26 septembre, 2011

Transfert : le PSG prêt à payer le prix pour Abidal

Son nom a déjà été associé à celui du PSG début septembre. Alors qu'il n'a toujours pas prolongé son contrat avec le Barça ce qui laisse entrevoir un possible transfert, Eric Abidal aurait été approché récemment par le club de la capitale qui serait prêt à payer le prix qu'il faut pour rapatrier l'international français.

Transfert : le PSG prêt à payer le prix pour Abidal
E. Abidal est lié au Barça jusqu'en juin 2012

Début septembre, le journal Sport annonçait un intérêt du Paris Saint-Germain à l'égard d'Eric Abidal au cas où celui-ci ne trouverait pas d'accord avec le FC Barcelone pour la prolongation de son contrat, dont le terme est pour l'heure fixé en juin 2012. Une information démentie dans la foulée par le joueur qui assurait n'avoir aucun contact avec le club de la capitale, ainsi que par le dirigeant parisien Alain Roche, pour qui il ne s'agissait que d'une rumeur sans fondement.

Trois semaines plus tard, Abidal n'a toujours pas prolongé son contrat. Après lui avoir proposé dans un premier temps un renouvellement d'une saison plus une en option, le Barça a pourtant consenti à satisfaire la demande de l'ancien Lillois et Lyonnais, à savoir une prolongation jusqu'en juin 2014, ajoutant même une troisième saison en option. Mais malgré cela, le dossier est toujours bloqué et les négociations seraient à l'arrêt.

Abidal hésiterait entre le Barça et le PSG

Le quotidien catalan Sport, encore lui, croit désormais savoir pourquoi. Auteur d'un début de saison compliqué sportivement, le défenseur du Barça hésiterait à signer car le Paris SG par le biais d'Alain Roche aurait récemment contacté son agent David Benditelli, lui proposant de rallier la capitale dès cet hiver !

Pour le convaincre, le dirigeant parisien lui aurait indiqué que l'argent ne serait pas un problème et qu'Abidal pourrait facilement négocier son salaire et décider de la durée de son contrat. Pour l'heure, rien n'est fait. Mais si en décembre l'ancien Lillois et Lyonnais n'a toujours pas prolongé avec le Barça…

Et vous, qu'en pensez-vous ? Le PSG serait-il bien inspiré de recruter Eric Abidal pour concurrencer Siaka Tiéné et Sylvain Armand dans le couloir gauche, voire pour dépanner dans l'axe ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…

Une déco pratique et esthétique pour la cuisine

qu’une cuisine soit plus pratique, il faut avoir tout à portée de main. Chaque chose doit être à sa place et tout doit être accessible simplement. Pas facile lorsque l’on pense au nombre de choses dont on a besoin pour cuisiner de bons petits plats : casseroles, cocottes, poêles, moules, robots, mixeurs... et tout les petits accessoires les plus indispensables pour la cuisine (couteaux, ciseaux, spatules...).

Pour compliquer un peu l’exercice, nos cuisines sont souvent des pièces très exigües. D’où l’importance d’être créative et d’avoir des idées !

Voici donc mes quelques idées pour aménager au mieux l’espace de la cuisine sans se ruiner :

1 - pour les accessoires : une crémaillère au mur, avec un maximum de crochets. On en trouve de très bien et pas chères chez IKEA

2- pour des tiroirs bien rangés, il faut des séparations : pour cela, recyclez des jolies boites en carton que vous découpez au cutter aux dimensions de vos tiroirs de cuisine. Il faut juste passer un coup de feutre sur la tranche qui a été découpée pour la rendre jolie et parfaire l’aménagement de votre cuisine.

3 - dans les placards, utilisez un maximum de boites pour ranger vos courses (voir nos idées de boite de rangement ), en les choisissant bien, vous optimiserez l’aménagement de la cuisine. En plus, vos achats se conserveront mieux. C’est ça aussi l’apport de l’aménagement cuisine !

Quel que soit votre style de cuisine (asiatique, chinoise, française, italienne, japonaise, indienne ou plus généralement la cuisine du monde), la cuisine est une pièce essentielle de la maison. C’est pourquoi nous préférons constituer une cuisine nous même plutôt que de choisir une cuisine toute équipée.

Avec tout çà, vous obtiendrez une jolie cuisine, bien rangée et pratique, dans laquelle vous aurez envie de préparer plein de gourmandises pour toute la famille !

portail-femme.com/

SENEGAL-CINEMA Les cinéastes africains invités à traiter des problèmes sociaux

Dakar, 25 sept (APS) – Le réalisateur Amadou Saloum Seck, auteur du film ‘’Ndobine’’, invite les cinéastes africains traiter de problèmes sociaux du continent, rappelant que le cinéma est ‘’un puissant vecteur de messages’’.

‘’Les cinéastes africains doivent traiter de problèmes sociaux. Le cinéma est avant tout un moyen d’évasion pour les gens mais également un vecteur de messages puissant’’, a dit Amadou Saloum Seck, samedi en marge de la projection de Ndobine, sélectionné lors du dernier Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.

‘’Nous autres cinéastes africains devons traiter des problèmes de notre société, et faire passer des messages dans nos films, tout en prenant soin de conserver l’aspect ludique’’, a-t-il soutenu.

Le film Ndobine a été projeté samedi à la salle Bada de la Médina, à Dakar, à l’initiative de l’Association sénégalaise des critiques de cinéma. ‘’Ndobine’’, qui dure une soixantaine de minutes, raconte l’histoire de Sakhir Lô, un jeune garçon qui fait une fugue pour échapper à un père autoritaire, alors qu’un pédophile abuse et brûle des enfants dans la ville.

Après la classe, l’instituteur de Sakhir Lô lui demande de rester pour discuter de ses résultats qui ont régressé alors qu’il est un élève brillant.

Il est alors en retard pour le déjeuner. Il rencontre sa sœur, au coin de la rue. Celle-ci l’informe que son père va le battre dès qu’il va rentrer, alors l’enfant s’enfuit.

Il est recherché par la police et son instituteur est arrêté après qu’on a retrouvé un enfant semblant correspondre à son signalement : ‘’violé, tué et brûlé’’.

On peut voir dans la distribution des comédiens comme Mamadou Ndiaye Doss (Ndobine le fou) et Lamine Ndiaye (le commissaire de police) mais également d’autres acteurs qui font leurs débuts au cinéma.

L’action se déroule dans la ville de Saint-Louis. ‘’Je voulais avoir une ville close comme une famille, et une ile répondait mieux à cette préoccupation. Dans une ile comme Saint-Louis les protagonistes de l’intrigue peuvent se croiser tous les jours, sans se reconnaitre. Et c’est une ville très esthétique’’, s’explique le réalisateur sur le choix du lieu de tournage.

Le film a été tourné en 2001. Il est sorti neuf ans plus tard. Selon Amadou Saalum Seck, au moment de la production, ‘’il n’y avait plus au Sénégal de structure pour financer des projets de ce genre’’.

‘’Le film est à mi-chemin entre le thriller ou le socio-polar’’, selon le réalisateur. Y sont abordés les thèmes de la pédophilie et des maltraitances dont sont victimes des enfants dans certaines familles, mais également des prévenus lors des interrogatoires dans les commissariats de police.

‘’En 2001 lors du tournage du film, les médias ne parlaient pas de pédophilie comme aujourd’hui. S’il était sorti au moment prévu, Ndobine aurait été précurseur dans la dénonciation de ce phénomène dont on pensait qu’il ne concernait que les étrangers qui venaient chez nous et pervertissaient nos enfants’’, assure-t-il.

Le réalisateur a choisi de ne pas faire arrêter le criminel car il veut ainsi montrer que ‘’le danger est toujours là, et qu’il guette encore et encore’’. Selon lui, ‘’cette expérience poussera le père à réfléchir à la façon autoritaire dont il éduquait ses enfants’’.

‘’Le père autoritaire fait partie de notre culture. Dans le film, le père du garçon dit qu’il est le garde du corps de sa famille car si les présidents ont des gardes, pour leurs enfants, pour les siens, ce rôle lui revient’’. ‘’En maltraitant son fils, ce père de famille l’a poussé à la fugue, l’exposant à des dangers dont il ne soupçonnait pas l’existence’’, raconte Amadou Saloum Seck.

En ce qui concerne la violence de certaines interrogations dans les commissariats, il soutient que Ndobine a également été ‘’un moyen d’attirer l’attention sur des pratiques qui ne vont pas souvent dans le sens du respect des droits humains’’.

ACF/AD

L'actrice congolaise Dorylia Calmel se dit très ravie d'avoir participé au Festival international du film des femmes de Salé

Salé, 25/09/11-L'actrice d'origine congolaise Dorylia Calmel, interprétant le rô le principal du film "Notre étrangère" de Sarah Bouyain, présenté en compétition officielle de la 5ème édition du festival international du film des femmes de Salé, se dit très ravie d'avoir participé à cet événement cinématographique au Maroc.

-Propos recueillies par Roukane El Ghissassi -.

Le long-métrage allemand "L'étrangère" de la réalisatrice Feo Aladag a remporté, samedi soir, le grand prix de ce festival dont le cinéma africain est l'invité d'honneur avec la projection de 12 films représentant l'Afrique subsaharienne (Bénin, Cameroun, Cô te d'Ivoire, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Sénégal, Tchad, Togo et RD Congo).

"Je suis très contente d'avoir participé à ce Festival parce que les films qui y sont projetés traitent de thématiques intimes relatives aux femmes, soulevées par des femmes réalisatrices de longs métrages", a affirmé, samedi matin, Dorylia dans une déclaration à la MAP, en marge d'un débat sur son film.

