauth touche plus modestement 2.970 euros, ou encore au Liberia, où Ellen Johnson-Sirleaf touche 5.550 euros. Non sans faire preuve d’un certain sens politique, un an avant la présidentielle de 2007, le président kényan Mwai Kibaki avait refusé l’augmentation de 186% que les députés lui avaient octroyée, pour faire de lui le fonctionnaire le mieux payé du Kenya.

Au classement mondial des hommes politiques par salaire, publié en 2010 par The Economist, le Kenya et l’Afrique du Sud se distinguent pour leur salaires présidentiels élevés, par rapport au Produit national brut (PNB) moyen par habitant. Il ne faut voir là que pure distorsion des statistiques: si ces salaires se remarquent tant, c’est d’abord et avant tout parce qu’ils sont publiés. Le problème, c’est qu’on ne sait rien des émoluments de Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC) ou d’Idriss Déby au Tchad, ni de leur écart, sans doute non moins faramineux, par rapport au revenu par tête des Congolais et des Tchadiens.

Revenus officiels... et officieux

En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo gagnait 14.640 euros lors de ses dernières années à la présidence. A peine 300 euros de moins que feu Omar Bongo, le président du Gabon, un pays qui brasse les pétrodollars. Les salaires de leurs successeurs respectifs, Alassane Ouattara et Ali Bongo Ondima, ne sont pas connus. L’opacité la plus totale reste la règle, à travers le continent.

Quand les salaires officiels sont publiés, comme au Burkina Faso (2.545 euros pour Blaise Compaoré) ou au Zimbabwe (1.100 euros pour Robert Mugabe), beaucoup se demandent quels sont les revenus «réels» du chef de l’Etat. Au Sénégal, Abdoulaye Wade gagne officiellement 568.000 francs CFA (soit 866 euros)… Problème: d’autres fonds sont alloués budgétairement à la présidence, dont les montants restent secrets.

Dans une enquête sur les caisses noires des présidents africains, le magazine Managers évoqué en juin dernier une réserve colossale de 60 milliards de francs CFA (91 millions d’euros) à la présidence sénégalaise. Cet argent, qui servirait selon les mauvaises langues à arroser une large clientèle, ne sera pas utilisé pour payer les nouveaux salaires des chefs de village. C’est sur le budget de l’Etat que sont désormais payés quelque 108 euros par mois tous ces notables. Une mesure prise par décret fin septembre, à cinq mois d’une élection présidentielle qui devrait voir Abdoulaye Wade briguer un troisième mandat.

Sabine Cessou

Le blog Post-Afriques par Sabine Cessou

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Afrique francophone : mise en oeuvre du Droit de l'Environnem

OIF Organisation Internationale de la Francophonie

Une trentaine de juristes, magistrats, universitaires spécialisés dans les questions d'environnement participent, du 21 au 23 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso), à un atelier d'échanges sur la mise en oeuvre du Droit de l'environnement, organisé par L'OIF, via l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Par le biais d'une analyse approfondie de cette problématique cet atelier vise à identifier les principaux obstacles qui paralysent l'effectivité des règles juridiques protégeant l'environnement en Afrique francophone. Et à amorcer l'élaboration d'une stratégie africaine de mise en oeuvre du droit de l'environnement.

Un Snapdragon S4 dans le Padfone ?

L’Asus Padfone, ce combo smartphone/tablette, n’est pas un vaporware. Il a simplement été retardé pour une possible sortie début 2012. Et l’attente pourrait bien valoir la peine puisque le constructeur taïwanais aurait choisi une puce Snapdragon S4.



Le SoC MSM8960 ne fait pas partie des 8 nouveaux Snapdragon S4 que Qualcomm vient d’annoncer. Mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit de l’un des plus puissants Snapdragon actuellement disponibles sur le marché. Et des spécifications fuitées du PadFone l’indiquent comme étant le SoC choisi par Asus.

Il devrait s’agir de la dernière version du MSM8960. Il serait donc gravé dans la technologie 28nm de TSMC. Basé sur l’architecture Krait, il devrait s’agir d’un double coeur cadencé à 1.5GHz (et pouvant l’être jusqu’à 2.5GHz). ILe MSM8960 embarque un CPU Adreno 225.

Le document qui révèle cela provient d’un benchmark. Celui-ci indique que la version d’Android est la 2.3.5 (Gingerbread et non ICS) et que la fréquence d’horloge du CPU n’a pas dépassé les 918MHz (Asus a peut-être choisi 1GHz ou moins pour une plus grande autonomie du terminal). On apprend aussi que le smartphone afficherait 960 par 540 pixels.

Le Padfone qui combine un smartphone 4.3″ à une tablette 10″ devrait toutefois sortir sous Android 4.0.

On en saura probablement plus au CES 2012 ou au MWC en février 2012.




[notebookitalia via slashgear via androidcommunity]

Petite devinette :Qu’est-ce qui étonne archéologues et anthropologues ? Une momie extraterrestre bien sûr !

Qu’est-ce qui étonne archéologues et anthropologues ? Une momie extraterrestre bien sûr !

Dernièrement, Renato Davila Riquelme a décelé deux momies en province péruvienne. Si l’un des squelettes d’Andahuaylillas (contrée de Quispicanchi au sud du Pérou) semble tout à fait ordinaire, son acolyte dérange.

Cette momie possède des spécificités particulièrement curieuses voir insolites. A tel point qu’il est envisagé qu’elle arrive tout droit de l’espace. Les hypothèses les plus démentes sont en tout cas avancées.

La momie en question dispose d’un crâne de 50 centimètres, ce qui coïncide quasiment avec la dimension de son corps. Outre cet aspect étrange, sa boîte crânienne possède des cavités oculaires d’une envergure bien supérieure à ce que l’on retrouve de cette époque. Bien sûr, les découvertes ne s’arrêtent pas là, d’autres distinctions viennent certifier les propos du scientifique.

