15 novembre, 2011

Football: le Barça veut que la Fifa et l'UEFA paient les joueurs

DOHA (Reuters) - La Fédération internationale de football (Fifa) et sa filiale européenne, l'UEFA, devraient payer les salaires des joueurs pendant leur engagement dans les grandes compétitions internationales, a estimé mardi le président du FC Barcelone.

"Nous en discutons avec les deux institutions. Cela pourrait advenir dans un futur proche parce que nous estimons injuste de verser les salaires alors qu'elles utilisent nos joueurs et en tirent un avantage financier", a déclaré Sandro Rosell lors d'un séminaire à Doha.

Le patron du Barça a ajouté qu'il parlait au nom des grands clubs européens et que ces derniers pourraient faire sécession si leurs demandes n'étaient pas prises en compte.

Sandro Rosell s'est également dit favorable à des championnats à 16 clubs en Europe et à une extension de la Ligue des champions. "Cela donnerait plus de temps à nos joueurs", a-t-il estimé.

A l'exception en Allemagne de la Bundesliga, qui comprend 18 clubs, les grands championnats européens - Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie et France - se disputent avec 20 équipes.

Matt Smith, Pascal Liétout pour le service français, édité par Gilles Trequesser

http://tempsreel.nouvelobs.com

Ribéry n'a pas compris la seconde période

Ribéry n'a pas compris la seconde période, AMICAL / BLEUS , Equipe de France Franck Ribéry n'a pas compris pourquoi les Bleus n'ont pas continué à pousser face à la Belgique mardi en amical après une première période encourageante selon lui.

Interrogé à chaud sur TF1, Franck Ribéry est revenu sur le match nul contre la Belgique : « Je n’ai pas compris pourquoi nous n’avions pas continué à jouer en seconde mi-temps comme en première car on a tiré au but en première mi-temps. En seconde période, on a trop reculé et on a laissé les joueurs de la Belgique prendre le ballon. On n’a pas gagné ce soir, mais on n’a pas perdu, on doit continuer de prendre confiance en nous mêmes. Pour cela, il était important de ne pas perdre ce soir.

Rédigé par Rédaction Football365

football amical Italie, un mal nécessaire

Par la rubrique Football
De Sports.fr
Quatre jours après son succès facile sur la Pologne (2-0), la Squadra Azzurra est tombée dans les filets de l'Uruguay (0-1), mardi soir au Stadio Olimpico en amical. Face au vainqueur de la dernière Copa America, qui n'a pas failli à sa réputation de sélection dure sur l'homme, les protégés de Cesare Prandelli ont été trop suffisants pour confirmer les progrès entrevus depuis plusieurs mois.

Fernandez a inscrit le seul but de la rencontre. (Reuters) Fernandez a inscrit le seul but de la rencontre. (Reuters)
En Italie, le football sauve souvent les moeurs. Si tout restait à reconstruire pour Mario Monti et son nouveau gouvernement pour "surmonter la phase difficile actuelle", le chantier mené par Cesare Prandelli depuis le fiasco du Mondial sud-africain avançait bien. Jusqu'au contre-temps de mardi soir où la Squadra Azzura a enregistré face à l'Uruguay au Stadio Olimpico sa première défaite (0-1) depuis le mois de juin et un revers face à l'Irlande en amical (2-0). Dans une rencontre très tendue, les joueurs italiens, qualifiés pour le prochain Euro dans un groupe plutôt facile, n'ont jamais trouvé la solution tactique pour se dépêtrer du pressing sud-américain.

Touché par le discours du président Giorgio Napolitano, qui avait reçu la délégation de Prandelli dans le cadre du 150e anniversaire de l'Unité italienne, Mario Balotelli l'a été tout autant par les crampons des défenseurs uruguayens, Lugano en tête. Il faut dire qu'en l'absence de la paire d'attaquants habituelle Cassano-Rossi, indisponible jusqu'en mai prochain, le fantasque buteur de Manchester City est l'homme en forme du moment avec plusieurs gestes décisifs depuis plusieurs semaines. C'est d'ailleurs lui qui donne la première alerte de la rencontre après un une-deux avec Osvaldo (1e).

Balotelli, cible mouvante

Mais la défense transalpine n'est pas aussi déterminée que "Super Mario", qui a besoin de marquer des points, et se fait cueillir à froid par le petit Fernandez (1-0, 2e). Lancé côté droit, Caceres, ancien juventino, trouve en retrait l'attaquant de Malaga qui ajuste sans opposition un Buffon qui espérait mieux pour sa 112e cape avec la Squadra. Le portier de la Vieille Dame, qui égalait le nombre de sélections de Dino Zoff pour l'occasion, rameutait ses coéquipiers pour lui offrir une soirée plus festive. Balotelli se chargeait d'allumer les mèches mais sa puissante frappe du droit trouvait les deux poings d'un Muslera impeccable (16e) avant de manquer d'angle après un bon travail en pivot (38e).

A force d'être "chatouillé" par ses adversaires, Balotelli se vengea sur l'arcade de Perez (50e), symbole maladroit d'une tentative de rébellion, appuyée ensuite par une frappe instantanée de Pepe sortie par Muslera (55e). Comme si les hommes de Prandelli avaient eu besoin de se faire secouer pour sortir de leur petit train-train des éliminatoires. Balzaretti, tout étonné de se retrouver en si bonne position, fut le plus proche du but de l'égalisation mais manqua de précision dans son dernier geste (77e). La dernière action d'une Nazionale émoussée et dont les prochaines échéances devraient donner plus d'indications sur son potentiel. Ou quand le foot rejoint la politique...

football amical Italie, un mal nécessaire

Par la rubrique Football
De Sports.fr
Quatre jours après son succès facile sur la Pologne (2-0), la Squadra Azzurra est tombée dans les filets de l'Uruguay (0-1), mardi soir au Stadio Olimpico en amical. Face au vainqueur de la dernière Copa America, qui n'a pas failli à sa réputation de sélection dure sur l'homme, les protégés de Cesare Prandelli ont été trop suffisants pour confirmer les progrès entrevus depuis plusieurs mois.

Fernandez a inscrit le seul but de la rencontre. (Reuters) Fernandez a inscrit le seul but de la rencontre. (Reuters)

En Italie, le football sauve souvent les moeurs. Si tout restait à reconstruire pour Mario Monti et son nouveau gouvernement pour "surmonter la phase difficile actuelle", le chantier mené par Cesare Prandelli depuis le fiasco du Mondial sud-africain avançait bien. Jusqu'au contre-temps de mardi soir où la Squadra Azzura a enregistré face à l'Uruguay au Stadio Olimpico sa première défaite (0-1) depuis le mois de juin et un revers face à l'Irlande en amical (2-0). Dans une rencontre très tendue, les joueurs italiens, qualifiés pour le prochain Euro dans un groupe plutôt facile, n'ont jamais trouvé la solution tactique pour se dépêtrer du pressing sud-américain.

Touché par le discours du président Giorgio Napolitano, qui avait reçu la délégation de Prandelli dans le cadre du 150e anniversaire de l'Unité italienne, Mario Balotelli l'a été tout autant par les crampons des défenseurs uruguayens, Lugano en tête. Il faut dire qu'en l'absence de la paire d'attaquants habituelle Cassano-Rossi, indisponible jusqu'en mai prochain, le fantasque buteur de Manchester City est l'homme en forme du moment avec plusieurs gestes décisifs depuis plusieurs semaines. C'est d'ailleurs lui qui donne la première alerte de la rencontre après un une-deux avec Osvaldo (1e).

Balotelli, cible mouvante

Mais la défense transalpine n'est pas aussi déterminée que "Super Mario", qui a besoin de marquer des points, et se fait cueillir à froid par le petit Fernandez (1-0, 2e). Lancé côté droit, Caceres, ancien juventino, trouve en retrait l'attaquant de Malaga qui ajuste sans opposition un Buffon qui espérait mieux pour sa 112e cape avec la Squadra. Le portier de la Vieille Dame, qui égalait le nombre de sélections de Dino Zoff pour l'occasion, rameutait ses coéquipiers pour lui offrir une soirée plus festive. Balotelli se chargeait d'allumer les mèches mais sa puissante frappe du droit trouvait les deux poings d'un Muslera impeccable (16e) avant de manquer d'angle après un bon travail en pivot (38e).

