13 novembre, 2011

Italie : Mario Monti, à peine nommé, déjà fragile

L'ex-commissaire européen a été désigné dimanche soir pour former le nouveau gouvernement, mais les partis politiques sont en embuscade.

Mario Monti, ex-commissaire européen, a été nommé dimanche soir président du  Conseil par le président de la République italienne.

Mario Monti, ex-commissaire européen, a été nommé dimanche soir président du Conseil par le président de la République italienne. © Jean Ayissi / AFP

Mario Monti a été désigné dimanche soir par le président Giorgio Napolitano pour tenter de former un nouveau gouvernement. Cette désignation est arrivée au terme d'une journée de consultations durant laquelle, conformément à la Constitution, Napolitano a reçu les anciens présidents de la République, les présidents des deux chambres et les responsables de tous les partis représentés au Parlement.

Toutes les formations, à l'exclusion de la Ligue du Nord, qui a annoncé son opposition au gouvernement Monti, et de l'Italie des valeurs (IDV) d'Antonio Di Pietro, qui a exprimé ses "réserves", ont convergé sur l'ancien commissaire européen pour succéder à Silvio Berlusconi. Mais des divergences demeurent sur la composition et la durée de ce gouvernement.

Mario Monti aurait souhaité former un exécutif majoritairement composé de techniciens, mais avec la présence d'un responsable de chacun des deux plus grands partis italiens, Peuple de la liberté (PDL) et Parti démocrate (PD). Une prise de responsabilités nécessaire pour assurer la stabilité à un gouvernement destiné à durer jusqu'à la fin de la législature, au printemps 2013.

Du bout des lèvres

Assurant un appui inconditionnel à Monti et sans poser de limite à la durée de l'exécutif, le PD a toutefois refusé d'entrer dans le cabinet de l'ancien commissaire européen. Donné gagnant par tous les sondages si des élections avaient lieu immédiatement, le PD renonce à demander le retour aux urnes pour arriver au pouvoir, mais exige que la responsabilité de la cure de cheval qui attend le pays retombe sur les techniciens.

Dans une rencontre samedi avec Mario Monti, Berlusconi avait en revanche accepté que le PDL participe au gouvernement. Mais au-delà d'une présence symbolique, il revendiquait le ministère de la Justice et celui du Développement économique. Autant de garanties pour ses procès en cours et pour l'avenir de ses entreprises. Ces requêtes ont été jugées irrecevables par Mario Monti. Le PDL s'est donc résigné à ne pas participer au gouvernement et à soutenir, du bout des lèvres, la naissance d'un exécutif Monti. Il limite toutefois la durée du cabinet à l'adoption des mesures de rigueur exigées par Bruxelles. Quelques mois tout au plus avant de retourner aux urnes.

Sans gouvernement

Mario Monti engagera à son tour des consultations pour fignoler son équipe et se présenter au Sénat mardi et à la Chambre basse mercredi. S'il n'obtenait pas la confiance, il resterait en fonction pour régler les affaires courantes et conduire le pays aux urnes d'ici à deux mois.

L'Italie se présente donc lundi à l'ouverture des marchés sans gouvernement, mais avec un président du Conseil. Avec quelles probabilités de mener à bien les réformes ? L'absence des deux grands partis dans l'exécutif fait redouter coups fourrés et chausse-trapes quand il faudra adopter l'avancement de l'âge de la retraite, la libéralisation du marché du travail ou l'imposition d'un impôt sur le patrimoine.

Fragilisé par cette naissance aux forceps, l'exécutif Monti devra également se méfier d'un "come-back" de Silvio Berlusconi. Hier, le Cavaliere a annoncé qu'il voulait "reprendre le chemin du gouvernement". Une velléité qui rappelle le final du Caïman, le film dans lequel le personnage censé représenté le Cavaliere brûlait l'Assemblée nationale plutôt que d'abandonner le pouvoir।

e Point.fr

Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi Hamilton sort de la nuit


Hamilton sort de la nuit - FORMULE 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
McLare

Après sept Grand Prix d'insuccès, Lewis Hamilton (McLaren) a retrouvé le chemin de la victoire, dimanche à Yas Marina. Fernando Alonso (Ferrari) et Jenson Button (McLaren) complètent le podium. Sebastian Vettel (Red Bull) a abandonné au virage n°2, sur problème mécanique.

Lewis Hamilton (McLaren) a remporté dimanche le Grand Prix d'Abou Dhabi, 18e et avant-dernière épreuve de la saison, devant l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et le Britannique Jenson Button (McLaren). La 17e victoire de sa carrière, Hamilton la doit autant à lui-même qu'à Sebastian Vettel. La course a été marquée par l'abandon précoce du double champion du monde, victime d'une rupture de capsule de frein sur la roue arrière droite dès le deuxième virage de la course, ce qui l'empêche d'aller chercher le record du nombre de succès en une saison (13) que détient son aîné Michael Schumacher depuis 2004. Parti comme une bombe à bord de sa Red Bull, Vettel, le seul à ne pas avoir abandonné cette saison jusqu'ici, était pourtant le favori à sa propre succession sur le circuit de Yas Marina, surtout après la superbe pole position décrochée la veille au bout d'une qualification serrée. Egaler le record de 14 positions de pointe en une saison, établi par Nigel Mansell en 1992, sera finalement la seule performance du champion du monde, ce week-end. Car le plus rapide, depuis vendredi, était bien Lewis Hamilton. En signant plusieurs meilleurs tours lors de la première partie de la course, Lewis Hamilton s'est ouvert le chemin vers sa troisième victoire de la saison après la Chine et l'Allemagne, et personne n'a vraiment pu lui contester son leadership.

Plus d'infos à suivre...

Eurosport

Tony Blair : "Si la monnaie unique éclatait, ce serait catastrophique"

L'ancien Premier ministre britannique appelle l'Europe à agir rapidement pour soutenir l'euro.

Tony Blair, ancien Premier ministre britannique.

Tony Blair, ancien Premier ministre britannique. © Lewis Whyld / AP/Sipa

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a averti, dimanche, qu'un effondrement de l'euro serait "catastrophique" et a appelé l'Europe à agir rapidement pour soutenir la monnaie unique. "Il y a des choix très, très difficiles et très douloureux à faire (...) pour stabiliser la monnaie unique. Si la monnaie unique éclatait, ce serait catastrophique", a déclaré M. Blair sur la BBC TV.

"Il est absolument essentiel pour la monnaie unique, si on veut la conserver, que l'Europe et ses institutions mettent tout leur poids dans la balance pour la soutenir", a-t-il ajouté. "Je ne sous-estime pas la difficulté de la tâche, ni l'immense problème qu'un tel engagement pose à l'Allemagne. Mais, d'un autre côté, si l'euro éclatait, ce serait un coup dévastateur pour l'Allemagne", a-t-il fait valoir. L'ancien Premier ministre a souligné la nécessité d'une "forte coordination fiscale, parallèlement à l'union monétaire, et de grandes réformes du modèle social européen".

Le Premier ministre David Cameron doit se rendre vendredi à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel et évoquer avec elle la crise dans la zone euro। "L'heure de vérité approche", avait affirmé, jeudi, le chef du gouvernement britannique. "Si les dirigeants de la zone euro veulent sauver leur monnaie, ils doivent agir maintenant", avait-il estimé, précisant que Londres se préparait "à toutes les éventualités" concernant la monnaie unique.

Le Point.fr

Terrorisme: Aqmi et Boko Haram coordonnent leurs opérations, selon les services de renseignements algériens

La secte islamiste nigériane Boko Haram, tenue responsable d'attaques dans le nord du Nigeria, coordonne ses opérations avec le réseau Al Qaïda, selon des rapports de services de renseignement, a déclaré dimanche le vice-ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel.

«Nous avons acquis la certitude qu'il y a coordination entre Boko Haram et Al Qaïda», a déclaré le vice-ministre à la presse à Alger. «La façon dont les deux organisations opèrent et les rapports des services de renseignement montrent qu'il y a bien coopération».

Les chefs de la branche nord-africaine d'Al Qaïda, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), sont algériens.

Reuters

Masters de Bercy : Federer était trop fort pour Tsonga

Roger Federer a remporté le Masters 1000 de Paris-Bercy en dominant le Français Jo-Wilfried Tsonga en finale, dimanche après-midi (6-1, 7-6).

Federer a remporté le Masters 1000 de Bercy en dominant Tsonga en finale (6-1, 7-6). Le Suisse ajoute à son palmarès un tournoi qu'il n'avait encore jamais gagné.

Federer a remporté le Masters 1000 de Bercy en dominant Tsonga en finale (6-1, 7-6). Le Suisse ajoute à son palmarès un tournoi qu'il n'avait encore jamais gagné. | (AFP/JACQUES DEMARTHON)

Son palmarès hors-norme aurait presque pu faire oublier qu'une poignée d'irréductibles tournois échappaient encore à l'ogre Federer. S'il tient une liste de ces quelques raretés, le Suisse a pu rayer le nom de Paris-Bercy, dimanche un peu avant 17 heures. L'homme aux 69 titres (dont 16 Grands-Chelems) a battu Jo Wilfried-Tsonga en deux sets 6 - 1, 7 - 6. «C'est un rêve qui se réalise, ça faisait longtemps que j'attendais ça. Je suis content d'avoir pu passer ce cap-là dans ce mega stade qui fait peur un peu», a déclaré le Suisse très applaudi par le public, après avoir reçu des mains du basketteur le 69e titre de sa carrière, le 18e en Masters 1000, à une longueur du record de .