S'agissant de la qualité des films programmés en compétition, la comédienne d'origine congolaise les a qualifiés de "perles".

Dorylia, qui n'est pas à son premier film mais a déjà interprété des rô les en 2008 dans "Le Coash" d'Olivier Doran, en 2005 dans "Le Mulâtre" de Kili-Kili et en 2004 dans "Les saignantes" de J. P. Bekolo, a précisé que "L'Etrangère" est le premier film où elle travaille avec une femme réalisatrice.

"Le jury de cette 5ème édition a dû avoir vraiment du mal à se décider",-a-t-elle estimé.

Samedi, a-t-elle rappelé : "j'ai regardé un film égyptien intitulé "SIX, SEPT, HUIT " de Mohamed Diab, projeté dans le cadre du festival, et je peux vous assurer qu'il n'a rien à envier aux films américains parce que le combat des femmes en Egypte, leurs problèmes intimes..etc y sont très bien racontés et filmés. Pour preuve, le public a bien réagi à tous ses paramètres".

Dorylia s'est félicitée, en outre, "des productions et des post-productions qui se font au Maroc et pour le reste de l'Afrique" et, de l'existence d'un cursus autour du cinéma qui "n'existe nulle part ailleurs en Afrique, sauf peut- être, en Afrique du sud où la situation du cinéma se présente différemment", a-t-elle affirmé.

La comédienne congolaise se dit également ravie de voir émerger des érudits du cinéma en Afrique, et très rassurée de voir le nombre de cinéastes africains augmenter.

"Ont droit désormais au chapitre également les jeunes qui se disent: moi aussi, je peux commencer à raconter des histoires et moi aussi j'ai une histoire à dire et qui vaut son poids autant que n'importe quel autre film qui toucherait le public", a renchéri Dorylia.

Revenant sur le film burkinabé "L'Etrangère" où elle a joué et tourné à Bobo-Dioulasso (2ème ville du Burkina Faso), et présenté dans différents festivals, Dorylia tient à fait savoir que la thématique l'a happée: "Ce film se penche, somme toute, sur la question identitaire et la manière de grandir et de comment on devient femme aussi ".

Grosso modo, ce film raconte l'histoire d'une jeune femme métisse (Amy) vivant en région parisienne qui, après la mort de son père, retourne en Afrique pour chercher sa mère biologique dont elle a été séparée à l'âge de 8 ans et dont elle n'a plus aucune trace.

Lors de ce périple éprouvant, elle va rencontrer quelqu'un qui n'est pas sa mère mais sa tante, "en quelque sorte sa maman".

"Ce film remet justement en cause tous ces statuts de maman, femme...etc qui sont différents en Afrique, surtout en Afrique noire, où la maman est celle évidemment qui donne la vie, mais c'est aussi celle qui aime et qui transmet les bases et les choses de la vie", a-t-elle tenu à préciser.

Et pour être encore plus claire, Dorylia explique que "la question que soulève ce film a trait à la question du lien, du lien à la vie".

C'est "l'histoire de cette jeune femme qui va chercher et essayer de combler les trous qu'elle a dans sa propre histoire pour se refaire un lien, parce que vivant en France, ayant ses origines et cette peau noireŒ etc ", a raconté Dorylia, la voix qui résonne, avec une certaine gravité.

"Dès lors s'est imposé à Amy, cette urgence, cette nécessité de compléter son identité à l'aube de sa vie de femme", s'est arrêtée de raconter l'actrice, le ton là plus rasséréné.

MAP

13es journées de la commune burkinabè : Langage de vérité sur la décentralisation

Dans le cadre de la 13e édition des Journées de la commune burkinabè (JCB), le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a échangé, le vendredi 22 septembre 2011 à Gaoua, avec les maires du Burkina Faso. Plusieurs questions ayant trait à la décentralisation ont été abordées, sans fioritures

D’entrée de jeu, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a signifié aux maires qu’il ne vient pas en donneur de leçons, mais plutôt pour « écouter leurs préoccupations et y apporter des réponses ». Entouré des ministres de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Clémence Traoré/Somé et de celui délégué chargé des Collectivités territoriales, Toussaint Abel Coulibaly, il a rendu hommage aux élus locaux. Ces gestionnaires de cités, faut-il le rappeler, seront en fin de mandat le 31 décembre 2011, après la prolongation d’un an de leur mandature.

Très content de la démarche du chef du gouvernement, le président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, l’a remercié pour cette marque d’attention, en dépit de son calendrier très chargé. Une introduction qui lui a permis de livrer les attentes des maires par rapport à cette rencontre qu’ils ont fortement appréciée. Le patron de l’AMBF a souhaité que le Premier ministre aborde plusieurs problèmes qui leur tiennent à cœur. Il s’agit, entre autres, des questions foncières, du faible transfert des ressources aux communes et du rôle des maires dans les préparatifs des élections municipales et législatives couplées de 2012.

Outre ces indications, la quintessence des échanges des maires sur le thème des 13e JCB : « Rôle et place des collectivités territoriales dans la mise en œuvre et le suivi de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) » a été portée à la connaissance du Premier ministre. Celui-ci a pu donc enquérir des nombreux constats et suggestions faits par les maires par rapport à leur rôle dans l’application de la SCADD et dans la conduite de la décentralisation. Après coup, le Premier ministre a donné la parole aux bourgmestres qui ont abordé des problèmes qu’ils partagent plus ou moins.

On retient pêle-mêle, la suspension des lotissements, le mode de sanction des maires, le manque de protection sociale à leur profit, les lenteurs dans le processus de passation des marchés publics et des transferts de ressources, le non-versement des recettes de la Taxe de développement communal (TDC), etc.

Pour ce qui est de la suspension des lotissements, le Premier ministre s’est voulu clair avec les maires. « Nous avons pris cette mesure radicale pour mettre fin au désordre qui régnait dans les opérations de lotissements et nous n’allons pas la lever de sitôt. Il faut que nous mettions un dispositif plus efficace en place », leur a-t-il dit.

Des réponses aux préoccupations des maires

Et le ministre de l’Administration territoriale, Jérôme Bougouma, d’ajouter : « Pour les questions d’urgence, les maires qui éprouvent la nécessité de poursuivre leurs lotissements, pour une raison ou une autre, peuvent demander l’autorisation au comité interministériel qui a été mis en place, pour la gestion des instances ». Sur la question du mode de sanction des maires, le Premier ministre a invité le ministre de l’Administration territoriale à répondre. Celui-ci a fait savoir aux maires qu’il est du rôle de l’Etat, lequel assure le tutorat des collectivités, de révoquer un maire quand il y a des dérives.

Néanmoins, il a reconnu que des réflexions peuvent être menées pour trouver une autre formule et pourquoi ne pas adopter une sanction provenant des conseils municipaux, comme le souhaitent bon nombre d’élus locaux. Le ministre en charge de l’Administration territoriale a aussi donné des éclairages sur le versement des recettes de la TDC aux communes qui devaient en être les bénéficiaires. « Il est vrai que cette taxe a été supprimée, mais le gouvernement a décidé d’allouer un milliard F CFA aux collectivités. Cette somme a même été répartie et sera mise à la disposition des communes sous peu », a-t-il affirmé. Le Premier ministre est revenu là-dessus, avant de se pencher sur les lourdeurs constatées dans le processus de passation des marchés publics, ce qui est préjudiciable à la réalisation de certains projets au profit des communes. Reconnaissant que cela est une réalité, Luc Adolphe Tiao a déploré le fait qu’au Burkina Faso, l’on met l’accent sur le contrôle des dépenses tout en oubliant qu’on veut des résultats, ce qui compromet certaines réalisations. « La bonne gestion doit rimer avec de bons résultats », a-t-il laissé entendre.

Au sujet du retard noté dans le transfert des ressources et compétences aux communes, le Premier ministre a dit être conscient que les choses ne bougent pas comme il se doit. Pour ce faire, il a promis s’atteler à résoudre ce problème qui peut être un frein à la décentralisation. En ce qui concerne le manque de protection sociale des maires, le chef du gouvernement a déploré la situation au même titre que les intéressés. Estimant que c’est une question sensible, il dit en avoir fait une priorité dans ses actions. Des élections municipales et législatives couplées de 2012, il en a été question avec le Premier ministre qui a invité les maires à s’impliquer pour leur réussite. Malgré son expérience en matière d’organisation d’élections, a-t-il rapporté, le Burkina Faso traine toujours des tares qui doivent être corrigées.

« Il est temps de travailler pour organiser des élections propres avec des documents fiables tels que la carte d’électeur », a soutenu le Premier ministre. Au-delà des questions, il y a eu des suggestions, comme celle apportée par un maire qui a souhaité que les grandes communes renoncent à l’appui financier de l’Etat au profit des collectivités moins nanties. A cette proposition qui a provoqué une hilarité dans la salle de rencontre, le ministre délégué chargé des Collectivités territoriales a répondu par la négative. « On ne peut pas priver les communes urbaines de soutien, sinon on créera un déséquilibre. Par exemple, le PNGT 2 travaille uniquement avec les 302 communes rurales et non avec les 49 communes urbaines.