A force d'être "chatouillé" par ses adversaires, Balotelli se vengea sur l'arcade de Perez (50e), symbole maladroit d'une tentative de rébellion, appuyée ensuite par une frappe instantanée de Pepe sortie par Muslera (55e). Comme si les hommes de Prandelli avaient eu besoin de se faire secouer pour sortir de leur petit train-train des éliminatoires. Balzaretti, tout étonné de se retrouver en si bonne position, fut le plus proche du but de l'égalisation mais manqua de précision dans son dernier geste (77e). La dernière action d'une Nazionale émoussée et dont les prochaines échéances devraient donner plus d'indications sur son potentiel. Ou quand le foot rejoint la politique...

Matches amicaux : Guinée-Burkina Faso 1-1, Ghana-Gabon 2-1…

Par David Kalfa

Le Gabon, pays coorganisateur de la CAN 2012, a été battu 2-1 par le Ghana. Dans les autres matches amicaux de ce 15 novembre 2011, la Guinée et le Burkina Faso ont fait match nul 1-1, le Nigeria a battu la Zambie 2-0. Sénégal-Côte d’Ivoire et Algérie-Cameroun ont été annulés.

Lundi 14 novembre 2011 –

Brésil – Egypte 2-0
Buts : Jonas (39e, 59e) pour l’Egypte

Mardi 15 novembre 2011 –

Nigeria – Zambie 2-0
Buts : Kalu Uche (9e), Ikechukwu Uche (90e) pour le Nigeria

Guinée – Burkina Faso 1-1
Buts : Yahia Kebe (10e) pour le Burkina Faso ; Ibrahima Conté (90e) pour la Guinée

Ghana – Gabon 2-1
Buts : Emmanuel Agyeman-Badu (15e s.p.), Derek Asamoah (90e) pour le Ghana ; Eric Moulongui (45e)

Zimbabwe – Afrique du Sud 2-1

Buts : pour le Knowledge Musona (53e, 61e) Zimbabwe ; Bradley Grobler (29e) pour l'Afrique du Sud

Biélorussie – Libye 1-1

Niger - Botswana 1-1

Sénégal – Côte d’Ivoire (annulé 1)

Algérie – Cameroun (annulé 2)

(1) La Côte d’Ivoire a déclaré forfait suite à des problèmes de transports.
(2) Les joueurs camerounais ont refusé de jouer en Algérie pour non-réception des primes de match।

http://www.rfi.fr

Citroën, titres et châtiments

Le huitième titre de Sébastien Loeb n'a pas apaisé toutes les tensions au sein de l'équipe Citroën. Le bilan de fin de saison 2011, prévu mercredi au siège de l'entité sport du groupe à Satory, devrait surtout donner la tendance de 2012 et aboutir au départ de Sébastien Ogier mais aussi du directeur, Olivier Quesnel. Le fruit d'une année emplie de tensions où la guerre interne a fait rage entre les deux pilotes français.

On a connu joie plus collective chez Citroën pour fêter un titre mondial. Non, la lassitude ne s'est pas installée avec un huitième sacre consécutif pour Loeb. L'année 2011 a été tellement éprouvante pour les nerfs des hommes de la marque aux chevrons que les tensions sont tout simplement apparues sur le podium protocolaire où un homme est demeuré curieusement absent des photos de groupe. Olivier Quesnel, le directeur de Citroën Racing, est en effet resté en retrait (volontairement ?), loin, bien loin des effusions et accolades auquel nous avait habitué le duo Fréquelin-Loeb.

Le tout récent octuple champion du monde n'a jamais eu la même complicité avec lui qu'avec Fréquelin, l'homme qui l'a fait débuter en championnat du monde avec Citroën, le menant à ses premières couronnes mondiales. Et leur relative distance s'est transformé en froid pesant à mesure que le nouvel homme fort prenait le risque de faire pencher la balance en faveur d'Ogier, héritier désigné. Quesnel visait l'avenir, préparait l'après-Loeb. La prolongation d'Ogier l'hiver dernier allait dans ce sens, visant surtout à ne pas le laisser filer chez le rival Ford.

Mais à viser loin, celui qui dirige aussi le programme en Endurance de Peugeot a obscurci le présent. Sa mésentente avec Sébastien Loeb est devenue un secret de polichinelle, l'Alsacien n'ayant pas accepté qu'on sacrifie ses intérêts en Grèce au profit de son jeune coéquipier. Confronté aux envies de départ de son pilote vedette, la direction de la marque au Chevron a repris la barre cet été pour sauver la maison, le poids publicitaire et marketing de Loeb étant trop important à l'heure où PSA traverse en plus une zone de turbulences. Les dirigeants ont finalement obtenu la prolongation pour deux ans de Loeb mais celui qui se dirigeait vers un huitième titre mondial a négocié seul avec la direction, une indiscrétion révélée par Le Figaro en août dernier. Un cruel désaveu pour Quesnel. Le départ inéluctable d'Ogier avec qui Loeb ne se voit plus collaborer pourrait donc signer aussi la fin du mandat du patron. La réponse pourrait intervenir mercredi lors de la présentation du bilan 2011 à la presse. Tensions à prévoir...

Ogier, l'assurance Ford ou le pari Volkswagen ?

Et Ogier dans tout ça ? Ne voulant de toute façon pas se résigner à un rôle de numéro 2, fort de ses quatre victoires en rallye cette saison, le Haut-Alpin va tenter de monnayer ses talents ailleurs. Tout d'abord dans un probable jeu de chaises musicales l'envoyant chez Ford quand Hirvonen prendrait sa place à bord de la DS3. Encore faut-il que le constructeur américain accepte de remettre la main à la poche pour financer une nouvelle saison au team M-Sport qui le représente en WRC.

Là-dessus, rien n'est encore fait, les Américains s'interrogeant sur la nécessité d'investir dans un programme où la firme française leur taillent des croupières depuis cinq saisons et les débuts de la C4. La structure de Malcolm Wilson dispose jusqu'au 12 décembre pour faire connaitre sa décision. L'autre option serait de rejoindre Volkswagen qui a tant courtisé Loeb au printemps. Problème, la marque allemande a encore besoin de temps pour préparer son arrivée et ne sera présente que sur quelques manches en 2012 avant de jouer le titre la saison prochaine.

Le dilemme est de taille entre jouer la sécurité sans l'assurance d'être performant ou faire l'impasse sur une saison complète à 28 ans pour devenir le fer de lance du nouveau riche de la discipline. Pendant ce temps, Citroën devra de son côté repenser sa stratégie. Car, même en alignant Hirvonen nettement moins charismatique et talentueux, la firme française joue de nouveau la carte Loeb à fond. Un atout qui devrait tirer sa révérence en 2013, laissant un gros doute sur la poursuite d'un programme rallye débuté à plein temps en 2003. Dix ans plus tôt...

Eliminatoires Mondial-2014: Togo, Congo, RD Congo et Rwanda au 2e tour

PARIS — Le Togo, le Congo, la RD Congo et le Rwanda font partie des premiers qualifiés pour le deuxième tour des qualifications de la zone Afrique pour le Mondial-2014 de football, après les matches retour du premier tour disputés mardi.

L?attaquant de Tottenham (1re div. anglaise), Emmanuel Adebayor, a effectué son retour en sélection togolaise, à Lomé, lors de la victoire du Togo sur la Guinée-Bissau (1-0).

Adebayor a joué tout le match, participant ainsi à la qualification des Eperviers du Togo pour la deuxième phase des qualifications de la zone Afrique (match aller: 1-1).

L'attaquant avait réitéré jeudi "sa disponibilité pour réintégrer l?équipe nationale du Togo dans la perspective des matches éliminatoires de la Coupe d?Afrique des nations 2013 et du Mondial-2014".

Adebayor (27 ans, 38 sélections) avait pourtant décidé en avril 2010 de mettre fin à sa carrière internationale, affirmant être "toujours hanté" par le mitraillage dont avait été victime le bus de la sélection du Togo le 8 janvier, deux jours avant le coup d'envoi de la CAN-2010 en Angola.

Deux membres de la délégation togolaise avaient été tués lors de l'attaque menés par des indépendantistes du Cabinda.

