29 août, 2011

Ribéry: "J'ai retrouvé de la liberté"

Forfait au début du mois d'août contre le Chili, Franck Ribéry est de retour en équipe de France pour les deux matches en Albanie et en Roumanie dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Le milieu de terrain offensif, satisfait de son début de saison, explique revivre au Bayern Munich grâce, en grande partie, à l'arrivée d'un nouvel entraîneur. Une forme qu'il espère pouvoir afficher avec les Bleus au sein desquels il avoue se sentir de nouveau à l'aise.

Franck, votre blessure du mois d'août est arrivée à un mauvais moment.
Oui. Elle m'a empêché de venir en équipe de France pour le match contre le Chili. Mais il y a eu plus de peur que de mal. C'était moins grave que prévu. Ça ne m'a pris qu'une semaine même si j'ai été plâtré pendant cinq jours. J'ai pu m'entrainer correctement sur le vélo, j'ai pu aussi faire ce qu'il fallait au niveau de la musculation. Pour pouvoir garder de la force. Depuis le début de saison je me suis bien entrainé, on a fait de bons matches amicaux. J'ai fait de bons matches en championnat. Je retrouve de bonnes sensations au niveau de mon jeu, un peu comme lors de mes deux premières saisons au Bayern. Ça m'avait ensuite échappé pendant deux ans.

Laurent Blanc parle souvent de vous. Il compte sur votre capacité à retrouver vos qualités d'il y a quelques années. En parlez-vous avec lui ?
J'ai beaucoup parlé avec lui ou avec Jean-Louis Gasset. Pour moi c'était très important de retrouver l'équipe de France pour, dans un premier temps, affronter tout ce qu'il s'était passé pendant la période de la Coupe du monde. Maintenant je pense avoir retrouvé mon niveau d'avant. C'est à moi de travailler. Je sais que le coach compte beaucoup sur moi. Il y a beaucoup de pression autour de moi mais j'essaie de la gérer au mieux.

Avez-vous conscience de votre niveau de jeu en Bleu ?
Oui. Les matches que j'ai disputés avec l'équipe de France n'ont pas été les meilleurs. Je me sens bien aujourd'hui et j'espère que je serai contre l'Albanie et la Roumanie au niveau que le coach attend de moi.

"L'envie elle est là, ce n'est pas ce qu'il me manque"

Avec du recul, que vous ont appris ces deux dernières années ?
Ça m'a rendu plus fort mentalement. J'ai beaucoup mûri aussi. Ça m'a appris qu'en foot on peut rapidement être tout en haut mais que ça va encore plus vite de redescendre. J'ai toujours gardé la force en moi, l'envie de continuer à travailler. Je n'ai jamais baissé les bras. Même s'il y a eu des moments difficiles. C'est ce qui fait ma force de vouloir toujours aller de l'avant. Même si ce n'est pas toujours évident.

Reverra-t-on un jour le Franck Ribéry qui a débarqué en équipe de France juste avant la Coupe du monde 2006 ?
Bien sûr. Je viens pour ça, pour m'éclater. J'ai toujours envie d'y croire, de faire ce que j'ai fait lors de mes débuts en Bleu. Je pense avoir fait deux bons matches contre la Lituanie les dernières fois. J'espère pouvoir refaire ce type de prestations. L'envie est là, ce n'est pas ce qui me manque.

Avez-vous l'impression que l'atmosphère s'est apaisée autour de vous ?
Oui, ça a beaucoup changé. A un moment ça a été difficile pour moi, mais pas seulement, pour beaucoup de personnes aussi. Ce sont des étapes de la vie qu'il faut assumer, qu'il faut affronter aussi. Le calme aujourd'hui me fait beaucoup de bien. Ça me permet de travailler plus sereinement et d'avancer. Je peux penser qu'au football.

Franck Ribéry a-t-il changé ?
Non c'est toujours le même gars. Les gens me voient toujours le même joueur, la même personne.

Quand vous arrivez à Clairefontaine, avez-vous envie de toujours déconner comme avant, d'être le boute-en-train du groupe ?
J'ai toujours envie mais je n'ai plus 23, 24 ans. On prend un peu de l'âge même si je ne suis pas si vieux que cela. Mais j'ai toujours envie de rigoler. J'aime mettre l'ambiance. J'ai lu des fois que j'ai changé, que je suis moins déconneur, mais on grandit aussi, on avance. Il y a aussi ce qui se passe dans la vie. Parfois on est moins heureux, moins joyeux. On peut avoir du mal parfois à accepter les critiques, ce n'est pas toujours évident. Mais aujourd'hui je suis heureux, je suis content. J'ai retrouvé en ce début de saison de pouvoir jouer librement. Avec le nouvel entraîneur du Bayern (Jupp Heynckes, ndlr) il y a beaucoup plus de dialogue. Je discute beaucoup avec lui. Quand je suis sur le terrain je retrouve de la liberté. C'est tout l'inverse de ce qui s'est passé pendant deux ans avec Van Gaal où je n'avais aucun contact avec lui.

"Je n'étais plus à l'aise..."

Quels sont les signes qui vous permettent de penser que vous allez réussir à sortir du tunnel en équipe de France comme vous êtes en train de le faire en club ?
Déjà le fait de pouvoir reprendre du plaisir et de pouvoir jouer librement. Mentalement aussi, de pouvoir penser qu'au foot. Les dernières fois quand je revenais à Clairefontaine il y avait un stress. Je n'étais plus à l'aise... Même s'il y a des matches que l'on gagnait je sentais que du jour au lendemain il pouvait se passer quelque chose. Là on sent que le groupe revit. L'atmosphère est meilleure. Les entraîneurs ont su redonner de la confiance aux joueurs.

Pensez-vous pouvoir devenir un cadre dans cette équipe ?
Je fais partie aujourd'hui des plus anciens. Je sais très bien qu'il y a des matches où je vais devoir prendre des responsabilités. Je parle avec les jeunes pour qu'ils se sentent à l'aise dans le groupe, pour qu'ils puissent jouer le football qu'ils pratiquent avec leurs clubs. C'est important.

Au milieu de tout cela, quels sont vos rêves avec les Bleus ?
De gagner en équipe de France. La Coupe du monde en 2006 c'était quelque chose d'extraordinaire. Je n'oublierai jamais cette compétition. Sur le terrain, entre nous, l'ambiance... Mon rêve c'est de toujours gagner quelque chose avec les Bleus. Peut-être un Euro. Une Coupe du monde je ne sais pas si j'en ferais partie la prochaine fois. Mais l'Euro j'y pense beaucoup.

Football: Diego Forlan de l'Atletico Madrid à l'Inter Milan

MADRID (Reuters) - L'attaquant Diego Forlan, élu meilleur joueur de la Coupe du monde 2010, a annoncé lundi son transfert de l'Atletico Madrid à l'Inter Milan.

Le joueur uruguayen a expliqué son départ par son désir de donner un nouvel élan à sa carrière.

"On n'a pas souvent la chance d'aller à l'Inter à 32 ans. J'espère que mes espoirs seront exaucés", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

Diego Forlan était depuis quatre ans à l'Atletico après avoir joué à Manchester United et à Villarreal.

Jean-Paul Couret

Nasri dans le Blanc des yeux

Samir Nasri n'a pas digéré d'être critiqué publiquement pas Laurent Blanc après le match amical face au Chili et le fait savoir mardi, dans France Football. "Quand vous aimez ou appréciez quelqu'un, il faut lui dire la vérité", s'est défendu le sélectionneur en conférence de presse.

La mise au point n'est pas passée. En tout cas, Samir Nasri ne l'a visiblement pas digérée. Le 10 août, sa prestation face au Chili (1-1) n'avait pas été du goût de Laurent Blanc. Le sélectionneur des Bleus l'avait fait savoir en conférence de presse. Le Cévenol avait exprimé ses exigences à l'égard d'un joueur "qui a des capacités pour faire mieux". "On lui fait confiance, il doit nous rendre cette confiance."

Depuis, trois semaines se sont écoulées. Nasri a quitté Arsenal pour Manchester City. Mais le désormais ex-Gunner a toujours en travers de la gorge ces paroles de Blanc. L'ancien Marseillais assure qu'il accepte la critique. "Ça veut peut-être dire qu'il m'estime beaucoup. Mais, après ce n'est pas en le répétant publiquement que ça va s'améliorer, déplore Nasri dans un entretien à paraître dans France Football ce mardi. Ça arrive d'avoir des jours sans. J'aimerais mieux que le sélectionneur me dise certaines choses entre quat'zyeux. Maintenant, si c'est vraiment ce qu'il pense en ce moment, à moi d'en faire plus..."

Blanc: "Je leur dis ça parce que je les aime"

Piqué dans son orgueil, Nasri a signé des débuts fracassants avec les Skyblues, dimanche. Une prestation haut de gamme, ponctuée par trois passes décisives face à Tottenham (4-1). Comme pour "montrer qu'il (Blanc) a tort". Les états d'âme du néo-Citizen ont déjà traversé la Manche. Sans parler explicitement de Nasri, le sélectionneur n'a pu éluder la question de ses exigences envers ses protégés. "Je leur dis ça parce que je les aime et les apprécie beaucoup, a lâché l'ancien coach bordelais devant la presse. Notre rôle, c'est de le leur dire parce qu'on les côtoie de près. Quand vous aimez ou appréciez quelqu'un, il faut lui dire la vérité et ce que vous pensez, il ne faut surtout pas jouer un jeu avec lui."

