24 septembre, 2011

Un week-end de solidarité pour le Burkina Faso

 Les élèves de la MFR se sont initiés l'année dernière à la danse africaine.  photo k. P.

Les élèves de la MFR se sont initiés l'année dernière à la danse africaine. photo k. P.

Depuis déjà quelques années, l'association Sidwaya se déplace d'école en école pour sensibiliser les jeunes aux causes humanitaires. Bernard et Marie-José Neveu, les fondateurs de l'association, s'intéressent plus particulièrement au développement d'un petit village de brousse Kokoaga Ouest au Burkina Faso afin d'aider et de lutter contre des conditions de vie parfois précaires et améliorer le quotidien des habitants en matière d'infrastructures, de matériel scolaire et médical.

À la recherche de bénévoles

« L'organisation de brocantes, de vide-greniers et d'expositions nous permet de récolter des fonds. Nous essayons d'agrandir si possible le réseau des bénévoles pour poursuivre les actions engagées », explique Bernard Neveu.

À cette occasion, les associations Sidwaya, Créagraphe et Kanébé organisent la troisième édition des week-ends Couleurs d'Afrique.

Aujourd'hui et demain, de 10 heures à 18 heures, ils seront à la Maison familiale et rurale (MFR) des Églisottes avec d'autres associations (Ecadia, Zoodtenga, Agiras, Lagmitaba, Tégawendé), pour présenter au public les actions qu'ils mènent pour venir en aide à la population africaine, sous forme d'exposition photographique, de vidéos explicatives et de vente d'artisanat.

L'exposition sera ouverte à toutes les personnes extérieures, désireuses de découvrir ou de mieux comprendre la motivation de l'association. Pour finir, un repas (avec des animations) sera proposé ce soir à partir de 20 heures (adulte 15 euros, enfant 10 euros jusqu'à 12 ans).

Karine Poullain

Sénégal - La contre-attaque du fils du président Wade

Karim Wade est la cible favorite des médias sénégalais. Il n'est pas de jour où le fils du président ne subisse les piques assassines d'un éditorialiste. Jamais un homme politique n'a été autant attaqué et moqué. Surnommé le «Dauphin», le «fiston à piston» ou encore «ministre du Ciel et de la Terre», on rappelle constamment sa mésaventure à Sandaga, le principal marché de Dakar, lorsqu'en 2009, en pleine campagne électorale, les commerçants, furieux, l'ont accueilli en lui jetant slips et strings.

Au départ pourtant, la presse était indifférente à Karim. Ce n'est que lorsqu'il a tenté de briguer la mairie de Dakar qu'il a commencé à attirer l'attention. Dès lors, on l'a perçu comme un prince héritier. Une suspicion renforcée par ses nominations à des postes importants par son père, Abdoulaye Wade, président depuis 2000. Mais si Karim est si honni, c'est que son nom est souvent associé à des scandales. Et les derniers en date ont été récemment révélés par WikiLeaks.

WikiLeaks trouble la République

Les câbles diplomatiques de l'ambassade des Etats-Unis à Dakar, la capitale du Sénégal, rendus public par le site WikiLeaks et relayés dans la presse sénégalaise, ont secoué le landerneau politique du pays.

Ces télégrammes mettent en cause différentes personnalités du régime sénégalais, notamment Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l'Energie.

Dans un télégramme daté de 2008, Marcia Bernicat, alors ambassadeur des Etats-Unis à Dakar, y décrit un système de «paiements injustifiés» qu'il serait difficile à décrire «autrement que criminel et corrompu», mis en place autour de différentes personnalités sénégalaises.

Elle évoque dans le document un détournement de l'ordre de 500 milliards de francs CFA (762 millions d'euros). Le câble décrit un personnage qui «s'enrichit de manière illicite et éhontée sur le dos des Sénégalais». Karim Wade est (...) Lire la suite sur Slate.fr