Mardi 15 novembre: Aller Retour

Madagascar - (+) Guinée Equatoriale 0-2 2-1

(+) Kenya - Seychelles 3-0 4-0

Burundi - (+) Lesotho 0-1 2-1

(+) Rwanda - Erythrée 1-1 3-1

(+) RD Congo - Swaziland 3-1 5-1

(+) Congo - Sao Tomé Principe 5-0 1-1

(+) Togo - Guinée-Bissau 1-1 1-0

(+) Tanzanie - Tchad 2-1 0-1

(+) Mozambique - Comores 1-0 4-1

(+) Namibie - Djibouti 4-0 4-0

Mercredi 16 novembre:

(13h00 GMT) Ethiopie - Somalie, à Addis Abeba 0-0

Exempt: (+) Liberia, qualifié par le forfait de Maurice

NDLR: Les équipes précédées d'un (+) sont qualifiées pour le deuxième tour (10 poules de quatre équipes) qui se déroulera du 1er juin 2012 au 10 septembre 2013.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

फ्रांस Matches amicaux-Equipes nationales - Il manque toujours quelque chose

L'équipe de France a concédé un résultat nul et vierge face à la Belgique (0-0), mardi au Stade de France, pour ce qui était le dernier match de son année 2011. Le onze de Laurent Blanc a hissé son niveau par rapport à France - USA (1-0). Mais sans être très dangereux. Rendez-vous en Allemagne...

2011 Friendly France Belgium Benzema - 0

Au terme de son résultat nul face à la Belgique (0-0), mardi à Saint-Denis, l'équipe de France est à la tête d'une série de dix-sept matches sans défaite qui la place dans le Top 5 de l'histoire des Bleus. Pourtant, elle n'est pas beaucoup plus avancé sur son potentiel avant une année 2012 qui va culminer avec l'Euro, mais aussi commencer par un vrai sommet à Gelsenkirchen, contre cette équipe allemande qui vient de pulvériser l'autre Play pays, les Pays-Bas (3-0). Les Bleus, qui avaient commencé l'année 2011 par une victoire contre le Brésil (1-0), avaient bon espoir de présenter un chantier beaucoup plus avancé dix mois plus tard, mais la reconstruction est un processus qui prend son temps. S'il y a eu du mieux, sur le plan de l'expression collective, par rapport au France - Etats-Unis de vendredi (1-0), la France a manqué de précision dans ses rares incursions dans les vingt-cinq derniers mètres adverses. L'équipe-type reste introuvable. Et si elle existait avant le coup d'envoi, elle n'a pas été chamboulée.

Cédric ROUQUETTE / Eurosport

Avec Sarkozy, c'est travailler plus pour se soigner moins»

RÉACTIONS - Suite aux annonces faites par le chef de l'Etat sur la lutte contre la fraude fiscale, l'opposition et les syndicats s'insurgent contre la volonté du gouvernement de «punir les malades».

«Avec M. Sarkozy, c'est travailler plus pour se soigner moins». La formule, qui reprend le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est de Jean-Marie Le Guen. Le député socialiste de Paris s'est élevé contre l'arsenal anti-fraude dévoilé mardi, à Bordeaux, par le chef de l'Etat. «Pourquoi la santé est-elle mise à l'encan, les victimes et les coupables sont toujours les malades ? C'est une drôle de pensée sociale et politique», estime-t-il. «Pour s'en sortir, il cherche des boucs émissaires, les malades, les socialistes, les réformes d'hier et d'avant-hier. Tout cela n'est pas sérieux», ajoute le parlementaire, qui assure, que «la fraude sociale tout compris, c'est 1/1000e des dépenses sociales de notre pays».

Même son de cloche chez Jean-Luc Mélenchon, qui estime que «la fraude aux prestations alors qu'elle ne représente que 20% du total de la fraude sociale». Pour le candidat du Front de gauche, la droite «reste silencieuse face aux responsables de 80 % de la fraude : les patrons voyous qui soustraient 14 milliards par an de recettes aux régimes sociaux. L'arsenal anti-fraude de Sarkozy n'est donc pas fait pour améliorer les comptes sociaux mais juste pour mener une bataille idéologique».

«Taper sur les salariés et les pauvres devient un argument électoral», renchérit Philippe Poutou, le candidat du NPA. «Mais Sarkozy va comme d'habitude rater volontairement le plus gros gibier!». Car «la sous-déclaration massive des cancers professionnels et des troubles musculo-squelettiques, les pressions sur les salariés pour qu'ils renoncent à déclarer les accidents du travail sont le sport favori des patrons pour payer le moins de cotisations possibles». Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, note pour sa part que «pour la droite, chaque personne en congé de maladie est un fraudeur en puissance qu'il faut punir. Alors en plus, s'il cumule avec un statut de fonctionnaire, il s'agit sûrement d'un Bernard Madoff en puissance ! Sauf que personne n'est dupe de la manœuvre!»

«Une attaque contre les salariés les plus fragilisés»

«Une fois de plus le gouvernement agit au coup par coup avec une idée par semaine. Tout cela est brouillon au regard des enjeux alors qu'on attend de lui un projet global de lutte contre les déficits», assure de son côté Yann Wehrling, le porte-parole du MoDem.

«Ce qu'a feint de déplorer Nicolas Sarkozy à Bordeaux est d'abord et avant tout le bilan désastreux de sa politique: fraudes sociales en explosion selon tous les rapports, récemment évaluées à 20 milliards d'euros par an, et effacement progressif de l'autorité publique face aux fraudeurs et à la triche», accuse pour sa part Florian Philippot, porte-parole de Marine Le Pen. Pour le responsable frontiste, le lien entre hausse continue de l'immigration et montée de la fraude est «évident».

Les critiques sont aussi venues des syndicats. La CFDT accuse ainsi le gouvernement d'avoir «choisi le populisme» et estime qu'il «instrumentalise la fraude et punit les malades» avec son projet de mettre à l'amende les salariés dont l'arrêt maladie serait jugé abusif. FO a «dénoncé fermement la suspicion à objectif politicien que fait peser le gouvernement sur les salariés en situation d'arrêt maladie». Pour la CGT, Nicolas Sarkozy «a mis systématiquement et méthodiquement à mal ce qu'il appelle la solidarité nationale». «Sous couvert d'une cure d'austérité, ce sont les salariés, les privés d'emploi et les retraités à qui l'on demande toujours plus de sacrifices, en abaissant le niveau de protection sociale», ajoute le syndicat. Sur la même ligne, Solidaires accuse pour sa part le gouvernement de chercher «à opposer les salariés du public à ceux du privé» mais aussi «de s'attaquer aux salariés les plus fragilisés pour sauver son fichu ‘triple A'», par des mesures «injustes qui sont une nouvelle atteinte aux droits sociaux».

LIRE AUSSI :

» Le gouvernement durcit le ton sur les arrêts maladie

» Les titulaires du RSA devront travailler sept heures

» Les fraudes sociales représentent près de 4 milliards d'euros

NEW YORK (Nations unies) - Nucléaire: l'Iran prend au sérieux les "menaces" d'intervention militaire

NEW YORK (Nations unies) - L'Iran prend au sérieux les "menaces" d'intervention militaire contre ses installations nucléaires, a déclaré mardi depuis New York un haut responsable iranien, tout en insistant sur le fait que son pays est "prêt à affronter n'importe quel défi".

Alors que la tension monte autour du programme nucléaire iranien, Mohammad Javad Larijani, un proche conseiller du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, et chef du Comité gouvernemental sur les droits de l'homme, a insisté sur le fait que son pays ne renoncerait jamais à son droit à la technologie nucléaire.

Interrogé sur l'éventualité de frappes militaires, M. Larijani a répondu aux journalistes: "Aucune menace contre l'Iran n'est prise à la légère par les gouvernants. Nous sommes totalement prêts à affronter n'importe quel défi", a-t-il dit.

Des frappes militaires seraient "une grande bêtise", a-t-il ajouté en marge d'une visite aux Nations unies. Il a également abordé la question de l'assassinat de scientifiques iraniens spécialistes du nucléaire pour lesquels l'Iran accuse Israël et les Etats-Unis.

"Tuez deux scientifiques, des centaines d'autres prendront la relève. Touchez un site, un autre sera construit", a-t-il dit.

"Nous sommes très fiers de maîtriser cette technologie et cette science (nucléaires). Nous sommes fiers d'être le numéro un dans la région. Personne ne peut déposséder l'Iran de ses capacités", a-t-il insisté.

