31 octobre, 2011

Ligue des Champions: le Barça et Milan AC pour la qualification

BERNE (Reuters) - En tête du groupe H, Le Milan AC et le FC Barcelone peuvent se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions s'ils s'imposent respectivement mardi chez les Biélorusses du BATE Borisov et les Tchèques du Viktoria Plzen.

Le Real Madrid, Benfica, Arsenal et Chelsea peuvent aussi se rapprocher d'une qualification en cas de victoire.

Après quelques premières surprises au mois de septembre comme le match nul de Bâle à Manchester United 3-3, la phase de poule de la Ligue des champions est en train de retrouver une certaine normalité avec le retour en forme des grosses cylindrées européennes.

La seule surprise actuelle de cette Ligue des champions est la première place des Chypriotes de l'APOEL Nicosie dans le groupe G.

"Nous sommes très heureux d'être leaders avec cinq points. Cela veut dire quelques chose pour l'APOEL et Chypre", a déclaré l'entraîneur du club chypriote, Ivan Jovanovic.

"Nous ne sommes pas ici par hasard mais nous sommes conscients que tout peut changer après chaque match", a-t-il poursuivi.

Dans ce même groupe, le FC Porto et le Zenit Saint Pétersbourg ne sont qu'à un point des Chypriotes qui reçoivent mardi les Portugais à Nicosie. De son côté, le Zenit reçoit le Shakhtar Donetsk, décroché avec deux points en trois rencontres.

Le Bayern Munich, en tête de la Bundesliga, a abandonné ses premiers points en Ligue des champions à Naples, 1-1 le 18 octobre.

Mais une victoire face à ces mêmes Napolitains, deuxièmes du groupe avec cinq points, donnerait un avantage certain aux Bavarois dans ce groupe A relevé, Manchester City étant en embuscade avec quatre points. Les Anglais se rendent pour leur part à Villarreal.

PAS DE SUSPENSE DANS LE GROUPE H

Ce groupe A très disputé est l'inverse du groupe H où le Milan AC et Barcelone dominent de la tête et des épaules, BATE Borisov et Viktoria Plzen ne faisant pour l'instant que de la figuration.

Les Milanais se rendent chez les champions de Biélorussie, le BATE Borisov, d'où Barcelone est reparti avec une victoire 5-0 en septembre dernier.

L'équipe de Pep Guardiola ira défier mardi les Tchèques de Plzen à Prague puisque le stade du Viktoria ne répond pas aux normes de l'UEFA.

Les victoires du Milan AC et du FC Barcelone qualifieraient les deux équipes pour les huitièmes de finale, réduisant leur confrontation directe le 6 décembre au Nou Camp à un match prestigieux mais pour l'honneur.

Dans le groupe B, l'autre club milanais, l'Inter, peut prendre une vraie option pour les huitièmes de finale si les Italiens s'imposent mercredi contre Lille à San Siro.

Le Real Madrid, seule formation à avoir fait le plein de points en trois rencontres, se déplace mercredi chez son rival de ces dernières années, l'Olympique Lyonnais.

Dans ce groupe D, les Lyonnais ont besoin d'une victoire pour espérer jouer un nouveau huitième de finale. L'autre match du groupe opposera l'Ajax Amsterdam, sur ses terres, au Dinamo Zagreb.

Dans le groupe C, Benfica tentera mercredi de se qualifier en accueillant Bâle que les Portugais avaient battu 2-0 il y a deux semaines en Suisse.

Une victoire lusitanienne pourrait aider le deuxième du groupe, Manchester United, à se rapprocher grandement d'une qualification, les Mancuniens accueillant les Roumains d'Otelul Galati qui n'ont toujours pas marqué de point dans ce groupe.

Dans le groupe F, Arsenal, qui retrouve son jeu depuis quelques semaines, accueille mardi l'Olympique de Marseille.

A un point des Anglais, les Marseillais veulent prendre leur revanche du match aller où les Gunners l'avaient emporté 1-0 en toute fin de partie.

Dans l'autre rencontre de ce groupe F, Dortmund, dépassé en Ligue des champions cette année, reçoit l'Olympiakos Le Pirée.

Chelsea, en tête du groupe E, se rend en Belgique à Genk quand de son côté le Bayer Leverkusen, deuxième du groupe à un point des Anglais, se déplace à Valence.

Luc Folliet pour le service français; édité par Jean-Stéphane Brosse

Yannick Noah répond à David Douillet : ''Pas d'importance, ça va être marrant''

Ministre des Sports depuis le 27 septembre, David Douillet avait quelque peu secoué Yannick Noah dans une grande interview donnée après sa nomination au Parisien. L'ancien judoka s'était exprimé sur la guerre que mène Noah contre le fisc, qui lui réclame une somme rondelette concernant ses revenus de 1994-1995. Douillet n'avait pas été tendre : "Cette histoire ne m'intéresse pas. Je le laisse surtout avec sa conscience. Car c'est tout de même assez bizarre de dire qu'il aime la France, tout en habitant une bonne partie de l'année à l'étranger. Apparemment, il y a beaucoup d'ambiguïté dans ce qu'il dit et ce qu'il fait..." Plus loin, Douillet regrettait le "prosélytisme" de Yannick Noah pour les drogues douces.

Interrogé ce dimanche dans Stade 2, Yannick Noah répond enfin au ministre. Avec sa décontraction habituelle, Noah ne manque néanmoins pas de mordant : "Rien ne me choque dans ce que dit Douillet, lance-t-il en riant. Ça ne compte pas en fait pour moi, ça n'a pas d'importance. J'aurai l'occasion de lui répondre, j'ai quelques fiches. Ça va être marrant. Pour sa première interview, il avait envie de parler de moi. Ça le démangeait. Très bien. Je pense qu'on va lui donner des bons points pour ça." Il ajoute, un peu plus loin, quant à ses problèmes avec le fisc : "Ça, se sont mes oignons."

Aujourd'hui, Yannick Noah ne doit plus de 580 000 euros. Après 15 ans de lutte contre le fisc, sa bataille continue. Il vient de se tourner vers la cour d'appel administrative de Paris.

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Une star de Twilight très décolletée met Rome dans tous ses états

Le festival de Rome bat son plein jusqu'au 4 novembre, accueillant de nombreuses vedettes internationales sur son tapis rouge, afin de défendre leurs films. Après l'ouverture en grande pompe de cette manifestation italienne avec la présentation de The Lady, la dernière réalisation de Luc Besson, d'autres artistes sont venus sur leur 31.

Isabelle Huppert et Kristin Scott Thomas ont imposé leur élégance pour des raisons différentes. La première assistait à la présentation, hors compétition, de la comédie Mon pire cauchemar. Dans ce film d'Anne Fontaine, elle donne la réplique à Benoît Poelvoorde, qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Dans un costume masculin très seyant, elle diffuse son charisme.

