23 septembre, 2011

EN DIRECT. Affaire Karachi : le PS demande à Sarkozy de s'expliquer

Dans une retranscription écrite d'une conversation téléphonique publiée par Le Monde, la fille de Thierry Gaubert raconte à un ami que «si Sarko ne passe pas en 2012, son père, Brice Hortefeux et Jean-François Copé sont dans la merde».

Dans une retranscription écrite d'une conversation téléphonique publiée par Le Monde, la fille de Thierry Gaubert raconte à un ami que «si Sarko ne passe pas en 2012, son père, Brice Hortefeux et Jean-François Copé sont dans la merde». | Archives AFP/Dominique Faget

Depuis quelques jours, l'enquête sur l'affaire Karachi éclabousse un peu plus les jardins de l'Elysée. Après la mise en examen de proches collaborateurs d' et de , c'est aujourd'hui qui est mis en cause par des interceptions téléphoniques, révèle LeMonde.fr
L'ex-ministre de l'Intérieur aurait appelé Thierry Gaubert le 14 septembre dernier, avant sa mise en examen, pour l'informer des dernières révélations faites aux enquêteurs, par Hélène Gaubert, sa femme.

Cette dernière affirme avoir vu son époux - dont elle est séparée aujourd'hui - transporter à l'époque de la campagne Balladur en 1995 des valises remplies de billets. Comment Hortefeux a-t-il pu avoir accès à ce témoignage ? Et pourquoi a-t-il averti Gaubert ? L'Elysée, qui assurait pourtant hier que le nom de «Nicolas Sarkozy» n'apparaissait dans aucun élément du dossier - alors même que la présidence n'a pas l'autorité pour avoir accès à ces pièces - semble donc surveiller de très près ce que beaucoup qualifient maintenant de «scandale d'Etat».
Pour le juge Van Ruymbeke, les soupçons d'un financement occulte de la campagne de Ballaudur par le biais de rétrocommissions versées, grâce aux contrats d'armement passés par la France au Pakistan se renforcent plus que jamais.

21h44. Le PS exhorte Sarkozy à s'expliquer. Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, s'est adressé «solennellement au président de la République» pour lui demander «de s'expliquer devant les Français sur la nature des relations avec ces conseillers occultes».

21h27. Les deux femmes au coeur du scandale n'ont pas menti. Pour l'avocat de Nicola Johnson, ex-femme de Ziad Takieddine et de la princesse Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, les deux femmes sont «sincères». Interrogé par BFMTV, Me William Bourdon affirme que ses deux clientes n'ont «aucune espèce de volonté de vengeance et qu'elles sont extrêmement sincères et respectables».

20h17. Le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violation du secret professionnel» et «recel» à la suite des révélations sur une conversation téléphonique entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert.

19h20. La police saisit des documents compromettants chez Gaubert
. D'après une information Europe 1, les enquêteurs ont mis la main sur des informations bancaires retrouvées lors de perquisitions au domicile de Thierry Gaubert. Ils y auraient trouvé le relevé d'un transfert de fonds de 10 millions de francs effectué entre un compte en Suisse et un paradis fiscal. Cette somme pourrait bien correspondre à l’argent qui aurait été versé illégalement sur les comptes de campagne d’Edouard Balladur en 1995.

18h35. Thierry Gaubert nie être allé chercher de l'argent en Suisse
. Lors de sa garde à vue, l'un des deux mis en examen dans l'affaire Karachi, Thierry Gaubert, a juste reconnu s'être rendu en Suisse avec Ziad Takieddine, mais pas pour récupérer des fonds.
Extrait de son procès verbal : «Je suis allé avec M. Takieddine en Suisse mais jamais dans des banques». «Cela m'est arrivé de retirer de l'argent, mais des petites sommes comme 5 000 euros. Je n'ai jamais fait de gros retraits comme vous l'entendez. Je n'ai jamais traversé de frontière avec une grosse somme, entendu supérieures à 10 000 euros», a répondu Gaubert aux enquêteurs. Pourtant, son épouse, Hélène Gaubert, dont il est aujourd'hui séparé, a affirmé au juge Van Ruymbeke que son époux était parti chercher des valises «volumineuses de billets» entre 1994 et 1995.

18h30. Thierry Gaubert s'explique sur le coup de fil d'Hortefeux. Selon BFMTV, Thierry Gaubert réfute le fait que sa garde à vue avait commencé quand Brice Hortefeux l'a appelé, le 20 septembre.

18 heures. Brice Hortefeux dément tout en bloc et veut porter plainte. L'ex ministre de l'Intérieur, qui nie avoir eu des informations de la procédure en cours dans l'enquête sur le volet financier du dossier Karachi, demande maintenant «à être entendu par la justice». Dans un communiqué, Hortefeux rappelle aussi «qu'il est étranger à cette affaire» et qu'il était décidé «à porter plainte contre toute allégation mensongère et diffamatoire».

16h38. «Si Sarko passe pas en 2012, ils sont morts». Quelques mois avant son interpellation et sa mise en examen, Thierry Gaubert avait été placé sous écoute par la justice. D'après le Monde.fr, les enquêteurs ont relevé le 19 juillet, une bien étrange conversation entre la fille de Thierry Gaubert, Nastasia, et un ami, un certain David. C.
La fille de Gaubert est visiblement en grande détresse. Elle fait part de ses craintes à propos de comptes bancaires aux Bahamas et de sa mère, Hélène de Yougoslavie, celle par qui le scandale des mallettes est arrivé.
Apparemment, Thierry Gaubert semblait déjà craindre que son épouse ne parle trop et «ne craque» devant le juge. Nastasia s'explique ainsi à son ami : «Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh..., toute la famille saute, on saute tous (...) Il lui a dit euh... vraiment, on est dans la merde». Et de poursuivre : «Et euh... personne pour l'aider parce que euh... Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh... Sarko ne... ne passe pas au deuxième tour, euh... lui aussi est dans la merde et personne ne l'aide. Il a dit... Mon père, il a dit à ma mère : personne m'aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (...). Sarko, il veut même pas l'aider. Enfin là, ça va encore, mais si Sarko il passe pas en 2012 euh..., vraiment, ils sont tous dans la merde».

16h30. Les magistrats veulent une enquête. Le Syndicat de la magistrature demande à son tour à la justice d'enquêter sur le coup de fil de Brice Hortefeux passé à Thierry Gaubert avant sa mise en examen. «Nous demandons solennellement au parquet de Paris (...) de saisir immédiatement un juge d’instruction de ces faits délictueux extrêmement préoccupants quant à l’état de la démocratie française».

16 heures. Pour Martine Aubry, l'heure est grave. Les dernières révélations sur les échanges téléphoniques passés entre Brice Hortefeux à Thierry Gaubert estomaquent la candidate PS à la primaire. «Comment se fait-il que M. Hortefeux savait que la femme de ce monsieur avait parlé ? Où est le secret de l'instruction? Où est l'indépendance de la justice ? Voilà les questions qui se posent aujourd'hui», s'interroge la maire de Lille. Elle estime que le dossier de l'attentat de Karachi est d'ailleurs en passe de devenir «une immense affaire, peut-être une des plus graves de la 5e République». «S'il s'agit vraiment - attendons que la justice le dise - d'une affaire de pots de vin qui n'ont pas été payés, il faut aller jusqu'au bout», plaide-t-elle encore.

15h50. La garde rapprochée de Sarkozy contre-attaque.
Sur France 2, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Commerce déclare souhaiter pour son pays «que tous les hommes et toutes les femmes politiques soient aussi intègres que l'est le président de la République».

15h30. Pour François Hollande, le pouvoir fait clairement pression sur la justice
. Le candidat PS à la primaire dénonce les «interférences» du pouvoir sur la justice après les conversations téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert. «Ce que je n'accepte pas, c'est que le pouvoir puisse être tenté de faire pression sur la justice, voire d'avoir des interférences, y compris téléphoniques, avec telle ou telle personnalité qui a pu être gardée à vue», lance le favori de la primaire socialiste en marge d'une rencontre avec des militants.

VIDEO. Karachi : controverse sur le secret de l’instruction



13h11. Pourquoi Thierry Gaubert avait-il son portable en garde à vue ? Lors du second appel que Brice Hortefeux indique avoir passé à Thierry Gaubert, il ne savait pas que son interlocuteur était en garde à vue. «Je lui ai dit Allo c'est Brice, comment ça va ? Il m'a répondu : je suis en garde à vue», déclare l'ancien ministre au Monde. Il est rare qu'un gardé à vue puisse conserver son téléphone portable.

13h06. Brice Hortefeux et les rumeurs du Nouvel Obs : «Impossible» répond l'hebdomadaire. Michel Labro, patron du «Nouvel Observateur», affirme que le nom d'Hélène Gaubert n'apparaît «pas chez nous, à la relecture, avant le 20 septembre, dans le papier de Serge Raffy», publié dans le numéro daté du 22 septembre. Or, l'appel de Brice Hortefeux à Thierry Gaubert date du 14.

13h05. Hortefeux invoque des rumeurs parues dans le Nouvel Observateur. Concernant le premier appel passé à Thierry Gaubert avant son placement en garde à vue, pour le prévenir des attaques de son épouse Hélène Gaubert, Brice Hortefeux dément «totalement », dans une interview au Monde, tenir ses informations de la procédure judiciaire. «J'ai eu des rumeurs d'origine journalistiques indirectes disant que sa femme l'attaquait durement. Des informations totalement publiées par Le Nouvel Observateur. Je l'appelle pour s'avoir s'il le sait et s'il confirme.»