M. Larijani a répété les accusations proférées à l'encontre d'Israël d'être responsable "avec la coopération des Etats-Unis" de l'assassinat en janvier et en novembre 2010 de deux scientifiques iraniens spécialistes du nucléaire, Massoud Ali Mohammadi et Majid Shariari.

Il a également été interrogé au sujet d'une explosion samedi sur une base militaire près de Téhéran au cours de laquelle un expert en missiles a été tué. M. Larijani a répondu que les premiers éléments laissaient penser qu'il s'agissait d'un accident et qu'une enquête avait été ouverte.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "sérieuses inquiétudes" sur une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire iranien dans son dernier rapport divulgué mardi dernier, alimentant les soupçons de la communauté internationale.

Importé par 20minutes.fr

Tennis: Tsonga avec Nadal et Federer aux Masters de Londres

LONDRES (Reuters) - Le Français Jo-Wilfried Tsonga affrontera l'Espagnol Rafael Nadal et le Suisse Roger Federer dans le groupe B des Masters de tennis qui débutent dimanche à Londres.

Tsonga, battu par Federer dimanche en finale du Masters 1000 de Bercy, sera également opposé à l'Américain Mardy Fish, présent malgré une tendinite.

Les Masters, qui réunissent les huit meilleurs joueurs de la saison, se déroulent à l'O2 de Londres du 20 au 27 novembre.

Les deux premiers de chaque poule de quatre seront qualifiés pour les demi-finales du dernier rendez-vous de la saison sur le circuit ATP.

Pour Federer, tenant du titre, la compétition est très ouverte. "Tout le monde peut battre tout le monde. J'attends cette compétition avec impatience", a déclaré le Suisse avant le tirage au sort.

Nadal, numéro deux mondial, avait décidé de renoncer à Bercy pour mieux se préparer pour Londres, tandis que Novak Djokovic, numéro un mondial, a été contraint de déclarer forfait en quart de finale du tournoi parisien en raison d'une blessure à l'épaule.

Le tirage au sort effectué vendredi:

Groupe A:

Novak Djokovic (Ser)

Andy Murray (G-B)

David Ferrer (Esp)

Tomas Berdych (Tch)

Groupe B:

Rafael Nadal (Esp)

Roger Federer (Sui)

Jo-Wilfried Tsonga (Fra)

Mardy Fish (E-U)

Mark Meadows, Julien Prétot et Pascal Liétout pour le service français

Le chef d'antenne consulaire français à Gaza blessé lors d'un raid israélien

Le chef d'antenne consulaire français à Gaza, Majdi Shakoura, a été légèrement blessé lors d'un raid aérien israélien dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord du territoire palestinien. Agé de 44 ans, le diplomate de nationalité franco-palestinienne a précisé qu'une de ses filles, âgée de 13 ans, avait été blessée et que sa femme, enceinte de deux mois, avait perdu son bébé à la suite de la frappe israélienne qui a endommagé son domicile, soufflant notamment les vitres de la maison, près de Beit Lahya.

Mardi, Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a 'vivement déploré les conséquences de ce raid aérien' et 'rappelle [à Israël] l'impérieuse nécessité d'éviter toute atteinte à des civils'.

Dans un communiqué, le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR) a condamné l'incident et appelé la communauté internationale à 'prendre immédiatement des actions pour stopper de tels crimes', en rappelant les obligations d'Israël vis-à-vis de la quatrième convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l'aviation israélienne a détruit, à l'ouest de la ville de Gaza, un poste de la police navale du mouvement palestinien Hamas, situé à proximité de la maison du diplomate, sur la côte. Quatre missiles ont été tirés, selon des témoins.

Un policier palestinien, Mohammed Al-Kilani, 20 ans, a été tué dans cette frappe survenue après le lancement d'une roquette de Gaza dimanche soir contre le sud d'Israël qui n'a fait ni victime ni dégât. Six autres Palestiniens ont été blessés, dont deux policiers, selon Adham Abou Selmiya, le porte-parole des services d'urgence dans la bande de Gaza.

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Des tracés non-identifiés dans le désert de Gobi

Dans une région proche de celle où la Chine a recours à des activités nucléaires et militaires, l’image, publiée par Google Earth, suscite quelques questionnements.


Une des photos de Google Earth qui soulève des doutes.

Une des photos de Google Earth qui soulève des doutes. Crédit Google Earth

Des triangles, des rectangles, des cercles, et d’autres formes géométriques, dessinés par de grands traits blancs ou noirs, parfois longs de plus d’un kilomètre, tracés au sol. C’est ce que montrent deux images, prises dans le désert de Gobi au nord de la Chine par Google Earth. Des formes qui rappellent celles des géoglyphes de Nazca au Pérou, qui alimentent toutes les rumeurs les plus folles, jusqu'à la piste extraterrestre. Et qui posent quelques questions.

Ces représentations semblent clairement ne pas être le résultat d’un phénomène naturel. Notamment un rectangle fermé, contenant des traits s’entrecroisant, ou un grand cercle constitué de plusieurs cercles plus petits en son intérieur. Alors qu’elles se trouvent à plus de 100 kilomètres de la route la plus proche, et qu’il n’y a sur les photos aucun signe d’une activité environnante…

La base de Ding Xin, où la Chine poursuit son programme aérien secret, se trouve à 650 kilomètres de ces étranges formes. Mais il y a plus proche encore, à quelque 160 kilomètres, la base de Jiuquan où la Chine développe son programme spatial.

Néanmoins pour les experts, il pourrait simplement s’agir de cibles pour s’entraîner au tir de missiles. Une hypothèse notamment crédible pour les traits formant un cercle. Un expert américain compare d’ailleurs les formes géométriques à "Area 51" , une zone secrète du Nevada où l’armée américaine effectue divers tests. Et qui abriterait des restes extra-terrestres, notamment ceux de Roswell, selon quelques théories conspirationnistes…

Lu sur The Telegraph

Sénégal : la maison de Senghor va devenir un musée


Léopold Sédar Senghor décédé en 2001 et sa femme Colette le 19 mars 1995 à Verson. Léopold Sédar Senghor décédé en 2001 et sa femme Colette le 19 mars 1995 à Verson. © AFP/Archives, Mychele Daniau

Le gouvernement sénégalais a annoncé dimanche 13 novembre que la maison du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor serait reconvertie en musée. L’annonce de l’ajout de pièces d’un grand collectionneur sénégalais dans la demeure du poète décédé suscite par contre la polémique.

La maison de l’ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor va devenir un musée. C’est ce qu’à annoncé le conseil des ministres via un communiqué publié dimanche 13 novembre. « Le président de la République a indiqué que l'État avait racheté cette maison pour en faire un musée qui portera le nom de Léopold Sédar Senghor », est-il précisé.

L’actuel chef de l’État sénégalais et ancien opposant à Léopold Sédar Senghor Abdoulaye Wade, avait exprimé la volonté de créer un « musée présidentiel » dans la maison Senghor, accueillant des objets offerts à tous les présidents sénégalais, dès le mois de juin dernier. Le projet avait soulevé la polémique. Alors qu’il visitait la demeure de l’ancien président mardi 8 novembre, Abdoulaye Wade a cette fois-ci tranché pour la création d’un « musée Senghor ».

« Ce musée viendra enrichir le patrimoine culturel sénégalais et contribuer à préserver un pan important de l'histoire de notre pays par la sauvegarde d'objets d'intérêt national pour les Sénégalais et les Africains », précise le communiqué, sans préciser toutefois le coût et à la date de l’achat. Aucune autre information n’a par ailleurs été rapportée par le conseil de ministres.

Pourtant, les possibles transformations qui seront apposées aux « Dents de la mer » (nom donné à sa résidence par l’ancien président), n’enchantent pas tous les acteurs culturels. Estimant que l’ouverture de la demeure de Senghor au public est une « très bonne chose », le critique d’art Abou Sylla, cité par le site sénégalais Walfadjri estime qu’elle doit être laissée « en état, sans aucun changement ».

"Nous faussons l’esprit de ce musée"

« J'ai vu qu'il y avait en projet d'embellir la maison en y ajoutant des œuvres d'art de Mourtala Diop qui est un grand collectionneur sénégalais et je voudrais demander respectueusement au président de la République de surseoir à cette installation d'œuvres nouvelles dans la maison de Senghor. Si nous y ajoutons d'autres objets que Senghor n'a pas choisis, quelque part nous faussons l'esprit de ce musée Senghor pour ceux qui savent combien il était exigeant dans le choix des œuvres qui devaient cohabiter dans sa maison », estime pour sa part le poète Amadou Lamine Sall, cité par RFI.