Chez l’adulte, les os du crâne sont presque entièrement soudés. En revanche chez le nourrisson, l’ossification n’est pas complétement achevée et laisse apparaître quatre fontanelles au niveau des jonctions interosseuses. Sur la momie péruvienne, une fontanelle est présente mais également des molaires typiques de l’âge adulte. Les deux sont sensés être absolument incompatibles

L’anthropologue Renato Davila Riquelme précise que si l’évaluation du squelette est encore superficielle, les caractéristiques du crâne ne correspondent à aucun groupe ethnique connu. Deux autres de ses confères de nationalités Russe et Espagnol ont enquêté sur les conclusions de Riquelme. Ils ont conformément admis que ce n’était «pas un être humain». Des études complémentaires sont donc menées tambours battants avec notamment des tests ADN de reste de globe oculaire qui devraient dissiper la controverse.

Est-ce le chaînon manquant, une rencontre du troisième type, simple crâne déformé ou même un cas d’hydrocéphalie ? Les experts sont perplexes.

Si la sphère scientifique fulmine à l’idée d’une telle découverte, une autre théorie semble plus plausible. Le crâne des bébés est globalement mou et donc déformable à la naissance. En leur donnant une forme spécifique, les civilisations précolombiennes marquaient chaque enfant d’un statut social. Une marque tribale ronde, plate ou conique caractérisait alors chacun d’entre eux.

Bref, prosaïsme quand tu nous tiens … aussi la théorie de la rencontre du troisième type est nettement plus réjouissante. Empirisme ou onirisme, à vous de choisir votre camps.

[dailymail]

www.gizmodo.fr

Le Franc CFA dévalué le 1er janvier 2012

Togo, Bénin, Niger, Burkina Faso… le quotidien ivoirien Notre voie dévoile l’objet de la tournée ouest-africaine de Ouattara

C’est une information exclusive. Les pays membres de la zone CFA n’ont pas fini de souffrir. Cette fois, c’est le noir qu’ils vont commencer à broyer. Si rien ne vient entre temps changer la donne, dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA. Selon un diplomate européen, c’est pour apporter cette information aux chefs d’Etat de l’Uemoa qu’Alassane Dramane Ouattara a fait le tour de la sous-région la semaine dernière. Il a été mandaté, selon le diplomate, par le président français Nicolas Sarkozy.

«En Afrique centrale, c’est à Denis Sassou Nguesso que la mission a été confiée d’informer ses homologues de la CEMAC mais aussi des Comores», ajoute notre source. Le diplomate assure que Sarkozy, compte tenu des problèmes que le Président sénégalais rencontre actuellement et surtout à cause de sa grande susceptibilité, a tenu à parler personnellement à Abdoulaye Wade lequel devrait informer son petit voisin Bissau-guinéen.

Comme on peut s’en douter, cette mesure de dévaluation du FCFA est venue de la grave crise que traverse en ce moment l’Europe de l’euro et que seule, l’Allemagne supporte à travers ses caisses. C’est donc la Chancelière allemande, Angela Merkel, qui, selon nos sources, a demandé à son homologue français, Nicolas Sarkozy, de mettre de l’ordre dans les ex-colonies françaises avant qu’il ne soit tard. Mais si l’on regarde bien le schéma, il ne s’agit pas, à travers cette mise en garde de Mme Merkel, de sauver les économies des pays de la zone FCFA. Il s’agit bien d’aider la France à éviter de sombrer, ce qui pourrait plomber la zone euro, l’Allemagne ne pouvant plus à elle seule financer les déficits de cette zone.

Mais qu’est-ce que la dévaluation du FCFA peut bien apporter à la France au plan financier et budgétaire ? Beaucoup, beaucoup trop même. Au travers de la guerre militaire qu’elle a menée ouvertement en Côte d’Ivoire pour renverser Laurent Gbagbo, la France a réussi à mettre sous l’éteignoir, tous les nationalistes et autres souverainistes dont le fondement de la politique est de redonner à l’Afrique, toute sa dignité. Laquelle devrait lui permettre de diversifier ses relations commerciales et politiques avec le reste du monde et non plus seulement avec l’ancienne puissance coloniale. Le cas de la Côte d’Ivoire est édifiant à cet égard. Aujourd’hui, tout semble dire que les accords de 1961, lendemain des indépendances, ont été réveillés. Les sociétés françaises ont récupéré tous les marchés. Bouygues est présent partout et il ne serait pas surprenant que, pour acheter désormais sur le marché mondial, l’Etat de Côte d’Ivoire passe forcément par l’Etat français. En d’autres termes, c’est en France que nous allons désormais acheter tout. Et comme tout cela se fait en devise (euro), nous allons dépenser beaucoup de CFA pour obtenir peu de produits. Ce qui arrangerait vraiment la France si l’on tient compte de l’ensemble des pays de la zone CFA qui vont acheter sur le marché français ou qui vont être obligés de faire transiter leurs marchandises par les ports et aéroports français. Si l’on ajoute à cela l’exploitation honteuse de nos ressources à laquelle se livre en toute impunité la France, on peut dire que le pari est gagné pour Paris de trouver les milliards d’euro qu’elle cherche partout pour combler son déficit. De l’avis d’un expert, les pays africains vont contribuer, avec cette mesure, pour 40% de leurs avoirs, au colmatage du déficit français.