Kristin Scott Thomas a quant à elle assuré la promotion de La Femme du Ve, réalisation franco-polonaise de Pawel Pawlikowski, adaptée de l'oeuvre de Douglas Kennedy. Elle est ravissante avec une jupe droite et un chemisier lors du photocall, pour briller le soir aux côtés de son partenaire Ethan Hawke, dans une longue toilette noire.

Des superproductions ont également eu le droit à leur fête à Rome : Les Aventures de Tintin : le secret de la Licorne, dont le représentant n'était autre que Jamie Bell, qui incarne le jeune reporter en motion capture, et Twilight - chapitre IV : Révélation, avec une Nikki Reed (Rosalie Hale dans les films), au décolleté très plongeant, et Jackson Rathbone (Jasper Hale).

Parmi les films en compétition au festival de Rome, citons Une vie meilleure de Cédric Kahn. Si celui-ci a fait tourner Guillaume Canet et Leïla Bekhti dans son drame sur fond social, il est seul pour assurer le photocall et l'avant-première. Dans son oeuvre, il raconte "la dérive de celui qui finit dans l'enfer des dettes, de la pauvreté et est exploité par un système sans scrupules". Selon l'AFP, le film a été accueilli par des applaudissements chaleureux lors de la projection de presse.

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Selon les médias américains, l'adhésion de la Palestine à l'Unesco est une erreur

Dans sa quête de reconnaissance internationale en tant qu'Etat, la Palestine vient de remporter une importante victoire à l'Unesco. Le conseil exécutif de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a en effet approuvé, lundi, par quarante voix sur cinquante-huit, la demande d'adhésion de la Palestine, qui devient donc membre à part entière. Pourtant, la Palestine comptait parmi ses opposants les Etats-Unis, qui n'ont cessé de faire barrage.

Dans un article d'analyse paru le 23 octobre, le journaliste du New York Times Steven Erlanger cite la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, qui avait déclaré que l'agence onusienne est 'au coeur des intérêts sécuritaires des Etats-Unis'. Selon elle, les Etats-Unis n'ont naturellement pas 'intêret à se désengager du système de l'ONU'. Et le journaliste de conclure : 'l'ironie est que l'administration Obama approuve et a fortement soutenu Irina Bokova. Mais les juristes au département d'Etat ne voient pas d'issue à ces lois de 1990 et 1994'. Ces deux lois américaines interdisent le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière en l'absence d'accord de paix avec Israël. La contribution financière des Etats-Unis à l'Unesco représente 22 % du budget de l'organisation.

L'ancien sénateur américain et actuel président de la fondation des Nations unies, Timothy E. Wirth, rappelle dans une tribune publiée dans le Los Angeles Times que le président Bush avait 'multiplié les efforts pour rejoindre l'Unesco en 2003'. Selon lui, la reconnaissance de la Palestine par l'Unesco entraîne de fait une 'perte d'influence dans les grandes négociations internationales'. Mais l'échec américain à trouver une solution diplomatique au dossier palestinien révèle un recul (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Une maternité russe condamnée pour avoir échangé des bébés

Une maternité russe a été condamnée lundi à payer 140.000 euros de dommages et intérêts pour avoir échangé par erreur, il y a 12 ans, deux bébés qui n'ont pas pu grandir auprès de leurs véritables parents, a-t-on appris de source judiciaire.

Le tribunal de Kopeïsk "a décidé que la maternité devait payer 3 millions de roubles (71.000 euros) à chaque famille", a déclaré à l'AFP un porte-parole du tribunal de cette petite ville de l'Oural.

L'erreur de l'hôpital n'a été révélée que cette année lorsque Ioulia Beliaïeva, la mère de l'un des bébés échangés, a décidé de soumettre sa fille Irina à un test ADN. Son ex-mari doutait de sa paternité et refusait de payer une pension alimentaire en arguant que la fillette à la peau mate et aux cheveux noirs ne lui ressemblait pas.

Divorce et test ADN

Le test a révélé qu'ils n'étaient, ni l'un ni l'autre, les parents biologiques de la fillette.

Mme Beliaïeva s'est alors adressée à la police locale qui a découvert que la maternité avait donné sa fille biologique, Anna, aux cheveux châtains clairs, à une famille musulmane d'origine tadjike.

En septembre, Mme Beliaïeva et Nigmatoullo Iskandarov, le père biologique d'Irina, ont porté plainte contre la maternité de Kopeïsk, exigeant chacun cinq millions de roubles (environ 118.000 euros), selon le porte-parole du tribunal.

Selon le quotidien populaire russe Komsomolskaïa Pravda, les parents envisagent de dépenser la somme que doit leur verser la maternité pour acheter deux maisons côte à côte pour que les deux fillettes puissent grandir ensemble.

(Source AFP)

MAROC: un député espagnol refoulé

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AFP

Le Maroc a refoulé hier un député européen espagnol de l'aéroport de Laâyoune, capitale du nord du Sahara occidental, en raison de ses positions en faveur du Front Polisario, selon les autorités locales. Il s'agit de Willy Meyer, membre de la gauche unifiée et vice-président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a-t-on ajouté de même source.

Ce ressortissant espagnol a été interdit d'accès à l'aéroport parce qu'il est, selon la même source, "connu pour ses prises de positions hostiles à l'intégrité territoriale" du Maroc et son "offense permanente au sentiment des Marocains" à l'égard des "provinces du sud" (Sahara occidental, ndlr). M. Meyer est reparti vers Las Palmas à bord du même avion qui assure la liaison entre les Iles Canaries et Laâyoune, toujours selon la province.

Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie rejette le plan marocain et réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.

La Palestine devient membre de l'Unesco

PARIS (Reuters) - La Palestine a été acceptée lundi comme membre à part entière de l'Unesco, agence de l'Onu chargée de l'éducation, de la science et de la culture, qui devient ainsi la première organisation des Nations unies à l'accueillir.

Après plus de 60 ans de conflit israélo-palestinien, ce vote considéré comme historique par la Palestine représente une nouvelle avancée vers sa reconnaissance internationale, au moment où sa demande d'adhésion comme membre auprès des Nations unies est menacée par un veto probable des Etats-Unis.

La demande d'adhésion de l'Autorité palestinienne à l'Unesco, où elle jouissait jusqu'à présent d'un statut d'observateur, a été validée par un vote au siège de l'organisation à Paris, par 107 voix contre 14 et 52 abstentions. Douze Etats n'ont pas participé au vote.

La France a voté pour l'adhésion, alors qu'elle s'était abstenue lors d'un vote antérieur au Conseil exécutif, préalable au vote final. Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ont également approuvé son entrée.

Les Etats-Unis, le Canada et l'Allemagne ont voté contre. Le Royaume-Uni s'est abstenu. Le vote s'est fini sous les applaudissements.