« Cette maison doit rester ce que Senghor en a fait et permettre aux Sénégalais, aux Africains, aux étrangers de par le monde de venir la visiter telle quelle, avec la chambre du poète, son bureau, son salon, ses jardins, sa piscine, sa bibliothèque, ses collections d'art, bref trouver là, la vraie âme de Senghor et ses propres biens culturels », poursuit-il.

Autre point qui prête à la polémique, le droit de l’État sénégalais d'initier ce projet de musée. « Dans le contrat d'achat avec l'État du Sénégal, la maison de Senghor est sous usufruit. Ce qui veut dire que tant que Madame Colette Senghor, la femme de Senghor, est en vie, elle jouit de cette maison laissée à sa disposition en l'état. C'est à sa mort seulement que les autorités pourraient totalement faire de cette demeure ce qu'elles voudront bien en faire », explique Amadou

Lamine Sall, cité par Walfadjri.

Située sur la corniche ouest de Dakar, dans le quartier aisé de Fann, la demeure abrite de nombreux objets d’art et de livres ayant appartenu au poète et chantre de la négritude Léopold Sédar Senghor.

La résidence du héro de l’indépendance sénégalaise, décédé le 20 décembre 2001 à Verson (France), est restée inoccupée depuis de nombreuses années et est gardée par des forces de sécurité. Léopold Sédar Senghor avait l’habitude de s’y rendre, dans les années qui ont suivi son départ du pouvoir, en 1980.


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Il fouille 9 tonnes d'ordures pour retrouver la bague de sa femme

Après avoir jeté par erreur l'alliance de sa femme à la poubelle, un Américain a entrepris de fouiller une décharge pour la retrouver...

"La pire chose de ma vie, horrible", raconte Brian McGuinn à la chaîne MSNBC. Encore sous le choc, cet Américain a eu la peur de sa vie en s'apercevant qu'il avait jeté par erreur l'alliance de sa femme à la poubelle. Cet habitant de Floride a dû pour la retrouver chercher dans pas moins de 9 tonnes d'ordures.

La bague de sa femme, dotée d'un diamant, valait dans les 7 000 euros, mais c'est surtout la valeur sentimentale qui importait à Brian McGuinn. Cet Américain s'est montré prêt à tout pour rapporter sa bague à sa femme enceinte, Anna, avec qui il est marié depuis cinq ans. "Elle est tout pour moi, c'est l'amour de ma vie", a-t-il déclaré pour expliquer son geste fabuleux. Lorsqu'il s'est rendu compte que la bague avait déjà été emportée avec les ordures à la décharge. Il s'est alors rendu à la décharge pour se lancer dans une recherche relevant de l'impossible, et pourtant... il est arrivé à remettre la main sur l'alliance de sa femme !

"Quand je l'ai enfin trouvée, j'ai poussé un cri viril !" se souvient Brian. Il n'a alors pas perdu une minute avant de partir remettre la bague au doigt de sa femme, sans même prendre le temps de se changer. "Il est revenu couvert de boue. Il l'a juste glissé sur mon doigt et a promis de ne jamais y toucher", raconte Anna. Le couple fera désormais plus attention avant de sortir les poubelles...

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Il frôle la mort en direct à la télévision américaine

Pendant le direct d'un reporter présent dans l'Illinois après une tempête, un bûcheron a failli se tuer avec sa tronçonneuse.

Alors qu'une tempête a secoué la semaine dernière l'État de l'Illinois, aux États-Unis, un reporter de la chaîne de télévision américaine Fox 7 WTVW nommé Drew Gardner, faisait le point sur la situation. Derrière lui, un élagueur découpait un tronc d'arbre tombé sur une route... Quand tout d'un coup, celui-ci a trébuché, manquant de justesse de tomber sur sa tronçonneuse en marche ! Sa tête est en effet passée à peine à quelques centimètres de la lame avant qu'il puisse se rattraper de justesse et éviter le pire. Mieux, l'homme n'a même pas été blessé.

Mais le plus incroyable est que cet élagueur s'est relevé et est sorti du champ de la caméra l'air apparemment imperturbable... alors qu'il venait de frôler la mort devant des milliers de téléspectateurs ! De son côté, le journaliste a également continué son intervention comme s'il ne s'était rien passé. La vidéo a ensuite été postée la semaine dernière sur YouTube par Drew Gardner lui-même sous le titre de "Un homme manque de se couper la tête durant mon reportage", explique le Daily Mail. Elle fait depuis un carton sur le net et a été vue par plus de 350 000 internautes.

Pour voir l'élagueur chanceux, cliquez ci-dessous :

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Le vélo devient très glamour avec les filles de Ben Watts

En collaboration avec le magazine Treast! qui dénonce le conformiste avec des shooting photos aussi décalés que sexy, le photographe Ben Watts livre ici une vidéo pleine de jolies femmes et de beaux vélos.

Qui a dit que le vélo n'était pas une affaire de femmes ? Certainement pas Jeannie Longo, ni les jeunes mannequins du magazine Treast! qui viennent de réaliser un shooting très sexy avec le photographe Ben Watts. Jouant sur le non-conformisme, ce Britannique qui officie aujourd'hui à New York pour Vogue, Elle, GQ, le New York Times ou encore Ralph Lauren a en effet créé une mise en scène originale.

C'est ainsi que l'on retrouve plusieurs mannequins totalement déjantés et très peu vêtus poser de manières lascives sur des vélos design et colorés. Réalisée pour le magazine Treast!, connu pour ses contenus artistiques décalés, cette séance photos a été immortalisée dans plusieurs vidéos qui rendent compte de l'ambiance déjantée qui régnait dans le studio. De quoi donner envie de ressortir la petite reine...

Découvrez la vidéo en cliquant ci-dessous:



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Nicolas Sarkozy comme vous ne l'avez jamais vu et entendu !

Après s'être emparé de films comme "300", "Rien à Déclarer" ou aux médias avec les "Enfants de la Télé", le réalisateur de making-of Vincent Ansieau s'est attaqué à la dernière allocution de Nicolas Sarkozy...

Dans le détournement de films ou de vidéos en général, en France, il n'y a pas que Mozinor, il y a aussi Vincent Aunsieau, du groupe Vinza. Ce réalisateur de making-of s'est cette fois attaqué à la dernière intervention de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Intitulée "VinzA démonte Sarko (pour mieux le remonter)", cette vidéo nous donne à voir notre président sous un nouveau jour, pas forcément flatteur... Nicolas Sarkozy n'emploie plus la langue de bois et ça fait mal.

Ainsi, il nous apprend que la campagne électorale va être sanglante, avec des blessés graves et peut-être même des morts, qu'il n'a pas à s'occuper de l'économie... "Mon travail, c'est pas protéger (les Français)" ,assène-t-il aux deux journalistes. Il avoue aussi profiter des avantages d'être "à la tête du pays" et confirme qu'il augmentera bien les impôts. Mais c'est à la fin de la vidéo qu'il nous apprend quelque chose de nouveau par rapport à sa relation à sa femme, Carla Bruni-Sarkozy... On vous laisse la surprise.

Pour voir Nicolas Sarkozy comme vous ne l'avez jamais vu, cliquez ci-dessous :

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Dette européenne : l'Angola investit massivement au Portugal

Vue du quartier des affaires de Luanda. Vue du quartier des affaires de Luanda. © AFP

En raison de la crise financière mondiale, de la dette des pays européens et de nombreuses privatisations, les rôles se sont inversés entre le Portugal et l'Angola. Désormais, c’est au tour de Luanda d’invesir dans l'ex-métropole.

Endettée et subissant de plein fouet la crise, Lisbonne est depuis plusieurs mois contrainte à la privatisation en masse : son accord passé en mai dernier avec l’Union européenne et le Fonds Monétaire international (FMI) l’oblige à céder tout une partie de la compagnie aérienne TAP, de Energias de Portugal ou de la banque BPN.