Blanc attend nettement plus de Nasri. Mais pas uniquement de Nasri. "On est toujours exigeants avec les joueurs, on n'est jamais satisfait. On leur dit toujours qu'ils peuvent faire mieux, il ne faut jamais se contenter de ce qu'on peut faire. Notre rôle c'est de pousser tout le groupe à être au maximum de ses capacités."

Eurosport - Gil BAUDU

Saleh promet la tenue d'une présidentielle au Yémen

SANAA (Reuters) - Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a annoncé qu'il s'engageait à organiser une élection présidentielle libre et directe pour sortir son pays de la crise politique qu'il traverse, rapporte l'agence officielle de presse yéménite.

Saleh, qui refuse de quitter le pouvoir qu'il occupe depuis 33 ans malgré une vague de contestation sans précédent, a précisé que cette élection aurait lieu dès que possible sans fournir de date précise.

Saleh, blessé dans un attentat contre son palais présidentiel le 3 juin, se trouve toujours en Arabie saoudite où il est en convalescence.

Mohamed Ghobari, Pierre Sérisier pour le service français

Irak, Afghanistan: 30 milliards de dollars gaspillés par le Pentagone

WASHINGTON - Une gestion hasardeuse des contrats passés par le Pentagone dans le cadre des conflits en Irak et en Afghanistan, avec les sociétés de sécurité privées par exemple, a entraîné un gaspillage de 30 milliards de dollars, affirme une commission d'enquête du Congrès américain.

En outre, ces erreurs de gestion ont miné l'image des Etats-Unis à l'étranger et encouragé la corruption dans ces deux pays, indique la commission sur les contrats en temps de guerre, où figurent des républicains comme des démocrates, qui remettra un rapport sur la question mercredi au Congrès.

Des dizaines de milliards de dollars du contribuable ont été gaspillés en raison d'un manque de planification, de demandes imprécises et fluctuantes, de mises en concurrence inadaptées, de critères insuffisants de contrôle et de surveillance, indiquent les deux coprésidents de la commission, Christopher Shays et Michael Thibault, dans une tribune publiée dimanche dans le Washington Post.

Les deux hommes évoquent également des problèmes de coordination entre les nombreuses agences gouvernementales américaines, mais aussi les comportements fautifs ou négligents d'employés fédéraux comme des contractants.

Le gouvernement et les contractants doivent faire mieux, disent-ils.

L'armée américaine s'est énormément appuyée sur les contractants tiers, en particulier les sociétés de sécurité privées, au cours de la dernière décennie.

Les Etats-Unis dépendent trop des contractants, estiment MM. Shays et Thibault, prévenant que 30 autres milliards de dollars, voire plus, pourraient être gaspillés si les gouvernements afghan et irakien ne sont pas capables ou ne veulent pas soutenir les projets financés par des fonds américains après la fin de nos interventions.

Nous sommes bien conscients de certaines carences, a commenté devant la presse le porte-parole du Pentagone, le colonel Dave Lapan. Nous avons travaillé dur ces dernières années pour corriger ces problèmes quand nous les rencontrions.

Parmi les exemples cités par la commission figure une prison de 40 millions de dollars en Irak dont le gouvernement de Bagdad ne voulait pas et qui n'a jamais été achevée.

En Afghanistan, les Etats-Unis ont dépensé 300 millions de dollars pour une centrale électrique que Kaboul n'a pas les moyens de faire fonctionner.


(©AFP /

Trois enfants de Kadhafi et son épouse sont entrés en Algérie

ALGER - L'épouse du colonel Mouammar Kadhafi et trois enfants de l'ex-chef de la révolution libyenne sont entrés lundi en territoire algérien, a annoncé le ministère algérien des Affaires étrangères.

L'épouse de Mouammar El Gueddafi, Safia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie à 08h45 (07H45 GMT) par la frontière algéro-libyenne, a déclaré le ministère dans un communiqué diffusé par l'agence APS, sans fournir d'indication sur l'ancien homme fort libyen.

Cette information a été portée à la connaissance du secrétaire général des Nations unies, du président du Conseil de sécurité et de M. Mahmoud Djibril, président du Conseil exécutif du Conseil national de transition libyen, a ajouté le ministère dans le communiqué.

Cette information a été rendue publique alors qu'une source rebelle libyenne, relayée par l'agence égyptienne Mena, avait affirmé la semaine dernière qu'un convoi de Mercédés blindées était entré en territoire algérien. Les autorités algériennes avaient catégoriquement démenti.

Lundi matin, le ministère algérien des Affaires étrangères avait publié un premier communiqué dans lequel il annonçait qu'une rencontre avait eu lieu en marge de la Ligue arabe entre son ministre Mourad Medelci et Mahmoud Djibril, à la demande de ce dernier. Des canaux de communication existent déjà, était-il souligné dans le communiqué, entre les deux parties alors qu'Alger n'a pas encore reconnu le CNT.

L'Algérie, qui affirme une position de stricte neutralité dans le conflit chez son voisin libyen, a été accusée par certains rebelles de soutenir le régime de Kadhafi.


(©AFP

Trois enfants de Kadhafi et son épouse sont entrés en Algérie

L'épouse du colonel Mouammar Kadhafi et trois enfants de l'ex-chef de la révolution libyenne sont entrés lundi en territoire algérien, a annoncé le ministère algérien des Affaires étrangères. Il n'a en revanche pas donné d'indication sur l'ancien homme fort libyen.

Quant à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), elle poursuit ses opérations d'évacuations d'immigrés désireux de quitter Tripoli. Plus de 1100 immigrés ont quitté la capitale libyenne pour fuir les pénuries et les risques de représailles ces derniers jours.

Un deuxième bateau de l'OIM a évacué dimanche 850 immigrés et Libyens déplacés, a indiqué lundi à Genève l'organisation. Le bateau est en route pour Benghazi, où il devrait arriver en fin de journée. Un premier bateau avait lui évacué la semaine dernière 263 immigrés.

Le personnel de l'organisation sur le terrain estime que beaucoup d'autres immigrés n'ont pas été en mesure de rejoindre leur ambassade ou la zone portuaire pour des raisons de sécurité.

Kadhafi reste un danger

Le chef de la rébellion libyenne, Moustapha Abdeljalil, a lui assuré lundi à Doha que le colonel Mouammar Kadhafi représentait toujours "un danger". Il a appelé la coalition internationale à continuer de soutenir les nouveaux maîtres de la Libye.

"Nous avons toujours besoin (de la coalition) pour rétablir la sécurité et éliminer les cellules dormantes et les restes du régime de Kadhafi", a déclaré un autre responsable libyen, Jalal al-Deghili. Il s'est présenté "comme le ministre de la Défense" libyen.



(ats /

Le flop mode : Lady Gaga, masculin ingrat

Mais qui arrêtera Lady Gaga ? On se le demande bien. Venue recevoir deux prix lors des MTV Video Music Awards, la chanteuse a fait une apparition sur scène des plus déroutantes. Récidivant l'expérience tentée déjà pour le Vogue Japon, Gaga s'est transformée en homme.

Bien cracra et plutôt crédible, on salue le travail de la maquilleuse. Loin du glamour, la Gaga ressemblerait plus à un Gainsbourg pas douché. Moues renfrognées et attitude débraillée, elle rentre dans le personnage jusqu'au bout.

Un flop mode mais une performance très remarquée.

Retrouvez cet article sur purepeople.com

Libye-CNT: La Tanzanie pas prête à reconnaître le CNT

Conseil national de transition libyen - Malgré les récents succès des rebelles dans leur guerre soutenue par l'OTAN contre les forces loyales au Colonel Mouammar Kadhafi, la Tanzanie a déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas le changement de gouvernement à Tripoli jusqu'à ce que les dirigeants du Conseil national de transition (CNT) soient bien connus.

En outre, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Bernard Membe, a indiqué que la Tanzanie voulait être sûre de la participation populaire des Libyens à la formation d'un nouveau gouvernement.

'Nous sommes inquiets face à l'ampleur du carnage actuel en Libye. Notre préoccupation n'est pas de savoir si Kadhafi est là ou non. Nous souhaitons un cessez-le-feu et la paix en Libye', a dit M. Membe à son retour d'Addis-Abeba.

'Nous ne sommes pas prêts à prendre une décision hâtive de reconnaissance du CNT comme un gouvernement jusqu'à ce que nous soyons convaincus par la composition de ce conseil. Nous voulons savoir si les Libyens ordinaires ont été totalement impliqués dans sa formation', a souligné le ministre.

Selon M. Membe, la Tanzanie insiste pour un cessez-le-feu en Libye et la formation immédiate d'un 'gouvernement de transition inclusif' comprenant toutes les parties concernées de ce pays d'Afrique du Nord.

'Nous voulons voir un gouvernement libyen sérieux, qui se conforme aux principes des droits de l'homme, de la bonne gouvernance, de la démocratie et qui puisse apporter le développement à son peuple', a-t-il expliqué.

En reconnaissant que le règne de M. Kadhafi était terminé, M. Membe a expliqué que la Tanzanie soutenait la position de l'UA pour s'assurer que la situation retourne à la normale en Libye dès que possible.

Pana

Grèce : naissance de la plus grande banque d'Europe du Sud-est

Copyright Reuters
Copyright Reuters Copyright Reuters
En Grèce, EFG EuroBank et Alpha ont annoncé un mariage de raison.

La deuxième et troisième banque grecque, respectivement EFG EuroBank et Alpha Bank, ont annoncé ce lundi matin que leur fusion, a été approuvée par leur conseil d'administration respectif. Cet accord de fusion donnera naissance à la plus grande banque d'Europe du Sud-est.