Tsonga, lauréat en 2008, a souffert du départ canon de Federer. Et si le numéro un français a ensuite donné du fil à retordre au numéro 4 mondial, le Suisse a serré le jeu en toute fin de 2e set pour accoler son nom à celui d'Andre Agassi. L'Américain était, jusqu'à dimanche, le seul joueur à avoir remporté les deux grands tournois parisiens : Roland-Garros et Bercy.

La saison de Tsonga et de Federer est loin d'être terminée puisque se profile le Masters, à Londres du 20 au 27 novembre, qui réunit les 8 meilleurs joueurs mondiaux. Tsonga, qui sera 6e au classement ATP dès lundi, y retrouvera tout le gratin : Djokovic, Nadal, Murray, Federer, Ferrer, Berdych et Fish.


Revivez minute par minute le déroulement de la finale :

16h49. « Ça fait longtemps que j'attendais ça », explique Federer dans son discours d'après-match. Le numéro 4 mondial remporte son 69e titre, dont 16 Grands Chelems et désormais 18 Masters Series...

16h47.
Tsonga remercie le public et félicite son vainqueur, qualifié de « meilleur joueur du monde » par le Français. « Et pour moi ça le restera longtemps... », ajoute t-il.

16h46.
Federer soulève le trophée.

16h44.
Tsonga « un peu déçu », au micro de W9. Le Français, vainqueur à Bercy en 2008, ne signera pas le doublé cette année. Federer a lui l'habitude des records. Aujourd'hui, il rejoint Andre Agassi, le seul joueur avant lui à avoir gagné les deux grands tournois parisiens: Roland-Garros et Bercy.

16h38. Tsonga - Federer : 1-6, 6-7 (3-7). remporte pour la première fois le Masters 1000 de Paris-Bercy. Jo-Wilfried Tsonga a sauvé deux balles de match avant de céder. Auteur d'un début de match quasi-parfait, le numéro 4 mondial a serré le jeu dans le 2e set pour finalement s'imposer au jeu décisif.



16h37. Tsonga - Federer : 1-6, 6-6 (1-6). Balles de match pour Federer.

16h36. Tsonga - Federer : 1-6, 6-6 (1-4).
Federer durcit le jeu et gagne un nouveau point sur le service de Tsonga. Le point suivant est pour le Français mais les choses sont mal engagées.

16h34. Tsonga - Federer : 1-6, 6-6 (0-3).
Ça commence très mal pour Tsonga. Federer remporte ses deux services et mène 3-0 dans ce jeu décisif.

16h33. Tsonga - Federer : 1-6, 6-6 (0-1).
Tsonga perd le premier point sur son service. Mini-break pour Federer.

16h32. Tsonga - Federer : 1-6, 6-6. Place au jeu décisif.
Si Federer a moins bien servi au début de la deuxième manche, le Suisse a fini en trombe. Tsonga est au service pour ce tie-break.

16h30. Tsonga - Federer : 1-6, 6-5.
Bien aidé par son service (7 aces depuis le début), Tsonga ne faiblit pas non plus. L'ambiance monte d'un cran au POPB.

16h27. Tsonga - Federer : 1-6, 5-5.
Roger Federer n'a visiblement pas ressenti trop de pression. Jeu blanc pour le Suisse.

16h23. Tsonga - Federer : 1-6, 5-4.
C'est au tour de Tsonga de se faire une frayeur sur son service après un point magistral de Federer. Mais le Français s'en tire pour garder la tête.

16h17. Tsonga - Federer : 1-6, 4-4.
Jeu de Federer qui écarte au passage une nouvelle balle de break. Le public de Bercy a bien cru au break de Tsonga mais le coup droit du Français a finalement été annoncé "faute". Dommage car Roger Federer a légèrement baissé le tempo, et le jeu de Jo-Wilfried Tsonga est aussi plus tranchant.

16h08. Tsonga - Federer : 1-6, 4-3.
Tsonga ne craque pas et repasse devant sur un nouveau jeu blanc. Désormais, les jeux vont valoir de l'or...

16h06. Tsonga - Federer : 1-6, 3-3.
Les deux hommes se rendent coup pour coup. Federer revient à égalité sans trembler.

16h03. Tsonga - Federer : 1-6, 3-2.
Pas de souci pour Tsonga qui gagne sa mise en jeu. Le service du Français fonctionne nettement mieux qu'en début de match et la partie s'équilibre.

15h59. Tsonga - Federer : 1-6, 2-2.
Tsonga est passé tout près du break en prenant tous les risques sur un service de Federer à 30-40. Mais le coup droit du Français est sorti. Federer s'en sort finalement malgré une légère baisse de régime.

15h53. Tsonga - Federer : 1-6, 2-1.
Le Français continue de faire la course en tête dans ce deuxième set. De quoi retrouver un peu de confiance après le récital Federer lors du premier set.

15h50. Tsonga - Federer : 1-6, 1-1.
Deuxième jeu blanc consécutif sur son service pour Federer, qui recolle rapidement au score. La pression va de nouveau être sur les épaules de Tsonga.

15h48. Tsonga - Federer : 1-6, 1-0.
Tsonga remporte le premier jeu de la deuxième manche en s'appuyant sur de bons services.

15h44. Tsonga - Federer : 1-6. Première manche pour Roger Federer.
Sans surprise, le numéro 4 mondial joue de manière impressionnante. Il va falloir un grand Tsonga pour renverser la vapeur.

15h39. Tsonga - Federer : 1-5.
Jeu blanc pour Tsonga sur son service. Federer va maintenant servir pour le gain de la première manche.

15h36. Tsonga - Federer : 0-5.
La démonstration continue. Federer remporte facilement son service et s'approche un peu plus de la première manche.

15h34.
Tsonga - Federer : 0-4. Double break pour Roger Federer. Tsonga conclu son 2e jeu de service sur une double faute. Si Roger Federer, agressif et mobile, poursuit sur ce rythme, ça risque d'être compliqué pour Tsonga.

15h24. Tsonga - Federer : 0-3.
Le Suisse confirme son break malgré un nouveau bon jeu de Tsonga. Les efforts du Français ne sont pour le moment pas récompensés.

15h20. Tsonga - Federer : 0-2.
Sous les yeux, entre autres, de Tony Parker, Jo-Wilfried Tsonga cède sa mise en jeu après avoir mené 30-0. Hier en demi-finale, le Suisse avait déjà réalisé un départ canon contre Berdych. Et le Tchèque n'avait jamais pu revenir...

15h18.
Tsonga - Federer : 0-1. Premier jeu pour le Suisse qui remporte son service mais a dû effacer deux balles de break (15-40). Dommage pour Tsonga.

15h13. Le match débute. Roger Federer est au service...

15h11.
Un autre tennisman français a vécu un beau dimanche. Il s'agit de Tristan Lamasine, champion de France 2011 des 17/18 ans et 806e joueur mondial, qui a successivement échauffé Tsonga et Federer.

15h08.
Les deux joueurs se sont affrontés six fois cette saison, dont deux fois en Grand Chelem. A Wimbledon, le Français avait renversé une situation bien mal embarquée pour s'imposer. Le Suisse avait pris sa revanche à l'US Open.



15h02. Tsonga entre sur le terrain, suivi par Federer quelques instants plus tard. Début de l'échauffement.

14h57. Les deux hommes se sont rencontrés à huit reprises. Federer mène 5-3 face au Français mais a perdu deux de leurs trois derniers matchs.

14h52. Pour en arriver là, Jo-Wilfried Tsonga, d'ores et déjà assuré de disputer le Masters qui réunit les 8 meilleurs joueurs mondiaux en fin de saison, a successivement battu Garcia-Lopez, Seppi, Djokovic (par forfait) et Isner. Federer a de son côté sorti Mannarino, Gasquet, Monaco et Berdych.

14h45. Tsonga - Federer, c'est l'alléchante finale du Masters 1000 de Paris-Bercy à suivre en direct à partir de 15 heures. Si le meilleur joueur Français s'est déjà imposé au POPB (en 2008), le Suisse, 4e joueur mondial, court toujours après ce tournoi majeur. L'un des seuls qui manque à son colossal palmarès (68 titres, dont 16 Grands Chelems et 17 Masters Series). S'il venait à l'emporter, Roger Federer rejoindrait André Agassi, qui est l'unique joueur à avoir gagné à Roland-Garros et à Bercy.

LeParisien.fr

WASHINGTON - Etats-Unis : les républicains divisés sur la politique étrangère

WASHINGTON - Le débat de politique étrangère entre les candidats républicains à la présidentielle americaine a mis en lumière leurs divergences quant au rôle international de la première puissance mondiale.

L'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, la torture divisent les candidats à l'investiture républicaine après leur dixième échange télévisé samedi en Caroline du Sud (Sud-Est), le premier consacré à la sécurité et à la diplomatie.

Sur les ambitions nucléaires iraniennes, sujet de politique étrangère jugé le plus pressant, les républicains ont souligné leur fermeté. Mais les deux mieux placés ont pris des positions opposées.

Mitt Romney, l'ancien gouverneur du Massachussetts, a estimé qu'une action militaire devrait être envisagée si les sanctions actuelles échouaient à empêcher la République islamique d'acquérir la bombe atomique.

L'homme d'affaires noir Herman Cain, lui, a paru exclure une intervention armée, disant préférer aider l'opposition iranienne.