C'est pour toutes ces raisons que le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho, en visite à Luanda mercredi, devrait chercher à revendre à l'Angola les entreprises publiques portugaises en passe d’être privatisées. Nouvel Eldorado africain, le pays, autrefois ravagé par la guerre civile, dispose aujourd’hui d’une puissance financière internationale, notamment grâce au poids lourd de son économie, le groupe pétrolier Sonangol.

En tout et pour tout, de 2002 à 2009, les investissements angolais au Portugal sont passés de 1,6 à 116 millions d’euros. Près de 3,8% de la capitalisation de la Bourse de Lisbonne est aux mains de l’ancienne colonie. Selon Carlos Feijo, chef de cabinet du président angolais, il s’agit d’un juste retour des choses : « Beaucoup d'Angolais ont des intérêts commerciaux au Portugal, mais aussi beaucoup de Portugais sont ici à Luanda pour faire des affaires, donc je dirais que c'est une réciprocité qui est bonne pour les deux pays. »

Investisseurs cachés

Selon Pedro Seabra, chercheur à l’Institut portugais des relations internationales (Ipris), à Lisbonne, l'inversement des rôles Angola-Portugal reste un phénomène singulier : « la Tunisie et l'Algérie ont bien des entreprises solides qui opèrent en Europe, mais cela n'a rien à voir avec les investissements de l'Angola que nous voyons au Portugal. Et je suis sûr que nous allons voir beaucoup plus d'achats d'actifs portugais par l'Angola dans un proche avenir », remarque-t-il.

Cependant, l’ampleur véritable des opérations financières en jeu demeure difficile à estimer, l’identité de nombreux investisseurs au Portugal demeurant cachée. L’ONG anti-corruption Global Witness a dénoncé l’opacité des transactions, d’autant que de nombreuses entreprises angolaises, telles que Sonangol, affichent dans leurs livres de comptes plusieurs milliards de dollars d’origine inconnue.

Rafael Marques, un activiste anti-corruption angolais, estime quant à lui qu’à force de fermer les yeux sur l’argent investi chez eux, les Portugais risquent de voir leur pays devenir « une vrai laverie automatique de gains mal acquis par l’Angola.»

(Avec AFP)


Jennifer Lopez et Marc Anthony : de nouveau réunis par amour... du business !

Même si on la dit très occupée en ce moment, avec l'un de ses danseurs, Casper Smart, qui serait en fait son nouveau boyfriend , c'est finalement avec son ex-mari Marc Anthony, que la bomba latina Jennifer Lopez a récemment été vue.

En effet, le couple qui s'est séparé l'été dernier après 7 ans de mariage et deux enfants, étaient ensemble à Porto Rico la semaine dernière ! Mais ne lançons pas de fausses rumeurs, s'ils se sont affichés tous les deux ce n'était pas pour une quelconque réconciliation, mais strictement pour une histoire de business.

J-Lo et Marc sont descendus à l'hôtel Caribe Hilton à San Juan, selon le site portoricain Primera Hora, où ils ont filmé les premières auditions de leur télé-crochet, ¡Q'Viva! The Chosen, qui n'est autre qu'un concours de talents purement latino.

Selon les informations révélées par TMZ, Jennifer et Marc ont assisté aux auditions ensemble mardi soir dernier et semblaient beaucoup s'amuser...

Pour la petite info : le show devrait être diffusé aux États-Unis sur Univision dès le début 2012.

Pour voir la photo de leur retrouvailles, cliquez ICI .

NB

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Occupy Wall Street : la situation «était devenue intolérable»

Le maire de New York, Michael Bloomberg, a justifié mardi l'éviction des manifestants d'Occupy Wall Street à New York en expliquant que la situation "était devenue intolérable" sur le square qu'ils occupaient depuis le 17 septembre.

"Malheureusement, le parc devenait un endroit où les gens ne venaient pas pour protester mais pour violer la loi, et dans certains cas, pour faire du mal aux autres", a-t-il déclaré, dans un communiqué, après la fin des opérations de nettoyage du square Zuccotti.

Des centaines de policiers sont intervenus vers 2 heures du matin avec des employés municipaux et le square a été complètement vidé de ses occupants, de leurs tentes et de leurs installations en quelques heures. Au moins cinquante personnes ont été arrêtées.

Michael Bloomberg a mis en avant des raisons de "sécurité et de santé", mentionnant également les "menaces" dont auraient fait l'objet certains commerçants et des plaintes contre "le bruit et les mauvaises conditions sanitaires, qui ont eu d'importantes répercussions sur la qualité de vie des gens du quartier et de ses commerçants".

"La majorité des protestataires étaient pacifiques et responsables. Mais une minorité ne l'était pas et avec l'augmentation du nombre de protestataires, cela a créé une situation intolérable", a-t-il précisé.

Bloomberg a ajouté que les manifestants pourraient revenir une fois le parc nettoyé mais a précisé qu'ils devraient en respecter les règles : "Ils ne seront pas autorisés à utiliser des tentes, des sacs de couchage et des matelas", a-t-il dit. "Ils auront à occuper l'espace avec la force de leurs arguments."

Dans la matinée, nombre de ces manifestants convergeaient vers le square Foley, situé à quelques centaines de mètres du square Zuccotti.

(Source AFP)

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Sénégal : Le port du voile dans les écoles privées catholiques menace la paix sociale

« A compter de l’année scolaire 2011-2012, il ne sera plus question du port du voile dans les établissements privés catholiques du Sénégal, sous peine de ‘renvoi temporaire ou définitif ‘». Cette mesure de la Direction de l’enseignement catholique du Sénégal (Didecs) a créé une vive polémique au Sénégal. Certains l’ont analysée comme une ‘stigmatisation de la majorité religieuse’ dans un pays où le dialogue islamo-chrétien est érigé en principe de vie.


L’affaire a fait grand bruit. Une vingtaine d’élèves des le Collège Hyacinthe Thiamdoum a été exclue pour cause de port du voile islamique au mois d’octobre. Kalidou Diallo, le ministre sénégalais de l’Education nationale s’est insurgé contre cette décision en estimant que « le renvoi d’une vingtaine d’élève du collège Hyacinthe Thiandoum comme de toute autre école, privée, laïque, confessionnelle, pour port d’habit montrant son appartenance religieuse est interdit ». A ses yeux, c’est un principe que doit respecter tout règlement intérieur d’une école.

« Je ferai une circulaire de rappel à tous les établissements privés et confessionnels pour qu’on sache que le Sénégal est un pays laïc, démocratique qui respecte toutes les sensibilités », indique le ministre.

Quelques semaines plus tard, le même ministre soutient que les élèves voilées doivent éviter d’enfreindre les règles du vivre ensemble en évitant de provoquer les autres à travers leurs comportements. « Tu ne peux pas quand même avoir une école publique à côté, une école privée laïque à côté, et tu choisis d’aller à une école privée catholique et en même temps tu te comportes de certaines manières », a dit Kalidou Diallo.

Menace sur la paix sociale

Après le Collège Hyacinthe Thiandoum, ce sont les cours privés Anne Marie Javouhey qui se signale par des excusions pour les mêmes motifs. Ces écoles, réputées pour leurs bons résultats scolaires, ont été l’objet du courroux des associations islamiques qui dénoncent une discrimination et un manque de tolérance religieuse.

Ainsi, les Associations islamiques ont organisé une conférence de presse pour fustiger la mesure. « Nous n’accepteront plus qu’une minorité impose sa loi à la majorité. Si cette mesure discriminatoire fondée sur l’appartenance religieuse était avérée, la coexistence pacifique entre la communauté chrétienne et celle musulmane, rendue possible par la tolérance et le respect de chacun dans sa foi, pourrait être sérieusement compromise », indique l’imam Bamba Sall, président du Comité directeur des Associations islamiques.

Ce regroupement des associations islamiques a invité le Cardinal Théodore Adrien Sarr à s’impliquer pour préserver la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses du Sénégal.

« Les élèves exclues ne doivent s’en prendre qu’à elles mêmes »

Son Eminence n’a pas tardé à réagir à cet appel. « En ces temps de lutte et de promotion du vivre ensemble, l’école privée catholique ne peut accepter que l’on pousse des élèves à se distinguer par des comportements en inadéquation avec son esprit de famille et d’ouverture », a déclaré le cardinal Théodore Adrien Sarr en marge de la messe organisée lors de la Toussaint.

Pour étayer ses propos, il évoque « le cas d’élèves refusant de serrer la main de camarades ou refusant de s’asseoir avec eux sur la même table banc, sous prétexte de convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école ».