Ce mariage permettrait aux deux banques d'éviter de faire appel à un fonds d'aide de l'État par manque de liquidités. L'opération se ferait sous les auspices du fonds souverain du Qatar, Qatar Investment Authority, déjà actionnaire d'Alpha Bank, qui y investirait environ 500 millions d'euros. « Cet accord est une fusion amicale entre Alpha et EuroBank, avec la participation significative du Qatar Investment Authority », a indiqué un dirigeant d'Alpha à Reuters. « Après la fusion, la nouvelle entité procèdera très probablement à une augmentation importante de capital », assure une source citée par le « Wall Street Journal ». Avec un ensemble de 8 millions de clients, 80 milliards d'euros de dépôts et 150 milliards d'euros d'actifs, les deux établissements détrôneraient ainsi le premier établissement du pays, National Bank of Greece (118 milliards d'actifs), qui avait proposé en janvier dernier à Alpha de fusionner mais en vain.

Sous pression

EuroBank est une des huit banques européennes qui n'affichaient pas un ratio de fonds propres « durs » d'au moins 5 % à la suite des tests de résistance. La banque a déjà cédé au premier semestre le contrôle de sa filiale polonaise, Polbank, à son homologue autrichienne Raiffeisen Bank pour 490 millions d'euros. Elle envisageait aussi une vente de sa filiale en Turquie. EuroBank devrait aussi publier ses résultats pour le second trimestre ce lundi. Les banques sont d'autant plus sous pression que la population grecque retire son argent de ses comptes : depuis le début de l'année environ 10 % des dépôts (21,4 milliards d'euros) ont été retirés à ses guichets.

Ce projet de fusion est d'autant mieux accueilli que les représentants de l'Union européenne et du Fonds monétaire international sont attendus cette semaine en Grèce pour une mission d'évaluation des mesures engagées par Athènes en contrepartie du plan de sauvetage. De plus, la nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a exhorté samedi à Jackson Hole à un renforcement des fonds propres des banques.

Les mille et une coiffures des Africaines

De nombreuses femmes aux cheveux crépus changent de coupe comme de chemise. Une pratique ruineuse pour elles, mais qui fait le bonheur des commerçants spécialisés.

Salon Taco Afro Coiffure, Paris 9 août 2011. © Agnès Ratsimiala, tous droits réservés.

«Psst, viens voir, t'as besoin d'une coiffure?Je t'en fais un bon prix!», souffle un homme à la sortie de la station du métro Château d’Eau, dans le Xe arrondissement de Paris. Comme lui, ils sont des dizaines à tenter d’attirer les femmes vers les salons de coiffure afro alentours.

Le boulevard de Strasbourg est le haut lieu de la mise en plis du cheveu crépu dans la capitale française. Toutes les sortes de perruques, mèches et tresses s’étalent en vitrine sur des bustes en plastique. Il y en a pour tous les styles, du plus lisse au plus bouclé, du noir de jais au rouge flamboyant.

Les rabatteurs savent qu’en ce samedi après-midi d'août, les femmes profitent de leur temps libre pour aller se refaire une beauté. Dans les salons, elles viennent se faire tisser, défriser, ou tresser. Ces pratiques consistant à changer l'aspect crépu d'origine des cheveux sont très répandues chez les femmes noires.

Willie Morrow, africain-américain, précurseur de la question du rapport des noires à leurs cheveux et auteur en 1973 de 400 years without a comb (400 ans sans se peigner), estimait ainsi à 98% les femmes noires américaines n’ayant jamais porté leurs cheveux au naturel.

Or ces opérations capillaires ne sont pas gratuites —loin s'en faut. Et les stars sont les premières à dépenser des sommes astronomiques pour leur tignasse. Ursula Stephen, styliste des stars, affirmait le 8 août au Mail Online que Rihanna, la chanteuse originaire des Barbades, dépensait 16.000 euros par semaine pour faire entretenir ses cheveux par une coiffeuse particulière.

En 2009, le documentaire Good Hair (2009) de l’acteur-réalisateur américain Chris Rock, montrait des femmes prêtes à s'endetter pour se faire poser des extensions. Pour certains, ces pratiques sont le reflet d’un complexe chez la femme aux cheveux crépus. Pour d’autres, elles sont simplement l’expression d’une coquetterie excessive.

Changer de tête tous les mois

Chez de nombreuses femmes, le défrisage est une pratique qui remonte à l’enfance. Combien ont eu, les veilles d'école, la tête penchée au-dessus de la baignoire pendant que maman appliquait le défrisant? Une fois ados, la plupart continuent le rituel à domicile, entres copines. Le kit n’est pas cher, il coûte 10 euros en moyenne.

Mais l’opération est à répéter tous les trois mois, et le cheveu, une fois défrisé, est desseché, et demande l'application de nombreux soins nutritifs, comme des huiles ou du beurre de karité. Car le défrisage le plus utilisé —avec ou sans soude— est très corrosif et abîme la fibre capillaire. Les dépenses ne s'arrêtent donc pas même une fois le cheveu raidi.

Pour celles qui choisissent de le faire en salon, l'opération peut coûter jusqu'à 80 euros. Alors, dans le quartier de Château d’Eau, les commerçants profitent de l’engouement pour ces pratiques.

Celui de Taco est bondé en ce samedi après-midi. Cette grande malienne en débardeur blanc a ouvert Taco Afro Coiffure sur le boulevard de Strasbourg à son arrivée à Paris. «Ça marche très bien», affirme-t-elle. D'ailleurs, les femmes ne viennent pas que pour s'y faire coiffer. C'est l'occasion de se retrouver entre amies dans un cadre chaleureux, comme au pays.

Taco porte elle-même un lace wig (une perruque tissée) qui lui fait une cascade de cheveux noirs. Trois jours plus tard, elle aura changé de tête avec une nouvelle perruque frisée.

Le lace wig, c’est la nec plus ultra de la perruque. Il coûte 150 euros minimum, alors qu’on trouve des postiches classiques pour 20 euros. Il est fait en cheveux naturels, souvent indiens, et fixé avec de la colle. Censé être indétectable, c’est pourtant lui qui a attiré sur la chanteuse américaine Beyoncé toutes les moqueries de la presse people, lorsqu'elle a été photographiée avec un lace wig mal collé.

Pour les porte-monnaies plus modestes —ou bien celles qui trouvent que la perruque gratte—, les coiffeurs proposent une autre solution: le tissage. La technique ressemble à celle des extensions, sauf que les mèches s’attachent non au moyen d’une colle et d’un fer chauffant, mais en les tissant avec une aiguille sur des nattes.

«Cela coûte entre 25 et 30 euros. Il faut le changer tous les un à deux mois. Mais certaines le gardent plus longtemps, faute d’argent», explique Taco.

Lorsque toutes les mèches doivent être changées, le prix de la pose monte à plus de 50 euros. Les cheveux sont naturels ou synthétiques, au choix. La marque Darling, que l'on retrouve dans tous les salons de Château d'Eau, fabrique ses mèches au Sénégal à partir de cheveux synthétiques importés du Japon.

salon Taco AfroTaco fait des tresses collées avant de réaliser un tissage, le 9 août 2011 © Agnès Ratsimiala

Outre le postiche ou le tissage, la grande mode du moment c'est le lissage brésilien à la kératine. Il est plus cher. Comptez 40 euros en moyenne pour le kit à domicile et jusqu’à 400 euros dans les salons les plus luxueux. En revanche, il abîme moins les cheveux que le défrisage alcalin et dure plus longtemps, environ six mois.

Devant toutes ces possibilités offertes aux cheveux crépus, pas étonnant que la femme noire dépense plus d’argent pour entretenir sa crinière —jusqu’à neuf fois plus, selon l’agence française d’ethnomarketing AK-A.

«La femme noire est coquette. Nous avons des cheveux qui nous permettent de changer de tête autant qu’on veut», explique Ornella, une cliente. Elle est venue chez Taco avec sa mère et sa cousine pour retoucher sa coloration. Elle porte les cheveux coupés ras, mais il y a un mois, elle les avait longs.

«Je suis un peu inquiète, mon compagnon ne m’a pas encore vue. Mais je sais que tous les hommes préfèrent les cheveux longs, que l’on soit noire ou blanche».

Grandir sans modèle

Pour la sociologue martiniquaise Juliette Sméralda, l'origine de ces pratiques est davantage à chercher du côté des complexes que de la coquetterie. Elle est l’auteure d’un livre qui a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie en 2005, Peau noire, cheveux crépus: l’histoire d’une aliénation. Selon elle, les femmes font tout pour changer leurs cheveux parce qu’elles grandissent dans un environnement qui les persuade qu’ils seraient plus beaux autrement.

«La plupart des petites filles noires n’ont pas joué avec des poupées ayant les mêmes cheveux qu’elles, par conséquent elles n’ont pas appris à traiter avec douceur leurs cheveux, ni à les accepter».

La première Barbie noire, Chrissy, est d'ailleurs apparue en 1980 —21 ans après la création de la poupée culte. Si elle avait bien les cheveux crépus, ses cadettes comme les Bratz ont en majorité été conçues avec les cheveux lisses. Comme le montre la photo ci-dessous, les poupées d'aujourd'hui sont friandes de défrisant...

Esclavage, colonisation, ségrégation, apartheid… Pour la sociologue, la femme noire est aliénée par l'idée selon laquelle son corps serait «la cause de son échec social». Le défrisage serait le symptôme inconscient d'un complexe hérité de ces décennies d'oppression.