Les Etats-Unis ont menacé, en cas de vote positif, de suspendre leur contribution financière à l'Unesco, qui représente aujourd'hui 22% du budget de l'agence. L'ambassadeur américain David Killion a simplement déclaré après le vote que la capacité des Etats-Unis à soutenir l'Unesco allait se "compliquer".

Israël a réagi par la voix de son ambassadeur auprès de l'agence, Nimrod Barkan, qui a qualifié le vote de lundi de "tragédie pour l'Unesco".

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déposé officiellement le 23 septembre une demande d'adhésion pleine et entière de l'Autorité à l'Organisation des Nations unies.

Le Conseil de sécurité, où Washington détient un droit de veto, est le seul habilité à autoriser semblable demande et les Américains ont fait savoir qu'ils utiliseraient selon toute vraisemblance cette arme pour bloquer la demande palestinienne.

Mais l'Unesco était accessible aux Palestiniens quel que soit leur statut au sein de l'Onu en général. Le conseil exécutif de l'Unesco avait décidé début octobre que ses 193 Etats membres se prononceraient sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote.

A Ramallah, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, avait déclaré dimanche à la Voix de la Palestine : "Ce succès, si nous l'obtenons, et avec une aussi large majorité, donnera une forte impulsion aux efforts que nous déployons pour obtenir le vote requis aux Nations unies".

Le conseil exécutif de l'Unesco avait décidé début octobre que ses 193 Etats membres se prononceraient sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote.

Avec Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal

Le Président Ping reçoit le Président de la Banque Africaine de Développement

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 31 octobre 2011 / African Press Organization (APO)

Le Président de la Commission de l'Union Africaine, Dr. Jean PING, a reçu le Jeudi 27 Octobre 2011, au siège de la Commission de l'Union Africaine (UA), à Addis-Abéba, Mr Donald Kaberuka,Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui se trouve actuellement à Addis-Abeba à l'occasion de la Conférence Economique Africaine annuelle, conjointement organisée par la BAD, la Commission Economique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et le PNUD du 25 au 28 du mois courant et consacrée cette année à « l'Economie Verte et la transformation structurelle».

Le Président de la Commission de l'Union Africaine et son hôte ont passé en revue les questions relatives au partenariat entre les deux institutions ainsi que les prochaines rencontres internationales, notamment le Sommet du G20 (3-4 novembre) à Cannes (France), ), la 17ème session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique, prévue du 29 novembre au 12 décembre

à Durban (Afrique du Sud), le Forum Mondial sur l'Eau, prévu en mars 2012 à Marseille (France) et le Sommet de Rio+20 qu'abritera le Brésil du 4 au 6 juin 2012.

Office of the Spokesperson to the Chairperson, African Union Commission, P.O. Box 3243 Addis Ababa, Ethiopia, Tel: +251 11 551 7700 Ext. 401 Mobile: +251 91 151 1723 Email: NoureddineM@africa-union.org / n.mezni@gmail.com

Concernant le Sommet du G20, les chefs des deux institutions se sont accordés sur la nécessité d'une position concertée en vue d'une prise en compte des priorités de l'Afrique en matière de développement du continent dans la Déclaration du Sommet de

Cannes. Par rapport à la Conférence de Durban, ils ont souligné l'urgence d'une réponse appropriée au terme de l'expiration du Protocole de Kyoto.

Le Président de la Commission de l'UA a mis l'accent sur le caractère crucial que revêt la question de l'Eau sur le continent ; il a d'autre part estimé que celle-ci exige une attention particulière de la part des décideurs africains d'autant que la rareté de cette ressource pourrait constituer une source de conflit dans les années à venir. Dr. Jean Ping a souhaité dans ce domaine une coopération étroite qui permettrait aux deux institutions de consolider la voix de l'Afrique et de mener des actions concertées.

De son côté, le Président de la BAD a salué les efforts en cours en vue de la préparation du Sommet de Rio+20 et a indiqué que la BAD apportera son concours pour la réussite de cette rencontre extrêmement importante pour le continent.

Le Président de la Commission et son hôte ont réitéré le rôle de premier plan que le Secrétariat Conjoint UA-CEA-BAD doit jouer dans la coordination de tous ces efforts.

SOURCE : African Union Commission (AUC)

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Les Algérois ont enfin leur métro après 30 ans d'attente

ALGER (AP) — Les Algérois, après trente ans d'attente, ont enfin leur métro, inauguré lundi en grande pompe par le président Abdelaziz Bouteflika.

L'inauguration de cette infrastructure, qui fait partie des chantiers phares lancés sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, intervient à l'occasion d'une date symbolique: la célébration du 57ème anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, le 1er novembre 1954.

Les Algérois et les Algériens de façon générale désespéraient de voir un jour ce métro sortir de son tunnel, tant sa réalisation aura été marquée par toutes sortes de péripéties. Lancé en septembre 1980, le chantier a connu plusieurs arrêts.

Long de 9,5 kilomètres et doté de 10 stations, le métro d'Alger, dont la sécurité sera assurée par 400 policiers, devrait transporter quotidiennement 21.000 personnes par heure.

La réalisation du projet, qui a officiellement coûté 380 millions d'euros, a été confiée à un groupement européen composé des sociétés allemandes Siemens, française Vinci et espagnole CAF. L'exploitation commerciale sera assurée par la RATP El Djazaïr, filiale de la RATP française. AP

xoao/lma

Trois Afghans membres du HCR tués à Kandahar

KABOUL (Reuters) - Trois Afghans employés par le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) ont trouvé la mort lundi dans un attentat suicide commis à Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, annonce l'organisation.

Deux autres membres du HCR, également de nationalité afghane, ont été blessés.

"Un attaque coordonnée impliquant des kamikazes et des hommes armés a causé la mort de trois employés du HCR dans nos locaux de Kandahar et a fait deux blessés parmi les membres de notre équipe", indique l'organisation dans un communiqué.

Un porte-parole des Nations unies à Kaboul avait auparavant indiqué que tout le personnel étranger était indemne.

Kandahar, à 480 km au sud de Kaboul, est le berceau du mouvement taliban.

Samedi, une voiture piégée avait causé la mort de 13 militaires et employés civils de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) à Kaboul.

Des Américains, des Britanniques et des Canadiens, ainsi que quatre Afghans figurent parmi les victimes de cet attentat dont le bilan est sans précédent pour les forces étrangères déployées depuis 2001.

Daniel Magnowski et Mirwais Harooni; Pierre Sérisier et Jean-Stéphane Brosse pour le service français

La Palestine devient membre à part entière de l'Unesco

Les Palestiniens sont devenus lundi membres à part entière de l’Unesco, après un vote à Paris des Etats membres de cette organisation de l’ONU, a constaté un journaliste de l’AFP.