« Bien qu’étant minoritaires, de tels comportements sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générales et sont préjudiciables au bon fonctionnement de tout établissement », affirme le Cardinal.

Selon lui, les élèves exclus ne « doivent s’en prendre qu’à elles-mêmes » puisqu’ils ont eu des « attitudes et comportements d’auto-ségrégation et d’auto-exclusion ».

Une position défendue par le journaliste Cheikh Yérim Seck. Dans un commentaire intitulé « Pas de provocations inutiles », le journaliste se demande « Comment une personne sincère, qui éduque ses enfants dans la foi musulmane certes, mais avec les préceptes liés à la confrérie Ibadou Rahmane, ne préférerait-il pas que sa fille aille étudier dans une école qui en précise et en renforce les principes, plutôt que de l’emmener dans une école qui éduque et instruit, même sans catéchisme, selon les principes culturels et moraux de la foi catholique ?

Pour lui, les écoles catholiques sont remplies à 80% d’élèves de confession musulmane। « Et cela se passe très bien depuis 50 ans. Que des agitateurs ne viennent pas perturber cet exemple de syncrétisme religieux abouti, et qui a permis à des milliers de jeunes Sénégalais de recevoir un enseignement de qualité. Ce n’est pas un problème religieux. Ce n’est pas un problème politique. C’est une question de bon sens. Pas de provocations inutiles. Les apprentis sorciers manipulent souvent des allumettes pour faire des feux de propagande dont on sait comment il faut faire pour les allumer, mais dont on ignore souvent les méthodes d’extinction. Et quand ça prend feu, on est tous en danger », conclut-il.

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Les Algériens, ces mal-aimés du Maghreb


La frontière algéro-marocaine, fermée depuis dix-dept ans. La frontière algéro-marocaine, fermée depuis dix-dept ans. © Youssef Boudla/Reuters

Entre des relations tumultueuses avec Paris et des voisins méfiants, l'Algérie n’a pas l’image qu’elle souhaite sur la scène mondiale. Sans en souffrir outre mesure. Explications.

L’hebdomadaire français Valeurs actuelles a, dans son édition datée du 8 septembre, fait son WikiLeaks. Il a publié les propos off des diplomates français accrédités au Maghreb, tenus à Paris, en marge de la 19e conférence des ambassadeurs, du 31 août du 2 septembre. Le traitement réservé à l’Algérie est des plus édifiants : « Pays pathétique, […] bloc monolithique qui ne comprend rien », où « deux cents têtes » décident de tout et où « les autorités vont à contresens ». Si les gouvernants sont maltraités, les gouvernés ne sont pas épargnés. Les Algériens sont présentés comme un « peuple tué, qui n’a plus de ressort et qui fait peine à voir ». Pouvoir et population, même pathétiques, constituent néanmoins une source de préoccupation pour les intérêts français : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. »

Curieusement, l’affaire ne déclenche aucune protestation officielle. La presse indépendante s’en empare mais, plutôt hostile à Abdelaziz Bouteflika, l’utilise pour démonter son bilan diplomatique.

Le dos rond

Dans les allées du siège flambant neuf du ministère des Affaires étrangères, aux Annassers, sur les hauteurs d’Alger, la colère est à son comble. Mais sur instruction présidentielle, nul commentaire n’est toléré. « Ce n’est pas nouveau, affirme un ambassadeur algérien à la retraite. À l’occasion des événements du Caire, en novembre 2009, lors du match qualificatif pour le Mondial de football, officiels et médias égyptiens s’étaient acharnés sur l’Algérie, son peuple et ses martyrs. Mais les ordres du président étaient clairs : faire le dos rond et s’abstenir de toute déclaration en réponse aux injures. »

Diplomates et médias officiels étant contraints au silence, les Algériens ont utilisé la blogosphère pour répondre à l’analyse des diplomates français, qu’ils estiment injuste et otage des relations mouvementées entre Alger et Paris. Deux cents têtes qui monopolisent la décision, « c’est tout de même cinq fois plus que les 40 du CAC ! » ironise un internaute. Tandis qu’un autre retourne le compliment à l’envoyeur : « Pays pathétique ? Vous parlez bien de ce pays où des valises bourrées d’argent détourné par des chefs d’État africains, portées par des avocats véreux ou des barbouzes, ont servi à financer les campagnes électorales de présidents de la République élus ? Où les services secrets sont requis par le pouvoir afin de surveiller journalistes et magistrats trop indépendants ? Où des personnalités de premier plan sont impliquées dans de sordides affaires de mœurs ? »

Analyse tronquée

Les Algériens, un « peuple tué, qui n’a plus de ressort et qui fait peine à voir » ? Surprenante appréciation, alors que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a enregistré pour la seule année 2010 près d’un millier de mouvements sociaux et manifestations de rue, ayant parfois pris la forme d’émeutes. Cette contestation permanente n’a pas manqué de produire ses effets. Au 1er janvier 2012, le salaire national minimum garanti (SNMG) sera porté de 15 000 à 18 000 dinars (d’environ 146 à 175 euros) par mois ; c’est 50 % de plus qu’en 2008. Sur la même période, les salaires ont été doublés dans la fonction publique, avec effet rétroactif. « Nos homologues français, affirme l’ancien ambassadeur, ignorent la vitalité de cette société qui bouge, notamment sur le front social, car la revendication n’a pas un caractère politique, comme ils semblent le souhaiter. C’est la preuve que l’analyse est tronquée. »

Mais si les Algériens ont un sérieux problème d’image, le doivent-ils pour autant aux seuls diplomates français ? « Oui, répond sans ambages un haut fonctionnaire international algérien. Toute actualité algérienne, bonne ou mauvaise, est vue sous un prisme, officiel ou médiatique, français. Pour la communauté internationale, cinquante ans après l’indépendance, c’est encore Paris qui donne le la en matière d’affaires algériennes. Et c’est un prisme déformant. » Peut-être, mais attribuer le fait que les Algériens soient les mal-aimés du Maghreb aux câbles diplomatiques du Quai d’Orsay, aux écrits de la presse hexagonale et aux lobbies des nostalgiques de l’Algérie française serait réducteur. Car ils sont également mal-aimés au Maghreb.

Mercenaires ?

Le vieux contentieux autour du Sahara occidental et celui de la fermeture – depuis dix-sept ans – des frontières terrestres entre les deux pays pourraient expliquer le désamour entre Marocains et Algériens (lire chronologie ci-contre). En revanche, rien ne semble justifier les rumeurs attribuant à Abdelaziz Bouteflika et à son gouvernement le financement et l’armement des milices qui avaient terrorisé la Tunisie dans les jours qui ont suivi la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali. « Pour des considérations de politique intérieure, le gouvernement algérien tente de saboter notre révolution », affirmait alors Bessam, patron d’une PME à Tunis.

Plus à l’est, les Libyens sont encore moins cléments. La dénonciation par Alger des frappes de l’Otan sur la Libye a été perçue comme un soutien actif au régime de Mouammar Kaddafi. Les Libyens en sont convaincus : leur voisin a envoyé des mercenaires combattre l’insurrection. Preuve, pour eux, de la proximité d’Alger avec Tripoli ? L’asile accordé à une partie de la famille du « Guide ». « Cette décision nous a valu un déluge de critiques, réagit le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, alors qu’aucune réserve n’a été exprimée au pays qui a accueilli [le 14 janvier 2011, NDLR] l’ex-président tunisien et sa famille. Pas plus qu’à l’endroit de la Jordanie et du Qatar quand ils avaient accordé [en 2003] l’asile à la famille de Saddam Hussein. » Commentaire d’un ténor du barreau d’Alger : « Même l’humanitaire est à géométrie variable, quand il s’agit de notre pays. »

En parallèle, le pays se tourne vers le Sahel et consolide les acquis de la conférence d’Alger du 7 septembre sur la sécurité. Après la visite du président malien, Amadou Toumani Touré, du 24 au 27 octobre, Abdelaziz Bouteflika doit accueillir ses homologues nigérien et mauritanien courant novembre.

Jeuneafrique.com :

En avant pour le Burkina 2.0

La théorie du saut technologique est peut-être un bluff pour afro-optimistes. Pourtant, les Burkinabè se mettent au web 2.0.

© Damien Glez, tous droits réservés.