13 heures. Hortefeux a appelé deux fois Gaubert le 14 septembre. Contacté par Le Monde, l'ex-ministre avoue avoir appelé une première fois Thierry Gaubert pour le prévenir que «sa femme l'attaquait durement», puis une seconde fois lundi soir «par hasard», Gaubert ayant entre temps été placé en garde à vue.

12h30. Hortefeux voulait «vérifier les rumeurs».
Les Inrocks ont arraché quelques mots au téléphone à l'ex ministre qui affirme avoir appelé Gaubert «informellement». Extraits : «Thierry Gaubert a travaillé avec moi en 1994-1995, c'est resté un ami, j'étais préoccupé pour lui, j'ai entendu des rumeurs donc je l'ai appelé pour lui en faire part, savoir si c'était fondé ou pas. Point barre, c'est tout.»

11 heures. L'avocat des familles porte plainte. Me Olivier Morice indique sur Europe 1 qu'il a demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violation du secret de l'instruction et entrave à la justice», après les révélations sur les coups de téléphones échangés entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert lors de sa garde à vue. «Les faits sont extrêmement graves et nous voyons bien qu'il y a une panique manifeste à l'Elysée et qu'on veut tout faire pour étouffer ce scandale», a-t-il confié à des journalistes.

10h37. Copé mis en cause par Mediapart.
Entre 2003 et 2005, Jean-François Copé, alors membre du gouvernement Raffarin aurait bénéficié de «largesses» de Ziad Takieddine pour un montant estimé à 19 050 euros, selon Mediapart. «Il s'agit pour l'essentiel d'invitations et de déplacements au cap d'Antibes, à Londres, à Venise et à Beyrouth», précise le site d'informations, pour qui «ces dépenses pourraient faire partie du périmètre du «recel» d'abus de biens sociaux reprochés à l'homme d'affaires franco-libanais sur les sommes obtenues sur les marchés d'armement»

Besoin de se rafraîchir la mémoire? Retour en images sur cette affaire qui embarrasse l'Elysée

10h29. Eric Besson défend l'Elysée.
«Ce n'est pas le chef de l'Etat qui est visé, ça n'est pas lui qui est mis en examen, il l'a dit très clairement», rappelle le ministre sur Canal +. Le communiqué de l'Elysée «n'était pas surprenant, mais nécessaire, un rappel simple qu'il n'était pas chargé du financement de la campagne d'Edouard Balladur».

10h13. Dupont-Aignan évoque une «affaire d'Etat».
Pour le fondateur de Debout la République, le communiqué de l'Elysée «est une affaire d'Etat à lui seul. Dans le contexte du drame de Karachi, où les vies de citoyens français ont été broyées dans un odieux attentat, un tel dérapage est proprement surréaliste de la part d'une présidence de République d'un pays démocratique. L'Elysée aurait-il eu accès, comme dans une République bananière, aux pièces d'une procédure judiciaire en cours ?».

10h09. Le rappel à l'ordre de Debré.
Sur Europe 1, le président du Conseil constitutionnel rappelle que la loi interdit de publier les délibérations de cette institution, comme le demandent certains pour la validation des comptes de campagne d'Edouard Balladur en 1995. «Si on veut que je les publie, il faut une nouvelle loi», a tranché Jean-Louis Debré.



10 heures. L'avocat des familles implique Copé. «Nous sommes en présence d'un scandale d'Etat, estime Me Morice sur BFMTV. Nous savons maintenant que l'Elysée suit de très près ce dossier et un certain nombre d'autres interceptions téléphoniques citent le nom, non seulement de Brice Hortefeux, de Mr Copé, mais aussi de la très grande inquiétude qui existe concernant Nicolas Sarkozy».

9h50. André Vallini s'interroge.
«L'Elysée a affirmé que le nom de Nicolas Sarkozy n'était pas cité dans le dossier Karachi. Comment la présidence de la République peut-elle être aussi affirmative? Comment a-t-elle pu obtenir des informations sur un dossier en cours d'instruction ? Est-ce le parquet qui a fait remonter des informations ? Le Garde des sceaux doit répondre à ces questions.»

Pour découvrir cet étrange communiqué de l'Elysée, cliquez ici

9h45. Un ex-employé de Balladur raconte.
Alexandre Galdin, ex-employé de la cellule trésorerie du candidat Edouard Balladur, en 1995 raconte à RTL qu'il a porté à la banque une vingtaine de valises remplies d'argent liquide, allant jusqu'à 500 000 francs, pensant «qu'il s'agissait-là des fonds secrets de Matignon».
Pour ce témoin entendu par le juge Renaud van Ruymbeke dans le volet financier du dossier Karachi, la mise en examen de deux proches du président de la République, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, «était inéluctable vu l'évolution de l'enquête».

Ecoutez ici le témoignage d'Alexandre Galdin

9h44. Hortefeux se défend. Brice Hortefeux indique avoir eu Thierry Gaubert, qui est un de ses amis, au téléphone pendant sa garde à vue, à l'issue de laquelle il a été mis en examen dans le cadre du volet financier du dossier Karachi. «Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui m'a dit qu'il était en garde à vue. C'est la preuve que je n'ai accès à aucun élément du dossier», a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur.

VIDEO. Hortefeux aurait mis en garde Gaubert avant sa mise en examen


8h55. Vers une déclassification de nombreux documents. La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis trois avis favorables et un avis défavorable à la déclassification de documents réclamés par les juges instruisant les dossiers Karachi, dans quatre avis publiés vendredi au Journal officiel. Il revient maintenant au ministère concerné, qui a classifié ces documents «confidentiel défense» ou «secret défense», de suivre ou non la CCSDN, dont les avis ont été suivis dans la quasi-totalité des cas.

8h52. Questions. Selon Le Monde, cette conversation prouve qu'Hortefeux a eu accès aux déclarations sur procès-verbal d'Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, alors même qu'elles n'ont pas encore été versées au dossier d'instruction...

8h43. Hortefeux a prévenu Gaubert que sa femme «balançait». Brice Hortefeux a appelé le 14 septembre Thierry Gaubert pour le prévenir que sa femme, Hélène, «balançait beaucoup» devant le juge chargé de l'enquête sur l'affaire Karachi, selon le Monde.fr qui publie une partie de la conversation téléphonique. «Qu'est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu'elle me dit qu'elle dit rien», répond Thierry Gaubert. «Ça m'embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses, hein», assure l'ex-ministre de l'Intérieur.


AFP/ Guillot-Demarthon


8h23. Jouanno dénonce «manipulation» et «amalgame».
«Le nom de Nicolas Sarkozy» lancé par certains dans ce dossier «en réalité est totalement, indirectement et complètement tiré par les cheveux», lance la candidate aux élections sénatoriales à Paris sur Canal +. «On sait très bien que tout cela, c'est de la manipulation, personne n'est dupe, on est en période électorale, on fait amalgame de tout», s'indigne la ministre des Sports.

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23 heures. L'avocat des familles veut poursuivre Nadine Morano pour diffamation
, à l'issue de leur échange sur Canal +.«Mme Morano m'a accusé d'avoir porté des propos diffamatoires à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Et bien Madame, nous nous retrouverons devant la 17ème chambre correctionnelle, je vous donne rendez-vous, et nous verrons à ce moment-là».

22h30. «Votre République irréprochable, vous pouvez vous la mettre où je pense». Sur le plateau de Canal +, Nadine Morano et l'avocat des familles de l'attentat de Karachi ont eu un vif échange. Me Olivier Morice a commencé en soulignant que «depuis pratiquement deux ans, nous avons expliqué que Nicolas Sarkozy est pour nous au coeur de la corruption, c'est-à-dire au coeur du système qui a été mis en place pour verser des commissions et surtout pour permettre le retour illicite de commissions». L'avocat met également en cause Brice Hortefeux sans donner de détails. «Diffamation», a répliqué alors Nadine Morano, pour qui les mises en examen sont la preuve même d'une «République irréprochable». «Votre République irréprochable, vous pouvez vous la mettre où je pense», s'est-elle vu répliquer par l'avocat.

22h10. Mélenchon «consterné». «Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons», estime le leader du Front de gauche.

21 heures. La gauche tire à boulets rouges.
«Je suis très étonnée que l'Elysée ait déjà eu communication des auditions, qui sont couvertes normalement par le secret de l'instruction.[...] Est-ce que c'est pour influencer, intimider le Parquet ?», s'interroge Ségolène Royal. André Vallini (PS), lui, parle d'une République «irrespirable», tandis que le PCF dénonce des «combinaziones », face auxquelles le NPA demande «un grand coup de balai».

20 heures. Copé dénonce un PS «prêt à tout».
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, dénonce «avec force un PS prêt à tout pour salir» le président Nicolas Sarkozy, avec des «insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses».

LeParisien.fr

Palestine à l'ONU: réunion du Conseil de sécurité lundi après-midi

NEW YORK - Le Conseil de sécurité se réunira lundi après-midi pour une première séance de consultations sur la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, a annoncé vendredi à la presse l'ambassadeur du Liban, Nawaf Salam, qui préside le Conseil en septembre.

