10 septembre, 2011

Premier League: City et United poursuivent leur duel

LONDRES (Reuters) - Manchester City et Manchester United ont poursuivi leur duel à distance en tête de la Premier League, samedi, avec des victoires 3-0 sur Wigan, et 5-0 sur le terrain des Bolton Wanderers.

United qui dégainait le dernier en cette quatrième journée s'est imposé grâce à un doublé de Javier Hernandez et un triplé de Wayne Rooney.

Manchester City a construit son succès du jour grâce à sa recrue phare, l'Argentin Sergio Agüero, auteur d'un triplé face à Wigan.

Les deux équipes sont à égalité avec 12 points mais United conserve l'avantage à la différence de buts, 18-3 contre 15-3.

Arsenal a éprouvé les pires difficultés à remporter sa première victoire de la saison, à domicile, face au promu Swansea (1-0).

Après sa déroute historique concédée face à Manchester United lors de la précédente journée (8-2), le club londonien s'est imposé grâce à un but d'Andreï Arshavin (40e), plein de malice et de réussite.

Chelsea est allé chercher un précieux succès sur la pelouse de Sunderland (2-1) et pointe à la troisième place avec 10 points.

Le dernier membre du "Big Four", Liverpool, a essuyé son premier revers de la saison face à Stoke City (1-0), grâce à un but inscrit sur penalty en début de match par Jonathan Walters.

Tottenham a imité Arsenal en signant son premier succès depuis le début du championnat, à Wolverhampton (2-0).

Olivier Guillemain et Jean-Paul Couret pour le service français, édité par Guy Kerivel

Football, P. League, 4e j Arsenal s’en contente

Mikel Arteta
Mikel Arteta a fait belle impression ce samedi - Panoramic

Arsenal a décroché, dans la douleur, sa première victoire de la saison en Premier League face à Swansea (1-0). Sergio Agüero a brillé avec Manchester City contre Wigan (3-0) et Manchester United s'est encore baladé à Bolton (0-5).

«Dans mon travail, vous devez vous attendre à souffrir. C'est pourquoi le jour où j'irai en enfer, ce sera moins douloureux parce que je suis habitué». Arsène Wenger ne croit pas si bien dire. Après un mois d’août catastrophique, ses Gunners ont pris un malin plaisir à jouer une nouvelle fois avec ses nerfs ce samedi face au promu Swansea. A l’arrivée, Arsenal s’est certes libéré avec un court mais précieux succès (1-0). Mais que ce fut dur !

Un succès qui va faire du bien
Après une première période vivante, rythmée sous la houlette d’un Arteta taille patron, et récompensée par un but gag signé Arshavin suite à une énorme erreur de relance de Vorm (40e), les Gunners ont baissé de pied et laisser apparaître les stigmates d’un début de saison compliqué. Arsenal a semblé terminer cette rencontre avec la peur au ventre, en ne dégageant pas une énorme maîtrise, ni même une véritable sérénité. Graham a même été à deux doigts d’en profiter dans le temps additionnel avec une balle d’égalisation gâchée de manière incroyable dans les six mètres (90e+2). Qu’importe, seule la victoire comptait pour Arsenal, la première de la saison pour les hommes d’Arsène Wenger en Premier League. Si Arsenal respire, Manchester City carbure ! A domicile, les Citizens et plus précisément Sergio Agüero, ont martyrisé Wigan.

United et City survolent la Premier League
Déjà auteur de 3 buts en 3 journées, l’Argentin a doublé son total avec un fantastique triplé (3-0). Samir Nasri, remplaçant et entré peu avant l’heure de jeu, s’est une nouvelle fois illustré avec une passe décisive pour Agüero. 4 matches, 4 victoires, le compte est bon et même parfait pour City, qui doit cependant laisser la place de leader de Premier League à son voisin mancunien à la différence de buts. Le collectif de Manchester United a encore une fois fait merveille à Bolton (0-5), ce dont se sont régalés Hernandez (5e, 59e) et Rooney, auteur d'un triplé (21e, 25e, 67e) pour arriver à 8 buts en 4 journées. MU tourne pour l'instant à une moyenne de 4,5 buts par match ! Beaucoup moins flamboyant, Chelsea s'est imposé à Sunderland (1-2) grâce à des buts de Terry (18e) et Sturridge (51e). Comme Arsenal, Tottenham a débloqué son compteur victoire en Angleterre du côté de Wolverhampton (0-2) avec notamment une réalisation d’Emmanuel Adebayor, arrivé en toute fin de mercato. Liverpool a chuté du côté de Stoke City (1-0) sur un penalty de Walters. Enfin Everton et Aston Villa n’ont pu se départager à Goodison Park (2-2).