Nous pouvons poursuivre cette politique de discrimination positive sans écarter les communes urbaines », a-t-il noté. La nécessité de reconstruction des commissariats détruits suite à la crise sociopolitique a également été évoquée par les maires. A propos, le Premier ministre a rappelé à ces interlocuteurs que c’est une question de moyens financiers et que cela ne se fera pas aussi facilement. Dans l’ensemble, le Premier ministre dit avoir pris bonne note des préoccupations des maires, leur promettant alors de faire de son mieux pour que le processus de décentralisation soit bien conduit. « Dans les années à venir, un grand pas sera fait en matière de décentralisation, pour donner aux communes tout leur sens », a-t-il rassuré pour conclure.

Kader Patrick KARANTAO

Sidwaya

Des cahiers pour le Burkina Faso

 Petits et grands ont participé à la collecte de cahiers.  Photo C. V. E.

Petits et grands ont participé à la collecte de cahiers. Photo C. V. E.

Depuis la rentrée scolaire, les 460 élèves de l'école et du collège Notre-Dame participent à une collecte de cahiers pour l'association Prince Mossi. La remise s'est effectuée le 22 septembre. Les cahiers seront expédiés prochainement avec des vélos et des ordinateurs pour être redistribués au Burkina Faso.

Depuis de nombreuses années, Notre -Dame établit des partenariats de solidarité avec des enfants. Ainsi, l'établissement développe un parrainage de deux enfants haïtiens par le biais de l'association Réseau éducation sans frontières. Avec Prince Mossi qui soutient un partenariat auprès d'habitants de Baya, village rural. Tout au long de l'année, d'autres opérations viendront enrichir ces échanges.

Renseignements : www.Princemossi.org

Financement des PME/PMI : L’exemple de la Société Financière de Garantie Interbancaire du Burkina (SOFIGIB)

Les Institutions (BCEAO, BOAD, Commission de l’UEMOA) et les gouvernants des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine reconnaissent unanimement que les Petites et Moyennes Entreprises (PME) contribuent de façon déterminante au PIB et emploient une proportion majoritaire des populations. Elles jouent un rôle majeur dans les Economies et la réduction de la pauvreté.

Cependant, il existe de nombreux obstacles à leurs créations et leurs développements, parmi lesquels figure au premier rang le problème de financement.

A cet effet, un programme d’actions pour la promotion et le financement des PME dans l’UEMOA, a été adopté par le Conseil des Ministres dans sa décision n°16/2003 du 22 décembre 2003 qui recommande de "créer un environnement plus incitatif pour le financement des PME par le système financier actuel" et suggère notamment de : "instituer des fonds de garantie dédiés aux PME dans les pays de l’UEMOA".

La Société Financière de Garantie Interbancaire du Burkina (SOFIGIB), Etablissement Financier à caractère bancaire, a été constituée à l’initiative de l’Etat et des établissements de crédit (Banques et Etablissements Financiers) du Burkina Faso, pour faciliter l’accès au financement des PME/PMI/TPE.

1. Dénomination sociale et siège social

Dénomination sociale : Société Financière de Garantie Interbancaire du Burkina (SOFIGIB)

Date de constitution : 06 janvier 2006

Date d’agrément : 31 décembre 2007 (en qualité d’Etablissement Financier à caractère bancaire)

Adresse du siège social : 981 Avenue Kwamé N’Krumah
11 BP 1345 CMS Ouagadougou 11
Tél : (+226) 50 30 03 32/ 50 30 03 33
Fax : (+226) 50 30 03 35
Email : sofigib@fasonet.bf

2. Capital et actionnariat

Le capital de la SOFIGIB est de un milliard deux cent millions (1 200 000 000) FCFA.

L’actionnariat est actuellement composé :

- de l’Etat burkinabé par l’intermédiaire du Fonds Burkinabé de Développement Economique et Social (FBDES) ;
- des onze (11) Banques burkinabé ;
- de quatre (04) Etablissements Financiers burkinabé ;
- de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ;
- de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) ;
- de la Société Nationale d’Assurances et de Réassurances (SONAR).

3. Politique générale et objectifs de la SOFIGIB

La politique générale de la SOFIGIB est de gérer des fonds de garantie conformément à son objet social. Tout fonds de garantie peut lui être confié avec des critères spécifiques de gestion.

L’objet social est d’apporter des garanties pour des crédits à court, moyen et long terme consentis par les établissements de crédit, à des entreprises légalement installées au Burkina Faso.

La SOFIGIB aide au développement et à la création d’entreprises pérennes au Burkina Faso en leur facilitant l’accès aux financements.

En apportant des garanties, la SOFIGIB constitue :

- un outil contribuant à la politique du Gouvernement pour le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), des Petites et Moyennes Industries (PMI) et des Très Petites Entreprises (TPE) qui jouent un rôle essentiel dans l’économie burkinabé en termes d’emplois et de revenus ;

- un outil de lutte contre la pauvreté ;

- un outil de développement au service des banques pour leur permettre de conquérir progressivement le nouveau marché des Petites et Moyennes Entreprises/Très Petites Entreprises (PME/TPE) ; amélioration de leurs marges financières ; sécurisation de leurs crédits ;

- un outil d’expertise des banques dans l’analyse des dossiers de crédit à moyen terme des PME.

En professionnalisant et pérennisant la gestion des fonds de garantie dans le cadre d’un véritable partenariat public-privé, la SOFIGIB est un outil de modernisation du système financier burkinabé permettant aux Bailleurs de fonds et au Gouvernement de soutenir des activités économiques ciblées.

A ce titre il s’inscrit bien dans le programme d’actions pour la promotion et le financement des PME dans l’UEMOA et plus particulièrement au Burkina Faso.

4. Les produits SOFIGIB

Les PME font état de besoins de renouvellement ou d’acquisitions d’équipement non satisfaits ainsi que de besoins en fonds de roulement. D’une façon générale l’accès au financement est considéré comme le principal obstacle cité : manque d’offre de crédit, taux d’intérêt jugé élevé, garanties demandées qui ne peuvent être fournies, difficulté d’obtenir des crédits à moyen et long terme, difficulté d’établir les dossiers de demande de financement.

A cet égard et en tant que outil de développement des PME, le dispositif SOFIGIB offre les produits suivants :

- la garantie des crédits à court, moyen et long terme ;
- l’étude et le montage des dossiers bancables ;
- le suivi investissement – le suivi accompagnement des projets.

La garantie SOFIGIB est un cautionnement simple qui consiste en un partage de risque avec l’établissement prêteur. Il est de 50 % maximum du montant du crédit.

En ce qui concerne l’étude et le montage des dossiers bancables, eu égard aux difficultés des promoteurs d’établir de bons dossiers de demande de financement, la SOFIGIB, à partir des plans d’affaires reçus de ces derniers, va mener une analyse bancaire de ces dossiers qui seront présentés au Comité d’engagement de la société, organe décisionnel de la garantie à accorder. Une fois le dossier approuvé, il est acheminé à la banque du promoteur par la SOFIGIB qui sera chargée de suivre l’instruction du dossier jusqu’à l’aboutissement du financement.

Au sujet du suivi, la SOFIGIB assure un suivi du risque :

- un suivi investissement qui consiste à s’assurer de la bonne utilisation des crédits octroyés (vérification des pièces de dépenses et validation des réalisations sur le terrain) avec un compte rendu à l’établissement prêteur. Ce suivi permet de juguler une part importante des causes de difficultés des crédits car 60 à 80 % des dossiers en difficulté ont leurs origines lors du déblocage des fonds.

- un suivi accompagnement des projets qui consiste en un suivi trimestriel de l’exploitation des projets en vue d’anticiper les risques avec également un compte rendu à l’établissement prêteur. Ce suivi permet de déceler plus avant les difficultés et l’information de l’établissement prêteur peut permettre d’aider au redressement de l’entreprise ou de sauver une meilleure part des investissements ; ce qui contribue à la pérennisation des différents projets garantis par la SOFIGIB.

5. Secteurs économiques d’intervention

Les interventions de la SOFIGIB couvrent tous les secteurs d’activités économiques et tout le territoire national :

- Secteur primaire
- Secteur secondaire
- Secteur tertiaire

6. Conditions d’intervention

6.1 Montant des interventions

Les garanties octroyées par la SOFIGIB seront d’un montant minimum de 1,5 millions francs CFA, tout en ne pouvant représenter plus de 50 % du crédit bancaire concerné.

6.2 Assiette financière du projet

L’enveloppe financière globale du projet comprendra en sus des dépenses d’investissement, du fonds de roulement, les frais d’installation, de mise en place et de suivi du risque (frais d’actes de constitution de garanties, d’assurances et des prestations de la SOFIGIB).

6.3 Quotité d’apport personnel

Un apport personnel est exigé, il ne pourra en aucun cas être inférieur à 15 % du coût total du projet, si l’évaluation du risque le permet.

L’analyse du risque, en regard de l’importance du projet, pourra impliquer des pourcentages plus importants d’apport personnel.

6.4 Autres garanties

Toutes les garanties nécessitées par le dossier, seront complétées si possible de la garantie sur les investissements financés.

Il sera recherché la couverture par une assurance des biens et des personnes dirigeantes.

Pour les biens financés, une assurance incendie (et/ou autre risque selon les dossiers) sera demandée et comportera une clause de délégation de l’indemnité sinistre, au profit de la banque pour le ou les crédits concernés par la présente convention.

De même, chaque emprunteur ou gestionnaire principal, devra souscrire une assurance vie pour toute la durée du prêt, dans les mêmes conditions de délégation d’indemnité que précédemment.

6.5 Nature des crédits

6.5.1 Investissement : investissements corporels et incorporels.

6.5.2 Fonds de roulement : Le financement du fonds de roulement est éligible à l’intervention de la SOFIGIB. Il devra être déterminé en fonction des besoins de fonctionnement de l’entreprise (stock, clients, fournisseurs, personnel, etc.).