Felicia (pyjama party), by *Saffy* via Flickr CCFelicia (pyjama party), by *Saffy* via Flickr CC

«Les coiffeurs afros sont des pompiers pyromanes»

Même son de cloche chez Samantha Cassidy, 31 ans, les cheveux crépus relevés par un bandana bleu ciel. Cette parisienne a décidé de lutter contre le défrisage en créant l’association Nappy Party. «Nappy» est le terme utilisé pour désigner celles qui choisissent de garder leurs cheveux au naturel. Elles sont minoritaires, mais de plus en plus nombreuses.

«Jusqu’à mes 18 ans, je me prenais la tête pour savoir quelle coupe adopter selon qu’il y avait gym ou non à l’école le lendemain. J’avais trop peur qu’enlever mes habits me décoiffe.»

Pour elle, les coiffeurs afros sont des «pompiers pyromanes». Ils appliquent des soins qui brûlent le cheveu et en proposent d’autres après, pour le réparer. C’est un cercle vicieux pour la femme noire. Une fois qu’elle a perdu tous ses cheveux à cause du défrisage, elle vient demander un lace wig ou bien des soins nourrissants, le fonds de commerce de la marque Capirelax, par exemple:

«Les commerçants trompent facilement les clientes parce qu’elles ne sont pas informées. Et les filles qui sont très bien dans leur peau résistent à toute cette industrie», ajoute Juliette Sméralda.

Pourtant, cette industrie-là n’est pas près de s’arrêter. Au contraire; depuis quelques années, les grandes marques développent des filiales «ethniques», comme Softsheen-Carson, qui appartient à la marque française L’Oréal. Et là encore, les marques sont habiles. Tout leur marketing repose sur l'idée que les cheveux crépus ont besoin de plus de soin que les autres, donc de plus de dépenses —faux. Ils demandent simplement des produits différents et surtout pas alcalins comme les produits pour cheveux non crépus.

Bien que de nombreuses civilisations africaines ont donné une importance capitale aux cheveux (chez les femmes himba de Namibie par exemple, ils indiquent les différentes période de la vie), les femmes noires devraient dépenser tout de même moins pour leurs cheveux «le jour où elles (les) accepteront comme ils sont», avance Juliette Sméralda.

Mais dans tous les cas, ce ne sont certainement pas les commerçants qui vont les y pousser.

Agnès Ratsimiala

Les bouleversements du Moyen-Orient entrent dans la phase deux

La phase un des bouleversements du Moyen-Orient se composait de coups d’état étrangement analogues en Tunisie et en Egypte. Dans les deux [pays], des manifestations de rue ont incité l’establishment chargé des mesures de sécurité à se débarrasser d’un président rapace, impopulaire. Les événements ont bougé aussi rapidement parce que, face à un rejet par leurs propres bases de pouvoir institutionnel, les présidents Ben Ali et Moubarak n’avait guère comme choix que de démissionner. Ils ont été rapidement remplacés par un autre chef, chargé d’assurer les mesures de sécurité, qui gardait la plupart des politiques, des pratiques et des institutions de gouvernance en place. Libéraux ou islamistes cela ne faisait pas beaucoup de différence dans le semestre qui a suivi.

Union européenne: quand la Pologne envisage la fin de l'euro

Selon le ministre polonais des Finances, pour sortir de la crise, l'Europe a le choix entre la "dissolution contrôlée" de l'euro ou une véritable solidarité.

 (c) AFP

(c) AFP

La Pologne profite du fait qu'elle préside officiellement l'Union européenne depuis juillet pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. Le ministre des Finances polonais Jacek Rostowski estime que la "dissolution contrôlée" de la zone euro est inévitable sans véritable détermination des élites européennes à sauver la monnaie commune. C'est en tout cas ce qu'il affirme dans une interview publiée lundi par le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.

"Les élites européennes, y compris allemandes, doivent décider si elles veulent que l'euro perdure, même à un prix élevé, ou non. Sinon, il faut se préparer à une dissolution contrôlée de la zone euro, avec toutes ses conséquences, y compris pour l'Allemagne (...) Ceux qui ne le comprennent pas jouent avec le feu" insiste le ministre. Et de jouer les oracles : "Il faut choisir: beaucoup plus d'intégration macroéconomique de la zone euro ou sa désagrégation. Il n'y a pas de troisième voie".

Irresponsabilité du Sud, égoïsme du Nord

Dans le bilan que dresse Jacek Rostowski, chacun en prend pour son grade. Selon lui, "deux sortes de populismes dangereux" coexistent en Europe : "L'un dans le sud, avec son approche économique irrationnelle qui refuse de prendre la responsabilité pour ses propres problèmes. Je pense là aux manifestations contre l'austérité en Grèce. Et l'autre, dans certains pays du nord qui manifestent égoïsme et absence de solidarité avec les pays qui ont des problèmes".

Troquer le zloty contre l'euro ?

Alors que son pays n'est pas membre de la zone euro et n'a pas fixé de date pour y adhérer, le ministre polonais des Finances ne voit que deux issues possibles pour sortir de la crise : "Notre choix est simple: solidarité ou la désagrégation de l'Europe". En déduit-il que son pays n'est pas prêt d'abandonner son zloty ? Le sujet n'est, apparemment pas tranché. "Pour entrer dans la zone euro, nous devons avoir la certitude que sa réforme est suffisamment profonde" se contente-t-il de répondre. Il est vrai que la Pologne figure, aujourd'hui, parmi les trois pays de l'ex-bloc communiste qui n'a pas de difficulté majeure à trouver sur les marchés de quoi gérer sa dette.

Avec AFP

Berlin parie sur plus de croissance et moins d’impôts

Le PIB augmenterait de 2% en 2012 et les impôts des Allemands les moins privilégiés baisseraient à partir du 1er janvier 2013.

La chancelière allemande Angela Merkel promet des baisses d'impôts pour le 1er janvier 2013. (Sipa) La chancelière allemande Angela Merkel promet des baisses d'impôts pour le 1er janvier 2013. (Sipa)

Le gouvernement allemand a légèrement révisé à la hausse sa prévision de croissance pour 2012. L’information n’est pas encore officielle, mais le très sérieux magazine Der Spiegel a mis la main sur une note du ministère allemand des Finances dans laquelle sont affinées les prévisions de croissance pour cette année et l’an prochain. "En 2012, la reprise conjoncturelle devrait se poursuivre" soutient le ministère des Finances. Ses experts parient notamment sur le dynamisme de la consommation privée, même s’ils se montrent déçus des performances de ces derniers mois. "La poursuite de la reprise est restée en ce début d'été en deçà des attentes", écrivent-ils constatant notamment un recul de la demande intérieure au deuxième trimestre.

Pas plus de 3% de croissance en 2011

L’Allemagne ne devrait pas, selon eux, terminer 2011 sur une croissance supérieure à 3%. C’est d’ailleurs ce que prévoit le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, qui a réaffirmé voici quelques jours que ses compatriotes avaient toutes les raisons de rester optimistes, en dépit du faible niveau de la croissance au deuxième trimestre.

Des baisses d'impôts... en 2013

De son côté, Angela Merkel a tenu à prévenir dimanche les contribuables allemands comme elle s’y est engagé voici deux ans auprès de la FDP, son allié, les impôts vont baisser mais de façon modérée. "A l'automne, nous allons avoir les prévisions de rentrées fiscales et quand nous les connaîtrons, nous déciderons avant la fin de l'année de baisses d'impôts modérées pour les revenus bas et modérés", a expliqué la chancelière dans un entretien au Bild am Sonntag. Ces baisses interviendront "le 1er janvier 2013" a précisé Angela Merkel, sand donner de détail, ni sur leur ampleur ni sur leur nature.

Pour Parisot, les Etats-Unis ont "orchestré" la crise en Europe

La revue de presse de Challenges.fr. A la Une des journaux également, le projet d'introduction en Bourse de Canal+ remis en cause et le leader de la CGT qui dénonce le plan anti-déficits.

Laurence Parisot, présidente du Medef (c) Sipa Laurence Parisot, présidente du Medef (c) Si

tour de la presse économique, par Zeliha Chaffin.

Laurence Parisot dénonce dans Le Figaro la responsabilité américaine dans la crise économique européenne. "La situation s’est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l’Europe", déclare la présidente du Medef, qui met en cause les rumeurs propagées sur les banques françaises notamment par les quotidiens américains: "Quand des publications américaines très lues par les investisseurs et les analystes financiers titrent sur de fausses annonces dramatiques, des questions se posent." Un complot, demande Le Figaro? "Je parlerais plutôt d'une 'orchestration' outre-Atlantique des difficultés de l'Europe."

Sur le plan de rigueur, Laurence Parisot salue les mesures annoncées par le gouvernement: "Il fallait ajuster rapidement la situation, le gouvernement l’a fait. Mais (…) cela ne suffira pas, et l’Etat doit aussi accélérer la baisses de ses dépenses." Moteurs de l’économie et de l’emploi en France selon la patronne du Medef, les TPE-PME-ETI "doivent bénéficier du meilleur environnement possible pour grandir", souligne Laurence Parisot. "C’est pourquoi nous appelons à un vaste programme pour délégiférer et déréglementer le système juridique qui enserre jusqu’au cou les petites et moyennes entreprises."

Et aussi...