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Damien Glez

Février 2011. Les mutins ouagalais inspirent un couvre-feu, pendant que les réseaux sociaux servent de catalyseurs au printemps arabe. Les opposants du régime burkinabè tentent de conjuguer, à leur tour, l’impératif du verbe «dégager». Pour mobiliser les foules, se crée, sur Facebook, une page «Blaise Compaoré dégage».

Le 30 avril, une manifestation réunira, à Ouagadougou, 34 partis politiques de l’opposition. Elle ne rassemblera que quelques centaines d'opposants. Six mois plus tard, la page Facebook «BCD» ne compte que 29 amis et le dernier «post» date de février…

Le Programme des Nations Unies pour le Développement classe, chaque année, le Burkina Faso parmi les six derniers pays du monde, sur la base de critères de «développement humain». Les Burkinabè sont-il vraiment concernés par la virtualité de la grande «toile»? Pas tous.

Le web se popularise

Mais Internet se démocratise peu à peu. Le 20 octobre dernier, des centaines de Ouagalais s’agglutinaient, les yeux écarquillés, autour de Netbooks derniers cris ou de vieux Macintosh dont Steve Jobs ignorait qu’ils avaient survécu à ses campagnes de rééquipement. Qui, dans les zones urbaines burkinabè, n’a pas vu, sur les logiciels de partage de vidéo, les images d’un Mouammar Kadhafi ensanglanté?

En 2008, déjà, de jeunes Ouagalais avaient constaté la popularité croissante du Net en y visionnant, avec effroi, les vidéos pornographiques qu’ils avaient enregistrées «en toute intimité avec leur téléphone…

C’est en 1993 que le top level domain «.bf» est obtenu par des chercheurs basés à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays. Le 19 mars 1997, l’Office national des Télécommunications met en place un service d'accès à Internet. Le point d'accès initial est de 64 kilobits par seconde. Pas de quoi télécharger les chancellements d’un dictateur déchu.

Dès 2004, six villes secondaires sont desservies par le backbone national. En 2005, le Burkina met en service une fibre optique fonctionnelle sur un millier de kilomètres, reliée, via le Mali, à un câble sénégalais. Les Burkinabè découvrent le haut débit.

Aujourd’hui, le réseau Internet, même s’il ne mobilise guère les militants politiques, est the place to be. Le portail lefaso.net revendique un peu plus de 22000 abonnés à sa newsletter et une moyenne de quelque 40000 visiteurs par jour.

Les sites miroirs des organes de presse sont tellement inondés de contributions que leurs versions «papier» ont ouvert des pages «forum des Internautes»; les rubriques, semble-t-il, les plus lues. Le serpent se mord avantageusement la queue: le papier verse dans le numérique qui verse dans le papier…

Une lente progression

Bien sûr, l’Afrique perd encore toute course à la statistique. Si trois quarts des Nord-américains utilisent Internet, seuls 10% des Africains sont connectés. Mais le Net investit les milieux décisionnaires, voire décisifs…

Université de Ouagadougou; Unité de formation et de recherche en Sciences économiques; Un enseignant se souvient :

«Il y a une dizaine d’années, lorsqu’on venait faire cours à 15 heures, on voyait arriver des zombies qui émergeaient péniblement d’une sieste effectuée à l’autre bout de la ville. Aujourd’hui, on trouve les étudiants dans la salle de classe dès 14 heures».

Les sandwichs de la cafétéria, le renchérissement du carburant, la brutalité des rayons du soleil et le nouveau système de climatisation y sont pour beaucoup; mais aussi l’accès à l’électricité et au réseau sans fil. Alors, on surfe en attendant le cours. Pour certains étudiants, le Net devient même un sujet d’étude.

Les ordinateurs sont toujours chers, mais de plus en plus de jeune ouagalais arrivent à s’équiper. Le plus aisé achètera un portable «générique» à 200000 francs cfa (300 euros). D’autres se fourniront en «ordinateurs par terre”, machines d’occasion vendues par des commerçants informels. Les fonctionnaires, eux, profiteront discrètement du parc informatique de leur bureau.

Comme le marché des télécentres, celui des cybercafés a connu ce que le marketing appelle un cycle de vie en feu de paille: succès vertigineux au début des années 2000 puis cruelle concurrence des équipements plus ou moins personnels.

En 1990, le pays comptait 1000 ordinateurs; 2700 en 1995; environ 20000 aujourd’hui (pour une quinzaine de millions d’habitants, il est vrai), selon la Délégation générale à l’informatique. Et les smartphones commencent à accéder à la toile via les trois opérateurs téléphoniques.

L’investissement informatique personnel est lourd, mais finalement source d’économies. En matière de téléphonie justement…

Internet, nouveau lien social

La vieille Pogbi est veuve depuis plus de vingt ans. Elle habite dans un quartier «non-loti» qui n’a pas encore été rejoint par le réseau électrique. Adissa, la benjamine de ses neuf enfants vivants, vient d’accoucher, fin octobre, d’un petit garçon.

Mais Pogbi ne peut pas prendre son huitième petit-fils dans les bras: Adissa vit à New-York depuis trois ans. Qu’à cela ne tienne. Le lendemain de l’accouchement, la grande sœur de la nouvelle maman vient déposer un ordinateur portable sur un tabouret, dans la cuisine en plein air de sa «vieille».

Grâce à une batterie chargée à ras bord et à une clef qui donne accès au réseau sans fil, elle se connecte à un logiciel de communication. Adissa braque la webcam sur le nouveau-né. Pogbi regarde son petit-fils dormir.

En direct, elle retient son souffle en voyant les petits poumons se soulever délicatement. Avec l’affichage en plein écran, l’image du bébé a pratiquement la taille réelle. Médusée puis comblée par tant de réalisme, Pogbi s’habitue et reprend sa cuisine. Pendant des heures, entre deux coups de pilon, elle jette des coups d’œil tendres au portable. Bébé sursaute? Mémé trésaille. Bébé se calme? Mémé se rassure…

Cette anecdote enseigne que l’ère de la technologie rébarbative est révolue. Aujourd’hui, même rare, l’outil informatique se conjugue parfaitement avec le goût africain pour la profusion de relations sociales. L’Internet a humanisé l’ordinateur. Ayant fait «connaissance» avec son nouveau petit-fils, Poko a même considéré qu’elle pouvait organiser, le vendredi 28 octobre, une cérémonie assimilable à un baptême.

Depuis New-York, en pleine nuit, Adissa a vu défiler, dans la matinée ouagalaise, les autorités musulmanes du quartier maternel. Elle a reçu les émouvantes bénédictions qui l’aident à supporter son exil.

Une toile multi-fonctions

Tous les secteurs d’activité s’y mettent. Pour organiser une exposition internationale de dessins de presse à l’Institut français, inutile de réceptionner des œuvres par la poste rapide.Envoyés sur un serveur FTP, les fichiers des cartoons seront imprimés localement.

Peu à peu, les Burkinabè découvrent les prémices du e-banking, même si le e-commerce se heurte encore au manque de cartes bleues. Les hommes politiques, eux, se convainquent progressivement de la vitrine que constitue le Net. Zéphirin Diabré, opposant issu du pouvoir via la société Areva, a son fan club sur un réseau social.

L’affluence est encore confidentielle, mais elle conduit les sympathisants, un à un, sur la page officielle du site du parti. Qu’importe si le design reste pompier et si les gif animés sont démodés. Comme dit en langue bambara: doni doni, petit à petit, l'oiseau fait son nid…

Les autorités ont pris le train en marche. Le gouvernement compte en son sein un ministre des Transports, des Postes et de l'Economie Numérique. Il soutient des campagnes d’initiation à Internet, la semaine nationale de l'Internet ou encore le Salon International des TIC et de la bureautique de Ouagadougou, le SITICO.

Si on «débrouille» pour avoir accès au hardware, il reste à prier pour obtenir une connexion stable. Pendant la canicule d’avril, les coupures d’électricité épuisaient les batteries d’ordinateurs.

En mai, les ouvriers qui réfectionnaient le bitume de l’avenue de la Liberté sectionnaient, par inadvertance, la fibre optique, isolant de la connexion des quartiers pendant deux semaines. En mai, c’était un acte de vandalisme sur une chambre de tirage. Pour quelques fils en verre ou en plastique… L’Internet fait vraiment fantasmer tout le monde…

Damien Glez

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