M. Cain s'est ensuite attiré les critiques de ses rivaux en s'interrogeant ouvertement sur l'intérêt de poursuivre l'alliance entre les Etats-Unis et le Pakistan.

Divergence encore sur l'Afghanistan, entre M. Romney accusant Barack Obama de mettre en danger la mission par un retrait des renforts dès septembre, et Jon Huntsman qui préconise un retrait complet immediat, au motif que l'Amérique en crise n'a pas d'argent à perdre en Afghanistan.

Les candidats se sont retrouvés pour accuser Barack Obama de tiédeur envers Israël, un argument visant à satisfaire leur base chez les chrétiens conservateurs, et à empocher des points dans l'électorat juif, enjeu dans certains Etats-clés comme la Floride.

Rick Perry, le gouverneur du Texas, a toutefois semé la confusion par sa proposition de remettre a plat toute l'aide exterieure des Etats-Unis, y compris à Israël.

La campagne de M. Perry s'est empressée de préciser qu'Israël remplirait certainement les nouvelles conditions qu'une administration Perry réclamerait en échange de son assistance.

Mais Mitt Romney s'est engouffré dans la brèche, soulignant dimanche matin sa volonté d'accroître l'aide militaire américaine a l'Etat juif.

Le recours à la torture contre le terrorisme, abandonné par Barack Obama à son arrivée au pouvoir début 2009, est la question qui a le plus divisé les candidats. Certains (Herman Cain, Rick Perry, Michele Bachmann) considèrent la simulation de noyade comme un simple "interrogatoire poussé". D'autres (Ron Paul, Jon Huntsman) y sont fermement opposés.

Tentant d'afficher l'unité malgré tout, le candidat Newt Gingrich a assuré que les huit candidats républicains étaient venus "dire au peuple americain pourquoi chacun d'entre nous est meilleur que Barack Obama". Mais à un an de l'élection, la diplomatie n'est pas le meilleur angle pour s'en prendre au president sortant.

En tuant Oussama Ben Laden, en harcelant les talibans par des attaques de drones, et en ayant associé l'Amérique à la chute du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, "M. Obama prive les républicains d'une ligne d'attaque traditionnelle contre les démocrates", notait dimanche le New York Times.

Selon le dernier sondage Washington Post - ABC news, les affaires étrangères sont le domaine dans lequel l'action du président américain est la plus approuvée (47%). Par contraste, seuls 38% des sondés jugent positivement sa gestion de l'économie --cette dernière étant, et de loin, la première préoccupation des électeurs américains.

Importé par 20minutes.fr

Hu Jintao recadre Barack Obama

Le président chinois Hu Jintao a déclaré à son homologue américain qu'une forte hausse du yuan face au dollar ne serait d'aucune aide pour les États-Unis.

Les présidents chinois et américain à Honolulu, le 12 novembre.

Les présidents chinois et américain à Honolulu, le 12 novembre. © Charles Dharapak / AP/Sipa

Le président chinois Hu Jintao a déclaré à son homologue américain Barack Obama qu'une forte hausse du yuan face au dollar ne serait d'aucune aide pour les États-Unis, en dépit des appels insistants en ce sens de Washington, a-t-on rapporté, dimanche, de source chinoise.

"Même si le yuan augmentait considérablement, cela ne réglerait pas les problèmes auxquels les États-Unis sont confrontés", a dit M. Hu à Barack Obama, lors d'un tête-à-tête qu'ont eu les deux hommes à Hawaii samedi, avant un sommet dimanche du Forum de coopération Asie-Pacifique (Apec), selon le site web du ministère chinois des Affaires étrangères.

Aux Etats-Unis, la police prévoit les crimes par ordinateur

Pour ne plus se laisser surprendre par la récidive ou réorienter les patrouilles, justice et police, aidées d'IBM et autres, apprivoisent tableurs et Google Maps.


Tom Cruise dans « Minority Report », le film de Steven Spielberg, 2002

1956 : l'écrivain de science-fiction Philippe K. Dick imagine dans « Minority Report » une société dans laquelle les crimes peuvent être prédits et empêchés avant qu'ils ne surviennent.

2011 : aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne ou au Canada, les logiciels et les ordinateurs sont de plus en plus utilisés par les autorités judiciaires ou policières pour... prévoir et prévenir les crimes. Explications.

En Floride, un logiciel antirécidive

L'année dernière, la société américaine IBM et l'agence de la délinquance juvénile de Floride ont annoncé leur collaboration. L'agence utilise depuis un logiciel conçu par IBM qui permet de prévoir la récidive des mineurs délinquants.

En fonction d'un certain nombre de paramètres – comme l'âge, l'environnement familial, le casier judiciaire ou les fréquentations –, il fait office d'« aide à la décision » pour l'officier de probation, en fonction du risque de récidive. Ainsi, l'administration peut « orienter plus efficacement les adolescents vers les meilleurs programmes de réhabilitation », précise IBM.

Joint par Rue89, Mark Greenwald, chargé de la recherche au sein de l'agence, précise :

« Nous ne disposons pas d'analyse individuelle. Nous ne savons pas qui va faire quoi, on ne peut pas dire : “Tiens, cet enfant va récidiver.” Cela n'a rien à voir avec “Minority Report”.

Nous avons seulement une analyse de données qui nous donne des tendances générales pour un groupe de plusieurs milliers d'adolescents, afin de nous aider à évaluer les risques et mieux comprendre ce qui motive la délinquance. »

Mark Greenwald y voit un autre avantage :

« Beaucoup d'administrations américaines, y compris la nôtre, font face à de sévères coupes budgétaires. Ce système nous permet de mieux allouer nos ressources. »

A Santa Cruz, algorithmes et tremblements de terre

L'analyse des données ne s'arrête pas là. A New York, Edmonton, Minneapolis, Los Angeles, Memphis ou Santa Cruz, la police utilise des logiciels pour prédire le lieu et la date d'un crime... avant qu'il ne soit commis.

La ville de Santa Cruz a mis en pratique depuis le 1er juillet un algorithme développé à Los Angeles par un mathématicien de 29 ans, basé sur les formules utilisées pour étudier les tremblements de terre et leurs répliques.


L'algorithme utilisé dérive de la prédiction sismologique (DR)

Là aussi, l'algorithme « digère » de grands amas de données sur la criminalité, et fournit aux policiers des tendances, des probabilités, des intervalles temporels et des zones géographiques où les crimes ont une forte probabilité d'être commis.

Le programme, qui tourne sur un banal ordinateur, est d'une simplicité désarmante et utilise des outils grand public, notamment Google Maps, pour afficher les données et les informations calculées. Les patrouilles utilisent ces cartes pour renforcer leur présence dans les zones désignées.


Une capture d'écran du logiciel : P est la probabilité qu'un crime survienne dans les 24 heures ; Pveh, pour les vols de voiture ; Pres, pour les cambriolages ; TW, les intervalles dans lesquels ces crimes sont susceptibles d'être commis (DR)

Contacté par Rue89, Zach Friend, de la police de Santa Cruz, est satisfait de l'efficacité du programme :

« Nous avons fait un premier bilan après trois mois : nous avons assisté à une baisse de 17% des crimes sur lesquels nous nous concentrons (vols de voiture, cambriolages). »

Le journaliste américain Joel N. Shurkin expliquait il y a quelques semaines sur TPM que l'algorithme avait vu juste sur 40% des crimes qu'il était censé prévoir.

La police américaine était déjà équipée de CompStat, un logiciel qui analysait les données de la criminalité. Pour Zach Friend, les logiciels prédictifs constituent une vraie amélioration :

« Les données sont réactualisées quotidiennement, tandis que CompStat l'est mensuellement. De plus, si un crime est commis à un endroit A, CompStat va nous dire d'allouer des ressources à l'endroit A. Le nouveau programme analyse le crime commis en A et essaie de prédire où le prochain crime pourrait être commis – peut-être en B. »

IBM, aussi sur la route de Memphis

A Memphis, c'est encore IBM qui s'est associé à la police et au département de criminologie de l'Université, dès l'année 2005. Et cela semble faire ses preuves.

L'institut d'étude Nucleus a conclu l'été dernier que la police de Memphis avait assisté à « une réduction des crimes de 15,8%, sans augmentation parallèle du nombre d'officiers et tout en étendant son champ d'action ».

Contacté par Rue89, Christophe Herman, de la division logiciel d'IBM nous donne quelques détails sur le fonctionnement de ce logiciel. Ce dernier traite de grands amas de données (mains courantes, plaintes...), et de nombreux paramètres (météo, événements sportifs...) :

« Toutes les informations atterrissent dans des bases de données qui ne sont pas forcément connectées entre elles. On peut, par exemple, s'apercevoir que dans le secteur de la gare entre 22 heures et 23 heures il y a une recrudescence de situations anormales. On découvrira peut-être qu'il y a un groupe de pickpockets qui opère. L'analyse prédictive permet de détecter un facteur anormal ou une corrélation qui aurait échappé à la police. »

L'enjeu est fort pour IBM, qui a beaucoup misé sur l'analyse prédictive : près de 12 milliards de dollars dont l'achat de deux sociétés (SPSS pour 1,2 milliard de dollars en 2009 en et Cognos pour 5 milliards en 2007).