Le projet d’introduction en Bourse de Canal+ pourrait être avorté. Prévue au printemps dernier, l’introduction avait déjà été repoussée à cause de la crise des marchés à la suite de la catastrophe de Fukushima, précisent Les Échos. Avec la rechute des places financières mondiales cet été, le projet est une fois encore contrarié. "Ce n’est probablement pas faisable dans les marchés actuels. Mais nous sommes toujours désireux de vendre et nous nous tenons prêts pour saisir la moindre occasion", a néanmoins confié au journal économique Dominique D’Hinnin, le directeur financier du groupe. Arnaud Lagardère, dont le groupe est actionnaire à 20% de Canal+, devrait en dire plus mercredi, lors de la présentation des résultats semestriels du groupe.

Revenant sur le plan de réduction des déficits présenté la semaine dernière par François Fillon, Bernard Thibault, dénonce une "attitude assez lâche" du gouvernement. Dans un entretien à Libération, le leader de la CGT, s’insurge face à la taxe sur les plus hauts revenus, "purement symbolique" selon lui. "Elle intervient surtout quelques mois à peine après une réforme de l’ISF qui a accordé aux plus riches près de 2 milliards d’euros", s’indigne Bernard Thibault, qui voit dans la crise des dettes publiques "un défaut de recettes" plutôt qu’un "excès de dépenses publiques". "Je m’attends par ailleurs à ce que beaucoup d’employeurs s’appuient sur des projections de croissance revues à la baisse pour nous expliquer qu’il va falloir revoir le plan de charge, l’organisation du travail, les effectifs, voire les salaires" s’inquiète le secrétaire général de la CGT, qui craint que "cet engrenage (ne) conduise à une nouvelle récession économique". Le syndicat appelle à une journée d’action unitaire début octobre avec un seul mot d’ordre: "l’austérité, ça suffit!".

Total se lance en Angola. Le géant pétrolier français a démarré la production du gisement offshore de Pazflor, révèlent Les Échos. Ce projet, lancé en 2007, a nécessité 9 milliards de dollars d’investissements pour voir le jour. Il permettra à Total de produire 220.000 barils de pétrole par jour.

challenges.fr

Insécurité routière au Burkina Faso : Les solutions sont à la portée de tous



La route tue et mutile au quotidien au Burkina Faso. Les faits sont là, la réalité demeure. Chacun de nous en a déjà été soit victime soit témoin. Les multiples accidents qui surviennent sur nos routes sont d’une telle ampleur et d’une telle fréquence qu’il sied de tout mettre en œuvre, individuellement et collectivement, pour définir des stratégies afin d’en réduire considérablement le nombre. C’est d’autant plus urgent que ces malheurs ont tendance à concerner plus la frange jeune de notre pays, c’est-à-dire la cheville ouvrière et l’espoir de la Nation. Les solutions à cet état de fait semblent pourtant simples et accessibles à tous, pour peu que chacun s’y emploie. « Dans le monde, plus de 20 millions de personnes sont tuées ou grièvement blessées chaque année sur les routes, notamment dans les pays en développement où se produisent 90% de ces accidents.

D’ici à 2020, prévoit l’OMS, ceux-ci seront une des principales causes de mortalité. De plus, les taux de mortalité dus aux traumatismes causés par les accidents de la route dans la région africaine sont les plus élevés au monde. Notre pays, le Burkina Faso n’est pas une exception à la règle. » C’est la réalité traumatisante que le ministère de la Sécurité révélait déjà en 2003 dans le préambule du mémento de la police de la route. Ces chiffres inquiétants doivent interpeller chaque citoyen où qu’il soit et qui qu’il soit afin que soient trouvées (si ne n’est déjà fait) et surtout appliquées, des mesures idoines de sorte à diminuer au maximum possible les cas d’accidents de la route.

S’agissant des autorités politiques, il est à constater que des efforts sont déployés dans ce sens. En témoignent entre autres l’adoption du décret N°2003-418/PRES/PM/MITH/SECU/DEF/MATD du 12 août 2003, portant définition et répression des contraventions en matière de circulation routière, et tout dernièrement la création du Conseil national de sécurité routière (CNSR) et l’Office national de sécurité routière (ONASER). Le CNSR a cela de pertinent qu’il regroupe près de 29 membres issus de 27 structures publiques et privées et de la société civile, signal fort que la lutte pour une meilleure sécurité routière passe nécessairement par la conjugaison des efforts de tous les citoyens. Pour réduire le nombre des accidents de la route, il convient d’en déceler les causes et d’y trouver les remèdes appropriés.

Au nombre des causes principales des accidents de la route au Burkina Faso, la Police nationale cite trois éléments le plus souvent interdépendants, à savoir l’homme, le moyen par lequel celui-ci se déplace, et l’état de la route qu’il emprunte. Chacune de ces causes renfermant des sous-causes.

L’homme comme usager

Au niveau de l’homme, le chef de la section des accidents au sein du Commissariat central de police de Ouagadougou, l’officier L. Daniel Zombré, note généralement comme causes l’ignorance de la règlementation et de la législation routière (code de la route), l’imprudence, la maladresse, la négligence, l’imprévoyance, l’indiscipline, l’étourderie et l’inobservation des règles de circulation routière. Qu’est-ce à dire ? Nombre de personnes qui ignorent le code de la route n’hésitent pas à emprunter la route sans permis de conduire par exemple. Comme solution, la formation continue sur le civisme routier doit rester de mise et profiter au plus grand nombre de citoyens. La maladresse chez certains usagers est très souvent liée à certains problèmes dus à la prise d’alcool et/ou de drogue. On a de cesse de rappeler l’aspect nuisible de ces éléments, surtout pour les usagers de la route.

Contrer l’imprévoyance consiste pour chacun à pouvoir prévoir les comportements des autres en circulation, à avoir un moyen de déplacement en bon état (éclairage et système de freinage corrects…). Ceux qui sont négligents se disent que rien ne peut leur arriver, mais se surprennent toujours à être soit auteur soit victime d’accidents, du fait que selon eux, « ça n’arrive qu’aux autres ». L’imprudence concerne beaucoup plus les jeunes qui dans l’euphorie et l’exhibitionnisme à outrance conduisent comme ils veulent. « Ce sont les autres qui doivent nous voir et donc doivent faire attention à nous », l’avenir ne semble pas compter, seul le présent vaut. Et … patatras ! La vulnérabilité particulière des jeunes est aussi due à l’usage par ceux-ci d’une certaine gamme de véhicules à deux roues à la vitesse effarante. Le résultat, on le connaît quand le danger survient.

La meilleure manière de combattre l’indiscipline, c’est d’être bon citoyen, c’est-à-dire respecter la vie des autres usagers, être sage en circulation, songer à l’avenir. L’étourderie s’observe généralement chez les usagers qui quittent des zones où la circulation routière est « simple » (les campagnes par exemple) pour une autre où celle-ci est très complexe (les grandes villes par exemple). L’étourderie se constate aussi chez les usagers ayant consommé une quantité excessive d’alcool, de drogue ou toute autre substance dopante. Pour ces cas – comme pour les autres -, l’information, la formation et la sensibilisation sur le code de la route sont requises.

Le véhicule comme moyen de déplacement

A deux roues comme à quatre, le véhicule est cité comme l’une des causes majeures des accidents de la route. Les statistiques des interventions de la Brigade nationale de sapeurs pompiers sont formelles là-dessus. Comme mentionné auparavant, les trois principales causes d’accidents de la route sont généralement liées. Au niveau du véhicule, on peut énumérer trois aspects particuliers, à savoir celui technique des moyens de déplacement, celui relatif à leur âge, et celui lié à leur fabrication. L’aspect technique concerne les organes de freinage, d’éclairage, de direction, la pneumatique, etc., qui, s’ils sont bien entretenus contribuent énormément à réduire non seulement le nombre des accidents mais aussi à en amoindrir les conséquences. Le Burkina Faso accueille bon nombre de véhicules (surtout à quatre roues) dont l’âge est très avancé, en plus du fait que leurs propriétaires se soucient très peu de leur entretien.

Si on dit n’avoir pas assez de moyens financiers pour s’offrir un véhicule flambant neuf, on doit par contre se donner les moyens de révision régulière de celui de seconde main qu’on a acquis. De toute façon, on n’est pas tenu forcément de circuler en voiture, est-on amené à dire. La trop grande capacité de vitesse de certains véhicules (surtout à deux roues) expose plus d’un aux accidents de la route, notamment les jeunes d’une certaine aisance sociale qui arrivent à s’en procurer. Cette problématique interpelle en premier l’autorité politique qui doit soit exiger aux fabricants de plomber (ou limiter) la vitesse de ces engins soit tout simplement en interdire l’importation dans le pays. Il est évident que l’objectif de ces constructeurs est de fabriquer des motos qui vont de plus en plus vite, afin d’avoir de plus en plus d’argent, surtout grâce à une certaine jeunesse aussi désireuse d’aller vite et encore plus vite.

En second, il revient aux jeunes (et par ricochet à leurs parents), par mesure de prudence et en toute responsabilité, de s’abstenir d’acheter ce type de véhicules, au cas où la volonté politique ne se manifeste pas. Bouder un tel produit découragera tout naturellement les importateurs qui se verront obligés de revoir la nature de leurs commandes.

La route comme lieu d’accident

L’étroitesse de certaines infrastructures routières (surtout à Ouagadougou), en partie héritées d’un plan d’urbanisation non visionnaire, explique en grande partie les accidents de la route. L’élargissement de ces routes est la solution, mais il faut souligner qu’il peut y avoir problème à certains niveaux car cela reviendra à déguerpir bon nombre de populations riveraines. La volonté politique d’y remédier s’est malheureusement souvent heurtée à des incompréhensions au sein de la population concernée (projet ZACA, à titre d’illustration). La route comme cause d’accidents est également le fait du manque de son entretien aussi bien par les autorités que par les usagers. En effet, le non respect par certains d’entre eux des barrières de pluie en saison hivernale, le ramassage anarchique de sable et de graviers sur les voies, l’usage par certains conducteurs de gros porteurs des voies uniquement réservées aux petits véhicules ou aux motocyclistes, vélocyclistes et autres piétons… participent également à la dégradation des routes disponibles.