«La Conférence générale (qui réunit l’ensemble des Etats-membres, NDLR) décide de l’admission de la Palestine comme membre de l’Unesco», indique la résolution adoptée par 107 voix pour, 52 abtentions et 14 voix contre, parmi les pays présents.

«Ce vote permettra d’effacer une infime partie de l’injustice faite au peuple palestinien», a déclaré devant la Conférence générale le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Ryiad al-Malki.

Les Etats-Unis, l’Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l’Italie et le Royaume Uni se sont abstenus.

La quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains se sont prononcés pour l’adhésion.

La France, qui avait émis de sérieuses réserves sur la démarche palestinienne à l’Unesco, a finalement voté pour l’adhésion.

«L’entrée de la Palestine porte le nombre d’Etats membres de l’Unesco à 195», a précisé l’Unesco dans un communiqué publié immédiatement après le vote.

(Source AFP)

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Serena Williams, cuir et abdominaux

Par la rédaction de Puretrend.com

Quelquefois, la tenniswoman Serena Williams en fait trop niveau mode. Vraiment trop. Du coup, elle se permet des ensembles qui ne vont absolument pas avec son corps ultra-musclé, et fait presque peur à voir.

Pour l'avant-première de "Tower Heist" à New York, la sportive n'est pas passée inaperçue... Malheureusement.

Vêtue d'une jupe en cuir ultra-moulante, elle ne flatte en rien son corps, et en devient presque vulgaire. Ainsi, elle associe à son vêtement un mini-pull noir qui dévoile son ventre... ou plutôt ses abdos. Pire, elle détient un piercing au nombril. Pas classe.

Une tenue très "tablettes de chocolat" pas vraiment sexy et qui ne valorise pas Serena Williams.

Un point positif tout de même pour ses bottines en daim plateformes violines Burberry, ultra tendance et absolument divines. Cependant ces dernières détonnent quelque peu avec le look cuir de la tenniswoman.

Une pochette noire cloutée peaufine son look en y apportant une petite touche too much, pas franchement glamour.

Les cheveux bouclés et lâchés, elle ourle sa bouche de rouge et souligne ses yeux de noir.

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Libye : Qui a intérêt à voir Seif al-Islam à la CPI ?

Depuis la mort de son père, le 20 octobre dernier, Seif al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, demeure introuvable. Même sa localisation demeure l’objet de supputations qui le situent à des endroits différents. Tandis que certaines sources non officielles l’annoncent au Niger sous la protection des Touaregs, d’autres l’indiquent toujours en Libye où il serait sous protection de mercenaires sud-africains.

Les seuls signes de vie que donne jusque-là le fils en fuite du feu guide libyen sont des déclarations par personnes interposées. Selon Luis Moreno Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), ces intermédiaires avec qui il aurait eu des contacts informels auraient traduit l’intention de Kadhafi fils de se rendre à l’institution judiciaire internationale. Admettons que ces tractations aient eu vraiment lieu et que celui contre qui la CPI a émis, il y a quatre mois, un mandat d’arrêt international soit effectivement prêt à se rendre. Quelles peuvent bien être les motivations d’une telle décision et quelles conséquences en découleront au cas où elle venait à être exécutée ?

Réputé pour être le plus intransigeant des rejetons du regretté père de la Jamahiriya, Seif al-Islam aurait sans doute voulu par cette pénible option, choisir le moindre entre deux maux. Acculé par les combattants du Conseil national de transition (CNT), il aura probablement préféré l’enclume de la CPI au marteau de ceux qui sont capables de lui faire subir le même sort que son père. Reste à savoir s’il ira jusqu’au bout de sa décision en se mettant le plus tôt possible à la disposition de la Cour avant de tomber entre les mains de ses ennemis.

Si tant est que Seif compte réellement sauver sa tête, il doit se hâter d’aller répondre des faits à lui reprochés avant d’être gagné par une indécision suicidaire comme celle de l’âne de Buridan. Il exaucerait ainsi le dernier vœu le plus cher au CNT et aux Occidentaux qui, à y voir de très près, n’ont pas intérêt à voir un dignitaire du régime de Kadhafi devant une Cour internationale. Car, l’une des conséquences redoutables d’un procès des pro-Kadhafi hors de la Libye demeure les éventuels déballages fracassants qui peuvent mettre très mal à l’aise les tombeurs du colonel Kadhafi.

Et Seif al-Islam en sait tellement sur tout ce qui a pu être entrepris officiellement ou officieusement en Libye pour ne pas inquiéter. Les nouveaux dirigeants libyens sont comptables de la gestion de l’ancien régime au sein duquel ils assuraient des fonctions importantes. A défaut de les conduire devant la CPI, la découverte de charniers qui engageraient leur responsabilité peut ternir leur image et susciter la révolte contre eux des victimes ou leurs ayants droit qui voyaient en eux des révolutionnaires des temps modernes.

Les vagues de certaines révélations peuvent également éclabousser des dirigeants occidentaux, notamment le président français Nicolas Sarkozy, dont les relations avec la Libye sous l’ère Kadhafi ont été ponctuées d’affaires aussi floues que nombreuses. Même si la résolution onusienne constitue un bouclier protecteur pour les meneurs de l’opération militaire qui a eu récemment lieu en Libye, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils n’ont pas intérêt à ce qu’on y décèle quelque imperfection.

L’actuel chef de l’Etat français, qui tente, non sans peine, de reconquérir la sympathie de ceux d’entre ses compatriotes encore dubitatifs, joue gros dans cette affaire dont une gestion à la légère peut lui coûter son fauteuil. Si les histoires aux allures anecdotiques de financement de la précédente campagne de l’UMP par l’ex-dictateur libyen et de vente d’armes par l’Hexagone à ce dernier venaient à être confirmées par le fils, il ne fait aucun doute que le sommeil du locataire du palais de l’Elysée en sera troublé.

Un jugement de Seif al-Islam qui échapperait au contrôle des vainqueurs de la guerre libyenne se présente donc comme un risque réel pour ceux-ci, quoique relatif. Cette évidence apporte du reste du crédit à la thèse qui sous-tend que ni le CNT ni les Occidentaux n’ont intérêt à ce que ce candidat à la CPI soit vivant. Si l’on s’inscrit dans cette même logique de raisonnement, l’on peut émettre l’hypothèse, que ces mêmes raisons ont pu conduire au probable assassinat du guide libyen. Les mêmes causes ont pourtant l’habitude, dans des conditions bien précises, de produire les mêmes effets. Un assassinat de cet important rescapé du régime Kadhafi ne rendra pas service à l’humanité, car il permettra à des criminels de conserver leur voile et à leurs crimes de passer sous silence à jamais.