M. Salam a précisé qu'il avait transmis la demande palestinienne aux 14 autres Etats membres du Conseil, après l'avoir lui-même reçue du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

J'ai fait circuler la lettre (du président palestinien Mahmoud Abbas, ndlr) et j'ai convoqué les membres du Conseil pour une réunion de consultations sur ce sujet lundi à 15H00 (19H00 GMT), a dit le diplomate libanais.

La demande historique d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU a été présentée vendredi par le président Abbas, malgré d'intenses pressions américaines et européennes depuis des mois pour l'en dissuader.

Un vote sur une telle question devrait exiger des semaines de négociations, les Etats-Unis espérant ne pas avoir à opposer leur veto avec des conséquences négatives pour leur image au Proche-Orient.

Les Palestiniens espèrent obtenir au moins neuf voix sur quinze au Conseil, minimum requis pour que leur demande puisse faire l'objet d'une recommandation à l'Assemblée générale, passage obligé pour que celle-ci se prononce par un vote à son tour.

Six membres du Conseil de sécurité, permanents ou non, ont déjà dit qu'ils approuveraient la demande palestinienne: Chine, Russie, Brésil, Inde, Liban et Afrique du Sud.

D'autres membres indécis ou n'ayant pas révélé leur position sont la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, le Nigeria, le Gabon, la Bosnie et le Portugal. La Colombie a annoncé qu'elle s'abstiendrait.


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Proche-Orient: le Quartette propose l'objectif d'un accord final fin 2012

NEW YORK (Nations unies) - Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) a proposé vendredi aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012.

Les deux parties se rencontreraient une première fois dans un mois pour établir un calendrier et une méthode de négociations, selon cette déclaration publiée moins de quatre heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.

Un engagement d'aboutir à un accord définitif fin 2012 au plus tard serait pris lors de cette même réunion préparatoire, selon le texte de la déclaration transmis à la presse par l'ONU.

Le Quartette demande aux parties de présenter des propositions complètes d'ici trois mois sur la sécurité et le territoire (la question des frontières), et d'avoir fait des progrès substantiels en six mois.

Une conférence internationale aura lieu à Moscou pour évaluer l'avancée des discussions au moment qui conviendra.

Une conférence des donateurs pour la Palestine aurait également lieu, à une date non précisée.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé vendredi qu'il était prêt à reprendre des négociations avec Israël sur la base des lignes de 1967 avec un gel de la colonisation israélienne, dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU exposant les motivations de la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.


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USA: le Congrès divisé, paralysie de l'administration en vue

WASHINGTON - Le Congrès américain était divisé vendredi sur une mesure destinée à éviter une paralysie du gouvernement fédéral après le 1er octobre, en raison d'un différend sur la façon de financer l'aide aux victimes de catastrophes naturelles récentes.

La Chambre des représentants à majorité républicaine a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi sa version d'une loi de finance pour le fonctionnement du gouvernement jusqu'au 18 novembre par 219 voix contre 203.

Mais le Sénat, dominé par les démocrates, a rejeté ce texte vendredi par 59 voix contre et 36 pour.

Les démocrates s'opposent à ce plan essentiellement parce que les républicains y ont inséré une disposition pour que 3,65 milliards de dollars d'aide aux Etats touchés par des catastrophes soient financés en partie par des mesures d'économies budgétaires, à hauteur de 1,6 milliard.

La semaine dernière, le Sénat a adopté un plan de 6,9 milliards de dollars pour l'aide aux victimes de catastrophes.

Pour tenter de sortir de l'impasse, le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a accepté vendredi les 3,65 milliards proposés par la Chambre, mais sans les mesures d'économies budgétaires.

On a tous besoin de temps en temps de se calmer un peu, a dit M. Reid qui a annoncé que les négociations allaient continuer au cours du week-end et qu'un vote procédural aurait lieu lundi à 17H30 (21H30 GMT) sur cette mesure.

Lorsque deux parties ne peuvent obtenir tout ce qu'elles veulent, elles se rencontrent au milieu. C'est ce que nous avons essayé de faire, a assuré M. Reid lors d'une conférence de presse vendredi.

Mais là encore, une sortie de crise n'est pas garantie. Le chef républicain Mitch McConnell s'est dit plutôt confiant vendredi sur le fait que le compromis ne serait pas adopté.

Et M. Reid, interrogé pour savoir s'il accepterait des économies budgétaires comme le souhaitent les républicains, a répondu: non.

Ce blocage intervient alors que les fonds de l'agence américaine de gestion des crises (Fema), utilisés notamment pour les victimes de l'ouragan Irène qui a touché fin août l'Est de Etats-Unis, devraient être épuisés dès la semaine prochaine.

Nous encourageons les républicains de la Chambre à cesser de jouer à la politique politicienne et à s'atteler au sérieux problème qui consiste à prendre leurs responsabilités élémentaires, a réagi le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney vendredi.

Côté Chambre, vendredi, rien ne semblait faire changer d'avis les républicains. Nous avons adopté un projet de loi responsable, a estimé le président de la Chambre John Boehner lors d'une conférence de presse.

Tout retard qui interviendrait à cause de l'inaction du Sénat mettrait en danger l'aide aux victimes nécessaire pour des milliers de familles, a-t-il ajouté, alors même que le Sénat votait pour écarter le texte de la Chambre.

Le numéro deux de la majorité démocrate du Sénat, Richard Durbin, a accusé jeudi soir les républicains de supprimer des emplois aux Etats-Unis pour payer pour les catastrophes naturelles. Les républicains ont choisi en effet de procéder à des coupes budgétaires dans le secteur de l'énergie propre.

Mercredi, M. Boehner avait essuyé un revers, infligé par son propre camp qui avait rejeté une première version de la loi finance provisoire. Plus de 40 républicains avaient voté contre car ils souhaitaient pour la plupart plus de réductions budgétaires.

Les élus récalcitrants ont finalement rallié leur majorité après l'ajout jeudi soir de 100 millions de dollars de réductions budgétaires supplémentaires.


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ONU: Abbas remet la demande d'adhésion d'un Etat palestinien

Le président Mahmoud Abbas a présenté vendredi la demande historique d'adhésion à part entière d'un Etat de Palestine à l'ONU, malgré d'intenses pressions depuis des mois pour l'en dissuader. Il a ensuite tenu un discours à la tribune de l'ONU, très applaudi.

Plus de soixante ans après le partage de la Palestine, M. Abbas a remis la demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Ce dernier doit la transmettre sans tarder pour examen au Conseil de sécurité, comme le prévoit la procédure de l'ONU. Israël a immédiatement réagi, déclarant "regretter" la démarche palestinienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à l'ONU qu'Israël tendait la main aux Palestiniens pour rechercher la paix. Il a également ajouté que ceux-ci refusaient de négocier.

Discours acclamé en Palestine

Israël et les Etats-Unis s'opposent catégoriquement à cette initiative, affirmant qu'un Etat palestinien ne peut être le résultat que d'un accord de paix.

Des dizaines de milliers de Palestiniens rassemblés à Ramallah et dans les villes autonomes de Cisjordanie ont acclamé le discours historique du président Mahmoud Abbas à New York. "Par notre âme, par notre sang, nous te défendrons, Palestine", ont scandé les foules à la fin du discours du président palestinien retransmis sur des écrans géants.

Demande transmise

La démarche historique des Palestiniens a eu lieu peu après 11h35 locales (17h35 suisses), avant le discours de M. Abbas à la tribune de l'ONU qui a commencé un peu plus tard sous des applaudissements nourris.

M. Ban transmettra à son tour la demande "vers le milieu de l'après-midi" à la mission du Liban, pays qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité, a-t-on appris de source onusienne.

"Aller de l'avant"

"Nous allons aller de l'avant, en dépit des obstacles et des pressions, car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation", a affirmé jeudi soir M. Abbas lors d'une rencontre avec une délégation d'Américains d'origine palestinienne.

Il a aussi affirmé que la colonisation israélienne était "en train de détruire" une solution à deux Etats, lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU. Il s'est dit "prêt à revenir immédiatement aux négociations" sur la base des lignes de 1967 et d'un gel de cette colonisation.



(ats /

RDC: le chef d'une milice accusée de viols massifs candidat aux législatives

KINSHASA - Le chef d'une milice accusée de viols massifs, pillages et attaques de sites miniers dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) est candidat aux élections législatives de novembre dans la région où il opère, selon les listes publiées par la Commission électorale.

Sheka Ntabo Ntaberi, chef du groupe Maï Maï Sheka, une milice d'autodéfense locale, figure parmi les 65 candidats aux législatives enregistrés dans la circonscription de Walikale, dans la province du Nord-Kivu (est), selon les listes provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Des sources onusienne et à la Céni ont confirmé à l'AFP qu'il s'agissait bien du chef milicien qui était inscrit en tant que candidat indépendant.

Originaire du territoire de Walikale où il a travaillé pour des coopératives et une société minières, Sheka Ntabo est depuis juin 2009 à la tête d'un groupe armé qui compte actuellement quelques centaines de combattants, parmi lesquels des déserteurs des Forces armées congolaises (FARDC).