Résultats de la 4e journée :
Arsenal-Swansea 1-0
Everton-Aston Villa 2-2
Man. City-Wigan 3-0
Stoke City-Liverpool 1-0
Sunderland-Chelsea 1-2
Wolverhampton-Tottenham 0-2
Bolton-Man. United 0-5

Dimanche, 14h30
Norwich-West Bromwich

17h00
Fulham – Blackburn

Lundi, 21h00
Queens Park Rangers – Newcastle

Le week-end européen en images

Tennis, US Open Djokovic refait le coup !

Novak Djokovic
Novak Djokovic a encore écoeuré Roger Federer - Panoramic

Comme en 2010, Novak Djokovic a écarté deux balles de match face à Roger Federer, à qui il a remonté deux sets (6/7 4/6 6/3 6/2 7/5) ! Le Serbe disputera le titre à Rafael Nadal ou Andy Murray.

Le dernier affrontement entre les deux hommes avait donné lieu à l’un des plus beaux matches de l’Histoire. A Roland-Garros, Roger Federer avait infligé à Novak Djokovic sa première défaite de la saison après 41 succès de rang. On comprend mieux pourquoi la première demi-finale de l’US Open était particulièrement attendue… Les spectateurs new-yorkais et téléspectateurs du monde entier devaient pourtant patienter, la pluie se «pointant» de nouveau sans invitation. Après une heure de retard sur l’horaire prévu, le duel pouvait enfin démarrer.

Après la pluie, la tension…
Doucement d’abord, les deux joueurs se montrant particulièrement nerveux. En témoignait le nombre de fautes directes, supérieur à celui des coups gagnants (12-11 pour Djokovic ; 13-7 pour Federer). Aucune balle de break ne se présentait à l’horizon. Il fallait donc recourir au tie-break. Sortant de sa boîte, Federer variait alors son menu et Djokovic frôlait l’indigestion. Gêné par les slices du Suisse, le Serbe multipliait les erreurs, y compris en revers, son point fort. S’il revenait de 3-6 à 6-6, il finissait par craquer (7 points à 9). Le n°1 mondial accusait sérieusement le coup et cédait son service pour la première fois du match quelques minutes plus tard (1/2).

Djokovic comme Tsonga
Et alors qu’il parvenait à revenir au score (3/3), Djokovic se faisait de nouveau breaker (blanc) à l’issue d’un jeu catastrophique marqué notamment par une double-faute et deux fautes directes. Vigilant par la suite, Federer en profitait pour accroître son avance (6/4). L’affaire n’était cependant pas pliée, Djokovic n’abdiquant pas… Prenant la balle plus tôt, se rapprochant de sa ligne de fond, le Belgradois dictait sa loi à un adversaire moins véloce sur ses jambes. Rapidement en tête dans la troisième manche (3/0), il reprenait espoir, se rappelant que Jo-Wilfried Tsonga avait récemment remonté deux sets au Bâlois (à Wimbledon). Le même scénario semblait d’ailleurs devoir se répéter. Supérieur sur le plan physique, «Nole» ne commettait presque plus d’erreurs (2 fautes directes pour 9 winners) et faisait défiler le compteur à vitesse grand v. Une demi-heure lui suffisait pour égaliser (6/2) et renvoyer Federer à ses pires cauchemars.