Source : "Le Pays"

Entraide accordée au Burkina Faso dans l’affaire du meurtre de Landecy

Tribunal pénal fédéral | Les juges du Tribunal pénal fédéral ont débouté le principal suspect du meurtre de Landecy (GE), qui s'opposait à l'entraide judiciaire accordée par la justice genevoise au Burkina Faso, son pays d'origine dans lequel il a été arrêté.

© MICHEL PERRET-a | Le corps de la victime avait été retrouvé ligoté et enterré dans le jardin de la maison familiale (à l'arrière-plan), à Landercy (GE), le 6 août 2007.ATS |

Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a rejeté un recours du principal suspect du meurtre de Landecy (GE), opposé à l’entraide accordée par la justice genevoise au Burkina Faso. Ressortissant de ce pays, le meurtrier présumé s’y était enfui après le drame.

Le corps de son épouse, âgée de 28 ans et issue d’une vieille famille genevoise, avait été retrouvé ligoté et enfoui sous des feuilles en août 2007. Il avait été caché près de la maison des beaux-parents du suspect dans la campagne genevoise. Peu avant, les époux, parents de deux enfants, s’étaient séparés.

Assassinat et recel de cadavre

En novembre 2010, les autorités burkinabés avaient demandé à la Suisse la transmission de pièces du dossier judiciaire ouvert à Genève. Elles avaient auparavant refusé d’extrader le suspect, incarcéré préventivement dans son pays d’origine.

Poursuivi dans son pays pour assassinat et recel de cadavre, le prévenu encourt théoriquement la peine de mort. Celle-ci ne serait toutefois plus appliquée au Burkina Faso depuis une vingtaine d’années.

Opposé à l’entraide accordée par les autorités genevoises le 21 juin 2011, le prévenu avait sollicité la suspension de la procédure jusqu’à ce que la situation politique au Burkina Faso soit stabilisée et que le gouvernement soit en état de fournir des garanties quant au respect des droits du prévenu.

Peine de mort exclue

Dans un arrêt diffusé vendredi, le TPF rejette le recours du meurtrier présumé et confirme la décision d’entraide des autorités genevoises. Il relève notamment que la question relative aux garanties à exiger du Burkina Faso n’a pas été abordée par le Ministère public genevois.

Elle a été expressément laissée à l’appréciation de l’Office fédéral de la justice. Ce dernier a déjà indiqué en août dernier qu’il accordera l’entraide à la condition que «la peine de mort ne soit ni requise ni appliquée».

Le Zimbabwe menace de riposter contre la Suisse pour refus de visas

HARARE (Xinhua) -- Le président zimbabwéen Robert Mugabe a menacé de prendre des mesures de représailles contre les intérêts suisses dans son pays après le refus de Berne d'accorder des visas à des membres de sa délégation prévoyant de participer à une conférence d'une agence onusienne à Genève, a rapporté lundi le quotidien Herald.

Le président Mugabe, son épouse Grace Mugabe, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement, comptaient assister à un sommet de l'Union internationale des télécommunications (UIT) tenu la semaine dernière à Genève, mais ont dû annuler le voyage après que certains membres de sa délégation ont subi un refus de visa.

L'épouse du président Mugabe, le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Simbarashe Mumbengegwi, le ministre des Transports, de la Communication et du développement d'infrastructure, Nicholas Goche, ainsi que le porte-parole de M. Mugabe, George Charamba, étaient parmi ceux refusés par le gouvernement suisse.

Pour le chef de l'Etat zimbabwéen, la Suisse, en tant que pays organisateur d'une réunion des Nations unies, n'a pas le doit d'empêcher les délégations d'un Etat membre de l'Onu de prendre part à de telles réunions.

"Nous étions surpris [...] Maintenant ils montrent qu'ils sont vicieux et nous allons rendre la pareille, car ils ont des propriétés ici. Nous ne sommes pas sans moyens pour rendre la pareille", a-t-il déclaré au quotidien zimbabwéen.

L'UE a imposé, il y a dix ans, des sanctions financières et une interdiction de voyage à l'encontre de M. Mugabe, et de ses proches collaborateurs du parti Zanu-PF et du gouvernement, pour des abus présumés des droits de l'Homme et des différends sur la réforme agraire de Harare.

La moitié des millionnaires chinois pensent à quitter le pays

Une petite moitié des Chinois les plus riches pensent à quitter le pays, principalement pour l'éducation de leurs enfants, selon une étude publiée ce week-end par le Hurun Report et la Banque de Chine.

Quarante-six pour cent des 980 sondés, tous riches de dix millions de yuans (1,1 million d'euros) au moins, pensent à quitter la Chine.

Le Parti communiste peine à résoudre des problèmes qui freinent la modernisation du pays et poussent à l'exil, comme la rigidité du système éducatif, l'environnement social qui se dégrade, le coût de la vie et la sécurité alimentaire incertaine.

«Ce n'est pas plus cher de vivre à l'étranger mais on profite bien plus (de la vie)», disait une certaine Luo, émigrée en Grande-Bretagne, dans une récente édition du magazine Lifeweek.

L'agence de presse Chine nouvelle a rapporté ce mois-ci que le Canada et l'Australie étaient les destinations préférées des émigrés chinois.

Sur Sina Weibo, équivalent de Twitter en Chine, beaucoup d'internautes commentaient l'enquête avec envie, affirmant qu'ils quitteraient le pays s'ils avaient de l'argent.

«Si vous pouvez fuir, fuyez immédiatement», a écrit une utilisatrice du nom de «Jiang Langzi».

Avec Reuters

Libye: les Werfallah de Bani Walid, fidèles à l'ex-régime, crient vengeance

BANI WALID (© 2011 AFP) - "Notre vengeance on l'aura, tôt ou tard", lance un homme de la puissante tribu des Werfallah, fidèle à l'ancien régime, en montrant des appartements incendiés et éventrés par des tirs d'obus des anti-Kadhafi, près du centre ville de Bani Walid.
Lundi 31 octobre 2011 | 12:34 UTC
Libye: les Werfallah de Bani Walid, fidèles à l'ex-régime, crient vengeance

© AFP Marco Longari. Désespoir d'un habitant de Bani Walid devant des immeubles endommagés le 30 octobre 2011 à Bani Walid

Refusant d'être filmé, il donne son seul prénom, Souleimane, "par peur" des combattants du nouveau régime qui ont pris le contrôle de la ville il y a une dizaine de jours, après plus d'un mois de combats contre les forces fidèles à l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, tué à Syrte le 20 octobre.

"Nous avons arrêté de nous battre parce que nous n'avions plus de munitions. La plupart des habitants ont caché leurs armes et sont restés chez eux. D'autres se sont fondus dans les groupes de rebelles", confie-t-il.

Les forces du Conseil national de transition (CNT, issu de la rébellion), entrées dans la ville le 17 octobre, ont été surpris par la disparition soudaine de tout combattant après des semaines de lutte acharnée.

