30 octobre, 2011

Burkina-Faso : La disparition de sexes sème le trouble à Ouagadougou

afrik.com/







A Ouagadougou, pas une journée ne passe sans que des personnes ne soient accusées d’avoir mystérieusement fait disparaitre le sexe de jeunes rien qu’en leur touchant la main. Croyances ou réalité ? Les habitants de la capitale sont partagés sur la question.

Le phénomène de disparition des sexes est présent sur toutes les lèvres à Ouagadougou. Pas plus tard que mercredi, un vieux mendiant d’un certain âge a été accusé d’avoir fait mystérieusement disparaitre le sexe d’un jeune homme du quartier de Babangida rien qu’en lui serrant la main, selon le site internet burkinabè Fasozine. Ce dernier n’est pas le seul à faire les frais de telles allégations. Elles se sont multipliées ces dernières semaines dans la capitale burkinabè. Une communauté étrangère a été poursuivie pour les mêmes raisons il y a quelques jours par une foule en colère. Les personnes prises à parti sont parfois violemment battues.

« Une pure invention »

Les avis sont partagés à Ouagadougou sur la réalité du phénomène qui fait régulièrement l’objet de discussions. Si certains y croit dur comme fer, d’autres sont toutefois plus sceptiques, affirmant qu’ « il n’a jamais été prouvé scientifiquement que le sexe de l’Homme puisse disparaître et subir des transformations ». C’est le cas d’Emile Zongo, étudiant en psychologie, qui estime qu’il « s’agit d’une pure invention ». Pour le jeune homme, « les gens qui se disent victimes de tels actes se sont certainement forgés une idée, qui, intérieurement, leur fait croire que leur sexe a disparu, alors qu’en réalité, il est bien là », rapporte Fasozine.

« Il existe bel et bien des gens capables de faire disparaitre des sexes »

Un avis loin d’être partagé par Idrissa Touma, commerçant : « C’est un phénomène qui existe et moi j’y crois. J’ai plusieurs fois vu des cas à Abidjan et à Ouagadougou. Il explique même « connaître le mode opératoire de ceux qui font disparaitre le sexe ». Selon lui, « l’un d’eux te salue et fait disparaitre ton sexe. Ensuite il s’en va et quelques minutes après, son complice s’approche et te propose un remède contre une certaine somme. Comme tu es paniqué, tu lui donnes l’argent qu’il réclame. Et en retour, il fait réapparaitre ton sexe. » Pour le commerçant, « les auteurs de ces actes sont de nationalités étrangères. » Même son de cloche pour Damien Compaoré, électricien. « Pour moi, il existe bel et bien des gens capables de faire disparaitre des sexes. Si ce phénomène n’existait pas, personne n’en parlerait. Selon les rumeurs que j’ai entendues, on dit que ce sont des étrangers qui en sont les principaux auteurs. »

« Un problème très complexe »

La documentaliste Oumou Traoré affirme qu’ « on ne peut pas vérifier si l’organe a réellement disparu ou pas... En tant qu’Africaine et compte tenu de nos croyances, je crois que ce genres de phénomènes peuvent exister. » Le phénomène de disparition des sexes est un problème très complexe estime, pour sa part, Souleymane Sawadogo, professeur de philosophie. « On ne peut pas dire que cela n’existe pas car c’est un phénomène que nous ne maitrisons pas, dit-il. Nous sommes en Afrique, si l’on prend en compte certaines réalités culturelles en compte, nous ne pouvons pas ignorer cela. » Croyances ou réalité, le phénomène de disparition des sexes n’a pas fini de semer le trouble à Ouagadougou.