Sa milice est accusée d'avoir participé entre le 30 juillet et le 2 août 2010 à l'attaque de 13 villages près de Walikale, où près de 400 personnes ont été violées, près d'un millier de maisons et commerces pillés et une centaine de civils enlevés puis soumis au travail forcé.

L'attaque avait été perpétrée par une coalition formée du groupe Sheka, de rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d'autres combattants dirigés par un ex-officier rebelle congolais, déserteur des FARDC.

Dans un rapport sur cette attaque publié en juillet, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH) estimait que ces exactions pourraient constituer des crimes contre l'humanité.

Sheka Ntabo n'a pas participé directement à l'attaque mais l'enquête de l'ONU indiquait avoir des éléments susceptibles d'établir sa responsabilité pour les crimes commis par ses hommes, et que le chef milicien avait une bonne connaissance de la planification et de l'organisation de l'opération.

En octobre 2010, Sheka avait livré à la justice congolaise son chef d'état-major, le lieutenant colonel Sadoke Kokonda Mayele, qui avait participé directement à l'attaque de début août. Cela ne devrait en aucun cas le mettre à l'abri de poursuites judiciaires, indiquait alors le rapport de l'ONU.

Le groupe Sheka est aussi accusé d'avoir mené une dizaine d'attaques sur des carrières minières artisanales (or, cassitérite...) et de pillages de centres commerciaux près de Walikale, ainsi qu'une attaque avec prise d'otages sur une piste d'atterrissage pour petits avions transportant des minerais.

En juin, un rapport d'experts sur la RDC mandatés par l'ONU indiquait que des discussions début 2011 entre la milice Sheka et les autorités congolaises au sujet de l'intégration du groupe dans les FARDC ou de sa démobilisation, n'avaient pas abouti.

Des unités Maï Maï Sheka sont toujours présentes dans le territoire de Walikale et participent activement au commerce de l'or et des diamants, rétablissant des liens avec des FDLR, précisaient les experts.


(©AFP /

Washington appelle Abbas à des négociations directes avec Israël

NEW YORK (Nations unies) - Les Etats-Unis ont appelé vendredi le président palestinien Mahmoud Abbas à reprendre des négociations directes avec Israël malgré sa demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.

Quand tous les discours seront terminés aujourd'hui, nous devrons tous reconnaître que la seule voie vers la création d'un Etat passe par des négociations directes. Pas par des raccourcis, a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, sur son compte Twitter.

Les Etats-Unis ont averti qu'ils opposeraient leur veto au Conseil de sécurité, si nécessaire, à la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine.

M. Abbas a présenté vendredi sa demande au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, malgré les fortes pressions exercées par Washington pour l'en dissuader et un appel personnel du président Barack Obama. Celui-ci avait lui-même déclaré, mercredi à l'ONU, qu'un Etat palestinien ne pouvait résulter que de négociations directes entre Israël et les Palestiniens.


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Zambie: le président sortant Banda concède sa défaite aux élections

LUSAKA - Le président zambien sortant Rupiah Banda a concédé vendredi sa défaite à l'élection présidentielle de mardi face au chef de l'opposition Michael Sata, en indiquant qu'il acceptait les résultats proclamés tard dans la nuit de jeudi à vendredi.

Pour ce qui me concerne et pour mon parti, j'accepte les résultats. Nous sommes un parti démocratique et nous ne connaissons pas d'autres voies, a-t-il déclaré dans un discours d'adieu à la nation.

Rappelez vous que les prochaines élections vous jugeront aussi. Traitez ceux que vous avez battus avec le respect et l'humilité avec lesquels vous voudriez être traités à l'heure de votre propre défaite, a poursuivi M. Banda, 74 ans, qui était au pouvoir depuis octobre 2008.

Le chef de l'opposition zambienne Michael Sata, âgé de 74 ans comme son rival, a largement remporté l'élection. Il a été déclaré vainqueur avec 43% des voix contre 36%, après dépouillement des bulletins de vote dans 143 des 150 circonscriptions du pays. Le score final n'est pas encore définitivement connu.

Dans son discours au palais d'Etat, en présence de la presse, le président sortant a indiqué que le résultat de l'élections reflétait le désir de la population.

Nous n'entendons pas renier le peuple zambien. Il n'y a jamais eu de manipulation, nous n'avons jamais triché et nous n'avons jamais abusé des deniers publics en connaissance de cause. Nous avons simplement fait ce que nous pensions être le mieux pour la Zambie. J'espère que le prochain gouvernement agira de la même manière dans les années qui viennent, a ajouté M. Banda, avec son épouse Thandiwe à ses côtés.

L'ex-numéro un zambien, vêtu d'un complet bleu marine, s'exprimait d'une voix faiblissante au fil de son discours tandis que le personnel du palais l'écoutait solennellement. Il a félicité son adversaire Michael Sata à la fin, les larmes aux yeux.

Je n'ai pas de mauvais sentiments dans mon coeur, il n'y a aucune malice dans mes paroles. Je lui souhaite du bien pour ses années de présidence et je prie pour que ses mesures portent leur fruit, a-t-il poursuivi.

Pour mon parti et pour les candidats du MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite au pouvoir depuis 20 ans, ndlr), la leçon est simple, nous devrons nous donner plus de peine la prochaine. Nous avons mené une bonne campagne, disciplinée. Je continue de penser que nous avons un bon message et que nous avons touché toutes les parties du pays, a-t-il ajouté.

Il a aussi rendu hommage à l'ancien président Fredrick Chiluba, décédé le 18 juin à l'âge de 68 ans et au pouvoir avec le MMD de 1991 à 2001.

La Zambie a été libérée par un MMD idéal (NB après 27 ans de parti unique sous Kenneth Kaunda) mais peut-être sommes nous devenus autosatisfaits. Peut-être que nous n'écoutons pas, que nous n'entendons pas ? Sommes nous devenus vieux et en manque d'idées ? Avons-nous perdu en dynamisme ? Notre devoir est de tourner la page, réfléchir à nos possibles erreurs et en tirer les leçons. Si nous ne le faisons pas, nous ne méritons pas de concourrir à nouveau pour le pouvoir, a-t-il dit.


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France : La République des ripoux


Hamlet aujourd’hui n’aurait plus invectivé le royaume du Danemark ; il se serait plutôt écrié : « Il y a quelque chose de pourri… dans la République française ». A raison, car l’actualité hexagonale ces derniers temps est pleine de multiples affaires sales qui s’éventent et éclaboussent les hommes politiques : enquêtes et procès se suivent à la chaîne. Au moment où le procès Clearstream, ce faux listing de comptes bancaires à l’étranger sur lequel on aurait rajouté le nom de Nicolas Sarkozy pour compromettre son ascension politique, s’achève avec un non-lieu pour le principal accusé, Dominique de Villepin, celui sur le système de corruption dans le monde de l’immobilier au profit de la Mairie de Paris avec Jacques Chirac dans le viseur de la justice se poursuit.

Et voilà que les révélations de l’avocat Robert Bourgi sur les djembés bourrés de billets de banque que des chefs d’Etas africains le chargeaient de convoyer à l’Elysée pour Chirac et Villepin lui valent d’être entendu par la Brigade française contre la délinquance financière, ce qui prélude à une autre affaire judiciaire pour les éléments de la galaxie chiraquienne. Si Sarkozy jouait la bonne sœur offusquée parce que les chiraquiens attentaient à sa vertu, le voilà bien marri depuis la sortie du livre pavé de Pierre Péan « Les Mallettes de la Républiques », qui démontre qu’en 2007 son clan aurait bénéficié des largesses d’Omar Bongo.

Et comme si cela ne suffisait pas, resurgit l’affaire des rétrocommissions de Karachi qui auraient servi à la campagne d’Edouard Balladur dont il était le porte-parole en 1995 : deux intimes de Sarkozy, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert sont actuellement en garde à vue. Pourquoi subitement cette saignée de révélations, cette flopée de scandales ? Yves Bertrand, patron des Renseignements généraux de 1992 à 2004, emporté par l’affaire Clearstream, écrivait dans son livre (1) : « Les scandales font partie de la vie politique comme l’instrumentalisation. Dès qu’une affaire peut déstabiliser l’adversaire, on la sort en utilisant à fond les médias ». Propos fort éclairants d’un sachem de la manipulation.

Et l’histoire de France est coutumière des coups tordus, des chausse-trapes, des assassinats médiatiques et des meurtres symboliques, surtout à l’approche des élections présidentielles. La France, c’est la République des Tontons flingueurs ! Il faut zigouiller l’adversaire politique pour l’écarter de la course à l’Elysée. Et la ni Gauche ni Droite n’a le monopole de cette vilénie. Les petits meurtres entre amis ou ennemis intimes est la distraction favorites des politiques français sans distinction idéologique.

Pour souvenir : « l’affaire des fuites » en 1954 sous Mendès-France en vue de discréditer un jeune ministre de l’Intérieur qui s’appelait…Mitterrand, « l’affaire Markovic », du nom du garde du corps d’Alain Delon tué d’une balle dans la tête et dont la presse fuitera qu’il détient des photos compromettantes d’une épouse partouzarde d’un homme politique. C’était sous la présidence de De Gaulle en 1968 et ce montage visait à salir Georges Pompidou à travers sa compagne. Il y a eu les diamants empoissonnés de Bokassa en 1979 ; une cabale montée par les mitterrandiens et qui eut raison de Valery Giscard d’Estaing.