En plus de toutes ces causes, l’on peut retenir que l’agrandissement des villes, associé à l’augmentation du nombre d’habitants, entraîne beaucoup de mouvements de populations sur les routes. Pour pallier cela, il faut savoir composer avec le transport en commun, qui bien que limité, permettra de « décourager » l’usage des deux roues (principales formes d’implication dans les accidents). Ce secteur gagnerait donc à être mieux organisé pour répondre aux besoins réels en attente. Pour lutter contre l’insécurité routière, surtout les accidents de la circulation, des efforts restent à encourager chez l’autorité publique – le recrutement constant d’agents de police, de gendarmerie, de sapeurs pompiers ; l’équipement croissant de certaines intersections jugées à risques ; le bitumage d’un plus grand nombre de voies. A l’encontre des usagers inconscients qui manquent au code de la route, la police a l’autorisation légale d’user de la répression si de besoin, conformément au décret cité antérieurement. Dans un pays où presque tous les secteurs sont prioritaires, il faut savoir raison gardée et de travailler de concert et à tous les niveaux pour combattre réellement le phénomène des accidents de la route.

Hermann GOUMBRI

Le Progres

Asile politique pour Kadhafi : Quand la fibre « humanitaire » de certains concitoyens trouve de curieuses occasions de se réveiller en sursaut

A la question de savoir si le Burkina Faso pourrait accorder l’asile politique à Kadhafi, le ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a donné à un journaliste une réponse feutrée de diplomate. Il n’a pas exclu l’hypothèse si la communauté internationale venait à l’envisager. Mais il n’a pas non plus formulé de proposition ferme à ce sujet. En chef de la diplomatie, il a tout simplement laissé la porte ouverte à l’éventualité tout en qualifiant le colonel déchu de « colis explosif ». Ce qui donne plutôt à penser qu’on en n’est pas là.

Or, s’en emparant avec joie comme d’un trophée, Bark Biiga, auteur d’un article publié dans Fasozine sous le titre « Asile à Kadhafi : la leçon humanitaire du ‘‘petit’’ Burkina » (Cf. lefaso.net), n’hésite pas à affirmer : Kadhafi, « malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, ne mérite pas pour autant la manière dont l’Occident a imposé une rébellion à son pays ». Et de poursuivre dithyrambique : « C’est une belle leçon humanitaire que donne la diplomatie burkinabé à la face d’un monde où l’odeur du pétrole libyen a pris le pas sur le reste ».

Les affirmations que Kadhafi « ne mérite pas » la rébellion ou que le Burkina Faso donne « une belle leçon humanitaire » en se disant prêt à l’accueillir sont pour le moins surprenantes. Mais plus surprenantes encore sont les réactions de nombreux lecteurs sur lefaso.net. Reprenant à leur compte le qualificatif que la propagande kadhafiste attribuait au dictateur déchu, certains chantent les louanges de celui qu’ils continuent d’appeler « le Guide » et trouvent, dans l’éventualité d’un asile politique au Burkina Faso, l’occasion de montrer au monde que « le pays des hommes intègres » sait défendre des causes humanitaires.

En lisant ces écrits, j’ai eu la désagréable impression que, décidément, la fibre humanitaire de certains de nos compatriotes trouve de curieuses circonstances pour se réveiller en sursaut. Comment comprendre qu’à l’heure où 12 millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés par la famine dans la Corne de l’Afrique, leur sujet humanitaire de prédilection soit le cas de Mouammar Kadhafi ? Ces concitoyens oublient-ils donc les 270 victimes innocentes de l’attentat de Lockerbie en décembre 1988 ?

Et comment comprendre que ces mêmes citoyens qui, avec raison, ne jurent d’ordinaire que par la démocratie se mettent, contre toute attente, à défendre un dictateur qui a régné sans partage pendant 42 ans, un dictateur dont le peuple libyen ne voulait plus, un dictateur qui s’évertuait à cacher sa féodalité sans mesure sous le boisseau d’une fausse authenticité bédouine et rêvait secrètement de voir l’Afrique entière à ses pieds ? Il est faux d’affirmer que « l’Occident a imposé une rébellion » à la Libye. La rébellion libyenne a une filiation directe avec la tempête révolutionnaire qui souffle sur les pays arabes. D’ailleurs, les pays occidentaux se mordent encore les doigts de n’avoir pas su l’anticiper.

Certes, l’Occident a donné un sérieux coup de pouce aux rebelles pour venir à bout du régime de Kadhafi. Et il ne l’a pas fait pour rien. L’exploitation des ressources pétrolières du pays nécessite, comme toujours, la stabilité du pouvoir politique. Or, désormais, il n’est plus possible de miser sur des pouvoirs dictatoriaux pour asseoir la stabilité ! Raison pour laquelle l’exigence de démocratie chère aux rebelles libyens a fini par rejoindre l’exigence de stabilité chère aux pétroliers. De sorte qu’il était inévitable que Kadhafi devienne le grand perdant.

Cependant, le dictateur aurait pu mieux sauver sa peau et celle des siens s’il avait eu une bonne lecture des événements et de l’histoire pour se retirer avant qu’on en soit là. Mais le pouvoir est semblable à la passion amoureuse dont François de la Rochefoucauld disait qu’elle « ferme les yeux aux hommes ». Entouré d’une cour prompte à chanter ses louanges, Kadhafi a eu tort de croire ou de se laisser convaincre jusqu’au bout qu’il était encore l’homme de la situation. D’ailleurs, ses déclarations intempestives de ces derniers jours apportent bien d’ultimes preuves qu’il était un illuminé, un de ces hommes de pouvoir qui se croient investis d’une mission quasi-divine. Alors, faut-il pleurer la chute de Kadhafi au point de réveiller sa fibre ‘‘humanitaire’’ pour lui ?

Ma réponse est sans équivoque : « Non ! ». Réjouissons-nous plutôt de voir le peuple libyen tourner la page de 42 ans de mensonge et de pouvoir sans partage. Réjouissons-nous de la reconnaissance du Conseil National de Transition (CNT) par le gouvernement burkinabé. Réjouissons-nous de la réponse diplomatique feutrée du ministre des Affaires étrangères qui laisse entendre à demi-mots que, Kadhafi parti, la vie politique poursuit son cours tout comme les relations entre la Libye et le Burkina Faso.

Et, de grâce, laissons de côté la ritournelle habituelle des complaintes contre l’Occident et son œil rivé sur le pétrole libyen. Car chaque pays défend ses intérêts en Libye. Le Burkina Faso aussi ! Ne serait-ce que parce que nous avons des compatriotes qui y résident et travaillent ! Et si nous voulons que les relations amicales entre la Libye et le Burkina Faso se poursuivent sur de bonnes bases, apprenons dès à présent à travailler avec les représentants légitimes du peuple libyen, sans faire preuve d’un humanitarisme déplacé vis-à-vis d’un dictateur déchu.

Denis Dambré

Pour Lefaso.net

Nokia a dévoilé deux modèles en Afrique


Nokia a dévoilé deux modèles bon marché inspirés de modèles africains, pour concurrencer les rivaux low-cost d'Asie.

Les parts de marché de Nokia ont diminué de moitié cette année alors que la compagnie peine à maintenir son rythme de développement, aux dépens notamment de marques asiatiques comme ZTE et G'Five.

Le Nokia 101, qui permet l'insertion de deux cartes SIM, sera disponible à l'automne pour 25 euros, taxes non comprises. Le Nokia 100, lui, sera vendu à 20 euros.

Outre la possibilité d'insérer deux cartes, le 101 contient un lecteur MP3, une mémoire potentielle de 16 giga et la radio FM.

Le premier des cinq modèles de mobiles proposant deux cartes SIM n'est entré sur le marché qu'au printemps, permettant à de plus petits rivaux de se développer, comme c'est le cas en Inde, deuxième marché au monde en terme de taille et de croissance des téléphones mobiles.

Au coeur de la capitale kényane, des représentants de Nokia ont déclaré que les jeunes Africains sont leurs cibles principales.

Mary McDowell

Vice-présidente exécutive des téléphones mobiles

"Nous sommes concentrés sur les marchés émergents et nous voulons nous intéresser au prochain milliard de consommateurs. Clairement, l'Afrique va jouer un grand rôle."

"Population importante, pénétration faible des mobiles, population jeune sensible à la technologie... les consommateurs africains ne sont limités que par la taille de leurs bourses et non par leurs désirs."

McDowell a dit que les modèles bon marché de Nokia aideraient à éviter un crise économique, alors que le mobile est devenu un outil indispensable aux affaires.

Source: CCTV

"Un chasseur et sa proie" scandalisent l'Afrique du Sud Cette image présentant un homme blanc posant un fusil à la main devant un enfant noir couché

Cette image présentant un homme blanc posant un fusil à la main devant un enfant noir couché sur le sol, comme un chasseur devant sa proie, a été publiée sur Facebook et provoque la fureur en Afrique du Sud.

Photo truquée ou pas, les autorités sud-africaines n'apprécient pas qu'on plaisante avec des faits aussi graves et n'acceptent pas qu'on plaisante avec la vie d'un enfant.