6.5.3 Trésorerie : Des besoins ponctuels en trésorerie sous forme de court terme (cycle spécifique de production, crédit de campagne, etc.), sont du domaine d’intervention de la SOFIGIB.

6.5.4 Restructuration : Ces interventions ne sont pas exclues du champ d’action de la SOFIGIB si les analyses permettent d’appréhender suffisamment le risque.

6.6 Durée du crédit

Cinq ans maximum en fonction de l’objet du financement, de la capacité de remboursement, de la durée d’amortissement du crédit et du risque en général. Si l’analyse de l’exploitation le justifie et si l’appréhension du risque le permet, il est admis des différés de remboursement :

- Total (capital et intérêts) pour les seules créations ;
- Capital seul pour les entreprises existantes.

6.7 Nature de la garantie : Cautionnement simple.

6.8 Quotité de la garantie : 50 % maximum du montant de crédit.

7. Coût de la garantie

La SOFIGIB, apporte sa garantie à la banque créancière, sous forme de cautionnement simple. Le risque ainsi porté par la SOFIGIB seule, est assorti des conditions financières suivantes :

- A la charge du promoteur : Un droit d’entrée est supporté par le bénéficiaire du crédit. Il est calculé au taux de 1 % « flat » sur le montant total du crédit octroyé faisant l’objet d’une sûreté émise par SOFIGIB à hauteur de 50 % maximum du crédit octroyé et, le cas échéant, réduit à due concurrence de la couverture du risque par ladite sûreté. Il est payable entre les mains de SOFIGIB en totalité au plus tard au déblocage du crédit.

Remarque : Ces frais font partie du plan de financement. Ils sont payés par l’emprunteur sur ses fonds propres ou sur prélèvement du crédit.

- A la charge de l’établissement prêteur : Une commission de risque est payable d’avance, par l’établissement prêteur, au taux de 1 % l’an, calculé sur le montant de l’encours de la créance faisant l’objet d’une sûreté émise par SOFIGIB à hauteur de 50% maximum du crédit octroyé et, le cas échéant, réduite à due concurrence de la couverture du risque par ladite sûreté. À la mise en place du crédit, cette commission est payable au prorata temporis de l’année civile en cours. Chaque année, avant le 15 janvier, son montant est valorisé sur la base de l’encours constaté au 31 décembre précédent.

8. Coût des prestations de services

8.1 Etude et montage des dossiers bancables

Les frais d’étude et de montage des dossiers bancables sont fixés à 0,75 % du montant du crédit avec un plancher de 75 000 F CFA, payables en deux tranches ; un acompte de 50 % avec minimum de 50 000 francs CFA est versé dès l’accord du Comité de Validation et le reliquat est payé au plus tard au premier déblocage du crédit.

8.2 Service d’Alerte Précoce (suivi investissement et accompagnement des projets) selon barème. Le suivi du risque est convenu par un protocole spécifique à chaque dossier. Il définit les prestations à réaliser sous les aspects techniques et financiers.

Remarque : Ces frais font partie du plan de financement. Ils sont payés par l’emprunteur sur ses fonds propres ou sur prélèvement du crédit.

9. Dispositions pratiques

Les demandes de garantie sont à adresser à la SOFIGIB par les établissements de crédit ou par les promoteurs à l’adresse suivante :

SOFIGIB
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Un handballeur meurt en plein match

AFP

Un handballeur danois de 23 ans est mort subitement pendant un match de première division hier à Maribo (sud), annonce aujourd'hui la fédération nationale de handball.

"Je peux confirmer que Lars Olsen est décédé pendant le match hier, mais nous sommes toujours incertains sur les causes de la tragédie", a déclaré le président de la fédération Morten Stig Christensen.

Le défenseur avait été bousculé durant le match, disputé entre les équipes de Ribe-Esbjerg et du Team Sydhavsoerne à Maribo (sud), et avait quitté le terrain pour récupérer, a indiqué Christensen. "Après un moment il a dit qu'il était prêt à continuer à jouer, mais dès qu'il a remis le pied sur le terrain il s'est effondré", a-t-il expliqué, ajoutant que des secouristes ont tenté en vain de le réanimer.

La salle a été évacuée et il a été mis fin au match. Une autopsie doit être pratiquée aujourd'hui pour déterminer la cause du décès.

La mise en cause de Nicolas Bazire dans « l’affaire Karachi » fragilise la nébuleuse affairo-politique sarkozienne (2/2)

Fasciné par la réussite de Jean-Marie Messier et de Nicolas Bazire, Nicolas Sarkozy l’était tout autant par celle de Stéphane Richard qui lui avait été présenté par Bazire, son condisciple à l’ENA (Bazire a, par ailleurs, été marié, en premières noces, avec Anne Richard sans que je sache si cela a une signification).

Egalement HEC, Richard, inspecteur des finances, a été conseiller technique du ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, Dominique Strauss-Kahn, en 1991 avant de rejoindre, dès 1992, la Compagnie générale des eaux dont Messier, quelques années plus tard, fera Vivendi puis Vivendi Universal. Quand Vivendi Universal va sombrer, Richard va en récupérer les « pépites » (notamment CGIS qui deviendra Nexity) et, en quelques années, fera fortune. Il empochera ses gains après avoir revendu Nexity et rejoindra Vivendi Environnement, futur Veolia, dont le patron n’est autre que Henri Proglio (aujourd’hui patron de EDF) - autre proche de Sarkozy (il était au Fouquet’s au soir de la victoire de Sarkozy à la présidentielle y accompagnant Rachida Dati) - qui a su, lui aussi, surfer sur l’effondrement de Vivendi Universal.

Au sein de Veolia, Richard va développer Veolia Transport. Dans le même temps, il utilisera sa fortune pour des opérations immobilières fructueuses (notamment à Ibiza, pour le compte de personnalités « people ») et investira dans les affaires des copains ou avec des amis (il va prendre des parts, aux côtés de Proglio, dans le restaurant Ledoyen, la cantine des élites politiques bien en cour à l’Elysée). Au printemps 2007, le président Sarkozy va convaincre Richard de « travailler avec lui ». Il le nommera à la direction du cabinet du ministre de l’Economie (Jean-Louis Borloo puis Christine Lagarde - ce qui lui vaudra de devoir s’expliquer sur « l’affaire Tapie » liée au dossier Adidas). Le Point (13 septembre 2007) fera de lui « le PDG de Bercy ». Auparavant, « le PDG de Bercy » aura dû s’acquitter d’un redressement de 660.000 euros consécutif à un contrôle fiscal. Pendant son passage à Bercy, il a confié la gestion de ses affaires (et de ses stocks-options Veolia) à la… Banque Rothschild dont son ami Bazire est membre du conseil de surveillance. Le 1er septembre 2009, Sarkozy l’a fait entrer à France Télécom pour en devenir le directeur général délégué à compter du 1er mars 2010 puis le PDG le 24 février 2011 (cf. LDD France Télécom 001 à 004/ Mardi 12 à Vendredi 15 mai 2009).

Mais revenons à Nicolas Bazire. Occupé à gérer les affaires de Bernard Arnault, une des plus grosses fortunes françaises et le propriétaire des marques de luxe les plus prestigieuses (Dior, Givenchy, Guerlain, Moët & Chandon, Krug, Dom Pérignon, Louis Vuitton, Fred, etc.), on l’avait quelque peu perdu de vue. Il sera pourtant, lui aussi, du dîner du 6 mai 2007, soir de l’élection présidentielle, au Fouquet’s, invité par Cécilia Sarkozy en compagnie de son « patron » Bernard Arnault. Arnault s’était attaché les services de Bazire alors qu’il était en bagarre avec l’autre milliardaire français, François Pinault, pour le contrôle de la maison de couture italienne Gucci. Bazire était chargé de la politique d’investissements financiers diversifiés du groupe. « Coïncidence ? s’interrogera alors Le Monde, M. Bazire est aussi l’un des proches conseillers de Martin Bouygues, le PDG du groupe Bouygues, dont M. Pinault est l’un des principaux actionnaires et dans lequel le groupe Arnault vient de prendre 4 % du capital ».

L’arrivée de Sarkozy à l’Elysée avait ramené Bazire sur la scène politique. Le 2 février 2008, il sera son témoin de mariage avec Carla Bruni (Bernard Arnault était le témoin de Sarkozy lors de son mariage avec Cécilia en 1996). Renaud Dély et Didier Hassoux, dans « Sarkozy et l’argent roi » (cf. supra) rappellent également que « quelques jours avant le premier tour des élections municipales de mars 2008, Sarkozy a pensé intégrer Bazire comme numéro 1 bis de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. En lieu et place du fidèle et dévoué Guéant. Poussé par Minc et tenté par ce retour en cabinet, Bazire a vite renoncé. Problème d’émoluments. Comme le raconte un ponte de l’UMP, « il ne pouvait se contenter des 20.000 euros mensuels dévolus d’ordinaire au secrétaire général de l’Elysée. Il lui manquait un zéro… ».