Encore 2 balles de match sauvées !
Comme l’année dernière, ce dernier allait effectivement revivre l’enfer. Revenu à un bon niveau de jeu en début de cinquième set, il s’offrait deux balles de match à 5/3 (40-15) dans la foulée d’un break. Résigné à la défaite, Djokovic lâchait alors un incroyable retour qui refroidissait la foule, complètement acquise à la cause de Federer, qui pour sa part perdait ses moyens suite à ce coup du sort. Dès lors, il s’effondrait totalement et c’est le Serbe qui validait son billet pour la finale après 3h51 de spectacle !

Résultat des demi-finales :
Djokovic (Ser, 1) - Federer (Sui, 3) 6/7 4/6 6/3 6/2 7/5

Football, L1, Marseille, c'est grave

Marseille, c'est grave
- Panoramic

Marseille essuie sa première défaite à domicile face à un Stade Rennais au réalisme glacial (0-1). Dans les profondeurs du classement, les hommes de Didier Deschamps courent toujours après leur premier succès en Ligue 1 cette saison.

Marseille-Rennes 0-1
Rennes : Kembo (76e)

Pour retrouver la confiance, Rennes ne représentait pas l’adversaire idéal pour un OM en convalescence. Solides, à l’image d’un gardien infranchissable, les Bretons ont créé la sensation en allant chercher un succès précieux, leur premier au Vélodrome depuis onze ans. Encore brouillon dans le jeu, malgré quelques belles occasions, Marseille s’enlise au classement et n’a toujours pas retrouvé la confiance nécessaire pour empocher son premier succès. Loin de là. Le premier acte de l’OM était même tout simplement inquiétant. Hormis une occasion en or de Rémy, qui tombait sur un Costil vigilant (16e), les Phocéens bafouillaient complètement leur football. Des transmissions ratées en cascade, une équipe coupée en deux : l’OM n’y était pas. Les Bretons en profitaient alors pour se montrer menaçants mais Boukari (18e) et Montano (41e) ne concrétisaient pas les contres rapidement menés dans le dos d’une défense phocéenne loin d’être sereine.

Un peu plus présents au retour des vestiaires, les Marseillais affichaient plus de consistance dans leur jeu mais étaient déconcertés par un Costil impérial. Le portier rennais livrait une seconde période tout simplement énorme en sortant de belles parades devant Rémy (51e), Diarra (52e), avant d’être secondé par M’Vila sur un essai de Gignac, fraîchement entré (59e). Gignac, justement, était dans tous les bons coups mais se montrait impuissant devant l’invincible Costil (71e, 84e, 89e), encore présent devant Cheyrou (82e). Et pour achever un peu plus l’équipe phocéenne, Kembo se chargeait d’allumer un Mandanda pas irréprochable sur une tentative des 30 mètres (0-1, 76e). Une soirée cauchemardesque pour un OM pas encore guéri. Et dire qu’il s’apprête à affronter l’Olympiakos et surtout Lyon dimanche prochain…

Le joueur du match
Semaine après semaine, Benoît Costil se fait une place dans la cage rennaise. Le portier a tout simplement réalisé une prestation de haute volée en déconcertant Gignac et consorts. Si Rennes l’a emporté, il le doit surtout à son gardien…

On n’a pas aimé
Peut-être émoussé par son voyage international avec l’Argentine, Lucho Gonzalez a été littéralement fantomatique. On a retrouvé le Lucho de la saison dernière, incapable d’orienter le jeu de l’OM en se montrant trop lent pour assurer les transmissions. Sans lui au niveau, Marseille ne pourra pas voir bien loin.

Résultats de la 5e journée :
Samedi
Ajaccio-Valenciennes 3-1
Bordeaux-Evian TG 0-0
Caen-Toulouse 0-1
Dijon-Lyon 1-2
Saint-Etienne-Lille 1-3
Sochaux-Lorient 1-1
Marseille-Rennes 0-1

Dimanche
Montpellier-Nice
Nancy-Auxerre
Paris SG-Brest

La 5e journée de L1 en images (cliquez sur la photo pour accéder au diaporama) :

Fiche technique du match
La 5e journée en images
Classement Ligue 1