Ce qui est certain, c’est que ces scandales à répétition sont des boules puantes qui rendent nauséabonds les milieux politiques français et les discréditent aux yeux des Africains, dont ils sont si prompts à dénoncer la corruption. La France serait-elle une République bananière ? Sarkozy avait promis de nettoyer les écuries d’Augias, mais tout laisse croire que l’affaire de Karachi sera la déflagration qui va l’emporter comme les diamants le furent pour Giscard. Alors « Le balayeur balayé » pourrait bien être son chant de sortie de l’Elysée.

Saïdou Alcény Barry — L’Observateur Paalga

Libye : L’OTAN n’y croit plus, le CNT aussi


Gros coup de blues !

Une drôle de maladie est entrain de décimer à petit feu, les soldats de l’OTAN et ceux du CNT. Comme ça, sans crier gare, en même temps. Constat amer. L’air groggy, leurs responsables sont perdus. A contre-coeur, les pilotes vont bombarder la Libye sans avoir désormais de conviction. Ils ne savent pas pourquoi ils bombardent et qui ils bombardent. Le cas de Sheba où les médias disaient que les renégats avaient pris le dessus s’avère plutôt être une arnaque.

Malgré les moyens que le Qatar a promis de mettre en oeuvre, le manque d’effectif se pose avec acuité dans les rangs des coalisés. Selon certaines informations, il y aurait déjà dans l’air, la désertion de beaucoup d’éléments, une fois obtenue leur permission. En effet, les soldats seraient atteints du syndrome de stress post-traumatisme. C’est d’autant plus véridique que la situation actuelle s’y prête car, elle est terrible pour le moral. A Tripoli, ceux qui sont sensés apporter la sécurité vivent dans un inconfort et une insécurité abyssale. Pas moins de 10 sont tués par jour par le peuple libyen, et non les partisans de Mouammar Kadhafi. Alors, entre eux, ils se demandent si ce n’est pas le CNT qui organise cette tuerie pour occuper le terrain tripolitain et les contraindre à retourner dans leurs montagnes du Djebel Nafoussa…

Dans le camp des renégats de Benghazi, aussi, c’est ce qui a permis le retrait de la corne de Rhinocéros que sont les villes de Bani Walid, Syrte et Sheba. Les pertes sont estimées à des centaines de tués et par conséquent, les soldats de pacotille ne veulent plus aller au front. Pire, les soldes ne sont pas payées, ce qui fait dire aux habitants que, après les bombardements de l’OTAN, ces voleurs organisent de la rapine, qui, un véhicule emporté, qui, du matériel électronique volé et, de retour chez les siens ou chez lui, il ne veut pas retourner au front. L’OTAN a donc créé une société de non droit. Heureusement que c’est provisoire car le peule libyen se réhabilite…

Il se peut donc que les traîtres à leur Nation vivent actuellement un véritable cauchemar. Les hôpitaux de Misrata et de Benghazi sont débordés. Dans cette dernière ville, capitale des insurgés, de violents combats ont eu lieu entre les différentes factions des renégats. Plus d’une cinquantaine de tués, après le mitraillage du quartier général du CNT. Quant au nombre de blessés au front, il dépasse largement les 3000 personnes. Alors, on peut comprendre que les autres combattants refusent d’aller se faire massacrer par les forces très entraînées de Mouammar Kadhafi, et un peuple désormais en furie contre eux.

Un médecin pro-CNT, qui a préféré garder l’anonymat, indique que, les cauchemars, les angoisses, les dépressions nerveuses, les accès de panique et les malaises physiques sont le lot quotidien des « rebelles » libyens. La plupart regretteraient même leur engagement. Pire, certains soldats sont devenus complètement inaptes, suite à leurs blessures. Mais, là où le bât blesse, il n’y a aucun suivi psychologique. C’est cette détresse psychologique qui pousse les renégats a désormais s’entre-tuer…

Il est annoncé qu’un assaut final sur les villes de Syrte et Bani Walid aura lieu par surprise aujourd’hui, 23 septembre, à l’aube. Nous verrons donc ça dans la journée, à moins que ce ne soit de l’esbroufe. Ils nous ont habitué à ça depuis le début du conflit. Putain 7 mois ! Cette affaire est mal engagée, ils ont trop sous-estimé le peuple libyen et son guide, Mouammar Kadhafi.

Source : allainjules.com

Vague de changements dans la diplomatie burkinabè : L’Ambassadeur Bruno Nongoma Zidouemba rentre d’Addis

Le vent de changements tous azimuts qui souffle depuis quelque temps sur la diplomatie burkinabè vient de toucher notre ambassade à Addis Abeba, d’où a été rappelé Son Excellence Bruno Nongoma Zidouemba. Il est remplacé par l’ancien ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Minata Samaté/Cessouma, désormais Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie et Représentant permanent auprès de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). C’est ce qui ressort du compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi.

Sans doute, l’Ambassadeur sortant était déjà dans les secrets des Dieux lors de notre récent passage dans la capitale éthiopienne, lorsqu’il a poliment décliné une sollicitation d’interview de notre part sans toutefois aller jusqu’au bout de ses idées pour nous convaincre. A présent, tout devient clair, comme dirait l’autre.

A la différence de Salif Diallo ou de Paramanga Ernest Yonly, précédemment rappelés de leurs postes, respectivement, de Vienne et de Washington, Dr Bruno Nongoma Zidouemba (il est titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Institut des relations internationales du Cameroun) est un diplomate de carrière qui n’a pas exercé de fonctions ministérielles.

Le moins que l’on puisse dire de l’homme en ces instants, c’est qu’il a été l’un des artisans majeurs de la diplomatie burkinabè au cours des vingt sept dernières années, lui qui aura exercé sa profession sur trois des cinq continents : Amérique, Europe et Afrique. De 1984 à 1985, l’ancien pensionnaire de l’Institut du développement économique de la Banque mondiale faisait déjà partie des membres de la délégation du Burkina Faso au Conseil de Sécurité des Nations unies. Il occupait alors le poste de deuxième, puis premier Conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso auprès de l’ONU, à New York. A partir de 1986, l’ex-étudiant d’histoire de l’Université de Dakar est Ambassadeur auprès des pays nordiques, notamment le Danemark, la Suède, la Norvège et la Finlande. Il avait 37 ans, puisqu’il est de 1949.

De 1989 à 1994, le natif de Dargo cumule les fonctions d’Ambassadeur auprès de la République Italienne, de la Grèce, de l’Albanie, de l’ex-Yougoslavie et celles de Représentant permanent du Burkina auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), du Fonds international de développement agricole (FIDA) et du Programme alimentaire mondial (PAM).

Après un passage de quelques années (1994- 1997) au ministère des Affaires étrangères comme Secrétaire général, l’ancien stagiaire de l’Institut des Hautes Etudes Internationale et du Développement de Genève est de nouveau envoyé sur le front diplomatique. Notamment à Washington, où il va officier à la fois, de 1997 à 2001, en tant qu’Ambassadeur du Faso auprès des Etats-Unis d’Amérique, de l’Argentine, du Mexique et du Chili ; et de Représentant permanent auprès des Institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international). Et c’est de son poste de Washington qu’il a été muté à Addis Abeba.

Pendant dix ans, de 2001 à 2011, l’Ambassadeur Zidouemba aura contribué au rayonnement de sa patrie dans le pays de Hailé Sélassié. Le diplomate burkinabè en fin de mission était également Représentant permanent du Burkina auprès de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). A ce titre, il aura laissé ses marques au sein de l’UA sur les questions de paix et de sécurité en Afrique , aidé certainement en cela par ses autres atouts d’homme discret, humble et polyglotte (outre le français, il parle, écrit et lit couramment l’anglais et l’espagnol, langues auxquelles il faudrait, dans une moindre mesure, ajouter l’Italien). En sa qualité de Chef de la délégation du Burkina Faso au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine de 2006 à 2010, Bruno Zidouemba présidera ledit Conseil en septembre 2007 et en avril 2009.

Il a dirigé des missions importantes au compte de l’Union africaine, parmi lesquelles la Mission d’Evaluation de l’UA sur la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées internes au Tchad, en RD Congo, au Congo Brazzaville et en République Centrafricaine (2004-2006), la Mission d’Evaluation de l’Union africaine sur la situation politique et sécuritaire en Guinée Bissau et en Côte d’Ivoire (avril-mai 2009) . Il fut membre en 2010 de la Mission d’observation de l’Union africaine à l’élection présidentielle en République de Guinée. Il est actuellement vice-président du Sous-comité de l’UA chargé de la réforme et des structures.

Bref, c’est un monument de la diplomatie burkinabè et africaine qui vient d’être rappelé au bercail. Son Excellence Zidouemba, marié et père de trois enfants, est par ailleurs auteur d’une publication, « La Coopération en matière de transport aérien en Afrique noire » publiée en 1976 ; ce qui lui a certainement valu d’occuper de 1976 à 1980 le poste de Chef de service de l’Aviation civile au Ministère des Travaux publics, des Transports et de l’Urbanisme.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

L’UE salue les efforts sécuritaires de la Mauritanie

Xinhua) — Un responsable pour l’ Afrique de l’Union européenne a salué les efforts entrepris par les autorités mauritaniennes dans leur lutte contre le fléau du terrorisme et autres menaces sécuritaires.