Les questions ont rapidement fusé: l'enfant était-il mort ou blessé, a-t-il simplement participé au canular? Face au scandale, la police a décidé de mener une véritable chasse à l'homme.

Une fois l'identité du "chasseur" établie, il s'est avéré que la photo datait de 2007, mais que l'homme en question n'était pas à l'origine de sa publication sur Facebook. L'homme a expliqué avoir payé l'enfant pour réaliser cette photo et que celui-ci n'avait aucunement été blessé.

L'utilisateur Facebook ayant publié cette image s'appelle "Eugène,Terrorblanche", un jeu de mot sur Eugène Terre'Blanche, le créateur de l'Afrikaner Weerstandsbeweging (AWB), groupe d'extrême droite sud-africain prônant la suprématie blanche.

Les recherches s'orientent désormais sur les personnes à l'origine de ce compte Facebook, mais également sur les personnes qui ont vu la photo sans la dénoncer aux autorités. La police a précisé que toute personne impliquée de près comme de loin dans cette affaire était susceptible d'être poursuivie et risquait une peine de prison.

Aucun "ami" de la "Terreur blanche" n'a émis de critique au sujet de cette photo, mais dans l'opinion publique la colère monte et nombreux sont ceux qui expriment leur dégoût face à une image aussi choquante. (7sur7Sydney/ca)

Glissement de terrain en Ouganda: au moins 23 morts

KAMPALA - Au moins 23 personnes ont péri dans des glissements de terrains provoqués par des pluies torrentielles dans l'est de l'Ouganda, a annoncé une porte-parole de la Croix-Rouge lundi.

Des habitants et l'équipe de secours de la Croix-Rouge a exhumé 15 corps et sauvé deux personnes dans le village de Mabono du district de Bulambuli, à environ 270 kilomètres au nord-est de Kampala, a indiqué à l'AFP Catherine Ntabadde.

Dans un second village de la même zone, où s'est également produit un glissement de terrain, la mort de huit personnes a été confirmée, a ajouté Mme Ntabadde.


(©AFP

MTV VMA's 2011 : Découvrez le palmarès ainsi que le sacre de Katy Perry et Adele, les deux grandes gagnantes de la soirée !

MTV VMA's 2011 : Découvrez le palmarès ainsi que le sacre de Katy Perry et Adele, les deux grandes gagnantes de la soirée ! © abaca
E ncore une cérémonie grandiose, hier à Los Angeles, où les stars s'étaient retrouvées en masse à l'occasion des MTV Vidéo Music Awards 2011... Et si des artistes comme Britney Spears, Lady Gaga ou Beyoncé ont été récompensées, c'est pourtant la pétillante Katy Perry et la Britannique Adele qui ont raflé le plus de trophées !

Événement musical incontournable, la cérémonie des MTV Vidéo Music Awards a une fois de plus été couronnée de succès ! En effet, pour cette édition 2011, les stars n'ont pas manqué à l'appel, et ont fait sensation sur le tapis rouge ! Ainsi nous avons pu notamment croiser la sculpturale Kelly Rowland, la teenag' Miley Cyrus, ainsi que les frères Madden, Pete Wentz, mais aussi Justin Bieber et sa chérie Selena Gomez, la jeune mariée Kim Kardashian , et même l'actrice Katie Holmes. En somme, que du beau monde pour apprécier les fabuleuses prestations de Jay-Z et Kanye West, Chris Brown, ou encore celles de Lady Gaga en mode travesti, qui a entre autre remporté l'award du Meilleur clip d'une artiste féminine pour Born This Way, sans oublier Beyoncé avec son joli "baby-bump" de femme enceinte , qui a quant à elle raflé l'award de la Meilleure chorégraphie pour son clip Run The World (Girls).

Mais les reines de la soirée ont sans conteste été Katy Perry et ses trois trophées remportés, dont le plus convoité, qui n'est autre que celui du Clip de l'année, ainsi que la chanteuse anglaise Adele, qui a quant à elle reçu pas moins de 4 récompenses !

Découvrez sans plus attendre le palmrès des MTV VMA's 2011 dans son intégralité :

Vidéo clip de l'année : Katy Perry - Firework

Meilleure clip d'une artiste féminine : Lady Gaga - Born This Way

Meilleur clip d'un artiste masculin : Justin Bieber - U Smile

Meilleur clip Hip Hop : Nicki Minaj - Super Bass

Révélation de l'année : Tyler, The Creator

Meilleur clip Pop : Britney Spears - Till The World Ends

Meilleur clip Rock : Foo Fighters - Walk

Meilleure Collaboration : Katy Perry feat. Kanye West- E.T.

Meilleure direction artistique : Adele - Rolling In The Deep

Meilleure chorégraphie : Beyonce - Run The World (Girls)

Meilleure cinématographie : Adele - Rolling In The Deep

Meilleure réalisation : Adele - Rolling In The Deep

Meilleure édition : Adele - Rolling In The Deep

Meilleurs effets spéciaux : Katy Perry feat. Kanye West - E.T.

Meilleure clip avec un message : Lady Gaga - Born This Way

NB

La FAO met en garde contre la réapparition de la grippe aviaire

ROME - L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a recommandé lundi une surveillance et une vigilance accrues face au virus de la grippe aviaire au moment où une souche mutante de ce virus mortel se propage en Asie et au-delà.

Le dernier décès est survenu en début de mois au Cambodge où ont été enregistrés huit cas d'infection humaine cette année, tous mortels, ajoute l'agence onusienne, qui évoque des risques imprévisibles pour la santé humaine, dans un communiqué publié à Rome.

Depuis sa première apparition en 2003, 565 personnes ont été infectées par le H5N1, et 331 d'entre elles en sont mortes, rappelle la FAO, citant des chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le virus H5N1 a en outre tué ou conduit à l'abattage de plus de 400 millions de volailles et causé près de 20 milliards de dollars de dommages économiques dans le monde avant d'être éliminé dans la plupart des 63 pays infectés lors de son apogée en 2006.

Mais l'année 2008 a vu les prémisses d'une recrudescence de l'expansion géographique du H5N1 touchant à la fois volailles et oiseaux sauvages.

Selon Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO, il semblerait que cette expansion soit liée aux mouvements migratoires des oiseaux : au cours des 24 derniers mois, le H5N1 est apparu chez volailles et oiseaux sauvages dans des pays où il avait disparu depuis plusieurs années.

Les régions récemment affectées se trouvent en Israël, dans les territoires palestiniens, en Bulgarie, en Roumanie, au Népal et en Mongolie.

Motif supplémentaire de préoccupation selon M. Lubroth, l'apparition en Chine et au Vietnam d'une variante du virus apparemment capable de contourner les défenses fournies par les vaccins existants.

Au Vietnam, la plus grande partie du nord et du centre - où le H5N1 est endémique - a été envahie par la nouvelle souche du virus, selon la FAO.

La circulation du virus au Vietnam menace aussi directement le Cambodge, la Thaïlande et la Malaisie et met en péril la péninsule coréenne et le Japon.

Les pays où le virus H5N1 est encore solidement retranché - Bangladesh, Chine, Egypte, Inde, Indonésie et Vietnam - pourraient faire face aux problèmes les plus importants mais aucun pays, particulièrement en Asie, ne peut se considérer à l'abri, a conclu M. Lubroth.


(©AFP /

MTV VMA 2011 : Photos : Britney Spears, rayonnante, récompensée pour sa carrière !

Qui se rappelle encore de Britney Spears en train de péter un câble, de se raser la tête, de prendre du poids et d'arrêter la musique ? Personne ! La nouvelle Britney Spears, plus forte, mieux accompagnée, est revenue sur le devant de la scène plus belle que jamais. Hier soir (dimanche 28 août) lors de la cérémonie des MTV Video Music Awards à Los Angeles, elle était lumineuse. Cheveux blonds simplement brushés, petit robe noire brillante et son plus bel accessoire au bras : son chéri et ancien agent Jason Trawick . Heureuse et rayonnante elle a d'abord reçu le prix de la meilleure vidéo pour Till The World ends, malgré la polémique de l'utilisation d'une doublure sur certaines scènes.

Mais le plus beau prix que Brit-Brit a reçu hier, c'est bien le second, celui qui récompensait la blonde pour sa carrière, c'est-à-dire pour son héritage visuel et ses créations visionnaires. Un prix qui a été remis par Lady Gaga en personne . "Elle est une légende de la pop et l'industrie du disque ne serait pas la même chose sans elle. J'accrochais des posters d'elle sur mes murs et je me touchais en pensant à elle dans mon lit", a déclaré Lady Gaga, déguisée en homme pour l'occasion.

Fair-play Brit-Brit a expliqué qu'elle voulait partager cet hommage avec Beyoncé et Lady Gaga.

Britney Spears a aussi eu l'honneur d'avoir un hommage musical reprenant ses plus gros tubes...

Moins provocatrice qu'en 2003 lors de la fameuse cérémonie où elle avait embrassé Madonna, Britney Spears a refusé d'embrasser Lady Gaga, déguisé en Jo Calderone, son alter ego, pour l'occasion. "J'ai déjà fait ça", a-t-elle expliqué. Oui, Brit-Brit a bien changé ...

C.M

Retrouvez cet article sur Public

Beyonce enceinte Un bébé avec Jay Z

Beyonce enceinte ! Elle l’annonce aux MTV VMA

La diva n’a eu aucun prix. Pourtant, elle fut la star de ces MTV VMA grâce à… sa grossesse.