Comme en janvier 1994, lors de la première dévaluation, les pays africains qui font la manche recevront encore beaucoup d’argent des pays européens. Puisqu’il leur suffit de dégager 1 million d’euro pour que cela se transforme en 1milliard de FCFA. Parions ! Les hagiographes des différents palais présidentiels chanteront à l’unisson la fameuse chanson qui ne leur réussit pourtant pas : «Pluie de milliards !!!». Oubliant que cet argent est à rembourser non seulement avec des intérêts mais en devise. Conséquence, la dette des pays africains toujours sous la coupole de Paris va accroître de façon vertigineuse. Sacrifiant ainsi les futures générations africaines qui, une fois aux affaires, passeront le clair de leur temps à rembourser des dettes.

Depuis que Ouattara est parvenu au pouvoir, les prix des produits alimentaires de première nécessité ne font qu’augmenter à la vitesse grand V. A partir du 1er janvier prochain, ça va être plus grave. La dévaluation ne peut nous servir que si nous exportons beaucoup. Tout le monde le sait. Tous les pays de l’espace francophone importent presque tout : produits manufacturés, riz, bois, poisson etc. A partir du mois de janvier 2012, c’est maintenant 1000 fcfa pour un euro. Au moment de servir le marché intérieur, les commerçants revendeurs devront tenir compte de cette nouvelle parité fixe. Les prix vont donc gonfler et ça va chauffer dans les marmites ! Le prix du carburant va suivre la flèche dans le sens verticale. Et on n’y pourra rien. Malheur aux pauvres populations africaines !

Mauritanie - Six personnes condamnées pour pratique de l'esclavage

La Cour criminelle de Nouakchott a condamné six personnes, dont cinq d'une même famille, pour pratique de l'esclavage sur deux enfants mineurs, une première en Mauritanie, a appris l'AFP mardi auprès de l'avocat des victimes et d'une ONG anti-esclavagiste.

Le jugement a été rendu lundi soir, à l'issue d'un procès ouvert le 14 novembre, a indiqué l'avocat des mineurs, El-Id ould Mohameden, selon lequel les accusés étaient cinq membres d'une même famille poursuivis pour "esclavage sur deux enfants mineurs" et la mère des deux mineurs poursuivie pour "incitation à l'esclavage".

D'après l'avocat, le fils aîné de la famille a été condamné à deux ans de prison ferme, et les quatre autres membres de la famille à la même peine avec sursis. Tous doivent également verser aux victimes, deux garçons de 10 et 14 ans, une réparation pécuniaire de plus de 2.600 euros à payer solidairement.

La mère des mineurs a écopé de deux ans de prison avec sursis. Elle doit, elle aussi, verser 1.250 euros à ses enfants à titre de réparation.

"C'est très infime, comme réparation. Nous allons faire appel pour que les enfants puissent bénéficier d'un montant à la hauteur des peines qu'ils ont endurées", a déclaré l'avocat.

Dans un communiqué publié mardi, l'organisation non gouvernementale anti-esclavagiste IRA, à l'origine de la dénonciation de ces cas d'esclavage, a exprimé sa "satisfaction de voir la justice mauritanienne condamner, pour la première fois, un maître pour pratique d'esclavage, conformément à la loi".

L'organisation qui "réitère sa position sur l'existence effective et incontestable de l'esclavage en Mauritanie" engage "le pouvoir en place et la justice de rouvrir l'ensemble des dossiers en instance portant sur des cas d'esclavage".

L'esclavage est interdit depuis 1981 en Mauritanie. Depuis 2007, les personnes reconnues coupables de cette pratique sont passibles de dix ans de prison ferme.


© Agence France-Presse

L'Iran juge vaines les nouvelles sanctions occidentales

par Robin Pomeroy et Hashem Kalantari

TEHERAN (Reuters) - L'Iran estime que les nouvelles sanctions adoptées par les puissances occidentales auront pour seul effet de rassembler les Iraniens derrière leur programme nucléaire.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, qui soupçonnent les autorités iraniennes de chercher à se doter de l'armé atomique, ont adopté lundi de nouvelles mesures de rétorsion qui visent le secteur financier et celui de l'énergie.

"Ces mesures sont condamnées par notre peuple, elles n'auront pas d'impact et seront vaines", a assuré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, parlant de propagande.

"Si notre peuple pense que les ennemis veulent le priver de ses droits par la menace, la coercition et des méthodes illégales et irrationnelles, il va poursuivre dans la voie qu'il a choisie avec plus de cohésion et de détermination que jamais", a-t-il ajouté.

Selon lui, le dernier rapport en date publié par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne repose sur aucun fait avéré et est l'oeuvre des ennemis occidentaux de l'Iran.

Ce rapport, fondé sur des renseignements laissant supposer que les Iraniens travaillent à la confection de la bombe atomique, est à l'origine des nouvelles mesures de rétorsion.

Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a plaidé pour des "sanctions d'une ampleur sans précédent", après l'adoption au Conseil des gouverneur de l'AIEA d'une résolution exprimant une "inquiétude grandissante" au sujet du programme nucléaire iranien.

De son côté, l'Italie a témoigné son soutien total à ces sanctions économiques. "L'Italie soutient avec une détermination pleine et entière les sanctions économiques annoncées par l'administration américaine", dit un communiqué du ministère italien des Affaires étrangères.

MOSCOU DURCIT LE TON

Si les Occidentaux parlent d'une même voix sur le dossier du nucléaire iranien, ils doivent en revanche composer avec des réticences de plus en plus affirmées de la Russie.

Pour Moscou, qui ne s'est pas opposé aux quatre premiers trains de sanctions adoptés par le Conseil de sécurité de l'Onu depuis 2006, ces nouvelles sanctions américaines sont "inacceptables et contraires au droit international".

Dans un communiqué au ton très vif, le ministère russe des Affaires étrangères réitère son hostilité aux mesures de rétorsion qui ne sont pas approuvées par le Conseil de sécurité de l'Onu, où Moscou dispose d'un droit de veto.