La « police prédictive », un mouvement plus large

Le crime, une affaire trop complexe pour être prédite ? Ce n'est pas l'avis de Jeff Brantingham, un anthropologiste de l'université de Los Angeles qui y a supervisé le projet de police prédictive, qui expliquait au Los Angeles Times :

« Les détracteurs du projet veulent vous faire croire que les humains sont trop complexes et trop aléatoires. Ce n'est pas le cas. Un crime, c'est de la physique. »

L'idée de prévoir les crimes avant qu'ils ne surviennent semble faire son chemin, du moins dans les administrations américaines. Dès 2010, Charlie Beck, le chef de la police de Los Angeles, déclarait :

« Alors que la police a peu à peu repoussé le crime, nous cherchons ce qui peut nous amener au niveau supérieur. Je pense sincèrement que c'est la police prédictive. »

De fait, les autorités américaines ne prennent pas ce sujet à la légère : l'année dernière, l'agence chargée de la recherche pour le ministère américain de la Justice a tenu un symposium sur le sujet, qui a posé les bases d'un développement plus large de cette pratique : définitions, retours d'expériences, questions éthiques...

L'agence a d'ailleurs octroyé une bourse à sept services de police pour qu'ils continuent leurs expérimentations.

Les crimes « moins chers à prévoir qu'à résoudre »

Aux Etats-Unis comme en Europe, crise oblige, les forces de l'ordre voient leurs effectifs et leurs moyens décroître, alors que la délinquance ne montre aucun signe de faiblesse. Les logiciels constituent un bon moyen de rationaliser les effectifs. Même si la faible ampleur de la police prédictive ne peut pas prétendre pallier cette contraction du personnel, on en est pas si loin. Pour Scott Dickson, analyste pour la police du Texas et blogueur :

« Cela revient moins cher de prévenir un crime que de le résoudre : c'est ça la vraie promesse [de ces programmes, ndlr]. »

Evidemment ces pratiques ne vont pas sans poser des questions éthiques, et certains craignent que des individus soient inquiétés avant d'avoir commis une quelconque infraction. Zach Friend balaie ces inquiétudes :

« Ce programme prédit les lieux, pas les gens. Il produit des cartes par jour, de 150 m par 150 m. Cela ne concerne pas directement des gens, cela permet simplement de déployer des policiers. »

Et en France ?

Contacté par Rue89, une porte-parole d'IBM en France explique :

« Il n'y a pas de contrat auprès de collectivités locales ou de la police nationale, même si, dans le cadre normal de notre activité, il y a eu des contacts et des présentations privées au ministère de l'Intérieur, qui n'ont pas abouti ».

« En France c'est perçu comme plus délicat, plus sensible, on a pas totalement tiré profit de ce que ces solutions peuvent amener », juge Christophe Herman.

La police nationale, jointe par Rue89, confirme ces informations : « Il n'y aucun lien entre IBM et la police nationale », nous assure un porte-parole. Pas non plus de logiciel d'analyse prédictive dans les cartons. Un autre porte-parole :

« Nous avons des logiciels de constat, notamment le Stic, qui fournit une analyse très vaste, mais pas d'analyse prédictive. En France, au niveau informatique, la Cnil bloque beaucoup de choses, et c'est tant mieux. Je ne suis pas sûr qu'elle autorise ce type de logiciel. »

Les policiers français marcheront-ils sur les pas de leurs collègues américains ? Difficile à prévoir.

Un étudiant autrichien s'attaque à la boulimie de @facebook sur les données

Max Schrems devant ses 1.222 pages de données personnelles sur Facebook, le 8 novembre 2011 à Vienne. AFP/Dieter Nagl.

Par Sabrina GUILLARD

VIENNE

Messages, photos, "tags", @facebook conserve avec une énergie boulimique trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, même quand ceux-ci les ont supprimés, a découvert un étudiant autrichien en analysant les données accumulées sur lui par le premier réseau social mondial.

Max Schrems, étudiant en droit de 24 ans, est l'une des rares personnes à avoir obtenu du réseau social une compilation de ses données personnelles: un fichier de pas moins de 1.222 pages répertoriant toutes ses activités sur Facebook, même ce qu'il pensait avoir supprimé!

"Quand on efface quelque chose dans Facebook, on ne fait que le cacher pour soi-même", résume-t-il.

Après avoir étudié le sujet pour ses cours, Max Schrems décide en août de dénoncer Facebook pour détention abusive de données personnelles devant l'Autorité de protection de la vie privée en Irlande (DPC), où se trouve le siège européen de Facebook.

"Si une entreprise veut s'implanter dans un pays, elle doit en respecter les règles", explique à l'AFP l'étudiant de l'Université de Vienne.

Sur 22 points, le juriste en herbe a estimé que le réseau social aux 800 millions d'utilisateurs contrevenait au droit de l'Union européenne et a saisi l'institution irlandaise, qui devrait rendre son avis en début d'année prochaine.

Si, en théorie, Facebook risque jusqu'à 100.000 euros d'amende, "le problème c'est que cette institution a peu de moyens juridiques pour contraindre Facebook", nuance Max Schrems. La DPC ne peut que constater la violation de la règle par Facebook, lui demander de modifier les points concernés et, en l'absence de modification, imposer l'amende.

Un livre de droit sur la protection des données personnelles et de la vie privée en Irlande, pays où Facebook a son siège européen. AFP/Dieter Nagl.

Cette bataille juridique s'explique, selon Max Schrems, par les différentes conceptions de l'utilisation des données des deux côtés de l'Atlantique: "C'est un choc de civilisations. Les Américains ne comprennent pas le concept de protection des données. Pour eux, celui qui a les droits sur les données, c'est celui qui en dispose. En Europe continentale, on ne le voit pas comme ça", explique-t-il.

Facebook a répondu aux attaques de Max Schrems en avançant des difficultés techniques ou en invoquant le secret professionnel. Le formulaire en ligne de demande de données qui lui avait permis d'obtenir ses 1.222 pages a disparu, rendant quasiment impossible d'obtenir désormais son fichier de données personnelles.

La firme californienne a déjà cédé, en Allemagne par exemple, en acceptant de ne pas conserver les adresses IP qui permettent de tracer les utilisateurs.

"Mais, les autres internautes européens continuent d'être tracés", s'indigne Max Schrems. "C'est la stratégie de Facebook: quand quelqu'un s'énerve vraiment, ils reculent d'un petit pas, tout en continuant d'avancer par ailleurs", explique-t-il, en espérant que les Etats prendront à bras le corps le problème.

En revanche, sur décision de l'Office allemand pour la protection des données à Hambourg, Facebook risque depuis le 10 novembre une procédure en ce qui concerne la conservation de données bio-métriques.

La plupart des pratiques contestées de Facebook tiennent aux conditions d'utilisation, que peu d'internautes prennent le temps de lire, estime Max Schrems: "La protection des données est complexe et trop délicate pour le citoyen moyen. Chacun a une responsabilité, mais c'est un devoir de l'Etat", auquel il revient de faire appliquer les règles qu'il a édictées, souligne-t-il.

En attendant l'avis de la DPC, l'étudiant n'a pas pour autant quitté Facebook: "Les réseaux sociaux sont une invention formidable. S'en priver n'est pas une solution, il faut plutôt dompter celui qui est en position de force et le contraindre à respecter les règles", conclut Max Schrems.

- site internet: www.europe-v-facebook.org

Un Australien se fait enlever l'estomac par erreur

Un Australien a subi plusieurs chimiothérapies et une ablation de l'estomac à 80% après un cancer diagnostiqué par erreur, ont rapporté dimanche les médias australiens.

Un Australien a subi plusieurs chimiothérapies et une ablation de l'estomac à 80% après un cancer diagnostiqué par erreur, ont rapporté dimanche les médias australiens. | Capture d'écran du Sunday Mail

Zoom
«Je suis resté sans voix, je ne pouvais pas le croire». Graham Lord, un Australien de 59 ans, a subi plusieurs chimiothérapies et une ablation de l'estomac à 80% après un cancer diagnostiqué par erreur, raconte-t-il au Sunday Mail de Brisbane et au Sunday Telegraph.
Depuis son opération en janvier 2010, consécutive à une biopsie mal interprétée en 2009, il a perdu 20 kilos et ne peut plus manger assis.

Selon les médecins du Sydney's Royal North Shore Hospital, la faute incombe à un laboratoire qui a détecté par erreur un cancer agressif dans les tissus du malade, alors que Graham Lord était venu se faire soigner pour de sévères symptomes de reflux.

«C'est au moment de la biopsie qu'on m'a annoncé que j'avais un cancer très agressif», témoigne-t-il. «Ça a été terrible de découvrir que finalement je n'avais pas de cancer. Je suis resté sans voix, je ne pouvais pas le croire», témoigne-t-il également dans le Sunday Telegraph. «Je suis toujours très en colère», a-t-il ajouté.

Son avocate, Anna Walsh, a saisi la cour suprême dans le but d'obtenir «des excuses de l'hôpital», une «reconnaissance de responsabilité et une compensation financière pour ses blessures», a-t-elle dit à la radio ABC Radio.

LeParisien.fr

Le Liban appelle la Ligue arabe à aider la Syrie à sortir de la crise

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a appelé la Ligue arabe à aider la Syrie à sortir de la crise et à préserver son unité et sa souveraineté. M. Mansour a en outre averti contre les conséquences de l'exacerbation de la situation en Syrie, en proie à des contestations émaillées de violences depuis mars dernier.