Lorsqu’elle a eu ce geste, à la fin de son interprétation de Love on top, le public du Nokia Theater, à Los Angeles, a retenu son souffle pendant quelques secondes. Puis la rumeur s’est élevée dans la salle : « Beyoncé is pregnant ! ». Et ce fut l’ovation. Un simple caresse, sur son ventre, accompagnée d’un regard tendre en direction de son homme, Jay Z, présent lui aussi à ces MTV VMA, aura suffi pour que tout le monde comprenne. La diva black attend enfin un enfant, son premier. Une information rapidement confirmée par sa porte-parole aux médias américains.

Pendant la pause, alors que les téléspectateurs de MTV avaient droit à la traditionnelle coupure pub, les people sont allés congratuler l’heureux futur papa, Lady Gaga en tête, qui a serré longuement le rappeur dans ses bras. Puis, quand Beyoncé est revenue des coulisses pour reprendre place dans l’assistance, tous y sont allés de leurs félicitations.

Un coup de comm' parfait...

Revivez ce grand moment lors de la diffusion des MTV VMA en VF, le 1er septembre à 20 h 35 sur MTV.

MTV VMA's 2011 : Britney Spears et Katy Perry, reines d'une soirée éblouissante

Britney Spears reçoit le prix de la Best Pop Video pour  Till the worlds ends .
Britney Spears reçoit le prix de la Best Pop Video pour Till the worlds ends.
Dans cette photo : MTV Video Music Awards

Les MTV Video Music Awards 2011 sont l'événement musical de l'année... Afin de récompenser les meilleurs clips vidéo de l'année, MTV met les bouchées double pour nous offrir une cérémonie grandiose avec les performances live de Lady Gaga en ouverture du show, de la révélation Adele, Lil Wayne, Bruno Mars, Pitbull, Kanye West et Jay-Z, Beyoncé, Chris Brown et plein d'autres... N'oublions pas l'hommage rendu à Amy Winehouse, disparue le mois dernier, et les retours sur carrière de Madonna et Britney Spears, la Reine de la Pop, et sa digne héritière.


Sans oublier la remise des précieuses récompenses pour les meilleurs clips de l'année. En tête des nominations, Katy Perry , en course dans 10 catégories. Adele et Kanye West en récoltent sept. Nicki Minaj en compte trois.


-----------------------------
-------- LE LIVE --------
-----------------------------
Par Joachim Ohnona

05 : 25 - Fin de la cérémonie. Merci de nous avoir suivis.

05 : 18 - Il est temps de connaître le vainqueur de la catégorie la plus importante de la soirée, Video of the Year. Adele (Rolling in the Deep), Tyler The Creator (Yonkers), Katy Perry (Firework), Beastie Boys (Make Some Noise), et Bruno Mars (Grenade).C'est la grande favorite de la soirée, Katy Perry, qui l'emporte pour son excellent Firework. Elle en profite pour remercier son époux, Russell Brand, très touché par cette délicate attention de sa douce.

05 : 10 - Bruno Mars est le suivant à se produire sur scène. Il y reprend Stop making a fool of me, de Denise Williams.

05 : 04 - Russell Brand, animateur de la cérémonie en 2008 et 2009, monte sur scène pour faire son petit numéro. L'époux de Katy Perry en profite pour annoncer l'hommage rendu à Amy Winehouse. Il s'agit d'images d'archives de la chanteuse diffusées avec, pour bande son, un duo enregistré par la chanteuse disparue avec le crooner Tony Bennett.

04 : 54 - Il est temps de découvrir la lauréate de la Best Female Video. Du très lourd parmi les nommés : Adele (Rolling In The Deep), Katy Perry (Firework), Beyoncé (Run The World), Nicki Minaj (Super Bass), et Lady Gaga (Born This Way). C'est Lady Gaga qui l'emporte, devançant ses prestigieuses concurrentes. D'abord sonnée par cette nouvelle, elle réinvestit rapidement son personnage.

04 : 45 - Zoe Saldana et Jared Leto présentent la performance live de Young the Giant, sur le titre My Body.

04 : 39 - Selena Gomez et Taylor Lautner décernent l'award du Best New Artist. Sont susceptibles de recevoir la statuette : Foster the People (Pumped Up Kicks), Wiz Khalifa (Black and Yellow), Tyler The Creator (Yonkers), Big Sean featuring Chris Brown (My Last), et Kreayshawn (Gucci Gucci). Le Moonman revient à Tyler the Creator.

04 : 31 - Beyoncé, qui annonçait sa grossesse à l'antenne de MTV sur le tapis rouge, interprète Love on top.

04 : 22 - Lady Gaga monte sur scène pour parler de Britney Spears comme d'une source d'inspiration. "C'est une légende de la musique, et l'industrie de la pop ne serait pas ce qu'elle est sans elle", déclare-t-elle notamment, avant d'annoncer l'hommage musical qui lui est réservé. Il s'agit d'un play-back sur la plupart des gros hits de Britney, reprenant les décors et scénarii des clips : Baby One More Time, Crazy, Oops ! I did it again, Circus, Toxic, Till the world ends, ou encore Hold it against me. Court mais intense, la séquence ne dure pas plus d'une minute et se solde sur la remise du Moonman d'honneur à Britney Spears. "Cet award a tellement d'importance pour moi. J'aimerais le partager avec Beyoncé et Lady Gaga", a déclaré Brit-Brit, affichant une jolie complicité avec Lady Gaga.

04 : 12 - Joe Jonas et la nouvelle starlette Nickelodeon Victoria Justice annoncent la prestation live de Chris Brown sur le morceau Yeah 3x.

04 : 07 - Fraîchement mariée, Kim Kardashian est invitée à décerner le prix de la Best Male Video. Sont en compétition : Cee Lo Green (F*** You), Eminem featuring Rihanna (Love The Way You Lie), Bruno Mars (Grenade), Kanye West Featuring Rihanna (All Of The Lights), et Justin Bieber (U Smile). Le prix revient à Justin Bieber pour le titre U Smile enregistré avec la collaboration des Boys II Men. "Je remercie Dieu sans qui je ne serais pas ici !"

03 : 57 - Katy Perry, dans une nouvelle tenue (!), annonce la prestation d'Adele sur le titre Someone like you. Un passage live de grande qualité qui s'impose déjà comme l'un des grands moments de cette soirée.

03 : 49 - Paul Rudd et le rockeur Ricky Ross annoncent une prestation live de Pitbull et Ne-Yo, sur le tube de l'été Give me everything.

03 : 46 - On retrouve Demi Lovato, invitée à remettre le prix de la Best Collaboration, qui récompense la rencontre de deux artistes le temps d'un featuring. Pitbull featuring Ne-Yo (Give Me Everything), Chris Brown featuring Lil Wayne et Busta Rhymes (Look At Me Now), Kanye West featuring Rihanna (All Of The Lights), Katy Perry featuring Kanye West (E.T.), et Nicki Minaj featuring Drake (Moment 4 Life) se disputent ce prix. Katy Perry et Kanye West sont honorés pour leur travail sur le titre E.T.

03 : 41 - La jeune chanteuse britannique Jessie J a été embauchée pour interpréter de courts interludes musicaux en live avant chaque publicité. Après son tube Price Tag, elle reprend ainsi des standards de la musique comme Girls just wanna have fun, le classique de Cyndi Lauper.

03 : 37 - Le groupe de hip hop Beastie Boys remettent le prix de la Best Hip-Hop Video. Wayne featuring Cory Gunz (6'7), Kanye West featuring Rihanna (All Of The Lights), Chris Brown featuring Lil Wayne et Busta Rhymes (Look at Me Now), Lupe Fiasco (The Show Goes On), et Nicki Minaj (Super Bass). Grosse surprise, c'est la révélation hip hop de l'année, Nicki Minaj, qui l'emporte pour Super Bass. Elle devance ainsi toutes les pointures du milieu. Elle remercie ses fans, sa famille, MTV et en profite pour saluer Kanye West qui lui tire son chapeau.

03 : 30 - Cette cérémonie est l'occasion de se rappeler combien nous avons de la chance, à la télévision française, de ne pas avoir trois coupures publicitaires en 40 minutes...

03 : 27 - Le sportif Shaun White et Miley Cyrus remettent le prix de la Best Rock Video. The Black Keys (Howlin For You), Foo Fighters (Walk), Foster the People (Pumped Up Kicks), Mumford & Sons (The Cave) et Cage The Elephant (Shake Me Down) se disputent cette statuette. Le prix revient aux Foo Fighters pour Walk.

03 : 22 - Kanye West et Jay-Z se produisent sur la scène des MTV VMA's pour interpréter leur tube Watch the trone dans une ambiance très patriotique américaine.

03 : 13 - Jonah Hill et Nicki Minaj sont les premiers à remettre un prix, ce soir. Il s'agit de la catégorie Best Pop Video. Sont nominés : Adele (Rolling In The Deep), Bruno Mars (Grenade), Britney Spears (Till The World Ends), Katy Perry (Last Friday Night), et Pitbull featuring Ne-Yo (Give Me Everything). L'award est remporté par Britney Spears pour son tube de l'été Till the worlde ends. Très émue, elle remercie Dieu, sa famille, ses enfants, tous ses fans et son chéri, Jason à qui elle adresse un court mais intense : "I love you".

03 : 05 - La cérémonie s'ouvre sur une prestation de Lady Gaga déchaînée... Méconnaissable, et arborant une coupe digne d'un Bruno Mars à son apogée, elle interprète Yoü and I après un court sketch, joué clope au bec, mettant en valeur ses talents de comédienne à tendance stand up.