"Nous soulignons une fois de plus que la Fédération de Russie juge ces mesures extraterritoriales inacceptables et contraires au droit international", écrit Alexandre Loukachevitch, porte-parole du ministère.

Bien qu'elle soit en accord avec la résolution adoptée la semaine dernière par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA, la Russie se démarque des puissances occidentales en ce qui concerne les moyens à mettre en oeuvre pour obtenir la coopération de la République islamique.

"De telles pratiques (...) compliquent les efforts déployés en faveur d'un dialogue constructif avec Téhéran", poursuit le porte-parole.

Les Etats-Unis ont classé l'Iran zone de "préoccupation prioritaire", lundi, en ce qui concerne le blanchiment d'argent afin de dissuader les banques étrangères de traiter avec Téhéran.

Washington a en outre ajouté à sa liste noire 11 entités soupçonnées de contribuer au programme nucléaire iranien et a étendu ses sanctions au secteur pétrolier.

Jean-Philippe Lefief et Pierre Sérisier pour le service français, édité par Gilles Trequesse

Obama piégé par les républicains

Par Europe1.fr avec agences

Barack Obama 8 septembre Congrès REUTERS © REUTERS

L'échec des négociations sur les coupes budgétaires met Obama dans une situation délicate.

L'échec du super-comité pourrait être celui de trop pour le président américain Barack Obama. Cette commission spéciale, composée de six républicains et de six démocrates, devait s'accorder sur la répartition de 1.200 milliards de dollars (886 milliards d'euros) de coupes budgétaires sur 10 ans. Mais le super-comité a annoncé lundi qu'il ne serait pas en mesure d'arriver à un compromis avant la date prévue, c'est-à-dire d'ici mercredi.

Républicains et démocrates se rejettent la faute

En pleine période pré-électorale, démocrates et républicains se sont aussitôt rejeté la responsabilité de l'échec. Dans un discours prononcé lundi soir, le président démocrate Barack Obama, qui briguera en novembre 2012 un second mandat, a pointé du doigt la responsabilité des républicains, les accusant de s'être obstinément opposés à toute augmentation des impôts des classes favorisées.

Lundi soir, Barack Obama a souligné la responsabilité des républicains :


Côté républicain, on s'en prend au manque d'autorité du président américain et on reproche aux démocrates d'avoir rejeté toute refonte des programmes fédéraux d'assurance maladie qui risquent de plomber les finances publiques avec le vieillissement de la population.

Les Américains blâment plutôt les républicains

Après avoir cédé sur les coupes budgétaires lors des précédentes batailles livrées au Congrès, les démocrates réclamaient une augmentation significative des impôts, notamment pour les riches. Les républicains, qui avaient accepté de revenir sur leur refus de principe de toute hausse des impôts, demandaient en revanche une refonte fondamentale des programmes de sécurité sociale, dont Medicare, ouvert aux plus de 65 ans.

Jusqu'ici, c'est plutôt la version des démocrates qui semble s'imposer dans les esprits. Un sondage publié lundi et réalisé par l'Université de Quinnipiac indique que les Américains étaient plus nombreux à blâmer les républicains du Congrès (44%) que les démocrates et le président Obama (38%) en cas d'échec du super-comité.

Coupes budgétaires automatiques ?

Que va-t-il se passer désormais ? L'été dernier, lorsque ces 1.200 milliards de dollars (886 milliards d'euros) de coupes budgétaires ont été votées en même temps que le relèvement du plafond de la dette, la loi votée prévoyait des coupes automatiques. Réparties pour moitié sur le budget de la défense et pour moitié sur les programmes sociaux, elles s'appliqueront à partir de 2013.

Plusieurs républicains ont toutefois émis le souhait de revenir sur ces coupes automatiques en modifiant la loi. Barack Obama a tout de suite mis fin à cette option. Le président américain a menacé lundi de bloquer par le biais de son veto toute loi qui tendrait à amoindrir la portée des coupes budgétaires. A moins que le Congrès n'adopte un plan de réduction des déficits plus important.

Si l'échec du super-comité est entériné, il reste en effet un an au Congrès pour trouver un terrain d'entente puisque les coupes budgétaires ne s'appliqueront qu'à partir de 2013. Une hypothèse que peu d'analystes trouvent cependant crédible tant républicains et démocrates semblent camper sur leur position.

Le manque de leadership d'Obama

Barack Obama et ses adversaires républicains semblent résignés à patienter jusqu'à la prochaine élection présidentielle. Pour le Washington Post, les deux partis attendent de remporter une victoire électorale suffisante pour pouvoir imposer leur propre plan de réduction des dépenses sans avoir besoin du soutien de l'autre camp. Un jeu dangereux avec le risque de dégoûter un peu plus les électeurs américains déjà désabusés par leurs représentants.

Barack Obama va en outre devoir convaincre les Américains qu'il a conservé sa capacité à diriger le pays. "La stratégie du président de ne pas s'engager en profondeur avec le Congrès comporte un grand risque : celui qu'il soit vu comme échouant à conduire le pays à propos d'une sérieuse menace qui pèse sur le futur du pays, le montant de la dette fédérale", souligne ainsi le New York Times. Nul doute que pendant la campagne présidentielle de 2012, les républicains sauront souligner le manque de réussite d'Obama à mener une réforme à terme depuis son entrée en fonction.

LES pires mots de passe utilisés sur les réseaux sociaux et pour les adresses mail Mot de passe sur Internet : Les 25 contre-exemples

L'application américaine SplashData a établi sa liste annuelle des 25 pires mots de passe utilisés sur les réseaux sociaux et pour les adresses mails. Les experts expliquent qu'il est d'ailleurs de plus en plus facile de pirater un compte.