"Quand les Thowars (révolutionnaires) n'ont pas trouvé les brigades de Kadhafi dont ils parlaient, ils sont devenus furieux. Ils ont tiré sur des chiens, des maisons, ont pillé et brûlé des habitations et des bâtiments publics", ajoute Souleimane. "Toute la ville est en colère. Les Thowars ont puni tout le monde en détruisant nos maisons, en volant nos voitures et en tuant nos proches. Ca ne se passera pas comme ça", poursuit-il en se disant envahi à la fois par la haine et la tristesse.

"Bani Walid est une société tribale. Il n'y a pas d'étrangers. Il n'y a que des Werfallah et personne ne peut nous gouverner. C'est pourquoi il n'y aura pas de Libye sans les Werfallah. Nous agirons tôt ou tard, ici, à Tripoli, ailleurs", prévient-il.

Bani Walid, une vaste oasis au relief accidenté à 170 km au sud-est de Tripoli, est le fief des Werfallah qui forment la principale tribu de Libye, avec un million de personnes (pour une population d'environ 6,3 millions d'habitants). Ses membres sont divisés en dizaines de clans que l’on retrouve dans toute la partie septentrionale du pays, avec une assise en Cyrénaïque (est) dans la région des villes de Benghazi et de Dernah.

Si les Werfallah de Bani Walid affichent toujours leur fidélité au régime déchu, l’opposition entre d'autres clans, essentiellement ceux de Cyrénaïque, et le régime libyen remonte aux années 1990 quand plusieurs dizaines d’officiers accusés de complot furent arrêtés et certains exécutés.

Malgré l'atmosphère de désolation à Bani Walid, certains tentent de réparer les dégâts et de reprendre une vie normale, "mais c'est très difficile", affirme Mohamed Ahmed, les mains tachées de peinture devant son appartement qu'il tente de rendre "vivable".

Des échanges de tirs sont encore fréquents entre des habitants et les pro-CNT, selon lui.

Contrairement aux autres villes du pays, le drapeau rouge-noir-vert de la "nouvelle Libye" est très peu visible à Bani Walid et l'activité ne reprend que très lentement. Des volontaires nettoient la place centrale des douilles et des gravats.

Un jeune, qui dit s'appeler Al-Sahbi Al-Werfelli, vend des légumes dans un petit marché improvisé. Il reconnaît avoir combattu au côté des forces pro-Kadhafi. "Oui j'ai combattu contre ces voleurs. C'est une révolution de voleurs. Ils ont tout détruit. Ils ont tout volé", lance-t-il à l'écart des rares passants.

"Bani Walid paye le prix de son soutien à Kadhafi. Mais nous l'aimons", dit-il. "Nous attendons un signal pour reprendre les armes et nous venger", affirme-t-il. Son cousin à proximité approuve: "nous avons défendu nos maisons et notre honneur et nous nous vengerons pour chaque personne tuée, chaque maison volée".

Syrie: 47 soldats tués par des déserteurs sur fond de discussions au Qatar

Les affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs ont redoublé d'intensité samedi en Syrie, faisant 47 morts en 24 heures dans les rangs des forces du régime, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Vive tension en Syrie après des affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs faisant 47 morts en 24 heures dans les rangs des forces du régime, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

De nouvelles discussions sont prévues dimanche au Qatar entre des responsables syriens et une délégation ministérielle de la Ligue arabe, qui a proposé sa médiation pour trouver une issue à la crise. Cette délégation avait été reçue mercredi par M. Assad, une rencontre que les ministres arabes avaient qualifiée de "franche et amicale".

Vingt soldats ont péri dans la journée de samedi lors d'affrontements entre l'armée et des hommes armés, probablement des déserteurs, dans le quartier de Baba Amro à Homs (centre), a indiqué l'OSDH. Cinquante-trois autres blessés ont été hospitalisés, selon la même source. Des affrontements similaires ont fait au moins 17 morts parmi les soldats dans la nuit de vendredi à samedi à Homs, selon l'OSDH.

En outre, dix membres des forces de sécurité et un déserteur ont été tués dans une embuscade tendue par des déserteurs présumés contre un car transportant des agents de sécurité entre les villages al-Habit et Kafrnabouda dans la province d'Idleb (nord-ouest), selon la même source.

Parallèlement, douze civils ont été tués samedi à Homs et dans sa région, haut-lieu de la contestation contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, par des tirs des forces de sécurité, de tireurs embusqués et par un pilonnage aux mitrailleuses lourdes, selon l'ONG.

D'autres civils, dont le nombre n'a pas pu être précisé, ont été tués à leur domicile par des tirs des forces de sécurité, a-t-elle ajouté.

D'après l'OSDH, la région de Homs, troisième ville de Syrie, "a donné 40% des martyrs de la révolution syrienne", dont la répression depuis le 15 mars a fait, selon l'ONU, plus de 3.000 morts.

La Ligue arabe et le secrétaire général des Nations Unies ont condamné les meurtres de civils en Syrie, au lendemain d'une journée de violences qui avait déjà fait une cinquantaine de morts vendredi. "Le comité ministériel arabe a exprimé son rejet des meurtres de civils qui se poursuivent en Syrie et l'espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger", a affirmé la Ligue arabe dans un message adressé au président Bachar al-Assad.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé de son côté "la fin immédiate des opérations militaires contre les civils". "La violence est inacceptable et doit cesser immédiatement", a-t-il dit, exhortant les autorités à entreprendre "des réformes ambitieuses" pour répondre eux attentes de la population.

A Damas, le ministère syrien des Affaires étrangères s'est déclaré "étonné que le comité arabe ait basé sa position sur les mensonges diffusés par les chaînes de télévision qui incitent" à la violence.

Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique The Sunday Telegraph, M. Assad a lui prévenu que toute action occidentale contre son pays provoquerait un "tremblement de terre". "La Syrie est désormais le centre de la région. C'est la ligne jaune et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre: voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d'Afghanistan?", a-t-il déclaré, ajoutant: "tout problème en Syrie enflammera la région entière. Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière".

ministres arabes avaient qualifiée de "franche et amicale".

Vendredi, la Syrie avait connu l'une des journées les plus violentes depuis des semaines, avec 36 civils tués par les forces de sécurité cherchant à disperser des manifestations, essentiellement à Homs et à Hama (centre), selon des organisations syriennes de défense des droits de l'Homme.

Les militants anti-Assad avaient appelé à manifester pour réclamer une zone d'exclution aérienne au-dessus de la Syrie, à l'image de la Libye, afin de donner plus de latitude à l'"armée syrienne libre", une force d'opposition armée formée essentiellement de déserteurs.