Pour comprendre la fascination de Sarkozy pour Bazire et les autres, il faut rappeler que c’est en 1991 que Sarkozy a rejoint Balladur sans lâcher totalement Chirac. Il n’avait que 36 ans mais déjà un vrai parcours politique : maire de Neuilly-sur-Seine (1983), député des Hauts-de-Seine (1988), secrétaire général adjoint du RPR (1990). Sarkozy pensait alors qu’il irait plus vite et plus loin avec l’un qu’avec l’autre. Il ne se trompait pas. En 1993, à la suite de la victoire de la droite aux législatives, Balladur est à Matignon et Sarkozy à Bercy : ministre du Budget, porte-parole du gouvernement. La présidentielle de 1995, à quelques encablures de là, lui permet de se rêver en Premier ministre. A Bercy, il va développer ses connexions avec le monde des affaires. Face à une flopée d’inspecteurs des finances parfaitement « comme il faut », Sarkozy avait l’air du « vilain petit canard » qui ayant fait Sciences Po-Paris n’en avait pas obtenu le diplôme.

Mais il avait plus d’énergie que les autres : « Avec la tronche que j’ai, disait-il alors, on m’a toujours prêté une ambition délirante. Alors, plutôt que de la nier en vain, j’ai choisi de l’assumer ». Il n’a pas quarante ans ; il va s’immerger avec délice dans un milieu où l’action (ou la relation) politique sert « à faire du fric ». Tous les dimanches soirs, le ministre du Budget dîne avec Bazire, le directeur de cabinet du Premier ministre. Il a installé Cécilia (qui se fait appeler Cécilia Sarkozy bien que Nicolas ne soit pas encore divorcé de Marie) dans le bureau jouxtant le sien ; et Brice Hortefeux est son chef de cabinet tandis que Thierry Gaubert, avec lequel il a noué des liens depuis 1978 (Gaubert, homme de relations, s’occupait des connexions avec les entreprises à Neuilly), est un chef de cabinet adjoint qui fonctionne comme un électron libre (Gaubert vient, lui aussi, d’être mis en examen « pour recel d’abus de biens sociaux » dans « l’affaire Karachi).

Le scénario était écrit, les acteurs étaient choisis. Mais le film ne sera pas tourné. Balladur sera battu et Chirac triomphera jusqu’à ce qu’il soit obligé de gouverner, pendant cinq ans, avec les socialistes. Messier, Bazire, Gaubert… vont « faire du fric ». Sarkozy va « ramer comme un malade » avant de revenir sur le devant de la scène et de conquérir la présidence de la République douze ans plus tard ! On imagine sans mal qu’il ait voulu alors prouver sa toute puissance à ses anciens amis. Bazire sera son témoin de mariage avec Carla et s’il a refusé le secrétariat général de l’Elysée, Sarkozy lui obtiendra (il sera élu à l’unanimité le 23 janvier 2009) la présidence de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), un think tank créé par le très chiraquien Jérôme Monod. Budget : 1,2 million d’euros d’argent public + 4 à 600.000 euros de financements privés. On doit à Fondapol le principe de la « règle d’or » : l’inscription dans la Constitution de l’équilibre budgétaire.

Monod juge que la Fondation « a pris un autre cours, plus pragmatique, et à visées d’intérêts plus utilitaires, peut-être ». A l’automne 2010, le nom de Bazire pour Matignon. Aujourd’hui, on l’évoque dans « l’affaire Karachi ». Son domicile et ses locaux professionnels ont été perquisitionné par les enquêteurs de la Division nationale des investigations financières (DNIF) tandis que Bazire était placé en garde à vue avant de se voir signifier sa mise en examen. Sarkozy peut n’être pas concerné par cette affaire de financement frauduleux de la campagne Balladur en 1995. On ne peut que noter, cependant, son extrême proximité avec les acteurs de cette affaire. Le mélange des genres n’est jamais un signe de « bonne gouvernance ».

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Jugés pour avoir enterré vivant un couple homosexuel

Les assises du Cher jugent cette semaine deux hommes accusés d'avoir enlevé, séquestré et enterré vivant un couple homosexuel en 2009. L'un des accusés a reconnu les faits.

Ce lundi s'est ouvert devant les assises du Cher le procès de Claude Juillet et de Christophe Rayé, accusés d'avoir enlevé, séquestré et tué un couple homosexuel résidant dans un petit village près de Bourges. Les deux corps de Luc Amblard, 56 ans, et de son compagnon Guy Bordenave, 39 ans, avaient été retrouvés en juin 2009 enfouis dans un bois à proximité de la Loire. Selon l'autopsie, ils avaient été enterrés vivants.

Les deux hommes s'étaient installés en 2004 à Couy, village de 350 habitants au sud de Bourges. Ils gravitaient dans le milieu du spectacle, et aidaient notamment les intermittents à gérer leurs affaires avec l'administration. «Des gens charmants qui menaient une vie tranquille», a indiqué une voisine auprès du Journal du Dimanche. Mais le couple disparaît mystérieusement le samedi 7 mars 2009. La famille, inquiète, a contacté les gendarmes, qui se sont rapidement orientés vers la piste criminelle. Les effets personnels, dont les téléphones et les médicaments contre le diabète de l'un d'entre eux, étaient toujours présents dans la maison.

Très vite, l'enquête s'est tournée vers deux amis, Claude Juillet et de Christophe Rayé, qui gravitaient autour du couple depuis quelques temps. Les aveux de Claude Juillet a permis de reconstituer le fil des évènements. Cinq jours avant les faits, deux amis gravitant autour du couple, Claude Juillet et Christophe Rayé, ont creusé une fosse dans une forêt en lisière de la Loire. Le soir de la disparition, ils se sont rendus au domicile du couple. «Les deux victimes ont été attachées, l'une a été frappée avec un fusil. La maison a été fouillée, des cartes bancaires qui ont ensuite été utilisées et des ordinateurs portables ont été volés. Puis les deux victimes ont été emmenées, en fourgon, vers 5 heures du matin», explique le procureur.

Enterrés vivants pour ne «pas faire de bruit»

Bâillonées avec du scotch large, les mains attachées avec des liens en plastique, les deux victimes, menacées par un fusil, sont descendues dans la fosse, assises l'une en face de l'autre. Le couple est alors enterré vivant. Lors de ses auditions, Claude Juillet a affirmé ne pas avoir utilisé le fusil pour tuer le couple «afin de ne pas faire de bruit».

Les deux prévenus ont été arrêtés et mis en examen quelques jours après la disparition du couple. Après plusieurs semaines d'interrogatoires, ils ont reconnu tous les deux l'enlèvement et la séquestration. Claude Juillet a également indiqué l'endroit où les deux corps étaient enterrés. Guy Bordenave soutient de son côté qu'il n'était pas sur place lors de la mise en terre. Lors de l'ouverture du procès ce lundi, Christophe Rayé a «constesté le meurtre des deux victimes», tandis que l'autre accusé a de nouveau affirmé qu'il reconnaissait l'intégralité des faits.

Les deux accusés donnent des raisons divergentes pour justifier leur geste. Si Guy Bordenave affirme avoir agi par appât du gain, Claude Juillet invoque des raisons sentimentales. Il affirme être en couple avec la soeur de Luc Ambard, qui voyait cette relation d'un mauvais oeil. Il aurait poussé sa soeur à mettre un terme à l'histoire. Claude Juillet aurait donc «supprimé la cause» pour «supprimer les conséquences», selon ses propres termes. Le procès se tient jusque jeudi à Bourges. Les deux accusés risquent la prison à perpétuité.

BURKINA FASO Criminalité économique : Un agent de banque détourne 120 millions de F CFA

Le commissaire de police de l’arrondissement de Nongr-Maasom, Joseph Toni, a animé un point de presse, le dimanche 25 septembre 2011, à Ouagadougou. Il a été question d’un agent de banque mis aux arrêts pour avoir détourné la somme de 120 millions de F CFA.

M.H.O, 31 ans, informaticien à la Banque atlantique du Burkina n’aurait jamais imaginé qu’il serait pris, un jour, la main dans le sac. En effet, sa maîtrise de l’outil informatique avait fini par le convaincre que ses multiples prélèvements ne feraient l’objet d’aucun soupçon. En effet, ledit informaticien avait pris le plaisir de virer de façon illégale, d’importantes sommes dans son propre compte, sans la moindre justification. En l’espace de 4 ans, il a ainsi détourné la somme de 120 millions de F CFA.

Il a été arrêté suite à une plainte déposée par les responsables de la banque. Le commissaire de l’arrondissement de Nongr-Maasom, Joseph Toni, dans son récit, au cours du point de presse qu’il a animé, le dimanche 25 septembre 2011, à Ouagadougou, dit que les actes posés par M.H.O remontent à 2007. La banque ayant constaté des anomalies dans les transferts de fonds a mis en place une cellule de contrôle dans laquelle, le génie de l’informatique faisait partie. Au mois de mai de cette année, ce dernier démissionne de la banque pour travailler dans une autre société.

Puis, il s’envole pour les États-Unis. De retour du pays de l’Oncle Sam, M.H.O se croyant à l’abri de toute suspicion, s’apprêtait à y retourner après avoir obtenu de nouveau son visa. Il sera arrêté le samedi 24 septembre dernier à son domicile. Selon le commissaire Toni, le salaire du présumé fautif, qui tourne autour de 250 mille F CFA, n’avait rien à avoir avec le cadre luxueux dans lequel il vivait. Et le commissaire d’ajouter, que M.H.O a travaillé avec deux (2) complices, actuellement introuvables. Il s’agirait de commerçants sur les comptes desquels il versait la somme de 1 million de F CFA chaque mois. Il aurait investi une partie de la somme détournée dans un restaurant et dans un atelier de soudure.

En attendant qu’on mette la main sur ses acolytes, M.H.O ira méditer sur son sort, dès ce lundi 26 septembre, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. En rappel, ce cas de malversation est le deuxième du genre que la banque subit.