Dans une déclaration à la presse samedi soir à son retour du Caire, où il avait pris part à une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, M. Mansour a aussi mis en garde contre tout isolement de la Syrie, suspendue samedi de la participation ax réunions de la Ligue arabe. La suspension de la Syrie par la Ligue arabe « aura des répercussions négatives sur le pays et la région », a-t-il averti, déplorant que « cette mesure allait compliquer davantage les choses ». La décision de la Ligue arabe « ne va pas en faveur de la paix et de la stabilité de la région, mais elle va compromettre les bases de la coopération arabe commune », a-t-il ajouté.

La Syrie a été suspendue samedi de participer aux réunions de la Ligue arabe à partir du 16 novembre jusqu'à la mise en oeuvre par Damas du plan de sortie de crise proposé auparavant par l'Organisation panarabe. Le chef de la diplomatie libanaise a d'autre part appelé à aider la Syrie à faire face aux campagnes de propagande de certains médias contre son régime.


http://www.lexpressiondz.com

Libye : 3 morts dans des affrontements entre deux milices armées

Des affrontements entre milices armées dans la région d'Al-Maya, à 27 km à l'ouest de Tripoli (Libye), ont fait trois morts, a indiqué samedi un responsable local. Des tirs sporadiques se sont poursuivis durant toute la journée de samedi, selon des journalistes.Les trois combattants, membres de brigades armées de la ville de Zawiyah, ont été tués par des membres d'une faction armée de la région voisine de Werchefana.

Selon un responsable local, les heurts ont éclaté après que des membres de la tribu des Werchefana ont installé jeudi des barrages sur la route de Zawiyah, empêchant des habitants de la ville de passer et arrêtant une quinzaine d'entre eux। Les nouveaux dirigeants du pays se sont fixé comme premier objectif de désarmer le pays et d'intégrer les factions armées ayant combattu l'ancien régime dans une armée nationale qui n'a pas été encore mise en place.

http://www.lexpressiondz.com

DAMAS - Syrie: des dizaines de milliers de manifestants dénoncent la décision de la Ligue arabe

DAMAS - Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche dans le centre de Damas pour afficher leur soutien au président Bachar al-Assad et dénoncer la décision de la Ligue arabe de suspendre la participation de la Syrie.

"Le peuple veut Bachar al-Assad", criaient les manifestants réunis sur la place Sabaa Bahrat. Les manifestants chantaient aussi des airs patriotiques en agitant des drapeaux et des portraits du président syrien, selon des journalistes de l'AFP.

La télévision publique a aussi diffusé des images d'une autre manifestation pro-Assad sur la place des Omeyyades à Damas, ainsi que de plusieurs rassemblements à Alep (nord), Lattaquié (ouest) et d'autres villes du pays.

"Le peuple syrien remplit les places de la patrie et annonce son refus de la décision de la Ligue arabe", a commenté la télévision.

Samedi, la Ligue arabe a suspendu la participation de la Syrie à ses réunion et l'a menacée de sanctions, un camouflet sévère pour Damas, en raison du refus du régime d'appliquer comme promis le plan arabe de sortie de crise, qui prévoit en premier lieu un arrêt des violences.

Après cette décision, plusieurs centaines de manifestants s'étaient rassemblés samedi soir devant les ambassades du Qatar et de l'Arabie saoudite à Damas.

L'ambassade saoudienne a été attaquée, selon l'agence officielle saoudienne Spa: plusieurs manifestants se sont introduits dans les locaux de la chancellerie, détruisant ses fenêtres et saccageant ce qu'il y avait à l'intérieur.

D'autres manifestants ont forcé la grille de l'ambassade qatarie et sont montés sur le toit, enlevant le drapeau du Qatar pour le remplacer par le drapeau syrien, selon un photographe de l'AFP.

Importé par 20minutes.fr

Beckham, deux semaines de plus

De Sports.fr

Le Los Angeles Galaxy s'est qualifié pour la finale de MLS, en s'imposant face au Real Salt Lake (3-1) dans la nuit de dimanche à lundi, en finale de la conférence Ouest. Ce qui a pour effet immédiat de prolonger, quoi qu'il arrive, le séjour de David Beckham en Californie pour au moins deux semaines. Le Galaxy jouera le titre face à Houston le 20 novembre.

David Beckham est en finale de MLS. (Reuters) David Beckham est en finale de MLS. (Reuters)
Il faudra encore attendre deux semaines de plus pour le PSG. Ou pour un autre, d'ailleurs. En battant le Real Salt Lake (3-1) en finale de la conférence Ouest, David Beckham et le Los Angeles Galaxy se sont qualifiés pour la grande finale de MLS, qu'ils disputeront dans deux semaines face à Houston. Par voie de conséquence, la suite de la carrière de la star anglaise reste donc en suspens, puisque la star anglaise a toujours déclaré qu'elle n'annoncerait pas de décision par rapport à son avenir avant la fin de la saison.

Au-delà du PSG, Beckham est également convoité par deux clubs dans son pays, en l'occurrence les Queen\'s Park Rangers et Tottenham. En deux semaines, beaucoup de rumeurs peuvent encore surgir, mais "Becks" devrait tenir sa langue. Si tant est qu'il sache déjà où il se retrouvera en 2012... Car l'ancien Mancunien a également rappelé qu'il pourrait très bien prolonger son contrat au Galaxy. Le titre de champion pourrait lui permettre de partir en héros, mais aussi d'étayer ses envies de rester. Difficile d'émettre une hypothèse plus valable qu'une autre...

"Il reste un match"

Le parcours du Galaxy

Le Los Angeles Galaxy a terminé en tête de la conférence Ouest lors de la saison régulière, avec un total de 67 points, répartis en 19 victoires, 10 nuls et cinq défaites (48 buts marqués, 28 buts encaissés). En demi-finales de playoffs, les partenaires de Beckham se sont imposés les deux fois face aux New York Red Bulls de Thierry Henry (1-0 à New York à l'aller, 2-1 au retour à Los Angeles), avant donc de battre Salt Lake (3-1).




Quoi qu'il en soit, l'expérimenté Beckham en a vu d'autres, et se veut concentré sur l'objectif de la finale, comme il l'a indiqué après le match dans des propos relayés par le site de la MLS. "On est heureux d'avoir remporté cette finale de conférence, mais on sait aussi qu'il reste un match, donc qu'on n'est pas arrivé. C'est ce qu'on a fait il y a deux ans et on l'a payé cher. Bien sûr, on est heureux d'avoir gagné, c'est une évidence. Mais on sait qu'il nous reste un match." Ce n'est pas au vieux singe...

Du haut de ses 36 ans, ce vieux singe a en tout cas de très beaux restes. L'ex-Madrilène a encore délivré une passe décisive sur le deuxième but inscrit par Magee (58e), alors que les deux équipes étaient encore à égalité. Donovan avait ouvert le score pour le Galaxy en première période, sur penalty (23e), mais Saborio avait égalisé quasiment dans la foulée pour Salt Lake (25e). L'Irlandais Keane s'est chargé de clore la marque après la réalisation de Magee, ce qui permet donc à Beckham et ses partenaires de croire plus que jamais au titre. L'Anglais enrichirait ainsi son palmarès déjà hors normes, avant d'essayer de le gonfler à nouveau, en Europe ou ailleurs.

Méga-commande d'Emirates: 50 Boeing 777 pour 18 mds USD

La compagnie d'aviation Emirates de Dubaï a annoncé ce dimanche une méga-commande de 50 long-courriers 777 d'une valeur totale de 18 milliards de dollars, à l'ouverture du Salon aéronautique de Dubaï. «Emirates a fait une commande supplémentaire pour 50 Boeing 777-300 ER et une option pour vingt appareils supplémentaires», a annoncé le PDG d'Emirates, cheikh Ahmed Ben Saïd Al-Maktoum, lors d'une conférence de presse.

«Cette commande représente un événement marquant. Il s'agit de la plus importante commande dans l'histoire de Boeing», a affirmé cheikh Ahmed. Il a indiqué que la valeur totale de la commande ferme et des options s'élevait à 26 milliards de dollars. Cheikh Ahmed a précisé qu'avec cette nouvelle commande, le nombre de Boeing 777 commandés par Emirates s'élevait à présent à 90.

La plus grande flotte de 777 au monde

En juillet 2010, la compagnie avait annoncé au cours du salon aéronautique de Farnborough, en Grande-Bretagne avoir commandé 30 avions 777-300 à Boeing. Emirates possède la plus grande flotte de 777 au monde. Le B777 est l'un des avions long-courrier le plus populaire. Le 777-300 est capable de transporter 365 passagers.

Le constructeur américain a commencé ce mois-ci la construction de son millième Boeing 777. Le prix catalogue du 777-300 ER est de 284 millions de dollars. Emirates, la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient et l'un des transporteurs dont la croissance est la plus rapide au monde, possède une flotte de 160 avions et près de 200 appareils figurent dans son carnet de commandes.

Son PDG est l'oncle du souverain de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rached Al Maktoum.

Importé par 20minutes.fr

L'Argentine déçoit encore

Un mois après avoir enregistré une défaite surprise au Venezuela (1-0), l'Argentine n'a pu faire mieux qu'un match nul face à une modeste équipe de Bolivie (1-1), vendredi à Buenos Aires. Un partage des points auquel a participé Javier Pastore, titulaire, qui n'arrange pas les affaires de l'Albiceleste dans ces éliminatoires de la zone Amérique du Sud à la Coupe du monde 2014.