Voici la liste des 25 pires mots de passe recensés outre-Atlantique
Voici la liste des 25 pires mots de passe recensés outre-Atlantique SIPA

Les comptes Facebook seraient piratés à hauteur de centaines de milliers par jour, a admis la firme du jeune Mark Zuckerberg. On compte par exemple 600.000 connections piratées pour plus d'un milliard de connections sur le réseau social en 24 heures. Or, le piratage de comptes ou d'identité virtuelle sera de plus en plus facile, selon un consultant de Sophos, une organisation de sécurité informatique, interviewée dans The Telegraph. Car environ 30% des internautes utilisent le même mot de passe pour différents sites Web. Les experts en sécurité conseillent donc d’être beaucoup plus prudent dans le choix du mot de passe. Mais même si les sites internet demandent de plus en plus de mélanger des chiffres et des lettres, il reste encore des aberrations. Le fournisseur d'applications de gestion de mots de passe SplashData vient de dresser sa liste annuelle des pires choix des internautes, qui sont aussi les plus courants aux Etats-Unis. Le résultat est assez pauvre en créativité, jugez plutôt :

1. password
2. 123456
3. 12345678
4. qwerty
5. abc123
6. monkey
7. 1234567
8. letmein
9. trustno1
10. dragon
11. baseball
12. 111111
13. iloveyou
14. master
15. sunshines
16. ashley
17. bailey
18. passw0rd
19. shadow
20. 123123
21. 654321
22. superman
23. quazwsx
24. michael
25. football

Bon à savoir : Ashley et Michael sont des noms très répandus outre-Atlantique, en revanche rien n'explique le choix de dragon ou encore de monkey...

Voici donc trois conseils pour choisir un mot de passe sûr : mélanger les lettres et les chiffres, choisir un mot de passe de huit lettres ou plus et ne pas utiliser le même mot de passe et login pour plusieurs sites.


Time Out : Justin Timberlake n’a plus le temps pour les petits films

Avec Time Out, Justin Timberlake découvre l’univers des super productions hollywoodiennes. Après Bad Teacher, Sexe entre amis et bien sûr The Social Network, le chanteur de What Goes Around devenu surtout acteur rejoint Andrew Niccol, dont le travail de réalisateur, producteur et/ou scénariste a permis de sortir des pépites comme Lord of war, Bienvenue à Gattaca ou encore The Truman Show. Entouré des bombes Amanda Seyfried et Olivia Wilde, Justin Timberlake entre dans une autre dimension grâce à Time Out. Sera-t-il à la hauteur des 40 millions de dollars de budget du film ? Purefans News by Adobuzz se penche sur les attentes qui pèsent sur le beau gosse et vous dévoile la bande-annonce du film.

Time Out sera probablement une ligne importante de la filmographie de Justin Timberlake. Avec un budget confortable de 40 millions de dollars, le film est le plus cher auquel l’ex ou actuel boyfriend de Jessica Biel a participé jusqu’à présent. Sauf qu’à l’inverse de The Social Network, cette fois, “JT” a le rôle principal. Une pression supplémentaire...



Pour s’assurer un joli succès au box-office et des recettes généreuses, Time Out fait donc le pari d’un casting porté par Justin Timberlake mais s’appuie aussi et surtout sur un synopsis original. Celui d’un monde où l’argent n’est plus maître. A la place, c’est désormais le temps qui dirige tout. Une fois les 25 ans dépassés, les hommes ne vieillissent plus. A eux de se procurer du temps de vie d’une manière ou d’une autre pour ne pas mourir...

Comme tout bon film qui se respecte, Time Out a également ses actrices sexy pour séduire les spectateurs. Ici, elles se nomment Amanda Seyfried et Olivia Wilde. Justin Timberlake aurait pu tomber plus mal.

Autre cadeau pour l’acteur, les voitures anciennes utilisées par la prod. En ouvrant bien les yeux vous pourrez par exemple remarquer une Cadillac Seville de 71, une limousine Lehmann-Peterson de 64, une Dodge Challengers de 70 ou encore une Jaguar XKE Roadster de 67.

Jolies filles, jolies voitures, scénario original, casting de luxe... Time Out semble avoir tous les ingrédients pour cartonner. De quoi courronner Justin Timberlake roi d’Hollywood ?

Bande-annonce de Time Out

Egypte: le chef du pouvoir militaire va s'adresser au pays, rassemblement place Tahrir

Le chef de l'armée au pouvoir en Egypte, le maréchal Hussein Tantaoui, va s'adresser sous peu à la nation, a annoncé mardi la télévision d'Etat.

"Le maréchal Tantaoui va faire une déclaration sous peu", a indiqué la télévision, après l'annonce de l'ouverture d'une réunion entre le conseil militaire qui dirige le pays et des forces politiques pour chercher une issue à la crise.

L'influent mouvement des Frères musulmans a indiqué qu'il participait à cette rencontre, à moins d'une semaine du début des premières élections législatives depuis la chute du président Hosni Moubarak en février.

Des milliers de personnes ont commencé de se rassembler en début d'après-midi sur l'emblématique place Tahrir pour revendiquer la remise au plus vite du pouvoir à une autorité civile, accusant le pouvoir militaire de chercher à s'incruster et de rééditer la politique de répression du régime de Moubarak.

Parallèlement, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) entamait une réunion de dialogue avec plusieurs forces politiques, notamment les influents Frères musulmans.

Lundi soir, le CSFA avait reconnu pour la première fois depuis le début des violences qui ont fait 28 morts en trois jours, que le pays était en "crise", après la présentation de la démission par le gouvernement d'Essam Charaf nommé en mars par l'armée pour gérer les affaires courantes.

Le conseil militaire n'a pas encore dit s'il acceptait cette démission ou non, mais l'Egypte est déjà entrée dans sa plus grave crise depuis la chute de l'ex-président, à une semaine des premières élections législatives de l'ère post-Moubarak, chassé par un soulèvement populaire le 11 février.