Sidgomdé

Sidwaya

Interview/ SEM Ilboudo, (Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire) : “Si les élections n’avaient pas eu lieu, le pire serait inimaginable”

Le Patriote





Après seize ans de bons et loyaux services, l’Ambassadeur du Burkina Faso, Son Excellence Emile Ilboudo est en fin de mission en Côte d’Ivoire. Avant son départ, il s’est confié en exclusivité au Patriote. Entretien.

Le Patriote: Excellence, après seize ans passés en Côte d’Ivoire en qualité d’ambassadeur plénipotentiaire du Burkina-Faso, vous cédez votre poste à Justin Koutaba qui doit incessamment prendre fonction. Comment expliquez-vous ce long séjour là où la plupart ne font pas plus de quatre ans?
Emile Ilboudo: Je suis en fin de mission après un séjour relativement long, comme vous le dites. Comme dans de nombreux pays, la constitution burkinabé confère à son Excellence Monsieur le Président du Faso, le pouvoir de nommer et de mettre fin à certaines hautes fonctions; l’Ambassadeur ne décide pas donc de la durée de sa mission.

LP: Cela n’est pas toujours bien perçu par l’opinion qui déduit que vous êtes un homme clé du Président Compaoré. Pensez-vous que la vraie raison des seize années que vous avez passées à votre poste tenait plus à votre relation privilégiée avec le président Compaoré?
EI: Je respecte cette opinion, mais dans un Etat moderne et performant comme le nôtre, il me paraît injuste de considérer le degré de relation avec le Président du Faso comme un critère rigide dans la nomination à une fonction ou de la durée dans cette fonction. Je peux constater tout simplement avec vous que le Chef de l’Etat procède très souvent à un savant dosage au sein des nombreuses compétences, pour aboutir à des choix qui peuvent surprendre. Par exemple, je ne suis pas de la classe d’âge de son Excellence Monsieur Blaise Compaoré.

LP: Au moment où vous rentrez, quelles sont les actions majeures que vous avez pu réaliser au niveau de la chancellerie et que vous laisser en «héritage» à votre successeur?
EI: Lorsque je prenais fonction en Côte d’Ivoire au dernier trimestre de l’année 1995, ce pays frère subissait déjà l’exacerbation des rivalités politiques ; se succédèrent entre autres le boycott actif, le coup d’Etat du 24 septembre 1999 avec la transition militaro-civile, l’adoption d’une nouvelle Constitution, l’invalidation des candidatures à la présidentielle de 2000, l’avènement de la deuxième république, le forum de la réconciliation nationale, le 19 septembre 2002 et enfin les premier et deuxième tours de l’élection présidentielle 2010. Avec toutefois, une constante, les accusations récurrentes portées contre notre pays sur le soutien à la rébellion armée et au Docteur Alassane Ouattara. Toute cette succession d’évènements, dans le contexte économique difficile, ont aggravé la situation de nos ressortissants les plus nombreux, disséminés sur tout le territoire ivoirien et nécessité de la Représentation Diplomatique des démarches de proximité. Mon frère cadet Justin Koutaba va poursuivre de nombreux dossiers dans un contexte nouveau, notamment avec la mise en œuvre attendue du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso signé à Ouagadougou le 29 juillet 2008.

LP: Quelle fonction allez-vous occuper en rentrant au pays?
EI: Je retourne au pays pour me mettre à la disposition de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Faso et de mon pays, auxquels je reste redevable à vie, pour tous les sacrifices consentis à ma faveur. Dans le principe, je suis admis à faire valoir mes droits à la retraite ; à cette date, je totalise trente huit ans de service, et soixante quatre ans d’âge.

LP: Excellence, vous avez vécu toutes les péripéties de la crise ivoirienne de la décennie dernière. Comment avez-vous diplomatiquement géré ces crises quand on sait les relations exécrables entre l’ex-régime ivoirien et votre pays ?
EI : C’est exact, j’ai vécu avec les ressortissants burkinabè les péripéties de la crise. Il convient de souligner que c’est Son Excellence Monsieur le Président du Faso qui détermine et impulse la politique en matière diplomatique. A ce titre, je reçois ses instructions, je soumets ou propose des avis; dans certains cas, je suis appelé en consultation comme c’était le cas avant la réunion programmée à Abidjan du panel des Chefs d’Etat. Les relations étaient ostensiblement exécrables entre nos deux pays et c’est en cela qu’il faut rendre hommage à tous ceux qui ont été inspirés par la sagesse, la clairvoyance, afin que l’Accord Politique de Ouagadougou survienne.

LP: Vous avez-vous vous- même été physiquement l’objet d’un «enlèvement» en 2001 à Abidjan au moment où votre pays était voué aux gémonies en Côte d’Ivoire. S’agissait-il, selon vous d’un simple braquage ou d’un acte politique?
EI : C’était plus précisément le mercredi 11 juillet 2001, vers 18 heures, dans la cour de la Résidence du Consul Général à Attoban. A la réflexion, il pourrait s’agir des deux hypothèses. Je me souviens que deux de mes ravisseurs se préoccupaient de scruter l’intérieur du véhicule pendant que le troisième, le chef, tenait son pistolet sur ma tempe ; l’un deux a commencé à parler de leurs conditions de vie dans l’armée et il a été immédiatement sommé de se taire.

LP: Nous disposions d’informations faisant état d’une recherche de documents compromettants pour les autorités ivoiriennes d’alors que vous transportiez sur vous ce jour là. Vous confirmez ou démentez cette version des faits?
EI : Cette version peut-être créditée par le fait que quelques jours auparavant, une marche sur notre chancellerie avait été annoncée par des jeunes dans le but de m’inviter à situer définitivement l’opinion sur la nationalité de Monsieur Alassane Ouattara.

LP: Vos compatriotes ont été ces dix dernières années traqués par les ex-Fds, spoliés de leurs biens notamment les plantations et accusés de tous les maux. Mais vous ne vous êtes jamais prononcé sur ces sujets de façon publique et officielle. Stratégie diplomatique ou démission?
EI : C’est avec beaucoup de peine que les consuls et moi constatons et enregistrons ces faits dommageables à notre communauté.
LP : Votre silence a souvent suscité des critiques de la part de vos compatriotes qui se sont souvent sentis abandonnés par la chancellerie. Comment vous défendez-vous face à ces critiques ?
EI : Renseignez-vous, les règles en la matière ne nous autorisent pas à tenir des meetings ou bien à nous répandre dans la presse pour décrier ou dénoncer les maux. Nous sommes tenus par l’obligation de réserve; par contre le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Côte d’Ivoire vous confirmera que notre chancellerie bat le record en nombre de Notes de protestations; vous avez constaté qu’à une période donnée j’étais régulièrement convoqué pour m’expliquer sur des sujets désagréables. Le silence n’est pas donc synonyme de démission ou d’abandon, loin de là ! Je vous demande donc de me donner raison à ne pas trop parler.

LP: La Côte d’Ivoire a pu aller à des élections en 2010, grâce à l’Accord politique de Ouagadougou même si le dénouement de la crise s’est fait dans les circonstances qu’on sait tous. Un mot sur ce modus vivendi?
EI : Les élections ont pu se tenir enfin, malgré les circonstances; si elles n’avaient pas eu lieu, le pire à ce jour serait inimaginable. Incontestablement l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) aura permis d’en faire l’économie.

LP: Combien de Burkinabé ont-ils perdu la vie dans les évènements postélectoraux en Côte d’Ivoire?
EI: A cette date, deux cent quatre vingt trois (283) Burkinabé ont perdu la vie, mais ce chiffre est appelé à croître.

LP: La Côte d’Ivoire redevient un Etat de droit avec l’avènement du Président Ouattara. Pensez-vous que les Burkinabè spoliés de leurs plantations et les parents des victimes d’exactions diverses peuvent espérer justice et réparation?
EI: J’espère tout naturellement qu’à la faveur de la réinstauration de l’Etat de droit, des Burkinabè pourront prétendre obtenir réparation des préjudices.

LP: Comment cela pourrait-il s’opérer?
EI: Je pense notamment à des actions individuelles, collectives devant les juridictions, ou bien dans le cadre des négociations bilatérales entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Du reste, les nouvelles autorités ivoiriennes en sont conscientes.

LP: La communauté burkinabé reste de loin la plus forte en Côte d’Ivoire mais s’en trouve être la plus désorganisée. Comment expliquez-vous ce paradoxe?
EI: Je vous demande de tempérer votre appréciation car il faut préciser qu’il y a un cadre organisationnel à travers l’existence de nombreuses représentations associatives des Burkinabè sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Dans la quasi-totalité des cas, elles se sont assignées comme objectif commun, la défense des intérêts des burkinabè. Vous constatez comme moi et vous l’avez personnellement stigmatisé, que des guerres intestines de leaderships et d’intérêt minent la communauté et sapent par conséquent les efforts des responsables de la Représentation Diplomatique à coordonner, fédérer les actions des uns et des autres. Par exemple, des Associations se créent dans le but de faire ombrage à d’autres pour des motifs qui n’ont aucun rapport avec les intérêts des Burkinabè ; des considérations liées à des « chefferies » résistent au changement et s’accommodent mal avec des nouvelles structures, etc. La persistance de ces clivages s’expliquent par les agissements d’individus qui trouvent leur subsistance quotidienne à travers les intrigues diverses.