Samedi, une société américaine spécialisée dans les moyens de censure sur internet, Blue Coat Systems, a confirmé que Damas utilisait ses produits pour bloquer les activités en ligne des opposants au régime, affirmant que des dispositifs de filtrage vendus au ministère irakien des Communications ont été mystérieusement mis en service en Syrie.

Importé par 20minutes.fr

OMG – Des moustiques génétiquement modifiés pour tuer leur progéniture

Un moustique Aedes aegypti

Des chercheurs ont publié dimanche les premiers signes de succès d'un lâcher dans la nature de moustiques génétiquement modifiés pour tuer leur progéniture. Ces expérimentations pourraient permettre de lutter contre des maladies transmises par des insectes, comme la dengue et la malaria, et être utilisées dans le domaine agricole pour lutter contre les parasites.

Le New York Times rapporte que ces recherches pourraient provoquer un débat public similaire à celui qui touche les OGM dans les cultures agricoles, car une fois sortis des laboratoires, ces moustiques refaçonnés ne peuvent plus être retirés de l'environnement. Certains scientifiques critiquent ainsi la société anglaise responsable de ces recherches, Oxitec, pour avoir lancé trop vite ses expériences de terrain, parfois dans des pays disposant de peu de régulations en la matière.

Même si elle ne provoque pas de dommage, [sa précipitation] diminuera la crédibilité et la légitimité de cette entreprise scientifique" dit au New York Times Lawrence O. Gostin, professeur de droit international de la santé à l'université Georgetown aux Etats-Unis.

Le premier lâcher de moustiques d'Oxitec, une firme créée en 2002 par un chercheur de l'université d'Oxford, Luke Alphey, avec des soutiens de l'université et des investisseurs privés, a eu lieu dans les îles Caïmans, dans les Caraïbes, en 2009, et a pris la communauté scientifique par surprise. Un article publié dimanche dans le journal Nature Biotechnology rend compte de cette expérience, qui a été suivie depuis par des lâchers en Malaisie et au Brésil.

Oxitec a modifié un moustique Aedes aegypti, en le dotant d'un gène qui provoque sa mort à moins que ne lui soit administré de la tétracycline, un antibiotique commun. Aedes aegypti peut ainsi être élevé pendant plusieurs générations en laboratoire, sous antibiotiques. Il se développe suffisamment pour pouvoir se reproduire une fois lâché dans la nature, mais alors sa progéniture, privée d'antibiotiques, mourra avant d'avoir atteint le stade adulte.

Les chercheurs se sont concentrés sur la dengue, puisqu'une seule espèce de moustique en est le principal vecteur, alors que la malaria est portée par un grand nombre d'insectes. De plus, il n'existe pas de médicament traitant la dengue, et les moustiquaires sont inefficaces contre Aedes aegypti, qui pique durant le jour. Le New York Times rappelle que la dengue fait quelque 25 000 morts chaque année, et entre 50 et 100 millions d'infections. Cette maladie se manifeste par des symptômes sévères de grippe.

Un lâcher de moustiques génétiquement modifiés dans la nature pourrait permettre, selon ses promoteurs, de réduire la population locale relativement rapidement, sans recourir à des pesticides. Ainsi, selon les chercheurs, les quelques 19 000 mâles relâchés en 2009, pendant quatre semaines, sur 10 hectares de l'île Grand Caïman, représentaient 16 % de la population mâle totale et ont été à l'origine de 10 % des larves. Ceci indiquerait qu'ils sont suffisamment compétitifs pour peser sur la fertilité générale de la population.

Parmi ceux qui ont critiqué le projet, Todd Shelly, un entomologiste du ministère de l'agriculture à Hawaï, note dans un commentaire publié avec l'article de la revue Nature Biotechnology que 3,5 % des insectes nés de ces amours génétiquement modifiées, dans un test en laboratoire, survivaient jusqu'à l'âge adulte bien qu'ils soient porteurs du gêne létal.

Madagascar - Le choix contesté du «Premier ministre de consensus»

Le Président de transition malgache, Andry Rajoelina, a nommé le 29 octobre un «Premier ministre de consensus», Omer Beriziky, dans le cadre de la feuille de route de sortie de crise qui vise à mener le pays vers des élections.

«Ma mission consistera à ramener le pays à la normalité constitutionnelle par des élections libres, transparentes et dont les résultats seront acceptés par tous», a déclaré le nouveau Premier ministre, remplaçant du général Camille Vital.

Andry Rajoelina, devenu Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) en mars 2009 après le coup d'Etat qui a renversé Marc Ravalomanana, a expliqué pourquoi il avait choisi cet ancien ambassadeur pour Premier ministre, lors de la cérémonie à Antananarivo, la capitale malgache.

«Il est nommé parce que c'est un patriote et qu'il a la crainte de Dieu. De plus, il est capable de gérer les institutions et de négocier avec les bailleurs de fonds», a-t-il affirmé.

Dans un grand entretien radio à la BBC (et retranscrit sur le site malgache pro-HAT Madagate.com), Rajoelina explique que le nouveau Premier ministre se distingue par sa «droiture», et qu'il l'a choisi selon les conditions décrites dans la feuille de route:

«Le Premier Ministre ne devrait pas provenir de la même province que le Président de la Transition; le Premier Ministre ne devrait pas être de la plate-forme qui soutient le Président. Ce sont les critères qui dictaient la nomination de ce nouveau Premier Ministre.»

Mais, à peine rendue officielle, cette nomination attisait déjà les critiques dans les rangs des deux mouvances d'oppo¬sition de Didier Ratsiraka et Marc Ravalo¬manana, deux anciens présidents malgaches, rapporte le quotidien, l'Express de Madagascar. Ils ne récusent par l'homme choisi, mais plutôt la procédure, qualifiée «d'antinomie même du consensus et de l'inclusivité».

Le chef de la délégation de la mouvance du président déchu, Mamy Rakotoarivelo, a quitté la salle où se (...) Lire la suite sur Slate.fr

Le chômage atteint un record historique dans la zone euro

LEMONDE.FR avec AFP |

En Espagne, le chômage a atteint son plus haut niveau depuis quinze ans.

En Espagne, le chômage a atteint son plus haut niveau depuis quinze ans.REUTERS/SUSANA VERA

Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 10,2 % de la population active en septembre, légèrement au-dessus des 10,1 % enregistrés en août, selon des données publiées lundi 31 octobre par l'office européen des statistiques Eurostat. Ce record avait déjà été atteint en juin 2010. Cela fait à présent cinq mois consécutifs que le chômage est au moins à 10 %. Eurostat a revu en hausse sa précédente estimation pour le mois d'août, qui donnait initialement le chômage à 10 %.

Selon les calculs d'Eurostat, 16,198 millions de citoyens de la zone euro étaient au chômage en septembre, soit 188 000 de plus que le mois précédent. L'Espagne a une nouvelle fois été le pays de la zone euro enregistrant le plus fort taux de chômage (22,6 %) tandis que l'Autriche et les Pays-Bas ont enregistré les taux les plus bas (respectivement 3,9 % et 4,5 %).