Ce contexte de crise fait craindre que ces élections ne soient émaillées de violences.

Les Frères musulmans, qui représentent la force politique la mieux organisée du pays, ont boycotté la manifestation de Tahrir et appelé au calme, soucieux de voir le scrutin, pour lequel ils s'estiment en position de forces, débuter comme prévu le 28 novembre .

"Plus le nombre (de manifestants) grandit, plus il y aura des tensions", a affirmé à l'AFP Saad al-Katatny, secrétaire général du Parti de la liberté et la justice issu de la confrérie.

Selon le ministère de la Santé, 28 personnes --26 au Caire, une à Alexandrie (nord) et une à Ismaïliya (sur le canal de Suez) -- ont été tuées depuis samedi, notamment sur la place Tahrir au Caire, épicentre du soulèvement du début de l'année.

"Personne ne peut nier que l'Egypte se trouve aujourd'hui face à un grand danger et devant un tournant", écrit mardi le quotidien gouvernemental Al-Goumhouriya.

"Qui éteindra le feu?", s'inquiète en une Al Wafd (libéral), qui relève: "les troubles sont dus au fait qu'il n'y a pas eu de gouvernement de révolutionnaires (...) la foule est donc descendue dans la rue pour faire valoir ses revendications".

Signe des troubles, la Bourse du Caire a annoncé une suspension temporaire des échanges mardi après une chute de 4,48% de son indice de référence EGX-30.

Les militants semblent déterminés à manifester jusqu'au bout pour pousser le CSFA à remettre rapidement le pouvoir à une autorité civile.

L'armée s'était engagée à rendre le pouvoir aux civils après une élection présidentielle qui doit suivre les législatives mais dont la date n'est toujours pas connue.

Lundi soir, sur la place Tahrir, les dizaines de milliers de manifestants scandaient toujours "Le peuple veut la chute du maréchal" Hussein Tantaoui, à la tête du conseil militaire et premier dirigeant de facto de l'Egypte.

"C'est bien. Maintenant c'est le CSFA qui doit démissionner et répondre de ses actes devant nous", a réagi Tarek Sabri, un enseignant de 35 ans.

"Nous avons besoin d'un gouvernement qui a de véritables pouvoirs. Aucun gouvernement sous l'égide du CSFA n'a de valeur", a renchéri Mohammed al-Hita, un militant de 24 ans.

Le conseil militaire est accusé de vouloir se maintenir au pouvoir, de ne pas tenir ses promesses de réformes et de poursuivre la politique de répression de l'ère Moubarak.

Selon Amnesty international, le CSFA "a étouffé la révolution" et certaines violations des droits de l'Homme commises depuis qu'il est au pouvoir sont pires que sous le régime Moubarak.

La manifestation de mardi doit débuter officiellement à 16H00 (14H00 GMT) sur Tahrir pour réclamer la formation d'un "gouvernement de salut national".

Dans la nuit de lundi à mardi, de violents affrontements se sont poursuivis dans des rues adjacentes à Tahrir menant au ministère de l'Intérieur, cible privilégiée des manifestants et sous forte garde des forces anti-émeutes.

Le ministère de l'Intérieur a accusé dans un communiqué les manifestants d'avoir lancé des cocktails molotov et tiré avec des fusils de chasse, blessant 112 membres des forces de l'ordre. Le communiqué fait état de "116 émeutiers arrêtés au Caire, 46 à Alexandrie et 29 à Suez".

Taylor Swift remet en place Miley Cyrus : épisode 1, on attend la réponse

Encore une dégringolade de plus pour Miley Cyrus. Après s’être faite traitée de grosse une fois encore, elle est à présent dans le collimateur de Taylor Swift. La chanteuse country, grande gagnante des EMA 2011, a qualifiée Miley d’être irresponsable face à l’image qu’elle donnait à ses fans. En l’attaquant publiquement, on s’imagine que les foudres de l’ex Hannah Montana frapperont très bientôt. La guerre est déclarée entre Miley Cyrus et Taylor Swift, l'épisode 1 est à lire sur PureFans News by AdoBuzz, en attendant une réponse de Miley.

C’est fou mais à force on va vraiment prendre la fille de Billy Ray pour une victime ! Ça fait quelques temps déjà que, dès qu’une star en critique une autre, c’est pour sa pomme. L’ex de Joe Jonas, son grand copain made in Disney, s’est attaquée à elle dans la magazine télé 60 minutes. Dans son interview, la jeune femme n’a pas été tendre.



“Je pense aux millions de personnes qui me suivent quand je m'habille le matin. C'est ma responsabilité de faire attention à mon image. La vérité est que chaque chanteur ou chanteuse dont les chansons passent à la radio est responsable des futures générations. Qu'on le veuille ou non, nous sommes des modèles. Il fait agir comme tel.” En gros, le mot que veut te faire passer Taylor, c’est que si tes fesses se retrouvent sur internet, c’est ta faute ! La réaction de Miley Cyrus ne devrait pas tarder et on peut penser qu'une guerre vient de commencer entre elles ... et surtout leurs fans !!

Taxe sur les sodas : Le Sénat détricote encore...

La gauche et la droite s'affrontent par chambre interposée. La nuit dernière, le Sénat a supprimé la taxe sur les sodas et les boissons avec édulcorants.

Pas de taxes sur les sodas...
Pas de taxes sur les sodas... SIPA/SALOM-GOMIS SEBASTIEN

C'est toujours un match sans merci entre la droite et la gauche. D'un côté, le parti de la majorité présidentielle qui a la main sur l'Assemblée nationale et de l'autre, le Sénat dirigé par la gauche. Et on peut dire que cela se voit. Dernier exemple en date, cette nuit avec le débat concernant la taxe sur les sodas et les boissons avec édulcorants. Le Sénat a poursuivi le détricotage du projet de loi de Finances (PLF) pour 2012 en supprimant cette mesure.