LP : Y a-t-il un espoir d’un changement de mentalité ?
L’espoir est fondé sur les mouvements de jeunesse, mais là encore, le projet de création de fédérations nous situera sur leurs capacités à opérer les changements de mentalité.
LP: On note également, Excellence, que contrairement au Mali, au Niger, la diaspora Burkinabé de Côte d’Ivoire ne vote pas encore alors que son apport au développement du pays est considérable. Qu’est ce qui peut bien expliquer cela ?
EI: La loi relative au vote des Burkinabè de l’Etranger a été déjà adoptée.

LP: La presse a rapporté récemment que vous aviez déclaré que ceux qui sont à l’origine des mutineries au Burkina sont issus de vos compatriotes en Côte d’Ivoire. Une telle déclaration ne met-elle pas à mal la cohésion du peuple Burkinabé?
EI: Je suis surpris que vous affirmiez, au lieu de me poser la toute simple question de savoir si j’ai fait une telle déclaration. Je ne vois rien qui puisse mettre à mal la cohésion d’un peuple à partir d’un fait inexistant.

LP: Pourtant, le Tocsin depuis le Burkina vous a également répondu sur cette affaire?
EI: Par soucis du respect des formes, je me dispense de commentaires, mais vous, vous savez que j’ai beaucoup de retenue, et de respect pour le Tocsin.

LP: Depuis quinze ans votre communauté lève des cotisations en vue de la construction de la «Maison du Burkina». Combien ont-ils pu mobiliser à ce jour et à quand la sortie de l’immeuble annoncé de terre?
EI: Je dois avouer que les explications et informations portant sur le projet de la « Maison du Burkina » ont été insuffisantes, à en juger par des questions récurrentes qui nous sont posées. Succinctement, l’idée du projet est partie de l’engagement de Burkinabè auprès de Son Excellence Monsieur le Président du Faso lors d’une visite en 1993 à Abidjan, de fiancer la réalisation ; et les principes suivants avaient été retenus initialement : premièrement, une souscription volontaire de nos compatriotes résidant en Côte d’Ivoire ; deuxièmement, la composition des souscriptions en obligations, suite aux contacts pris avec les opérateurs économiques Burkinabè de Côte d’Ivoire. Suite à l’impasse au niveau de la mobilisation des ressources financières- peu d’engouement pour les souscripteurs volontaires, défection des opérateurs économiques- le Gouvernement a entrepris la recherche d’un financement extérieur lorsque survint la crise. Lors de sa visite officielle à Abidjan en septembre 2009, Son Excellence Monsieur le Président du Faso a donné une réponse à votre question, à savoir la reprise du projet en période apaisée. D’un coût d’environ onze milliards de franc CFA, et environ un milliard globalement de francs Cfa ont été mobilisés.

LP: Vous rentrez au moment où la Côte d’Ivoire amorce sa réconciliation et sa reconstruction, quel message avez-vous à lancer au peuple ivoirien ?
EI: Le peuple frère de Côte d’Ivoire a vécu depuis un peu plus d’une dizaine d’année des crises qui ont causé de nombreuses victimes, disloqué les cellules familiales, meurtri les cœurs, attisé des rancœurs, fragilisé le tissu socio-économique, etc., je lance un appel à mes sœurs et frères ivoiriens à un sursaut national pour faire de la réconciliation et de la paix un passage incontournable, et c’est avec satisfaction que le visiteur remarque, sans difficulté, les changements nouveaux à travers la ville d’Abidjan par exemple, tout comme pour dire qu’il urge d’effacer les stigmates d’un passé douloureux.
Entretien réalisé par
Alexandre Lebel Ilboudo

L’ambassadeur Chevallier victime collatérale de l’activisme sarkozyste

Eric Chevallier : un homme d'expérience et de bonne volonté pris entre des marteaux et des enclumes diplomatiques

Eric Chevallier : un homme d'expérience et de bonne volonté pris entre des marteaux et des enclumes diplomatiques

Eric Chevallier, ambassadeur de France en Syrie, a subi, samedi matin 24 septembre une sorte de « dommage collatéral » de la politique du Quai d’Orsay vis-à-vis de Damas. M. Chevallier, qui sortait, à Damas, d’une rencontre avec le patriarche orthodoxe d’Antioche Ignace IV, chef spirituel d’une des églises chrétiennes syriennes, a été pris à partie par un groupe de partisans du gouvernement, qui lui ont jeté des oeufs et, ce qui est plus grave, des pierres. L’ambassadeur de France n’a pas été blessé. Il a mis en cause des chabiha, partisans organisés et civils du régime, mais on nous permettra de douter que Bachar al-Assad ait « supervisé l’opération ». Cet incident, en tout cas, témoigne in vivo de la tension diplomatique franco-syrienne grandissante depuis six mois.

Et pourtant Chevallier n’est pas Ford

Certes, cette agression doit être condamnée. Parce qu’elle est en contravention avec les bons usages diplomatiques, bien sûr, et qu’elle ne peut que raidir les positions des uns et des autres ensuite. On peut aussi dire qu’en dépit de la servilité, et même de la surenchère du tandem Sarkozy-Juppé sur le dossier syrien, par rapport à Washington, l’ambassadeur Chevallier a plutôt eu une attitude assez neutre, en regard de l’ »ingérence tranquille » et quotidienne de son homologue américain Robert Ford, véritable coordonnateur de l’opposition intérieure syrienne depuis le début du mouvement, et caution internationale des islamistes à Hama.

Cette réserve lui avait d’ailleurs été reprochée, en avril dernier, par le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, qui faisait état de critiques émanant du Quai d’Orsay, et selon lesquelles Eric Chevallier était « complètement bacharisé » ! Et le très sarko-atlantiste-sioniste Malbrunot de dénoncer, en se cachant derrière un diplomate anonyme, le fait que l’ambassadeur expliquait qu’il fallait « donner du temps au président syrien » et qu’on ne pouvait « exclure que des mains étrangères soient derrière les manifestations« . Autre « pièce accablante » du dossier instruit par Malbrunot contre Chevallier, celui-ci avait invité à déjeuner – une fois en 2010 – dans sa résidence Rami Makhlouf, cousin de Bachar. Tout l’article de Georges Malbrunot était du reste une fielleuse incitation à la destitution de Chevallier, ce qui témoigne a contrario de la dignité et de l’indépendance du dit Chevallier.

On sait que Ford, de son côté, a eu droit déjà à deux ou trois reprises à une « chaude réception » de la part de partisans du gouvernement outrés, à juste titre, de l’activisme pas très diplomatique de l’homme de Washington (voir notamment notre article « L’ambassadeur américain obligé d’écourter son ingérence« , mis en ligne le 25 août).

Rivalité mimétique Sarkozy-Obama

Ces derniers jours, toutefois, Eric Chevallier avait tenu à se montrer à la sortie de quatre écoles de Damas, façon de médiatiser la « vive inquiétude » du gouvernement français suite à propos d’une nouvelle vague de « répression » qui frapperait tout particulièrement les écoliers et collégiens damascènes, bien sûr et là encore selon des sources « militantes« .

Et c’est aux côtés de Robert Ford que Chevallier s’était trouvé, le 13 septembre, à Darayya, une banlieue de Damas, pour présenter officiellement les « condoléances » de la France à la famille de l’opposant Ghiyath Matar, dont l’opposition et l’ONG Human Rights Watch prétendent qu’il est décédé sous la torture en prison. Et l’ambassadeur français a repris l’antienne de son collègue américain sur les les « risques » de guerre civile en Syrie, risques que la France de Sarkozy et l’Amérique d’Obama ont pourtant objectivement accru par leur attitude. On peut penser que Chevallier, sur la sellette du fait de ses positions mesurées sur le dossier syrien, a été prié par ses employeurs – qui sont aussi ceux de Malbrunot – de « rectifier le tir ».

Et, de fait, si cette agression de l’ambassadeur de France doit être condamnée, elle peut se comprendre par l’exaspération d’une partie des Syriens qui ont vraiment le sentiment que l’Elysée et le Quai d’Orsay, tournant – un peu plus – le dos à la tradition diplomatique gaullienne dont ses locataires se réclament peu ou prou théoriquement, ne sont plus habités que par des « autistes atlantistes », sourds à l’inquiétude d’une majorité de Syriens devant le fondamentalisme et le chaos, méprisant les nombreux partisans que conserve, que cela plaise ou non, le régime, et absolument aveugles au contre-exemple éclatant – si l’on peut dire – que donne l’Irak voisin « démocratisé » de force par le Big Brother américain et ses séides.

On a une nouvelle fois le sentiment d’un « suivisme » ou d’une surenchère de la diplomatie sarkozyste vis-à-vis du Département d’Etat d’Hillary Clinton. Oui, MM. Sarkozy et Juppé semblent avoir à coeur de battre les Américains sur le terrain de l’ingérence et de la dislocation du monde arabo-musulman. Ce suivisme et cette « rivalité mimétique » – définie par le philosophe français René Girard – a conduit déjà à une impasse sanglante en Afghanistan et à un confusion non moins sanglante en Libye. Et en Syrie, l’activisme anti-Bachar du Quai d’Orsay est allé tellement loin que ni Juppé ni son « patron » ne peuvent plus revenir en arrière et sont condamnés à poursuivre leur guérilla diplomatique hargneuse. Et impuissante, car, on l’a déjà dit ici, l’opposition, au moins l’extérieure, a perdu la main en Syrie.



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3 commentaires à “L’ambassadeur Chevallier victime collatérale de l’activisme sarkozyste”

  1. Souriya ya habibati dit :

    Le comble c’est quand l’info a été annoncée sur RFI.. il fallait entendre le ton du journaliste surexité à l’idée des « suites » que cela engendrerait.. J’ai vu la vidéo, le soir à la télé, les gens avaient des oeufs.. à la main et l’éboueur qui nettoyait la rue.