Manuel Lopez Blanco, directeur pour l’Afrique de l’ouest et centrale au Service européen d’action extérieure (SEAE) a par ailleurs réitéré le soutien de l’UE à la politique mauritanienne.

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de sa visite de quatre jours en Mauritanie, M. Blanco a également insisté sur l’ importance de la composante développement de cette stratégie de sécurité car, a-t-il dit, "la stabilité politique et sécuritaire est une condition sine qua non à la croissance économique et le développement du pays".

Au cours de son séjour en Mauritanie, le responsable européen a pu s’informer auprès des autorités et autres acteurs mauritaniens sur cette stratégie et les actions susceptibles d’être mises en oeuvre afin d’allier sécurité et développement dans la région sahélienne, région la plus touchée par le terrorisme et les différents trafics sévissant en Afrique de l’Ouest.

Lors de cette visite, M. Blanco a rencontré le Premier ministre mauritanien Moulay Ould Mohamed Laghdahaf et visité différents services de sécurité mauritaniens, notamment l’état-major de l’ Armée et la gendarmerie nationale.

Blanco a également participé à la présentation des Unités spécialisées (Groupes d’Intervention Spéciale - GIS) créées spécifiquement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La stratégie européenne développement et sécurité en Afrique de l’ouest vise à renforcer les capacités des sociétés à lutter contre l’extrémisme ; offrir aux groupes sociaux marginalisés, en particulier aux jeunes vulnérables à la radicalisation, des services sociaux de base et des perspectives économiques et d’emploi ; aider les États et les acteurs non étatiques légitimes à élaborer et à mettre en oeuvre des stratégies et des actions destinées à lutter contre ces phénomènes.

Les autorités mauritaniennes viennent de mettre en vigueur une nouvelle stratégie sécuritaire qui intègre et coordonne l’action de l’ensemble des corps armés et de sécurité, notamment la gendarmerie, la police, la garde et l’armée dans le but de mieux faire face aux menaces de terrorisme et des trafics de tous genres.

Premier League Anelka-Chelsea, ça sent la fin

Nicolas Anelka et Chelsea, l'histoire ne devrait plus durer. A Londres depuis quatre ans, l'international français a vu sa position se fragiliser avec l'arrivée de sang neuf en attaque. Son coach évoque déjà son départ et Anelka lui-même laisse planer le doute.

Le "Old Chelsea". Voilà ce que représente Nicolas Anelka en ce nouvel exercice. Le vieux Chelsea décrit dans les médias anglais qui s'oppose à la nouvelle vague Blues portée par les Lukaku, Mata et autres Sturridge. Trois hommes, trois nouveaux venus au sein de l'attaque des Blues qui ont franchement fragilisé le statut du Français.

Depuis le début des hostilités en août, Anelka n'a été titularisé qu'à deux reprises pour un petit but. Et la tendance n'invite pas à l'optimisme pour celui qui a débuté les deux dernières sorties de Chelsea, face au Bayer Leverkusen et Manchester United, sur le banc. Pourtant, chaque fois que Villas Boas fait appel à lui, Anelka se montre précieux. A l'image de sa passe décisive dimanche pour Torres, quelques minutes seulement après son entrée en jeu du côté d’Old Trafford. Forcément, devant la concurrence en attaque et le faible temps de jeu dont il dispose, la question de son avenir s'impose d'elle-même alors que le contrat de l'ancien buteur d'Arsenal expire à la fin de la saison.

Anelka, comme un doute - FOOTBALL - Premier League

Son coach, Andre Villas-Boas, a vendu la mèche dimanche : "Nous sommes très heureux de l'avoir dans notre effectif. Et nous allons faire les efforts nécessaires pour lui proposer une prolongation. Mais je crois que la décision finale appartient à Nicolas. Et je ne suis pas sûr qu'il souhaite rester." Le technicien portugais est même allé plus loin. A la question de savoir si Anelka lui avait annoncé son intention de partir, Villas-Boas a répondu par l'affirmative.

Direction les Etats-Unis ou le Qatar ?

Amené à commenter les propos de son coach sur le site officiel des Blues, Nicolas Anelka a mollement nié. "Je suis annoncé un peu partout, mais cela ne veut pas dire que je veuille partir. J'aime Chelsea et j'ai toujours voulu rester, c'est d'ailleurs pour cela que je suis encore là." Après le bel exercice de communication de rigueur, il n'a pas pu s'empêcher de laisser planer le doute. "Je verrai ce qu'il en sera en décembre, et si je suis encore là, je verrai comment ça se passera en juin (...). Tout ne dépend pas que de moi." Armé en attaque pour l'avenir avec Lukaku (18 ans) ou Sturridge (22 ans), Chelsea n'aurait pas un grand intérêt à prolonger Anelka aux conditions actuelles (480 000 euros mensuels).

Lui qui a connu huit clubs en neuf ans (entre 1999 et 2007) a trouvé à Chelsea la stabilité et l'exposition qu'il recherchait en restant fidèle quatre saisons aux Blues (pour 59 buts). Mais son avenir semble définitivement se dessiner ailleurs. Le mercato hivernal devrait donc lui permettre de rebondir loin de Londres. Les pistes les plus sérieuses le mènent du côté du Golfe ou des Etats-Unis pour un exil doré. Les médias britanniques évoquent un éventuel retour au PSG, histoire de boucler la boucle. On n’en est pas encore là mais nul doute qu’entre Anelka et Chelsea, l’histoire touchera bientôt à sa fin.

Anelka, comme un doute - FOOTBALL - Premier League

Eurosport - Martin MOSNIER

Etat palestinien à l’ONU: Israël rejette le compromis de Sarkozy

Débat | Israël a opposé vendredi une fin de non recevoir au président français Nicolas Sarkozy qui a proposé un statut "d’Etat observateur" aux Palestiniens en guise de compromis.

KEYSTONE
© KEYSTONE | Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU.

Quelques heures avant la demande officielle d’admission à l’ONU d’un Etat de Palestine, Israël a opposé vendredi une fin de non recevoir au président français Nicolas Sarkozy qui a proposé un statut "d’Etat observateur" aux Palestiniens en guise de compromis.

Sur le terrain, l’armée et la police israéliennes étaient en état d’alerte pour faire face à des manifestations de soutien à la demande d’un tel Etat qui pourraient dégénérer en Cisjordanie occupée, à Jérusalem-Est annexée ou dans les localités arabes en Israël.

Le président palestinien Mahmoud Abbas doit remettre vendredi à 17h35 (heure suisse) une demande en ce sens au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avant de s’adresser à l’Assemblée générale, selon l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour. Il prononcera son discours environ une heure plus tard.

Mercredi à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, M. Sarkozy a plaidé pour un statut "intermédiaire (...) d’Etat observateur" à l’ONU pour la Palestine et proposé que Palestiniens et Israéliens s’entendent sur un calendrier serré de négociations.
Mais les autorités israéliennes ont rejeté cette proposition de compromis.

"Il s’agit d’une fausse bonne idée, car il est impossible de brûler les étapes en accordant un Etat aux Palestiniens quelle que soit son appellation", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor.

"Un Etat palestinien ne peut résulter que d’un accord avec Israël, on ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", a-t-il ajouté.
Interrogé de New York par la radio militaire israélienne, le secrétaire du cabinet israélien Tzvi Hauser, un proche collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a également repoussé l’initiative de Paris.

"Pour Israël, la création d’un Etat palestinien ne peut survenir qu’avec la fin du conflit et le règlement définitif de tous les contentieux, mais il y a une autre approche qui considère l’Etat palestinien comme une condition à des négociations, comme une plate-forme pour d’autres revendications", selon lui.

"Il est impossible qu’il y ait un Etat palestinien et que ce soit à partir de là que l’on commence à négocier", a-t-il souligné.
En revanche, les responsables palestiniens ont affirmé "étudier de manière approfondie et positive" les propositions de M. Sarkozy.

"Nous apprécions les idées exposées dans le discours du président français qui seront étudiées de manière approfondie et positive par les dirigeants palestiniens", a déclaré Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Le président américain Barack Obama a pour sa part refusé de s’exprimer sur le plan français.

La formule proposée par M. Sarkozy serait de faire de la Palestine un Etat non membre doté du statut d’observateur à l’ONU comme le Vatican. Ce statut permettrait aux Palestiniens de participer aux travaux d’institutions internationales. Ils pourraient notamment présenter des recours contre la colonisation israélienne devant la Cour pénale internationale (CPI).

Pour éviter une telle procédure et tenter de rassurer les dirigeants israéliens, le président français a appelé les Palestiniens à s’engager "à ne pas utiliser ce nouveau statut pour recourir à des actions incompatibles avec la poursuite des négociations", en faisant allusion à la CPI.

Actuellement, les Palestiniens doivent se contenter d’être une "entité ayant le statut d’observateur" à l’ONU.

Terrorisme: le Pakistan menace de rompre son alliance avec les USA

Accusations | Le Pakistan a ouvertement menacé les Etats-Unis de mettre fin à l’alliance entre les deux pays si Washington continue de l’accuser de soutenir les talibans en Afghanistan.

KEYSTONE
© KEYSTONE | Mme Khar, la ministre pakistanaise des Affaires étrangères, a été nommée à ce poste deux mois plus tôt et remarquée par des médias internationaux pour sa jeunesse et son allure élégante.