Mauritanie: Don syrien de 600 tonnes de mil

Mauritanie: Don syrien de 600 tonnes de mil
Un don de 600 tonnes de mil de bonne qualité sera octroyé à la Mauritanie par la société syrienne Ikthar El Basar a déclaré Abdel Mohsen Seyide Omar, patron de la société.
La Syrie vit pourtant un cotexte économique difficile du fait des sanctions de l'Union européenne et de la communauté internationale qui exigent l'arrêt de la répression du peuple syrien qui réclame le départ du régime de Bechar
Ces derniers temps, le régime syrien multiplie ses contacts avec d'autres pays, y compris la Mauritanie, pour contrecarrer la pression internationale qui demande l'arrêt du "massacre du peuple syrien". Ainsi L'ambassadeur de Mauritanie à Damas a été honoré par le pouvoir syrien en guise de reconnaissance de la position mauritanienne dans la crise actuelle qui secoue le régime de Bachar el-Assad



ALAKHBAR(Noukchott)-

Les Etats-Unis et l'Irak discutent de leurs relations après le retrait de troupes américaines

xinhua Le conseiller national de sécurité américain, Tom Donilon s'est entretenu samedi avec son homologue irakien Falah al-Fayyadh des relations entre les deux pays après le retrait de troupes américaines d'Irak d'ici la fin de cette année.

Selon un communiqué publié par la Maison Blanche, les deux hommes ont réaffirmé leur vision commune d'un large partenariat stratégique entre les Etats-Unis et l'Irak conformément à l'accord cadre stratégique entre les deux pays.

Ils ont eu une vaste discussion sur les éléments d'une relation normalisée entre l'Irak et les Etats-Unis, indique le communiqué.

Ils se sont engagés à élaborer un mécanisme supplémentaire pour maintenir le dialogue stratégique entre les deux pays, ajoute le communiqué.

Le président américain Barack Obama avait annoncé le 21 octobre le retrait de toutes les troupes américaines stationnées encore en Irak d'ici la fin de cette année, déclarant que la guerre en Irak était terminée.

Selon le président Obama, après le retrait des troupes américaines, les relations entre les deux pays seront "une relation normale entre deux nations souveraines".

Bachar el-Assad met en garde contre une intervention occidentale en Syrie

BEYROUTH (AP) — Le président syrien Bachar el-Assad, dont le régime continue de réprimer les manifestations dans le pays, met en garde contre une intervention occidentale en Syrie, qui provoquerait "un séisme".

"La Syrie est un pôle aujourd'hui dans cette région. C'est la ligne de faille et si vous jouez avec ce terrain vous provoquerez un séisme", prévient le dirigeant syrien dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique "Sunday Telegraph". "Est-ce que vous avez envie de voir un autre Afghanistan, ou des dizaines d'Afghanistans?"

"Tout problème en Syrie embrasera la région toute entière. Si l'objectif est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région tout entière", ajoute Bachar el-Assad.

Les pays occidentaux "vont accroître la pression, certainement", reconnaît-il. "Mais la Syrie diffère en tous points de l'Egypte, la Tunisie, du Yémen. L'histoire est différente, la politique est différente", explique le président syrien.

Le président a accordé cette rare interview alors que la mort de Moammar Kadhafi en Libye a galvanisé le mouvement de contestation contre son régime, né il y a sept mois. Le dirigeant libyen a été tué après la chute de Syrte la semaine dernière, deux mois après la prise de la capitale Tripoli par les forces de l'insurrection, aidées par des frappes de l'OTAN, intervenue en mars pour protéger les populations.

Malgré les pressions internationales, Damas continue de réprimer les manifestations dans le pays, une répression qui a tué au moins 3.000 personnes depuis le début du mouvement de contestation contre le régime alaouite en mars dernier, selon les Nations unies.

Bachar el-Assad, qui a succédé à son père, le défunt Hafez el-Assad, explique mener une vie normale, assurant que cette simplicité contribue à le rendre légitime et populaire auprès des Syriens. "Il y a la légitimité en fonction des élections et il y a la légitimité populaire explique-t-il. "Le premier composant de la légitimité populaire, c'est votre vie personnelle. La façon dont vous vivez est très importante. Je conduis moi-même ma voiture, nous avons des voisins, j'emmène mes enfants à l'école. C'est pourquoi je suis populaire. C'est très important de vivre de cette façon, c'est le style syrien". AP

sb/v0130