La France affiche un taux de 9,9 % en septembre. Aucune donnée n'est disponible pour l'Allemagne. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage a progressé à 9,7 % contre 9,6 % le mois précédent, et le nombre de sans-emploi a augmenté de 174 000 personnes à 23,264 millions.

L'adhésion de l'Autorité palestinienne à l'Unesco jugée prématurée par les Etats-Unis

  • Les 193 Etats membres de l'Unesco doivent se prononcer sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote lors de sa conférence plénièreAgrandir la photo

    Les 193 Etats membres de l'Unesco doivent se prononcer sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote lors de sa conférence plénière

C'est en fin de matinée, lundi 31 octobre, que l'Unesco doit se prononcer sur la demande d'adhésion à part entière formulée par l'Autorité palestinienne. Une requête jugée 'prématurée' et 'contre-productive' par les Etats-Unis, qui avaient déjà menacé de suspendre leur contribution financière à l'Unesco en cas de vote positif. Celle-ci représente aujourd'hui 22 % du budget de l'organisation. Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël.

Une adhésion de la Palestine à l'Unesco constituerait une nouvelle avancée vers sa reconnaissance en tant qu'Etat qu'elle revendique auprès de l'Organisation des Nations unies, où elle jouit jusqu'à présent d'un simple statut d'observateur. Le président palestinien Mahmoud Abbas a déposé officiellement le 23 septembre une demande d'adhésion pleine et entière de l'Autorité à l'ONU.

Le Conseil de sécurité, où Washington détient un droit de veto, est le seul habilité à autoriser semblable demande et les Américains ont fait savoir qu'ils utiliseraient selon toute vraisemblance cette arme pour bloquer la demande palestinienne. Mais l'Unesco est accessible aux Palestiniens quel que soit leur statut au sein de l'ONU en général.

OPTIMISME PALESTINIEN

A Ramallah, le ministre des affaires étrangères, Riyad Al-Malki, a déclaré dimanche à Reuters qu'il s'attendait à ce que 'la Palestine recueille le nombre de voix requis pour une adhésion. Nous disposons de suffisamment de votes pour franchir le seuil des deux tiers'. Sur les ondes de la Voix de la Palestine, le ministre a d'autre part ajouté : 'Ce succès, si nous l'obtenons, et avec une aussi large majorité, donnera une forte impulsion aux efforts que nous (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Les photos de la semaine du 21 au 28 octobre

Découvrez l'autre actualité de la semaine avec douze photos étonnantes. Faites-nous part de vos impressions dans les commentaires.


Un travailleur qui se tient sur un échafaudage a transpercé la toile de sécurité pour encourager les employés du secteur public qui manifestent contre les coupes budgétaires du secteur public, à Lisbonne au Portugal, le 21 octobre 2011. Reuters/Rafael Marchante


Une femme rampe à travers un pneu de voiture pendant la course appelée "Wild Boar Dirt Sun" à Laaben, à 50 km à l’ouest de Viennes en Autriche, le 22 octobre 2011. Près de 1 000 personnes prennent part à cet événement annuel, composé d’une course et d’un "parcours du combattant" sur une distance comprise entre 10 et 20 km. Reuters/Lisi Niesner


Des jeunes femmes indiennes agitent leurs foulards roses lors d’un rassemblement pour la lutte contre le cancer du sein dans la ville indienne de Chandigarh, le 22 octobre 2011. Reuters/Ajay Verma


Des supporters de l’équipe de rugby de Nouvelle-Zélande devant l’Eden Park Stadium d’Auckland, avant la finale de la Coupe du monde entre la France et les All Blacks, le 23 octobre 2011. Reuters/Jacky Naegelen


L’Allemand Rolf Bucholz, reconnu par les Guinness des records comme étant "l’homme le plus percé du monde", pose pour montrer certains de ses 453 piercings, à Dortmund en Allemagne, le 24 octobre 2011. Reuters/Ina Fassbender


Des pneus brulent dans l’avenue Periferico de Guatemala City au Guatemala, le 24 octobre 2011. Des centaines de manifestants se sont rassemblés pour pousser le Congrès à adopter la loi 38-69 sur les logements. Cette loi doit garantir un logement adéquat, des services et des infrastructures décentes pour les habitants des quartiers dit "informels", qui possèdent des services et des logements précaires. Reuters/William Gularte


Des passagers se tiennent assis sur le toit d’un train de banlieue alors que celui-ci arrive à la gare Manggarai de Jakarta en Indonésie, le 26 octobre 2011. Le porte-parole de l’opérateur ferroviaire d’État Mateta Rizalulha a annoncé que près de 29 services de trains réguliers seraient arrêtés entre le 19 octobre et le 29 novembre pour moderniser les lignes concernées. Reuters/Beawiharta


Une étudiante colombienne embrasse le casque d’un policier anti-émeute lors d’une manifestation à Bogota en Colombie, le 26 octobre 2011. Des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues pour protester contre la réforme du gouvernement sur les universités publiques, qui doit renforcer la privatisation des universités colombiennes. Reuters/John Vizcaino


Des cavaliers lors d’un match de "buzkashi" à Kaboul en Afghanistan, le 27 octobre 2011. Le sport national afghan oppose deux équipes de cavaliers qui s’affrontent pour attraper la tête décapitée d’un animal (chèvre, brebis ou veau) et doivent ensuite la ramener dans une zone déterminée. Seuls les meilleurs joueurs, les "chapandaz", peuvent s’approcher de la carcasse en compétition. Le gagnant reçoit un prix déterminé par un sponsor.


Un garçon déguisé en monstre participe à la compétition de costumes appelée "Scaredy cats and dogs" pour Halloween dans un centre commercial de Quezon City aux Philippines, le 23 octobre 2011. Une centaine d’animaux ont participé à cet événement destiné à lever des fonds pour l’association Philippine Animal Welfare Society (PAWS), un centre qui abrite temporairement une centaine de chiens et de chats qui ont été abandonnés ou maltraités. Reuters/Cheryl Ravelo


Des médecins tiennent la tête d’un nouveau-né lors d’une césarienne effectuée à l’hôpital de Santa Ana de Caracas au Venezuela, le 23 octobre 2011. La population mondiale atteindra 7 milliards le 31 octobre prochain, selon les calculs de l’ONU. Reuters/Carlos Garcia Rawlins


Un père et son enfant prennent part à une séance de thérapie nerveuse sous l’eau avec la Gezengus Foundation à Budapest en Hongrie, le 27 octobre 2011. Les nourrissons et les enfants nés avec des traumatismes ou des malformations peuvent être suivis grâce à la fondation.