Lionel Messi et les Argentins n'ont pas réussi à se débarrasser de la Bolivie. (Reuters) Lionel Messi et les Argentins n'ont pas réussi à se débarrasser de la Bolivie. (Reuters)
Désireuse de se racheter devant son public, la sélection argentine a échoué, vendredi à Buenos Aires. Alors que les supporters du Monumental et toute une nation attendaient une victoire face à la Bolivie, les partenaires de Lionel Messi ont été accrochés à domicile par "la Verde", qui profite de cette performance de choix pour glaner son premier point dans ces éliminatoires de la zone Amérique du Sud après avoir subi la loi de la Colombie (2-1) et de l'Uruguay (4-2) lors des deux premières journées. Le compteur de l'Albiceleste, lui, affiche désormais 4 unités sur 9 possibles. Un bilan décevant, forcément.

Car après une entrée en matière convaincante face à un redoutable adversaire, le Chili, et une large victoire (4-1), le 7 octobre dernier, l'Albiceleste n'a jamais été en mesure de confirmer son excellent résultat malgré son statut de favori face à "la Vinotinto" et à la modeste équipe de Bolivie ce vendredi. Un adversaire qui n'a pas hésité à jouer regroupé dans sa moitié de terrain pour mettre à mal les nombreux assauts menés par les locaux et leur trident offensif composé de Messi, Gonzalo Higuain et... Javier Pastore, titulaire après la blessure de Sergio Agüero. Au moins, la star du PSG n'aura cette fois pas fait le voyage transatlantique pour rien, elle qui avait pris l'habitude d'assister au match de la selección chère à Diego Maradona depuis le banc des remplaçants.

Pastore trouve le poteau

"El Flaco" n'a d'ailleurs pas manqué de s'illustrer tout au long d'une rencontre dominée par les doubles champions du monde, trouvant même le poteau sur un tir du gauche déclenché depuis l'entrée de la surface (34e), quelques minutes après avoir idéalement servi Messi, dont la frappe est captée par le dernier rempart adverse, Arias (27e). Le joueur le plus cher de l'histoire de la Ligue 1 et ses compatriotes regretteront longtemps la décision prise par M. Vera Rodriguez de refuser le but inscrit par Higuain d'un tir croisé à la 21e minute pour revenir à une faute commise sur "la Puce" la plus célèbre de la planète au départ de l'action.

Un choix de l'homme en noir qui aurait pu changer le sort de cette rencontre, car ce sont les Boliviens qui ouvrent le score dans le deuxième acte, Martins profitant de l'erreur de Demichelis sur une touche pour s'en aller "fusiller" Romero du gauche (0-1, 56e)। A défaut de voir son Albiceleste briller, le public argentin aura pu apprécier sa capacité de réaction, Lavezzi, tout juste entré en jeu, remettant les deux équipes à égalité d'un enroulé du gauche après une passe millimétrée de Gago (1-1, 60e). Un but largement insuffisant pour se rassurer, à quatre jours d'un périlleux déplacement en Colombie...
http://www.sports.fr

Coup de théâtre aux Emirats: L'Eurofighter entre en lice contre le Rafale

Les Emirats Arabes Unis ont mis en compétition le chasseur Eurofighter contre l'avion français Rafale, qui faisait figure de favori pour équiper leur force aérienne, une nouvelle qui a fait l'effet d'un coup de théâtre à l'ouverture ce dimanche du salon aéronautique de Dubaï. Abou Dhabi a demandé au Royaume-Uni, qui utilise l'Eurofighter, de l'informer des capacités de ce chasseur et cette réunion d'information s'est tenue le 17 octobre, a déclaré le consortium européen.

Les Emirats ont ensuite demandé une offre au constructeur européen et «nous travaillons dur pour présenter une réponse», a ajouté un porte-parole de Eurofighter. Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, qui avait estimé le 17 octobre que la probabilité que les Emirats achètent le Rafale était «très, très forte», ne s'est pas laissé démonter par la nouvelle qu'il a accueillie comme de bonne guerre, «un froncement de sourcil» de négociateurs.

«Une mesure d'animation de la procédure» pour Longuet

Ceci apparaît «comme une mesure d'animation de la procédure», a-t-il déclaré à quelques journalistes au salon de Dubaï, se disant optimiste sur la possibilité que le contrat, qui porte sur 60 Rafale, soit conclu avant la fin de l'année. Il a ajouté que l'armée de l'air des Emirats n'insistait plus pour que le chasseur soit équipé de nouveaux réacteurs.

Il a assuré que les Emiratis avaient vu à l'usage que les 7,5 tonnes que pèsent chacun des réacteurs ne l'empêchaient pas de remplir ses missions de reconnaissance, de combat aérien ou d'appui au sol. Gérard Longuet n'a pas exclu que la France et les Emirats passent un accord stratégique aux termes duquel Paris s'engagerait à faire de son mieux pour trouver un repreneur pour une partie des Mirage 2000-9 qui équipent l'armée de l'air des Emirats.

Abou Dhabi négocie depuis des années de gré à gré, c'est-à-dire sans appel d'offres, avec le groupe français Dassault, qui a déjà équipé une partie de sa force aérienne en Mirage 2000, l'achat de 60 Rafale. Mais en cours de discussion, Abou Dhabi a laissé entendre qu'il pourrait acheter des avions américains, en particulier des F-16/60, dont il possède déjà 60 exemplaires.

Le Rafale n'a jamais décroché un contrat à l'exportation

Le Rafale, un avion omni-rôle qui équipe l'armée de l'air et la marine française, n'a jamais décroché un contrat à l'exportation et les Emirats Arabes Unis apparaissent comme son marché le plus prometteur. Le Rafale comme l'Eurofighter peuvent faire valoir leur expérience au combat en Afghanistan mais surtout en Libye.

Ce sont des Rafale qui ont ouvert les hostilités contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi le 19 mars. Au total, ils ont mené 2.000 sorties pendant le conflit, selon l'état-major français. Les Eurofighter, construits par un consortium international (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne) et conçus à l'origine comme des chasseurs, ont mené en Libye leurs premières missions d'attaque au sol, en tandem avec les Tornado de l'armée britannique.

Démonstrations au salon aéronautique de Dubaï

Les deux avions doivent faire des démonstrations au salon aéronautique de Dubaï, qui se tient jusqu'à jeudi. Et l'armée de l'air britannique doit exposer lundi au public du salon les performances de l'Eurofighter en Libye. Les deux appareils sont aussi en compétition en Inde, où leurs offres commerciales pour 126 avions de combat sont actuellement à l'examen. Ils cherchent également à remporter un contrat de 22 appareils en Suisse, où le Gripen du groupe suédois Saab est également dans la course.

Le Rafale cherche aussi à s'imposer au Brésil, contre le Gripen et le F/A-18 SuperHornet de Boeing. L'Eurofighter est un consortium formé par les Britanniques de BAE Systems, les Italiens de Finmeccanica, les Allemands et les Espagnols au sein du groupe d'aéronautique et de défense EADS. Il a également été vendu à l'Arabie saoudite et à l'Autriche.

Importé par 20minutes.fr

Brésil: La police occupe la plus grande favela de Rio

JUSTICE - La Rocinha est la 19e favela à être reprise aux narcotrafiquants, qui y font la loi depuis trente ans...

Les forces de choc de la police et de l'armée brésiliennes ont commencé dans la nuit de samedi à ce dimanche l'opération d'occupation de la favela de la Rocinha, la plus grande de Rio, dominée depuis des décennies par les trafiquants de drogue, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Appuyés par des blindés de la Marine et des hélicoptères, les forces d'élite de la police sont entrées vers 4h10 (6h10, heure française) dans les rues de ce bidonville de 120.000 habitants, situé au coeur des quartiers riches de la ville. Les autorités de l'Etat de Rio, un des plus violents du Brésil, ont lancé depuis 2008 une opération de pacification des favelas dominées par le trafic de drogue en vue du Mondial de football de 2014 et des jeux Olympiques de 2016.

La plus grande opération montée à Rio

Une demi-heure après le début de l'opération, dénommée «Choc de paix», aucun affrontement armé entre la police et les trafiquants n'avait été entendu ou signalé. Cette opération, la plus grande montée à Rio, mobilise quelque 200 fusillers marins et des centaines de policiers du groupe des Opérations spéciales (BOPE) et des forces de choc, appuyés par seize transports de troupes blindés de la marine et des hélicoptères.

Les policiers sont également entrés dans la favela voisine de Vidigal. Tous les accès à ces deux favelas ont été interdits depuis 2h30 du matin, selon la télévision. L'espace aérien est également fermé jusqu'à lundi. Les autorités évaluent à 200 les trafiquants de drogue qui se trouvent à l'intérieur de la Rocinha.

Arrestation du trafiquant de drogue le plus recherché de Rio

Depuis vendredi, des policiers fortement armés se sont déployés aux accès de la Rocinha et munis de photos de suspects, ont contrôlé tout les véhicules qui entraient et sortaient de la favela. L'opération intervient après l'arrestation dans la nuit de mercredi à jeudi du trafiquant de drogue le plus recherché de Rio, Antonio Francisco Bomfim Lopes, alias «Nem», caché dans le coffre d'une voiture.

La Rocinha est la 19e favela à être reprise aux narcotrafiquants qui y font la loi depuis trente ans.