« Le gouvernement invoque la lutte contre l'obésité, mais je ne trouve pas trace de cette taxation dans le plan national Nutrition-Santé. Il fallait surtout trouver une recette de poche », a justifié la rapporteure de la commission des Finances, Nicole Bricq (PS), à l'origine des amendements de suppression de taxes adoptés. « C'est une mesure de santé publique, un signal de comportement, comme pour le tabac », a protesté en vain, au nom du gouvernement Pierre Lellouche (Commerce extérieur). Ces taxes devraient toutefois être rétablies par les députés lorsque le texte du PLF leur reviendra, l'Assemblée nationale ayant le dernier mot.

Une taxe devant rapporter 240 millions d'euros

L'Assemblée avait approuvé lors de sa lecture du PLF en octobre cette taxe sur les sodas annoncée fin août par le Premier ministre François Fillon, en doublant son montant et elle avait décidé de taxer également les boissons avec édulcorants. La taxe sur les sodas, de deux centimes par cannette, devait rapporter 240 millions d'euros, dont la moitié pour financer la réduction des charges sociales dans l'agriculture, et celle sur les édulcorants 40 millions, destinés aussi à l'agriculture.

Les sénateurs ont également adopté plusieurs mesures en faveur de l'environnement. Ils ont abrogé le taux réduit de TVA dont bénéficient les produits phytosanitaires au même titre que les produits de première nécessité. Ils ont assujetti les émissions d'arsenic et de sélénium, jusque-là exemptées, à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

En revanche, le Sénat n'a pas suivi une proposition des sénateurs écologistes de soumettre à la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) les vols intérieurs, au nom de la distortion de concurrence avec le rail. Le groupe UMP a ironisé, dans un communiqué, sur les « nombreuses dissensions existant entre les différentes composantes de la majorité sénatoriale de gauche ». La gauche et la droite devraient encore s'écharper durant cinq mois et l'élection présidentielle...


Libye: Seif al-Islam ne sera pas remis à la CPI, l'annonce du nouveau gouvernement attendue

Les autorités libyennes ont affirmé mardi devant le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) leur intention de juger en Libye Seif al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant déchu.

Les autorités libyennes ont affirmé mardi devant le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) leur intention de juger en Libye Seif al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant déchu. | Mahmud Turkia

Les autorités libyennes ont affirmé mardi devant le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) leur intention de juger en Libye Seif al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant déchu.
Luis Moreno-Ocampo effectuait mardi sa première visite en Libye où devait par ailleurs être annoncée la composition du nouveau gouvernement de transition.
"En un seul mot, nous n'allons pas le remettre" à la CPI, a dit le ministre de la Justice et des droits de l'Homme, Mohamed Allagui, en pleine visite à Tripoli de M.
Ocampo, venu évoquer le sort de Seif al-Islam après sa capture samedi, et celui d'Abdallah Al-Senoussi arrêté dimanche. L'arrestation de ce dernier n'a pas encore été confirmée par la CPI.
Seif al-Islam et M. Senoussi, beau-frère de , font tous les deux l'objet depuis le 27 juin de mandats d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité commis durant la répression de la révolte populaire transformée en guerre civile (15 février-23 octobre).
M. Ocampo, accompagné du procureur adjoint, Mme Fatou Bensouda, a dit qu'il ne rencontrerait pas lors de sa visite Seif al-Islam Kadhafi, dernier des fils de Mouammar Kadhafi resté en fuite et longtemps présenté comme successeur potentiel de son père.
Le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé dimanche son intention de mener lui-même un procès contre Seif al-Islam, détenu à Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), et Abdallah Al-Senoussi, l'ex-chef des renseignements.
Le Premier ministre intérimaire Abdel Rahim al-Kib a promis "un procès équitable" et assuré que Seif al-Islam Kadhafi était "en de bonnes mains", à la suite des appels de la communauté internationale et des ONG pour qu'il soit bien traité et à coopérer avec la CPI.
"Le traitement auquel il a droit est un très bon traitement, des centaines de fois meilleur que celui que lui et son père réservaient au peuple libyen", a-t-il dit devant l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, lundi.
Celle-ci, en visite en Libye, a affirmé mardi à Benghazi (est) que les responsables libyens lui avaient affirmé que Seif al-Islam était "détenu dans un lieu sûr", était "traité avec humanité" et serait jugé "conformément aux critères internationaux".
"Seif al-Islam Kadhafi et Abdallah Al-Senoussi doivent être traduits en justice", a souligné pour sa part M. Ocampo, assurant que "la question de savoir où les procès devront se tenir doit être tranchée en consultation avec la Cour".
Mouammar Kadhafi et son fils Mouatassim, capturés vivants à Syrte (est) le 20 octobre par des combattants du CNT avaient ensuite été tués.
Le CNT, issu de l'ancienne rébellion qui a renversé le régime Kadhafi après 42 ans au pouvoir, avait annoncé que Senoussi avait été arrêté dimanche dans le sud de la Libye.
La CPI, qui est compétente en Libye en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, ne peut poursuivre des auteurs de génocide, de crimes contre l'humanité ou de crimes de guerre que lorsque la justice nationale ne veut pas ou ne peut pas mener une enquête ou des poursuites à leur encontre.
La visite de M. Ocampo est intervenue à quelques heures de l'annonce prévue d'un nouveau gouvernement de transition en Libye, qui devra faire face à la lourde tâche de reconstruire et unifier un pays déchiré par huit mois de guerre civile.
"Nous sommes toujours en discussions pour décider de l'attribution de certains portefeuilles" avant l'annonce du gouvernement en fin de journée, a indiqué un responsable du CNT.
Selon lui, le chef du Conseil militaire de Zenten Oussama Jouili sera nommé ministre de la Défense et Ibrahim Debbachi, représentant du CNT à l'ONU, ministre des Affaires étrangères. M. Jouili dirigeait la brigade de Zenten dont les combattants ont capturé Seif al-Islam et ont été en tête des unités rebelles ayant "libéré" Tripoli en août.
Ali Tarhouni, ministre du Pétrole et des Finances, restera aux Finances, et Hassan Zoglam aure le ministère du Pétrole.
Lundi, M. Kib a dit oeuvrer pour avoir un gouvernement "solide, cohérent et capable de faire le travail".
Parmi les priorités du gouvernement figurent également l'intégration des anciens combattants rebelles dans une nouvelle armée nationale et la destruction des armes chimiques stockées par l'ancien régime.
Le gouvernement Kib aura principalement pour mission de préparer des élections constituantes dans un délai de huit mois maximum, suivies d'élections générales un an après au plus tard.