AFP | 23.09.2011 | 11:17

Le Pakistan a menacé vendredi les Etats-Unis de mettre fin à l’alliance entre les deux pays si Washington continue de l’accuser de soutenir une faction des talibans en Afghanistan, a menacé vendredi la ministre pakistanaise des Affaires étrangères, Hina Rabbani Khar.

La veille à Washington, le plus haut responsable militaire américain, l’amiral Mike Mullen, avait brutalement accusé Islamabad d’exporter, via ses services secrets, la violence en Afghanistan en y soutenant le réseau Haqqani, l’un des groupes les plus actifs au sein du mouvement taliban.

Jamais les Etats-Unis, auxquels le Pakistan s’est rallié lorsqu’ils sont envahi l’Afghanistan à la fin 2001, n’avaient accusé aussi directement Islamabad d’y être impliqué dans les attaques contre les Occidentaux.

"Nous avons fait passer aux Etats-Unis le message suivant: vous allez perdre un allié. Vous ne pouvez pas vous permettre de vous aliéner le Pakistan. Vous ne pouvez pas vous permettre de vous aliéner le peuple pakistanais", a déclaré Mme Khar à la télévision privée pakistanaise Geo TV.

"S’ils choisissent de le faire, ce sera à leurs propres dépens", a-t-elle ajouté, interrogée depuis New York où elle participe à l’Assemblée générale des Nations Unies.

"Pas dans l’esprit du partenariat"

Mme Khar, nommée à ce poste deux mois plus tôt et remarquée par des médias internationaux pour sa jeunesse et son allure élégante, rappelant à certains Benazir Bhutto, a dénoncé les dernières déclarations américaines, qui ne sont selon elle "pas dans l’esprit du partenariat" entre les deux pays.

"Toute déclaration publique visant à critiquer ou humilier un allié n’est pas acceptable", a-t-elle ajouté, avant de souligner à l’attention des Pakistanais qu’ils "doivent comprendre clairement que notre pays n’est pas dépendant des Etats-Unis militairement ou économiquement".

Les Américains versent chaque année au Pakistan plusieurs milliards de dollars d’aide, un apport crucial pour le budget de ce pays très corrompu, en partie déchiré par les violences et en déficit chronique.

Jeudi devant les sénateurs de la commission de la Défense, l’amiral Mullen avait délaissé le langage diplomatique en désignant le réseau Haqqani, proche d’Al Qaïda, comme le bras armé des services secrets pakistanais, signe de l’exaspération des Américains vis-à-vis du double jeu joué selon eux par leur allié pakistanais.

Les Haqqani dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan

Les Haqqani disposent de bases arrières dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, frontalières avec l’Afghanistan, un bastion des talibans pakistanais et le principal sanctuaire dans le monde d’Al-Qaïda.

Washington estime que le Pakistan instrumentalise clandestinement les réseaux talibans pour défendre ses intérêts stratégiques en Afghanistan et y contrer notamment l’influence de son rival de toujours, l’Inde, alliée de Kaboul aux côté des Etats-Unis.

Attaquer le réseau Haqqani et ses alliés pakistanais dans les zones tribales très montagneuses, comme l’en presse Washington, serait militairement difficile et exposerait le Pakistan à davantage d’attentats sur son sol, estiment des responsables militaires pakistanais et des experts occidentaux.

Les talibans pakistanais mènent une campagne extrêmement meurtrière d’attentats --suicide pour la plupart-- qui ont fait plus de 4.700 morts ces dernières années dans tout le pays. Au diapason d’Al-Qaïda, ils avaient décrété le jihad à Islamabad en 2007 pour son soutien à Washington dans sa "guerre contre le terrorisme".

Le satellite à la dérive tombera sur la Terre aujourd'hui

Espace | Il y a une chance sur 3200 que quelqu’un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ses débris, soit une probabilité de 0,03%. Les Etats-Unis verseraient des compensations aux victimes s'il y en avait.

KEYSTONE
© KEYSTONE | Cette pluie de débris métalliques se produira quelque part entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud.

Un satellite américain de la taille d’un petit bus doit retomber sur Terre vendredi. Mais sa trajectoire précise n’est toujours pas connue, même si la Nasa a annoncé que l’Amérique du Nord devrait apparemment être épargnée.

L’agence spatiale américaine est toutefois rassurante. Elle répète que le risque «est extrêmement faible» qu’un humain sur les quelque sept milliards qui peuplent la Terre soit touché par un des 26 morceaux du satellite qui devraient survivre à la rentrée dans l’atmosphère.

Il y a une chance sur 3200 que quelqu’un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ces débris - ce qui, sur une planète dont 90% de la surface est inhabitée, revient à une probabilité de 0,03%.

La Nasa rappelle qu’en cinquante ans d’exploration spatiale personne n’a jamais été blessé par un débris orbital retombé sur Terre.
«La rentrée dans l’atmosphère du satellite hors d’usage de 6,3 tonnes est attendue le 23 septembre entre 18h00 et minuit heure suisse», a indiqué la Nasa dans un bulletin publié jeudi.

«Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l’heure et de la zone de retour dans l’atmosphère avec plus de précision», ajoute l’agence, qui promettait des prévisions plus affinées dans les 24 heures suivantes.

La plus grande partie du satellite, nommé «Upper Atmosphere Research Satellite» (UARS), devrait brûler en rentrant à grande vitesse dans les couches denses de l’atmosphère terrestre.

Trajectoire sous la loupe

Parmi les éléments du satellite qui survivront probablement à cette étape et dont le poids varie d’un à 158 kg, la Nasa mentionne des réservoirs à carburant en titane totalement vide et des batteries en acier inoxydable.

Cette pluie de débris métalliques se produira quelque part entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud.

Le ministère américain de la Défense suit de près la trajectoire du satellite et en informe toutes les agences fédérales concernées.
L’UARS est le plus gros satellite de la Nasa à retomber dans l’atmosphère depuis trois décennies et la chute de Skylab dans l’Ouest de l’Australie en 1979.

Selon les experts des débris orbitaux, des objets d’une taille comparable à ceux de l’UARS retombent vers la Terre environ une fois par an.
L’UARS a été mis sur orbite en 1991 par la navette Discovery pour étudier la haute atmosphère et a achevé sa mission en 2005 après avoir épuisé son carburant.

Le plus gros engin spatial à être retombé sur Terre est la station spatiale soviétique Salyut 7 dont les débris ont arrosé une ville d’Argentine en 1991, sans faire de victime.

En cas de blessure ou de dommage causé par la chute d’un débris de l’UARS, les Etats-Unis verseraient des compensations aux victimes en vertu d’une convention internationale conclue en 1972. Les Etatgs- Unis ont signé cette convention avec 79 autres pays

Jour J incertain pour la Palestine

Mahmoud Abbas devrait présenter aujourd’hui à l’ONU une demande de reconnaissance d’un Etat palestinien. Reste à trouver un compromis pour éviter un veto américain.

Par FABRICE ROUSSELOT De notre correspondant à New York

Drapeaux palestiniens à Ramallah, au cours d'une manifestation, le 22 septembre 2011. (© AFP Marco Longari)





«C’est une démarche classique, dit un diplomate arabe. Faire le forcing d’un côté, et puis laisser la porte ouverte à une solution négociée de l’autre.» A moins d’un improbable revirement, le président Mahmoud Abbas devrait donc déposer aujourd’hui sa demande de reconnaissance d’un Etat palestinien devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York. Une initiative historique qui sonne comme un constat d’échec pour la diplomatie internationale, et plus particulièrement américaine, incapable de convaincre le leader palestinien de renoncer. Mais, ces dernières vingt-quatre heures, le camp de Mahmoud Abbas a aussi pris le soin de souligner qu’il était prêt à envisager d’autres scénarios. «Une façon de montrer que personne ne veut aller vers une impasse, poursuit le diplomate. Les lignes ont bougé depuis le plan français et il reste de nombreuses avenues à explorer.»

Lenteur. En proposant à la fois, mercredi, un changement de méthode dans les négociations, un accord de paix d’ici un an et un statut intermédiaire d’Etat observateur pour la Palestine devant l’Assemblée générale, force est de reconnaître que Nicolas Sarkozy a quelque peu changé la donne à l’ONU. Le statut d’Etat observateur permettrait ainsi d’éviter la perspective catastrophique, dans quelques semaines, d’un veto américain à la demande d’adhésion palestinienne au Conseil de sécurité. Et, mercredi soir, le négociateur palestinien, Nabil Chaath (lire page suivante), a clairement laissé entendre que Mahmoud Abbas pourrait considérer les deux approches. «Le président Abbas veut que personne ne nous soupçonne de manquer de sérieux si nous nous adressons aux deux instances en même temps, a-t-il déclaré. Il donnera du temps au Conseil de sécurité pour examiner notre demande avant d’aller à l’Assemblée générale.»