Importé par 20minutes.fr

Italie: Les consultations pour trouver un successeur à Berlusconi ont débuté

POLITIQUE - Giorgio Napolitano devrait proposer à Mario Monti de devenir le président du Conseil et de former un cabinet, de préférence avant l'ouverture des marchés financiers lundi...

Le président italien Giorgio Napolitano a entamé ce dimanche matin des discussions formelles en vue de la nomination d'un nouveau gouvernement en remplacement de l'équipe sortante de Silvio Berlusconi, qui a démissionné samedi soir sous les huées du peuple romain.

Selon toute vraisemblance, Napolitano proposera à l'ancien commissaire européen Mario Monti de devenir le président du Conseil et de former un cabinet, de préférence avant l'ouverture des marchés financiers lundi. Des consultations avec les responsables des groupes parlementaires se sont ouverts peu après 9h, quelques heures seulement après la fin du rassemblement spontané dans les rues de Rome pour fêter le départ de Berlusconi.

La nomination de Monti officialisée vers 18h?

On s'attend à ce qu'elles durent jusqu'en fin d'après-midi. La nomination de Mario Monti pourrait être officialisée aux alentours de 18h selon le scénario qui circule à Rome. La démission du «Cavaliere», qui a gouverné l'Italie pendant dix des dix-sept dernières années, a suivi l'adoption définitive samedi d'une loi d'austérité censée remettre les finances publiques italiennes en ordre.

Comme prévu, Berlusconi a alors présidé son ultime conseil des ministres avant de se rendre dans la soirée au palais du Quirinal pour présenter sa démission au président Napolitano. La voiture du président du Conseil a dû se frayer un chemin parmi une foule compacte de centaines de Romains qui l'ont copieusement sifflé et ont scandé: «Bouffon, bouffon» à son arrivée au Quirinal.

L'incertitude des dernières semaines a fortement pénalisé l'Italie sur les marchés obligataires, et Rome espère désormais que l'arrivée de Mario Monti permettra de rassurer la planète financière. Ce dernier, nommé la semaine dernière sénateur à vie, a rencontré samedi le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ainsi que des responsables politiques italiens issus de divers partis. Il a également eu un déjeuner de travail avec Berlusconi.

Un an et demi pour mener des réformes

Pas encore nommé formellement, l'ancien commissaire européen à la Concurrence a d'ores et déjà reçu le soutien des principales formations d'opposition ainsi que celui du parti de Berlusconi, le Peuple de la liberté (PDL), soumis toutefois à conditions et arraché après l'opposition initiale de plusieurs factions internes.

«Au final, c'est le sens des responsabilités qui l'a emporté», a commenté Mario Baccini, député PDL. Le parti soutiendra un gouvernement Monti, a-t-il précisé, tant qu'il s'en tiendra à l'application des réformes décidées par l'équipe sortante avec l'Union européenne.

Les prochaines élections législatives en Italie sont prévues en 2013. Le gouvernement dispose donc d'environ un an et demi pour mener ses réformes, mais devra s'assurer du soutien d'une majorité d'élus au parlement, faute de quoi il pourrait chuter avant cette échéance.

Réticences à gauche, hostilité à droite

Mario Monti devra composer avec les réticences probables des partis de gauche face à la hausse annoncée de l'âge de la retraite ou l'assouplissement des conditions de licenciement, mais aussi avec l'hostilité potentielle de la droite. La Ligue du Nord, ancienne alliée de la majorité sortante, a en effet refusé d'apporter son soutien au prochain gouvernement, et de nombreux éléments du PDL restent très réservés.

Les agences de presse italiennes rapportent que Silvio Berlusconi a déclaré à des membres de son parti, avant de quitter le pouvoir, qu'ils contrôleraient l'avenir du prochain gouvernement. «Nous pouvons débrancher la prise quand nous le voudrons», leur aurait-il affirmé.

Reuters

Les meilleures universités pour étudier à l'étranger

L'université de Cambridge. Sixième du classement mondial, le campus britannique illustre la domination anglo-saxonne dans les palmarès internationaux, qui restent les références des recruteurs.
L'université de Cambridge. Sixième du classement mondial, le campus britannique illustre la domination anglo-saxonne dans les palmarès internationaux, qui restent les références des recruteurs. Crédits photo : LOIC VENNIN/AFP



S'abonner au Figaro.fr

DOSSIER - Pour la première fois en France, le palmarès - filière par filière - des universités en Europe et dans le monde, en partenariat avec le Times Higher Education (THE). Nos conseils, l'avis des recruteurs et tout sur les nouvelles destinations qui sont les Harvard de demain.

Arts, lettres et sciences humaines

Business schools

Droit et sciences politiques

Sciences de l'ingénieur

Sciences du vivant

Qu'il s'agisse de suivre les traces de Larry Page (cofondateur de Google, ex-Stanford), de fouler les pelouses séculaires du prestigieux campus de Cambridge, de compléter son master d'ingénierie par une spécialisation high-tech à Tokyo, ou d'améliorer son niveau d'espagnol à l'université de Buenos Aires, une chose est sûre : la plupart des étudiants français caressent un jour ou l'autre le rêve de s'expatrier. Pour l'instant, ils sont déjà environ 70.000 à quitter, chaque année, leur pays natal pour rejoindre, le temps d'un séjour académique, les systèmes éducatifs internationaux. Soit 5 % d'une classe d'âge. Mais les objectifs fixés par l'Europe, qui souhaite élever la mobilité étudiante à 20 % d'ici à 2020, devraient banaliser ces expéditions.

Evidemment, étudier à l'étranger est une expérience par nature enrichissante, qui dope sans nul doute un CV. A condition de choisir une formation appropriée.«L'essentiel est de donner du sens. C'est-à-dire de se concentrer sur son niveau, son attirance pour un pays, le caractère international d'un établissement, et d'adapter son cursus à son projet professionnel», conseille Thomas Albertini, de Worldiploma, organisme destiné à aider les étudiants à façonner leur projet d'études à l'étranger. Reste la question cruciale : comment opter pour la bonne destination ? A première vue, chacun aurait tendance à privilégier les quelques universités américaines les plus renommées. Sauf que devenir Meg Whitman (PDG de Hewlett-Packard, ex-numéro un d'eBay, Harvard 1978) n'est pas à la portée de chacun, et que tous les cracks ne sont pas faits pour user leur fond de culotte sur les bancs de Harvard ou de Stanford. En outre, tout dépend de la spécialité étudiée. C'est la raison pour laquelle, pour la deuxième édition de son dossier Etudier à l'étranger, Le Figaro Magazine vous aide à faire le tri dans un marché éducatif de plus en plus foisonnant.

Les asiatiques commençent à percer

En partenariat avec le Times Higher Education (THE), référence incontestable dans ce domaine, nous vous proposons cette année un palmarès exclusif, filière par filière. Le principe : classer, domaine par domaine, les établissements d'enseignement supérieur les plus performants dans le monde. Sciences humaines, droit et sciences politiques, ingénierie et high-tech, business, sciences de la vie sont les cinq secteurs présentés dans notre classement. Nous y avons laissé les universités et les grandes écoles françaises, afin de mesurer leur place dans la compétition internationale.

Un constat s'impose : les universités anglosaxonnes tiennent, dans la plupart des disciplines, le haut du pavé. Autre enseignement, la percée confirmée des universités asiatiques, notamment en business et high-tech. Nous consacrons la seconde partie de ce dossier à ces nouvelles destinations revigorantes l'Asie, mais aussi l'Amérique latine de plus en plus prisées par les jeunes Européens. Arielle Girot, responsable éditoriale à l'Onisep, en est certaine : étudier dans un pays émergent «permet de faire la différence et peut marquer favorablement un recruteur». A.-N. D.


» Consulter le classement général (pdf)

Arts, lettres et sciences humaines

» Consulter le classement (pdf)

«Des cadres avec une vraie culture générale»

Bernard Deforge - Pricewaterhousecoopers', associé chez PWC.


Le Figaro Magazine - PWC France regroupe environ 60 collaborateurs issus des filières de sciences humaines et sociales. Quelles qualités appréciez-vous chez eux?

Bernard Deforge - Sans tomber dans la caricature, ces collaborateurs possèdent souvent certaines qualités spécifiques. D'esprit ouvert, ils ont généralement une capacité de recul devant les événements. En outre, ils ont la plupart du temps une capacité d'analyse, de synthèse et une réflexion personnelle fortes. Enfin, ils possèdent une grande qualité d'expression et une véritable culture générale.

En quoi ces qualités vous sont-elle utiles ?

Différentes de celles que l'on délivre en école de management, les formations en sciences humaines façonnent des profils en décalage par rapport à la norme, et donc complémentaires avec ceux recrutés plus classiquement chez nous. C'est de cette diversité de cultures que découle l'innovation. Si on travaille toujours avec le même type de personnes, on se contente de reproduire les modèles précédents, sans rien inventer de nouveau. Par ailleurs, depuis quelques années, nous avons pris conscience que les diplômés d'écoles de commerce ne suffisaient plus à nos besoins. Nous devons élargir notre vivier.

Malheureusement, en France, les littéraires sont cantonnés hors des entreprises. Ce qui va de soi chez les Anglo-Saxons, qui recrutent régulièrement ce type de profil, n'est pas naturel chez nous. Pourtant, moi-même professeur de grec ancien, je suis bien placé pour vous dire qu'il n'y a rien d'extravagant pour un littéraire à travailler en entreprise. Cette formation est parfaite pour s'épanouir dans la construction de projets rigoureux et imaginatifs. C'est pour toutes ces raisons que Serge Villepelet, notre président, et moi-même avons été à l'origine de l'opération «Phénix» qui, depuis 2006, offre aux diplômés des master 2 en lettres, sciences humaines et sociales la possibilité de postuler pour des postes en CDI dans dix entreprises françaises, après une formation complémentaire. A.-N.D.