David Beckham tout juste auréolé d'un titre de champion de Major League Soccer (MLS), le championnat nord-américain, vient de révéler à la chaîne Sky Sport News qu'il ne «s'était pas entretenu avec Leonardo au sujet d'un départ au PSG».

David Beckham tout juste auréolé d'un titre de champion de Major League Soccer (MLS), le championnat nord-américain, vient de révéler à la chaîne Sky Sport News qu'il ne «s'était pas entretenu avec Leonardo au sujet d'un départ au PSG».

Le chemin qui mènera à Paris est bien sinueux. Le joueur anglais, tout juste auréolé d'un titre de champion de Major League Soccer (MLS), le championnat nord-américain, vient de révéler à la chaîne Sky Sport News qu'il ne «s'était pas entretenu avec Leonardo au sujet d'un départ au PSG».


Le directeur sportif du club parisien avait déclaré en septembre, dans une interview à la BBC, que «la porte était ouverte» pour la venue dans la capitale du milieu de terrain des Los Angeles Galaxy. A l'époque, l'ex-Galactique se trouvait encore sous contrat avec le club américain et entièrement tourné vers l'objectif du titre de champion. Juste après avoir décroché ce nouveau trophée, dimanche, il a déclaré ne pas être «pressé de décider» de son avenir.



Pas d'autre club que Manchester United

Alors que la Ligue 1 émet des doutes sur les capacités physiques du joueur de 36 ans de s'adapter au rythme et aux exigences d'un championnat de premier plan, David Beckham laisse planer l'incertitude sur la volonté du directeur sportif du de l'enrôler. «En fait, je n'ai jamais parlé à Leonardo. Il m'a envoyé un message pour me souhaiter bonne chance et je lui ai répondu mais je ne me suis pas entretenu avec lui au sujet d'un départ au PSG», indique l'international anglais sur Sky Sport News, alors que son dernier challenge sportif avoué est de participer aux JO de Londres à l'été prochain avec son équipe nationale.

Si Beckham concède ne pas avoir eu de contact avec Leonardo, des émissaires qatariens mandatés par le propriétaire du club parisien s'étaient déplacés en octobre en Californie pour le rencontrer.

Beckham affirme aussi qu'il ne souhaite pas jouer pour un autre club anglais que . «Pour ce qui est de revenir en Angleterre, j'ai toujours dit que ce serait bizarre si ce n'était pas pour Manchester United. Je suis toujours un supporteur de Man United, et jouer pour une autre équipe serait étrange et je ne pense pas que cela arrivera. Mais qui sait ?» a-t-il confié. Le club londonien de Tottenham a fait part de son envie de recruter la star.

LeParisien.fr

Facebook travaille sur un téléphone dédié au social

Facebook travaille sur un téléphone dédié au social

Ce smartphone répondant au nom de code "Buffy" devrait fonctionner sous Android.

Facebook travaille avec le fabricant taïwanais HTC à un nouveau modèle de téléphone portable optimisé pour ses services et l'internet social, selon des informations du site spécialisé All Things Digital.
"Ayant pour nom de code 'Buffy', inspiré de la série télévisée sur une tueuse de vampires, le téléphone devrait fonctionner avec une version d'Android [de Google] profondément modifiée par Facebook pour arriver à une intégration en profondeur de ses services, et fonctionner au format HTLM5" pour faire tourner les applications, selon All Things Digital.
Selon le site, la sortie de l'appareil ne serait pas prévue avant 12 ou 18 mois, vu que jusqu'à récemment encore Facebook envisageait de faire équipe avec le fabricant coréen Samsung.
Facebook "travaille avec tout le secteur du portable"
Des rumeurs sur un tel appareil avaient déjà fait surface il y a un an. Selon All Things Digital, cela fait à peu près deux ans que Facebook envisage d'imprimer sa marque sur un téléphone, ce qu'a déjà fait Google avec les appareils Nexus.
Un porte-parole de Facebook s'est contenté d'indiquer que la jeune société californienne "travaille avec tout le secteur du portable, les opérateurs, les fabricants, les fournisseurs de systèmes d'exploitation, et les développeurs d'application pour apporter des expériences profondément sociales à plus de gens dans le monde".
Facebook estime que 375 millions de ses utilisateurs sont des mobinautes.
De son côté HTC avait déjà présenté en février deux téléphones portables (HTC Salsa et HTC Chacha) spécialement dédiés aux utilisateurs de Facebook. Les appareils sont munis d'une touche Facebook avec laquelle on peut immédiatement partager ce qu'on écrit ou ce qu'on visionne, mais aussi se géolocaliser via l'application "Places" (Lieux) de Facebook.
Le Nouvel Observateur - AFP