En réalité, tout le monde semble prêt à essayer de profiter de la lenteur procédurière onusienne afin d’évaluer si un compromis reste possible pour relancer le processus de paix. Dans un premier temps, Mahmoud Abbas remettra ce matin une lettre officielle de demande de reconnaissance au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui va l’étudier avant de la transmettre au Conseil de sécurité. Ce dernier va lui aussi considérer le texte, afin de commencer à rédiger une résolution. Ce qui signifie qu’un éventuel vote n’interviendra pas avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. D’ici là, la France, les Etats-Unis et le Quartette (Etats-Unis, Russie, UE et ONU) vont s’employer à tenter de réactiver les négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Irritation.«Le message palestinien est qu’il reste de la place pour des discussions, estime Hussein Ibish, de l’American Task Force on Palestine. Abbas ne pouvait pas reculer sur la tentative de reconnaissance symbolique de l’Etat palestinien. Mais, d’un point de vue pragmatique, il sait aussi qu’il n’a aucun intérêt à provoquer une crise internationale. Il veut se donner du temps pour voir s’il est possible de trouver une formule afin de reprendre le processus de paix. Même si cela ne sera pas facile.» Pour avancer, la communauté internationale devra surmonter les nettes divisions apparues ces derniers jours quant à l’approche à privilégier sur la question israélo-palestinienne.

Lors de son discours à l’ONU, Nicolas Sarkozy a clairement signifié qu’il était temps de mettre fin à la mainmise américaine sur le processus de paix au Proche-Orient, suggérant une nouvelle approche multilatérale, avec participation directe des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Mais, pour l’instant, Washington s’est abstenu de commenter l’initiative française, et Barack Obama a fait montre d’une certaine irritation, refusant de répondre aux questions des journalistes sur le sujet… Le statut d’Etat observateur proposé par la France, même s’il garantit un vote favorable à l’Assemblée générale, pose en outre lui aussi quelques problèmes. Il permettrait en effet à la Palestine de saisir la Cour pénale internationale et de potentiellement poursuivre Israël. Une hypothèse déjà refusée par Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne. Et le président français a précisé que les Palestiniens, s’ils suivaient la voie française, devraient s’engager à ne pas recourir «à des actions incompatibles avec la poursuite des négociations». Ce qui n’est pas acquis d’avance.

Vote. «Pour résumer, tout reste encore à faire, mais au moins tout est sur la table», constatait un autre diplomate. Hier, en tout cas, la France s’est une nouvelle fois refusée à dire quel serait son vote au Conseil de sécurité dans le cas où la demande d’adhésion palestinienne serait examinée. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait précisé que les efforts entrepris visaient «justement à ce que la question ne se pose pas».

Moody's abaisse de deux crans la note des principales banques grecques

Politiques Aujourd'hui à 10h58

L'agence invoque la probabilité grandissante de pertes sur leurs portefeuilles d'obligations de l'Etat grec et la dégradation de l'économie du pays.

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Station de taxi déserte en raison d'un mouvement social à Athènes (Grèce) le 22 septembre 2011. (© AFP Louisa Gouliamaki)

L'agence Moody's Investors Service a abaissé vendredi de deux crans la note des principales banques grecques, en invoquant la probabilité grandissante de pertes sur leurs portefeuilles d'obligations de l'Etat grec et la dégradation de l'économie du pays.

La Banque nationale de Grèce (BNG), EFG Eurobank Ergasias, Alpha Bank, la Banque du Pirée, la Banque agricole de grèce et Attica Bank ont vu leur note tomber de "B3" à "Caa2", note attestant d'une situation financière fragile.

Emporiki, filiale du Crédit Agricole, et Geniki, filiale de la Société générale, sont un peu mieux loties à "B3" (au lieu de "B1"). Toutes ces notes avaient été placées sous revue pour un possible abaissement le 25 juillet, rappelle Moody's dans un communiqué.

Perte de valeur récente des obligations

Dans son texte, l'agence de notation explique avoir pris sa décision en raison de la perte de valeur récente des obligations de l'Etat grec détenues par ces établissements. Et il existe un risque croissant de pertes "significatives" additionnelles sur ce portefeuille, selon elle.

En outre, les banques grecques devraient voir leur portefeuille de crédits douteux s'accroître avec la crise, d'autant que de nouvelles pertes potentielles pourraient apparaître du fait de l'audit de leurs comptes par la banque centrale et des spécialistes extérieurs, comme BlackRock.

Moody's s'inquiète aussi de la diminution des dépôts gérés par ces établissement et de la fragilité de leur accès aux liquidités.

"Cette dégradation est la conséquence de la perspective négative sur l'économie grecque, de la fuite des dépôts à l'étranger et n'est pas liée au secteur bancaire en tant que tel", a déclaré vendredi à l'AFP un haut responsable bancaire grec ayant requis l'anonymat.

Il a souligné que les banques grecques "restaient deux crans au dessus de la note de la dette souveraine de la Grèce".

Standard & Poors avait dégradé en juin la dette souveraine à long terme grecque dans la catégorie CCC, assortie d'une perspective négative, ce qui rend probable un défaut du pays dont la dette publique doit dépasser 160% du PIB fin 2011 et gonfler à près de 190% en 2012, selon les dernières prévisions du FMI.

Les banques grecques ont essuyé d'importantes pertes au deuxième trimestre en raison de la décote qu'elles ont dû provisionner dans leurs comptes sur les obligations de l'Etat grec qu'elles détiennent.

Pertes importantes

Globalement, toutes les banques détentrices d'obligations grecques ont accepté le 21 juillet de perdre volontairement jusqu'à 21% de leur mise dans le cadre du deuxième plan européen d'aide à la Grèce, prévoyant pour la première fois une participation des banques privées, via un échange de titres.

Dans le cadre de ce plan, les banques grecques à elles seules vont perdre environ 6 milliards d'euros, a indiqué le responsable bancaire. Vendredi en mi-journée, la bourse d'Athènes perdait 2,8% après avoir abandonné pous de 3% lors du jeudi noir.

A 08H30 GMT, le titre Alpha bank perd plus de 4 points, Eurobank 3,61, BNG 3,36 points et celui de la Banque du Pirée 3,64 points.

(Source AFP)

Franck Ribéry : son fils a le même prénom que celui de Kadhafi ! Un drôle de petit prénom

Franck Ribéry : son fils a le même prénom que celui de Kadhafi !
  • Franck Ribéry : son fils a le même prénom que celui de Kadhafi !
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  • Franck Ribéry : son fils a le même prénom que celui de Kadhafi !

Franck Ribéry et sa femme Wahiba ont révélé le prénom de leur fils : Seif el Islam celui d’un des enfants de Kadhafi.

Le 16 septembre Wahiba Ribéry accouchait du premier fils du couple, dont on ne connaissait pas encore le prénom. Converti à l’Islam depuis 2006, le footballeur souhaitait comme son épouse, lui donner « un prénom musulman ».

Dans une interview accordée au site allemand TZ Online, Franck Ribéry a révélé le petit nom : « Seïf, Seïf el Islam ». C’est mignon. Mais, détail surprenant ce prénom est aussi celui d’un des fils de Mouammar Khadafi, (et signifie le glaive de l’Islam). Coïncidence ? Seif el Islam Kadhafi était d’ailleurs pressenti comme l’un des successeurs de son père. Peut-être que Ribéry en espère tout autant pour son fils : en faire son successeur dans la toplist des meilleurs footballeurs de France.

Seif est le premier fils de Franck et Wahiba, déjà parents de deux filles, Hiziya et Shahinez, cinq et trois ans.

Auteur de deux passes décisives dimanche dernier dans le match qui opposait Schalke 04 au Bayern Munich, Franck Ribéry a bien l’intention de dédier son prochain but à son fils « et rien qu’à lui », a-t-il ajouté. Déjà un fils à son papa.

Mahmoud Ahmadinejad vitupère contre l'Occident à l'Onu

NATIONS UNIES (Reuters) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu.

Dans son intervention, qui a duré une demi-heure, l'orateur a également passé sous silence les révoltes arabes du printemps 2011, y compris celle en cours en Syrie, pays majoritairement sunnite gouverné par une minorité chiite allié de Téhéran.

Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté le discours de Mahmoud Ahmadinejad en signe de protestation.

Les diplomates américains ont les premiers quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour les Etats-Unis pour intervenir militairement en Irak et en Afghanistan.

Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après, comme ils le font depuis plusieurs années à l'Onu.

Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre.

Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés".

"En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux".

Dans son intervention, le Premier ministre britannique, David Cameron, a pris à partie les propos tenus par le chef de l'Etat iranien.

"Il ne nous a pas rappelé qu'il est à la tête d'un pays où s'il y a des élections, enfin des élections un peu particulières, la liberté d'expression est réprimée. Le régime fait tout son possible pour éviter de devoir rendre des comptes devant des médias libres.

"Le régime (iranien) empêche par la violence toute manifestation et, oui, il arrête et torture ceux qui réclament un avenir meilleur", a ajouté le chef du gouvernement de Londres.

Mark Kornblau, porte-parole de la mission diplomatique américaine à l'Onu, a déclaré que Mahmoud Ahmadinejad avait usé à nouveau de "calomnies antisémites détestables et de théories conspirationnistes méprisables".

Des milliers de personnes - pour l'essentiel des Irano-Américains - se sont rassemblée devant le siège new-yorkais de l'Onu pour dénoncer la présence du dirigeant de la République islamique.

"A bas les dictateurs, à bas Ahmadinejad !", scandait la foule appelant au renversement du président réélu en juin 2009 dans des conditions discutables.

Avec Matt Spetalnick, Andrew Quinn et Paula Rogo, Jean-Loup Fiévet pour le service français