Business schools

» Consulter le classement (pdf)

«Nos groupes sont ouverts aux diplômes étrangers» Antoine Tirard, consultant, dirige le cabinet Nextalent,ancien directeur du recrutement et du développement de LVMH.


Une entreprise comme LVMH recherche des individus qui combinent un esprit d'entreprise et une vision internationale avec une pensée pragmatique et créative, explique Antoine Tirard, consultant et ex-DRH du groupe de luxe. «Les recruteurs désirent des personnalités adaptables et agiles, à l'image de citoyens du monde. Donc l'idée d'une expérience académique dans différents pays est très appréciée, car elle développe des qualités d'ouverture d'esprit, d'adaptabilité à des cultures différentes, qui peuvent évidemment offrir des compétences linguistiques supplémentaires. L'intérêt d'étudier au-delà de son pays d'origine se confirme alors. Si des groupes comme Michelin, Danone, L'Oréal et LVMH étaient initialement focalisés sur des écoles de commerce françaises telles que HEC Paris ou l'Essec, ils se sont ouverts aux diplômes d'autres pays. Les écoles comme la London Business School au Royaume-Uni, l'IMD en Suisse, et Harvard, Stanford et Columbia aux Etats-Unis font maintenant partie d'une stratégie de recrutement international.» M. S.

Droit et sciences politiques

» Consulter le classement (pdf)

«Un cursus anglo-saxon peut faire la différence»François Bonteil, associé chez Clifford CHance, chargé du recrutement au bureau Paris


Avoir étudié à l'étranger n'est pas nécessaire pour entrer chez Clifford Chance, mais c'est un plus incontestable. François Bonteil, associé, explique pourquoi : «Sur les 168 avocats de notre bureau parisien, un tiers a suivi une formation à l'étranger, LLM ou double maîtrise, généralement obtenue dans un cursus anglo-saxon. Pour notre cabinet, ce profil présente bien des avantages. Le premier atout de ces collaborateurs est qu'ils maîtrisent parfaitement l'anglais. Une nécessité absolue pour intégrer notre cabinet. Or une telle maîtrise s'acquiert difficilement par un apprentissage en France ou même au cours d'un simple séjour de quelques mois à l'étranger. Pour l'obtenir, il faut une immersion durable et quotidienne. Le deuxième avantage réside dans la mentalité de ces avocats. Beaucoup de nos clients étant étrangers, les dossiers sont souvent transfrontaliers. Il est frappant de voir à quel point ces avocats, jeunes collaborateurs compris, font preuve d'une réelle ouverture d'esprit.

Habitués à être confrontés à de multiples nationalités pendant leur cursus, ils sont plus à l'aise face à des psychologies, des méthodes de travail ou des modes de réflexion différents. Des qualités tout aussi appréciables au sein de notre bureau, qui regroupe trente nationalités. D'autant que grâce aux méthodes d'apprentissage anglo-saxonnes, qui favorisent les projets de groupe, ces profils ont une réelle capacité à travailler en équipe. Enfin, ils sont aptes à partir en détachement dans un autre bureau, pratique courante chez Clifford Chance. C'est pourquoi, chaque année, en janvier, nous nous rendons aux deux forums organisés par les universités Columbia et New York, qui rassemblent les étudiants des meilleures universités du pays. Nous rencontrons les Français dont nous avons présélectionné les CV.

La trentaine d'entrevues débouche sur deux à trois recrutements en moyenne. Sans être obsédés par Harvard ou Yale, nous ne choisissons généralement que ceux qui étudient dans le top ten des écoles de droit, à savoir également, NYU, Columbia, Berkeley, Cornell, Chicago, UPenn, Northwestern. Si les candidats ont été acceptés dans ces universités, c'est qu'ils ont effectué des études remarquables en France. Nous avons aussi des synergies fortes en Europe, notamment par le biais de trois double diplômes : Sorbonne/Oxford, Assas/ Cambridge, King's College/Sorbonne. Ouverture de stages, présentation du cabinet, liens privilégiés avec les professeurs, cours dispensés par des avocats du cabinet... Nos liens avec eux sont multiples.» PROPOS RECUEILLIS PAR A.-N.D.

Sciences de l'ingénieur

» Consulter le classement (pdf)

«Il faut une véritable immersion, au moins 6 mois»Sophie André, responsable du recrutement et de la diversité chez Microsoft France.


Le Figaro Magazine - Le fait d'avoir étudié à l'étranger est-il important lorsque vous recrutez un collaborateur?

Sophie André - Ce n'est pas un critère de recrutement immédiat. Nous nous attachons d'abord à rechercher des personnes passionnées, créatives, dynamiques et diverses, aux expériences multiples. Mais il se trouve que, la plupart du temps, grâce à l'ouverture d'esprit, la curiosité, la maturité et l'autonomie qu'ils ont développées, les jeunes ayant effectué une expérience à l'étranger possèdent les qualités que nous souhaitons retrouver chez nos collaborateurs. Par ailleurs, quand on appartient comme nous à un groupe international, les collaborateurs qui réussissent le mieux sont ceux qui sont capables de se mouvoir dans un environnement international : pour évoluer chez Microsoft, il faut avoir envie de travailler et de s'ouvrir à l'international. Dans ce cadre, parler couramment une langue et avoir déjà baigné dans un milieu multiculturel sont des critères favorables. Nous ne sommes pas focalisés sur une zone particulière.

Bien sûr, un séjour dans un pays anglophone apporte une maîtrise de l'anglais nécessaire chez nous. Une expérience dans un pays émergent donne une longueur d'avance pour comprendre une culture différente. Mais ce qui compte avant tout, c'est d'avoir effectué une vraie immersion, d'au moins six mois. Cette ouverture paraît évidente pour un profil commercial. En quoi est-elle aussi utile à un ingénieur ? Que l'on exerce une fonction commerciale ou technique, l'interaction avec l'international est quotidienne.

Chez Microsoft, quel que soit le métier, nous fonctionnons par réseau. Chaque personne travaille ainsi avec l'ensemble de la communauté exerçant le même métier qu'elle, dans la centaine de pays où nous sommes présents. Cela suppose de maîtriser l'anglais et de comprendre les méthodes de travail de toutes les nationalités impliquées. Le mois dernier, vous avez organisé un forum virtuel international pour recruter de nouveaux collaborateurs... Le Virtual MBARecruiting Event avait pour objectif de mettre en contact virtuellement, via internet, 700 étudiants de MBA du monde entier avec les équipes de Microsoft. Chaque candidat devait se positionner sur un pays ou un rôle, puis échanger par messagerie instantanée, d'abord en groupe, puis en «one to one» avec un recruteur. Cette expérience, qui a permis 516 échanges, a été extraordinaire. Nous envisageons de la renouveler pour d'autres corps de métier. M. S.

Sciences du vivant

» Consulter le classement (pdf)

«Dans notre métier, l'Asie est un vrai plus sur un CV»Sophie Kerob-Schönborn, directrice générale de Direct Medica.


Avec plus de 450 personnes en France, le groupe pharmaceutique Direct Medica (fournisseur de grands labos) se développe en Europe et s'ouvre à l'international avec un projet de filiale en Asie. «Notre entreprise recherche des individus prêts à prendre des risques», explique Sophie Kerob-Schönborn, sa directrice générale. Etudier à l'étranger, même y faire un stage, dénote d'une capacité à monter un projet, à prendre des initiatives. «Plus le séjour est long, plus il est riche et dense. Audelà de la durée, c'est la qualité d'observation et la curiosité qui comptent», souligne-t-elle. L'important est de profiter de cette immersion pour appréhender une nouvelle culture et attraper des idées nouvelles. «Ce regard critique et constructif est intéressant pour l'employeur», dans un secteur toujours en quête d'innovations.

«Nous avons remarqué que ceux qui se battent pour faire une année à l'international, que ce soit à Harvard, Cambridge ou dans une université en Asie, sortent d'une zone de confort. Ils reviennent souvent avec un optimisme contagieux, tel un virus qui rythme leurs veines. Ils sont imprégnés d'une dynamique bouillonnante. En tant qu'employeur, nous adorons ces vibrations.» L'Asie est un vrai plus sur un CV. Non seulement parce que la croissance dans ces pays est forte, mais aussi parce que «les jeunes partis si loin se familiariser avec ces sociétés opaques peuvent nous éclairer, définir un certain nombre de codes, et nous accompagner dans nos développements». En matière de recherche, Sophie Kerob- Schönborn a constaté que les portes ne s'ouvrent pas nécessairement toutes grandes à un Français qui a obtenu son PhD (doctorat) et rentre au pays. «Aux Etats-Unis, les chercheurs gagnent bien leur vie, le niveau de rémunération y est bien meilleur qu'en France.» Les stratégies des clients de Direct Medica, tels que AstraZeneca, Johnson Johnson, Novartis, Pfizer et Roche, sont mondiales. «Pour autant, dit-elle, les problématiques de sécurité sanitaire sont locales. Le candidat qui a la capacité de s'adapter à la formule “think global, act local” est donc le bienvenu.» M। S.

http://www.lefigaro.fr