  2. marip dit :

    Nous sommes des fidèles d’infosyrie , que nous soutenons .Les infos sont à l’image de ce que nous disent nos amis et famille en Syrie , et de ce que nous avons constaté lors de nos séjours en Syrie , en mars -avril , et en juin .
    Circule sur internet une pétition pour Rafah Nashed , quelqu’un peut-il nous dire son histoire de façon objective ?

  3. shezar dit :

    Chevallier a dit qu’il y’avait des hommes et des femmes qui s’ent sont pris à lui et son escort,il nous aura appris au moins une chose,c’est qu’en Syrie non seulement il y’a des Chabiha mais également des Chabihette LOL

    infosyrie.fr

Irlande : un homme officiellement mort de combustion spontanée !

A Galway en Irlande, un homme vient d'être officiellement déclaré mort de "combustion spontanée". Michael Faherty, un retraité de de 76 ans est décédé à son domicile le 22 décembre 2010 dans des circonstances déconcertantes.

Pour la première fois en Irlande, un homme vient d'être officiellement reconnu comme étant décédé de "combustion spontanée", explique l'Irish Times. Les décès attribués à ce phénomène se produisent quand un corps humain vivant est brûlé sans élément déclencheur extérieur. Michael Faherty, originaire du Connemara et habitant Clareview Park à Galway, est décédé cinq jours avant Noël 2010. Vendredi, un coroner irlandais, le Docteur Ciaran McLoughlin, a officiellement déclaré que la mort de Michael Faherty avait été "provoqué par combustion spontanée." Le Docteur Ciaran McLoughlin a aussi admis qu'il n'avait jamais vu de cas pareil en 25 ans d'enquête.

Les enquêteurs de police ont trouvé un cadavre brûlé, mais le mobilier intact. Des médecins légistes ont constaté que le feu dans la cheminée du salon, près de là où le corps gravement brûlé a été retrouvé, n'avait pas été la cause de l'incendie qui a tué M. Faherty. Aucune trace d'un accélérateur n'avait été trouvé et il n'y avait rien qui suggérerait un acte criminel. M. Faherty a été trouvé couché sur le dos la tête proche d'une cheminée à foyer ouvert, mais le feu est resté confiné à la salle de séjour. Seuls ont été brûlés, le corps, le plafond au-dessus et le plancher en dessous. L'alarme a été donnée par un voisin, Tom Mannion, qui avait entendu une alerte incendie à 3h du matin.

Un décès inexplicable

Le Docteur McLoughlin a consulté les manuels de médecine et effectué d'autres recherches pour tenter de trouver une explication. Il a notamment trouvé que le professeur Bernard Chevalier, dans son livre sur la pathologie judiciaire, avait écrit sur la combustion spontanée et noté que les cas signalés ont (...) Lire la suite sur Zigonet.com

Bar Refaeli, jeu de decoupes et seduction

Égérie du nouveau parfum Escada, c'est tout naturellement dans une tenue piochée parmi les collections de la maison que Bar Refaeli s'est rendue au gala de l'amfAR qui s'est tenu en marge de la Fashion Week milanaise ce week-end, et où les jeunes femmes ont redoublé d'audace.

Sculpturale, Bar Refaeli sort le grand jeu ce soir-là, remportant tous les suffrages. Son arme de séduction ? Une longue robe nude vaporeuse sur le bas aux incrustations strassées bien placées et au jeu de découpes insolemment sexy.

Sa carnation miel et sa silhouette ainsi mises en valeur, le top poursuit sur sa lancée avec une accessoirisation choisie avec goût, des pièces en or rose se fondant avec sa tenue.

Elle profite ainsi de sa coiffure romantique et glamour pour dévoiler une paire de boucles d'oreilles pendantes et apporte une touche finale à sa tenue avec une ravissante minaudière rectangulaire en parfaite harmonie.

Ultra-glamour et séductrice, Bar Refaeli confirme son image de bimbo.

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Jennifer Lopez : la bomba latina joue les clubbeuses et se lâche à Las Vegas !

  • Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011. Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011. Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011.
  • Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011. © abacaJennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011.
  • Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011. © abacaJennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011.
  • Jennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011. © abacaJennifer Lopez au Pure Nightclub à Las Vegas, le 25 septembre 2011.
Après un show au festival de musique iHeartRadio, la chanteuse et allée s'éclater toute la nuit d'hier dans une boite de nuit de Las Vegas... La vie de célibataire lui va si bien !

Malgré son divorce en juillet dernier, la bomba latina Jennifer Lopez, n'a pas l'air de se sentir mal dans sa peau, et c'est peu de le dire ! En effet, depuis sa séparation avec Marc Anthony, le père de ses jumeaux Max et Emme, la chanteuse et actrice est au top d'elle-même et s'affiche rayonnante à chacune de ses apparitions ! D'ailleurs hier (dimanche 25 septembre), elle n'a pas fait exception !

En effet, la belle de 42 ans est allée faire la fête au Pure Nightclub au Caesars Palace Hotel and Casino à Las Vegas, pour célébrer jusqu'au bout de la nuit sa prestation énergique et sexy à souhait lors du festival de musique iHeartRadio.

C'est une Jennifer toute pimpante qui s'est tout d'abord affichée sur le tapis de l'entrée du club ! Petite robe aguicheuse signée Camilla and Marc et chaussures Jimmy Choo, J.Lo avait sorti toute sa panoplie de séductrice pour jouer les clubbeuses comme il se doit ! Et pour cause, à peine avait-elle fait son entrée au coeur de la boite de nuit, que la star s'est littéralement lâchée ! Coupe de champagne à la main, elle n'a pas cessé d'onduler son corps face à une assistance en délire !

Il n'y a pas de doute, miss Lopez sait toujours comment s'amuser, et elle nous prouve ainsi qu'elle a bien l'intention de profiter de sa nouvelle vie de célibataire belle, célèbre et richissime !

Pour voir les photos de J.Lo en train de se lâcher au Pure Nightclub, cliquez ICI .

NB



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Justin Bieber : le rencard de la mort qui tue

Justin Bieber ne vous a jamais invitée à sortir ? Estimez-vous heureuse, parce que quand il le fait, c'est au moins aussi grandiose que les paroles de

Baby. Vendredi soir, il a emmené Selena Gomez voir un concert de Demi Lovato, une autre égérie Disney, apparue à l'affiche de Camp Rock – le pire navet musical au monde. Mais bon, chacun ses goûts, hein. Après cet intermède musical sans saveur, Justin a souhaité inviter sa chère et tendre à dîner, selon

TMZ. Mais attention, Môssieu Bieber ne mange pas n'importe quoi n'importe où. Après

un déjeuner romantique au Beach Cafe, il lui fallait du lourd.

Il a donc choisi le Staples Center de Los Angeles, la fameuse salle de concert où a eu lieu l'hommage à Michael Jackson après sa mort en juin 2009. Oui, rien que ça. Mais le Staples Center n'est pas un restaurant, alors Justin a pensé à faire livrer exprès une table apprêtée pour le repas et des chandelles pour faire mignon. Là, dans cette enceinte vide de 20 000 places, il a offert à Selena un sublime plat. Du homard ? Loin de là. Un tournedos aux truffes avec un risotto de caviar ? Pfff, amateur. Non, non, non. Justin et Selena ont mangé des pâtes et un steak. Et ouais. SO ROMANTIC.

Pour clore cette soirée placée sous le signe de l'amour discount, Titanic est alors apparu à l'écran, laissant aux deux tourtereaux trois heures et vingt minutes pour faire ce qu'ils voulaient dans la grande salle vide. D'après nos informations, ils n'ont pas fait que digérer en se donnant la main sur l'accoudoir... Vous imaginez que cette soirée de rêve a dû coûter un bras à Justin ? Il n'a pas eu à débourser un centime : les propriétaires de la salle la lui ont louée gratuitement pour le remercier de l'avoir remplie trois fois lors ses concerts. Messieurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour la prochaine Saint-Valentin.

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Lady Gaga : Après les salles de concert, elle s'attaque aux circuits de F1

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    Lady Gaga : Après les salles de concert, elle s'attaque aux circuits de F1

Après avoir dévoilé un aperçu de son nouveau spectacle sur la scène du MGM Grand Hotel de Las Vegas il y a quelque temps, Lady Gaga revient en concert dans un endroit des plus inattendus... En effet, si la chanteuse de 25 ans sait nous en mettre plein la vue par ses looks toujours plus étudiés et décalés, cette fois-ci la reine des Monsters a décidé de vous surprendre en donnant un concert à l'occasion du Grand Prix d'Inde de Formule 1.

La star de la pop, véritable sirène dans son dernier clip, donnera de la voix lors de ce prix qui se déroulera pour la première fois du 28 au 30 octobre à New Delhi, comme l'annonce Le Figaro, sur un nouveau circuit. Celle qui se faisait récemment shooter dans les rues de New York par la grande Annie Leibovitz se produira après le Grand Prix lors d'un concert payant, entre 2 500 roupies et 35 000 roupies (soit entre 37 et 518 euros). Elle chantera ainsi avant que l'after-party ne débute avec le Dj Robger Sanchez aux platines.

Le groupe mythique Metallica sera également de la partie le 28 octobre pour offrir comme un prélude à la course. Une Lady, du rock et des voitures... Une sacrée soirée !

Chloé Breen

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